J’ai eu besoin de mûres pour la déco de mon cocktail au gin et de jaunes d’oeuf pour mes crèmes brûlée à la lavande. En réfléchissant à la meilleure manière de terminer les restes de mon frigo avant de partir en vacances, je me suis dit que des petits financiers seraient parfaits. En plus, c’est facile à transporter et à grignoter sur la route !
Cette version est particulièrement estivale en goût et en légèreté. J’adore particulièrement la noix de coco l’été. Son goût exotique me fait penser aux plages de sable blanc et à la chaleur. La mûre apporte un touche juteuse et des notes plus européennes avec la délicatesse de la rose en arrière-plan.
Pas de beurre noisette, alors aucun risque de râter quoi que ce soit ! Et puis grâce au beurre de coco, cette recette est adaptée pour les intolérants au lactose. C’est le régal assuré avec un minimum de temps passé en cusine.
Cuisine Automne, blanc d'oeuf, sans beurre, sans lait
Temps de préparation 15minutes
Temps de cuisson 20minutes
Temps total 35minutes
Portions 9financiers
Ingrédients
40gnoix de coco râpée
25gfarine
50gsucre glace
30gbeurre de coco
1/3caceau de rose
2blanc d'oeuf
9mûre
Instructions
Préchauffer votre four à 180°C.
Faites fondre le beurre de coco.
Mixez la noix de coco râpée avec le sucre glace et la farine. Tamisez ensuite cette poudre dans un saladier.
Ajoutez ensuite les blancs d'oeuf (sans les monter en neige) et mélangez à l'aide d'une spatule. Puis ajoutez le beurre de coco et l'arôme. Mélangez à la spatule.
Versez dans des empreintes à muffins. Enfoncez une grosse mûre au centre de chaque financier.
Enfournez pour 20 minutes environ. Les financiers doivent à peine colorer. Laissez bien refroidir avant de démouler.
Mon nez a tendance à s’enrhumer légèrement à la moindre occasion et souvent dans ces moments là, j’ai envie de réconfort et d’une tisane bien chaude. Voilà d’où vient cette douceur mi-régressive, mi-curative de madeleines au thym, miel et citron, tout à fait digne d’un remède de grand-mère.
Ici, l’équilibre entre le goût du mail, du thym et du citron (plus discret) est parfait. Malgré tout le thym n’est pas facile à doser, selon sa fraicheur, le goût sera plus ou moins prononcé. voici approximativement la longueur de branche de thym (8cm) que j’ai utilisée avant de l’effeuiller.
Idem avec le miel. Un miel d’acacia sera insipide. Il faut au contraire choisir un miel au goût marqué pour ne pas être déçu. J’ai opté pour un miel de forêt bio trouvé dans mon magasin Sequoia.
Pour la recette de madeleine en elle-même, j’ai fait confiance au talent de Claire Heitzler. Malgré le fait que j’aime beaucoup les madeleines (c’est la taille idéale pour un grignotage gourmand), j’en réalise rarement. D’une part parce que c’est particulièrement gras et d’autre part parce que je suis toujours déçue de ne pas obtenir LA bosse, comme vous pouvez le constater sur ces madeleines framboise-fleur d’oranger ou celles à l’amande en coque de chocolat. J’ai été assez convaincue par cette recette, même s’il me reste des progrès à faire sur la cuisson pour avoir la fameuse bosse (j’ai du baisser la température trop vite). La texture est juste parfaite. Humide, grasse et un peu mietteuse. Le parfait cliché de la madeleine.
Des madeleines à la texture alvéolée parfaite et au goût grand-maternel de thym, miel et citron.
Type de plat Biscuits et petits gâteaux
Cuisine Claire Heitzler, France
Temps de préparation 15minutes
Temps de cuisson 15minutes
Temps total 1day30minutes
Portions 10madeleines
Ingrédients
65gfarine
65gbeurre
40gsucre
50glait
10gmiel
1oeuf
1,5caclevure chimique(3g)
3cmthymfrais
3/4caczeste de citron
Instructions
La VEILLE : préparation de la pâte
Fouettez l'oeuf avec le sucre, jusqu'à ce que le mélange fasse le ruban.
Faites chauffer ensemble le lait, le miel et la branche de thym effeuillée à 60°. Au besoin mixez la préparation pour réduire la taille des morceaux de thym.
Versez le lait chaud sur les oeufs sans cesser de remuer.
Tamisez la farine avec la levure puis ajoutez la à la préparation.
Faites fondre le beurre à 60°C (il doit commencer à mousser) puis incorporez le encore chaud à la pâte avec les zestes de citron.
Réservez la pâte au réfrigérateur pour une nuit.
le jour J : cuisson
Préchauffez le four à 220°C.
Mélangez la pâte puis remplissez les alvéoles d'un moule à madeleines. Pensez à graisser votre moule, si vous utilisez un moule métallique.
Enfounez pour 5 min à 220°C puis baissez à 180°C et poursuivez la cuisson 10min.
Les financiers tigrés de Cyril Lignac ont fait le tour de la toile dans leur version traditionnelle au beurre noisette et à la poudre d’amande. Je vous propose une version à la pistache tout aussi gourmande et à la douce teinte vert pastel.
C’est une petite douceur qui se prépare très rapidement et qui cuit en un clin d’oeil! Suffit juste d’un peu de patience pour que cela refroidisse suffisament pour pouvoir démouler et pocher la ganache. Vous allez être pressé que l’heure du thé arrive !
Le moule à canelé n’est pas l’idéal pour ajouter une quantité intéressante de ganache au chocolat crémeuse. J’ai d’ailleurs fortement réduit les proportions de ganache pour coller d’un peu plus près à mes besoins avec les canelés. Si vous tentez plutôt avec des empreintes à savarin ou à baquettes, pensez à augmenter les proportions.
De petites bouchées moelleuses à la poudre de pistache, marbrées de vermicelles de chocolat pour changer des traditionnels financiers aux amandes.
Type de plat Gâteau au yaourt et moelleux
Cuisine blanc d'oeuf, Cyril Lignac, France, Saint Patrick
Temps de préparation 15minutes
Temps de cuisson 20minutes
Temps total 35minutes
Portions 20mini financiers
Ingrédients
Pour la pâte à financier pistache
60gpoudre de pistache
40gfarine
75gsucre glace
50gbeurre
3blanc d'oeuf
30gvermicelles de chocolat
Pour la ganache
7gchocolat noir
10gcrème liquide
Instructions
Préchauffer votre four à 180°C.
Dans une casserole, faites chauffer le beurre à feu moyen jusqu'à le transformer en beurre noisette. Il va d'abord commencer à mousser et à crépiter. Surveillez bien l'évolution de la couleur. Dès qu'il est brun clair, filtrez le et versez le dans un autre récipient pour stopper sa cuisson.
Tamisez tous les ingrédients secs (farine, poudre de pistache, sucre glace) dans un saladier.
Ajoutez ensuite les blancs d'oeuf (sans les monter en neige) et mélangez à l'aide d'une spatule. Puis ajoutez le beurre de noisette et mélangez églament à la spatule.
Terminez en ajoutant les vermicelles de chocolat.
Remplissez aux 2/3 des empreintes à canelés ou à savarin et enfournez pour 20 minutes environ. Laissez bien refroidir avant de démouler.
Et c’est parti pour un nouveau Défi Gourmand du site marchand Cuisine Addict sur les chocolats fourrés!
Quand j’ai pris connaissance de ce premier thèmeen lien avec le moule à chocolat en forme de cube 2 cm de chez Chocolate Form je me suis dit : trop facile ! Mais malgré le fait que je croise des chocolats fourrés (enfin des pralines comme on les appelle ici) à longueur de journée et que j’ai le loisir d’observer les chefs de Godiva au quotidien, je suis loin d’être une experte ! J’ai d’ailleurs beaucoup ri en découvrant la forme du moule … Nous venons justement de sortir une collection de 9 truffes avec la même forme !
Ma praline
Bon à défaut d’avoir la technique, j’ai au moins l’imagination et j’ai décidé de me lancer dans un mélange automnal doux mettant à l’honneur la poire et l’amande. Voici donc la romance autour de ce Caprice d’Automne :
Cette praline est le fruit d’une alliance sensuelle entre une délicieuse compotée vanillée de poires et un praliné feuilleté aux amandes délicatement torréfiées, l’ensemble est subtilement équilibré par une coque en chocolat au lait origine Ghana, qui vous ravira par ses belles saveurs de fruits rouges et de châtaigne.
Moulage des chocolats
Il existe un certain protocole à respecter qui fait que fabriquer des chocolats est un travail fastidieux enrichissant.
Il faut tout d’abord veiller à bien tempérer le chocolat de couverture que vous avez choisi. Cette étape permet d’obtenir la bonne configuration de cristaux de matière grasse dans votre chocolat. Seul un certain type de cristaux permet d’obtenir un chocolat brillant qui croque de manière nette et agréable sous la dent (vous voyez la pub Magnum ?). Accessoirement, cela facilite nettement le démoulage et le chocolat se conserve mieux dans le temps. Vous pouvez procéder comme les chocolatiers en travaillant le chocolat sur un marbre ou alors par ensemencement (vous faites fondre une partie de la masse de chocolat et vous rajouter des callets dans la masse, puis remuer jusqu’à ce que tout soit fondu).
Coquilles : Réchauffez légèrement votre moule avec de couler une généreuse quantité de chocolat dedans. Toutes les cavités doivent être pleines. Il faut tapoter son moule (ou alors le faire vibrer) pour faire remonter les bulles d’air à la surface et éviter de se retrouver au démoulage avec des trous sur la coquille. Racler proprement l’excédent à l’aide d’une spatule (celle de chantier sont top, à défaut le dos d’une lame de couteau à pain). Attendez quelques minutes (pas plus de 5) avant de retourner votre moule sur une grille pour que le chocolat s’égoutte. Comptez 10 min pour cette étape. Il doit rester une fine couche de chocolat qui tapisse l’intérieur des cavités (entre 1 et 2 mm).
Pour une coquille un peu plus épaisse, vous pouvez soit patienter un peu plus longtemps. Soit, je vous conseille de retourner votre moule face vers le haut avant que tout le chocolat ne ce soit égoutté, pour que le reste s’écoule vers le fond du moule et renforce la partie haute de votre pièce.
Après avoir égoutté votre chocolat, raclez proprement les « stalagmites » de chocolat à l’aide de votre spatule.
Placez le moule 15 min au réfrigérateur. Vos coquilles sont durcies et prêtes! Si votre chocolat a été correctement tempéré et que vous tentez d’en extraire une avec un doigt elle doit se décrocher facilement du moule.
Fourrages : Vous pouvez enfin commencer à couler vos fourrages à la poche à douille dans les cavités. Si vous choisissez de mettre plusieurs fourrages placez le moule 5-10 min au frais entre chaque. Laissez 1 à 2 mm de marge entre votre fourrage et le haut du moule pour pouvoir couler le pied.
fourrage poire
fourrage praliné
Pied du chocolat : La fermeture du pied du chocolat se passe de la même manière que la création des coquilles. Il faut un chocolat tempéré, que le fourrage soit bien froid et être généreux. Pour que la base adhère bien au reste du chocolat pour pouvez passez un léger coup de sèche cheveux sur vos chocolats pour réchauffer légèrement les coquilles. Si vous passez vos doigts sur le fin rebord des coquilles, elles doivent laisser une légère trace de chocolat fondu. Attention toutefois à ne pas trop réchauffer le chocolat sous peine d’embarquer le fourrage avec l’excédent de chocolat au moment de râcler ! C’est ce qu’on appelle une flamme ! Laissez de nouveau le moule 10-15 min au réfrigérateur avant de démouler.
Démoulage : regardez votre moule par en dessous. Certaines coquilles doivent avoir l’air décollé (le couleur du chocolat est différente entre les zones encore collées au moule et celles qui se sont décollées). Appliquez une légère torsion sur les angles de votre moule : une plus grande proportion de coquilles décollées doit apparaître. Posez une plaque sur votre moule, retournez le tout en maintenant bien la plaque collée contre le moule. Vous devez entendre quelques chocolats se décoller et tomber sur la plaque. Avec une cuillère en bois, tapez sur le dos du moules pour décoller les autres ou alors taper l’ensemble plaque+moule contre votre plan de travail.
Possibilités de décoration
Pour la décoration, c’est à vous de voir. C’est le moment de laisser parler votre imagination. Ce n’est personnellement pas ma tasse de thé… Et je manque de dextérité.
Vous pouvez laisser les chocolats tels quels, bien brillants. Ou alors, les strier de chocolat noir ou blanc. En faisant des stries ou des points de chocolat, cela vous permet de coller des décorations sur des zones bien précises du chocolat.
Vous pouvez également opter pour du dipping, comme ce que vous pouvez voir sur mes photos. C’est à dire que vous allez tremper vos chocolats dans un bain de chocolat fondu, les égoutter à l’aide d’une fourchette avant de pouvoir coller des décorations (vermicelles, sucre pailleté, noix concassée, feuille d’or etc…) dessus, faire des motifs à l’aide de la fourchette ou d’emporte-pièce ou alors simplement laisser durcir ainsi. Cette technique permet de rendre la coque plus épaisse mais aussi de faire un combo couverture lait + noire par exemple (ce qui peut être intéressante d’un point de vue goût) ou encore de coller des transferts à la surface.
Entretien du moule
Si vous le pouvez, éviter de laver votre moule en polycarbonate. Cela l’abîme et en prime l’eau, en séchant, va laisser d’infimes traces de calcaire que vous retrouverez par la suite systématiquement sur vos chocolats. Si vous le lavez, séchez le à l’air comprimé. Cela va chasser l’eau hors des cavités du moule. Attention, un sèche-cheveux peut fonctionner à condition d’avoir une soufflerie suffisamment puissante. Sinon il va simplement faire sécher les gouttes d’eau dans la cavité et vous aurez des traces de calcaire à coup sûr !
Praline aux poires vanillées et praliné amande feuilletine
Un chocolat de dégustation au lait origine Ghana qui allie une compotée vanillée de poires et un praliné croustillant aux amandes torréfiées.
Type de plat chocolat
Cuisine Automne, Belgique, Hiver, Noël, Pâques
Temps de préparation 2heures
Temps total 2heures30minutes
Portions 21chocolats
Ingrédients
Pour le beurre d'amande
50gamande effilée
25gamandeavec la peau
Pour le praliné amande feuilletine
30gbeurre d'amande
25gchocolat blancZephyr Barry
10gGavotte= 2 crêpes dentelle = feuilletine
Pour la compotée de poire
140gpoire= 1 poire Durondeau ou William
1/2cacsucre vanillé
1,5cacjus de citron
1/2cacpoudre à flan vanillesans sucre
Pour la coque
350gchocolat au laitorigine Ghana Barry
Instructions
Préparation du beurre d'amande
Placez les amandes effilées dans une poêle anti-adhésive. Faites les dorer à sec à feu moyen-fort en remuant très régulièrement.
Quand les amandes sont relativement toutes brunies, mettez les dans un blender avec les amandes entières. Mixez jusqu'à obtenir une poudre puis continuer par petites sessions jusqu'à obtenir une pâte très légèrement granuleuse.
Préparez la compotée de poires
Pelez et épépinez la poire. Coupez la ensuite en lamelles puis en tous petits dés.
Déposez ces dés dans un bol. Saupoudrez avec le sucre mélangée à la poudre à flan. Mélangez délicatement pour que cela se répartisse bien sur tous les morceaux puis arrosez avec le jus de citron.
Faites cuire cette préparation à feu doux et à couvert pendant 15-20 min. Cela doit former une sorte de compotée qui tend vers la confiture.
Laissez refroidir totalement.
Préparez les coquilles
Faites fondre et tempérez les 3/4 du chocolat au lait (environ 275g).
Remplissez les cavités du moule à ras bord. Tapotez un peu le moule sur votre plan de travail pour éliminer les bulles d'air (elles vont apparaître au fur et à mesure) puis raclez l'excédent.
Patientez 3 min puis retournez votre moule pour qu'il s'égoutte. Une fine coquille se dessine avec des stalactites. Laissez ainsi 10-15 min à température ambiante (19-20°C).
Retournez le moule et à l'aide d'une spatule (de chantier) ou un couteau à lame droite, raclez les stalagmites pour obtenir de des bords bien propres.
Réservez 15 min au réfrigérateur.
Dépôt fourrage n°1 : les poires
Garnissez les coquilles presque jusqu'à la moitié de dés de poires. Cela représente environ 3,5g de poires/cavité. Tassez bien les poires au fond pour éviter les bulles d'air.
Réservez de nouveau 10 min au réfrigérateur.
Préparez le praliné crunchy
Faites fondre le chocolat blanc, ajoutez le au beurre d'amande, mélangez bien.
Incorporez ensuite les gavottes écrasées pour former des paillettes. Laissez tiédir.
Dépôt fourrage n°2 : le praliné
Garnissez une poche à douille (ou un cône en papier sulfurisé) avec le praliné. Coupez un trou de 5 mm de diamètre environ.
Versez du praliné dans les coquilles de manière à recouvrir totalement les poires et à laisser une marge de 1 à 2 mm par rapport au haut de la cavité. Cela correspond à environ 1,2g de praliné/cavité.
Réservez de nouveau 10 min au réfrigérateur.
Fermeture des coquilles
Faites fondre et tempérez le reste de chocolat au lait (75g).
Recouvrez le moule avec le chocolat, veillant à bien remplir toutes les cavités à ras bord.
Tapotez un peu le moule sur votre plan de travail pour éliminer les bulles puis raclez proprement la surface du moule pour éliminer l'excès de chocolat.
Laissez reposer 20 min au réfrigérateur.
Démoulez vos chocolats sur une plaque.
Conservez dans un endroit frais et pas trop humide à l'abri des rayons du soleil.
Notes
Vous aurez un peu plus de beurre d'amande que nécessaire car il est assez difficile d'en préparer en petites quantités. Mais cela se conserve très bien et c'est délicieux sur des tartines, des porridges ou dans des cookies.Vous n'utiliserez pas tout le chocolat au lait, mais cette quantité est nécessaire pour être à l'aise lors du moulage des coquilles. Vous pourrez facilement utiliser le reste dans un gâteau au chocolat.
Aujourd’hui, je vous propose une recette fusion Maghreb-France pour préparer les fêtes. Je me suis inspirée du basboussa, un gâteau de semoule imbibé d’un sirop à la rose ou à la fleur d’oranger à la sortie du four. Comme j’adore le goût vanillé et boisée du sirop qui a servi à la cuisson des marrons glacés et que Noël approche gentiment, j’ai choisi d’imbiber mes gâteaux avec ce nectar divin.
Je voulais un format individuel et convivial adapté pour faire des cadeaux gourmands ou pour faire des mignardises pour le café, alors j’ai cuit ces gâteaux dans de grands moules à cannelés. J’ai plus ou moins suivi cette recette que j’ai trouvé très agréable !
C’est le dernier défi de Cuisine Addict, sur le thème « Ce matin, un lapin…! » Cette fois-ci, l’esthétique devait primer sur le goût ! Nous devions réaliser un beau chocolat de Pâques avec le moule à Chocolat Lapin et Chat de Pâques.
Hors de question pour moi de favoriser uniquement le visuel, il fallait aussi que ce soit bon ! d’où l’ajout de crème glacé au coeur du moulage, histoire de le rendre encore plus gourmand !
Pour 2 figurines :
Ingrédients :
200g de chocolat noir
glace de votre choix (j’ai choisi la chocolat blanc-noisette dont la recette arrive la semaine prochaine)
Préparation des coques en chocolat : faites fondre le chocolat (pour un résultat bien brillant, il faut tempérer le chocolat)
Remplissez les moules de chocolat à ras bord.
Tapotez le moule sur une surface plane pour évacuer les éventuelles bulles d’air.
Mettez le moule au réfrigérateur bien à plat pendant 15 minutes, puis raclez la plaque à l’aide d’un grand couteau de cuisine ou d’une spatule pour enlever l’excédent de chocolat.
Laissez environ 1h au réfrigérateur.
Remplissage + repos de 15 min
Egouttage + repos de 1h
Démoulage
Finitions : Remplissez chaque coques avec la glace chocolat-blanc et noisette.
Laissez prendre 2h au congélateur.
Démoulez les chocolat en retournant tout simplement le moule.
Soudez les coques entre entre elles en les plaquant l’une contre l’autre.
Décoration : peignez les motifs de votre choix à la peinture alimentaire. Sinon remplissez au préalable votre moule avec du chocolat blanc coloré aux endroits où vous voulez de la couleur.
Petite info complémentaire :
En réalité vous n’allez pas utiliser tout le chocolat. Mais pour bien réaliser les coques, il en faut un large excès.
Une petite douceur parfaite pour accompagner le thé et surtout se débarrasser de ses blancs d’oeuf ! Aucune technique, des temps d’exécution et de cuisson records et presque aucun ustensile nécessaire à part un four. Que demander de plus ?!
Personnellement, j’aime bien rajouter une petite dose de rhum pour les parfumer et leur donner un petit côté antillais encore plus sympathique.
Pour 16 rochers :
Ingrédients :
125g de noix de coco
100g de sucre
2 blancs d’oeuf
1 cac de rhum (facultatif)
Préchauffez votre four à 210°C
Mélangez tous les ingrédients ensemble (oui, oui, pas d’oeuf en neige, ni rien).
Façonnez des petites boules de 20g entre vos mains et disposez les sur une feuille de papier sulfurisé.
Enfournez pour 10 minutes environ en surveillant bien la coloration (cela peut brunir très vite).
Laissez refroidir avant de manipuler. Vous pouvez éventuellement les napper de chocolat. Stockez les dans une boîte hermétique.
Inspiré par la recette de la Popote de Manue que j’avais listée pour lors de mon tour d’horizon des recettes de courges et des financiers aux noix de pécan et sirop d’érable de Pure Gourmandise. Avantage non négligeable de cette recette, le potiron remplace l’oeuf! Pas de soucis donc pour les intolérants ! La texture des financiers est très moelleuse et légèrement granuleuse avec la poudre de noix de pécan. J’aime beaucoup le contraste avec le croquant de la coque en chocolat !
C’est ma participation au défi Passe-Plats entre amis #11, créé par Corinne de chez Mamou & Co et organisé ce mois ci par Brigitte qui se cache derrière Les filles à table. Le thème est Halloween avec pour contraintes de cuisiner de la courge en sucré ou salé et que cela fasse peur dans l’assiette !
J’ai utilisé un pinceau de cuisine pour badigeonner le chocolat et donner l’aspect strié des cercueils.
Financier cercueil au potiron, noix de pécan et sirop d'érable
Des financiers au goût d'automne, mélange de potimarron, de noix de pécan et de sirop d'érable pour faire frisonner de terreur et de gourmandises les enfants
Type de plat Cakes
Cuisine Automne, Halloween, Kid's Friendly, Sans oeuf
Temps de préparation 10minutes
Temps de cuisson 15minutes
Temps total 25minutes
Portions 8financiers
Ingrédients
Pour les financiers aux noix de pécan
80gpurée de potimarron
60gnoix de pécan
30gfarine
20gsirop d'érable
20gsucre glace
15gbeurre fondu
10glait
1/8caclevure chimique
Pour la décoration
80gchocolatnoir
20gchocolat au lait
Instructions
Pour les financiers aux noix de pécan
Préchauffez le four à 180°C.
Réduisez les noix de pécan en poudre. Mélangez les avec la farine, la levure et le sucre glace.
D'autre part, mélangez la purée de potiron avec le sirop d'érable, le lait et le beurre fondu.
Mélangez les deux préparations entre elles puis remplissez des empreintes à financiers.
Enfournez pour 15 à 20 min.
Laissez les financiers refroidir avant de les démouler.
Pour la décoration
Faites fondre le chocolat noir puis plongez le dessus de chaque financier dedans. Laissez 30 min au réfrigérateur pour que le chocolat puisse figer.
Faites fondre le chocolat au lait puis à l'aide d'un cornet en papier ou d'une poche à douille, dessinez des croix sur le dessus de chaque financier.
Pour compenser mon pain d’épices raté, j’ai choisi de préparer au pied levé des garlic knots pour la soirée. Il s’agit de petites bouchées de pâte à pain aromatisée d’ail et de diverses herbes aromatiques. Personnellement, j’ai choisi de la sauge avec du basilic. Pour la gourmandise et le bon goût gratiné, j’ai rajouté du fromage Pyrénéen râpé, suggéré par Jean d’Alos. C’est très convivial et pas mal du tout avec une sauce tomate pimentée.
Pour une quarantaine :
Pour la pâte à pain :
200g de farine T65
100g de cidre
5g de levure fraiche de boulanger
1/4 cac de sel
Pour l’assaisonnement :
3 cas d’huile d’olive
30g de beurre
1,5 cac d’ail semoule
1,5 cac de basilic séché
3/4 cac de sauge séchée
3/4 cac de sel
60g de Pyrénéen (ou de la tomme de vache)
Préparez la pâte à pain : mélangez le sel à la farine et délayez la levure dans le cidre.
Placez les ingrédients dans la cuve de votre MAP et lancez le programme Pâte (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).
Préparez l’assaisonnement : dans une casserole faites fondre le beurre avec l’huile d’olive et les aromates.
Laissez refroidir. Râpez le fromage.
Façonnage : à la fin du programme, étalez la pâte sur 5mm d’épaisseur.
Badigeonnez la surface avec la moitié de l’assaisonnement à l’aide d’un pinceau et saupoudrez avec l’intégralité du fromage.
Avec un couteau bien tranchant, découpez des bandes de pâte de 1 à 1,5 cm de large et de 12 à 15 cm de long.
Faites un noeud simple avec chaque bande et posez le sur une feuille de papier sulfurisé. Espacez les bien.
Laissez reposer 30 min sous un torchon.
Préchauffez votre four à 200°C.
Enfournez pour une quinzaine de minutes jusqu’à ce que les noeuds soient dorés.
A la sortie du four badigeonner à nouveau les noeuds tous chauds avec l’assaisonnement.