Une variante très originale des traditionnels gâteaux maghrébins, de quoi se dépayser pendant la période du Ramadan. Ces petites bouchées en forme de losange sont composées d’une pâte à la semoule de blé fine fourrée de pâte de dattes. Chaque gâteau est frit puis trempé dans du miel. Il s’agit de gâteaux de fêtes.
Ca faisait un moment, que je voulais tenter de faire des makrout après en avoir goûté à mon labo (les traditionnels, bien gras et sucrés). J’ai craqué lorsque j’ai vu le rayon saisonnier de mon supermarché garni d’immenses sacs de semoule et de montagnes de pains de pâte de dattes, de figues et d’abricots. Fidèle à moi même, je n’ai pas voulu reprendre la recette de Soulef d’Amour de Cuisine telle qu’elle et j’ai choisi d’apporter mon grain de sel en proposant une version salée pour l’apéro !
Chabichou
Bonde de Gâtine
Bi-caillou
C’est bien connu, les figues font très bon ménage avec le fromage de chèvre. Alors j’ai utilisé du Bonde de Gâtine (croûte centrée), que j’ai découvert lors de la Nuit des Fromages de fin Mai chez Jean d’Alos. Lors de cette soirée, nous avions aussi pu déguster deux autres fromages de chèvre : le renommé Chabichou et le plus anonyme Bi-caillou.
Pour une douzaine :
Pour la pâte :
150g de semoule fine
50g de beurre clarifié
25g d’eau
10g d’eau de fleur d’oranger
1/4 cac de sel
1/8 cac de ras-el-hanout
Pour la farce :
30g de pâte de figues
30g de fromage de chèvre (Bonde de Gâtine)
10g de fromage de chèvre frais
Préparez la pâte : mélangez la semoule avec le sel et le ras-el-hanout.
Versez le beurre fondu par dessus et mélangez bien avec vos doigts pour que l’intégralité de la semoule soit « mouillée » et puisse absorber le gras de manière homogène.
Couvrez et laisser reposer 1h.
Mouillez avec l’eau mélangée à la fleur d’oranger. Travaillez du bout des doigts sans pétrir jusqu’à former une boule compact (au besoin ajoutez un peu d’eau).
Emballez la boule dans un sachet congélation et laissez reposer 15 min.
Préparez la farce : mixez ensemble tous les ingrédients jusqu’à obtenir une pâte souple.
Préchauffez le four à 180°C.
Façonnage : formez un boudin avec la pâte à la semoule.
A l’aide de vos doigts, faites une rigole au centre du boudin, sur toute sa longueur.
Roulez la farce en un boudin de la longueur de la rigole et glissez dedans.
Refermez le boudin de pâte semoule sur la farce en remontant les bords de la pâte sur la farce.
Roulez le boudin scellé doucement sur votre plan de travail pour l’allonger, jusqu’à obtenir un boudin de 2cm de diamètre.
Utilisez un moule à empreinte sur le boudin pour l’aplatir tout doucement et imprimer le motif des makroud.
Découpez ce long rectangle en losanges.
Déposez les serrés les uns contre les autres (sinon la pâte de figue va brûler) sur une feuille de papier sulfurisé.
Enfournez pour 30 min. Les makrout doivent être joliment dorés.
Servez avec du miel liquide, de la salade et pourquoi pas des feuilles de menthe !
Petite info complémentaire :
Je n’avais pas de moule à makrout, alors j’ai utilisé une règle d’écolier pour aplatir mon boudin de pâte, puis j’ai découpé des losanges à l’aide d’un tranchoir. Je me suis amusée à faire les dessins avec le dos de la lame de mon couteau.
La tortilla de patatas est une spécialité d’Espagne. Il s’agit d’une omelette très épaisse à base de pomme de terre et d’oignon. On se la partage chaude ou froide à l’apéritif. C’est un grand classique des plateaux de tapas.
Pour varier un peu, j’ai agrémenté celle-ci de morceaux de poivrons et de rondelles de chorizo. Cela change agréablement de nos omelettes classiques. La cuisson des pommes de terre frites à l’huile d’olive, puis la cuisson de l’omelette en elle-même avec encore beaucoup d’huile d’olive (pour être sûre qu’elle se retourne facilement) en font un plat relativement gras. Mais accompagné d’une salade, cela fait un très bon dîner.
Pour 2 personnes :
Ingrédients :
200g de pommes de terre
100g de poivron rouge (1/2 poivron)
50g de chorizo fort
3 oeufs
1 cas d’oignon ou échalote séché
1 cac de paprika
1/2 cac de coriandre en poudre (facultatif)
1 cas + 1/2 cac + 1/2 cac d’huile d’olive
Pelez les pommes de terre et coupez les en fines lamelles.
Fouettez les oeufs dans un saladier avec la coriandre et le paprika. Salez éventuellement.
Cuisson des ingrédients : faites chauffez une poêle profonde et faites revenir les rondelles de chorizo avec les poivrons dedans.
Quand le chorizo a bien rendu son gras, retirez les poivrons et le chorizo.
A la place mettez 1 cas d’huile d’olive et les rondelles de pommes de terre. Remuez bien pour enrober tout le monde de gras.
Après 5 min de cuisson, ajoutez l’oignon séché.
Poursuivez la cuisson jusqu’à ce que les pommes de terre soient cuites et légèrement dorées.
Remettez les poivrons et le chorizo et prolongez la cuisson de 5 min pour que les arômes se mélangent bien.
Versez tout cela sur les oeufs battus et mélangez à l’aide d’une spatule quelques minutes. les oeufs vont commencer à cuire au contact des pommes de terre chaudes.
cuisson des ingrédients
on ajoute aux oeufs battus
on fait cuire la face A
face A
face B
Cuisson de l’omelette : reprenez votre poêle, faites la chauffez à feu moyen avec 1/2 cac d’huile d’olive.
Versez le mélange oeuf+pommes de terre-chorizo-poivron dans la poêle.
Quand cela commence à prendre, mélangez légèrement comme pour des oeufs brouillés et couvrez quelques minutes.
Une fois que les bords sont bien pris, renversez l’omelette sur une assiette légèrement graissée.
Ajoutez la dernière 1/2 cac d’huile d’olive et faites glisser l’omelette délicatement dans la poêle pour cuire l’autre face. Rabattez doucement les bords sous l’omelette à l’aide d’une spatule pour qu’elle ait une forme bien arrondie.
Comptez 5 minutes environ de cuisson pour l’autre face.
Servez froid ou chaud.
Petite info complémentaire :
J’ai pris du chorizo doux, alors j’ai rajouté du piment d’Espelette pour apporter un peu de piquant. Honnêtement, je vous conseille d’utiliser directement du chorizo fort. J’aime beaucoup la coriandre en poudre avec les préparations à base d’oeuf. Cela apporte une légère touche fruitée.
C’est une recette qui a fait l’unanimité parmi mon entourage. Je peux vous dire en toute objectivité qu’elle a plus, au point qu’il n’en restait pas un seul pour que je puisse goûter ma création ! Je l’avais préparé pour le Club Terroir, cette réunion de retour de vacances, qui a lieu dans mon école d’ingénieur, où chacun apporte des spécialités de sa région (alcool et aliments confondus) que l’on découvre tous ensemble. J’apporte rarement les produits tels quels. Je préfère les mettre en scène. Voilà, des exemples de ce que j’ai pu apporter :
Cette fois-ci, j’ai proposé des samossas panés, farcis d’une béchamel au camembert et à la fondue de poireaux.
Pour 16 samossas :
Pour la béchamel :
20cl de lait
3 cas de maïzena
125g de camembert (1/2 camembert)
1/2 cube de bouillon (volaille ou légumes)
1 pincée de noix de muscade
poivre
Pour les poireaux :
1 blanc de poireaux
5g de beurre
1 cas de vin blanc
Pour la panure :
8 feuilles de bricks
1 oeuf
2 cas de lait
1 cac d’herbes de provence
150g de chapelure
Préparez la béchamel : mélangez le lait froid avec la maïzena, le cube de bouillon émietté, le poivre et la muscade.
Faites épaissir à feu moyen, en remuant de temps en temps.
Découpez le camembert en morceaux et incorporez les à la béchamel épaisse.
Mélangez pour l’aider à fondre puis passez un coup de mixeur pour obtenir une béchamel bien lisse.
Filmez au contact et laissez tiédir.
Préparez le fondue de poireaux : coupez le blanc de poireau en fines rondelles (3mm de large environ).
Faites fondre le beurre dans une grande cocotte à feu doux, ajoutez y les rondelles de poireaux. Mélangez bien et couvrez.
Faites cuire une quinzaine de minutes en remuant de temps en temps pour s’assurer que cela n’accroche pas.
Après les 15 premières minutes de cuisson, quand cela va commencer à accrocher un peu trop, ajouter le vin blanc et poursuivez la cuisson à couvert encore 10 minutes en remuant de temps en temps.
A la fin de la cuisson, les poireaux doivent être fondants et translucides. Si ce n’est pas le cas poursuivez la cuisson. Au besoin et si cela accroche, ajoutez un peu d’eau.
Mélangez les poireaux à la béchamel.
Pliage : coupez les feuilles de bricks en deux pour avoir des demi-cercle
Puis pliez les en deux pour obtenir une bande.
Déposez 1 cac bombée de garniture à un coin et pliez en triangle en suivant ce schéma. Pas besoin de colle alimentaire pour la fin du pliage, glissez simplement le bout de bricks restant dans un des plis.
Déposez les samossas sur une feuille de papier sulfurisé en attendant. Vous pouvez les congeler à ce stade.
Panage : dans un récipient creux battez l’oeuf avec le lait et les herbes de provence. Déposez la chapelure dans un autre.
Baignez un samossas dans l’oeuf battu puis roulez le dans la chapelure.
Réservez les samossas panés sur une feuille de papier sulfurisé. Vous pouvez aussi les congeler à ce stade.
Cuisson : faites chauffer un bain d’huile. Plongez les samossas dedans à peine 2 ou 3 min en les retournant à mi cuisson jusqu’à ce qu’ils soient dorés.
Egouttez sur du papier absorbant et servez chaud.
Petite info complémentaire :
Avec 150g de béchamel pour 50g de poireaux, j’ai pu faire la moitié de mes feuilles de bricks.
Et voilà ! C’est l’heure de dévoiler sa préparation pour Recette autour d’un ingrédient #17. Pour cette édition, dont j’étais la marraine, j’avais choisi de mettre à l’honneur le CAMEMBERT, en clin d’oeil à mon amour immodéré pour le fromage et surtout à ma région, la douce et accueillante Normandie !
Je vous propose une recette fusion entre ma verdoyante région et le soleil d’Espagne avec une version normande des croquetas ! Les croquetas sont des tapas que l’on sert souvent à l’apéro. Il s’agit de fromage et de serrano mélangés à de la béchamel. On forme des bouchées que l’on panne avant de les faire frire. C’est pas léger-léger, mais ce que c’est bon !!! Il y a l’envloppe toute croustillante qui cache un coeur terriblement fondant et filant… Les explosions de sel, lorsqu’un bout de jambon passe sur nos papilles…
Au départ, je n’ai mis qu’1/4 de camembert. Et franchement, le goût ne ressortait pas assez pour moi. En même temps, j’adore son parfum, donc j’avais vraiment envie qu’il soit plus intense et présent. J’avais pensé à mettre de minuscules dés de pommes dans la béchamel, mais j’avais un stock de ciboulette à écouler, alors, j’ai adapté …
Pour 2 personnes :
Pour la béchamel :
20cl de lait
3 cas de maïzena
125g de camembert (1/2 camembert)
1 pincée de noix de muscade
poivre
4-5 tiges de ciboulettes
50g d’allumettes de bacon
Pour la panure :
1,5 oeuf
125g de chapelure
LA VEILLE, préparez la béchamel : mélangez le lait froid avec la maïzena, le poivre et la muscade.
Faites épaissir à feu moyen, en remuant de temps en temps.
Découpez le camembert en morceaux et incorporez les à la béchamel épaisse.
Mélangez pour l’aider à fondre puis passez un coup de mixeur pour obtenir une béchamel bien lisse.
Filmez au contact et laissez tiédir.
Quand le mélange est tiède voire froid, incorporez la ciboulette ciselée et les allumettes de bacon.
Versez dans un moule rectangulaire chemisé de film étirable. Arrangez vous pour avoir 1,5cm d’épaisseur de béchamel environ. Placez au congélateur.
Après 1h de congélation, il faut que la préparation ait commencé à prendre mais que vous puissiez encore la pré-découper en portions.
Une fois que vous avez séparé en parts (ce n’est pas grave si cela se « recolle », c’était juste un prédécoupage) remettez au congélateur jusqu’à ce que cela fige complètement.
Le lendemain, sortez la béchamel 1h à l’avance et terminez de séparer les portions les unes des autres à l’aide d’un couteau sans dent.
Laissez les se ramollir 1 petite heure. On veut que l’extérieur soit légèrement humide pour adhérer à la chapelure. Mais pas que l’ensemble soit décongelé sinon, ce n’est pas facile à manipuler.
Panure : préparez 1 assiette avec la chapelure et une autre avec l’oeuf battu. Faites chauffez votre huile de friture.
Prenez une portion de béchamel dans votre main. L’extérieur doit être glissant et légèrement malléable. Passez la une première fois dans la chapelure. Pressez légèrement pour la faire adhérer.
Plongez la dans l’oeuf puis à nouveau dans la chapelure et placez sur une feuille de papier sulfurisé en attendant.
Panez ainsi toutes les portions de béchamel.
Plongez les croquetas dans le bain de friture bien chaud et comptez 4 à 5 min de cuisson. Elles doivent être joliment dorés.
Egouttez sur du papier absorbant et servez bien chaud !
Petite info complémentaire :
C’est mieux de préparer la béchamel la veille. Enfin ce n’est pas une obligation. Mais ça évite de faire la course avec le chrono, de pester parce que ça ne durcit pas assez vite etc… Au moins, là vous avez des portions toutes prêtes à être panées. Vous pouvez d’ailleurs, congeler les croquetas à l’étape 15, une fois qu’elles sont panées et avant de les faire cuire. Quand une envie irrépressible de friture d’emparera de vous, vous n’aurez plus qu’à les plongez dans l’huile bien chaude sans décongélation préalable.
Lorsque j’ai vu la recette proposée par Dévorez-moi lors de la bataille food # 33, j’ai eu une envie subite de focaccia moelleuse, fruitée et parfumée. Alors, j’ai fait tourner ma machine à pain et préparé un pesto tout frais avec du bon parmesan et du basilic ciselé congelé.
J’ai adoré le résultat. J’ai peut-être étalé ma pâte un peu trop finement mais sans cela, c’était parfait et comme je l’attendais ! Le croquant des pignons, le moelleux de la pâte, le jus de tomate qui explose sous la dent lorsque l’on mord dedans, et enfin le pesto qui exhalait toute la puissance du basilic et l’aigreur lactée du parmesan !
Vous n’utiliserez très probablement que la moitié du pesto. Ce n’est pas grave, cela se conserve plutôt bien dans un petit pot à confiture.
Pour 1 focaccia :
Pour la pâte :
120g de farine T65
70mL d’eau tiède
1/8 de cube de levure de boulangerie (±5g)
1 cac d’huile d’olive + un peu plus pour badigeonner
1/4 cac de sel
Pour la garniture :
25g de feuilles de basilic
25g de parmesan + quelques copeaux
2 cas d’huile d’olive
1/4 cac d’ail semoule
une dizaine de tomates cerises
quelques pignons de pin
Préparez la pâte : dissolvez la levure dans l’eau tiède. Laissez reposer 15 min dans un endroit tiède le temps qu’une petite mousse se forme à la surface.
Mélangez les ingrédients secs entre eux (farine et sel).
Versez la levure mousseuse, l’huile d’olive dans votre MAP, répartissez la farine par dessus et lancez votre programme pâte à pizza (1h pour la mienne).
Préparez le pesto : râpez le parmesan.
Mixez le ensuite avec le basilic, l’ail et l’huile d’olive jusqu’à obtenir une pâte encore granuleuse mais très parfumée.
Préchauffez votre four à 220°C.
Façonnage : étalez la pâte en un rectangle d’un peu moins d’1cm d’épaisseur.
Tartinez sa surface avec le pesto, plantez des tomates cerises dans la pâte et répartissez quelques pignons de pin.
Enfournez pour 15-20min.
A la sortie du four, laissez tiédir un peu et parsemez de copeaux de parmesan.
Petite info complémentaire :
J’ai coupé ma farine T65 avec de la farine d’épeautre complète, ce qui explique la teinte assez foncée de la mie de la focaccia.
J’ai fait la nuit des Fromages de fin Mars organisée par la fromagerie Jean D’Alos. C’est devenu vraiment complexe d’avoir une place… Ils sont pris d’assaut depuis qu’ils ont mis l’info sur leur page Facebook et ils sont complets un mois à l’avance…
Bref, je suis repartie avec un bon petit fromage de chèvre : le Cabri blanc, que j’ai cuisiné sur une fougasse aux saveurs estivales. Des morceaux d’abricots secs moelleux dans la pâte et des brins de romarin bien frais… Un régal ! J’ai ajouté de la farine d’épeautre à la pâte pour un côté plus rustique.
Cela fait partie des recettes vraiment pratiques à emmener en pique-nique, comme elle se mange aussi bien chaude que froide. C’est aussi sympa à partager à l’apéro, coupé en petits morceaux.
Pour 1 fougasse :
Ingrédients :
80g de farine T65
40g de farine d’épeautre complète
70mL d’eau tiède
1/4 de cube de levure de boulangerie (±10g)
1 cac d’huile d’olive + un peu plus pour badigeonner
1/4 cac de sel
2 tiges de romarin
25g d’abricots moelleux coupés en dés
4 rondelles de Cabri Blanc (bûche de chèvre) ± 45g
Préparez la pâte : dissolvez la levure dans l’eau tiède. Laissez reposer 15 min dans un endroit tiède le temps qu’une petite mousse se forme à la surface.
Mélangez les ingrédients secs entre eux (farines, sel, 1 tige de romarin).
Versez la levure mousseuse, l’huile d’olive dans votre MAP, répartissez la farine par dessus et lancez votre programme pâte à pizza (1h pour la mienne).
Préchauffez votre four à 220°C.
Façonnage : à la fin du programme pâte, incorporez les dés d’abricots moelleux à la pâte.
Etalez votre pâte en ovale d’un peu moins d’1cm d’épaisseur.
Badigeonnez la d’huile d’olive à l’aide d’un pinceau. Faites des incisions en épis (facultatif).
Coupez les rondelles de fromage en 4 et répartissez les à la surface. Parsemez du reste de brins de romarin.
Une recette particulièrement simple et express mais qui ravira les amateurs de tartinades. Celle-ci est divinement crémeuse et salée grâce au haddock, ce poisson fumé et coloré au rocou.
Je vous conseille de la préparer la veille pour le lendemain. Les saveurs auront eu le temps de se mélanger et le résultat sera plus fin et harmonieux. Si vous redoutez que ce soit trop salé pour vous, faites dessaler le haddock 1h ou 2 dans du lait avant de l’utiliser. Sinon vous pouvez associer le haddock avec un autre poisson blanc. Dans la mesure où le haddock n’est pas vraiment cuit (il est simplement fumé), il est préférable de consommer les rillettes assez rapidement. Ces proportions conviennent pour l’entrée de 2 personnes.
J’ai eu l’idée de cette recette après avoir vu la mousse de hareng fumé de Marmotte cuisine !
Pour 1 petit pot de 120g :
Ingrédients :
60g de haddock
1 petit suisse (60g)
1 cac de jus de citron
1/2 à 1 cac d’estragon séché
1/2 cac de poivre 5 baies
Coupez le haddock en petits dés et mixez les longuement jusqu’à obtenir une pâte.
Mélangez la à la fourchette avec le petit suisse, le jus de citron et les aromates.
Transférez les rillettes dans un pot en verre propre et conservez au réfrigérateur 1 nuit avant de les consommer.
De belles baguettes rustiques follement délicieuses pour l’apéritif ou pour des sandwich qui changent de l’ordinaire ! En dehors du fait que le goût de la bière brune se marie à merveille avec les oignons caramélisés et fondant, elle apporte aussi une couleur plutôt sympa à la mie. A mon avis, elle contribue aussi à ce petit goût sucré et suave…
C’est une recette que je retenterais avec plaisir. Peut-être en format petit pain individuel pour accompagner un repas. Pour ceux qui ne voudrait pas vendre un rein pour acheter de la farine d’épeautre, vous pouvez la remplacer par de la farine de blé complet.
Pour 2 demi-baguettes :
Ingrédients :
150g de farine T55
100g de farine complète d’épeautre
1/4 de cube de levure fraîche
20cl de bière brune (Pelforth)
1/2 cc de sel
150g d’oignon
1 cac de graisse de canard (foie gras pour moi!)
Coupez les oignons en fines lamelles.
Faites les revenir à feu moyen dans une poêle avec la graisse de canard. Comptez 15-20min pour qu’elles soient joliment brunes et fondantes.
Dans un saladier, diluez la levure dans la bière.
Ajoutez les farines mélangées au sel. Mélangez bien à l’aide d’une spatule jusqu’à obtenir un mélange homogène et collant.
Ajoutez les lamelles d’oignons et mélangez encore un peu pour bien les répartir.
Couvrez le saladier de film étirable et laissez doubler de volume pendant 1h30 à 2h.
Préchauffez le four à 240°C (chaleur tournante au départ pour que ça monte plus vite en température puis chaleur traditionnelle quand on enfourne les baguettes). Déposez un récipient rempli d’eau sur la sole du four pour créer de la vapeur.
Fariner généreusement votre plan de travail et versez la pâte dessus. Saupoudrez la bien elle aussi car elle colle !
Divisez la en deux pâtons et formez 2 baguettes très brièvement. Pas besoin de rouler réellement, cela s’étire et coule très facilement.
Déposez chaque baguette dans un moule gouttière toujours très fariné (du papier sulfurisé avec des mini caissettes à muffins pour faire la forme en cuvette).
A l’aide de ciseaux, faites 3 entailles bien profondes dans vos baguettes.
Au moment d’enfourner, jetez un verre d’eau bouillante sur la sole de votre four pour faire de la vapeur.
Enfournez les baguettes pour 30 min. Elles doivent être bien dorées et sonner creux lorsque vous tapez du doigt dessus.
Dans la continuité des samossas au chèvre et pruneau, je vous propose encore de la finger food idéale pour l’apéro. Cette fois, on roule pour former des cigares et on garnit avec de la fourme d’Ambert, de la poire et un peu de jambon cru. C’est encore très simple et rapide à réaliser. Bien sûr, vous pouvez remplacer la fourme par un autre fromage à pâte persillée : Roquefort, bleu d’Auvergne, Gorgonzola, Stilton …
Pour la touche en plus, j’ai recouvert les cigares d’un peu de topping. A vous de voir ce qui vous tente le plus : sésame, pavot, oignon séché, amande effilée, herbes de Provence… Personnellement, j’ai préféré la touche épicée du mélange Steak House de Ducros.
Je suis partie dans l’idée de mettre 4 cigares par personnes pour une entrée. Si c’est pour un apéritif, prévoyez en plus ou moins selon ce que vous proposez à côté.
Pour 2 personnes :
Pour les cigares :
4 feuilles de bricks
1 poire
8 mini tranches de jambon sec
fourme d’Ambert
Pour la finition :
5g de beurre fondu
sésame
pavot
oignon séché …
mélange d’épices (Steak House pour moi)
Préchauffez votre four à 200°C.
Coupez la poire et la fourme en bâtonnets de 5mm de côté et de longueur égale (comme des frites un peu fines).
Coupez les feuilles de bricks en 2 pour avoir 2 demi-cercles.
Au centre du bord droit de la feuille de bricks (pas la partie arrondie), déposez une tranche de jambon cru, un bâtonnet de poire et un autre de fourme.
Rabattez le côté de droite puis le gauche par dessus la garniture puis roulez en serrant.
Déposez ce cigare, couture dessous, sur une feuille de papier sulfurisé.
Badigeonnez la surface des cigares avec du beurre fondu et saupoudrez de topping.
Enfournez pour 10 à 15 min en surveillant la coloration et en les retournant à mi cuisson pour qu’ils dorent uniformément.