La Table de Caillivet : un écrin de verdure

WP_20170614_19_24_30_ProAvez-vous déjà souhaité tout lâcher et partir au milieu de nulle part pour vous ressourcer ? Je vous propose de prendre la clé des champs et de visiter ce restaurant perdu au milieu des vignes. Il ne vous permettra certes pas de vous débarrasser de toutes vos responsabilités mais en tout cas, il saura vous détendre et vous faire lâcher prise ! J’ai découvert ce fabuleux endroit après avoir été invitée à son inauguration. Et je peux vous dire que j’en suis ressortie enchantée et toute ragaillardie !

Même de nuit, ce patrimoine est magnifiquement mis en valeur !

Même si ce coin de paradis est perdu au milieux de la campagne, il très facile à trouver. Attention ce qui va suivre va faire appel à des clichés sexistes : notre duo féminin a su trouver l’endroit sans GPS et sans faire demi-tour une seule fois … Alors à bon entendeur Plus sérieusement, à partir du moment où vous sortez de l’autoroute à la sortie de Langon, on tourne à droite au rond point, on suit l’indication de Bazas puis du Leclerc et au deuxième rond point un petit écriteau signale la Table de Caillivet. Il n’y a plus qu’à suivre la route et à guetter le second panneau sur votre gauche. Et là, difficile de se perdre ! Maintenant, vous voici en territoire bazadais et ce restaurant va vous permettre de découvrir toute la richesse et lé générosité de ses producteurs locaux. C’est d’ailleurs un peu le credo de l’endroit, puisque tout est parti du triptyque : mes vignes, mes boeufs et mon potager. En effet, c’est suite au coup de coeur d’Alexandra et Mathieu Lapertot pour la propriété de leurs parents qu’ils ont décidé de la mettre en valeur en la transformant en restaurant. S’en est suivi un grand chantier mené rondement (en à peine 1 an !) qui a permis l’éclosion de ce site hors du commun, parfaitement intégré à son environnement.

L’architecte, David Dalidec, a tout fait pour préserver les 3 chênes de la propriété et mettre en valeur des matériaux comme la pierre et le bois. Le résultat global est particulièrement harmonieux et apaisant. On profite d’un panorama à presque 360°C sur les vignes. On prend son temps, on discute tout en admirant le lever de lune. Ce restaurant s’intègre totalement à son cadre et invite même la nature à l’intérieur, qui est très cosy et spacieux. On y retrouve du bois, du fer, de la pierre… Il n’y a d’ailleurs pas que les produits servis dans le restaurant qui viennent des circuits courts. Les artisans, qui ont contribué à ce projet, sont également du coin ainsi que les matériaux comme le bois qui vient des Pyrénées ou de La Réole.  On adorera particulièrement la petite cabane en tronc de bouleaux (qui a nécessité près de 320 heures de travail) et sa promesse d’un repas intime. J’ai aussi eu un coup de coeur pour la cheminée et la cuisine « ouverte ».

Le chef, Paul Gouzien, travaille en toute transparence avec son équipe de 3 personnes. On peut même admirer la viande dans sa cave de maturation ! Les tables sont larges, de quoi manger à l’aise, et relativement espacées les unes des autres. Une quarantaine de convives peuvent se régaler à l’intérieur, tandis que la terrasse peut accueillir une cinquante de personnes. D’ailleurs, fait très appréciable, la terrasse est NON fumeur ! Et oui ! Un petit coin a été aménagé à l’écart pour les accros de la nicotine. Une décision un peu osée mais ainsi tout le monde peut savourer ses plats et la douceur du climat sans désagrément.

Au cours de la soirée d’inauguration, nous avons pu aller à la rencontre des différents producteurs qui fournissent le restaurant, notamment pour les produits dérivés de l’élevage du canard : la ferme de Queyran, les jambons bellota ou encore M. Charrier, boucher spécialisé dans le boeuf bazardais, qui nous a initié à sa fameuse cacahuète bazadaise (du boeuf mariné dans une sauce à l’échalote et cuit à la plancha). Les produits sont prometteurs ! J’attends avec impatience de découvrir plus en détail la composition et l’esthétique des plats !

Paul Gouzien avec M. Charrier pour la préparation en plein air des cacahuètes bazadaises

A priori la carte va changer tous les 3 jours avec tout de même des incontournables qui vont perdurer toute l’année. La carte offre également la possibilité de déguster des tapas autour d’un verre de vin. J’ai trouvé l’idée d’un menu à 28€ relativement raisonnable quand on pense à la qualité des produits mis dans l’assiette. Restera à préciser si les quantités seront également en adéquation. 

Très honnêtement, j’ai été séduite par le concept et la quiétude de l’endroit. Mathieu, Paul et David ont su créer leur paradis et travailler en une trinité passionnée dont le labeur est sur le point de porter ses fruits. Ainsi, si le restaurant tient ses promesses et poursuit sur la ligne de conduite authentique et locavore exposée au cours de cette magnifique soirée d’inauguration, des moments particulièrement conviviaux et gourmands se présentent en perspective !

Résumé

« La table de Caillivet »
Restaurant semi-gastronomique
Menu E+P+D : 28€
Menu E+P : 22€
Menu P+D :21€

 

Ouvert tous les jours SAUF le Mardi

SCEA Chateau Caillivet
33210 Mazères

05 56 632534

Leur Page Facebook
Leur site internet

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Cadre sublime
Harmonie et intégration parfaite
Locavore
à 30 min de Bordeaux (sans bouchon)

Tourte figue, noisette et châtaigne

J’ai été élevée aux tartines de pain-beurre (DOUX)-confiture pour mon petit déjeuner. C’est toujours mon plus grand plaisir (encore plus que les croissants). Etrangement, même si j’adore la baguette, ce n’est pas le pain blanc qui me fait le plus saliver. J’ai une préférence pour les pains à la farine bise ou encore avec du seigle, qui apporte une note de noisette très enrichissante pour le palais ! 

Ici, je vous propose un pain absolument exceptionnel à la mie moelleuse et un peu serrée avec des morceaux de figues et de noisette, qui va vous permettre de découper de grandes tranches (je suis passée par la trancheuse de mon supermarché et j’en ai fait 15 et oui je sais, je suis plutôt sans gêne ). Le plus beau dans l’histoire, c’est que vous n’avez même pas besoin d’être Eric Kayser ou de vous lever aux aurores pour vous régaler avec ce bon pain. Pas de pétrissage ! Juste patienter toute la nuit ou tout l’aprem, pour que la pâte fermente, un petit coup de farine pour vaguement lui donner la forme d’une boule et hop au four en vous levant le matin ou à votre retour de boulot ! Il est parfait pour donner l’illusion à vos proches que vous êtes une boulangère hors pair !

J’ai utilisé une farine qui m’a été offerte, mais vous pouvez tout à fait préparer votre propre mélange. Vous pourrez ainsi avoir des morceaux de figues plus gros et des noisettes entières !!! Ce sera nettement plus gourmand…

Ce pain est juste merveilleux avec du fromage. Il avait l’air fait pour le ste Maure de Tourraine ou le Salers ! Avec du beurre et une lichette de miel, c’est tout aussi bon…

Pour une boule de 700g :

Ingrédients :

  • 400g de farine chataigne-figue-noisette Moulin de Vergnoulet
  • 325g d’eau
  • 5g de levain déshydraté
  • 1/2 cac de levure sèche de boulangerie
  • 1 cac de sel fin
  1. Versez la levure et le levain dans l’eau. Mélangez et laissez reposer 10 à 15 minutes.Le mélange devrait mousser légèrement.
  2. Dans un grand saladier, mélangez la farine et le sel, puis versez l’eau et mélangez bien à l’aide d’une spatule. Vous allez obtenir une pâte très collante.
  3. Filmez votre saladier et laissez lever à température ambiante 2 à 3h (voire une nuit au frais). La surface doit devenir très bulleuse.
  4. Préchauffez le four à 230°C.
  5. Versez la pâte sur un plan de travail très fariné (elle colle toujours beaucoup).
  6. Saupoudrez la pâte avec un voile de farine, puis formez rapidement une boule. Personnellement, j’utilise mon tapis pour rabattre la pâte sur elle-même.
  7. Déposez cette boule dans une cocotte garnie de papier sulfurisé.
  8. Incisez la surface de la boule selon votre convenance (en carré, en quadrillage, en grignes parallèles …).
  9. Jetez un verre d’eau bouillante sur la sole du four et refermer aussitôt la porte.
  10. Enfournez ensuite votre pain. Comptez 45 à 50 min de cuisson environ. La croûte doit être bien dorée et la sole du pain doit sonner creux lorsque vous tapez dessus avec vos doigts.

Petite info complémentaire :

Si vous souhaitez faire votre mélange de farines vous même, je vous suggère : 250g de farine T45, 100g de farine de seigle et 50g de farine de châtaigne avec autant de noisettes et de morceaux de figues que votre gourmandise vous suggère !

Ils ont testé :

Marie, qui m’a offert cette sublime farine !

Fraisier au lait de coco et citron vert

Un petit dessert léger pour terminer un repas avec style. Pas de crème mousseline pour ce fraisier, mais une simple mousse à la crème de coco relevée de citron vert. J’aurais pu parfumer la génoise avec du beurre de coco également, mais j’avais peur que cela fasse trop, alors elle est simplement aromatisée d’un soupçon de vanille.

Pour 6 à 8 personnes (20 cm):

Pour la génoise :

  • 90g de farine
  • 90g de sucre
  • 35g de beurre fondu
  • 3 oeufs
  • 1/4 cac d’arôme de vanille

Pour la mousse :

  • 20cl de crème de coco
  • 5 cl de citron vert
    (1 citron)
  • 50g de sucre
  • 2 feuilles de gélatine
  • le zeste du citron vert

Pour le décor :

  • 50g de pâte d’amande blanche
  • 1 cas de gelée de fraise
  • 20g de chocolat noir
  • 500g de fraises
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez la génoise : séparez le blanc des jaunes.
  3. Fouettez les jaunes avec la moitié du sucre (45g) et l’arôme de vanille jusqu’a ce que le mélange double de volume et blanchisse.
  4. Montez les blancs en neige et quand ils sont bien fermes, incorporez le reste de sucre (45g).
  5. Incorporez délicatement les oeufs en neige au jaune en soulevant l’appareil à l’aide d’une spatule.
  6. Tamisez la farine et incorporez la progressivement en alternance avec le beurre fondu.
  7. Versez dans un moule à manqué beurré et fariné de 22 cm de diamètre.
  8. Enfournez pour 20 à 25 min. La génoise doit être cuite à coeur.
  9. Démoulez et laissez refroidir sur une grille.
  10. Dressage, avant de monter la mousse : coupez la génoise en deux dans l’épaisseur pour avoir deux disques.
  11. A l’aide d’un cercle à pâtisserie de 20 cm de diamètre, redécoupez les disques. Au besoin égaliser la surface du disque du dessous pour qu’il soit bien plat.
  12. Sur le plateau de service, placez le cercle à pâtisserie dessus, chemisez le avec du rhodoïd (ou une pochette plastique coupée).
  13. Déposez un premier disque de génoise au fond.
  14. Lavez les fraises, choisissez-en plusieurs (± 6, cela dépend de leur grosseur) d’une taille similaire. Equeuetez les et coupez les en deux.
  15. Placez ces fraises sur la génoise, tout du long de cercle, face tranchée contre le cercle.
  16. Disposez ensuite des fraises entières équeutez au centre. Répartissez les de manière homogène.
  17. Préparez la mousse : prélevez le zeste du citron vert et hachez le finement, puis pressez son jus.
  18. Réhydratez la gélatine 10 min dans de l’eau froide et placez la crème de coco 10 min au congélateur.
  19. Faites chauffer la moitié du jus de citron vert jusqu’à ce qu’il fume.
  20. Ajoutez lui le sucre, puis la gélatine. Mélangez bien pour bien la dissoudre.
  21. Ajoutez le reste de jus de citron vert puis laissez tiédir.
  22. Montez la crème de coco en chantilly (ne vous inquiétez pas si elle n’est pas aussi ferme qu’une chantilly classique) puis incorporez lui à l’aide d’une maryse le jus de citron vert tiédi.
  23. Dressage, après avoir monté la mousse : versez la mousse coco sur les fraises en veillant à bien la répartir partout. Secourez légèrement le plat de service pour que la mousse aille bien partout.
  24. Recouvrez avec le deuxième disque de génoise. Appuyez légèrement pour qu’il adhère bien à la mousse.
  25. Laissez figer au moins 2h au frais.
  26. Décoration : assouplissez la pâte d’amande et étalez-la sur une épaisseur de 2 à 3 mm. Découper un cercle de 20 cm, puis percer des petits trous dans la pâte d’amande avec un emporte-pièce, des douilles ou une paille.
  27. Posez délicatement le carré de pâte d’amande sur la génoise.
  28. Réchauffez légèrement la gelée de fraises au microonde et versez en quelques gouttes dans les trous.
  29. Faites fondre le chocolat. A l’aide d’un cornet tracez quelques lignes de chocolat.
  30. Disposez quelques fraises coupées pour la décoration.

Petite info complémentaire :

Vous n’avez besoin que d’une très fiable quantité de gelée de fraises. Vous pouvez la préparer vous même (surtout s’il vous reste des fraises). Prenez 1/2 feuille de gélatine, 10g de sucre en poudre, 50g de fraises. Faites ramollir la gélatine dans l’eau froide. Mixez les fraises, filtrez pour ne garder que le jus. Ajoutez le sucre en poudre. Faites chauffer ensuite le coulis de fraise dans une casserole et ajoutez la gélatine essorée. Laissiez tiédir.

Khachapuri à la chouchouka

C’est un croisement un peu bâtard entre la culture géorgienne et la cuisine méditerranéenne que je vous propose aujourd’hui. Il existe plusieurs noms dans la culture maghrébine pour désigner cette poêlée de poivrons à la tomate et à l’oignon et à laquelle on ajoute de l’oeuf : chouchouka, chakchouka, shakshuka… Ici je l’ai préparé avec la sauce douce Sakari fournie par mon partenaire Signé Aquitaine

En ce qui concerne les khachapuri, il en existe plusieurs formes, comme je vous en ai déjà parlé dans cet article. Mais de manière générale, il s’agit d’une sorte de pizza copieusement garnie de fromage, servie avec un oeuf coulant et du beurre en train de fondre…

J’ai trouvé que ces deux recettes se prêtaient très bien au mélange et ma foi, on peut dire que j’avais raison ! Je me suis régalée, même si j’avais choisi de ne pas mettre de fromage (pour une fois ^^).

Pour 3 personnes :

Pour la pâte :

  • 260g de farine
  • 180g de lait
  • 30g de beurre
  • 1 cac de sel
  • 5g de levure fraiche de boulangerie

Pour la chouchouka :

  • 3 petits poivrons (les 3 couleurs)
  • 100g de tomate pelée au jus
  • 50g de sauce douce Sakari
  • 1 oignon
  • 1 cac de maïzena
  • 1/2 cac d’huile d’olive
  • 3 oeufs
  1. Préparez la pâte : délayez la levure dans le lait
  2. Ajoutez le beurre, puis le sel mélangée à la farine.
  3. Lancez le programme « pâte » de votre MAP (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).
  4. Pendant ce temps, préparez la chachouka : coupez l’oignon en lamelles.
  5. Epépinez les poivrons et coupez les en grandes lamelles.
  6. Dans une grande casserole, faites revenir les oignons dans l’huile d’olive à feu moyen.
  7. Ajoutez ensuite les poivrons. Couvrez et faites cuire 10 min.
  8. Mélange la sauce douce avec le coulis des tomates pelées au jus.
  9. Mouillez le mélange poivron-oignon avec la sauce et ajoutez les tomates. Laissez mijoter encore 5 à 10 min.
  10. Prélevez 2 cas de jus pour y délayez la maïzena.
  11. Remettez dans la casserole et faites épaissir la sauce 5 min. Elle est doit être liée. Laissez tiédir à découvert (sans couvercle).
  12. Préchauffez le four à 230°C.
  13. Façonnage : dégazez la pâte puis divisez la en 3 pâtons.
  14. Etalez chaque pâton en un ovale directement sur le papier sulfurisé de cuisson (sinon grosse galère en prévision).
  15. Déposez une belle quantité de garniture au centre puis roulez les bords sur la garniture et entortillez chaque extrémité de pâte pour former des pointes (comme sur les baguettes).
  16. Enfournez pour 15-20 min.
  17. Creusez un puits dans chaque nid de garniture et déposez y un oeuf.
  18. Enfournez pour encore 5 à 10 min. Le blanc doit être figé mais le jaune encore coulant.
  19. Servez bien chaud avec une salade verte.

Petite info complémentaire :

Pour une bordure plus épaisse, vous pouvez diviser la pâte en 2 portions uniquement. J’ai choisi d’en faire 3 pour avoir un repas du soir raisonnable.

Muffin rose et chocolat blanc

Ce muffin est un des préférés de mon homme et de ma collègue de labo. C’est celui qu’ils prenaient presque systématiquement chez Sugary. J’ai suivi une des recettes de la Cuisine de Bernard plutôt que ma recette habituelle. Ils étaient très peu ressemblant à ceux de chez Sugary qui sont très moelleux et léger. Ceux-ci étaient nettement plus denses et humides mais mon homme m’a dit que ça correspondait plus à sa vision du muffin. En termes de goût, le mélange du chocolat blanc avec l’eau de rose est très fin et agréable. Pour moi, ça fait partie des saveurs idéales pour une pause thé : léger, floral et fruité (si vous rajoutez des framboises  c’est plus que parfait). Le chocolat blanc sublime les muffins et renforcent leur gourmandise ! J’ai eu l’idée de mettre du sucre de praline rose pour souligner le côté eau de rose et leur donner une touche girly.

Pour 6 muffins :

Ingrédients :

  • 160g de farine
  • 100g de sucre
  • 125g de lait ribot
  • 50g d’huile
  • 1 oeuf
  • 1 cac de levure chimique
  • 1,5 cac d’eau de rose
  • 80g de pépites de chocolat blanc
  • 3 pralines roses
  1. Préchauffez votre four à 190°C.
  2. Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sucre, levure) et les liquides de l’autre (lait ribot, oeufs, eau de rose).
  3. Mélangez les deux préparations entre elles. Ce n’est pas grave s’il reste des grumeaux.
  4. Puis incorporez les pépites de chocolat blanc.
  5. Versez dans des moules à muffins.
  6. Brisez les pralines roses en deux et enlever l’amande. Puis mixez la partie dure en sucre rose jusqu’à obtenir une poudre.
  7. Saupoudrez la surface de chaque muffin de cette poudre de sucre.
  8. Enfournez pour 25 min. Les muffins doivent être bien bombés et dorés.

Taboulé boursin, poivron et jambon sec

Je passe beaucoup de temps à recréer des plats industriels pour prouver à ma moitié qu’on peut se faire de bonnes choses à manger sans que ce soit ni compliqué, ni très long. Là, je me suis inspirée de la salade Italienne Mix pour nous préparer un taboulé pour un pique-nique à la plage.

Pour l’assaisonnement, j’ai mis à profit la sauce tomate douce Sakari qui m’a été offerte par mon partenaire Signé Aquitaine. Elle permet d’obtenir un dosage vraiment très équilibré en ail, piment et tomate. Du coup, je me suis lancée dans des saveurs basques avec du poivron grillé, du boursin ail&basilic (pas très basque, d’accord, mais je voulais un fromage frais) et du jambon de Bayonne. J’ai rajouté un peu de roquette pour ajouter une note de verdure et aussi pour son côté poivré croquant.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 75g de semoule à couscous (moyenne de préférence)
  • 30g de sauce tomate douce Sakari
  • 30g de coulis de tomate
  • 1 cas d’huile d’olive
  • 1 cas de jus de citron vert
  • 40g de poivrons rouge ou vert
  • 30g de boursin au basilic
  • 2 tranches de jambon de Bayonne (ou 35g de chiffonnade de jambon)
  • 10g de roquette
  1. Préchauffez votre four à 230°C en mode grill.
  2. Epépinez le poivron et passer le une quinzaine de minutes sous le grill. Sa peau doit noircir et se boursoufler.
  3. Placez le poivron chaud dans un sachet congélation et laissez tiédir.
  4. Mélangez la sauce tomate avec le coulis et faites chauffer jusqu’à ce que le ménage fume (1 min au microonde).
  5.  Versez ce mélange sur la semoule à couscous. Mélangez brièvement à l’aide d’une fourchette. Laissez la semoule gonfler et refroidir.
  6. Effilocher les tranches de jambon.
  7. Pelez le poivron (la peau doit partir toute seule) et coupez le poivron en petites lamelles.
  8. Egrennez la semoule réhydratée à l’aide d’une fourchette.
  9. Versez l’huile d’olive et le jus de citron par dessus.
  10. Ajoutez ensuite tous les autres ingrédients (jambon, fromage, roquette et poivron).
  11. Laissez reposez de préférence une nuit au réfrigérateur.

Bolo de cenoura

C’est un ancien stagiaire brésilien de mon labo qui m’a initiée à ce gâteau. Il m’avait également fait découvrir la salade salpicão. C’est un moyen bien vicieux de faire manger des carottes aux enfants ! Ce gâteau typique du Brésil ne ressemble pas du tout au carrot cake anglais. Il se sert souvent avec un glaçage au chocolat et ne contient ni épices, ni noix. Les carottes sont broyées pour former une sorte de purée au lieu d’être hachée. Il n’y a donc aucun morceau carotte dans la pâte.

Honnêtement, c’est bon, mais je pense qu’il faut lui associer d’autres saveurs comme de l’orange ou de la noix de coco pour en tirer un meilleur parti. Personnellement, c’est sa belle couleur jaune-orangée que je préfère! Les recettes traditionnelles contiennent nettement plus de sucre. Ici, j’ai adapté à mon goût.

Pour 8 personnes :

Pour le gâteau :

  • 2 carottes moyennes (200g une fois pelées)
  • 230g de farine
  • 100g d’huile
  • 100g de sucre
  • 3 oeufs
  • 1 cas de levure chimique
  • 1 cas d’arôme de vanille

Pour le glaçage :

  • 50g de chocolat noir
  • 50g de crème liquide
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Coupez les carottes pelées en morceaux.
  3. Mixez les carottes avec l’huile et le sucre jusqu’à obtenir une purée.
  4. Ajoutez ensuite les oeufs et la vanille et mixez encore.
  5. Ajoutez enfin la farine mélangée à la levure.
  6. Mixez jusqu’à obtenir une pâte homogène.
  7. Beurrez et farinez un moule couronne à bords hauts. J’ai pris mon moule à kouglof de 18cm de diamètre.
  8. Versez la pâte dedans et enfournez pour 45 à 50 min. La pointe d’un couteau doit ressortir sèche.
  9. Laissez tiédir le gâteau sur une grille.
  10. Concassez grossièrement le chocolat et faites bouillir la crème.
  11. Versez la crème bouillante sur le chocolat et mélangez avec une spatule pour lisser le mélange.
  12. Versez le sur le dessus du gâteau et laissez le chocolat s’écouler à sa guise.
  13. Laissez figer 30 min au réfrigérateur.

Nicolas Alziari : un huilier d’exception

J’ai noué peu de temps avant ma soutenance un partenariat avec la maison Nicolas Alziari, implantée à Nice. Il s’agit d’une des plus grandes maisons d’huile de France. Elle cumule plusieurs corps de métiers et savoir-faire autour de l’olive :

  • producteur, c’est d’ailleurs le 1er producteur de la Côte d’Azur avec de nombreux domaines
  • maitre moulinier depuis 1868 (le moment où l’huile est extraite)
  • maitre confiseur (celui qui prépare les olives pour la dégustation)
  • maitre assembleur pour la préparation des huiles d’olives (exactement comme avec le champagne par exemple)

Je vous invite à jeter un oeil instamment leur site Internet : www.alziari.com.fr pour vous faire une idée de leur perfectionnisme ainsi que découvrir la grande diversité de leurs produits (grands crus d’huiles d’olives, vinaigre, épicerie fine etc…). Par ailleurs, leurs boutiques (celle du Moulin et du Vieux Nice) organisent des dégustations de manière à vous montrer la qualité de leur production et vous sensibilisez à la variété des saveurs des huiles ainsi qu’à toute leur complexité. 

En grande adepte du sucré-salé, j’ai eu le plaisir de recevoir leur vinaigre à la pulpe de Figue ainsi que leur Moutarde aux olives Noires. J’essaierai de vous proposer dans le mois, quelques recettes à partir de ces produits.

Les Recettes

Fallue : la brioche NORMANDE

Maintenant que je vous ai présenté notre riz au lait « ben de chez nous », je n’allais tout de même pas faire l’impasse sur notre brioche ! On est loin de la brioche vendéenne dense et grasse (que j’adore). Il s’agit plutôt d’un pain au lait. Sa texture est plus sèche et c’est pour cela qu’on la déguste avec la teurgoule. J’ai repris la première recette proposée par la Confrérie de la fallue et de la teurgoule.

Pour 4 à 6 personnes :

Ingrédients :

  • 250g de farine
  • 90 ml d’eau
  • 1 œuf
  • 50g de beurre mou
  • 25g de sucre
  • 5g de levure de boulangerie fraîche
  • 5g de sel
  1. La VEILLE : délayez la levure dans l’eau additionnée du sucre dans la cuve de votre MAP.
  2. Ajoutez l’oeuf et le beurre coupé en morceaux. puis le sel mélangé à la farine.
  3. Lancez le programme pâte (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).
  4. A la fin du programme, placez la pâte dans un saladier fermé et laisser fermenté toute une nuit au réfrigérateur.
  5. Le lendemain : sortez la pâte du frigo, dégazez-la et façonnez en un long boudin.
  6. Posez le sur une plaque recouverte de papier cuisson, recouvrez d’un torchon et laissez doubler de voue à température ambiante.
  7. Préchauffez le four à 200°C.
  8. Badigeonnez la brioche avec de l’oeuf battu.
  9. Trempez les pointes d’un ciseau dans de l’eau froide et incisez profondément la pâte à intervalles réguliers pour former des pics.
  10. Enfournez pour environ 25 minutes. La surface doit être bien dorée.