Cappuccino d’abricot au romarin

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J’ai eu le coup de foudre pour la boisson de Gaëlle à la fraise et au thym et j’ai tout de suit pensé à une variante à l’abricot et au romarin ! J’ai été séduite par la fraicheur de cette boisson à cheval entre le smoothie et le thé glacé. Pour les âmes plus frileuse, ne vous sentez pas obligé de mettre de romarin. Le mélange de l’abricot avec la pistache et la pêche est déjà top !

Pour 1 verre :

Ingrédients :

  • 3 abricots bien mûrs (±120g)
  • 1 cas de jus de citron
  • 1 cas de sirop de pistache
  • 10 cl de thé noir à la pêche
  • 3 glaçons
  • 1 brin de romarin
  • 5cl de crème liquide
  • 1/2 sachet de sucre vanillé
  • une dizaine de pistaches grillée et salées
  1. Préparez 10 cl de thé noir à la pêche et mettez le romarin à infuser dedans.
  2. Au bout de 10 min, retirez le romarin et laissez refroidir.
  3. Placez la crème avec le sucre vanillé 10 min au congélateur.
  4. Mixez les abricots avec le jus de citron, le sirop.
  5. Ajoutez le thé à la pêche et le glaçons et mixez à nouveau.
  6. Montez la crème en chantilly ferme.
  7. Versez dans un verre et surmontez de crème chantilly. Parsemez de quelques pistaches concassées.

Petite info complémentaire :

Pour obtenir un effet cappuccino plus prononcé, je vous suggère de prélever 5 cl du jus d’abricot et de le mixer seul avec les glaçons, puis de le verser sur le dessus de votre verre avant d’y déposer la chantilly.

Foie de veau au confit de cerise et de figue

Je cuisine très rarement de la viande. Je n’ai pas les yeux qui pétille à l’idée d’une entrecôte saignante et de frites. En général, je tourne toujours autour du poulet et du jambon blanc. Alors quand j’ai eu l’envie de me faire une tranche de foie de veau, j’ai été un peu surprise ! C’était clairement un morceau que je détestais petite à moins de le noyer sous le ketchup. Et pour cause, c’est une viande à l’odeur forte, au goût très prononcé et légèrement métallique. Pourtant sa texture est très douce, sans veine de gras, éventuellement il y a quelques nerfs qui trainent.

Bref, je suis allée faire des courses uniquement pour m’en prendre une tranche que j’avais décidé d’accommoder avec mon vinaigre de vin à la pulpe de figue. Pour poursuivre sur ma lancée sucrée-salée, j’ai choisi de préparer un confit d’échalote à la cerise pour l’accompagner. Le mélange sucré-salé et aigre-doux était particulièrement judicieux !

Pour 2 personnes :

Pour la viande :

  • 2 tranches de foie de veau (± 300g)
  • 1 noix de beurre
  • poivre 5 baies
  • pincée de sel
  • un peu de farine

Pour le confit :

  • 1 échalote (± 50g)
  • une vingtaine de cerises (100g une fois dénoyautées)
  • 2 cas de vinaigre à la pulpe de figue
  • 1 cas de ratafiat
  • 1 cac de miel
  • 1 noix de beurre
  1. Cuisez la viande : farinez légèrement les tranches de foie.
  2. Faites les cuire dans une noix de beurre en comptant 2 à 3 minutes par face.
  3. Déglacez la poêle avec le vinaigre.
  4. Préparez le confit : émincez finement l’échalote
  5. Faites le cuire à feu moyen-doux dans une casserole à couvert avec 1 noix de beurre pendant cinq minutes le temps qu’elle devienne translucide.
  6. Ajoutez alors les cerise avec le vinaigre du déglaçage, le ratafiat et le miel.
  7. Laissez réduire à feux très doux jusqu’à ce que tout le liquide ait disparu. A ce stade l’échalote doit être fondante et le mélange assez épais. Si ce n’est pas le cas, ajoutez un peu d’eau et poursuivez la cuisson.
  8. Servez la tranche de foie nappée de ce chutney

Käsekuchen façon forêt noire (cheesecake allemand)

On fait beaucoup de gorges chaudes du cheesecake américain et on commence à entendre parler de la version japonaise ultralégère mais je crois que je préfère encore plus celui des allemands! Appelé Käsekuchen (gâteau de fromage) il est tout aussi gourmand si ce n’est plus avec sa belle couche de streusel (alias le crumble) sur le dessus.

J’en avais déjà réalisé un nature (enfin au citron) mais après avoir goûté celui au chocolat de ma wings en cuisine, j’ai su que j’allais craquer et m’en faire à mon tour… J’en ai profité pour  tester les pistes d’amélioration dont nous avions discuté après avoir dégusté le sien : l’ajout de cerise ! Et puis à force de voir des cerises associées à la fève tonka, j’en ai aussi mis !

Normalement, il faut du Quark pour le réaliser. Il s’agit d’une sorte de fromage frais que l’on trouve principalement dans les pays de l’est de l’Europe. Comme on n’en trouve pas en France, j’ai pris du petit suisse et de la crème fraiche semi-épaisse. Vous pouvez aussi utiliser de la faisselle. J’adore la base. Elle est très sablée et agréable. Les cerises apportent une note fruitée qui allège la sensation en bouche. A choisir je pense que j’aurais plus mis de la fleur d’oranger (encore plus rafraîchissant) ou de l’amande amère (plus classique) pour aromatiser la garniture au fromage que la fève tonka. Dans l’ensemble, c’est un gâteau assez riche mais qui passe très bien, surtout si vous le servez frais !

J’en profite pour proposer aussi cette recette à Cuisinons de Saison.

Pour 6 personnes (16 cm Ø) :

Pour la base :

  • 75g de farine
  • 30g de beurre mou demi-sel
  • 30g de sucre
  • 1 cac de cacao en poudre
  • 1/2 oeuf
  • 1/2 cac de levure chimique

Pour la garniture :

  • 300g de petit suisse (5)
  • 50g de crème liquide semi-épaisse
  • 50g de sucre
  • 25g de maïzena
  • 2 cas de jus de citron
  • 1,5 oeuf
  • 1 cac de fève tonka râpée
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 3 cas de confiture de cerises (75g)
  • une quinzaine de cerise

Pour le crumble :

  • 50g de farine
  • 30g de cassonade
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 30g de beurre
  • 1 cas d’amande bâtonnets
  • 1 cas de pralin
  1. Coupez toutes les cerises en deux. Ôtez leur noyau.
  2. Préchauffez le four à 160°C.
  3. Préparez la base : mélangez les ingrédients secs (farine, cacao, sucre, levure) puis sablez avec le beurre et amalgamez avec l’oeuf. La pâte va être collante je vous conseille de l’aplatir un peu et de la placer 30 min au frigo.
  4. Garnissez un moule à charnière de 16 cm de diamètre chemisé en papier sulfurisé avec cette pâte en l’écrasant à l’aide de vos doigts. Faites un bord de 4 cm de haut.
  5. Réservez au frais.
  6. Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs (farine, sucres et amandes bâtonnets) puis sablez avec le beurre pour former des grumeaux. Réservez.
  7. Préparez la garniture : fouettez tous les ingrédients ensemble SAUF la confiture et les cerises, jusqu’à obtenir un mélange lisse.
  8. Dressage : répartissez la confiture sur la base puis disposez les moitiés de cerise par dessus.
  9. Versez l’appareil au fromage par dessus (des cerises vont peut être partir en vadrouille.
  10. Recouvrez avec le crumble et saupoudrez avec le pralin.
  11. Enfourner pour 1h. L’appareil doit être pris, c’est à dire que le coeur ne doit plus gigoter si vous secouer légèrement le moule.
  12. Laissez refroidir totalement avant de démouler.

Fraisier au cassis

Si vous cherchez une recette très rafraichissante et bien acidulée, je vous conseille cette recette. J’ai utilisé le cassis de notre jardin qui était particulièrement acide (mais on adore ça dans la famille). Cela contraste agréablement avec les fraises gariguettes bien sucrées. J’ai voulu mettre un peu de rhum pour adoucir le cassis mais on le sent à peine. La mousse est délicieusement fondante, presque onctueuse sur le palais ! J’aime beaucoup ce petit format individuel. C’est pile poil la bonne quantité. J’étais partie au départ dans l’idée d’utiliser des biscuits rose de Reims et de faire une charlotte. Mais mon aversion pour les biscuits boudoir à moitié détrempés m’a fait revoir mon idée. J’ai donc simplement fait une génoise bien vanillée avec une pointe de colorant rouge. Au final, avec ce dégradé de tons rouges et roses, ça fait un dessert girly, très printanier, frais et léger !

Avec cette recette je participe au Cuisinons de Saison du mois de juin organisé par Claudine.

Pour 2 personnes (2x 8cm):

Pour la génoise :

  • 30g de farine
  • 30g de sucre
  • 10g de beurre fondu
  • 1 oeuf
  • 1/4 cac d’arôme de vanille
  • 1 pointe de colorant rouge

Pour le décor :

  • 2 cas de gelée de groseilles
  • 1/4 de feuille de gélatine

Pour la mousse :

  • 150g de cassis
  • 70g de crème liquide
  • 20g de sucre
  • 1/2 feuille de gélatine
  • 1 cac de rhum
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez la génoise : séparez le blanc des jaunes.
  3. Fouettez les jaunes avec le sucre, l’arôme de vanille et le colorant rouge jusqu’a ce que le mélange double de volume et blanchisse.
  4. Montez les blancs en neige.
  5. Incorporez délicatement les oeufs en neige au jaune en soulevant l’appareil à l’aide d’une spatule.
  6. Tamisez la farine et incorporez la progressivement en alternance avec le beurre fondu.
  7. Versez dans 2 cercles à pâtisseries de 10 cm de diamètre.
  8. Enfournez pour 15 à 20 min. La génoise doit être cuite à coeur.
  9. Démoulez et laissez refroidir sur une grille.
  10. Dressage, avant de monter la mousse : coupez chaque génoise en deux dans l’épaisseur pour avoir deux disques.
  11. A l’aide de cercles à pâtisserie de 8 cm de diamètre, redécoupez les disques.
  12. Sur les assiettes de service, placez chaque cercle à pâtisserie dessus, chemisez les avec du rhodoïd (ou une pochette plastique coupée).
  13. Déposez un premier disque de génoise au fond.
  14. Lavez les fraises, choisissez-en plusieurs (± 5, cela dépend de leur grosseur) de taille similaire. Equeuetez les et coupez les en deux.
  15. Placez ces fraises sur les génoises, tout du long de cercle, face tranchée contre le cercle.
  16. Disposez ensuite des fraises entières équeutées au centre. Répartissez les de manière homogène.
  17. Préparez la mousse : mixez le cassis puis filtrez le à la passoire (sinon utilisez un extracteur de jus). Vous devez obtenir environ 70g de jus relativement épais.
  18. Réhydratez la gélatine 10 min dans de l’eau froide et placez la crème 10 min au congélateur.
  19. Faites chauffer la purée de cassis jusqu’à ce qu’elle fume.
  20. Ajoutez lui le sucre, le rhum et la gélatine. Mélangez bien pour bien la dissoudre et laissez tiédir.
  21. Montez la crème en chantilly bien ferme puis incorporez lui à l’aide d’une maryse la purée de cassis tiédie.
  22. Dressage, après avoir monté la mousse : versez la mousse au cassis sur les fraises en veillant à bien la répartir partout. Tapotez légèrement les assiettes de service pour que la mousse aille bien partout.
  23. Recouvrez avec le deuxième disque de génoise. Appuyez légèrement pour qu’il adhère bien à la mousse.
  24. Laissez figer au moins 2h au frais.
  25. Décoration : réhydratez la gélatine. Faites chauffer la gelée de groseille puis ajoutez lui la gélatine. Mélangez bien et laissez tiédir.
  26. Versez la gelée en une fine couche sur la génoise. laissez figer 30 min au congélateur ou 2h au réfrigérateur.
  27. Démoulez et ôtez délicatement le Rhodoïd. Disposez quelques fraises coupées et du cassis sur le dessus pour la décoration.

Le Select : un lieu incongru

En transit sur Nantes, j’en ai profité pour découvrir le Sélect. Un café-bar-restaurant où un de mes amis va assez régulièrement. Il est situé en plein centre ville, à deux pas des Galleries Lafayette et de la cathédrale.

L’endroit est tout à fait improbable. Déjà, il fait partie des rares devantures de magasins de style Art Déco en mosaïque (comme la Charcuterie rue de la Convention ou encore les Rigolettes  Nantaises rue de la Marne). En outre, la déco à l’intérieur est particulièrement insolite et éclectique ! On va retrouver une profusion d’horloges ainsi que de trophées de chasse. Le bar est tout bonnement impressionnant et s’étirer jusqu’au plafond. L’atmospshère un peu décalée m’a donnée l’impression de pénétrer dans le Chaudron Baveur du Chemin de Traverse dans Harry Potter.

Vous êtes entourés de livres. Un peu comme si vous étiez dans la maison surchargée de breloques et autres babioles de votre grand-mère sénile qui refuse de jeter le moindre souvenir. On mange sous les yeux attentifs de photographies ou de portraits. Dans notre cas, nous étions sous la bonne garde d’un couple un peu napoléonien, dont les peintures étaient positionnées face à face.

En ce qui concerne la cuisine, c’est de la cuisine de bistrot très classique. On retrouve la traditionnelle entrecôte-frites ainsi que des plats plus élaborés (comme la charlotte d’agneau à l’aubergine, qui m’a fait bien envie) mais toujours dans un certain esprit de bonne franquette et de proximité. Pas de recette tape à l’oeil, uniquement des produits dont vous avez l’habitude.

Les prix sont raisonnables, notamment au regard des quantités proposées et de la qualité de la cuisine. J’ai apprécié de bien manger sans TROP manger. J’apprécie que l’on pose devant moi une quantité raisonnable et pas trop copieuse. Sinon je me sens obligée de tout manger (reliquat de l’éducation parentale) et je ressors le ventre distendu et ballonné, en n’ayant pas profité pleinement de mon dessert (la seule partie qui m’intéresse véritablement dans un repas). Bref rien de très agréable… Donc c’est vraiment quelque chose que j’ai apprécié ici.

La carte propose une série d’entrées, plats et desserts avec 5 choix différents plus la version du jour. La carte des vins et intéressante et bien fourni. Vous devriez pouvoir trouver votre bonheur que ce soit pour le plaisir de la dégustation ou pour coordonner votre boisson à votre plat. On aurait été à Bordeaux, ils auraient clairement pu s’afficher bar à vins.

La chaleur excessive m’a incitée à choisir une grande salade plutôt qu’un plat plus représentatif de l’endroit. Néanmoins j’en ai été particulièrement satisfaite. C’était un bol copieusement garni de beaucoup de crudités variées. Le melon était sucré et juteux. La mozzarella et le serrano présents en quantité suffisante.  En face de moi, mon ami a choisi le wok de boeuf aux nouilles sautées du soir. IL délicieux fumet qui m’a mis l’eau à la bouche s’en échappait…

Pour le dessert, j’ai opté (sans surprise) pour le moelleux au chocolat et mon ami pour une ile flottante. M’attendant à un mi-cuit, j’ai été un peu déçue sur le coup (je me fais pourtant avoir à chaque fois). Mais le gâteau était réussi et avec un goût de chocolat bien intense et la glace  avait cet arôme bien synthétique de pistache que j’aime tant (oui je sais, je suis un peu spéciale pour ça et pour info, je préfère aussi la vanille de synthèse; allez-y, vous pouvez me lapider). J’ai été surprise par le format de l’ile flottante. Je m’attendais plutôt à une sphère unique plutôt qu’à plusieurs morceaux comme cela mais au moins, la quantité était copieuse. En revanche la crème anglaise m’a paru particulièrement liquide. Je préfère lorsqu’elle nappe bien.

Au final, c’était une expérience très agréable dans un endroit vraiment différent des tendances actuelles. C’est un lieu qui a du charme et un caractère bien à lui. La cuisine y est bonne, servie en portions raisonnable. C’est de la nourriture de tous les jours à un prix abordable.

Résumé

« Le Select»
Bar à vin, salon de thé, brasserie
Menu E+P ou P+D : 20€
Menu E+P+D : 24€
 
Ma-Sam : 10h-2h
Dim : 10h-19h

 

Arrêt Bouffay (Tram 1)
14 rue du Château
44000 Nantes

02 40 89 04 49

Leur page facebook
Leur site internet

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Cadre original et atypique

Brioche à l’amande

C’est une petite tuerie que j’ai déniché sur un blog américain. J’ai beaucoup aimé son façonnage et surtout le caractère gourmand de sa garniture à la pâte d’amande. Le goût de l’amande est parfaitement équilibré et la garniture apporte beaucoup de moelleux et d’humidité à la brioche. C’est un parfum vraiment très agréable pour le petit déjeuner !

J’ai eu un petit soucis sur cette brioche. Je l’ai préparé, laissée pousser d’abord dehors puis au réfrigérateur pensant que je serais chez moi le lendemain matin et que je pourrais la cuire pour mon petit déjeuner. Au final je ne suis rentrée chez moi que 2 jours plus tard et bien évidemment ma brioche qui en poussant avait presque atteint le bord du moule était toute retombée… D’où cet aspect sec et dense. Heureusement, la garniture a fait qu’elle était très moelleuse. Mais si vous n’oubliez pas votre brioche comme moi, elle devrait être nettement plus gonflée et légère.

Pour 8 personnes (18 cm de Ø) :

Pour la brioche :

  • 250g de farine
  • 120g de crème liquide ou lait entier
  • 25g de beurre demi-sel mou
  • 25g de sucre
  • 1/2 oeuf
  • 5g de levure fraiche
  • 1 cas d’arôme de vanille

Pour la garniture :

  • 125g de pâte d’amande
  • 25g de poudre d’amande
  • 1 petit oeuf

Pour les finitions :

  • 1 cas d’amandes effilées
  • oeuf battu pour la dorure
  1. Préparez la pâte à brioche : placez vos ingrédients dans votre MAP, dans l’ordre suivant :
    • d’abord la couche liquide avec : lait, oeuf, vanille et levure émiettée
    • puis la couche sèche avec : farine, sucre, sel
  2. Lancez le programme pâte (1h30 = pétrissage + 1 ere pousse).
  3. Pendant la première pousse, préparez la garniture : émiettez la pâte d’amande et mixez la avec l’oeuf et la poudre d’amande. Au besoin (selon la taille de votre oeuf) rajoutez un peu plus de pâte d’amande pour que le mélange ne soit pas trop liquide.
  4. Placez au réfrigérateur en attendant.
  5. Façonnage : étalez la pâte sur un plan de travail fariné en un grand rectangle de 0,5mm à 1cm d’épaisseur.
  6. Recouvrez la surface de crème à l’amande.
  7. Roulez la pâte sur elle même pour former un gros boudin pas trop serré.
  8. Coupez ce boudin en deux sur toute sa longueur.
  9. Entortillez chaque branche sur elle-même.
  10. Roulez ce long brin torsadé en un escargot dans un moule de 18 cm de diamètre.
  11. Couvrez et laissez doubler de volume dans un endroit tiède.
  12. Cuisson : préchauffez le four à 180°C.
  13. Badigeonnez la surface avec de l’oeuf battu et parsemez de quelques amandes effilées.
  14. Enfournez pour 20 à 30 min.

Petite info complémentaire :

Je vous suggère de prendre de la pâte d’amande rose pour faire la garniture, cela donnera un contraste très attrayant dans la pâte. N’ayez pas peur de l’étape de façonnage, ça va en mettre partout.

Burger aux rillettes de canard

Le soir de ma soutenance de thèse, ma mère a eu un coup de coeur pour le burger aux rillettes de canard de chez Henriette Epatée. Alors j’ai décidé de lui en préparer un à mon retour en Normandie.

J’ai mis à profit le vinaigre à la pulpe de Figue offert par Nicola Alziari pour réaliser la sauce de ce burger ainsi que mon confit d’oignon. C’est un burger rustique et bien franchouillard. J’aime son côté sucré-salé avec les pommes et la note de figue. C’est une manière très agréable de changer des burgers à base de boeuf !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 2 buns à burger (non brioché)
  • 180g de rillettes de pur canard au foie gras
  • 2 poignées de mâche
  • 1/2 pomme
  • 2 petits oignons jaunes
  • 1/2 cac de graisse de canard
  • 1 cac de vinaigre à la pulpe de Figue Nicolas Alziari
  • 1 cas d’Armagnac

Pour la sauce :

  1. Préparez la sauce : fouettez tous les ingrédients entre eux de manière à faire une vinaigrette bien émulsionnée.
  2. Préparez les ingrédients : émincez les oignons. Coupez les en deux puis en lamelles. Faites les revenir à feu doux et à couvert dans la graisse de canard. Ils doivent devenir fondants, un peu translucides au départ puis colorer petit à petit.
  3. En fin de cuisson, ajoutez le vinaigre et laissez réduire. Réservez.
  4. Coupez la pomme en lamelles.
  5. Façonnez grossièrement 2 « steaks » (ou galette si vous préférez) avec les rillettes.
  6. Faites les cuire brièvement à feu vif dans une poêle.
  7. A la place, dans le gras des rillettes faites revenir les pommes à feu moyen.
  8. Mouillez avec l’armagnac et laissez évaporer.
  9. En parallèle faites griller et réchauffer les buns coupés en deux au grille pain.
  10. Dressage : mouillez la partie basse des buns avec la vinaigrette.
  11. Déposez la mâche puis les « steaks » de rillettes.
  12. Ajoutez une belle quantité de confit d’oignons puis les lamelles de pommes.
  13. Servez dans la foulée avec des pommes de terre sautées.

Petite info complémentaire :

Je vous conseille de rouler légèrement les rillettes dans de la chapelure. Avec la graisse, cela va faire des « steaks » de rillettes un peu croustillants.

Skillet cookie à l’avoine et aux pêches caramélisées

J’ai découvert cette recette sur un blog américain au moment où je cherchais des moyens d’utiliser mon cast iron skillet (ma pôele en fonte). L’idée du mélange entre les fruits juteux et la gourmandise du cookie m’a beaucoup séduite.

Je recherchais un aspect rustique alors j’ai mis à profit ma farine de chataigne-figue-noisette du Moulin de Vergnoulet que je vous ai présenté dans mon article sur mon pain figue-noisette-chataigne. Elle se marie merveilleusement bien avec les flocons d’avoine et la pêche ! Il faut absolument veiller à ne pas trop cuire le cookie ! Le milieu doit être encore mou et seuls les bords peuvent être un peu dorés et croustillant. Le croquant sera apporté par les morceaux de noisette concassée !

Nous avons pioché à 4 dans ce cookie ! Après dégustation, j’ai trouvé que ma recette manquait un peu de caramel avec le lit de pêches. Donc n’hésitez pas à doubler la quantité de sucre pour réaliser le caramel. Je vous suggèrerai même de préparer plutôt une sauce caramel en rajoutant une lichette de crème liquide… et pourquoi pas de rajouter une pêche supplémentaire…

Je dédie cette recette à Cuisinons de saison, animé par Claudine du blog Cuisine de Gut pour sa gourmandise incroyable !

Pour 2 à 4 personnes :

Pour le cookie :

  • 100g de farine chataigne-figue-noisette Moulin de Vergnoulet
  • 40g de flocon d’avoine
  • 80g de cassonade
  • 70g de beurre 1/2 sel mou
  • 1 oeuf
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 1/2 cac de levure chimique

Pour les pêches :

  • 2 nectarines (± 175g)
  • 5g de beurre
  • 20g de sucre

Pour le topping :

  • une dizaine de noisette
  • une poignée de pépites de chocolat
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez les pêches : coupez les nectarines en quartiers en laissant la peau si vous aimez (cela apporte de la couleur, j’aime bien ainsi).
  3. Dans la poêle qui va vous servir à cuire le cookie (18 cm de diamètre), faites fondre le beurre à feu moyen.
  4. Ajoutez les pêches et saupoudrez les de sucre. Poursuivez la cuisson en remuant de temps en temps jusqu’à ce que le sucre caramélise et enrobe les pêches.
  5. Laissez tiédir.
  6. Préparez la pâte à cookie : mélangez le beurre avec le sucre.
  7. Ajoutez ensuite l’oeuf et l’arôme de vanille.
  8. Ajoutez en dernier la farine additionnée de la levure.
  9. Répartissez la pâte à cookie sur les pêches et parsemez de noisettes concassées et de pépites de chocolat.
  10. Enfournez pour 15 à 20 min.
  11. Dégustez tiède, avec de la glace vanille, en plongeant directement à la petite cuillère dedans !

Gâteau banane-coco

Avant de rentrer en Normandie pour la communion de ma nièce, j’ai voulu préparer un gâteau histoire de soutenir moralement mon homme pendant ses exams. J’ai donc attrapé des bananes et éclusé mon ultime yaourt maison (vidage du frigo en règle avant de m’éclipser) en un gâteau exotique ! J’étais mitigée entre un crumbcake, un cake ou un gâteau au yaourt. Ayant fait un crumbcake il y a peu de temps et ne sachant pas réussir la cuisson des cakes, le choix était assez rapide… Mais j’avais tout de même envie du croquant-croustillant du crumble. J’ai résolu le problème en préparant un mélange de noix de coco râpée avec du sucre et du beurre de coco pour faire une belle croûte sur le dessus du gâteau, un peu sur le principe du pain girafe.

Au final, j’ai été conquise par ce gâteau très gourmand et bien fruité ! Le gâteau en lui même est très peu sucré pour compenser le sucre des bananes et celui du topping. Mais il est bien moelleux et légèrement humide, ce qu’il fait qu’il passe très bien malgré la chaleur étouffante !

Pour 8 personnes :

Pour le gâteau :

  • 1 yaourt (100g)
  • 1 pot de sucre (100g)
  • 3 pots de farine (180g)
  • 1/2 pot d’huile ou beurre de coco(40g)
  • 3 oeufs (±150g)
  • 1 cas de rhum
  • 3/4 cac de levure chimique
  • 200g de banane (2 bananes)

Pour le topping :

  • 40g de noix de coco râpée
  • 40g de sucre
  • 10g de beurre mou
  • 5g de beurre de coco
  1. Préchauffez votre four à 190°C.
  2. Préparez le topping : mixez un peu la noix de coco râpée puis mélangez la avec le sucre.
  3. Amalgez grossièrement le tout avec le beurre mou et le beurre de coco.
  4. Préparez le gâteau : pelez les bananes et coupez les en rondelles.
  5. Mélangez le yaourt avec le sucre et le rhum.
  6. Ajoutez ensuite les oeufs puis la farine mélangée à la levure chimique.
  7. Enfin ajoutez l’huile et incorporez les 3/4 des rondelles de bananes.
  8. Versez dans un moule rond de 18 cm de diamètre. Déposez les rondelles de bananes restantes à la surface puis recouvrez avec le topping à la noix de coco.
  9. Enfournez pour 45 min. La pointe d’un couteau doit ressortir sèche.