Cookie au praliné noisette, coco et chocolat

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J’ai eu un gros coup de foudre pour la pâte à tartiner Blanc Noisette Coco du Comptoir de Mathilde. Elle m’a donné envie de faire des cookies bien fondants aux mêmes saveurs. Elle dérive un peu de ma recette de cookie au nutella. Ici, pas de petits morceaux de coco qui viennent se coincer dans vos dents et que vous vous retrouvez à mâchonner toute la journée. C’est le beurre de coco qui parfume délicatement la pâte.Ce n’est que du pur bonheur ! Ca fond dans votre bouche et enrobe vos papilles d’un océan de douceurs et de sucre.

Pour 10 cookies

Ingrédients :

  • 170g de farine
  • 70g de pâte de praliné noisette
    (nutella ou Nocciolata à défaut)
  • 40g de sucre blanc
  • 40g de cassonade
  • 50g de beurre de coco
  • 1 oeuf
  • 1/2 cac de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • 30g de noisette concassées
  • 70g de pépites de chocolat blanc ou noir (les deux sont extra avec)
  1. Préchauffez votre four à 170°C.
  2. Dans un saladier, mélangez le beurre de coco fondu à la pâte de praliné.
  3. Puis ajoutez les sucres et l’œuf.
  4. Mélangez la farine à la levure et au sel, puis ajoutez la au mélange mou à la cuillère en bois jusqu’à obtenir une pâte qui se décolle des parois.
  5. Ajoutez les pépites de chocolat et les noisettes concassées.
  6. Formez des tas de pâte à l’aide d’une cuillère à glace, déposez les sur du papier sulfurisé en les espaçant. Ecrasez les un petit peu.
  7. Faites cuire 10 minutes. Laissez les refroidir ou laissez les au réfrigérateur pendant 30 min-1h avant de les manger.

Petite info complémentaire :

Avec seulement 10 min de cuisson, les cookies vont rester fondant au milieu. Mais libre à vous de les laisser cuire plus longtemps pour qu’ils soient plus cuits. Autre astuce pour être sûr d’avoir le côté bien fondant et pas cuit à coeur : les mettre au congélateur pendant 15 min avant de les enfourner ou 30 min au réfrigérateur.

Si je devais être honnête, je vous dirais que j’ai mis 80g de pâte à tartiner Blanc Noisette Coco du Comptoir de Mathilde avec 40g de beurre mou. Mais c’est pas évident d’en avoir sous la main. Alors j’ai aussi testé l’alternative avec le praliné amande-noisette Barry et le beurre de coco. C’est tout aussi top ! Même si je le goût de ce praliné est plus fort… Je pense qu’il vaut mieux opter pour de la Purée de noisette associée à du beurre de coco

Selon le praliné que vous allez utiliser, il vous faudra aussi certainement ajuster la quantité de sucre. J’étais à 50-50 avec la pâte du Comptoir de Mathilde mais plutôt 40-40 avec le praliné amande-noisette. A l’inverse, si vous utilisez de la purée de noisette, ce n’est absolument pas sucré de base, donc il faudra plutôt mettre du 60-60. Après cela dépend aussi des goûts de chacun.

 

Empanadas au boeuf mode carotte

J’ai vu passer tellement de recette d’empanadas ces derniers temps que j’ai voulu en faire aussi. Il s’agit d’une spécialité d’Amérique du Sud et principalement d’Argentine. Bien souvent, ces chaussons de pâte sont garnis d’un mélange de viande hachée, de raisins, d’olives, de tomate, d’œuf et d’un peu de fromage.

J’avais un tout petit reste de steak (des brochettes yakitori au fromage). Alors je l’ai mitonné en pseudo boeuf carotte : un peu de sauce tomate, des petites carottes vapeur, du lard et du vin blanc. La farce était prête. Improvisation de la pâte avec de la farine complète, un peu de graisse de canard (à la place de la margarine) et une pincée de 4 épices pour la forme. Un façonnage en chausson et le tour était joué !

Au final, c’est une manière très pratique d’accommoder un reste de boeuf (bourguignon, carotte, daube …). Sans compter que cela fait des plats à emporter et à grignoter sur le pouce vraiment agréables.

Pour 2 personnes :

Pour la farce :

  • 50g de boeuf haché
  • 20g d’oignon
  • 20g de petites carottes nouvelles cuites
  • 10g de lardon (1/2 tranche de jambon fumé)
  • 2 cas d’eau
  • 1 cas de vin blanc
  • 1 cas de concentré de tomate
  • 1/2 cac d’huile d’olive
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • 1 pincée d’herbe de provence

Pour la pâte :

  • 40g de farine de blé complète
  • 20g de farine de blé T55
  • 5g de graisse de canard ou saindoux
  • 6 cac d’eau
  • 2 cac de lait
  • 1/8 cac de levure chimique
  • 1/8 cac de 4 épices
  • 1/8 cac de poivre 5 baies
  • 1 pincée de sel
  1. Préparez la farce : émincez finement l’oignon et les lardons. Coupez les carottes en petits tronçons.
  2. Mélangez le vin blanc avec l’eau, le concentré de tomate et les herbes de provence.
  3. Faites revenir l’oignon dans la poêle avec l’ail. Quand il est fondant ajoutez la viande et les lardons.
  4. Une fois que la viande est bien cuite, mouillez avec le liquide et poursuivez la cuisson 5 min.
  5. Retirez du feu et incorporez les carottes cuites au reste de la farce. Réservez.
  6. Préparez la pâte : mélangez les farines avec les épices et la levure.
  7. Creusez un puits, versez au centre la graisse fondue avec le lait.
  8. Malaxez avec vos doigts et mouillez petit à petit avec l’eau jusqu’à pouvoir amalgamer la pâte. Vous devez à la fin de votre pétrissage obtenir une pâte lisse et souple.
  9. Façonnage : divisez la pâte en deux.
  10. Etalez chaque pâton en un ovale très fin.
  11. Déposez 1 belle cas de garniture au centre. Mouillez légèrement du bout du doigt la pâte autour de la garniture.
  12. Rabattez la pâte à 1 cm du bord inférieur et appuyez avec vos doigts pour souder la pâte autour de la garniture.
  13. Repliez le reste de pâte sur elle-même en formant de petits plis.
  14. Placez au frais le temps de préchauffer le four à 200°C.
  15. Badigeonnez la surface de jaune d’oeuf et percez quelques trous à la surface des chaussons pour éviter qu’ils explosent à la cuisson.
  16. Enfournez pour 20 min. Ils doivent être légèrement gonflés et dorés. Servez tiède ou froid avec une salade verte.

Les petits mots bleus : lectures et relaxation

J’ai testé l’extension du salon de thé Les Mots Bleus. J’en avais déjà beaucoup entendu parlé mais je n’ai jamais été fichue de passer devant pour l’essayer (oui, je remonte toujours la rue des remparts ou Bouffard mais jamais celle des ruat). Alors quand j’ai vu qu’ils avaient ouvert une autre échoppe sur la place de l’Hotel de ville, je me suis dit que j’allais en profiter ! Autant dire que j’ai été séduite par l’atmosphère quasi studieuse et à la mode Ikea de cet hybride entre salon de thé et salon de lecture.

Il y a du bois, des tons bleu, blanc et marron clair. C’est calme, agréable et propre. Un long comptoir pour les solitaires ou sinon des petites tables carrés en bois pour les personnes accompagnées. Et des livres un peu partout… Oh oui, des livres !!! Même si je me ballade partout avec ma liseuse, je suis toujours aussi amoureuse des vrais livres ! Ceux en format papier, que l’on peut feuilleter, écorner, annoter… avec leurs odeurs de neuf ou leurs taches d’humidité… ceux avec leurs pages qui brillent ou ceux qui vous noircissent les doigts avec leur l’encre et leur papier de mauvaise qualité…

Seuls inconvénients, il est situé dans une zone très passante et bruyante (voitures, tram, piétons…) et il n’y a pas de terrasse (de toute manière personne n’aurait envie de se faire frôler par le tram pendant sa lecture ou sa pause détente). Mais il y a le serveur pour compense ! Patient, doux et au physique avantageux. Manquerai-je de professionnalisme dans la rédaction de mes articles ?! Non, je ne vois pas de quoi vous parlez ! Et puis, ne me jetez pas la pierre, c’est toujours plus agréable d’être servie dans de bonnes conditions ! Je dis « patient » et « doux » parce qu’il ne s’est pas énervé que je mette mille ans avant de me décider pour ma boisson, puis encore mille autres années avant que je me décide pour prendre ou non un truc à grignoter avec et le tout couronné par un petit quart de siècle à  fureter partout à prendre mes photos et lire la tranche ou la couverture de chaque livre, plutôt que de m’assoir sagement à une place et à l’attendre avec ma commande… Après il a enduré cela avec stoïcisme et calme sans doute parce qu’il n’y avait personne d’autre que moi à servir. C’est encore les vacances, alors ce n’est pas le gros rush non plus.

C’est idiot mais j’aurais plutôt vu un beau tableau en lettres d’imprimerie façon machine à écrire pour afficher le menu plutôt que la grande ardoise avec l’écriture manuscrite toute de travers… Cela aurait rajouté un petit cachet studieux. L’image de l’enfant qui écrit avec lenteur et application, le nez au ras de son cahier et un bout de langue qui pointe entre les lèvres serrées par la concentration.

Je voulais avant tout me rafraichir et s’en sont suivis des pourparlers houleux dans ma tête :
Bon, qu’est ce que tu veux Christelle ? Un truc vraiment frais, léger et fruité. Un smoothie ? Oui pourquoi pas. C’est bio… Ok, j’ai rien contre… Ah zut, c’est pas mixé sur place, c’est de la petite bouteille toute prête. Bon dommage, ce sera non. Un Milkshake ? oh ouais ! hummm t’es sûre ? un peu lourd non si t’es invitée ce soir … Tu risques de ne plus avoir faim… Bon quoi alors ?! T’es dans un salon de thés après tout … Puisque tu me forces la main… Je vais donc prendre un thé.

Heureusement la sélection de thés est limitée! Je suis partie pour le mélange Russe Nuit Blanche. Très bon. Un peu trop infusé sur la dernière tasse. Malheureusement, si j’avais une coupette avec des carrés de sucre, je n’en avais pas pour retirer le filtre à thé… Dommage. Leurs petites théières contiennent l’équivalent de 2,5 tasses. On a gentiment accepté de me faire une deuxième eau sur mon thé. Parfait !

Que serait une pause goûter sans petite collation ? J’ai jeté un oeil aux tartes et autres gâteaux proposés. Je n’étais pas vraiment inspirée… Le crumble n’avait pas l’air très présentable (et je n’avais pas faim à ce point là). Les tartes ne tapaient ni dans la haute couture, ni dans le soin scrupuleux de la tarte de grand-mère (mais si, la belle croûte épaisse et très bien faite). Dans l’ensemble je n’ai pas trouvé ça « salivant » sans douter cependant que cela puisse être très bon. Le fondant au chocolat bien caché derrière le comptoir m’aurait plu mais j’avais une invitation à diner le soir et je préférais me réserver pour ça. Alors j’ai choisi une valeur sûre : prendre un petit en cas sous forme de cookies. Beaucoup de choix ! Chocolat noir, chocolat blanc, amande, noisette …

J’ai trouvé le cookie un peu petit et cher pour le prix (1,9€) mais avec un bon goût. C’était des pépites (non mieux que ça, de gros chunks, voire des presque des carrés) de chocolat bien noirs. Niveau texture : ni fondant ni secs. Bon. Acceptable. Au final je me retrouve avec une pause gourmande à 5,4€. C’est très correct et l’ambiance est très calme et apaisante.

Résumé

« Les petits Mots Bleus»
Salon de thé et de lecture
Déjeuner : 8,90€
quiches, croque, cake et plat du jour
Thé : 3,5€
Cookie : 1,9€
Part de gâteau : 3,9€

Ma-Sam : 11h-19h
Dim : 14h-19h

leur site internet
05 56 90 01 93

Les petits mots bleus
Arrêt Hotel de Ville (Tram A et B)
3 Place Jean Moulin
33000 Bordeaux 
leur page Facebook les Petits Mots Bleus


Les mots bleus
Arrêt Gambetta (Tram B)
40 rue Poquelin Molière
33000 Bordeaux
leur page Facebook Mots Bleus

Les ⊕⊕⊕ Les Θ 
Les livres partout !
Le cadre agréable
Manque de soin sur la présentation des gâteaux

Briochette au beurre de cacahuète

J’avais repéré ces brioches depuis bien longtemps sur le blog La Gourmandise est un Joli Défaut. Je repoussais toujours le moment d’acheter du beurre de cacahuète (c’est fatal chez moi). Mais à mon retour de vacances, un léger coup de cafard a fait que j’ai craqué et que je me suis octroyé ce petit plaisir…

J’ai suivi la recette (presque) à la lettre : un peu de lait pour délayer la levure à défaut de levain liquide et du miel à la place du sucre pour une croûte encore plus tendre. Pas vraiment besoin de sel à cause du beurre de cacahuète qui en contient déjà beaucoup (la plupart du temps) et un peu de vanille parce que ça ne fait jamais de mal ! Verdict : promesse tenue, on peut dire que c’est une vraie tuerie! Du moelleux top niveau, une mie délicatement mordorée et un arôme sublime!

A l’odeur, cela m’a fait penser au McDo ! Je me suis toujours demandé d’où venait cette odeur particulière que j’attribuais à ce fast food et bien je crois que c’est le beurre de cacahuète … Ca m’étonnerait pourtant qu’ils en mettent dans leurs buns …

Pour 6 briochettes :

Ingrédients :

  • 170g de farine
  • 5g de levure de boulanger
  • 30g de lait ou d’eau
  • 20g de miel
  • 2 œufs
  • 85g de beurre de cacahuètes
  • 1 cac d’arôme de vanille
  1. Dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans le lait. Ajoutez le miel, le beurre de cacahuète et les oeufs. Puis saupoudrez avec la farine.
  2.  Lancer le programme Pâte (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).
  3. A la fin du programme, dégazez votre pâte et divisez la en 6 pâtons de 70g environ.
  4. Façonnez chaque pâton en boule (format briochette) ou en boudin (format pain au lait).
  5. Placez les sur une feuille de papier sulfurisé en les espaçant bien. Couvrez avec du film étirable et laissez doubler de volume (3h pour moi).
  6. Préchauffez votre four à 180°C.
  7. Badigeonnez la surface des briochettes avec de l’oeuf battu, réalisez des entailles (en croix ou parallèles) ou pas et parsemez de cacahuètes grillées concassées si le coeur vous en dit.
  8. Enfournez pour 12-15min. Les brioches vont encore gonfler et bien dorer.

Ils ont testé :

Christelle de chez Entre Rire et Cuisine, avec une variante à la pâte à tartiner Bovetti

Burger montagnard : rösti, myrtille, Abondance et confit de canard

Un burger qui mette à l’honneur un fromage montagnard d’exception ? Pas de problème ! Pour moi, la montagne va avec les myrtilles, la rusticité et les traditions. C’est donc assez naturellement que j’en suis arrivée à faire un burger avec une sauce à la myrtille, un rösti à la moutarde à l’ancienne et du confit de canard. Le tout niché dans un pain pavé au cidre et à la sauge. J’avoue le confit de canard tombe un peu comme un cheveu sur la soupe mais je trouve que c’est une viande généreuse et gourmande, particulièrement à un burger de ce type.

Ne soyez pas sceptique quand à l’association des saveurs. Le mélange est divin, surtout si vous adorez le sucré-salé. On est d’abord confronté au goût du fromage, légèrement relevé par la saveur poivrée des pousses germées ainsi que la moutarde. On découvre ensuite la saveur salée et tendre du confit pour terminer par les notes de sauge du pain… Au final, la côté fruité et acidulé de la sauce à la myrtille est assez discret.

Si vous ne trouvez pas d’Abondance, vous pouvez le remplacer par du Beaufort (France), du Comté (France), de l’Etivaz (Suisse) ou encore du Gruyère (Suisse). Et si vous avez la flemme de faire la sauce à la myrtille, prenez de la confiture !

Pour 2 personnes :

Pour les burgers :

 Pour les röstis :

  • 100g de pomme de terre pelée
  • 10g de moutarde à l’ancienne
  • beurre

Pour la sauce :

  • 100g de myrtille
  • 1 cas de vinaigre balsamique
  • 1 cac de miel
  • 1/2 cac de fond de veau
  1. Préparez les rösti : râpez la pomme de terre et essorez la entre vos doigts.
  2. Mélangez la avec la moutarde à l’ancienne.
  3. Faites chauffer une poêle à feu moyen avec un belle noix de beurre.
  4. Faites revenir les pommes de terre râpées dedans.
  5. Après 5 min de cuisson, séparez la masse en deux tas différents pour former deux galettes à la dimension de votre pain à burger.
  6. Au moment de retourner vos galettes, pour les faire dorer sur l’autre face, rajoutez un noisette de beurre.
  7. Une fois qu’elles sont uniformément dorées, réservez les.
  8. Préparez la sauce myrtille : dans une poêle faites cuire à feu doux les myrtilles avec le miel.
  9. Ajoutez ensuite le fond de veau délayé dans le vinaigre balsamique.
  10. Faites épaissir la sauce 5 minutes. Elle doit avoir une texture proche d’un compote ou d’une confiture.
  11. Dressage : coupez les pavés en deux et toastez les.
  12. Tartinez la partie inférieure de chaque pavé avec 1 cas de sauce à la myrtille. Recouvrez ensuite de pousses germées.
  13. Déposez le rösti puis la tranche de fromage.
  14. Déposez ensuite quelques morceaux de confit de canard réchauffés et nappez d’une nouvelle cas de sauce à la myrtille.
  15. Refermez votre pain et servez aussitôt  !

Petite info complémentaire :

Je l’ai mangé le lendemain de sa réalisation. Après un petit passage au micro-onde de 45 secondes, ce n’était plus qu’un magma de bonheur fondu ! Le fromage était parfaitement mélangé à la sauce aux myrtilles… Un régal ! Très agréablement surprise.

Galette de sarrasin au cidre

On s’éloigne fortement de la recette traditionnelle des galettes pour une variante non moins gourmande. A la place de l’eau, on va utiliser du cidre, qui va parfumer très agréablement. Elle prend un petit goût de pomme, d’une douceur délicieuse !

Pour toutes les techniques et astuces de cuisson et pliages, je vous suggère de faire un tour sur le site Recettes Bretonnes.

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Galette de sarrasin au cidre

Pour 18 galettes de 20 cm Ø
Temps de préparation 5 minutes
Temps de cuisson 4 minutes
Temps total 2 heures 9 minutes
Portions 18 galettes

Ingrédients

  • 250 g farine de sarrasin
  • 60 cl cidre doux ou brut
  • 1 oeuf
  • 1/4 cac sel
  • 1/4 cac coriandre en poudre facultatif

Instructions

  • Mélangez la farine avec le sel et la coriandre. Creusez un puits au centre.
  • Versez l'oeuf et un peu de cidre au centre du puits et mélangez à l'aide d'un fouet.
  • Délayez progressivement la pâte avec le cidre jusqu'à obtenir un mélange lisse, sans grumeau, fluide mais légèrement visqueux.
  • Laissez la pâte reposer 2h au réfrigérateur avant de l'utiliser pour la cuire.
  • Faites chauffer votre poêle à crêpes. Graissez légèrement sa surface avec un tissu imbibé d’huile ou du saindoux.
  • Versez une louche de pâte et étalez la en inclinant la poêle. Laissez cuire 1-2 min de chaque côté.
  • Garnissez en cours de route ou déposez vos galettes en pile sous un torchon pour une dégustation ultérieure.

Riz sauté pimenté

Je fais dans la recette express aujourd’hui : maximum 10 minutes et une agréable manière de recycler un reste de riz. Je l’ai déniché sur un blog de cuisine chinoise américain, qui est très riche et bien expliqué : Appetite for China. Le riz est simple et bien relevé. Il va vous permettre de changer un peu du traditionnel riz cantonais pour accompagner les plats asiatiques ! A l’occasion, servis avec un oeuf sur le dessous, il pourra se transformer en plat complet.

Pour 2 personnes :

Pour le riz sauté :

  • 200g de riz blanc cuit
  • 8 shiitake séchés
  • 100g de petits pois
  • 40g d’oignon blanc ou le bulbe blanc d’un oignon vert
  • 2 cac de sauce soja
  • 2 cac d’huile de sésame
  • 1 cac de sauce nem
  • 1/2 cac de gingembre en poudre
  • 1/4 cac de piment concassé
  • 1/4 cac d’ail semoule

Pour le service :

  • 2 oeufs
  • 2 tiges d’oignon vert
  1. Réhydratez les champignons séchées 15 min dans de l’eau bouillante.
  2. Egouttez les et coupez les en lanières.
  3. Dans une poêle, faites revenir l’oignon, l’ail et le gingembre dans l’huile, 2 – 3 minutes.
  4. Ajoutez les morceaux de champignons et faites les cuire encore 2-3 minutes.
  5. Ajoutez le riz . Mélangez bien et poursuivez la cuisson jusqu’à ce qu’il ait une couleur dorée-brune.
  6. Enfin, ajoutez les sauces soja et nem avec le piment concassé et les petits pois.
  7. Servez aussitôt avec de la tige d’oignon vert ciselée et éventuellement un oeuf au plat.

Yakitori de boeuf épicé au fromage (Abondance)

Me revoilà avec les recettes pour la fromagerie Jean d’Alos. Aujourd’hui il s’agit d’un fromage savoyard à pâte pressée cuite, de la même famille que le comté, le gruyère, le beaufort ou l’emmental. Il est en forme de meule, uniquement à base de lait des vaches de races Abondance, Tarine ou Montbéliarde et affiné au moins 100 jours en cave. On le déguste principalement de Juillet à Novembre. A l’honneur pour le mois d’Août, je vous présente :

l’Abondance

Avec ce beau fromage, j’ai eu envie de recettes gourmandes… Mais bon, c’est tout de même l’été, alors je me voyais mal faire une fondue ou un bon gros gratin alors j’ai opté pour cette petite merveille japonaise : les yakitori au fromage !

Il s’agit simplement de bâtonnet de fromage enrobé de fines tranches de viandes, qui sont poêlée et revenu dans une sauce sirupeuse à base de sauce soja et de mirin notamment. C’est très simple à réaliser (surtout si vous prenez des tranches de carpaccio) et particulièrement délicieux. On retrouve étonnament bien le goût du fromage. C’est plus plaisir qu’un fromage au goût moins prononcé comme l’emmental.

Pour 2 personnes :

Pour les brochettes :

  • 8 tranches de carpaccio de boeuf
  • une tranche de 150g d’abondance

Pour la sauce :

  • 1 cas de sauce soja sucrée
  • 1 cas de Sauce soja aux 5 épices
  • 2 cas de sauce nuoc mam
  • 3 cas de mirin ou saké
  • 1 cas de sucre
  1. Dans un tupperware étanche, mélangez tous les ingrédients de la sauce.
  2. Coupez l’abondance en 8 bâtonnets.
  3. Enfoncez une pique à brochette le long de chaque bâtonnet de fromage. Entourez chaque morceaux de fromage avec deux tranches de carpaccio.
  4. Placez les brochettes dans la sauce et laissez mariner au moins 30 min au frais.
  5. Faites chauffez un poêle anti-adhésive.
  6. Egouttez les brochettes et faites les dorez sur toutes leurs faces
  7. Mouillez avec la sauce et laissez réduire à découvert à feu moyen. Quand le fromage des brochettes commence à fondre et à faire des fils retirez les de la poêle. Et continuez de faire réduire la sauce jusqu’à ce qu’elle devienne épaisse et sirupeuse.
  8. Servez les brochettes nappées de la sauce bien chaude avec du riz blanc.

Petite info complémentaire :

J’ai voulu faire ma fière et découper ma viande moi même plutôt que d’acheter du carpaccio parce que je trouvais les tranches un poil trop fines… Mauvaise idée… mes tranches étaient informes… J’ai découvert l’astuce (après coup) qu’il est plus simple de découper des tranches sur de la viande congelée… Enfin bref, ne vous prenez pas la tête, faites comme tout le monde et prenez du carpaccio ! Quitte à mettre plus de 2 tranches pour avoir une épaisseur de viande plus importante. D’ailleurs, ne vous inquiétez pas la viande tient collée au fromage et à elle-même toute seule.

Glace Fairly Nuts maison

Après avoir fait les Ben & Jerry’s Movie Night à Bordeaux, j’ai eu envie de refaire certains parfums des glaces que j’ai pu manger (presque toutes à vrai dire ^^). Je me suis attaquée à la Fairly Nuts : une glace au caramel avec des inclusions à l’amande et du coulis de caramel.

J’ai opté pour une glace sans sorbetière avec de la crème liquide montée en chantilly et de la confiture de lait pour aromatiser au parfum caramel. Ensuite, j’ai pris des amandes en bâtonnets que j’ai fait doucement griller à la poêle avant de les saupoudrer de sucre pour les faire caraméliser…

Avec cette recette, je participe au défi Givré de Recette.de.

Pour 1/2 L de glace :

Pour la glace :

  • 20cl de crème liquide
  • 180g de confiture de lait
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 50g d’amandes en bâtonnets
  • 20g de sucre

Pour le coulis de caramel :

  • 40g de sucre
  • 5g de beurre demi sel
  • 5cl de crème liquide entière
  1. Préparez le coulis de caramel : faites chauffer le sucre à sec dans une poêle anti-adhésive.
  2. Quand le sucre est bien fondu et le caramel blond, passez à feu très doux et ajoutez le beurre. Cela va beaucoup mousser. Mélangez bien jusqu’à ce qu’il soit bien incorporé.
  3. Faites bouillir la crème et ajoutez la petit à petit en remuant bien.
  4. Faites épaissir 2 ou 3 min puis versez dans un pot. Laissez refroidir.
  5. Préparez les amandes : faites chauffer une poêle à sec avec les amandes.
  6. faites dorer les amandes sans cesser de remuer.
  7. Quand les amandes sont bien grillées, saupoudrez les avec le sucre et continuez de mélanger pour bien les enrober. Le sucre doit se transformer en caramel assez rapidement.
  8. Préparez la glace : placez la crème mélangée à l’arôme de vanille dans un récipient à bords haut 15 min au congélateur.
  9. Montez la en chantilly bien ferme.
  10. Incorporez ensuite la confiture de lait délicatement à l’aide d’une spatule. Puis ajoutez les amandes.
  11. Versez dans un bac à glace et laissez prendre 3h au congélateur.
  12. Servez avec le coulis de caramel.

Petite info complémentaire :

Vous pouvez également incorporer le caramel à la glace en faisant des marbrures. Pour ce faire, versez 1/3 de la glace, zébrez la surface avec du caramel puis versez à nouveau 1/3 de glace, des marbrures de caramel et enfin le dernier 1/3 de glace et encore un peu de coulis de caramel. L’effet marbré apparaîtra au moment de rouler les boules de glace.

Pour un parfum de caramel plus puissant, n’hésitez pas à rajouter de l’arôme de caramel à la glace en même temps que l’arôme de vanille.