Mamen : le fromage mais pas la crémière !

Le fromage, c’est ma vie ! Des fromageries géniales, j’en connais à la pelle. Je sais où me rendre pour déguster un bon plateau de fromages que ce soit à Bruxelles ou à Bordeaux. Mais là, je vous parle d’une expérience très différente mais tout aussi délicieuse ! Mamen ne se contente pas de vous servir du fromage, il vous le met en scène ! Ici le fromage est travaillé, cuisiné pour vous proposer autre chose que le fromage à l’état brut.

Alors certes, vous allez pouvoir déguster l’authenticité à travers des planches (petite avec 3 fromages ou grande avec 6 fromages) mais ici, c’est surtout le camembert rôti ou la tartinade au chèvre qui nous intéressent ! Et tout ça en plein coeur de Bruxelles, juste à côté des halles de Saint Géry.

On commence par se détendre au contact du sourire et la bonne humeur de nos hôtes : Julie et Alex. Le lieu est tout en longueur avec une déco assez branchée. C’est comme si mémé avait déménagé sa cuisine à Lisbonne à cause des alfajores bleutés et déplacé ses meubles en bois avec tous ses cadres désuets dans un vieux bistrot parisien ou berlinois. J’adore ce mélange très sophistiqué qui donne malgré tout un look très confortable et accueillant. J’ai craqué sur la porcelaine de service dépareillée !

La lecture de la carte ne fait que vous conforter dans l’idée que vous êtes au bon endroit. Du fromage à perte de plats ! mais habilement réparti entre des plats à partager pour un afterwork convivial, des plats chauds pour une ambiance plus restaurant et des desserts pour la gourmandise ! Globalement, rien de très lourd. On n’est pas sur de la tartiflette, de la raclette ou de la tourte franc-comtoise. C’est composé de manière habile , élégante et fine. Aucun risque de lourdeur en sortant d’ici (sauf si vous avez les yeux plus gros que le ventre comme nous…).

Gourmets que nous sommes avec mes collègues, nous avons sans hésitation opté pour une grande planche de fromages et uen assiette de charcuteries à partager avec un camembert au four. La planche est arrivé très rapidement avec une présentation rendu très alléchant et coloré par les grains de raisins et les morceaux d’oignon nouveau. L’eau m’est montée à la bouche en un clin d’oeil ! Et que dire des effluves du camembert nappé de miel qui ont fini de m’achever !!! Le pain, d’origine biologique et de fabrication artisanal, est adapté et bon. C’est un élément vraiment crucial pour moi en cas de dégustation de fromages. Dans l’idéal, je choisi toujours un pain à la croûte craquante avec une mie élastique et un goût de levain. Les baguettes de tradition sont vraiment ce que je préfère. Ou alors, pour les pâtes dures, j’apprécie un pain de seigle.

La serveuse prend le temps de présenter les fromages du plateau en précisant s’ils sont pasteurisés ou non. J’ai beaucoup aimé l’assortiment de fromages. Ici, nous avions un comté 18 mois, du shropshire, du Bleu de Gex, du Gouda au cumin, une tomme de Savoie, un morbier et du Brillat-Savarin. Il avait un bon équilibre entre fromages doux et forts. Il me manquait juste un petit chèvre pour parfaire le tout mais apparemment, ils s’étaient fait dévaster au cours de la semaine. Le camembert était très agréable. Tremper les morceaux de pommes dans ce magma crémeux est très savoureux !

Curieux, nous avons succombé à la tentation des pâtes au poivre, tournées dans la meule entière de Grana Padano. Comment vous décrire ce régal ? La sauce enveloppe bien les pâtes. Elle est délicieusement relevée par le poivre qui est judicieusement dosé pour ne pas chauffer la bouche. Et puis le prosciutto apporte la touche salée qui magnifie l’expérience.

 

Par comparaison, j’ai préféré mon expérience chez Mamen à celle chez La Fruitière. Ce concept de Cantine Fromagère m’a plus plu que la fromagerie qui propose ses fromages à la dégustation sur un plateau. D’où mon titre « le fromage sans la crémière ». Pour La Fruitière, je serais plutôt que « Le fromage dans son plus simple appareil » ou « Le fromage à l’état brut ».

Malheureusement ce repaire n’est ouvert que le soir à partir de 17h. Alors on commence le midi par un passage à La Fruitière et le soir, on bouge vers Mamen, pour profiter de l’Happy Hour rosé et de ses merveilleuses idées autour du fromage !

Cipiace : le raffinement italien pour un afterwork élégant

Parmi les lieux réputés pour leur bonne ambiance le soir à Bruxelles, le parvis saint Gilles se place en bonne position avec sa place piétonne dégagée, ses terrasses animées et son atmosphère grouillante et légère. C’est un endroit prédestiné pour un afterwork décontracté entre collègues en bras de chemise, une bière fraîche à la main. Maintenant je peux aussi vous proposer une version plus trendy-chic, qui sublime la planche apéro avec de la charcuterie et du fromage de qualité et vous étonnera par ses cocktails raffinés. Allez, venez découvrir avec moi ce petit îlot italien, qu’est Cipiace.

Nous sommes arrivés chez Cipiace sur les coups de 19h15, sans avoir réservé.  Nous avons patienté un petit quart d’heure pour avoir une place en terrasse et profiter de cette douce soirée d’Octobre. L’intérieur est assez étroit avec une décoration discrète. La terrasse en revanche est plus grande mais pas plus spacieuse pour autant. L’espace est relativement optimisé : une rangée de tables en bois le long de la vitrine, un passage large pour les piétons, deux rangées de tables en fer typique effet mobilier de jardin parisien et une quatrième rangée avec des tonneaux en guise de table. Cela fourmille de partout ! Les serveurs courent à droite et à gauche d’un pas pressé mais avec le sourire enjôleur.

L’atmosphère est plutôt ambivalente. Elle allie à la fois charme parisien et décontraction. Le mobilier de jardin en fer de la terrasse côtoie des tonneaux très bonne franquette. Et les serveurs défilent en chemise blanche et noeud papillon noir mais en pantalon blue jean ! J’ai beaucoup apprécié le fait qu’on nous apporte directement deux grands verres d’eau avec la carte. D’ailleurs puisqu’on parle de la carte, il y a celle des cocktails (avec malheureusement que 2 mocktails proposés) ainsi que celle des plats.

Niveau cocktails vous avez l’embarras du choix : rhum, gin, tequila, vodka etc… Vous trouverez forcément votre base préférée. Mais attendez à beaucoup plus d’exotisme quant aux choix des agréments. Cipiace n’est pas l’endroit pour un banal mojito ou une piña colada. C’est le moment de vous dépayser et de faire rêver vos papilles. Thym, bergamote, fleur de sureau, pain d’épices, vinaigre balsamique … Des extravagances à la pelle mais toujours dosées avec subtilité et harmonie.

J’ai opté pour un Kimono, séduite par l’idée du thé au jasmin et de la poudre de thé matcha. Mon homme s’est fait plaisir avec …. sur les conseils du serveur qui l’a guidé dans son choix avec efficacité après l’avoir brièvement questionné sur ses goûts habituels. Je ne m’attendais pas à une présentation aussi élégante lorsqu’on nous a apporté nos verres. Le choix des verres est audacieux et j’aime la délicatesse d’avoir déposé une pensée. J’ai également apprécié les textures mousseuses de nos deux cocktails. Cipiace utilise apparemment pas mal l’aquafaba (le jus des conserves de pois chiche) dans ses cocktails.

N’étant pas extrêmement affamés, nous avons accompagné nos cocktails d’une sélection de fromages et charcuteries italiennes. Cette mini planche convient très bien pour 2 personnes pour un apéro gourmand ou alors un repas léger (au sens quantité pas calorique bien entendu). Les fromages sont particulièrement intéressants. Ils ont du goût, des textures variées (crémeux, sec et piquant, ferme…). Il me semble avoir eu du taleggio, de la mozzarella, du pecorino au basilic et un parmesan. Pour la charcuterie, que du bonheur encore une fois : jambon de parme ou peut être un San Daniele, bresaola et une sorte de rosette. J’ai adoré le petit confit d’oignon servi avec. Seul bémol, un pain de tradition (française ) avec une mie très alvéolée et un goût un peu fermenté aurait fait un meilleur effet que le pain sans charme que nous avions. Enfin, nous n’avons pas fait de manière. Les portions de fromage sont coupées généreusement. Heureusement que nous avions une petite assiette à côté avec un couteau pour redécouper ces portions aux dimensions appréciables.

Nous avons pu globalement prendre notre temps. A aucun moment les serveurs ne nous ont poussés dehors malgré l’affluence manifeste. Je les ai observé au cours de la soirée et j’ai trouvé que bien qu’un peu débordés, le temps d’attente pour se faire servir n’était pas excessif. Au fur et à mesure, j’ai vu défiler des plats beaucoup plus sophistiqués que notre petite planche. Je reconnais que ma curiosité a été piquée… Je meurs d’envie d’y retourner pour goûter certains de leurs antipasti chauds comme la soupe de rouget sur lit de chicorée et croûton de pain frit ou la Polenta grillée aux champignons des bois, noix et copeaux de pecorino sarde.

C’était une soirée gourmande et magnifique. La qualité des produits n’a d’égale que le prix. En effet, comptez une dizaine d’euros pour un cocktail, 9 à 16€ pour des antipasti et 8€ pour un dessert. Cela peut monter jusqu’à 26€ pour un plat. Mis à part pour les cocktails, les portions sont généreuses et le contenu de votre assiette vaut clairement son prix, donc n’ayez pas de regret à alléger votre bourse dans cet endroit charmant.

Petit détail auquel j’ai été sensible… Les toilettes ont une corbeille avec des protections hygiéniques ainsi que des lingettes intimes. C’est bien la première fois que je vois cela dans un restaurant et je reconnais avoir été touchée de cette délicatesse.

Résumé

« Cipiace »
Restaurant italien & Bar
planche apéro : 13 ou 30€
Antipasti : 9 à 16€
Plats : 17 à 26€
Dessert : 8€

Parvis Saint-Gilles 49A
1060 Saint-Gilles

Lu-Je : 10h-00h
Ve : 17h-2h
Sam : 10h-2h
Dim : 10h15h30
+32 470 33 83 93
Leur site internet Leur page facebook
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
cuisine élégante et originale
Ingrédients de qualité
cocktails sophistiqués

 

Brebis farci aux cerises et à la rose

Je vous propose une recette un peu originale pour partir à la découverte des fromages au lait de brebis mis en avant par Emilien Fromage. Au final, ce sont des fromages plutôt méconnus, car assez chers et peu répandus à cause de la rareté du lait de brebis (la femelle du mouton), qui pourtant est nettement moins typé que celui de chèvre.

Emilien fromage, c’est un site qui vous permet de faire un joli tour d’horizon du savoir-faire fromager français avec des appellations AOP portées par des marques connues (Société, Lou Perac, Istara par exemple…) présentes dans nos linéaires. C’est aussi l’occasion de vous familiariser avec les terroirs associés et les associations qui vont bien.

J’ai choisi de me lancer dans un fromage de brebis farci sur le même principe qu’un brie. Pour ce fromage, j’ai choisi de m’appuyer sur une association plutôt basque : brebis et cerises. C’est un mariage tout à fait harmonieux que j’ai complété par une note de rose sans aucune raison apparente, si ce n’est une envie subite de légèreté et de poésie ! Pour l’assaisonnement je suis restée sur quelque chose de doux et discret avec du poivre du Sichuan, des baies roses et un tout petit peu de poivre noir, le tout fraichement moulu.

Le Corsica possède une texture plus ferme, qui se prête plus à ce genre de préparation qu’une brique, plutôt tendre et crémeuse. Pour ce qui est des cerises séchées, on en trouve (assez difficilement quand même) dans les magasins bio ou encore sur internet. Vous pouvez également penser à en préparer vous-même quand la saison des cerises bat son plein. A défaut, orientez vous vers des cranbrries. Le mascarpone a une texture très crémeuse mais assez dense qui permet une bonne tenue du fromage. C’est également un bon support pour les arômes des épices. Vous pouvez éventuellement le remplacer par du petit suisse pour une version un peu plus légère.

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Brebis farci aux cerises et à la rose

Un fromage de brebis à croute fleurie garni d'une préparation au mascarpone et aux cerises séchées aromatisée d'eau de rose, de baies rose et de poivre du Sichuan.
Type de plat Fromages
Cuisine Corse, Ete, France, Girly, Pays Basque
Temps de préparation 5 minutes
Temps total 6 minutes
Portions 8 portions

Ingrédients

  • 1 fromage de brebis
  • 90 g mascarpone
  • 1/4 cac eau de rose
  • 15 g cerise séchée
  • 6 grain poivre Sichuan
  • 4 grain baies roses
  • 2 grain poivre noir
  • 4 bouton de rose séché

Instructions

La VEILLE

  • Réservez le fromage au moins 30 min au réfrigérateur pour le rafermir.
  • Moulez (du verbe moudre!) les épices dans un mortier ou au couteau (ou dans un moulin à poivre) jusqu'à les réduire en poudre.
  • Coupez les cerises séchées en petits dés.
  • Mélangez le mascarpone avec les cerises, les épices et l'eau de rose.
  • Coupez le fromage en deux, puis tartinez le avec la préparation au mascarpone.
  • Refermez le fromage et emballez le dans du film étirable.
  • Réservez au frais jusqu'au lendemain.

Le jour J

  • Effeuillez les boutons de roses pour récolter les pétales.
  • Collez les pétales tout autour du fromage sur la partie au mascarpone et servez ainsi.

Naan au fromage

Ah ce plaisir typiquement français ! et oui ! car certes les indiens mangent des naans ou plu souvent des chapati en accompagnement de leur dahl mais certainement pas des naans au kiri ! C’est notre petit privilège de français complètement accro au fromage!

Encore une fois, j’ai suivi les enseignements de Bollywood Kitchen. C’est une très bonne référence pour les plats indiens avec aussi le blog en anglais Angsarap, qui fait de la cuisine asiatique au sens large. La pâte se travaille très facilement et est très peu collante. J’aurais presque été tentée de rajouter un peu de coriandre en poudre dans la pâte pour la parfumer un peu…

Le résultat a été à la hauteur de mes espérances ! Les pains étaient moelleux avec une fine couche de fromage à coeur.  Absolument parfait ! J’ai prévu 1 portion et demie de kiri par naan, mais n’hésitez pas à pousser le vice jusqu’à en mettre deux ! D’ailleurs, pensez à les sortie en avance du frigo pour qu’ils se tartinent plus facilement et ne déchirent pas votre pâte.

Pour continuer sur la lancée des clins d’oeil marrants, après le sac du Mexique, je vous présente le très beau foulard rapporté du Vietnam par mon père !

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Naan au fromage

Le fameux pain plat indien, terriblement moelleux et garni de fromage fondu crémeux.
Type de plat Boulange, Pain
Cuisine Inde
Temps de préparation 30 minutes
Temps de cuisson 4 minutes
Temps total 35 minutes
Portions 4 naans

Ingrédients

Pour la pâte à naan

  • 250 g farine
  • 90 cl eau
  • 60 g fromage blanc ou yaourt brassé
  • 2 cas huile
  • 1/2 cac sucre
  • 1/2 cac sel
  • 4 g levure de boulangerie fraiche
  • 6 portions kiri ou de la Vache qui rit

Pour le service

  • 4 noisette beurre
  • 1 botte coriandre fraiche

Instructions

Préparez la pâte à naan

  • Dans votre machine à pain, délayez la levure dans l'eau avec le sucre. Ajoutez l'huile et le fromage blanc puis saupoudrez avec la farine mélangée au sel.
  • Lancez le programme pétrissage de votre MAP (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).

Façonnage

  • A la fin du programme, dégazez votre pâton et divisez le en 4 boules.
  • Prenez une boule, coupez la en deux et étalez chacune de ces boules en un disque assez fin.
  • Tartinez 1 kiri et la moitié d'un sur un des disque de pâte en veillante à laisser une marge sur les bords.
  • Rabattez le deuxième disque de pâte sur le kiri et soudez bien les bords à l'aide de vos doigts.
  • Etalez un peu votre naan pour le rendre un peu plus plat.

Cuisson

  • Faites chauffez une poêle à crêpes (ou une plancha) à feu moyen. Faites y dorer le naan quelques minutes. Des cloques vont se former.
  • Quand la coloration est à votre goût, retournez le et appuyez légèrement dessus à l'aide d'une spatule pour qu'il cuise bien.
  • Servez tiède avec une noix de beurre en train de fondre dessus et parsemé de coriandre ciselée.

Pommes de terre sautées au curry, poulet, épinard et paneer

Une jolie poêlée d’inspiration indienne. Au départ, j’étais partie pour de simples pommes de terre sautées au poulet aromatisées de curry, pour mettre en valeur les pommes de terre à salade Parmentine que j’avais eues par mon partenaire Signé Aquitaine. Mais au fur et à mesure, les idées pour l’enrichir ont afflué ! 

Au final, ma poêlée s’est transformé en un véritable plat indien équilibré avec des légumes, des féculents, une première source de protéines avec le poulet, du fromage (parce que c’est la vie) et une touche de curry pour agréablement assaisonner le tout !

Le paneer est un fromage indien que vous pouvez réaliser en une petite heure chez vous à partir de lait entier de vache. Il se mange soit ferme et coupé en dés, soit plus fondant pour lier des sauces.

C’est une autre recette que je dédie au Cuisinons de Saison de chez Claudine !

Pour 1 personne :

Ingrédients :

  • 150g de petites pommes de terre à salade
  • 100g d’épinards frais
  • 80g de blanc de poulet
  • 40g de paneer (1/4 L de lait entier environ + 1 cas de vinaigre blanc + 1/4 cac de sel + 1/4 cac de poivre)
  • 25g d’oignon
  • 1/2 cac de curry en poudre
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • 1 cas d’huile de sésame + 1/2 cac
  1. Préparez le paneer : faites bouillir le lait.
  2. Dès que le lait bout, retirer du feu et ajoutez le vinaigre. Laissez cailler 10 min.
  3. Passez la mixture à travers un linge pour séparer le fromage du petit lait. Serrez bien le fromage dans son linge pour l’égoutter au maximum.
  4. Moulez le fromage dans un petit récipient carré ou en forme de boule (comme de la mozzarella).
  5. Apposez un poids sur le fromage et laissez reposer 30 min.
  6. Enlevez le poids, frottez la surface du fromage avec les épices. Filmez le paneer et laissez le reposer 30 min au frais.
  7. Il est désormais prêt à être utilisé. Coupez le en dés.
  8. Préparez la poêlée : faites cuire les pommes de terre à la vapeur puis coupez les en gros dés en laissant la peau.
  9. Coupez le poulet en dés et hachez l’oignon.
  10. Equeutez les épinards, lavez les à grande eau et essorez les.
  11. Cuisson : dans 1 cas d’huile faites revenir les pommes de terre avec l’oignon l’ail et la moitié de la poudre de curry.
  12. Poursuivez la cuisson une dizaine de minutes. Les pommes de terre doivent être bien dorées.
  13. Retirez les de la poêle. A la place faites revenir le poulet avec le reste de curry, jusqu’à ce qu’il soit doré.
  14. Retirez le poulet de la poêle. A la place mettez le reste d’huile (1 cac) et faites colorer les dés de paneer.
  15. Retirez et faites cuire les épinards en remuant régulièrement. Ils vont se flétrir et se ratatiner assez rapidement.
  16. Remettez tous les ingrédients dans la poêle, poursuivez la cuisson quelques minutes pour tout réchauffer.
  17. Servez dans la foulée en parsemant le plat de quelques graines de sésame.

Quiche oignon curry

J’ai déniché cette pure merveille sur le blog non moins merveilleux d’Afternoon Tea. J’ai eu un coup de coeur pour son look retro et j’étais certaine de faire succomber mon homme avec le combo oignon/curry. Verdict : une très grande réussite ! C’est une quiche vraiment très riche et délicieuse. Le curry b bien dosé n’est pas entêtant et ne sature pas les papilles. Le formage apporte une touche crémeuse vraiment délicieuse.

Pour 4 personnes :

Pour la garniture :

  • 3 oignons (±400g)
  • 2 oeufs
  • 60g de fromage à pâte dure râpé (comté, Alpenzeller, Etivaz … )
  • 60g de crème liquide (ou lait concentré non sucré)
  • 15g de maïzena
  • 1 de pâte de curry Tikka Masala
  • 1 noisette de beurre
  • poivre

Pour la pâte :

  • 100g de farine (plutôt complète, ça a plus de goût)
  • 30g de beurre demi-sel
  • environ 4 cac de thé noir fumé
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Préparez la pâte : sablez les farines avec le beurre mou.
  3. Mouillez avec le liquide pour former une boule homogène et souple. Rajoutez un peu de farine ou de liquide au besoin.
  4. Réservez la dans un sachet congélation le temps de préparer la garniture.
  5. Préparez la garniture : coupez les oignons en fines lamelles. Râpez le fromage.
  6. Faites le revenir les oignons dans le beurre à feu moyen. Couvrez et laissez cuire doucement jusqu’à ce que les oignons soient fondants et translucide (une dizaine de minutes).
  7. Laissez tiédir.
  8. Fouettez les oeufs avec le curry, le lait concentré, la maïzena et un peu de poivre.
  9. Mélangez ensuite les oignons avec.
  10. Dressage : étalez les 2/3 de la pâte de manière à foncer un moule à tarte de 18 cm de diamètre. Etalez le 1/3 restant et découpez des bandelette à l’aide d’une roue dentelée.
  11. Piquez le fond de pâte avec une fourchette et répartissez l’appareil sur le fond de tarte.
  12. Faites des croisillons sur la garniture avec les bandes de pâte en les attachants sur les bords.
  13. Enfournez pour 30 min. La surface doit être bien cuite et dorée.

Quiche aux fromages à la châtaigne

Avez-vous une idée à quel point ça pue la mort dans mon réfrigérateur à cause de mes fromages? Je traine deux petits bouts de Maroilles et de St Nectaire depuis une éternité. Ils sont devenus tellement fort que je n’osais même plus les manger. Mais comme d’habitude hors de question de jeter ! Alors quand pour l’Escapade en Cuisine de Janvier, j’ai vu la quiche aux fromages de chez Une Liyaas de Bonnes Choses, je me suis dis que j’allais tenter le tout pour le tout…

Histoire d’adoucir un peu les choses, j’ai préparé une pâte à la farine de châtaigne, aromatisé d’un peu de fève tonka. Pour la gourmandise, j’ai rajouté des oignons mi-confits mi-caramélisés à l’appareil. Le tout fait avec de beaux oeufs de ferme (non, le jaune intense ne vient pas du Maroilles, mais bel et bien des oeufs !).

Pour 2 personnes :

Pour la pâte :

  • 50g de farine de blé
  • 50g de farine de chataigne
  • 30g de beurre demi-sel mou
  • 3 cac d’eau
  • 3 cac d’oeuf battu
  • 1/4 cac de fève tonka râpée ou noix de muscade

Pour l’appareil :

  • 150g d’oignon (1 gros oignon)
  • 1/2 cac d’huile de noisette
  • 100g de restes de fromage (st nectaire et maroilles pour moi)
  • 50g de lait
  • 50g de crème liquide
  • 1,5 oeuf
  • 1 cac de maïzena
  • 1/2 cac de poivre moulu
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Préparez la pâte : sablez les farines mélangée à la fève tonka avec le beurre mou.
  3. Mouillez avec les liquides pour former une boule homogène et souple. Rajoutez un peu de farine ou de liquide au besoin.
  4. Réservez la dans un sachet congélation le temps de préparer la garniture.
  5. Préparez la garniture : coupez l’oignon en lamelles.
  6. Faites le revenir à feu moyen et à couvert dans l’huile de noisettes. Au besoin mouillez avec un peu d’eau pour éviter que cela n’accroche. Arrêtez la cuisson quand l’oignon est fondant et un peu brun.
  7. Dans une casserole faites fondre les fromages avec la crème et le lait.
  8. Quand le mélange est fondu, ajoutez la maïzena et le poivre. Passez un coup de mixeur pour bien lisser la préparation. Ajoutez les oeufs et fouettez bien.
  9. Dressage : étalez la pâte de manière à foncer un moule à tarte de 18 cm de diamètre.
  10. Piquez le fond de pâte avec une fourchette et répartissez les oignons sur le fond de tarte.
  11. Versez la préparation au fromage dessus.
  12. Enfournez pour 30 min. La surface doit être bien cuite. Servez chaud ou froid avec un thé à la menthe, une brosse à dent et un masque à gaz.

Quiche aux champignons et St Nectaire

Une quiche pour liquider mes restes de champignons du burger fumé et des ballottines de dinde du nouvel an ainsi que mes chutes de pâte feuilletée des diverses galettes de cette année (citron-coco, chocolat-noisette-tonka et cerise-amande).

Pour 4 personnes (20 cm):

Ingrédients :

  • 1 pâte feuilletée
  • 150g de champignons de Paris frais
  • 1/2 échalote
  • 1/2 cac de persil ciselé
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • 5cl de vin blanc
  • 1 cac de maïzena
  • 1/2 cac de fond de veau
  • 1 cac de graisse de canard (ou beurre)
  • 2 tranches de viande des grisons (ou 1 barquette de lardons de 75g)
  • 80 à 100g de St nectaire (ou reblochon, Mont d’Or, fromage à raclette…)
  • 3 oeufs
  • 10cl de lait
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Foncez un moule à tarte de 20 cm de Ø avec votre pâte feuilletée. Remettez la au réfrigérateur.
  3. Epluchez les champignons de Paris et coupez les en lamelles. Emincez finement l’échalote.
  4. Faites revenir l’échalote dans la graisse de canard jusqu’à ce qu’elle devienne translucide.
  5. Ajoutez ensuite les champignons, saupoudrez avec l’ail et le persil. Couvrez et laissez cuire 5 à 10 min. Les champignons vont cracher de l’eau et ramollir.
  6. Mouillez ensuite avec le vin blanc mélangé au fond de veau. Laissez réduire quelques minutes.
  7. Battez les oeufs en omelette avec le lait et la maïzena.
  8. Versez la poêlée de champignon sur le fond de tarte.
  9. Répartissez la viande des grisons effilochée puis les lamelles de fromage.
  10. Versez les oeufs battus en omelette par dessus. Vous pouvez ajoutez des pointes de crème fraiche un peu partout.
  11. Enfournez pour 20 à 30 min.

Petite info complémentaire :

Je pense que ce serait meilleur avec des lardons bien épais coupés dans de la poitrine fumée. J’ai trouvé que ma viande des grisons manquait un peu de caractère à côté du fromage…

Ils ont testé :

Yoann, un fidèle du culte de la déesse de la nourriture

Buns à burger volcaniques au Mont d’Or

J’avais une envie de burger qui me trottait dans la tête. Comme c’est l’hiver, j’ai des envies de saveurs riches et rustiques. Du coup, lorsque j’ai pensé aux buns à burgers, j’avais des exigences très précises en tête. Je voulais un pain au goût authentique, mais très moelleux avec une croûte fine et douce. Sans compter que ça devait être gourmand et très aguichant visuellement.

C’est chose faite avec cette divine petite recette ! Il s’agit d’une variante de mon pain au miel. Son cratère me paraissait tout à fait approprié pour mettre en valeur en Mont d’Or de chez Jean d’Alos, en prime du petit clin d’oeil aux volcans d’Auvergne. La mie des buns était moelleuse comme il faut, avec une saveur en plus qu’un simple pain blanc, grâce à la farine de seigle. J’étais particulièrement contente du rendu du geyser de fromage (je n’étais pas tout à fait sûre que cela fonctionnerait). Bref, une grosse réussite, pour un goût au top !

Pour 2 buns :

Ingrédients :

  • 50g de farine de blé T55
  • 50g de farine de seigle
  • 40g d’eau
  • 30g de lait
  • 30g de miel
  • 5g de levure fraiche
  • 1/2 cac de sel
  • 30g de Mont d’Or (ou reblochon)
  • 1 cac de graines de sésame
  • 2 pincées d’herbes de provence
  • oeuf battu
  1. Dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans l’eau et le lait avec le miel. Ajoutez par dessus les farines mélangées avec le sel. Lancez le programme « Pâte » (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).
  2. A la fin du programme, débarrassez la pâte sur un plan de travail fariné. Divisez le en deux pâtons de 75g environ et donnez leur la forme de deux boules.
  3. Déposez les sur une feuille de papier sulfurisé et aplatissez les légèrement. Avec vos pouces, enfoncez légèrement le centre du bun pour former une cavité.
  4. Couvrez d’un torchon humide et laissez pousser pendant au moins 1h30 pour qu’ils puissent doubler de volume. Ils doivent faire 9cm de diamètre environ (j’ai utilisé des cercles à pâtisserie beurrés).
  5. Préchauffer le four à 200°C.
  6. Accentuez le trou au centre des buns en appuyant légèrement avec vos doigts.
  7. Découpez dans les tranches de Mont d’Or, deux cylindres de fromages de la taille des trous des buns.
  8. Badigeonnez la surface des buns avec de l’oeuf battu, puis ajoutez les cylindres de fromages dans chaque trou. Parsemez de graines de sésames et d’herbes de provence.
  9. Enfournez pendant 12 à 15 min selon votre four. Le fromage va buller et couler le long des buns, tandis qu’ils vont gonfler.
  10. Laissez refroidir sur une grille.