J’ai préparé cette petite merveille pour le pot de thèse d’une amie (oui, la fin d’année dans les laboratoires est plus souvent synonyme d’orgies et de crises de foie que de travail de recherche acharné). Elle m’avait demandé des cookies (normaux, beurre de cacahuète et nutella) et un brownie. Comme j’avais du nutella sous la main, j’en ai profité pour en faire un de mes brownies fétiches.
ma production pour le pot de thèse
LE brownie au nutella
Une petite douceur bien agréable. La saveur de noisette est omniprésente ! Pas une goutte de chocolat, il n’y a que le nutella pour parfumer et donner cette belle couleur. D’accord, il y a du chocolat dans le nutella mais vous avez compris ce que je voulais dire. Il est tout fondant avec la touche craquant des morceaux de noisette… Pas mal de monde m’ont demandé s’il y avait du café dedans. Bref, un brownie à la saveur très riche, vraiment irrésistible !
Pour 12 carrés :
Ingrédients :
90g de farine
100g de nutella
100g de beurre mou
75g de sucre blanc
75g de cassonade
2 oeufs
1 cac d’arôme de vanille liquide
100g de noisettes entières
Préchauffez votre four à 180°C.
Hachez grossièrement les noisettes.
Mélangez le beurre au nutella jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Ajoutez ensuite les sucres puis les oeufs avec l’arôme de vanille.
Enfin incorporez la farine. Mélangez bien de manière à obtenir une pâte lisse et homogène.
Ajoutez les noisettes à la pâte. Réservez en quelques unes pour parsemer à la surface du brownie.
Versez la pâte dans un moule carré ou rectangulaire chemisé de papier sulfurisé.
Répartissez les noisettes concassées restantes à la surface.
Enfournez pour 20 min. Une légère croûte doit se former à la surface du brownie et il ne doit pas être tremblotant (ou tout juste).
Laisse refroidir complètement avant de le découper en carrés.
Une tarte très légère contrairement à ce que l’on pourrait croire, puisque l’appareil ne contient pas de crème mais du fromage blanc 0% ! Bien sûr on ne peut pas faire l’impasse sur le gras du saumon fumé mais il est si bon ! Plutôt pas mal pour récupérer des fêtes ou préparer son estomac aux produits des fêtes sans trop s’alourdir en avance.
Pour la touche caractère, la pâte à tarte est faite à partir de farine à pain multi-céréales. Cela apporte du croquant et des saveurs plutôt sympathiques de noisettes.
Pour 2 personnes :
Pour la pâte :
80g de farine multi-céréales
20g de margarine (beurre mou)
2 cas d’eau
Pour la garniture :
2 tranches de saumon fumé
2 blancs de poireaux plutôt fins
1 oeuf
50g de fromage blanc
1/4 cac de curry
Préparez la pâte : sablez la farine avec le beurre.
Agglomérez ensuite la pâte en une boule lisse et homogène avec l’eau (rajoutez en au besoin).
Filmez la pâte dans un sac congélation et laissez la reposer 1h à température ambiante.
Préparez la tarte : faites cuire les blancs de poireaux à la vapeur puis débitez les en tronçons.
Coupez le saumon fumé en lanière que vous roulez sur elles-mêmes pour former des roses.
Préchauffez votre four à 200°C.
Etalez la pâte à la taille de votre moule puis foncez le avec.
Répartissez les tronçons de poireaux sur votre fond de tarte. Intercalez une rose de saumon par-ci , par-là.
Mélangez l’oeuf avec le fromage blanc et le curry.
Versez cet appareil sur la tarte dressée avec ses poireaux et son saumon.
Enfournez pour 20 à 30 min.
Petite info complémentaire :
L’appareil à quiche est plutôt épais, alors ne serrez pas vos rondelles de poireaux autant que moi, sinon elle va avoir du mal à s’insinuer entre les tranches.
En faisant mes courses, je suis tombée sur ce magnifique étal. J’ai donc craqué pour les carottes de toutes les couleurs et il a bien fallu que je les utilise. Il me restait un petit fond de vin blanc de mon Turbot Bonne Femme, alors j’ai pensé à un risotto… Un beau plat complet et très généreux, tout à fait en adéquation avec cette période de l’année!
Je suis partie des saveurs d’une soupe de poulet au citron qui contenait des carottes et du céleri. Comme je ne suis pas fan de ce dernier, je l’ai remplacé par du poireau pour conserver la touche verte.
J’ai été très étonnée lorsque j’ai épluché ma carotte violette : le coeur est orange ! Elle a d’ailleurs déteint à la cuisson ce qui a apporté cette jolie couleur lie de vin au riz. Pour les photos, je me suis amusée à trier mon risotto. Je vous laisse imaginer le travail, tout ça pour vous en mettre plein les mirettes !
Pour 2 personnes :
Ingrédients :
70g de riz arborio
1 escalope de poulet (±130g)
30 cl de bouillon de volaille
5cl de vin blanc
1 petit poireau
100g de carottes de couleurs différentes (blanche, jaune, orange et violette)
1 lobe d’échalote
1 cas d’huile d’olive
4 bandes de peau de citron mis en zestes
30g de parmesan râpé
Emincez l’échalote. Pelez et coupez les carottes en rondelles.
Détaillez le poulet en dés et coupez le poireaux en tronçons.
Dans une grande poêle, faites revenir l’échalote dans l’huile d’olive à feu assez vif.
Quand elle est translucide, ajoutez les morceaux de poulet et faites les bien dorer.
Ajoutez le riz et mélangez bien pour l’enrober de gras.
Mouillez avec le vin blanc et passez à feu doux.
Quand il est totalement absorbé, ajoutez les rondelles de carottes et de poireaux, les zestes de citron et 1 louche de bouillon.
Couvrez et laissez mijoter 10 min.
Découvrez et laisser le liquide s’évaporer.
Continuer ensuite à ajouter le bouillon progressivement en laissant le temps au riz de l’absorber complètement entre chaque ajout.
Quand vous avez épuisé le bouillon, ajoutez le parmesan râpé. Mélangez bien et servez aussitôt.
Les fêtes se rapprochent à grands pas ! Je vous propose donc un velouté de champignons tout en douceur avec une touche festive grâce à ses petits morceaux de foie gras ! C’est simple et rapide à faire.
J’ai utilisé des cèpes congelés car je n’en ai pas trouvé de frais et j’avais la flemme d’attendre dimanche pour aller au marché! Dans ce cas prévoyez un peu moins de bouillon, étant donné qu’ils vont dégorger en décongelant. Pour le foie gras, il s’agit d’un bloc sur mes photos. Mais l’idéal est de prendre un foie cru, de le découper en escalope puis en dés, de les fariner et de les poêler rapidement (pas trop longtemps sinon ça fond…) histoire de les faire dorer légèrement. Pour la déco, la petite tuile de jambon cru apporte une touche salée et croustillante très agréable.
Préparez la soupe : émincez l’échalote. Epluchez les champignons et détaillez les en gros morceaux.
Dans une grande casserole, faites fondre la graisse de canard pour y faire revenir l’échalote avec l’ail.
Quand elle est translucide, ajoutez les champignons. Faites cuire environ 10 à 15 min.
Saupoudrez avec le fond de veau puis mouillez avec le porto dilué dans le bouillon.
Poursuivez la cuisson 5 min puis mixez bien. Vous devez obtenir une soupe lisse.
Ajoutez la crème fraîche et mélangez bien. Goûtez et rectifiez l’assaisonnement.
Pour le foie gras : détaillez l’escalope en petits dés. Farinez les.
Poêler les 1 min sur chaque face.
Pour le service : emballer la tranche de jambon cru dans du papier absorbant et passez la 1min au micro onde. Elle doit ressortir bien croustillante ! Séparez la en 2 tuiles.
Faites griller le pain de mie.
Dressage : versez la soupe dans de belles assiettes creuses. Déposez 1 cac de crème fraîche au centre, donnez un tour de moulin à poivre. Répartissez les dés de foie gras dans les assiettes. Plantez une tuile dans chaque tas de crème. Et on n’oublie pas le pain grillé à côté!
C’est un peu un plat de fin de placards et de grande flemme de cuisiner. Même si c’est très simple, cette recette n’en est pas moins délicieuse et pleine de saveurs. Pas besoin de saler la préparation puisqu’on utilise l’eau de la boîte de thon pour assaisonner et cuire en partie les pâtes !
30cl de liquide (jus du thon complété par de l’eau)
Emincez l’échalote et émiettez le thon.
Dans une grande casserole déposez : les pâtes puis le thon, les câpres, l’échalote, le basilic et les zestes de citron.
Arrosez avec l’eau, couvrez et portez à douce ébullition.
Comptez 5 min de cuisson puis retirez le couvercle pour que l’eau s’évapore.
Quand l’eau est presque entièrement évaporée (environ 5-8min), ajoutez le parmesan râpé et mélangez bien.
Servez dès que la sauce est assez sirupeuse à votre goût.
Petite info complémentaire :
Contrairement à ce que conseille la plupart des livres sur les one pot pasta, il est préférable d’ajouter le fromage en fin de cuisson (comme pour un risotto). Sinon cela accroche au fond de la casserole.
Je suis diplômée d’une école d’ingénieur qui a la particularité d’accueillir 2 filières principales :
la chimie-physique dont je suis issue
la biologie-alimentation qui n’a cessé de me faire rêver…
Tous les ans, les élèves inscrits dans cette seconde filière participent au projet EcoTrophélia. Pour vous la faire courte, ce sont eux qui créent les produits alimentaires de demain ! Et pour vous citer un bel exemple, la préparation pour Cannelé Jock est une création de notre école ! De nombreuses personnes l’ont testée et les retours ont toujours été très positifs !
Aujourd’hui, je souhaite vous présenter un autre projet porté par des anciennes de l’ENSCBP : Carole Regnault et Amélie Da Silva. Ces deux énergiques jeunes filles ont choisi de s’occuper de votre bien-être en mettant au point des gâteaux apéritifs compatibles avec un mode d’alimentation sans gluten que ce soit à cause d’intolérance ou simplement par conviction.
En effet, difficile de passer à côté. Même s’il s’agit principalement, pour le moment, d’un effet de mode, 1 % de la population française est estimée intolérante au gluten (600 000 personnes). Tout en sachant que seulement 20 % des intolérants seraient diagnostiqués à l’heure actuelle ! Bien que l’on commence à voir apparaître des rayons sans gluten à côté des rayons bio, cela reste encore très marginal. Il y a donc un véritable marché à conquérir.
Mais attention ! Hors de question de rogner sur le goût ou la qualité sous prétexte que c’est sans gluten ! On parle ici d’un apéritif sain : moins de sel, de matières grasses, adieu aux additifs et bienvenue aux fibres ! L’objectif est de vous faire du bien lors de ce moment convivial propices aux excès.
Après 2 années d’essais et de mises au point, les crackers apéritifs des Pie-Plettes ont enfin vu le jour ! Quatre produits différents sont disponibles :
Les LUPI CRACK saveur pizza
Les CRACKI CHEESE saveur emmental
Les CRACK GRAIN au goût de sésame et pavot
Les CRACKI CHEVRE aux notes de chèvre et de miel
Aujourd’hui, pour continuer leur développement, ces entrepreneurs ont besoin de votre aide. Elles organisé leur première levée de fonds surUlule dans le but de
financer de nouveaux packaging,
réaliser les analyses nutritionnelles de leurs produits
vendre en grande distribution (Leclerc, Intermarchés, Super U de la région bordelaise)
Pour le moment,vousne verrez pas leur projet sur Ulule, car il faut un minimum de dons avant que le projet soit visible par toute la communauté,. Mais voici le lien avec lequel vous pourrez accéder à leur page :
Si vous avez envie de faire une bonne action en cette période de fêtes, c’est le moment ! Et puis, si vous souhaitez goûter leur produit, faites un tour à :
J’ai découvert la semaine dernière après la remise de diplôme de mon homme le brunch de Chez Marcel, juste à côté de la Porte Dijeau. Il s’agit d’un brunch à la carte. On part sur une base commune à 15€ à laquelle on peut rajouter un peu de tout selon ses envies et son appétit. Il est servi de 11h à 15h. Je m’y suis rendu avec mon chéri et son frangin. Les messieurs s’étant réveillés qu’à midi passé, je peux vous dire que j’avais les crocs! J’étais réveillée depuis 9h du mat après une siestounette d’à peine 2h! C’est le malheur d’avoir un réveil interne surpuissant, qui ne se soucie pas de savoir si vous avez eu une vraie nuit de sommeil derrière vous : l’heure, c’est l’heure! Bref, j’avais faim et je voulais mon brunch !
Ce n’est pas forcément la peine de réserver à l’avance. L’intérieur est plutôt petit. Je me suis demandé, s’il y avait une salle à l’étage. L’ambiance fait vraiment bistrot : le miroir, les chaises en bois avec le dossier aux formes un peu démodées. Il n’y a pas vraiment de décoration. C’est plutôt dépouillé et sobre. Un vrai bistrot de quartier somme toute mais presque au coeur de Bordeaux … Si vous faites un tour sur leur page facebook, vous vous rendez compte qu’ils font l’effort de faire une déco à thème (Halloween, Noël…) ! Ce n’est pas si fréquent que ça et c’est une démarche que j’apprécie. Vous constaterez aussi qu’ils soignent toujours la présentation de leurs plats histoire de bien vous mettre l’eau à la bouche.
Je vous conseille plutôt de vous poser en terrasse (si la météo et le froid vous le permettent). L’atmosphère est très bruyante à l’intérieur à cause de la machine à expresso qui fait un boucan pas possible. Et comme les serveurs doivent faire des aller-retours fréquents entre l’intérieur et l’extérieure la porte reste ouverte. Ce qui fait que vous n’avez pas vraiment plus chaud à l’intérieur… Mais l’accueil est chaleureux et l’équipe est agréable donc ça compense un peu. Je les ai harcelé de questions et ils y ont répondu gracieusement.
Mais oublions cette note négative et passons aux réjouissances : le MANGER !
Ils se fournissent chez Jocteur alors autant vous dire que la qualité est au rendez-vous pour les viennoiseries et le pain ! Comme c’est inscrit sur le menu ci-dessus, ce brunch fonctionne à la carte. Il y a votre formule de base pour 15€ avec :
une boisson chaude : café, thé(Dammann en sachet ou chocolat chaud
un grand jus d’orange pressé servi frappé
une panière avec mini viennoiseries (croissants et pains au chocolat), tranches de pain et de la brioche !
confiture, miel, beurre DOUX et nutella en accompagnement
du fromage blanc avec miel et petites graines
un croque Marcel qui varie selon l’humeur (saumon fumé ce jour-là)
Autant vous dire que rien qu’avec ça, il y a dejà de quoi vous mettre bien. Surtout qu’ils remplissent au besoin votre panière ! Mais comme nous avons les yeux plus gros que le ventre et que la gourmandise nous conduira à notre perte nous avons craqué pour pleins de suppléments :
pancakes, oeuf cocotte, assortiment de charcuteries et cheesecake pour les hommes
cheesecake et omelette pour moi
Attention, on ne s’en rend pas vraiment compte, mais l’addition monte très vite à ce rythme ! Il ne faut pas perdre de vue que si les portions semblent normales, elles sont plutôt consistantes et vous calent assez vite !
La première partie de brunch est arrivée plutôt vite. Nous avons attendu 5 à 10min de plus pour la suite. Mais c’était très raisonnable. Autant vous dire qu’on a attaqué la panière à belles dents ! Les viennoiseries étaient délicieuses. Croustillantes, bien cuites, petit goût de beurre sans la sensation de gras trop envahissante sur les doigts. Petit plus pour les mini pots de confitures avec de vrais morceaux de fruits (oui, j’ai trouvé des myrtilles entières dans la mienne!). C’était certes des mini pots mais pas des pots minuscules non plus comme ceux qu’on avait pu avoir chez Carmen‘s à Paris.
omelette
oeuf cocotte
C’est seulement lorsque tout le reste est arrivé et que nous avions à peine la place de tout mettre sur la table qu’on a compris que nous avions vu trop grand et que ca allait être dur de venir à bout de toutes ces victuailles ! La présentation de nos choix regroupés sur une même assiette était un peu dans l’esprit du brunch du Plume.
Une somptueuse table de brunch!
J’ai commencé par le petit croque Marcel. C’était un poil trop grillé à mon goût mais vraiment très bon : saumon fumé, fromage frais, quelques feuilles de roquette, un trait de vinaigre balsamique. Vraiment sympa !
Pour l’omelette, elle a été servie baveuse et bien pliée ! Un vrai régal aussi ! J’adore mon omelette comme cela et c’est assez rare qu’elles soient cuites de cette manière. Bien souvent, elles sont très sèches… Mon seul regret est qu’elle ait été nature. J’aurais apprécié une pichenette de d’emmental dedans ou au moins un peu de poivre pour rehausser son goût. Mon chéri, lui, a adoré son oeuf cocotte légèrement gratiné au jaune bien coulant. A tel point qu’il a décidé de s’en faire chez lui !
Pour le cheesecake, j’ai été étonnée. Pour moi, c’était plus une verrine ou un tiramisu revisité qu’un cheesecake. Mais le goût était au poil. Bien sucré, un bon goût de citron, de gros morceaux de palets bretons. Même si la texture n’était pas celle d’un cheesecake, je pense que j’ai préféré ce côté très crémeux. Je ne suis pas sûre que mon estomac aurait assumé une grosse part de cheesecake bien dense et ferme.
En revanche très grosse déception sur les pancakes : cramés, très minces, pas appétissants du tout… A priori même la texture n’était pas extraordinaire. C’est dommage à côté de tout le reste qui était plutôt excellent.
Autre point qui m’a un peu frustrée : le manque de verdure. J’aurais aimé pouvoir choisir une petite salade à la carte.
Au final, une expérience mitigée. J’ai énormément apprécié ce concept du brunch à la carte, mais l’addition devient vite très salée. La nourriture est bonne dans l’ensemble et les portions généreuses.
Résumé
« Marcel »
Bistrot & Brunch
Brunch : 15€
Lu : 8h-15h
Ma-Sam : 8h-22h
Dim : 10h-20h
Arrêt Grambetta (Tram B)
4 rue des ramparts
33000 Bordeaux
J’aime beaucoup faire de la boulange le weekend. En général, ma MAP tourne le samedi matin, je laisse lever et je façonne dans l’après-midi pour que je puisse déguster le tout à la sortie du four le dimanche matin.
Mon chéri m’a acheté 2 petits pots de pâte à tartiner au Comptoir de Mathilde et je mourrais d’envie de les essayer alors j’ai décidé de me préparer des baguettes viennoises. Cela faisait une éternité que je n’en avais pas mangé alors l’occasion était trop belle.
J’ai suivi la recette du Pétrin plutôt que celle d’Eric Kayser. Je ne me suis toujours pas mise à l aboulange au levain et j’avais la flemme de sortir en acheter. Mais cela ne m’a pas empêchée d’obtenir des baguettes viennoises vraiment au top ! Avec une mie extraordinairement moelleuse et parfumée mais une petite croûte très fine et légèrement résistante… Parfait!!!
Je vous conseille toutefois de faire 3 voire 4 demi-baguettes plutôt que 2. J’ai trouvé les miennes beaucoup trop gonflées. Sinon, ça fait plutôt 2 pains viennois.
Pour 4 demi-baguettes :
Ingrédients :
125g farine T55
125g de farine spéciale brioche
125g lait
1/4 de cube de levure de boulangerie (±10g)
1/2 oeuf (le reste va servir à dorer)
25g sucre
35g de beurre mou
Diluez la levure dans le lait tiédi puis placez tous les ingrédients dans votre MAP.
Lancez le programme pâte (1h30 dont 20 min de pétrissage+ le reste en 1ere pousse).
A la fin du programme, chassez l’air de la pâte puis façonnez vos baguettes.
A l’aide de ciseaux, coupez des entailles parallèles tout du long de vos baguettes.
Déposez les sur du papier sulfurisé puis couvrez les d’un linge. Laissez les doubler de volume dans un endroit tiède. (1h à 1h30)
Préchauffez votre four à 210°C.
Badigeonnez la surface des baguettes avec le reste d’oeuf battu dilué dans un peu de lait et salé.
Faites cuire 15 min environ. Les baguettes doivent être joliment dorées.
Pour accompagner le foie gras de Noël de cette année, j’ai préparé une confiture de figue à la vanille. Je ne voulais pas d’un chutney mais bel et bien d’une confiture épaisse mais encore légèrement liquide. Je me suis donc rendue au marché un dimanche matin pour y faire mes petites emplettes. Je suis rentrée avec un demi kilo de figues prêtes à devenir une délicieuse confiture à la belle robe rouge sombre et à la délicate saveur de vanille.
Avec ces proportions vous aurez l’équivalent d’un pot Bonne Maman. Largement ce qu’il me faut pour les 7 personnes qui seront présentes cette année chez moi pour le réveillon. C’est une confiture qui se fait très rapidement comparé à une confiture de mûres ou de fraises. Il faut d’ailleurs faire très attention sur la fin de la cuisson. J’ai été assez inattentive et la mienne a commencé à légèrement caraméliser au fond (pour ne pas dire cramer et accrocher ^^).
Pour 1 pot de 370g :
Ingrédients :
500g de figues fraîches (± 15 figues)
200g de sucre
1 gousse de vanille
Passez les figues sous l’eau.
Coupez leur tige puis coupez les en quartiers et déposez les dans une casserole.
Ouvrez la gousse de vanille en deux et grattez ses graines. Mélangez les au sucre.
Saupoudrez les figues avec ce sucre. Laissez reposer 1h comme cela.
Quand les figues ont bien dégorgées, portez les à douce ébullition en rajoutant la gousse de vanille.
Faites cuire à feu doux pendant 20min environ.
Quand la confiture nappe la cuillère ou qu’une goutte de confiture reste figée lorsqu’elle est déposée sur une assiette froide, la confiture est prête.
Retirez la gousse de vanille et mixez la confiture pour éliminer les morceaux et avoir une texture bien lisse.
Versez la dans un pot stérilisé, fermez le couvercle et retournez le pot (couvercle contre la table). Laissez refroidir et patientez jusqu’à Noël !
Petite info complémentaire :
Ne vous inquiétez pas si on laisse la peau des figues ! On ne le sent absolument une fois la cuisson terminée et ce d’autant plus si vous mixez votre confiture comme moi (je les préfère sans morceaux).
Je remets la gousse de vanille dans la confiture après l’avoir mixée. Cela parfumera encore plus la confiture pendant son stockage.
