Ricotta & Parmesan : l’empire des pâtes !

Spaghetti, tortellini, ravioli, conchiglioni, fusilli, tagliatelle sonnent comme une comptine délicieuse à vos oreilles ? Vous ne pouvez concevoir une journée sans manger de pâtes ? Vous êtes nostalgique de votre régime étudiant ? Le restaurant bruxellois Ricotta & Parmesan sera votre nouveau Q.G. !

C’est une adresse italienne populaire sur Bruxelles. Vous pouvez certes y déguster des pizza à la croûte délicieusement bombée et croustillante sans pour autant être trop fine ou trop gonflée, mais c’est clairement plus indiqué pour les pâtovores.

La carte propose de manière assez inédite de composer soi-même son plat. Vous choisissez d’un côté la forme de pâtes (parmi 15 références renouvelées, séparées en pâtes courtes, longues et farcies) et de l’autre vous sélectionnez la sauce de votre choix (parmi 31 possibilités réparties en 4 catégories : viande, poisson, végétarienne et fromage.). J’ai demandé conseil à notre serveur pour le choix des pâtes. J’ai d’ailleurs eu un petit moment de fierté quand j’ai réalisé que mon choix naturel de pâtes étaient tout à fait adapté à la sauce de mes rêves.

Vous pouvez aussi trouver votre bonheur parmi des risotto, des gratins ou encore des viandes ou des poissons. Le menu est véritablement vaste, riche et polyvalentMention spéciale : ils ont fait l’effort de réaliser un menu totalement sans gluten !

Le cadre est assez surprenant. Vous pénétrez dans un espace assez surchargé mais qui pourtant est agréable et accueillant. On se sent comme dans une brocante, ou chez une grand-mère un peu maniaque qui ne jure que par les vieilles marques et les vieux outils de son époque. Une de celles qui refuseraient de jeter la moindre car « ca peut toujours servir ». Les tons ocres des murs vous propulsent dans l’ambiance du bassin méditerranéen. Le restaurant a l’air tout petit à priori, mais en réalité, plus vous évoluez vers le fond de la salle, plus les salles se multiplie. En vous perdant sur le chemin des toilettes, vous découvrirez un énorme four à bois, qui diffuse une agréable chaleur et embaume l’air d’effluves de pain. J’ai eu un gros coup de coeur pour cette décoration et l’atmosphère générale. Je ne peux pas dire que c’est authentique, ni typique de l’Italie mais l’endroit a du charme, un certain cachet, une empreinte bien à lui.

Seul travers, les tables sont au coude à coude. Si vous êtes côté allée, il y a un traffic incessant auprès de vous. Les serveurs évoluent sans relâche. Les va-et-vient ne s’arrêtent jamais. Le service est très fluide et professionnel. L’attente est très raisonnable quand on considère le nombre très important de couverts. En parlant des serveurs, un certain nombre d’entre eux est italien et la communication est parfois un peu approximative… Mais suffisante pour commander un repas en bonne et due forme et apprécier de se laisser bercer par cet accent enveloppant.

Je me suis laissée tenter par des fettucine à la sauce Firenze (petit pois, jambon, champignons, estragon, crème et napolitaine). Mon homme s’est décidé pour des penne au chèvre gratiné, crème de ciboulette et saumon fumé. Clairment le gratin présente ultra bien ! Les pâtes sont proposées en quantité généreuses mais sans trop de chichi niveau présentation. C’est aussi bien que chez vous.

Fettuccine sauce Firenze
gratin de penne, sauce au saumon fumé, chèvre et fines herbes

J’ai été moyennement satisfaite de mon choix. Non pas, parce que c’était mauvais. Non, non, les pâtes étaient bien cuites, les morceaux de jambon généreusement présents, les champignons existants etc… Mais cela ne correspondait pas trop à l’idée que je m’en faisais. C’était d’une part trop salé pour moi (je ne sale pas mes plats donc ici, c’était clairement au dessus de mon seuil de tolérance) et le goût de la tomate était beaucoup trop marqué. J’ai eu l’impression de déguster une sauce faite à partir de soupe de tomate lyophilisé. Cette appréciation est vraiment liée à mon goût personnel et ne remet absolument pas en cause la qualité des ingrédients, ni le savoir-faire de cuisson des pâtes et de la sauce.

Gnocchis façon della Nonna (fontina, parmesan et pancetta)

Pizza delizia (scamorza, courgette et pancetta)

Le jour où si j’y suis revenur avec mon homme, j’ai été plus que comblée par leur pizza. La pâte est épaisse, savoureuse et moelleuse. C’était tellement copieux que j’ai calé au bout de la moitié (arrêt stratégique pour pouvoir apprécier un dessert ensuite ;-). J’ai rapporté le reste chez moi. Mon homme a fait son affaire à un gratin de gnocchi. Il s’attendait à la texture un peu élastique et synthétique des gnocchi du commerce, mais il a eu l’agréable surprise de découvrir des gnocchi fait maison à la texture proche de la purée.

Mi-cuit au chocolat

Mon homme, lui, était visiblement (au sens très propre du terme : il avait un sourire béat) au Nirvana. Son plat était parfaitement salé pour lui (il mange excessivement salé) avec un dosage de chèvre qui comblait ses espérances. Il l’a savouré jusqu’à la dernière miette et goutte avec son Spritz.

tiramisu maison

J’ai préféré ne pas terminer mon plat pour avoir la place de prendre un dessert. Autant vous dire que c’était une très bonne idée ! Le fondant au chocolat servi avec sa glace à la pistache était très bon. Il aurait éventuellement pu être un peu plus coulant, mais le goût de chocolat était parfait. J’ai découvert qu’une simple crème fouettée était bien meilleure avec cette douceur qu’une crème anglaise vanillée ! Cela a largement apaisé ma déception du plat principal.

Mousse au chocolat maison avec sa chantilly

Mon homme a de nouveau était expédié au paradis avec son tiramisu au spéculoos. Il a insisté à plusieurs reprises pour que je goûte (signe incontestable qu’il se régalait). Apparemment le mascarpone était hors du commun.

C’est sur ces notes délicieuses que s’est conclu un notre repas en amoureux dans son cadre pittoresque. Je vous recommande cette adresse, qui vous comblera sans aucun doute possible. Le budget à prévoir est raisonnable par rapport au restaurant et à sa cuisine. Il n ‘y a aucun reproche à faire !

 

Résumé

« Ricotta & Parmesan»
Restaurant italien & Pizzeria
Pasta : 9.5 à 25€
Pizza : 9.5 à 17€
Dessert : 6 à 8 €

rue de L’Ecuyer 31
1000 Bruxelles

Lu-Dim : 12h-14h30
18h-23h
+32 2 502 80 82
Leur site internet Leur page facebook
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
menu exhaustif
cadre pittoresque
très fréquenté
tables serrées

Lasagnes de butternut au chèvre et confit de canard

Après avoir savouré les lasagnes de butternut au chèvre de la Jeune Garde, j’ai eu envie de les reproduire à domicile. Mais comme il nous restait des aiguillettes de canard en perdition et j’ai aussitôt entrepris de les confire au four pour les incorporer à ces délicieuses lasagnes automnales !

Il faut bien le reconnaitre, c’est plutôt long à préparer entre le confit, la purée de butternut et la béchamel au chèvre. Mais le résultat est à tomber par terre ! C’est un plat bien chaud et riche qui devraient ravir les grands aussi bien que les petits.

Je propose cette recette à Cuisinons de Saison organisé par Claudine. Je pense qu’à choisir, j’aurais plutôt opté pour une purée de potimarron. Je préfère sans hésitation son petit goût de noisette légèrement sucré.

Pour 4 personnes :

Pour la béchamel :

  • 50cl de lait
  • 35g de farine
  • 100g de fromage de chèvre
  • 1/3 cac de muscade râpée
  • 1/3 cac de poivre 5 baies

Pour le confit :

  • 200 à 250g d’aiguillettes de canard
  • 150g de graisse de canard
  • 1/2 cac de gros sel
  • 1/4 cac d’herbes de provence

Pour le reste :

  • 12 feuilles de lasagnes
  • 300g de purée de butternut
  • 5 cm de romarin
  • 25g de fromage râpé (pour gratiner)
  1. Préchauffez votre four à 160°C.
  2. Préparez le confit de canard : déposez les aiguillettes de canard dans un plat à four assez étroit (un moule à cake peut faire l’affaire). Recouvrez de graisse de canard fondue et saupoudrez avec le gros sel et les herbes de provence. Les aiguillettes doivent plonger totalement.
  3. Couvrez le plat et enfournez pour 1h30. Les aiguillettes doivent être tendres et s’effilocher sans difficulté.
  4. Sortez les aiguillettes de la graisse et effilochez les à l’aide de fourchettes.
  5. Préparez la purée de butternut : pelez la butternut, coupez la en dés et faites les cuire dans de l’eau bouillante avec la branche de romarin  jusqu’à ce qu’ils soient tendres.
  6. Egouttez les morceaux de butternut et écrasez les à la fourchette pour former une purée.
  7. Préparez la béchamel : délayez la farine dans le lait, ajoutez la noix de muscade et le poivre.
  8. Portez à ébullition pour faire épaissir. Ajoutez les rondelles de chèvre et mélangez jusqu’à ce qu’elles soient fondues (il va rester les croûtes).
  9. Mixez pour lisser la préparation.
  10. Préparez les feuilles de lasagnes : portez un grand volume d’eau à ébullition dans un récipient assez large pour y plonger vos feuilles (une grande poêle par exemple).
  11. Plongez chaque feuille 3 à 5 min dans l’eau bouillante. On cherche juste à les précuite un peu. Elles doivent être légèrement souple mais encore croquantes.
  12. Dressage : préchauffez le four à 180°C.
  13. Mélangez 300g de purée de butternut avec 100g de béchamel et les aiguillettes de canard effilochées.
  14. Déposez un peu de béchamel dans le fond d’un plat à four de 20 x 20 cm, déposez 4 feuilles de lasagnes disposées en carré en se chevauchant, un peu de béchamel puis la moitié de la purée de butternut au canard.
  15. Recouvrez avec 4 feuilles de lasagnes entrecroisées, puis un peu de béchamel et la moitié restante de purée de butternut au canard.
  16. Déposez les 4 feuilles de lasagnes restantes un peu de béchamel et une petite poignée de fromage râpé.
  17. Enfournez pour 20 à 30 min. Le dessus doit être bien gratiné.

Crédits photos : mon chéri (mine de rien, je suis en train de lui constituer un portfolio ^^)

Pâtes à l’aubergine, chèvre et lardons

Qu’est ce qu’on n’inventerait pas pour satisfaire son homme, mangeur invétéré de pâtes au pesto ? Pourquoi pas des pâtes au fromage de chèvre pour lui qui adore ça ? J’ai déjà réalisé 2 fois cette recette : la première ébauche en Normandie et la version améliorée enrichi d’aubergine à Bordeaux. J’aime beaucoup les saveurs méditerranéennes de ce plat. La tomate séchée apporte une touche acidulé très estivale et espiègle.

Cette recette frôle presque le one pan pasta, tellement la cuisson est simple et sans chichi. Seule différence, la sauce cuit séparément. Alors on salit peut-être une poêle en plus, mais la sauce est tout aussi savoureuse, si ce n’est plus (j’éprouve une sainte horreur à l’idée de faire bouillir de malheureux petits lardons fumés). La cuisson des pâtes et de la sauce se fait en même temps pour un timing absolument parfait. En terme de proportions, la quantité de pâtes correspond normalement à 1 dose pour une personne, mais une fois la sauce rajoutée, le volume est copieux. Ces proportions conviendront donc à 2 personnes dans un menu avec entrée et dessert.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 60g de pâtes type fusilli
  • 50g de lardons fumés
  • 50g d’aubergine
  • 30g de fromage de chèvre en bûche ou crottin
  • 1/2 échalote
  • 3 cas de crème semi-épaisse
  • 2 tomates séchées marinées
  • 2 branches de thym effeuillées
  1. Faites bouillir une casserole d’eau.
  2. Coupez finement l’échalote en lamelles. Coupez les tomates séchées en lanières et l’aubergine en dés sans la peler.
  3. Plongez vos pâtes dans l’eau bouillante et lancez le décompte !
  4. Dans une poêle à feu moyen-vif, faites revenir en même temps : les lardons avec l’échalote et la tomate séchée.
  5. Quand les lardons commencent à rendre du gras, ajoutez l’aubergine et poursuivez la cuisson 2-3 minutes pour colorer l’aubergine.
  6. Enfin ajoutez la crème avec le fromage de chèvre coupé en dés et le thym effeuillé, poivrez à votre convenance mais surtout ne salez pas. Couvrez et  mélangez bien couvercle fermé.
  7. Egouttez les pâtes. Quand le fromage est bien fondu, versez la sauce sur les pâtes et mélangez pour bien les enrober. Servez dans la foulée !

Pâtes cajun

Malgré la température suffocante régnant à Bordeaux, je continue à cuisiner des plats en sauce un peu gourmands. Notamment pour mon homme qui est en plein dans ses révisions et qui a besoin d’entretenir ses forces. Il adore les saveurs cajun et comme j’ai reçu un lot de ces épices pour ma thèse, j’en ai profité pour tester !

Là j’ai improvisé avec ce qui m’évoquait la Louisianne et les épices cajun. En tête de liste, j’ai pensé poivron, alors je suis partie sur une sauce à base d’un coulis de poivron. Après quelques recherches sur les blogs américains, je me suis aperçu que la plupart de leur cajun pasta  étaient en base crème, alors j’en ai ajouté un peu pour adoucir et lier mon coulis de poivron. J’ai préparé ce petit plat en un clin d’oeil et il a disparu tout aussi vite…

Au final, les épices cajun sont surtout un mélange d’aromates légèrement épicé : origan, thym, ail, paprika et piment. Ca se marie tout particulièrement avec le poulet ou des fruits de mer type crevettes ou homard.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 100g de spaghetti
  • 100g de poulet
  • 1 petit poivron rouge (80 à 100g)
  • 75g de poivron jaune
  • 50g de champignons de paris frais
  • 1/2 échalote
  • 50g de crème semi-épaisse
  • 1 cac d’épices cajun
  • 1/2 cac d’huile d’olive
  • 1/2 cac de maïzena
  • 1 tige d’oignon nouveau
  1. Préchauffez votre four à 240°C en mode grill.
  2. Coupez le poivron rouge en deux et posez le sur la grille de votre four, la peau vers le haut.
  3. Quand la peau est noircie et cloquée, sortez le poivron du four et placez le dans un sachet congélateur que vous refermez. Laissez refroidir 10min.
  4. Pelez ensuite la peau du poivron (elle doit partir très facilement.
  5. Mixez le poivron avec les épices cajun, la crème et la maïzena.
  6. Coupez le poulet en petits morceaux. Coupez le poivron jaune et les champignons une fois pelés en lamelles.
  7. Emincez finement l’échalote.
  8. Dans une poêle bien chaude, faites revenir l’échalote et le poulet dans l’huile d’olive.
  9. Quand le poulet est doré, ajoutez les poivrons, couvrez et poursuivez la cuisson 5 min.
  10. Ajoutez ensuite les champignons et faites cuire encore 5 min.
  11. Enfin mouillez avec la sauce au poivron et laissez épaissir un peu (compter 5 min environ).
  12. En parallèle, faites bouillir un grand volume d’eau salée et faites cuire les spaghettis le temps qui vous sied.
  13. Egouttez les, replacez les dans la casserole et nappez avec la sauce. Mélangez bien.
  14. Servez bien chaud, parsemé de tige d’oignon nouveau ciselé.

Pâtes au haddock, sauce tomate aux cèpes et parmesan

C’est encore une recette pour utiliser mes restes : ceux de la matelote de haddock au reblochon et le reste de pesto de tomates de mon oeuf cocotte en brioche. J’ai vraiment été agréablement surprise du mélange. Je ne m’attendais pas à ce que le haddock se marie aussi bien avec la tomate ou le parmesan. C’était très simple et gourmand.

Pour 2 personnes :

Pour la sauce tomate :

  • 20g de concentré de tomate
  • 20g d’oignon
  • 10g de tomates séchées
  • 10g de cèpes séchés
  • 1/4 cac d’origan
  • 1/4 cac d’huile d’olive
  • 1/8 cac d’ail
  • 1/2 tomate (± 50g)

Pour les pâtes :

  • 120g de pâtes longues
  • 150g de haddock
  • 100g de crème liquide
  • 30g de parseman
  1. Préparez la sauce : réhydratez les cèpes et les tomates séchées dans 5cl d’eau bouillante. Laissez les infuser 10 min puis égouttez les.
  2. Emincez finement l’oignon. Coupez la tomate en dés.
  3. Faites le revenir à la poêle avec l’ail.
  4. Quand l’oignon commence à devenir plus translucide, ajoutez et la tomate et poursuivez la cuisson 5 min.
  5. Transvasez cette préparation dans un mixeur, avec les cèpes, le concentré de tomate et les tomates séchées. Mixez bien pour obtenir une compotée épaisse.
  6. Cuisson des pâtes : coupez le haddock en lanières et portez un grand volume d’eau SANS SEL à ébullition.
  7. Quand l’eau bout ajoutez les pages et le haddock. Laissez cuire le temps nécessaire pour les pâtes.
  8. Egouttez le tout.
  9. Finitions : dans une grande casserole à feu doux, allongez la sauce tomate avec la crème liquide. Ajoutez le parmesan râpé et mélangez bien.
  10. Ajoutez ensuite les pâtes cuites avec le haddock. Mélangez pour bien enrober les pâtes de sauce.
  11. Servez quand les pâtes sont suffisamment chaudes à votre goût.

Penne alla griglia

Voici un savoureux gratin de pâtes, tout particulièrement crémeux et prêt en un clin d’oeil ! La saveur boisée des champignons séchés vient rencontrer les arômes de noix et de noisettes du crottin de chèvre affiné. Quelques pignons sont là pour apporter du croquant avec une pincée d’herbes de provence pour relever le tout ! J’ai presque hésité à rajouter un filet d’huile d’olive pour le service…

« Alla griglia » veut simplement dire, que cela a été gratiné au four. Vous pouvez tout à fait vous affranchir de cette étape et ajouter la mozzarella râpée à la sauce au chèvre. La préparation sera encore plus rapide : pas plus de 10 min pour passer à table autour d’un délicieux repas ! Mais c’est vraiment facultatif. Autant le fromage de chèvre et là pour apporter du goût, que la mozzarella ne sert qu’à apporter du filant au gratin.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 120g de pâtes (penne, macaroni … )
  • 20cl de lait ou crème liquide
  • 10g de champignons séchés
  • 100g de champignons en boîte
  • 60g de crottin de chèvre (1 crottin)
  • 60g de mozzarella (1/2 boule)
  • 1 cas de fond de veau
  • 1 cac de farine
  • 1/8 cac d’ail semoule
  • poivre et sel à votre convenance
  • 10g de pignons de pin
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Faites chauffer le lait. Lorsqu’il fume, plongez l’ail semoule et les champignons séchés dedans une dizaine de minutes pour qu’ils se réhydratent et parfument le lait.
  3. Râpez le crottin de chèvre et coupez la mozzarella en lamelles.
  4. Filtrez le lait pour le séparer des champignons
  5. Mélangez la farine avec le fond de veau et délayez ce mélange dans le lait.
  6. Portez une casserole d’eau à ébullition, faites cuire les pâtes dedans selon le temps indiqué sur le paquet.
  7. En parallèle, faites fondre le chèvre dans une poêle avec le lait. Au besoin, mixez ce mélange pour le rendre lisse.
  8. Egouttez les pâtes, ajoutez les champignons séchés et les champignons en boite. Nappez de sauce au chèvre et mélangez bien.
  9. Versez les pâtes dans un plat à four. Recouvrez les de lamelles de mozzarella puis parsemez de pignons de pin.
  10. Enfournez pour 10 à 15 min, le temps de faire fondre la mozzarella.

One pan pasta thon & câpres

C’est un peu un plat de fin de placards et de grande flemme de cuisiner. Même si c’est très simple, cette recette n’en est pas moins délicieuse et pleine de saveurs. Pas besoin de saler la préparation puisqu’on utilise l’eau de la boîte de thon pour assaisonner et cuire en partie les pâtes !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 120g de tagliatelles
  • 1 boîte de thon moyenne (150g)
  • 30g de câpres
  • 30g de parmesan râpé + un peu plus pour servir
  • 1 lobe d’échalote
  • 2 bandes d’écorce de citron transformées en zeste
  • 1 cas de basilic ciselé (congelé pour moi)
  • poivre à votre convenance
  • 30cl de liquide (jus du thon complété par de l’eau)
  1. Emincez l’échalote et émiettez le thon.
  2. Dans une grande casserole déposez : les pâtes puis le thon, les câpres, l’échalote, le basilic et les zestes de citron.
  3. Arrosez avec l’eau, couvrez et portez à douce ébullition.
  4. Comptez 5 min de cuisson puis retirez le couvercle pour que l’eau s’évapore.
  5. Quand l’eau est presque entièrement évaporée (environ 5-8min), ajoutez le parmesan râpé et mélangez bien.
  6. Servez dès que la sauce est assez sirupeuse à votre goût.

Petite info complémentaire :

Contrairement à ce que conseille la plupart des livres sur les one pot pasta, il est préférable d’ajouter le fromage en fin de cuisson (comme pour un risotto). Sinon cela accroche au fond de la casserole.

Raviolis sucrés façon Arlequin : fourrés à la banane, caramel et pépites de chocolat

J’avais envie de quelque chose qui sorte de l’ordinaire pour le défi du mois de Septembre de Recette.de sur le thème des pâtes. J’ai déjà soumis une recette : celle des raviolis à la carbonade mais on voit rarement de raviolis sucrés...

Alors je me suis dit que ce serait une bonne idée pour se changer un peu les papilles. Toutefois, hors de question de faire des raviolis carrés classiques ! J’ai préféré une forme de bonbon, qui fait quand même plus référence au sucré et aux desserts. Pour pousser le clin d’oeil encore plus loin, j’ai voulu imiter les Arlequins de Lutti. Ces jolis bonbons acidulés au goût indéfinissable. Rien de plus simple, on prépare des bandes de couleurs que l’on enfonce dans la pâte à pâte !

Pour le fourrage, j’aurais bien voulu reproduire le goût des Arlequins, mais chacun y trouve un goût différent. Alors je me suis laissée guider par ma gourmandise : de la banane, de la confiture de lait et des pépites de chocolat! Certes, en poussant le vice, j’aurais pu dissoudre des arlequins dans du lait et faire une crème pâtissière à partir de ça en guise de fourrage… Mais la flemme !

Pour 3 bonbons :

Pour la pâte :

  • 50g de farine
  • 1/2 oeuf

Pour les bandes de couleur :

  • 3x 10g de farine
  • 3x 2 cac d’eau
  • colorants en poudre (jaune, vert et rouge)

Pour le fourrage :

  • 80g de banane (1 petite banane)
  • 20g de confiture de lait
  • 10g de pépites de chocolat
  • 1 cac de maïzena
  1. Préparez la pâte : agglomérez la farine avec l’oeuf battu. Vous devez obtenir une pâte lisse et souple mais non collante. Au besoin rajoutez un peu d’eau ou de farine pour avoir la bonne texture.
  2. Emballez dans du film étirable et laissez repose 2h à température ambiante.
  3. Préparez les pâtes de couleur : dans 3 récipients différents, mélangez une portion de farine avec une portion d’eau et une pointe de couteau de colorant en poudre.
  4. Pétrissez avec vos mains jusqu’à ce que chaque pâte soit de texture souple et de couleur homogène.
  5. Emballez les dans du film étirable (ou un sac de congélation) et laissez reposer 2h à température ambiante.
  6. Préparez la farce : écrasez la banane à l’aide d’une fourchette. Ajoutez la confiture de lait et la maïzena.
  7. Faites épaissir ce mélange dans une petite casserole à feu doux en remuant pour éviter que cela n’accroche.
  8. Laissez refroidir puis ajoutez les pépites de chocolat.
  9. Façonnez des petits boudins de 8cm de long environ de farce dans une film étirable et placez les au congélateur pour au moins 1h.
  10. Façonnage : passez la pâte claire au laminoir pour l’aplanir. Découpez des rectangles de pâte de  12x9cm environ.
  11. Aplatissez les pâtes de couleur et découpez des bandes fines dans chaque de 12×0,5cm environ.
  12. Superposez 1 bande de chaque couleur sur chaque rectangle de pâte. Disposez les bandes de couleur parallèlement les unes aux autres pour imiter les rayures des Arlequins.
  13. Soudez les bandes avec le rectangle en passant le rouleau par dessus.
  14. Retournez les rectangles pour avoir la partie dans bandes de couleur face à vous.
  15. Déposez une farce congelée en son centre puis emballez-là comme un bonbon.
  16. Déposez chaque bonbon sur une feuille de papier sulfurisé et placez au congélateur pour 1 à 2h.
  17. Quand ils sont bien durs, vous pouvez les regroupez dans un sachet congélation.
  18. Cuisson : portez un grand volume d’eau salée à ébullition.
  19. Quand l’eau bout, faites cuire les ravolis 5 min dedans. Quand ils remontent à la surface, égouttez les.
  20. Servez les nappés de coulis de framboise ou de sauce chocolat.

Petite info complémentaire :

Mon chéri m’a suggéré de faire cuire les raviolis à la vapeur plutôt qu’à l’eau. Je vous laisse tester !
Allez savoir pourquoi, je n’ai pas été très fute-fute… j’ai choisi le seul ravioli qui s’était un peu percé sur le dessus pour les photos…

Tagliatelles aux fruits de mer, sauce ivoire

Je vous ai parlé, il y a très peu de temps de mes tagliatelles à l’estragon et de leur mariage heureux avec les fruits de mer. En voici donc un exemple. Les fruits de mer sont cuits dans un court bouillon qui une fois filtré, servira à préparer la sauce.

Pour 2 personnes :

Pour les pâtes et le court-bouillon :

  • tagliatelles à l’estragon (toute la recette)
  • 300g de fruits de mer variés (moule, anneaux de calamar, pétoncle, crevette, langoustine …)
  • 25cl d’eau
  • 5cl de vin blanc sec
  • 1 échalote
  • 1 bouquet garni
  • 1 petite carotte

Pour la sauce ivoire :

  • 15g de beurre
  • 15g de maïzena
  • 15cl de court-bouillon
  • 1 cas de crème fraîche
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1 pincée de piment d’espelette
  1. Pelez la carotte et coupez la en dés de taille moyenne. Emincez l’échalote.
  2. Portez les 25cl d’eau à ébullition avec le vin blanc, la carotte, le bouquet garni et l’échalote.
  3. Quand l’eau bout, ajoutez les fruits de mer. Poursuivez la cuisson 5-8min jusqu’à ce qu’il ne reste plus que 15cl de court-bouillon.
  4. Filtrez ce liquide.
  5. Dans une casserole, faites fondre le beurre à feu doux.
  6. Ajoutez la maïzena. Mélangez bien.
  7. Ajoutez le court-bouillon progressivement. Poursuivez la cuisson pendant une dizaine de minutes jusqu’à épaississement. Retirez la casserole du feu.
  8. Dans un petit bol, mélangez le jaune d’oeuf à la crème. Ajoutez 2 cas de bouillon épaissi pour assouplir le mélange.
  9. Versez dans la casserole avec le reste de la sauce et le piment d’espelette et fouettez bien.
  10. Faites bouillir un grand volume d’eau salée. Quand l’eau bout, plongez-y les pâtes. Comptez 3-5 min puis égouttez les.
  11. Répartissez les pâtes dans 2 assiettes. Déposez ensuite par dessus les fruits de mer et nappez généreusement de sauce.

Petite info complémentaire :

N’hésitez pas à rajouter un filet de jus de citron pour relever la sauce.