Menu de Noël 2015

Bonjour à tous,

Je ne serai pas très présente ni sur mon blog ni sur les vôtres en cette période de fêtes car je passe mes journées en cuisine à tout préparer pour régaler ma famille !

Cela fait 6 ans maintenant que je me charge du réveillon de Noël et ma mère du repas du 25. Au départ, c’était une initiative pour que notre mère puisse profiter, elle aussi, des fêtes et manger à table avec nous plutôt que d’être toujours fourrée dans la cuisine. Au fur et à mesure, c’est devenu un vrai plaisir pour moi de me casser la tête à trouver LE menu qui ira bien pour le réveillon !

Cette année, j’ai commencé les préparatifs dès le 20 Décembre (dès mon arrivée en Normandie en fait ^^) ! J’ai vraiment envie de faire les choses en grande pompe, car pour la première fois depuis des lustres, toute ma famille sera réunie ! Au bas mot : 7 adultes et 6 enfants !!! Alors je mets les petits plats dans les grands !

Tout le monde arrive le 24 dans l’après-midi ou avant. Même si on (ma mère et moi) préfère éviter pour ne pas être trop dérangées par les enfants dans les préparatifs. En général nos festivités se déroulent ainsi :

  1. 20h : Repas des enfants et apéro de la patience
    Les enfants mangent en général en premier sur les coups de 20h et nous prenons l’apéro tous ensemble. Depuis 2 ans ma mère laisse les enfants choisir le contenu de leurs assiettes… Bilan des courses, on se retrouve avec des kébabs, des hamburgers-frites et l’année dernière nous avons même eu le droit à un menu à thème … Ma nièce ne voulait que du NUTELLA ! (de la gaufre en passant par les beignets et les crêpes…). Pas folle la guêpe ! Vous auriez résisté vous, si on vous avait proposé de réaliser vos moindres souhaits en cuisine à cette âge là?
  2. 23h : Messe de minuit
    Bref après le repas des enfants nous attendons patiemment la messe de minuit (enfin…qui se termine à minuit). Toute ma famille ne s’y rend pas. Et c’est plutôt pratique D’une part cela permet qu’il reste toujours quelqu’un pour surveiller la cuisson des viandes et d’autre part, tous les enfants ne sont pas encore en âge d’aller à la messe alors il faut bien qu’il reste du monde pour les garder!
  3. 00H30 : Mise aux fourneaux ! 
    A notre retour de la messe, je prends possession de la cuisine et autant vous dire que cela devient un no man’s land ! C’est mon territoire et hors de question que qui que ce soit vienne m’envahir ! Je veille très jalousement sur mon domaine ! Pendant ce temps là, ma mère dresse sa table de Noël et si les plus jeunes qui croient encore au père Noël sont couchés, on en profite pour déposer les cadeaux au pied du sapin. Avant le passage à table, nous faisons souvent une photo de famille où je tire la tête parce qu’on m’arrache à ma cuisine. ^^
  4. 1h20 : A table ! 
    Notre repas débute à la lueurs des chandelles sur les coups de 1h du matin (temps de préparation oblige…). Il dure en général 2h. Chacun prend son temps pour manger, je prends mon temps en cuisine puisque que j’apporte les plats assiette par assiette. J’essaie de leur faire des belles présentations (la seule fois de l’année où je me casse la tête à me transformer en restaurant semi-gastro !).
  5. 2h30 : Déballage des cadeaux
    Nous commençons à déballer les premiers cadeaux au moment du dessert. On en garde 1 chacun pour que les enfants constatent le matin que le Père Noël est également passé pour les Adultes.
  6. Le midi du 25 
    C’est ma mère qui prend le relais dans la cuisine. Ma dernière mission : réaliser le gâteau d’anniversaire de mon filleul qui est né le jour de Noël (oui, il y a 6 ans, j’ai passé ma nuit de Noël à la maternité, j’ai sauté le petit déjeuner et mon beau-frère m’a emmené au McDo à midi …). Etant vraiment très peu présente pour mes filleuls, j’essaie de me rattraper (au moins pour celui là) en lui faisant un gâteau un peu spectaculaire… Jusqu’à présent, il a eu le droit à son Flash McQueen en 3D et pâte à sucre et à la Tête de Spiderman. Cette année ce sera un gâteau à damiers (monsieur voulait du chocolat et de la vanille en parfum).
  7. Le soir du 25 
    On fait les restes (les pires restes du monde, on est bien d’accord ).

Bien sûr, nourrir tout ce petit monde avec de bons plats, bien présentés et sans trop les faire patienter requiert une très bonne organisation ! Cette année, j’ai décidé de congeler le maximum de choses possible et de décongeler au dernier moment (du moins tout ce qui peut l’être sans gâcher ses qualités organoleptiques). J’attaque en général dès 8h voire 7h du matin en même temps que je déjeune. On débute par les desserts et tout ce qui peut se congeler.

Mon menu se compose systématiquement :

  • d’une première entrée (type « poisson/crustacés » ou type « viande ») puis
  • d’une deuxième entrée autour du foie gras (Paris-Brest, terrine, crème brûlée … je varie, mais le foie gras est un INCONTOURNABLE) suivi
  • d’un plat principal (du type opposé à celui de l’entrée) et enfin
  • d’un dessert.
  • Au départ, je faisais également une bûche, mais il s’avère que ma famille peinait déjà à arriver à la fin du repas alors j’ai fini par arrêter la bûche.
Deux foies gras pour le prix d’un ! Un classique Porto-Quatre épices-miel avec un foie gras vanille et chocolat pour lui tenir compagnie !

Tous les ans, j’aime bien me fixer des objectifs différents. Une année, j’ai eu envie de soupe [Noël 2010]. Une autre année, je m’impose de faire un plat au poisson (je trouve ça plus compliqué de trouver l’inspiration pour le poisson, surtout qu’il faut que cela plaise à tout le monde). L’année passée, j’ai remplacé l’entrée par du fromage (à la longue, j’étais frustrée de ne pas faire de plateaux de fromages). Bizarrement, je trouve toujours les idées de desserts en premier. J’ai une préférence pour les desserts glacés. Ils passent plus facilement et en prime, on peut les faire à l’avance. Pour cette année, je prépare absolument tout : même le pain d’accompagnement (blinis pour le foie gras et pain à la châtaigne pour le plat principal). Voici donc mon menu de cette année :

1ere entrée :
Cromesquis de crabe à la noisette et saint-jacques poêlées aux pommes et calva

2eme entrée :
Duo de terrines de foie gras (porto-4 épices au miel et chocolat-vanille)
Blinis de sarrasin

Plat principal : 
Epaule d’agneau farcie aux fruits secs
Pomme duchesse vitelotte
Arche de parmesan
Petits légumes croquants

Dessert : 
Ferrero Rocher glacé géant
Raffaello glacé géant

Etant donné que tout le monde dort à la maison le 24 au soir (ou plutôt au matin pour nous), j’ai voulu leur préparer plein de brioches maison pour le petit déjeuner ! J’ai réalisé de grosses briochettes (rhum-cannelle et fleur d’oranger). J’ai même préparé une couronne des rois bordelaise (fruits confits et rhum) qui malheureusement, n’a pas très bien levé… J’ai même trouvé le temps de préparer de succulents et énormes pains aux raisins pour ma maman, qui en raffole.

Maintenant vous comprenez pourquoi, je ne serais pas très disponible. Sans compter que je veux passer du temps avec mes proches. Vous aurez donc les articles après coup! D’ailleurs, je m’excuse par avance de la qualité des photos : il fait plutôt sombre dans la cuisine de ma mère donc je dois travailler avec les lumières allumées et cela donne une teinte jaunasse, que je déteste, aux photos. L’angle des étapes de préparation sera également étrange car si je me place au-dessus de mes plats, vous aurez mon ombre… donc elles seront prises de côté. Enfin, le repas aux chandelles n’est pas le meilleur moyen de mettre en valeur les plats…

Je vous souhaite de très agréables fêtes de fin d’année. Profitez bien de ces festivités ! 

Brioche sapin

Petite entorse à la règle, je ne vous présente pas de restaurant aujourd’hui comme tous les lundi, car c’est l’heure de la Battle Food#38 ! Le thème choisi par Gabrielle du blog Lalala cuisine est « Du rêve sur toutes les tables » pour illuminer les fêtes de fin d’année.

J’ai choisi de vous présenter une brioche en forme de sapin. Non pas en 2D parce que ce serait trop facile mais en 3D un peu dans l’idée d’une pièce montée ! Les briochettes tiennent entre elles avec un dégradé de chocolat du lait au noir en passant par des intermédiaires au praliné. C’est une manière très gourmande de partager un petit déjeuner et d’en mettre plein la vue aux enfants ! C’était très pratique pour que tout le monde puisse en profiter au labo (un peu comme la brioche butchy). Ca se partage facilement.

D’ailleurs en terme de brioche, j’ai testé une pâte butchy (à la crème fraîche) et une pâte au lait concentré (ma meilleure brioche). La Butchy se façonne plus facilement mais je trouve son goût et sa texture moins agréable que celle au lait concentré, donc à vous de voir, sachez seulement qu’il vous faudra adapter les proportions de votre recette pour avoir 500g de farine. Sur les photos, c’est la version au lait concentré.

Prévoyez des M&m’s pour faire des boules de Noël dans votre sapin ! J’avais des photos de son service au labo (où j’avais pensé à mettre les M&m’s) mais je n’arrive pas à remettre la main dessus pour le moment.

C’est donc la petite gourmandise à déguster au coin du feu qui va avec le chocolat chaud au beurre de cacahuète !

Pour 1 beau sapin :

Ingrédients :

  1. Préparez votre pâte à brioche et laissez la pousser.
  2. Quand elle a doublé de volume, dégazez la puis divisez la en pâtons de 40g. Vous devez en obtenir ±24 puis :
    1. Regroupez 2 fois 2 pâtons et coupez les en 3 = 6 pâtons de 26g
    2. Prenez 6 pâtons et coupez les en 2 = 12 pâtons de 20g
    3. Il vous reste 16 pâtons de 40g
  3. Façonnez chaque pâton en forme de calisson ou de goutte d’eau pointue. Ils ne doivent pas faire plus de 1cm d’épaisseur.
  4. Déposez les sur une feuille de papier sulfurisé et laissez les poussez 30 min à 1h dans un endroit tiède (ne les laissez pas doubler de volume comme une brioche classique).
  5. Préchauffez votre four à 180°C (brioche lait concentré) ou 150°C (brioche butchy).
  6. Badigeonnez les surfaces des briochettes de lait concentré sucré ou de jaune d’oeuf avant de les enfourner.
  7. Faites cuire 10 à 12 min chaque fournée. Laissez les refroidir.
  8. Faites fondre du chocolat noir et du chocolat au lait dans 2 bols séparés. Dans un troisième bol, faites un mélange de chocolat au lait (ou noir si vous préférez) avec 2 cas de pâte de praliné amande-noisette.
  9. Montage 1er étage : plongez 6 briochettes de taille équivalente dans le bol de chocolat noir et disposez les en étoile sur une feuille de papier sulfurisé.
  10. 2eme étage : plongez 6 autres briochettes dans le chocolat noir que vous placez par dessus la première rangée en étoile
  11. 3eme étage : passez à 5 briochettes que vous plangez dans le chocolat aromatisé au praliné et que vous déposez sur la 2eme rangée. Au besoin, aidez vous de cure dent pour faire tenir les briochettes.
  12. Continuez ainsi de suite pour monter les étages comme une pièce-montée-sapin. Pensez à réduire le nombre de brioches par rangée et à garder les brioches les plus petites pour vos derniers étages.
  13. Au 5eme étage : passez au chocolat au lait et faites la pointe soit au chocolat au lait soit au chocolat blanc ! 
  14. Laissez durcir quelques heures. Une fois que le chocolat est bien solidifié, vous pouvez retirer les cure-dents.

Les participants :

Quiche au maroilles et poireau

Une variante de la quiche au saumon fumé et au poireau que je vous ai proposé il y a une semaine. J’ai remplacé le saumon fumé par du maroilles. Le curry se marie plutôt bien avec ce fromage du Nord au goût assez prononcé.

Pour 2 personnes :

Pour la pâte :

  • 80g de farine multi-céréales
  • 20g de margarine (beurre mou)
  • 2 cas d’eau

Pour la garniture :

  • 2 tranches de saumon fumé
  • 1/2 maroilles
  • 1 oeuf
  • 50g de fromage blanc
  • 1/4 cac de curry
  1. Préparez la pâte : sablez la farine avec le beurre.
  2. Agglomérez ensuite la pâte en une boule lisse et homogène avec l’eau (rajoutez en au besoin).
  3. Filmez la pâte dans un sac congélation et laissez la reposer 1h à température ambiante.
  4. Préparez la tarte : faites cuire les blancs de poireaux à la vapeur puis débitez les en tronçons.
  5. Coupez le maroilles en lamelles.
  6. Préchauffez votre four à 200°C.
  7. Etalez la pâte à la taille de votre moule puis foncez le avec.
  8. Répartissez les tronçons de poireaux sur votre fond de tarte.
  9. Mélangez l’oeuf avec le fromage blanc et le curry.
  10. Versez cet appareil sur la tarte dressée avec ses poireaux. Déposez les lamelles de maroilles sur le dessus.
  11. Enfournez pour 20 à 30 min.

Gnocchi à la châtaigne sauce au foie gras

Voici la manière dont j’ai accommodé mes gnocchis à la châtaigne : avec une sauce au foie gras et au porto très crémeuse et douce sur la langue. C’est un vrai jeu d’enfant à réaliser. Moins de 5 min et un coup de mixeur plus tard, la sauce est prête à napper vos viandes de Noël, des pâtes ou des oeufs brouillés un peu festifs… Ne sacrifiez pas un foie gras haut de gamme dans cette recette, ce serait dommage. On cherche juste à avoir le goût de foie gras. Alors un bloc de foie gras du commerce suffit. 

Certes, ça fait un peu pauvre vu comme ça mais comme je pars en vacances après demain, je me voyais mal remplir mon frigo à ras bord de victuailles que je n’allais pas avoir le temps de consommer. Toutefois, je consens à vous confier les petites idées que j’avais eu pour enrichir cette recette et en faire un plat plus complet :

  • rajouter des cèpes à la sauce
  • ajouter des cranberries séchées à la sauce après les avoir réhydratées une nuit dans le porto
  • parsemer de bresaola (boeuf, Italie) ou de délicieuses tranchettes de Serrano (porc blanc, Espagne)
  • ajouter du confit de canard effiloché comme pour un parmentier de canard

Pour 2 personnes :

Pour la sauce (±10cl) :

  • 50g de bloc de foie gras
  • 50g d’eau (5cl)
  • 50g de crème fraîche (5cl)
  • 1 cac de fond de veau
  • 1 cas de porto ou d’Armagnac

Pour les gnocchis :

  1. Première cuisson des gnocchis : faites cuire vos gnocchis dans un grand volume d’eau bouillante salée. Egouttez les dès qu’ils remontent à la surface.
  2. Pendant ce temps préparez la sauce : mélangez le fond de veau, l’eau et le porto.
  3. Faites chauffer cette eau dans une petite casserole, ajoutez y le foie gras coupé en petits morceaux.
  4. Quand le foie gras est presque entièrement fondu, donnez un bon coup de mixeur pour lisser la sauce.
  5. Incorporez ensuite la crème fraîche.
  6. Deuxième cuisson des gnocchis : faites fondre la graisse de canard dans une poêle bien chaude puis faites y revenir les gnocchis en remuant de temps en temps pour qu’ils dorent sur toutes leurs faces. C’est l’histoire de 5 min…
  7. Répartissez les gnocchis dans 2 assiettes puis nappez les de cette sauce au foie gras bien crémeuse !

Ils ont testé :

Corinne de chez Mamou & Co

Chocolat chaud au beurre de cacahuète

A défaut de pouvoir vous montrer la brioche que je me suis concoctée en guise de gâteau d’anniversaire (je garde la recette pour la Battle Food #38), voici ma boisson d’anniversaire : un chocolat chaud parfumé à la cacahuète. Je ne suis pas allée jusqu’à rajouter le nuage de chantilly, mais j’y pensais très fort! Le caramel rend aussi très bien avec cette boisson !

Autant de gourmandise et de réconfort sont parfaits pour participer au défi Au coin du Feu de Recette. de avec une part de brioche sapin qui arrivera bientôt …

Je suis un peu déçue… Je voulais mettre en valeur les verres à latte que mon Chéri m’a offerts (gravés au logo de mon blog s’il vous plait !) mais j’ai lamentablement raté ma mousse de lait…

Pour 1 verre :

Ingrédients :

  • 20cl de lait + 3cl pour la mousse
  • 50g de chocolat noir (ou lait si vous préférez)
  • 1 cas de beurre de cacahuète (±20g)
  • 1 cac de poudre à flan à la vanille (sucrée)
  • quelques cacahuètes grillées concassées
  1. Faites chauffer le lait avec le chocolat haché, la poudre à flan et le beurre de cacahuète dans une casserole.
  2. Pendant ce temps, versez le lait froid pour la mousse dans un petit pot à confiture en verre fermé.
  3. Secouer vigoureusement pendant quelques minutes puis placez le récipient fermé 30 sec au micro onde. Vous devriez voir la mousse se former et remonter à l’intérieur du pot.
  4. Remuez le contenu de la casserole au fouet jusqu’à ce qu’il soit lisse.
  5. Versez dans votre tasse et surmontez de la mousse de lait, parsemez de cacahuètes concassées.

Petite info complémentaire :

Si vous n’avez pas de poudre à flan, remplacez la par : 1 cac d’arôme de vanille + 1 cac de maïzena + 1 cac de sucre.

Crumb cake aux myrtilles (alias coffee cake ou gâteau crumble)

J’adore les gâteaux avec une belle couche de crumble sur le dessus rien que pour le contraste de texture. Autant vous dire qu’il est particulièrement réussi dans ce gâteau : la base est très moelleuse, dense et humide avec de jolis notes fruités légèrement acidulées (vive le citron et le myrtille) tandis que le dessus est bien croquant avec des saveurs plus chaudes grâce une généreuse quantité de cannelle et de sucre de muscovado. C’est un gâteau idéal à l’heure du thé. Je le verrai bien avec un thé fumé de Chine.

J’ai découvert cette recette sur le blog Baking Sense. J’ai modifié les proportions (diminution de la quantité de sucre et de beurre). Bien souvent, je trouve les recettes américaines beaucoup trop sucrées.

A défaut de lait ribot, faites un mélange de lait et de fromage blanc. Cela marche tout aussi bien. J’étais un peu pressée et je n’ai pas fait suffisamment cuire mon gâteau. Respectez bien le temps de cuisson. Je pense que cette recette peut faire des muffins absolument divins…

Pour un gâteau de 22cm Ø :

Pour le gâteau :

  • 100g de farine
  • 60g de sucre blanc
  • 60g de lait ribot
  • 50g de beurre mou (margarine)
  • 1 oeuf
  • 1 cac de levure chimique
  • 1 bande de zeste de citron
  • 100g de myrtilles fraîches

Pour le crumble :

  • 80g de farine
  • 30g de cassonade
  • 30g de sucre de muscovado
  • 50g de beurre mou (margarine)
  • 1 cac de cannelle en poudre
  • 1 bande de zeste de citron

 

  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez le crumble : mélangez bien les ingrédients secs entre eux (attention, le sucre de muscovado forme des paquets, veillez à bien les casser).
  3. Sablez ce mélange avec le beurre. La pâte doit s’agglomérer en petits tas tout en restant assez friable.
  4. Préparez le gâteau : au batteur, mélangez le beurre avec le sucre.
  5. Ajoutez ensuite l’oeuf et les zestes de citron.
  6. Ajoutez ensuite la farine mélangée à la levure.
  7. Enfin assouplissez la pâte avec le lait ribot.
  8. Au dernier moment, ajoutez les myrtilles.
  9. Versez cette préparation dans un moule de 22cm de Ø. Lissez la surface.
  10. Recouvrez avec tout le crumble. Vous ne devez plus voir la pâte en dessous.
  11. Enfournez pour au moins 40min. Le gâteau doit être bien cuit et la lame d’un couteau doit ressortir sèche si vous la piquez dans le gâteau.

Gnocchi à la châtaigne

Une recette pour faire plaisir à Corinne du blog Mamou & Co qui adore les gnocchis. Je suis très fière de cette préparation ! Je n’ai eu aucun soucis à les façonner. La pâte se tient très bien et ne colle pas du tout. Un vrai jeu d’enfant. Ces gnocchis sont faits à partir de châtaignes pelées au feu (conservées en bocaux en verre sous vide en général). Ce mode de préparation leur confère un goût différent des conserves de marrons. Personnellement, je le trouve plus agréable. Ca a un petit côté boisé, qui fait très hivernal.

Du coup, ces gnocchis accompagneront très bien vos plats de fêtes, notamment de la volaille rôtie … Et si vous les faites revenir dans de la graisse de canard ou du foie gras fondu après leur cuisson à l’eau, vous obtenez quelque chose de vraiment détonnant !

J’avais hésité à utiliser de la farine de châtaigne pour renforcer encore plus ce goût très particulier, mais je craignais qu’elle n’apporte pas assez de souplesse à la pâte à gnocchis.

Pour 2 personnes (40 gnocchis):

Ingrédients :

  • 100g de pommes de terre
  • 200g de châtaignes pelées au feu
  • 50g de farine T55 ou T45
  • 1 cas de jaune d’oeuf
  • 1/4 cac de sel
  1. Préparation de la pâte : placez vos pommes de terre pelées et coupées en gros morceaux dans une grande casserole d’eau froide. Portez à ébullition et comptez 20 min de cuisson. Un couteau dans facilement s’enfoncer dans la chair.
  2. Une fois les pommes de terre cuites, égouttez les et laissez les tiédir.
  3. Ecrasez les avec les châtaignes à l’aide d’une fourchette pour faire une purée.
  4. Ajoutez ensuite le jaune d’oeuf puis la farine avec le sel. Vous devez obtenir une boule de pâte non collante mais très malléable. Au besoin ajoutez de la farine.
  5. Façonnage : divisez la pâte en deux et roulez chaque boule en un boudin d’1cm de diamètre environ.
  6. Découpez ensuite des tronçons de 1,5cm de long environ. Roulez chaque tronçon entre vos mains pour former des petites boule.
  7. Roulez ensuite chacune de ces petites boules sur les dents d’une fourchette à l’aide d’un de vos doigts pour former les bandes caractéristiques des gnocchis.
  8. Déposez chaque gnocchis sur une surface bien farinée (ou du papier sulfurisé).
  9. Cuisson : portez un grand volume d’eau salée à ébullition. Plongez y les gnocchis.
  10. Quand ils remontent à la surface égouttez les. Vous pouvez mangez les gnocchis tels quels ou encore les poêler à feu vif, comme je vous le disais, dans de la graisse de canard.

Ils ont tenté :

Corinne de chez Mamou & Co (bien évidemment ! )

Côté Saveurs : épicerie fine et dégustation

Un parfait hasard a conduit mes pas devant cette épicerie fine dans le quartier Saint Seurin. C’est un coin de Bordeaux dans lequel je ne m’étais jamais rendue et pourtant c’est juste derrière Mériadeck, moins de 10 min à pied à partir de Gambetta.

Il s’agit d’une jolie petite épicerie fine qui vous propose de nombreux produits :

  • de la crémerie : pas mal de fromages différents, beurre Bordier …
  • de la charcuterie d’exception : Espagne, Italie, Pyrénées …
  • primeurs : fruits et légumes cultivés du côté d’Eysines
  • épicerie : huiles, vinaigres, conserves en tout genre, condiments…
  • de la cave : beaucoup de vins d’origines variées mais aussi les jus de fruits « grands crus » d’Allain Milliat (j’ai goûté son jus de pomme, un vrai régal)
  • et d’autres surprises de saison : panetone gigantesque au poids, caviar, fruits confits, glaces d’Alain Chartier (meilleur ouvrier de France)

Quand vous franchissez le seuil de cette boutique, vous êtes assaillis par de délicieuses odeurs de charcuteries et de fromages. L’atmosphère est riche d’arômes. Vous ne saurez plus où donner de la tête tant il y a de produits partout ! C’est une caverne aux merveilles. N’hésitez pas à y aller si vous souhaitez concocter un panier gourmand et gourmet pour un proche! C’est inconcevable que vous n’y trouviez pas votre bonheur.

Et vous savez quoi ? Ils organisent aussi des soirées dégustation comme à la Fromagerie Jean D’Alos. Et pour cause, Rémy Cansel, l’instigateur de la Nuit des Fromages, travaille désormais pour cette épicerie.

Tous les 3 mois environ, vous pourrez venir déguster une sélection de leurs fabuleux produits lors de soirées à thème. La dernière, qui avait eu lieu en Novembre était sur les fromages Suisse. En clair : une RACLETTE géante !!! En général, pour 16 à 20€ vous avez le droit à 1 verre de vin et tout le reste à volonté. La prochaine sera sur le Pays basque (fromage de brebis, gâteau basque, pintxos … ). J’ai hâte !

Pour découvrir plus en détail, cette boutique, j’ai demandé à organiser une petite soirée raclette pour mon Asso de doctorants (l’ADoC). Nous avons été traité comme des rois. Je ne courre pas particulièrement après la charcuterie mais là, j’ai eu du mal à m’arrêter. Nous avons vraiment été chouchoutés en matière de charcuteries :

  • jambon speck fumé
  • jambon  blanc braisé aux herbes
  • bresaola
  • serrano affiné
  • coppa de parme
  • chorizo

Pour le fromage, nous avons eu :

  • une 1/2 raclette de Savoie
  • un 1/4 de morbier affiné depuis 2 semaines

avec des cornichons, des petites pommes de terre déjà épluchées et du pain pour accompagner tout cela. Rémy a passé toute la soirée avec nous, à nous réapprovisionner en bresaola et serrano principalement (c’est vraiment ce que nous avons préféré). Il a été très agréable, toujours souriant et a répondu volontiers à nos questions avec une grande précision. C’est un très bon conseiller (tant pour le vin que pour vous décrire les produits qui l’entourent) doublé d’un très bon vendeur (nous sommes presque tous repartis avec un « souvenir », des pots de glaces, du jus de fruits, des croquants … ). C’était une soirée des plus réussies et mes amis étaient très contents d’avoir découvert ce petit coin de paradis culinaire.

Résumé

« Côté Saveurs»
Epicerie Fine
Soirée dégustation : 16€
(dégustation à volonté
+ 1 verre de vin offert)
de 19h30 à 22h

Horaires :
Lu-Sam : 9h-19h30
Dim : 9h-13h

Arrêt Gambetta (Tram B)
3 rue Capdeville
33000 Bordeaux

05 56 08 35 35


Leur site internet

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Produits hors du commun
Grandes variétés de produits

 

Glace snickers

Oui, c’est l’hiver et alors ? Ca ne veut pas dire qu’on n’a pas le droit de se faire un bon bol de glace devant son film le soir ! Mais pour coller avec les envies de cocooning du moment, exit les sorbets et les glaces à l’eau et on accueille à bras ouverts les glaces bien riches en chocolat !

Du coup, après le gâteau, quoi de mieux qu’une glace au goût de snickers?

Imaginez une base de glace au chocolat très fondante avec une touche de beurre de cacahuète. Puis de délicieuses zébrures de coulis de caramel. Et enfin, le croquant salé de cacahuètes grillées… La texture est très mousseuse et fondante sur la langue.  Craquez vite pour cette glace maison sans sorbetière !

Pour un bac de 50cL :

Pour la glace  :

  • 150g (15cl) de crème liquide ENTIERE
  • 100g de lait concentré sucré
  • 25g de cacao en poudre
  • 40g de beurre de cacahuète
  • 30g de cacahuètes grillées et salées

Pour le coulis de caramel :

  • 40g de sucre
  • 40g de crème (liquide ou fraîche)
  • 15g de beurre demi-sel
  1. Concassez grossièrement les cacahuètes grillées et salées.
  2. Préparez le caramel : faites un caramel à sec dans une poêle avec le sucre.
  3. Quand il est blond, ajoutez lui le beurre en fouettant vigoureusement (cela va mousser pas mal).
  4. Puis ajoutez la crème progressivement sans cesser de remuer. Le caramel doit être homogène.
  5. Poursuivez la cuisson à feu doux une dizaine de minutes. Le caramel va bien épaissir.
  6. Versez le dans un pot en verre et laissez le refroidir.
  7. Préparez la glace : placez la crème dans un récipient au congélateur avec les branches de votre fouet pendant 15 min.
  8. Dans un autre récipient, mélangez le lait concentré avec le beurre de cacahuète.
  9. Montez la crème en chantilly bien ferme.
  10. Incorporez la chantilly au mélange de lait concentré en soulevant bien à l’aide d’une spatule. Votre glace doit avoir une couleur homogène.
  11. Dressage : versez 1/3 de la préparation dans un bac type tupperware (0,75cl convient très bien).
  12. Répartissez 2 à 3 cas de sauce caramel et saupoudrez de cacahuètes grillées.
  13. Versez à nouveau 1/3 de glace au chocolat puis de la sauce puis les cacahuètes.
  14. Recommencez avec le dernier 1/3 de glace.
  15. Avec un couteau, mélangez brièvement les couches entre elles pour accentuer l’effet marbrure.
  16. Refermez le tupperware et placez au congélateur pour au moins 4h. Laissez revenir 10-15 min à température ambiante avant de la bouler et de la servir !