Ras le bol des quartiers branchés de la capitale belge ? Vous voulez autre chose que le parvis saint Gilles, les sablons ou les marolles pour décuver après votre soirée mouvementée ? Alors allez expérimenter le brunch de chez Robinet. Loin de l’agitation de la ville, cet ancien garage rénové façon atelier des années 60, se situe sur les boulevards au niveau de porte de Halles. L’occasion rêvée d’entamer ensuite le circuit de la deuxième enceinte de Bruxelles, datant du XIVe siècle.
J’aurais adoré avoir un garage comme celui-là, étant ado, pour organiser des soirées jusqu’à pas d’heure. A quel moment a-t-on un garage aussi stylé et aussi vaste, avec des briques apparentes aux joints qui s’effritent de manière artistique, des lampes ateliers, un plafond en vieilles planches avec des ventilateurs métalliques paresseux et des radiateurs en spirales dignes d’une friche industrielle ?
Le brunch est une formule légère est assez avantageuse à 17€ qui comprend 3 plats au choix (parmi 5) avec une boisson chaude. Le chef, enfermé dans son aquarium en verre, est tout seul aux fourneaux donc la préparation prend un certain temps. J’ai adoré voir les recettes inscrites directement au marqueur sur les murs de la cuisine. Pas de croissant, ni de bacon, les plats sont moins conventionnels mais pour le moins excellents et variés !
J’ai tenté le trio shahouka, pancakes et salade de pêches, tandis que mon homme a gouté le maïs. La présentation sur un petit plateau-assiette avec des petits ramequins sur le plateau m’a séduite. Je trouve que cela colle très bien avec le concept du plateau repas adapté au brunch que l’on compose. J’ai découvert avec plaisir toute la vaisselle qui permet de faire ce genre de présentations chez Casa !
La shashouka était divine avec un oeuf à la cuisson coulante parfaite. J’ai été surprise par l’association de la pêche avec le basilic. C’est vraiment frais et harmonieux ! Mon homme ne s’est pas fait prier pour le maïs, il a particulièrement apprécié la sauce blanche relevé juste comme il faut. Malgré un look un peu brûlé, les pancakes étaient moelleuses et bonnes. Pas tout à fait conformes à mes habitudes mais néanmoins goûtues. Bien que la confiture de fruits rouges servie avec m’a plu, j’aurais quand même voulu pouvoir choisir ma garniture.
shashouka et salade de pêches
Maïs grillé et sa sauce
Pancakes !!
Nos boissons sont arrivées un peu en retard. Les 2 serveuses se sont un peu mélangé les pinceaux et on oublié de les préparer. J’ai été surprise de voir que je pouvais commander un chocolat chaud avec du lait d’amande sans supplément ! Le chocolat chaud est fait à partir de callets recouverts de lait chaud. Ce n’est pas vraiment la technique que je préfère pour faire un chocolat chaud. Cela manque toujours d’homogénéité et puis, les callets aborbent une bonne partie de la chaleur du lait et il devient vite tiède… Mon chéri a totalement craqué quand il s’est aperçu que le café venait de chez Café Capitale. Un café de Bruxelles-centre qui torréfie lui-même son café, auquel nous allons régulièrement.
chocolat chaud au lait d’amande
pancake
En résumé, c’est une adresse a l’atmosphère très cool. Le brunch n’est pas très copieux mais s’accorde bien à son prix modeste et il sort des sentiers battus. Vous pourrez savourer une gaufre en ville plus tard. Je pense que cet endroit mérite d’être testé en tant que bar en plus d’un bon repaire pour brunch pas cher.
Vous l’aurez compris, mes collègues et moi nous aimons manger ! Pour une expérience plus gourmet et authentique, nous aimons fréquenter la brasserie Chez Soje, pas loin du quartier de Jette. Cette brasserie travaille à l’ancienne avec un menu qui varie au jour le jour, dans un cadre tout en bois également à l’ancienne ! Incursion des temps mordernes : les plats sont également disponibles à emporter.
J’aime l’omniprésence du bois. On se retrouve un peu dans une atmosphère de salle de classe à l’ancienne : parquet, boiserie, tables et chaises en bois, belle hauteur sous plafond, tableaux en ardoise. Le bar en bois avec sa profusion de bouteilles et sa vieille horloge renforce cette ambiance old school. C’est particulièrement lumineux et assez peu bruyant. Pour les curieux, rien ne vous empêche d’observer le cuisinier évoluer dans son cadre d’inox étincelant.
Malgré la petitesse du lieu (qui dispose cependant d’une terrasse mais en bord de route), il y a une équipe non négligeable pour prendre soin des clients. On vous apporte la gigantesque ardoise pour que vous puissiez faire votre choix parmi une sélection assez variée de poissons et de viandes de l’entrée au plat. Une fois n’est pas coutume, les desserts sont un peu négligés (en comparaison avec le reste de la carte) et à un prix relativement prohibitif.
L’offre tourne autour de plats bistro classiques : tartare, entrecôte, boulette, croquettes… En complément, le plat du jour et quelques extra, toujours inspirés de la tradition (par exemple une escalope viennoise ou des paupiettes). En menu avec une entrée, comptez 15€. Pour vous donner une idée des quantités, voici le menu le jour où nous y étions :
entrée croquettes
cuisse de poulet au champignon
Je me suis jetée sur la jambonnette de dinde : une délicieuse ballottine fourrée de champignons avec une succulente sauce à la moutarde. C’était vraiment copieux et bien assaisonné ! La sauce nappante à souhait, la viande tendre. Aucun regret !
jambonnette de dinde aux champignons
entrecôte irlandaise sauce béarnaise
Vraiment rien à redire. Le service est agréable, on vous conseille volontiers et vous n’attendez pas démesurément. C’est une adresse à tester si vous avez envie de revenir vers des saveurs simples et traditionnelles et de profiter d’un cadre un peu nostalgique au charme authentique.
Le quartier de Stockel abrite une table relativement populaire sur le site La Fourchette : l‘Harmony. Et pour cause, cette adresse réussit à combiner une cuisine saisonnière d’inspiration traditionnelle avec un service professionnel attentif, le tout dans un cadre élégant et cosy.
Le personnel commence par vous ouvrir la porte (oui ultra old school comme habitude, mais tellement agréable) avec un grand sourire, avant de vous placer dans cet intérieur aux tons crème et accessoires foncés. L’atmosphère y est très apaisante avec des reproductions de photo en noir et blanc, des fauteuils et banquettes confortables. Il y a même un « homarium » qui diffuse un léger bruit de glouglou. Les tables sont de dimensions correctes mais disposées de manière assez serrées. Cependant, de ce que j’ai pu voir, la clientèle se montre relativement discrète et vous ne vous sentez jamais assourdi. Pour la belle saison, une terrasse spacieuse est à disposition. Je pense qu’il y a à peu près autant de place à l’intérieur qu’n extérieur. Cette terrasse est également chauffée et bien abritée du vent, donc rien ne vous empêche d’apprécier un verre dehors pendant les frimas de l’hiver.
J’apprécie énormément l’ambiance musicale de ce restaurant. Ils diffusent des reprises aux rythmes lounge de nombreux titres populaires récents. C’est tout à fait en accord avec l’atmosphère tamisée, restaurant. La musique est là mais ne couvre jamais les conversations. C’est un léger fond plaisant, qui incite à la détente et au vagabondage de la pensée.
Le choix des hostilités est assez vaste : entrées, plats de viandes ou de poissons, pâtes, woks et même burgers sont au menu ! En saison, vous retrouvez des plats dédiés à l’asperge. La carte est un véritable melting pot. Il permet de satisfaire autant les plus gourmets avec des ingrédients de luxe comme du homard, de la truffe ou du foie gras que les estomacs plus ordinaires. En parallèle de la carte fixe, vous retrouverez également un menu du marché, renouvelé tous les mois et réalisé à partir d’aliments frais et de saison. N’hésitez pas à vous fier à l’avis des employés de la maison. Ils sont de bons conseils et répondront à vos sollicitations avec le sourire. Attention toutefois, l’addition monte vite. Ce n’est pas une adresse des plus bon marché. Cependant les plats sont globalement à la hauteur de leurs prix. Il n’y a que les desserts que je trouve un peu trop chers. Après les desserts restent toujours le point un peu critique et négligé de chaque restaurant, même si ceux de l’Harmony sont bons (le mi-cuit au chocolat est parfait). Cela vaut la peine de réserver via la fourchette et de bénéficier de 30% de réduction.
Je me suis déjà laissée tenter par les pâtes à la tartuffata ainsi que pour la reviste royale d’un vol-au-vent au coucou de Malines (une race de poule et non pas le véritable oiseau, comme je l’ai cru au départ). Les serveurs sont prêts à vous conseiller et organisent votre repas selon vos instructions. Pendant que nous prenions notre apéritif, on est venu nous demander si on pouvait lancer la préparation des plats ou si l’on préférait terminer tranquillement notre cocktail : une pina colada des plus douces, que j’ai jamais sirotées, servie dans un très joli verre en forme d’ananas.
En attendant la suite du repas, on vous propose spontanément des tranches de ciabatta avec un petit pot de sauce tomate à l’ail légèrement piquante et de l’huile d’olive. Le service est fluide et sans accro. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’avec le nombre conséquent de différent plats et la nombre de convives, cela ne doit pas être si simple que cela d’assurer un timing parfait.
Je n’ai jamais été déçue de ce que j’ai pu commander chez eux. Ma voisine, qui est une habituée, non plus. C’est beau, c’est bon (et plutôt fin) et c’est relativement copieux ! C’est définitivement une valeur sûre, qui fera bone impression à tous les coups (pour emmener dîner belle-maman par exemple) ou vous octroyer un repas en amoureux élégant mais pas snob pour autant.
Pour la digestion, je vous suggère leur thé maroccain à la menthe fraiche, servi avec de la fleur d’oranger. Contrairement à la tradition marocaine, celui-ci n’est pas outrancièrement sucré. Il ne l’est pas du tout, c’est remis à votre discrétion.
Un cuisinier malgache avec un patron polonais, cela donne quoi ? La réponse à cette question digne d’une devinette carambar, c’est le restaurant Adrian’s dans le quartier de Stockel à Woluwe Saint Pierre (pour leur page facebook, c’est par ici). Préparez vous à des plats faits maison avec des produits frais du terroir, artisanaux et pour la plupart provenant de fournisseurs biologiques.
C’est un lieu à la décoration un peu patchwork, qui combine atmosphère industrielle (le sol effet béton brossé, les briques et les gaines apparentes), mur végétal et détails bohèmes dans le choix des petits coussin bariolés et des stickers d’animaux antropomorphiques (oui c’est plus classe que le terme « humanisé ») pour la banquette qui court le long du mur. Il s’en dégage une atmopshère chaleureuse bercée par une lumière jaune assez douce et reposante.
Pour la cuisine, c’est clairement une cantine pour le midi à base d’ingrédients frais et bio. Vous trouverez un menu à 11 ou 14€. On vous sert toutes les formes de plats trendy : bagels et bowls notamment, mais aussi des plats plus tarditionnels comme des pâtes, des pièces de viande. Cela peut aussi être un bon spot pour un afterwork. En effet, ils proposent une planche apéro et plusieurs entrées aux accents italiens (burratta, bresaola…).
Le soir où j’y ai mangé, j’avais choisi une tartine poulet, ma voisine un mexican bowl et ma mère la spécialité polonaise : les pierogies. J’ai beaucoup apprécié ma tartine de pain gris bien épaisse. Elle était copieusement garnie. En revanche, j’aurais apprécié qu’elle soit légèrement grillée. Je pense que la texture aurait été plus ferme et intéressante.
Clairment, la nourriture est bonne. Pas forcément ultra recherchée tant sur l’association des saveurs que la présentation mais très satisfaisant. Ce sont vraiment des plats que vous pourriez faire chez vous. C’est réconfortant d’une certaine manière et plutôt plaisant de ne pas avoir l’impression de manger différemment de chez soi. Je ne me suis pas dit que mon repas au restaurant avait été extravagant. C’était en accord avec mon alimentation habituelle. Rien d’excessivement gras, ni de quantité démesurée.
La serveuse s’est très bien occupée de nous. Le restaurant n’avait pas ouvert depuis longtemps et on sentait qu’elle n’était pas forcément pleinement à l’aise avec la carte mais le service était amical et très souriant. J’ai juste à déplorer un temps d’attente interminable surtout pour des plats aussi simples. Ils se sont peut etre améliorés depuis (notre repas remonte au 29 Mai 2018. D’ailleurs les prix et le menu ont été légèrement revus depuis). En attendant, nous avons pu profiter d’une délicieuse tapenade maison !
Nous nous sommes tellement attardées à discuter que la serveuse a fini par nous proposer les ultimes donuts (de chez Coco Donut du côté du Sablon) qui se languissaient dans la corbeille. Ils étaient loin d’être aussi gras et bourratifs que mes souvenirs américains. En revanche ils sont vraiment copieux sur la taille et il vaut mieux se les garder pour un goûter qu’en guise de dessert.
C’est une cantine charmante où je rêve de retourner pour goûter les raviolis à la truffe… Le cadre est plaisant, les recettes authentiques et sans chichi. Il n’y a peut-être que les prix un peu trop ronds qui ont retenu mon attention.
MISE A JOUR DU 14/06/2019 :
J’ai enfin testé les raviolis à la truffe ! Ils sont très bons, et j’ai adoré la présentation directement dans la poêle. la sauce est agréablement crémeuse et riche en truffe. La quantité n’est pas trop copieuse et permet de bien profiter des saveurs sans trop manger.
En revanche, un fois de plus, le service était assez lent.
Cent33, c’est l’adresse si vous avez envie de bousculer en douceur vos habitudes en matière de restaurant. Adepte de bonne chère française mais toujours indécis quand il faut arrêter votre choix sur un plat, Fabien Beaufour a trouvé la parade : un menu complet de plats au format dégustation pour partager à plusieurs… ou pas !
Gougères & Granola
Un dressage minutieux
Trilogie de cocktails
J’ai été particulièrement séduite par cette expérience nouvelle. Je suis toujours confrontée à des choix cornéliens au restaurant. Tel plat me parle mais j’ai peur de ne pas aimer à cause d’un ingrédient, celui-la pourrait faire l’affaire mais c’est un peu trop traditionnel … Bref, j’aimerais pouvoir tout goûter, mais je sais pertinement que mon estomac et mon portefeuille n’ont pas la carrure pour assumer cette extravagance (sans parler du gaspillage) ! Alors quand on vous propose de tester une formule qui vous permet de tout combiner, on ne se fait pas prier.
Le Cent 33 vous invite à la découverte du quartier des Chartrons avec ses jolies ruelles et son atmosphère plus paisible que le centre. Il est accessible très facilement en tram (entre la ligne B – Chartrons et la ligne C – Camille Godard). La décoration est cosy, chaque table bénéficie de son espace. On y retrouve un long présentoir avec le pain du jour, le plateau de fromage et quelques natures mortes. Tout à fait comme chez Le Glouton. L’éclairage doux incite à la détente. Toute la vaisselle est assortie et, comble du raffinement, a été faite sur-mesure pour s’adapter aux exigences de cette restauration miniature. Détail rétro qui fait mouche : le porte-couteau !
L’objectif est que vous vous sentiez bien, que ce lieu devienne une extension de votre salle à manger. D’ailleurs, si vous interrogez Fabien, vous constaterez rapidement qu’il vous considère comme un hôte et non comme un client. Les plats de la carte tournent pour suivre le fil des saisons et les envies du Chef tout en maintenant des plats signature : comme le foie gras ou le calamar.
J’ai aimé le principe de la carte articulée autour des différents atouts de la cuisine : le piano de cuisine (plutôt pour les accompagnements), le cellier (le fromage), le garde-manger (pour les entrées) et le fameux robotayaki (viandes et poissons rôtis) ! Inspiré de la tradition japonaise, cet outil de cuisson au feu de bois permet de cuire très rapidement et sans fumée.
En cuisine, tout fonctionne de manière fluide. La voix ets ferme, les ordres rapides et précis. On perçoit la maîtrise et le sang-froid du Chef Etoilé qui a fait ses armes dans des adresses prestigieuses. D’ailleurs, il n’y a rien à cacher des méthodes de préparations ou des conditions de travail : la cuisine est intégralement ouverte. Vous pouvez admirer cette mécanique bien huilée. Sauf avis contraire de votre part, le chef va orchestrer votre expérience pour que les plats s’enchaine avec cohérence.
La sélection des entrées : calamar, foie gras et coquillages marinés
J’ai eu la chance de goûter presque toute la carte. J’ai eu de très agréables révélations. Le granola pour commencer est un véritable tourbillon de saveurs et de croquant. Le foie gras en forme de clémentine est spectaculaire. Le pouple allie extérieur croustillant et chair moelleuse. La couleur noire du boeuf d’Aubrac surprend au premier coup d’oeil mais on se laisse vite envoûter par sa tendresse exceptionnelle ! Les carottes fumées avec leur saveurs sucrées-salées vous feront oublier toutes vos mauvaises expériences de carottes Vichy !
C’est une adresse que je qualifierai d’élégante et humble (pour se démarquer du terme « bistronomie »), mais rassurez vous, la cuisine y est accessible. Pas de recette alambiquée, aux associations trop audacieuses. C’est harmonieux, plaisant, gourmand et beau ! Contrairement à des adresses à la Philippe Etchebest , vous ne vous sentirez pas emprunté dans ce havre. Partager votre assiette ne sera pas mal vu, bien au contraire ! D’ailleurs, les couverts sont prévus pour : la georgette, hybride entre fourchette et cuillère, permet justement de piocher avec aisance dans le centre de table tout en récoltant sauce et autres délices.
Si on s’en tient aux recommandations du Chef, c’est-à-dire 4 plats/pers, il faut compter entre 35 et 75€ par personne. C’est un lieu idéal, selon moi, pour un dîner léger à plusieurs ou un afterwork plus haut de gamme. Je ne sais pas exactement comment fonctionnent le menu Table d’Hôtes ou celui du Chef mais cela peut être des formules intéressantes pour toucher à tout. C’est l’occasion de vous octroyer une soirée cocooning pour vous, vos convives et vos papilles, tout en offrant un compromis aux goûts de chacun qu’ils soient végétariens, terre, mer ou terroir !
Je n’ai jamais mangé dans un restaurant gastronomique. Je dois reconnaitre que j’ai beaucoup d’a piori sur le sujet : entre assiette minimaliste, nourriture trop alambiquée, peur de ne pas me sentir à l’aise dans un cadre trop guindé… Mais si, comme moi, vous aimez vous faire plaisir sur le repas et profiter d’une expérience plus haut de gamme tant que la forme (le service et la présentation des plats) que sur le fond (la qualité des ingrédients, le côté recherché des associations d’ingrédients, la maîtrise de la cuisson etc…), j’ai l’expérience qu’il vous faut !
Il s’agit du bistro Glouton en face du palais de Justice de Bordeaux à moins de 2 pas de la plaec Pey Berland !
On est loin des critères actuels d’une atmosphère branchée. Ici, c’est plutôt retour aux sources avec quelque chose de plus rustique mais néanmoins élégant. Pas de table ou de chaise dépareillées, de plantes envahissant qui créent une ambiance jungle écolo. On retrouve un cadre de bistrot avec la banquette étroite recouverte de cuir rouge, les petites tables carrées de bistrot. L’espace est relativement optimisé. On pénètre immédiatement dans un espace tout en longueur avec au centre un ilot rustique qui m’a fait penser à la table en bois d’une cuisine de campagne où l’on serait venu déposer toutes les courses du marché : les bons légumes de saison dans leur panier, les fromages qui s’affinent à leur rythme à l’air libre sur une planche dans un coin, la huche avec ses pains de deux livres gigantesques à la croûte bien formée et foncée. L’impression de longueur de la pièce est accentuée par l’alignement des banquettes et des tables le long des murs. Au fond de dessine l’entrée de la cuisine avec le bar. Très peu d’excentricités sur les murs. Le tout est très sobre, pas trop éclairé, ni trop tamisé pour autant. Un très bon équilibre. A notre grande surprise, l’atmosphère musicale était un peu décalée : je ne m’attendais pas du tout à entendre du Moby presque toute la soirée dans ce genre d’endroit ! Cependant, c’était un fond sonore également discret qui n’empiétait pas sur la conversation.
Concernant le menu, aucun risque de se perdre pendant des heures dans la lecture du menu. Il tient sur une page avec deux propositions par catégorie. Encore une fois, on reste sur un fonctionnement traditionnel avec la possibilité de faire un repas en 2, 3 ou 4 temps. Un plat du jour est également disponible. L’accent est clairement mis sur un approvisionnement saisonnier, sans revendication bio mais néamoins locavore. De ce fait, la carte est renouvellée très régulièrement.
Vous êtes accompagnés tout au long de votre repas par des serveurs compétents. Ils vont vous conseiller activement sur le choix des vins ou des plats, vous expliquer avec précision l’origine des fromages, prendre soin de changer vos couverts entre les repas sans les jeter sur la table mais plutôt en les apportant sur une assiette et apporter d’eux même une assiette supplémentaire s’il vous voit en train de piocher (discrètement) dans le foie gras de votre homme… A ce niveau, j’étais presque surprise que l’on ait des serviettes en papier et non pas en tissus ! Enfin cela restait des serviettes nettement plus épaisses et grandes que dans quand n’importe quel restaurant lambda.
C’est une équipe qui tourne comme une mécanique bien huilée. Nous n’avons pas eu à attendre. Tous les plats se sont enchainés avec fluidité mais sans précipitation. Tout est arrivé chaud et joliment présenté. A commencer par de petits amuses-bouches : une salade froide de lentilles avec des coques. je n’en avais encore jamais vu dans un restaurant, ni même en poissonerie. Les seules fois où j’en mange, c’est après une excursion de pêche aux moules, où nous en traquons quelques unes dans le sable. Bien souvent, nous n’attendons même pas d’être rentrée ou de les cuire pour les manger ! Elles finissent ouvertes et engloutie directement sur l’estran.
Notre repas s’est poursuivi avec la terrine de foie gras et sa déclinaison de carottes aux couleurs chatoyantes ! j’ai beaucoup apprécié cet aspect coloré. C’était très légèrement acidulé et plutôt surprenant avec du foie gras. L’idée d’un triangle de foie gras à la place d’une tranche classique était très intéressante visuellement. Pour moi, le goût du foie gras ressortait de manière tres naturelle, sans être excessivement assaisonné. Nous avons tous les deux enchainés sur le quasi de veau, servi rosé avec notre accord.
Le morceaux de viande était particulièrement généreux, est surtout très tendre. Vraiment moelleux et rosé à l’intérieur mais agréablement « rôti » et « caramélisé » à l’extérieur. Niveau accompagnement, nous avions un tapis de brocolis crus avec des cacahuètes concassées. Ca a été une petite révélation pour moi. C’était croquant à souhait et l’association de saveurs surprenante mais délicieuse ! La purée de chataignes était très légère et onctueuse. Pour ce qui est des champignons, encore une fois la cuisson était nickel : ni baveux, ni tous mous. Globalement, il n’y avait pas un assaisonnement qui en effacait un autre. De l’harmonie et de l’équilibre à tout point de vue !
Le fromage et le dessert nous ont été apportés en même temps. Sur le coup, les 4 petits morceaux de fromages (oui, ils étaient 4 pour 3 fromages différents avant que j’attaque l’assiette) m’ont paru bien peu. Mais en réalité, je n’avais plus vraiment faim et cela ne m’a pas manqué… Tous les fromages viennent de la fromagerie Chez Delphine rue des remparts (une fromagerie qui m’a souvent fait envie mais dans laquelle je n’ai encore rien acheté). Le fromage était accompagné du même pain que le reste du repas avec une tranche spéciale d’un pain très moelleux à la mie jaune et un peu sucrée, parfumé à l’anis. Le pain classique avait une belle mie alvéolée et une croûte assez épaisse et craquante. Un pain de qualité, que j’ai eu beaucoup de mal à ne pas dévorer avant l’heure !
plateau 3 fromages
tiramisu
Le tiramisu a un peu surpris mon homme au sens où ce n’était pas un tiramisu traditionnel avec ses couches de biscuits imbibés. Mais il a insisté à plusieurs reprises pour que je goûte la mousse de mascarpone, signe certain qu’il se régalait !
Vous l’aurez compris, cette expérience était assez différente de mes habitudes et assez éloignée de la zone de confiance de mon chéri. Cependant nous en sommes ressortis très satisfait et heureux d’avoir changé notre routine restaurant. Vous garderez le souvenir d’un repas soigné, savamment cuisiné et bien orchestré.
Résumé
« Glouton : Le Bistrot »
Bistronomie
Menu Midi : 17 / 22 €
Menu Soir : 35 / 40 / 45 €
Arrêt Hotel de Ville (Tram A / B )
15 Rue des Frères Bonnie
33000 Bordeaux
05 56 44 36 21
Lu-Ve :
Déjeuner à partir de 12h00
Dîner à partir de 19h30
Parmi les lieux réputés pour leur bonne ambiance le soir à Bruxelles, le parvis saint Gilles se place en bonne position avec sa place piétonne dégagée, ses terrasses animées et son atmosphère grouillante et légère. C’est un endroit prédestiné pour un afterwork décontracté entre collègues en bras de chemise, une bière fraîche à la main. Maintenant je peux aussi vous proposer une version plus trendy-chic, qui sublime la planche apéro avec de la charcuterie et du fromage de qualité et vous étonnera par ses cocktails raffinés. Allez, venez découvrir avec moi ce petit îlot italien, qu’est Cipiace.
Nous sommes arrivés chez Cipiace sur les coups de 19h15, sans avoir réservé. Nous avons patienté un petit quart d’heure pour avoir une place en terrasse et profiter de cette douce soirée d’Octobre. L’intérieur est assez étroit avec une décoration discrète. La terrasse en revanche est plus grande mais pas plus spacieuse pour autant. L’espace est relativement optimisé : une rangée de tables en bois le long de la vitrine, un passage large pour les piétons, deux rangées de tables en fer typique effet mobilier de jardin parisien et une quatrième rangée avec des tonneaux en guise de table. Cela fourmille de partout ! Les serveurs courent à droite et à gauche d’un pas pressé mais avec le sourire enjôleur.
L’atmosphère est plutôt ambivalente. Elle allie à la fois charme parisien et décontraction. Le mobilier de jardin en fer de la terrasse côtoie des tonneaux très bonne franquette. Et les serveurs défilent en chemise blanche et noeud papillon noir mais en pantalon blue jean ! J’ai beaucoup apprécié le fait qu’on nous apporte directement deux grands verres d’eau avec la carte. D’ailleurs puisqu’on parle de la carte, il y a celle des cocktails (avec malheureusement que 2 mocktails proposés) ainsi que celle des plats.
Niveau cocktails vous avez l’embarras du choix : rhum, gin, tequila, vodka etc… Vous trouverez forcément votre base préférée. Mais attendez à beaucoup plus d’exotisme quant aux choix des agréments. Cipiace n’est pas l’endroit pour un banal mojito ou une piña colada. C’est le moment de vous dépayser et de faire rêver vos papilles. Thym, bergamote, fleur de sureau, pain d’épices, vinaigre balsamique … Des extravagances à la pelle mais toujours dosées avec subtilité et harmonie.
J’ai opté pour un Kimono, séduite par l’idée du thé au jasmin et de la poudre de thé matcha. Mon homme s’est fait plaisir avec …. sur les conseils du serveur qui l’a guidé dans son choix avec efficacité après l’avoir brièvement questionné sur ses goûts habituels. Je ne m’attendais pas à une présentation aussi élégante lorsqu’on nous a apporté nos verres. Le choix des verres est audacieux et j’aime la délicatesse d’avoir déposé une pensée. J’ai également apprécié les textures mousseuses de nos deux cocktails. Cipiace utilise apparemment pas mal l’aquafaba (le jus des conserves de pois chiche) dans ses cocktails.
N’étant pas extrêmement affamés, nous avons accompagné nos cocktails d’une sélection de fromages et charcuteries italiennes. Cette mini planche convient très bien pour 2 personnes pour un apéro gourmand ou alors un repas léger (au sens quantité pas calorique bien entendu). Les fromages sont particulièrement intéressants. Ils ont du goût, des textures variées (crémeux, sec et piquant, ferme…). Il me semble avoir eu du taleggio, de la mozzarella, du pecorino au basilic et un parmesan. Pour la charcuterie, que du bonheur encore une fois : jambon de parme ou peut être un San Daniele, bresaola et une sorte de rosette. J’ai adoré le petit confit d’oignon servi avec. Seul bémol, un pain de tradition (française ) avec une mie très alvéolée et un goût un peu fermenté aurait fait un meilleur effet que le pain sans charme que nous avions. Enfin, nous n’avons pas fait de manière. Les portions de fromage sont coupées généreusement. Heureusement que nous avions une petite assiette à côté avec un couteau pour redécouper ces portions aux dimensions appréciables.
Nous avons pu globalement prendre notre temps. A aucun moment les serveurs ne nous ont poussés dehors malgré l’affluence manifeste. Je les ai observé au cours de la soirée et j’ai trouvé que bien qu’un peu débordés, le temps d’attente pour se faire servir n’était pas excessif. Au fur et à mesure, j’ai vu défiler des plats beaucoup plus sophistiqués que notre petite planche. Je reconnais que ma curiosité a été piquée… Je meurs d’envie d’y retourner pour goûter certains de leurs antipasti chauds comme la soupe de rouget sur lit de chicorée et croûton de pain frit ou la Polenta grillée aux champignons des bois, noix et copeaux de pecorino sarde.
C’était une soirée gourmande et magnifique. La qualité des produits n’a d’égale que le prix. En effet, comptez une dizaine d’euros pour un cocktail, 9 à 16€ pour des antipasti et 8€ pour un dessert. Cela peut monter jusqu’à 26€ pour un plat. Mis à part pour les cocktails, les portions sont généreuses et le contenu de votre assiette vaut clairement son prix, donc n’ayez pas de regret à alléger votre bourse dans cet endroit charmant.
Petit détail auquel j’ai été sensible… Les toilettes ont une corbeille avec des protections hygiéniques ainsi que des lingettes intimes. C’est bien la première fois que je vois cela dans un restaurant et je reconnais avoir été touchée de cette délicatesse.
Résumé
« Cipiace »
Restaurant italien & Bar
planche apéro : 13 ou 30€ Antipasti : 9 à 16€ Plats : 17 à 26€ Dessert : 8€
Parvis Saint-Gilles 49A
1060 Saint-Gilles
Lu-Je : 10h-00h Ve : 17h-2h Sam : 10h-2h Dim : 10h15h30
Quand j’ai posé les yeux sur les pancakes de ce restaurant, j’ai su qu’il fallait que j’aille bruncher là-bas et ce malgré le prix démesuré pour une formule qui n’est pas à volonté. Je suis venue, j’ai vu et j’étais repue mais pas vraiment émue non plus.
Reprenons à zéro. Yeti c’est une cantine esprit fusion située sur le boulevard Ansprach à quelques foulées de la Bourse. C’est grand, blanc, haut sous plafond. L’atmosphère reflète bien ce côté melting pot et bien pensant du « il faut manger local, bio et de saison ». Je crois que c’est le côté fresques murales façon tatouage hispter, les petites plantes, les banquettes en bois avec le patchwork de coussins dépareillés, les palettes de chantier accessoirisées à droite à gauche, les tables communes, les chaises d’écolier et le côté self-service d’eau dans une jarre en verre (trop écolo-responsable quoi !).
On ne dirait pas comme ça, mais j’aime réellement cette ambiance de bobos décomplexés aux convictions flexitariennes. Même si je mange plutôt grande distrib’, j’aime me donner bonne conscience et me la péter en disant que je vais au marché pour acheter 5 pommes du verger (pas trop grosses s’il vous plait, c’est juste pour le goûter) et lâcher une somme rondelette pour savourer dans un restaurant deux oeufs de Karen la poule. D’ailleurs vous avez sans doute remarqué que les 3/4 des restaurants que je fréquente sont dans cette veine.
Bref! Chez Yeti, on s’y régale du petit-déjeuner jusqu’au goûter en passant par le lunch à midi et le brunch en weekend. Globalement la cuisine suit des inspirations japonaise avec des bowl au riz, italiano-indienne avec des naans-pizza, mexicaine, anglo-américaine et j’en passe ! Cependant, l’accent est clairement mis autour de deux plats phares.
D’une part, les OEUFS ! Ils sont disponibles sous toutes leurs formes et il en sera fait selon vos désirs : omelette, au plat, pochés, brouillés, frits avec l’accompagnement de votre choix : guacamole, fromage, bacon, épinards, champignons, beans … Toutes les recettes traditionnelles à travers le monde sont présentes et revisités : oeufs bénédictes (bacon), oeuf florentine (épinards), huevos rancheros (guacamole, tortilla et sauce tomate)…
D’autre part, l’autre spécialité de la maison sont les PANCAKES ! Si vous voulez des pancakes divines bien épaisses et alvéolées, vous avez frappé à la bonne porte. Encore une fois, on se plie à vos caprices : beurre de cacahuète, sirop d’érable, bacon, chocolat, banane, confiture, myrtille… Tout est fait pour vous plaire.
La terrasse donne sur la rue du Bon Secours, qui est uniquement piétonne. C’est donc très calme. Je suppose qu’elle doit être ensoleillé toute la journée en été. A la mi-Octobre avec le soleil rasant, la période où vous pourrez vous dorer la pillule tout en sirotant votre café est plus restreinte. A l’origine je voulais réserver la veille pour justement avoir une place en terrasse (il doit bien y avoir une dizaine de tables dehors). Mais surprise ! Je tombe sur la messagerie vocale qui m’annonce qu’il est impossible de réserver… Bon tant pis, on croise les doigts et on verra bien s’il reste de la place le lendemain… 11h30-45 sur place, terrasse prise d’assault, donc on migre à l’intérieur. Et c’est le moment où je me suis sentie fachée de découvrir qu’en réalité, il est possible de réserver une table… humm … pas très pro ….
Carte boissons chaudes
Carte boissons froides
Soit. Un gentil serveur nous donne la carte. On brainstorm un petit moment en lorgnant avec envie sur la table de nos voisins. La bave au coin des lèvres et des étoiles plein les yeux. Trois formules disponibles, toutes avec boisson chaude (café ou thé noir earl grey) à volonté:
Menu A / 25 € = yaourt au muesli + plat autour des oeufs + accompagnement
Menu B / 30€ = yaourt au muesli + plat autour des oeufs + accompagnement + 2 pancakes
Menu C / 35€ = yaourt au muesli + plat autour des oeufs + accompagnement + 2 pancakes + cocktail
On se décide pour une formule à 30€ pour le plaisir d’avoir des pancakes. Myrtille-bacon pour lui et beurre d’érable pour moi, avec Huevos rancheros (sans tortilla home-made, rupture de stock) pour Monsieur et oeufs bénédicte pour moi. J’adore les mufins anglais alors j’étais trop impatiente ! On nous apporte presque dans la foulée nos boissons chaudes avec le granola et l’accompagnement du jour (une salade de semoule aux pommes, raisins sec et concombre).
Les boissons : le café était très dilué, si on en croit mon chéri. Après, je tiens à nuancer cet avis. C’est un amateur de café ultra fort. Vous voyez le n°12 de la gamme Nespresso ? C’est son quotidien (et probablement aussi le fluide vital qui coule dans ses veines). Pour le thé, ma foi, c’était correct. Du niveau d’un sachet Lipton jaune quoi. Mais nettement moins pire que ce que je craignais. En effet, ici, le thé et le café sont maintenus au chaud. Le café dans le bol de la cafetière sur une plaque chauffante intégrée à la machine et le thé dans un thermos géant. En général, je trouve que le thé réchauffé a un goût infâme. Il prend vite une arrière goût un peu croupi et renfermé. Mais cela ne m’a pas choquée ici. L’eau est disponible à volonté dans une jarre en verre mais elle avait un goût assez calcaire.
Le Granola : fait maison et vraiment bon. Je n’ai pas trop aimé le côté grain de sel sous la dent. Mais le goût de cannelle était fabuleux, les noisettes bien grillées. En revanche, j’ai été un peu surprise par le yaourt que j’ai trouvé particulièrement liquide. Au moment de payer, j’ai vu le barista le sortir d’une brique. Donc je suppose que cela devait être du yaourt nature à boire.
L’accompagnement était très sympa. J’ai picoré dedans par curiosité mais j’ai préféré me réserver pour la suite. Je garde cependant l’idée dans un coin de ma tête. Et il est fort probable que je vous propose une recette similaire sous peu.
Bon et puis voilà….
On a attendu un peu.
Puis beaucoup …
Puis vraiment très longtemps……
Nous avons eu tout le loisir d’observer cette équipe de 6 personnes se dépatouiller avec une efficacité toute relative de leur clientèle qui n’était pas à son comble. Une très très grosse demi-heure plus tard (donc au bas mot presque 1h après notre arrivée) on pose enfin devant nous nos assiettes avec les pancakes. J’ai vu sur facebook le message suivant en réponse à Harry qui s’est plaint de la même chose :
Hi Harry, Thank you for your sharing. We are happy to learn you enjoyed our pancakes. Today was indeed pretty long to be served. Mostly due to a new team in the kitchen also due to infamous events downtown yesterday night, making some deliveries (likethe bread) delayed and therefor not helping our team to be on time for our busiest day of the week. We deeply apologise for the experience, but we are sure you wi understand. Peace, Love & Pancakes.
Etant donné que nous avons été confrontés aux mêmes problèmes, j’ai cru que le mesage émanait d’une personne ayant manger chez Yeti le même jour que nous. J’ai ensuite réalisé qu’il était daté du 12 Novembre 2017 … Les problèmes de fournisseurs et de personnel n’ont, semble-t-il, pas été résolus…
Première impression : c’est joli et appétissant. Le bacon a l’air fou ! J’ai FAIM !
Deuxième impression : euh … il est où mon muffin anglais coupé en deux sous mes oeufs ?
Troisième impression : wouaw ! les pancakes ont l’air à la hauteur de leur promesse ! attends c’est quoi ce beurre fondu tout gras et épais ?! Zut! c’est ca mon beurre d’érable ?! Merde… bon on verra plus tard…
Allez ! On ATTAQUE !!!!
Les oeufs benedict : ils sont bien pochés. Et sachant que ce n’est pas évident, j’ai pleinement apprécié ce don du ciel en savourant le jaune jusqu’à la dernière goutte. Contrairement au fine de tranches de bacon que l’on trouve habituellement, ici, cela s’apparentait plus à une tranche de poitrine fumée, épaisse et divinement caramélisée. Car, oui ce bacon était Le bacon était discrètement sucré-salé. Un pur plaisir pour moi ! La sauce hollandaise était assez sympa aussi. Agréablement relevée. Nickel. Bon la vieille tranche de pain en dessous m’a franchement déçue. Je me suis demandé si le petit rond qui ressemblait à un cercle de pain ultra dense, mal cuit et au fort goût fermenté était censé être mon muffin …
Les huevos rancheros : pas de pot, mon chéri a écopé de la même tranche de pain rendu molassonne par la chaleur des oeufs. D’ailleurs ses oeufs au plat on du faire la guerre avant de venir, le jaune était partiellement crevé. La sauce tomate avec les haricots noirs ont fait son bonheur par son caractère vraiment bien épicé (je l’ai goutée aussi, elle arrache mais elle a bon goût). A contrario, le guacamole était assez fade. On sentait bien le goût de l’avocat, il était généreusement citronné avec une touche de cumin, mais cela s’arrêtait là.
Les pancakes : au TOP !! et vraiment là, j’ai oublié mon mécontentement. Epaisses, moelleuses et alvéolées à la perfection. Je ne pouvais rêver mieux. J’ai trempouillé un morceaux de mes pancakes dans ce beurre d’érable qui ne m’inspirait pas confiance (je n’assume pas de manger consciemment du beurre fondu alors que le gras caché au contraire passe comme une lettre à poste). En fait, le beurre d’érable que je connais ressemble à une pâte à tartiner et là, ce n’était pas conforme du tout à ce que j’attendais. J’ai dnoc été agréablement surprise de bel et bien retrouver le goût du sirop d’érable ! Finalement, j’ai liquidé l’intrégalité de mon petit shot avec mes pancakes. Une des serveuses m’a expliqué au moment de régler l’addition que la texture dépendait de la manière donc le beurre était préparé dans l’instant.
Voilà pour ce compte rendu d’expérience assez mitigé. J’aime ce côté all-day breakfast/brunch, comme chez Peck. Le concept est cool, le choix des plats vraiment intéressant et varié. En plus, c’est globalement bon. Mais pour le prix, je m’attendais à un niveau au desus. Cela manque un peu de soucis du détail. J’aurais été prête à sacrifier la boisson à volonté pour une unique boisson chaude mon choix. Je n’ai pas eu l’impression que la formule était si intéressante que cela. Quitte à y retourner, je pense que je me focaliserai sur les pancakes avec une boisson chaude.
La fermeture de Sugary, a signé la perte de mon QG et je suis toujours à la recherche de ma nouvelle perle rare, un lieu intime et accueillant aux plats abordables, gourmands et variés. Alors, sur les conseils de ma wings en cuisine, je suis retournée dans la rue Maucoudinat, non pas pour me régaler avec une des merveilleuses pizza de chez Masaniello mais pour tester la tarterie / salon de thé La Douce Parenthèse, qui a ouvert il y a un peu plus d’un an.
Ici le décor fait beaucoup penser à l’atmosphère suédoise de chez Fika Lisa ou Koeben. On y retrouve des nuances de bleu et de jaune et beaucoup de bois. un coin salon, un espace avec des tables « normales » et comme l’esprit en vogue en ce moment le veut, il y a bien évidement du mobilier dépareillé. C’est un espace clair et plutôt calme.
On peut admirer sur le comptoir les gâteaux du jour bien abrités sous leur cloche verre ainsi que le petit espace cuisine où tout votre repas est préparé. Il y a également une étagère avec les grandes boîtes de thés pour vous aider à faire votre choix. D’ailleurs à ce sujet, n’hésitez pas à demander conseils à nos hôtes. Elles savent très bien vous guider à travers leur sélection de thé de la maison Bourgeon. Et oui ! plus besoin d’attendre Noël et son marché allée Tourny ou les petites échoppes dans Mériadeck pour vous réapprovisionner ! Vous retrouverez ici la version vrac ou en petite boite absolument adorables pour offrir. Je me suis laissée séduire par le thé vert rose-litchi pour mon repas. Sa douceur et sa légèreté étaient tout à fait adaptées. J’ai beaucoup apprécié d’être servie avec une belle théière solitaire avec les sabliers pour avoir une infusion parfaite du thé. J’adore vraiment le côté miniature et 2 en 2 des théières solitaires ! J’en possède deux chez moi et je les préfère à mes deux grandes théières lors de mes instants cocooning. J’ai demandé une deuxième eau au moment du dessert et le thé était encore très parfumé.
Le caractère original et la plus-value énorme de cette petite cantine est de vous proposer un menu totalement personnalisable où pour une fois vous pouvez assouvir vos caprices et demander un peu de tout ! Votre assiette pour 8€ se compose d’une salade accompagnée d’une portion de soupe ou de quiche. Mais vous pouvez opter pour une 2 demies parts de quiche ou alors 1 demie part de quiche avec une demie part de soupe ! Fini de lorgner sur l’assiette du voisin !
Chaque midi vous allez découvrir une sélection de plusieurs tartes et soupes ainsi que desserts. Les mélanges sont parfois assez inattendu comme lors de notre venue :
haricots verts-feta
thon-tomate
poire, endive et bleu
Les pâtes sont le plus souvent faites maison (sauf pour la pâte feuilletée qui est bio et achetée toute prête). En plus de mettre en valeur le bio, l’accent est également mis sur le local à travers une collaboration avec les cafés de l’Alchimiste mais aussi les jus de fruit Meneau.
Carte des thés
Carte des boissons
Cartes des menus
Je peux difficilement me prononcer car un groupe de 10 personnes était attablé ce jour là. Mais étant donné que tout est prêt et qu’il n’y a que les quiches à réchauffer, je suppose que le dressage des assiettes est relativement rapide. De mon point de vue les quiches étaient bonnes mais manquaient un peu d’assaisonnement. J’aurais bien relevé un peu plus celle au bleu. J’ai également trouvé la texture nettement plus crémeuse que celles de chez Sugary.
Mais avis peut-être un peu mitigé sur les quiches est totalement contrebalancé par les desserts. Nous avions au choix : moelleux au chocolat, namandier ou petits biscuits citron-pavot. Mon homme qui n’aime pas le chocolat, pour qui les noix ne sont globalement pas son truc et auquel l’association citron-pavot devait paraître très aventureuse, a fini par jeter son dévolu sur le namandier. Je l’ai observé porter son premier morceau de gâteau à sa bouche avec une moue sceptique et peu emballée. Son visage a ensuite totalement changé avant qu’il ne me dise : « il faut que tu goûtes, c’est trop trop bon ! Ca tu m’en refais quand tu veux ». Je l’ai alors gouté et en effet le goût était sublime. Pas trop sucré mais délicatement sublimé par une touche de fleur d’oranger, très fondant et humide en bouche.
De mon côté, j’ai bien évidemment choisi le moelleux au chocolat comme d’habitude avec un peu d’appréhension car j’ai toujours peur que ce soit trop sec et pas conformes à mes attentes. Mais au final, j’ai été tout aussi comblée que mon chéri. Fondant avec un bel équilibre sucre-chocolat. Exactement ce qu’il me fallait pour bien terminer mon repas.
Nous avons pris notre temps pour ce petit repas léger mais néanmoins bien gourmands. La rue est assez calme alors c’est plutôt agréable de profiter de la terrasse.
En bref, c’est une très jolie adresse pour vous poser au moment du goûter dans l’après-midi et ce même si vous avez des enfants car il y a quelques jeux de société (mais aussi des jeux pour les plus petits) à disposition. Le rapport qualité-prix est tout à fait correct. Vous allez bénéficier d’un service souriant et très doux qui complète à merveille cette expérience de relaxation et de détente hors du temps.
Résumé
« La Douce Parenthèse»
Tarterie & salon de thé
Plat : 8€ Menu déjeuner : 11€ Menu goûter : 4€
Lu – Sam : 11h30 – 19h
Arrêt Place du Palais (tram A)
8 rue Maucoudinat
33000 BORDEAUX