Boulette de boeuf à la bolognaise

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Il existe deux types de bolognaise :

  • la version traditionnelle italienne, le ragù, qui est en réalité une sauce qui mijote longtemps avec des cèpes
  • et la version que l’on connait tous, c’est-à-dire, les spaghettis à la bolognaise.

Dans l’ensemble, il s’agit toujours plus ou moins d’une sauce tomate avec du céleri, de la carotte, un peu de vin accompagné de boeuf haché. Pour le clin d’oeil romantique à la Belle et le Clochard, je vous propose une troisième version avec des boulettes de viande cuite dans la-dite sauce bolonaise. C’est simple, relativement rapide et très savoureux.

Pour 2 personnes :

Pour les boulettes :

  • 100g de steak haché
  • 25g de chapelure
  • 25g de lait
  • 1 cas d’échalote semoule
  • 1/2 cac de paprika (fumé pour moi)
  • 1/2 cac d’herbes de provence
  • sel et poivre à votre goût

Pour la sauce :

  • 10cl bouillon de boeuf
  • 10cl coulis de tomate
  • 5cl de vin blanc
  • 1 petite carotte (50g environ)
  • 1/2 oignon
  • 1/4 branche de celeri
  • 1/2 cac d’ail semoule
  • 1 bouquet garni
  • 1 cac d’origan
  • 1/2 cac de basilic
  • 1 cas d’huile d’olive

Pour le service :

  • 100g de spaghetti
  • gruyère ou parmesan râpé
  1. Préparez les boulettes : mélangez la chapelure au lait et laissez reposer 15 min.
  2. Mélangez ensuite tous les ingrédients ensemble à la main. Malaxez bien pour obtenir un mélange homogène.
  3. Façonnez 9 boulettes de ±17g à partir de cette pâte.
  4. Préparez la sauce : coupez la carotte en petits dés et émincez l’oignon. Coupez la branche de céleri en petits tronçons.
  5. Faites chauffer l’huile d’olive dans un faitout et faites-y revenir les légumes (carotte, oignon, céleri) avec l’ail 5 min.
  6. Quand les oignons sont légèrement dorés, ajoutez les boulettes et faites les bien dorer.
  7. Quand elles sont bien colorées, passez à feu doux et ajoutez les liquides (bouillon, coulis de tomate et vin) avec les herbes (basilic, origan et bouquet garni).
  8. Laissez mijoter une petite demi-heure le temps pour la sauce de réduire et de devenir épaisse.
  9. Servez avec des spaghetti ou des tagliatelles.

Pizza caprese en trèfle pour la St Patrick

Aujourd’hui, c’est la St Patrick, ce brave saint irlandais, qui a fait fuir tous les serpents de cette île. La tradition est de porter du vert et toute référence aux farfadets, arc-en-ciel et autres contes merveilleux sont de mise !

J’ai repris l’idée du site Hungry Happenings avec sa pizza-calzone en forme de trèfle (l’emblème de l’Irlande). Je suis partie sur une version à 3 feuilles car j’avais 3 rocamadour pour la garnir. Histoire de pousser le clin d’oeil encore plus loin, j’ai coloré la pâte en vert grâce à du basilic. Niveau garniture, le basilic m’a tout de suite fait penser à une pizza caprese (la salade de mozzarella, tomate et basilic). J’ai simplement opté pour du rocamadour (un fromage de chèvre) et un peu de jambon sec parce que je suis très gourmande…

Après coup, je me dis que j’aurais peut-être mieux fait de ne pas fermer ma pizza… Bref à vous de voir et de faire selon votre envie ! J’ai adoré l’odeur de basilic qui s’émane de la pâte. Et au final, j’ai trouvé ces petites portions de pizza en chausson vraiment sympa à partager, même si le rocamadour n’était pas assez filant à mon goût. Pour la prochaine fois, je pense plutôt faire un mélange mozza/fromage de chèvre râpé. Autre remarque, je pense qu’une compotée de tomates avec quelques fines lanières de tomates séchées serait plus appropriée. Cela prendrait moins de place et simplifierait la tâche au moment du scellage des calzones.

Pour 1 pizza :

Pour la pâte :

  • 125g de farine T65
  • 75mL d’eau
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 1 sachet de feuilles de basilic fraîches (± 25g)
  • 1/2 cac de sel
  • 5g de levure fraîche

Pour la garniture :

  • 3 rocamadours (ou 1 boule de mozza)
  • 3 tranches de jambon cru
  • 3 tomates cocktails
  • herbes de provence et poivre
  • huile d’olive pour badigeonner
  1. Préparez la pâte : mixez longuement les feuilles de basilic avec l’eau et l’huile d’olive jusqu’à obtenir un liquide vert.
  2. Dissolvez la levure dedans.
  3. Pétrissez la farine mélangée au sel avec cette eau. Vous devez obtenir une boule de pâte lisse et homogène.
  4. Laissez reposer 1h dans un endroit tiède.
  5. Préchauffez votre four à 200°C.
  6. Façonnage : divisez la pâte en 3 boules : deux de ±100g et une de ± 15g.
  7.  Divisez une première grosse boule de 100g en 3 pâtons de poids égaux (±33g). Placez les en forme de triangle en les espaçant. (une petite pensée pour le logo de la Trilogie du Samedi sur M6). Faites un boudin avec le pâton de 15g et placez le entre les 2 boules du bas pour former la tige du trèfle.
  8. Etalez votre pâte plutôt finement. Les pâtons vont se coller entre eux. Arrêtez d’épater quand vous avez la place de mettre votre rocamadour avec 1cm de marge autour.
  9. Garnissez chaque « feuille » de trèfle avec le rocamadour, des rondelles de tomates cocktails et le jambon cru coupé en lanières. Poivrez et parsemez de quelques herbes de provence.
  10. Divisez la deuxième boule de 100g en 3 pâtons égaux. Etalez les en cercles de la taille de vos feuilles.
  11. Recouvrez chaque rocamadour de ces cercles de pâte et soudez la pâte comme si vous vouliez former des calzones.
  12. Retournez votre pizza (comme pour une galette des rois) de sorte à ce que les jointures se retrouvent en dessous.
  13. Badigeonnez la surface d’huile d’olive à l’aide d’un pinceau.
  14. Enfournez pour 15 à 20min.

Penne alla griglia

Voici un savoureux gratin de pâtes, tout particulièrement crémeux et prêt en un clin d’oeil ! La saveur boisée des champignons séchés vient rencontrer les arômes de noix et de noisettes du crottin de chèvre affiné. Quelques pignons sont là pour apporter du croquant avec une pincée d’herbes de provence pour relever le tout ! J’ai presque hésité à rajouter un filet d’huile d’olive pour le service…

« Alla griglia » veut simplement dire, que cela a été gratiné au four. Vous pouvez tout à fait vous affranchir de cette étape et ajouter la mozzarella râpée à la sauce au chèvre. La préparation sera encore plus rapide : pas plus de 10 min pour passer à table autour d’un délicieux repas ! Mais c’est vraiment facultatif. Autant le fromage de chèvre et là pour apporter du goût, que la mozzarella ne sert qu’à apporter du filant au gratin.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 120g de pâtes (penne, macaroni … )
  • 20cl de lait ou crème liquide
  • 10g de champignons séchés
  • 100g de champignons en boîte
  • 60g de crottin de chèvre (1 crottin)
  • 60g de mozzarella (1/2 boule)
  • 1 cas de fond de veau
  • 1 cac de farine
  • 1/8 cac d’ail semoule
  • poivre et sel à votre convenance
  • 10g de pignons de pin
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Faites chauffer le lait. Lorsqu’il fume, plongez l’ail semoule et les champignons séchés dedans une dizaine de minutes pour qu’ils se réhydratent et parfument le lait.
  3. Râpez le crottin de chèvre et coupez la mozzarella en lamelles.
  4. Filtrez le lait pour le séparer des champignons
  5. Mélangez la farine avec le fond de veau et délayez ce mélange dans le lait.
  6. Portez une casserole d’eau à ébullition, faites cuire les pâtes dedans selon le temps indiqué sur le paquet.
  7. En parallèle, faites fondre le chèvre dans une poêle avec le lait. Au besoin, mixez ce mélange pour le rendre lisse.
  8. Egouttez les pâtes, ajoutez les champignons séchés et les champignons en boite. Nappez de sauce au chèvre et mélangez bien.
  9. Versez les pâtes dans un plat à four. Recouvrez les de lamelles de mozzarella puis parsemez de pignons de pin.
  10. Enfournez pour 10 à 15 min, le temps de faire fondre la mozzarella.

Raviolis au foie gras et cranberries

Pour ceux qui seraient nostalgiques des fêtes de fin d’année, je vous propose cette petite recette de raviolis au foie gras. Je suis partie sur une pâte à base de farine de châtaigne pour une saveur un peu plus rustique. La farce, quant à elle, est composée d’un chutney oignon-cranberry et de morceaux de terrine de foie gras.

Pour 2 personnes (18 raviolis):

Pour la pâte :

  • 80g farine T55
  • 20g farine de chataîgne
  • 1 gros oeuf
  • 1 cac d’huile d’olive

Pour la farce :

  • 50g cranberries
  • 50g oignon (1/2 oignon)
  • 1 cas de Porto
  • 1 cas de vinaigre balsamique
  • 1 cas d’eau
  • 1 cac de miel
  • 1 cac de gras de foie gras ou de graisse de canard
  • 100g de foie gras
  1. Préparez la pâte : mélangez d’un côté les deux farines et de l’autre battez l’oeuf avec l’huile d’olive.
  2. Pétrissez avec vos doigts les deux ensemble jusqu’à former une boule de pâte homogène, et souple. Vous aurez sans doute besoin de rajouter un peu d’eau.
  3. Emballez la pâte dans un sachet congélation et laissez la reposer au moins 2h à température ambiante.
  4. Préparez la farce : émincez l’oignon
  5. Dans une poêle, faites fondre la graisse de foie gras et faites revenir l’oignon dedans.
  6. Lorsqu’il est bien blond, ajoutez les liquides (eau, porto, vinaigre et miel) ainsi que les cranberries. Mélangez bien et couvrez.
  7. Laissez cuire à feu doux pendant une quinzaine de minutes.
  8. Mixez cette préparation en purée. Laissez refroidir.
  9. Façonnage : découpez votre boule de pâte en 4.
  10. Passez chaque pâton successivement dans votre laminoir, en partant du cran le plus large pour aller vers le plus serré.
  11. A l’aide d’un emporte pièce à raviolis, découpez des cercles de pâte.
  12. Garnissez les d’un petit peu de chutney puis d’une lamelle de foie gras (environ 5g).
  13. Repliez le cercle de pâte en deux en appuyant bien pour souder les bords.
  14. Placez les ravioli sur une feuille de papier sulfurisé.
  15. Laissez sécher à l’air libre 2h. Vous pouvez congeler les ravioli après cette étape. 
  16. Cuisson : portez un grand volume d’eau à ébullition.
  17. Plongez les ravioli dans l’eau. Comptez plus ou moins 5 min de cuisson. Egouttez les et servez avec la sauce de votre choix.

Panettone aux marrons glacés et pépites de chocolat

Ce n’est plus vraiment la période de Noël mais j’avais des jaunes d’oeuf à écouler (à cause de toutes les meringues que j’ai faites ces derniers temps). Comme j’aime bien la brioche, je me suis dit que ça pourrait être une bonne idée de tenter de faire un Panettone !

Traditionnellement il est fourré de raisins secs, de fruits confits et de zestes d’agrumes et on le déguste pendant la période de Noël. Dans la mesure où j’avais un reste de marrons glacés fait maison et surtout une véritable envie de chocolat, je n’ai pas réfléchi longtemps avant de modifier ma garniture.

Dans le respect des traditions, il doit être réalisé à partir de levain. Mais, comme je ne me suis pas encore lancée dans cette grande aventure contraignante, j’ai opté pour une version sur poolish (pâte fermentée 1 journée avant d’être utilisée). Comme en Italie, servez le toasté au petit-déjeuner ou en fin de repas.

Pour 1 gros panettone ou 4 petits :

Pour le poolish :

  • 70g de farine T45
  • 70g de lait (7cl)
  • 5g de levure de boulanger fraîche

Pour la pâte :

  • le poolish
  • 150-200g de farine
  • 50g de lait (5cl)
  • 50g de beurre demi-sel mou
  • 25g de sirop de marrons glacés (ou miel)
  • 2 jaunes d’oeuf
  • 1cas de rhum
  • 80g de brisures de marrons glacés
  • 50g de pépites de chocolat
  • 5g de levure de boulanger fraîche

  1. La VEILLE, préparez le poolish :  dans un saladier à bords hauts, délayez la levure dans le lait tiédi puis ajoutez la farine et mélangez bien.
  2. Filmez et laissez reposez toute la nuit dans un endroit tiède.
  3. Le jour J : délayez la levure dans le lait.
  4. Placez tous les ingrédients dans votre MAP sauf les brisures de marrons glacés et les pépites de chocolat.
  5. Lancez le programme pétrissage seul (1h30).
  6. A la moitié du temps de pétrissage, ajoutez les pépites de chocolat et la marrons.
  7. Laissez la pâte doubler de volume dans votre MAP.
  8. A la fin du programme, sortez la pâte et donnez lui une forme de boule (ou divisez la en 4 pâtons de 150g chacun).
  9. Déposez la dans un moule circulaire à bords très haut chemisé de papier sulfurisé. La pâte doit atteindre la moitié (ou les 2/3 grand max) de la hauteur du moule.
  10. Couvrez d’un torchon et laissez doubler de volume dans un endroit tiède.
  11. Cuisson : préchauffez votre four à 180°C.
  12. Quand vos brioches ont doublé de volume, badigeonnez la surface de lait sucré (le lait concentré fait des merveilles).
  13. Enfournez pour 45 min-1h. Au besoin, couvrez la surface avec de l’aluminium pour éviter qu’elle ne brunisse trop.

Petite info complémentaire :

Les marrons glacés, si vous ne les dédiez pas à la dégustation tels quels, se conservent très bien dans leur sirop. Ils vont perdre leur fondant un peu croquant mais ils conserveront leur goût bien particulier. Ceux que j’ai utilisé étaient très foncés car je les ai préparés avec de la vergeoise brune, qui apporte beaucoup de couleur.

J’ai précisé 150 à 200g de farine car j’étais partie sur 150 mais j’en ai rajouté un peu en cours de pétrissage pour que la pâte ne soit pas trop collante. Au final, je pense que j’aurais pu m’arrêter à 180g…

Gnocchi à la châtaigne

Une recette pour faire plaisir à Corinne du blog Mamou & Co qui adore les gnocchis. Je suis très fière de cette préparation ! Je n’ai eu aucun soucis à les façonner. La pâte se tient très bien et ne colle pas du tout. Un vrai jeu d’enfant. Ces gnocchis sont faits à partir de châtaignes pelées au feu (conservées en bocaux en verre sous vide en général). Ce mode de préparation leur confère un goût différent des conserves de marrons. Personnellement, je le trouve plus agréable. Ca a un petit côté boisé, qui fait très hivernal.

Du coup, ces gnocchis accompagneront très bien vos plats de fêtes, notamment de la volaille rôtie … Et si vous les faites revenir dans de la graisse de canard ou du foie gras fondu après leur cuisson à l’eau, vous obtenez quelque chose de vraiment détonnant !

J’avais hésité à utiliser de la farine de châtaigne pour renforcer encore plus ce goût très particulier, mais je craignais qu’elle n’apporte pas assez de souplesse à la pâte à gnocchis.

Pour 2 personnes (40 gnocchis):

Ingrédients :

  • 100g de pommes de terre
  • 200g de châtaignes pelées au feu
  • 50g de farine T55 ou T45
  • 1 cas de jaune d’oeuf
  • 1/4 cac de sel
  1. Préparation de la pâte : placez vos pommes de terre pelées et coupées en gros morceaux dans une grande casserole d’eau froide. Portez à ébullition et comptez 20 min de cuisson. Un couteau dans facilement s’enfoncer dans la chair.
  2. Une fois les pommes de terre cuites, égouttez les et laissez les tiédir.
  3. Ecrasez les avec les châtaignes à l’aide d’une fourchette pour faire une purée.
  4. Ajoutez ensuite le jaune d’oeuf puis la farine avec le sel. Vous devez obtenir une boule de pâte non collante mais très malléable. Au besoin ajoutez de la farine.
  5. Façonnage : divisez la pâte en deux et roulez chaque boule en un boudin d’1cm de diamètre environ.
  6. Découpez ensuite des tronçons de 1,5cm de long environ. Roulez chaque tronçon entre vos mains pour former des petites boule.
  7. Roulez ensuite chacune de ces petites boules sur les dents d’une fourchette à l’aide d’un de vos doigts pour former les bandes caractéristiques des gnocchis.
  8. Déposez chaque gnocchis sur une surface bien farinée (ou du papier sulfurisé).
  9. Cuisson : portez un grand volume d’eau salée à ébullition. Plongez y les gnocchis.
  10. Quand ils remontent à la surface égouttez les. Vous pouvez mangez les gnocchis tels quels ou encore les poêler à feu vif, comme je vous le disais, dans de la graisse de canard.

Ils ont tenté :

Corinne de chez Mamou & Co (bien évidemment ! )

Risotto multicolore au poulet et zestes de citron

En faisant mes courses, je suis tombée sur ce magnifique étal. J’ai donc craqué pour les carottes de toutes les couleurs et il a bien fallu que je les utilise. Il me restait un petit fond de vin blanc de mon Turbot Bonne Femme, alors j’ai pensé à un risotto… Un beau plat complet   et très généreux, tout à fait en adéquation avec cette période de l’année!

Je suis partie des saveurs d’une soupe de poulet au citron qui contenait des carottes et du céleri. Comme je ne suis pas fan de ce dernier, je l’ai remplacé par du poireau pour conserver la touche verte. 

J’ai été très étonnée lorsque j’ai épluché ma carotte violette : le coeur est orange ! Elle a d’ailleurs déteint à la cuisson ce qui a apporté cette jolie couleur lie de vin au riz. Pour les photos, je me suis amusée à trier mon risotto. Je vous laisse imaginer le travail, tout ça pour vous en mettre plein les mirettes !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 70g de riz arborio
  • 1 escalope de poulet (±130g)
  • 30 cl de bouillon de volaille
  • 5cl de vin blanc
  • 1 petit poireau
  • 100g de carottes de couleurs différentes (blanche, jaune, orange et violette)
  • 1 lobe d’échalote
  • 1 cas d’huile d’olive
  • 4 bandes de peau de citron mis en zestes
  • 30g de parmesan râpé
  1. Emincez l’échalote. Pelez et coupez les carottes en rondelles.
  2. Détaillez le poulet en dés et coupez le poireaux en tronçons.
  3. Dans une grande poêle, faites revenir l’échalote dans l’huile d’olive à feu assez vif.
  4. Quand elle est translucide, ajoutez les morceaux de poulet et faites les bien dorer.
  5. Ajoutez le riz et mélangez bien pour l’enrober de gras.
  6. Mouillez avec le vin blanc et passez à feu doux.
  7. Quand il est totalement absorbé, ajoutez les rondelles de carottes et de poireaux, les zestes de citron et 1 louche de bouillon.
  8. Couvrez et laissez mijoter 10 min.
  9. Découvrez et laisser le liquide s’évaporer.
  10. Continuer ensuite à ajouter le bouillon progressivement en laissant le temps au riz de l’absorber complètement entre chaque ajout.
  11. Quand vous avez épuisé le bouillon, ajoutez le parmesan râpé. Mélangez bien et servez aussitôt.

Panna cotta à la noisette et poires pochées au miel

Pour le défi culinaire #9, Séverine du blog Maman ça déborde a choisi le thème très automnal de la noisette. Il vous reste jusqu’au 8 Novembre à minuit pour participer. Par curiosité, j’ai acheté récemment le lait végétal à la noisette de Bjorg. A ma grande surprise, j’ai trouvé ce lait très sucré (comparé à un lait de vache) et cela m’a un peu écoeurée. En revanche, j’ai trouvé le goût de noisette vraiment très présent et authentique. De ce point de vue, c’est un vrai régal.

J’ai choisi d’utiliser ce lait pour faire une panna cotta. J’y ai associée des poires pochées au sirop avec un peu de miel pour la forme. J’ai coulé mes crèmes dans des moules demi-sphère de 7cm Ø. Un peu galère à démouler, mais j’aime bien le rendu. J’avais mis au départ 2 feuilles de gélatine, mais j’ai trouvé le résultat un peu trop ferme et pas assez fondant (c’est peut-être aussi du au fait qu’il y a plus de lait que de crème…) mais du coup, j’ai un peu diminué cette proportion dans la recette que je vous propose.

Pour 2 panna cotta :

Pour la crème :

  • 15cl de lait à la noisette
  • 5cl de crème liquide entière
  • 1 cac de sucre
  • 1/2 cac d’arôme de vanille
  • 1,5 feuilles de gélatine

Pour la présentation :

  • 1 poire (Abate, Williams, Rocha…)
  • 2 noisettes entières
  • 2 cas de miel
  • 2 cas d’eau
  • 1 cas de sucre
  1. Préparez les panna cotta : laissez tremper la gélatine 15 min dans de l’eau froide.
  2. Dans une casserole, mélangez tous les ingrédients restant et portez ce mélange à petit ébullition.
  3. Dès que cela commence à bouillir, retirez la casserole du feu et laissez refroidir quelques instant.
  4. Essorez la gélatine entre vos doigts et ajoutez là au mélange chaud. Elle doit se dissoudre presque instantanément. Mélangez bien.
  5. Remplissez deux ramequins ou verrines avec cette préparation.
  6. Laissez refroidir avant de les placer au réfrigérateur au moins 2h le temps que cela fige bien.
  7. Pendant ce temps, préparez les poires : pelez la poire et coupez la en petits dés.
  8. Portez à ébullition le miel avec l’eau dans une petite casserole.
  9. Quand ce mélange bout, laissez le réduire 5 min puis plongez y les morceaux de poire.
  10. Laissez frémir à  nouveau 5min. Retirez du feu et laissez les poires refroidir dans leur sirop.
  11. Au dernier moment, pour les noisettes caramélisées : faites fondre le sucre en poudre en caramel dans une mini poêle. Piquez les noisettes sur des cure-dents.
  12. Lorsque le caramel est bond, trempez les noisettes dedans puis déposez les sur une feuille de papier sulfurisé. Laissez refroidir avant d’y toucher.
  13. Dressage : démoulez les panna cotta sur leur assiette de service.
  14. Déposez 2 cas de dés de poires par dessus et nappez de sirop. Surmontez d’une noisette caramélisées.

Le Veneto : un restaurant italien sans pizza !

Et si je vous faisais découvrir un restaurant italien, qui pour une fois, ne sert pas de pizza? Car c’est possible ! Et c’est le cas du Veneto situé sur l’allée Tourny (la place du marché de Noël de Bordeaux). Je suis tombée dessus grâce à La Fourchette.

Situé dans les quartiers chics de Bordeaux, le Veneto propose un cadre calme et une décoration cosy aux lumières tamisées qui m’a beaucoup fait penser à un bureau d’homme qui pourrait être sorti des recommandations de GQ : des vieux livres, ballon de foot vintage, des flasques à cognac. Les tons sont sombres (beaucoup de noir, de gris et du marron) associé à du bois et du cuir. C’est une ambiance que j’aime particulièrement. Les cadres accrochés aux murs représentent des scènes de New York un peu colorées. Cela détonne dans l’atmosphère générale mais sans vraiment choquer pour autant.

On pourrait croire que le restaurant est petit au vue de sa petite devanture et pourtant une fois passé l’entrée et le bar/cuisine, on débouche sur une salle avec plusieurs tables et même une terrasse intérieure extérieure (oui, oui, je ne me suis pas trompée, c’est par opposition à la terrasse extérieure côté rue) pour les fumeurs ! Au final, ce lieu peut facilement accueillir une cinquantaine de couverts sans que les personnes soient attablées les unes sur les autres. Une certaine intimité est toujours préservée. Les tables ne sont pas pile poil côte à côte ou il y aura une table haute à côté d’une table basse… J’ai trouvé ça relativement astucieux.

Nous avons vraiment reçu un bon accueil : serveurs et cuisiniers ont été très polis, agréables et soucieux de notre bien-être. J’ai apprécié qu’on nous laisse choisir notre table (plutôt basse ou haute, plutôt banquette ou chaise…). Le patron (je suppose) est passé au cours de notre repas pour savoir si tout ce passait bien et si on appréciait nos plats.

La carte m’a semblé un peu légère. Il n’y a que des plats très classiques. En plat du jour, on  nous a proposé une escalope de veau avec une sauce à la truffe et une autre au Marsala et aux champignons. Je ne me sentais pas particulièrement chaude pour de la viande, mais si ces sauces avaient été disponibles avec des raviolis aux cèpes ou juste des tagliatelles je pense que j’aurais sauté dessus! Mon chéri a fait remarqué qu’il serait pas mal d’avoir des explications sur les plats proposés (l’ancienne carte était plus claire). Bien sûr, tout le monde sait de quoi sont composées les pâtes sauce bolognaise mais arrabiata par forcément, ni ce à quoi fait référence une escalope de veau milanaise… Après le serveur n’a pas hésité à prendre le temps de nous expliquer et s’est proposé spontanément de le faire quand il est revenu prendre notre commande.

L’endroit m’a paru calme et assez peu bruyant, mais je ne peux pas trop m’avancer sur ce point, car il y avait assez peu de clients ce soir là. En tout cas, on était loin du brouhaha un peu oppressant de Peponne. Nous n’avons eu aucune difficulté pour discuter tranquillement sans avoir besoin de forcer sur la voix ou de tendre l’oreiller avec concentration pour capter ce que disait l’autre.

Mon homme a trouvé l’attente pour nos plats un peu longue. Un peu plus d’1/4 d’heure. Cela ne m’a pas spécialement frappée, parce que j’étais heureuse de pendre mon temps en sa compagnie, mais c’est vrai qu’il n’y avait que nous à servir à ce moment là. J’ai voulu lui faire valoir que sa viande devait prendre un peu de temps à préparer, mais il m’a remarqué que le temps d’attente n’était pas précisé contrairement à l’escalope de veau à la parmigiana.

Il faut être honnête, on s’est vraiment régalé ! Les plats étaient très bons. Je n’ai jamais mangé de pâtes carbonara avec autant de sauce !!!! Elle était vraiment très crémeuse et bien savoureuse. Un vrai paradis ! J’ai poussé le vice jusqu’à saucer mon assiette pour ne pas perdre une seule goutte de cette divine sauce! Alors certes, les plats proposés sont classiques, mais réalisés de mains de maître! Au passage, le pain aux graines est très bon et passe très bien avec le repas ! Pour les desserts, le donut façon profiterole me faisait envie, mais ma portion de pâtes s’est avérée plus copieuse que ce qu’elle laissait supposer au premier abord. J’ai donc opté pour une légère panna cotta et mon chéri s’est laissé tenter par le tiramisu avec une certaine inquiétude. Pour la petite histoire, il est systématiquement déçu par les tiramisus car son idéal en ma matière n’est pas tout à fait identique celui des italiens. Souvent il leur reproche le manque d’aérien de la couche au mascarpone ou la présence trop importante des biscuits. Bref, il a voulu persévérer dans sa quête du tiramisu parfait de la restauration.

Bon, la présentation de ma pana cotta m’a un peu déçue. Les éclaboussures en étoile façon meutre, c’est pas très heureux (selon moi). Je m’attendais plutôt à une verrine et j’aurais bien aimé plus de coulis. Ca faisait un peu pingre et c’est bien dommage car le coulis était excellent… Avec de vrais fruits rouges entiers ! C’est assez rare.  J’ai été étonnée par la petite peau à la surface de la pana cotta mais c’est vrai que toutes celles que j’ai mangé jusqu’à présent avait le coulis sur le dessus. Ca permet de cacher ce genre de détails. Sinon elle était bien crémeuse et fondante en bouche. Pas trop sucrée. Comble du miracle, mon chéri a apprécié son tiramisu ! La texture lui convenait même s’il aurait préféré un peu moins de biscuits.

En somme, une expérience très agréable. C’est vraiment bien pour un repas en amoureux. La cuisine est vraiment bonne avec un rapport qualité/prix correct. J’ai bien aimé le point de vue sur le garde-manger (juste à l’entrée) où sont entreposés les produits frais qui vont finir dans votre assiette. Je vous le recommande.

Résumé

« Le Veneto »
Restaurant Italien
Pâtes : ±13€
Viandes : ± 16€
Menu (E+P+D) : 16,80€
Menu (E+P / P+D) :13,80€

Lu-Sam :
12h à 14h30
19h à 22h30 ( sauf lundi)

Arrêt Quinconces (Tram B/C)
25 Allée de Tourny
33000 Bordeaux
05 56 48 08 69
07 83 04 16 36
leur site internet

 

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Calme et spacieux
Déco réussie
Bon rapport qualité/prix
Plats délicieux !!!
  Un peu long