Plus cher que Nona mais avec plus de choix et de créativité sur les garnitures (ce n’est pas tous les jours que l’on croise une pizza aux croquettes de pomme de terre), Basils s’inscrit comme une des pizzeria incontournables de Bruxelles. Avec ses pizza (enfin plutôt pizze au pluriel) au rebord dodu et moelleux et ses ingrédients ultra frais, on flirte avec le fleuron de la pizza napolitaine.
Mais pourquoi choisir Basils plutôt qu’une des nombreuses pizzeria du centre ville ? Eh bien justement parce que celle-ci n’est pas tout à fait dans le centre ! Située rue des Cultes, à côté de la place de la Liberté (proche Madou) on profite d’un repas dans un cadre moins agité que dans le centre ville. Attention, cela ne veut pas dire pour autant que c’est calme à l’intérieur ! La présence d’Italiens, avec leur caractère exalté (bonjour le cliché), explique certainement le niveau sonore un peu trop assourdissant pour moi.
Grâce à l’énorme four à bois recouvert de mosaïque blanche, il fait très doux à l’intérieur. Ici, pas de nappe à carreau, ni d’ambiance Le Parrain. A la place on a le droit à de jolis carreaux de faïence blancs et bleus, un peu comme chez Mamen, à la fois sur les mur et sur les tables et à des banquettes d’un jaune pimpant ! Le rendu est tout à fait charmant, malgré les tables au coude à coude.
L’avantage chez Basils, c’est qu’il ne s’agit pas que d’une pizzeria. En plus des 14 références pizza, vous pouvez aussi choisir des pâtes ou de la viande, des planches apéro, voire piocher dans les plats du jour. La carte est assez grande pour vous laissez le choix, tout en restant suffisamment courte pour que l’idée d’une cuisine maison soit crédible.
En ce qui concerne les pizza, on profite d’ingrédients frais et de beaucoup de générosité : burrata entière, champignons frais… La pâte n’est pas trop salée mais la croûte m’a paru un peu molle. Elle forme un véritable cratère rempli d’une foule de bonnes choses. Comptez entre 8 à 16€ pour une pizza. On est pour moi dans la bonne gamme de prix, dès qu’il s’agit de pizza aux ingrédients qualitatifs. Je vous présente ci-dessous les plantureuses pizza
Le service fonctionne a une vitesse raisonnable, surtout lorsqu’on prend en compte l’affluence. Après les pizza restent relativement rapides à préparer et à cuire. J’ai fait rire la serveuse, en lui demandant un doggy bag pour mes croûtes de pizza. J’avais mangé uniquement la garniture en conservant la pâte pour la fin de mon repas, mais j’étais beaucoup trop repue pour les finir !
Donc clairement, pas de dessert à 8,5€ pourmoi ! D’ailleurs, le prix des desserts me parait toujours excessif… Mais je n’en ai pas goûté et il serait délicat de me prononcer plus avant.
En conclusion, je vous conseille Basils, si vous avez envie de faire un restaurant italien qui ne ressemble pas à une chaîne, où la présentation des plats et des pizza sera alléchante et où vous êtes sûrs de pouvoir manger sans faire la queue. C’est un restaurant apprécié et très fréquenté, alors n’oubliez pas d’appeler en amont pour réserver une table. Attention, le dimanche, c’est repos !
Après vous avoir parlé de notre cantine burger, voici le tour de la pizzeria que nous fréquentons (assidument) avec mes collègues. En général on se concentre sur les pizza mais ils nous arrive de nous raisonner pour un des autres nombreux plats de la carte.
A chaque fois que je pénètre dans le restaurant, je suis d’abord accueillie par la douce chaleur du four à bois, avant que mon regard ne soit irrémédiablement attiré par l’énorme corbeille de petits pains tièdes. La première impression est assez sombre, notamment à cause du bois très foncé des tables, le carrelage marron et la brique des cheminées. Ce choix de matériau renvoit vite à une atmosphère assez rustique. Mais ce restaurant abrite un grand patio, surmonté par un puits de lumière et décoré de fresques très colorées de paysages italiens, ainsi qu’une autre salle baignée de lumière, dans le prolongement du four à bois.
Vous aurez le plaisir de manger sur des nappes en tissus, de délicatement essuyer votre bouche sur une serviette également en tissus, de vous perdre dans le choix des couverts (j’exagère), de savourer des amuses bouches qui vous seront proposés spontannement. Bref, quelque chose de plutôt traditionnel. Toujours dans cette idée d’espace assez traditionnel, les tables sont spacieuses, et leur bois sombre colle avec l’atmosphère générale.
On s’aperçoit rapidement que cette mini ambassade italienne est fréquentée par de nombreux d’habitués. La patronne discute avec les clients et se montre toujours très chaleureuse. C’est un peu comme retrouver la maison familiale pour un repas convivial : on vous réserve toujours un bon accueil et le bon mot. Difficile de se sentir plus immergé que lorsque les serveurs.euses tentent de vous expliquer les mets à la carte dans un mélange balbutiant de français et d’italien.
Le choix de pizza est assez concis mais vous permet de balayer les classiques : 4 saisons, 4 fromages, margerita, marinara… Nous plébiscitons largement la San Daniele avec son jambon cru, et ses généreux morceaux de parmesan, elle est extrêmement satisfaisante. La roquette apporte la touche de verdure parfaite pour relever et faire glisser le tout.
Bon je dois reconnaitre que ce n’est pas mon type de pizza préférée. Je suis plutôt pizza napolitaine, à la croûte extra généreuse comme chez Nona, mais à La Luna c’est plutôt tendance pizza romaine avec sa pâte fine. Avantage non négligeable cependant : vous pouvez encore assumer votre journée de travail après ça, sans sombrer dans une somnolence incurable. Pour moi, la pate à pizza est également trop salée. Mais je sais que cela convient à la plupart de mes collègues. Du fait de la cuisson au feu de bois et de la finesse de la pâte, il n’est pas rare que les bords soient brûlés.
Le reste de la carte a de quoi faire tourner la tête : pâtes, gratins, viandes blanches et rouges et je ne vous parle même pas des entrées ! Vous pouvez retrouver tous les grands classiques : saltimbocca, bolognèse (emilienne), osso bucco … La Luna propose des plats de pâtes aux goûts standards mais qui sont une alternative intéressante aux pizza. J’ai goûté les spaghetti carbonara, des cannelloni épinard-ricotta ainsi que des raviolis gratinés au four dans des cassolettes. C’est bien chaud et rassasiant mais pas trop copieux. J’ai juste été surprise par les carbonara (que j’ai prise à l’italienne, donc à l’oeuf et guanciale et non à la crème et aux lardons) dont le goût de muscade était trop présent pour moi. D’après ce que j’ai pu voir, les pièces de viandes sont généreuses et il vaut mieux avoir un appétit solide avant de s’y attaquer.
Je signalerai un bémol, malgré un service relativement souriant et teinté d’accent italien : il faut souvent s’armer de patience avant d’être servi. Il est rare sur nos grandes tables (6 à 8 personnes en général) que l’on soit tous servis en moins de 20 min. Même si vous ne voyez pas vraiment le temps passer grâce à la petite entrée offerte et aux petits pains tièdes à beurrer (un régal !), pensez à prévoir large sur votre timing de midi.
Spaghetti, tortellini, ravioli, conchiglioni, fusilli, tagliatelle sonnent comme une comptine délicieuse à vos oreilles ? Vous ne pouvez concevoir une journée sans manger de pâtes ? Vous êtes nostalgique de votre régime étudiant ? Le restaurant bruxellois Ricotta & Parmesan sera votre nouveau Q.G. !
C’est une adresse italienne populaire sur Bruxelles. Vous pouvez certes y déguster des pizza à la croûte délicieusement bombée et croustillante sans pour autant être trop fine ou trop gonflée, mais c’est clairement plus indiqué pour les pâtovores.
La carte propose de manière assez inédite de composer soi-même son plat. Vous choisissez d’un côté la forme de pâtes (parmi 15 références renouvelées, séparées en pâtes courtes, longues et farcies) et de l’autre vous sélectionnez la sauce de votre choix (parmi 31 possibilités réparties en 4 catégories : viande, poisson, végétarienne et fromage.). J’ai demandé conseil à notre serveur pour le choix des pâtes. J’ai d’ailleurs eu un petit moment de fierté quand j’ai réalisé que mon choix naturel de pâtes étaient tout à fait adapté à la sauce de mes rêves.
Vous pouvez aussi trouver votre bonheur parmi des risotto, des gratins ou encore des viandes ou des poissons. Le menu est véritablement vaste, riche et polyvalent ! Mention spéciale : ils ont fait l’effort de réaliser un menu totalement sans gluten !
Le cadre est assez surprenant. Vous pénétrez dans un espace assez surchargé mais qui pourtant est agréable et accueillant. On se sent comme dans une brocante, ou chez une grand-mère un peu maniaque qui ne jure que par les vieilles marques et les vieux outils de son époque. Une de celles qui refuseraient de jeter la moindre car « ca peut toujours servir ». Les tons ocres des murs vous propulsent dans l’ambiance du bassin méditerranéen. Le restaurant a l’air tout petit à priori, mais en réalité, plus vous évoluez vers le fond de la salle, plus les salles se multiplie. En vous perdant sur le chemin des toilettes, vous découvrirez un énorme four à bois, qui diffuse une agréable chaleur et embaume l’air d’effluves de pain. J’ai eu un gros coup de coeur pour cette décoration et l’atmosphère générale. Je ne peux pas dire que c’est authentique, ni typique de l’Italie mais l’endroit a du charme, un certain cachet, une empreinte bien à lui.
Seul travers, les tables sont au coude à coude. Si vous êtes côté allée, il y a un traffic incessant auprès de vous. Les serveurs évoluent sans relâche. Les va-et-vient ne s’arrêtent jamais. Le service est très fluide et professionnel. L’attente est très raisonnable quand on considère le nombre très important de couverts. En parlant des serveurs, un certain nombre d’entre eux est italien et la communication est parfois un peu approximative… Mais suffisante pour commander un repas en bonne et due forme et apprécier de se laisser bercer par cet accent enveloppant.
Je me suis laissée tenter par des fettucine à la sauce Firenze (petit pois, jambon, champignons, estragon, crème et napolitaine). Mon homme s’est décidé pour des penne au chèvre gratiné, crème de ciboulette et saumon fumé. Clairment le gratin présente ultra bien ! Les pâtes sont proposées en quantité généreuses mais sans trop de chichi niveau présentation. C’est aussi bien que chez vous.
J’ai été moyennement satisfaite de mon choix. Non pas, parce que c’était mauvais. Non, non, les pâtes étaient bien cuites, les morceaux de jambon généreusement présents, les champignons existants etc… Mais cela ne correspondait pas trop à l’idée que je m’en faisais. C’était d’une part trop salé pour moi (je ne sale pas mes plats donc ici, c’était clairement au dessus de mon seuil de tolérance) et le goût de la tomate était beaucoup trop marqué. J’ai eu l’impression de déguster une sauce faite à partir de soupe de tomate lyophilisé. Cette appréciation est vraiment liée à mon goût personnel et ne remet absolument pas en cause la qualité des ingrédients, ni le savoir-faire de cuisson des pâtes et de la sauce.
Pizza delizia (scamorza, courgette et pancetta)
Le jour où si j’y suis revenur avec mon homme, j’ai été plus que comblée par leur pizza. La pâte est épaisse, savoureuse et moelleuse. C’était tellement copieux que j’ai calé au bout de la moitié (arrêt stratégique pour pouvoir apprécier un dessert ensuite ;-). J’ai rapporté le reste chez moi. Mon homme a fait son affaire à un gratin de gnocchi. Il s’attendait à la texture un peu élastique et synthétique des gnocchi du commerce, mais il a eu l’agréable surprise de découvrir des gnocchi fait maison à la texture proche de la purée.
Mon homme, lui, était visiblement (au sens très propre du terme : il avait un sourire béat) au Nirvana. Son plat était parfaitement salé pour lui (il mange excessivement salé) avec un dosage de chèvre qui comblait ses espérances. Il l’a savouré jusqu’à la dernière miette et goutte avec son Spritz.
J’ai préféré ne pas terminer mon plat pour avoir la place de prendre un dessert. Autant vous dire que c’était une très bonne idée ! Le fondant au chocolat servi avec sa glace à la pistache était très bon. Il aurait éventuellement pu être un peu plus coulant, mais le goût de chocolat était parfait. J’ai découvert qu’une simple crème fouettée était bien meilleure avec cette douceur qu’une crème anglaise vanillée ! Cela a largement apaisé ma déception du plat principal.
Mon homme a de nouveau était expédié au paradis avec son tiramisu au spéculoos. Il a insisté à plusieurs reprises pour que je goûte (signe incontestable qu’il se régalait). Apparemment le mascarpone était hors du commun.
C’est sur ces notes délicieuses que s’est conclu un notre repas en amoureux dans son cadre pittoresque. Je vous recommande cette adresse, qui vous comblera sans aucun doute possible. Le budget à prévoir est raisonnable par rapport au restaurant et à sa cuisine. Il n ‘y a aucun reproche à faire !
Parmi les lieux réputés pour leur bonne ambiance le soir à Bruxelles, le parvis saint Gilles se place en bonne position avec sa place piétonne dégagée, ses terrasses animées et son atmosphère grouillante et légère. C’est un endroit prédestiné pour un afterwork décontracté entre collègues en bras de chemise, une bière fraîche à la main. Maintenant je peux aussi vous proposer une version plus trendy-chic, qui sublime la planche apéro avec de la charcuterie et du fromage de qualité et vous étonnera par ses cocktails raffinés. Allez, venez découvrir avec moi ce petit îlot italien, qu’est Cipiace.
Nous sommes arrivés chez Cipiace sur les coups de 19h15, sans avoir réservé. Nous avons patienté un petit quart d’heure pour avoir une place en terrasse et profiter de cette douce soirée d’Octobre. L’intérieur est assez étroit avec une décoration discrète. La terrasse en revanche est plus grande mais pas plus spacieuse pour autant. L’espace est relativement optimisé : une rangée de tables en bois le long de la vitrine, un passage large pour les piétons, deux rangées de tables en fer typique effet mobilier de jardin parisien et une quatrième rangée avec des tonneaux en guise de table. Cela fourmille de partout ! Les serveurs courent à droite et à gauche d’un pas pressé mais avec le sourire enjôleur.
L’atmosphère est plutôt ambivalente. Elle allie à la fois charme parisien et décontraction. Le mobilier de jardin en fer de la terrasse côtoie des tonneaux très bonne franquette. Et les serveurs défilent en chemise blanche et noeud papillon noir mais en pantalon blue jean ! J’ai beaucoup apprécié le fait qu’on nous apporte directement deux grands verres d’eau avec la carte. D’ailleurs puisqu’on parle de la carte, il y a celle des cocktails (avec malheureusement que 2 mocktails proposés) ainsi que celle des plats.
Niveau cocktails vous avez l’embarras du choix : rhum, gin, tequila, vodka etc… Vous trouverez forcément votre base préférée. Mais attendez à beaucoup plus d’exotisme quant aux choix des agréments. Cipiace n’est pas l’endroit pour un banal mojito ou une piña colada. C’est le moment de vous dépayser et de faire rêver vos papilles. Thym, bergamote, fleur de sureau, pain d’épices, vinaigre balsamique … Des extravagances à la pelle mais toujours dosées avec subtilité et harmonie.
J’ai opté pour un Kimono, séduite par l’idée du thé au jasmin et de la poudre de thé matcha. Mon homme s’est fait plaisir avec …. sur les conseils du serveur qui l’a guidé dans son choix avec efficacité après l’avoir brièvement questionné sur ses goûts habituels. Je ne m’attendais pas à une présentation aussi élégante lorsqu’on nous a apporté nos verres. Le choix des verres est audacieux et j’aime la délicatesse d’avoir déposé une pensée. J’ai également apprécié les textures mousseuses de nos deux cocktails. Cipiace utilise apparemment pas mal l’aquafaba (le jus des conserves de pois chiche) dans ses cocktails.
N’étant pas extrêmement affamés, nous avons accompagné nos cocktails d’une sélection de fromages et charcuteries italiennes. Cette mini planche convient très bien pour 2 personnes pour un apéro gourmand ou alors un repas léger (au sens quantité pas calorique bien entendu). Les fromages sont particulièrement intéressants. Ils ont du goût, des textures variées (crémeux, sec et piquant, ferme…). Il me semble avoir eu du taleggio, de la mozzarella, du pecorino au basilic et un parmesan. Pour la charcuterie, que du bonheur encore une fois : jambon de parme ou peut être un San Daniele, bresaola et une sorte de rosette. J’ai adoré le petit confit d’oignon servi avec. Seul bémol, un pain de tradition (française ) avec une mie très alvéolée et un goût un peu fermenté aurait fait un meilleur effet que le pain sans charme que nous avions. Enfin, nous n’avons pas fait de manière. Les portions de fromage sont coupées généreusement. Heureusement que nous avions une petite assiette à côté avec un couteau pour redécouper ces portions aux dimensions appréciables.
Nous avons pu globalement prendre notre temps. A aucun moment les serveurs ne nous ont poussés dehors malgré l’affluence manifeste. Je les ai observé au cours de la soirée et j’ai trouvé que bien qu’un peu débordés, le temps d’attente pour se faire servir n’était pas excessif. Au fur et à mesure, j’ai vu défiler des plats beaucoup plus sophistiqués que notre petite planche. Je reconnais que ma curiosité a été piquée… Je meurs d’envie d’y retourner pour goûter certains de leurs antipasti chauds comme la soupe de rouget sur lit de chicorée et croûton de pain frit ou la Polenta grillée aux champignons des bois, noix et copeaux de pecorino sarde.
C’était une soirée gourmande et magnifique. La qualité des produits n’a d’égale que le prix. En effet, comptez une dizaine d’euros pour un cocktail, 9 à 16€ pour des antipasti et 8€ pour un dessert. Cela peut monter jusqu’à 26€ pour un plat. Mis à part pour les cocktails, les portions sont généreuses et le contenu de votre assiette vaut clairement son prix, donc n’ayez pas de regret à alléger votre bourse dans cet endroit charmant.
Petit détail auquel j’ai été sensible… Les toilettes ont une corbeille avec des protections hygiéniques ainsi que des lingettes intimes. C’est bien la première fois que je vois cela dans un restaurant et je reconnais avoir été touchée de cette délicatesse.
Résumé
« Cipiace »
Restaurant italien & Bar
planche apéro : 13 ou 30€ Antipasti : 9 à 16€ Plats : 17 à 26€ Dessert : 8€
Parvis Saint-Gilles 49A
1060 Saint-Gilles
Lu-Je : 10h-00h Ve : 17h-2h Sam : 10h-2h Dim : 10h15h30
Les pizzas napolitaines et moi c’est une grande histoire d’amour ! J’écume toutes les bonnes adresses sur le sujet. A Bordeaux, j’étais une habituée de chez Masaniello. A Bruxelles, je me suis découvert un faible pour Nona. Mais là, je suis tombée sur le stade encore au dessus, chez Ciaooo, ouvert début 2017, où le bourrelet de pâte affiche clairement un IMC digne d’un obèse morbide. Et oui, vous avez bien lu : Ciao avec 3 O ! Parce qu’un seul O n’aurait pas suffisamment mis en valeur l’indécence des pizzas des lieux.
Bon, à moins d’être un riverain, aucune chance de tomber dessus par hasard. Ce n’est pas dans le centre ville et qui plus est c’est sur la ceinture de boulevards… Donc à priori, pas l’endroit privilégié pour la balade dominicale en famille. Vu de l’extérieur, cela ne paye pas de mine non plus. On pourrait se dire que c’est simplement une Nième pizzeria à emporter… Vu de l’intérieur, ce n’est pas hors du commun non plus. Ceci dit, il y a, je trouve, au moins une volonté de créer une atmosphère et de s’approprier l’espace via la décoration, contrairement au grand volume blanc et neutre de chez Nona. Ici, on pénètre dans une déco brique et revêtement immitation parquet avec des photographies en noir et blanc au mur, quelques tables pour manger sur place, un comptoir avec une vitrine sur des arrancini de la taille d’une grenade, une vue plongeante sur l’imposant four à bois noir et recouvert de mosaïque. C’est petit et très animé avec les livreurs qui font de nombreux aller-retours. Ce n’est pas l’idéal pour un dîner romantique et intime. Etant donné la forte demande à emporter préparez vous à attendre un certain temps votre pizza sur place…
Si vous jetez un oeil à la carte, vous devriez trouver votre bonheur. La carte est quasi exhaustive et elle implique des ingrédients de qualité. Vous trouverez des légumes : artichaut, brocolis, courgette, aubergines; des charcuteries fabuleuses : salame picante, jambon cuit cotto, prosciutto et des fromages tous plus crémeux les uns que les autres: ricotta, provola fumée (scamorza), mozzarella di buffala, parmesan… Un véritable festival de délices ! Vous retrouverez plusieurs types de pizza pour vous régaler :
des pizze fritte, en gros des calzones frits ! je n’avais jamais vu cela auparavant ! ce qui explique aussi la légère odeur de friture que l’on sent en entrant.
Vous doutez de la générosité des pizzas ? Admirez donc cette sublime Carmen à la provola fumée, ricotta et prosciutto. Des boules entières de mozzarella sont cachées sous le mille-feuilles de jambon cru :
Et ce superbe calzone Mezza Luna avec sa garniture de ricotta, mozzarella et courgettes entourée de tomates cerises jaunes et copaux de parmesan :
C’est exactement le type de pâte que j’adore. Quelque chose de fin au centre mais un bord qui concurrencerait les boudins d’un zodiaque. La pâte est bien moelleuse, aérée et pas trop salée. Elle manque peut-être un poil de cuisson pour que le cordon de pâte soit parfaitement cuit à coeur… On frôle cependant ma limite haute en terme de pâte. Au final, cela fait une pizza démesurément copieuse. Alors que dès qu’il s’agit de pizza, j’ai plutôt un appétit d’ogresse. Ici, pour tout vous dire, j’ai calé à la moitié. LA MOITIE ! Après, rien d’embêtant, j’ai juste réclamé un doggy bag et emporté le reste chez moi.
Niveau prix, c’est assez variable. De 8 à 18€, c’est le grand écart. Pensez d’ailleurs à vous munir d’argent liquide pour payer. J’ai entendu pas mal de personnes se plaindre du prix. C’est vrai, vous pouvez trouver nettement moins cher sur Bruxelles. Mais vous êtes loin d’être lésés ici. Vous en avez pour votre argent : d’une part parce que la garniture est généreuse (ce qui n’est pas la qualité principale chez Nona par exemple) et d’autre part parce que les produits sont bons (la sauce tomate, les fromages etc…). Accessoirement, c’est un peu moins cher si vous les prenez à emporter.
Mon sentiment final,me dit que c’est une adresse à privilégier pour se faire livrer au cours d’une soirée un peu intime (pas une préchauffe de soirée avec 30 personnes qui ne feront pas attention à ce qu’elles avalent, mieux vaut du Dominos dans ce cas) et uniquement pour les amateurs invétérés de pizza napolitaines.
Quand je suis en panne d’inspiration pour aller au resto, mon choix s’oriente par défaut vers un italien et à fortiori vers une pizzeria car j’aime la générosité de la cuisine italienne et ses produits ensoleillés. Quand on m’a proposé de tester Nofa, qui a ouvert ses portes au mois d’Avril, j’étais à la fois curieuse et excitée, car c’était la promesse d’une expérience plus élaborée de la cuisine italienne.
Difficile de tirer son épingle du jeu lorsqu’on est restaurateur à Bordeaux. Les places sont chères et l’offre est quasi exhaustive. Et ce d’autant plus, si on considère la restauration italienne, qui est très populaire et propose des références bien établies comme Masaniello et Peppone. Pourtant les deux frangins Luc et Maxime ont choisi de relever le défi et d’offrir une expérience à mi chemin entre le semi-grastro et la cuisine familiale authentique.
Niché dans le centre ville à quelques enjambées de la place Pey Berland et un peu à l’écart de toutes les grosses artères, ce tout petit restaurant vous propose une ambiance intime pour un repas dans le calme loin des troupeaux de touristes. Avec ses 21 couverts, c’est l’adresse idéale pour charmer votre belle et vous faire un remake de la Belle et le Clochard. Vous y rencontrerez un service empreint d’une bonne humeur rafraîchissante où vos questions culinaires trouveront leur réponse, où votre assiette sera aussi belle qu’elle est bonne, où votre avis et vos sensations sont importants pour vos hôtes et où tout sera fait pour transformer votre repas en un moment de pur plaisir.
Loin d’être le fruit du hasard, cette aventure est le résultat d’une longue réflexion et d’une organisation à rendre honteux un planning GANTT. Les deux frères se sont lancés dans des parcours professionnels complémentaires une dizaine d’années auparavant avec ce projet en ligne de mire. Aujourd’hui Maxime est aux fourneaux et fait revivre les recettes de ses grands-parents, Anne, sa compagne fait le service et Luc gère la boutique et vous vends ses produits d’importation avec passion et efficacité. Mais que fera donc le futur bambin, qui viendra bientôt agrandir cette petite famille ?!
La décoration met en valeur la pierre des murs avec des touches végétales harmonieuses. La lumière y est douce, les couleurs claires. C’est particulièrement apaisant. Les pieds bistrots des tables donnent un certain cachet avec le cuir de la banquette et les dessus de table en bois retapé par les soins de nos hôtes, comme presque tout le reste à vrai dire. Car oui, notre famille de restaurateur en herbe s’est chargée elle-même de la plupart des travaux de réfection et de décoration. Et tout cela en seulement 3 mois !
Côté cuisine, une carte modeste mais évolutive et surtout alléchante qui contient l’essentiel de l’entrée jusqu’au dessert, sans que vous sombriez dans l’embarras du choix. Les plats végétariens sont signalés.
Nous avons commencé par un apéro Spritz avec de petits biscuits secs en forme de noeuds typiques de l’Italie servis avec une tapenade d’olives noires maison aux saveurs très équilibrées. Nous avons ensuite partagée une entrée au melon, présentée très élégamment et servie avec une corbeille de focaccia. Et c’est vraiment ce que j’ai apprécié chez eux : le soin dans la présentation. Mon dieu ! La focaccia ! quel délice ! ultra épaisse et terriblement moelleuse !!! Oubliez le pain de mie Harrys ! Les tomates cerises dedans étaient presque superflues ! J’ai vu qu’ils font des sandwichs avec en takeaway le midi. Ce doit être à tomber !
J’ai aussi trouvé original que le melon soit présenté avec des feuilles de moutarde et de capucine. C’était une première pour moi et j’ai beaucoup aimé leur goût piquant ! Avec le croquant des fines lamelles de radis et la petite sauce pistou au fond, c’était parfait ! J’ai d’ailleurs mille fois préféré avoir un pistou qu’un pesto. La texture est plus fine (on ne sent pas le côté granuleux lié aux pignons de pin broyés) et aucun goût d’ail parasite sur le goût du basilic.
Pour le plat, nous avons fait du chacun pour soi : risotto à la scamorza avec une burrata pour moi et raviolis épinard ricotta pour l’homme. Encore une fois, la présentation est travaillée. Votre assiette est tout en relief et en textures différentes. On retrouve les petites pousses de moutarde, un tuile de scamorza, une pipette remplie de pistou (le détail qui tue), un espuma au basilic. Le risotto était parfaitement fondant et légèrement acidulé avec son petit goût de tomate. Je me suis régalée et je n’en ai pas laissé une miette. Mais je dois reconnaître qu’une burrata entière, c’est un peu trop pour moi. Une simple burratina m’aurait suffit!
Plus difficile de rentre une assiettes de raviolis attrayantes mais là encore, on retrouve une certaine forme de construction. Mon homme n’est pas fan des grands raviolis mais il a beaucoup aimé la farce associée à la sauce tomate.
Au final, l’ensemble est assez copieux et j’avoue avoir calé pour le dessert. Mais mon homme,lui, ne s’est pas laissé démonter et a fait honneur au tiramisu de la maison, qui s’éloigne de la tradition italienne. Le dessus est recouvert de copeaux de gianduja (la version haut de gamme et select du nutella pour simplifier) et le tiramisu alterne couche de crème au mascarpone avec gelifié d’expresso. C’est très intense en café, mais beaucoup plus moderne que la version aux biscuits imbibés. Encore une fois, la tasse est grande et cela fait une portion généreuse.
Vous pouvez retrouver bon nombre des produits de votre assiette dans la petite boutique attenante. D’ailleurs, les desserts y sont présentés dans une vitrine réfrigérée et l’énorme foccacia s’exhibe fièrement sur le comptoir. Vous y retrouverez une sélection de vins, de riz arborio, de pâtes à l’encre de seiche, de sels aux aromates faits maison, de tapenade etc…
L’expérience NOFA a été très enrichissante pour moi. J’ai eu un repas dans une ambiance calme, avec des plats qui ont ravis mes papilles autant que pupilles, j’ai pu échanger avec l’équipe. C’était vraiment très différent de ce dont j’ai l’habitude en matière de restaurants italiens et cela m’a beaucoup plu ! En prime, les prix sont tout à fait corrects ! Je me serais plus attendue à ce que tous les plats soient de l’ordre de 18-20€ qu’autre chose pour ce niveau de plaisir et d’esthétisme.
Résumé
« NOFA »
Restaurant italien
Entrée : environ 8€
Plats : environ 16€
Desserts : environ 8€Me :
12h à 14hJe-Sam :
12h- 14h
19h30-21h30
Arrêt Hotel de ville ou Musée d’Aquitaine
(Tram A et B)62-64 rue du Hâ 33000 Bordeauxleur page facebook
leur site internet
+33 9 51 44 20 72
Les ⊕⊕⊕
Les Θ
Qualité des produits et de la présentation
Accueil et service très plaisant
Je n’avais jamais compris l’intérêt de manger une pizza margerita. Non mais à quoi ça rime de bouffer une sorte de bout de pain tartiné d’une sauce tomate aqueuse recouverte d’un fromage filant et insipide ? Enfin, ça, c’était avant Nona….
Nona, c’est sans doute le concept du restaurant le plus antipathique que vous puissiez imaginer : ils ne livrent pas, vous devez faire la queue pour avoir une table, le menu tient sur un post-it, les tables sont collées les uns aux autres et c’est horriblement bruyant.
MAIS…
La qualité de leurs pizzas est tout simplement fabuleuse.
J’avais toujours dit que je ne ferais jamais la queue pour aller manger dans un restaurant. Mais il s’avère que cela nous arrangeait bien cette fois. En effet, nous cherchions avec mon homme un bon moyen de faire passer le temps en attendant une heure décente pour se rendre dans un bar à salsa. Quand nous sommes arrivés sur les coups de 19h20 devant Nona, il y avait déjà plusieurs personnes dehors à attendre. Il était possible de s’attabler directement en terrasse, mais découragés par les températures encore fraiches, nous étions beaucoup à préférer une petite place à l’intérieur. On a pris notre nom sur une liste en nous annonçant une attente de 15 à 20 min. Au final, à peine 5 min s’étaient écoulées lorsque notre nom a été appelé. J’ai mis cette courte attente à profit pour observer le savoir-faire des pizzaiolo dans la cuisine ouverte. Je vous laisse admirer leur dextérité :
A l’intérieur c’est un peu une vraie ruche : bruyant, bondé et avec pas mal d’agitation. J’avais très peur qu’avec cette file d’attente dehors, on nous presse pour manger (un peu comme chez Peppone à Bordeaux) et pourtant rien de tout cela n’est arrivé et nous avons pu savourer notre repas à notre rythme.
Nous avons traversé toute la salle pour atteindre notre petite table à peine espacée de 5 cm avec celle de nos voisines. J’espère que vous ne cherchiez pas un sentiment d’intimité en venant manger là sinon vous seriez cruellement déçus (bien que le brouhaha environnant procure une certaine forme d’isolement et d’anonymat). Il règne une sorte de pénombre. Cela me fait penser à la clarté douteuse que diffusent les ampoule basse consommation quand vous les allumez. Aucune déco recherchée. Juste du blanc et quelques tableaux. Pas de chichi sur les tables immitation marbre blanc non plus : un set de table en papier épais rose qui sert également de menu, un pot en faience avec des couverts ikea et des serviettes en papier dedans. C’est totalement en harmonie avec la carte dépouillée.
En effet, le choix est particulièrement restreint avec ses 7 pizzas. Pas vraiment d’apéro (des olives vertes ou une assiette de prosciutto) et aucun dessert à l’horizon. Niveau pizza, il ne faut pas rechercher l’originalité débridée ou la profusion bien américaines de Domino’s. On se recentre sur les grands classiques italients (margherita, primavera, marinara etc… ). Cependant les produits sont choisis avec un soin attentif et c’est aussi l’occasion de découvrir des produits italiens typiques comme le N’duja (une sorte de pâte de chorizo piquant).
Notre serveuse est venu s’enquérir de notre commande assez rapidement (une dizaine de minutes après notre installation). Connaissant l’amour de mon homme pour le chorizo et son caractère relevé, je lui ai conseillé l’Italy’s Tippy Toe pendant que suivant mon penchant pour les légumes, j’ai opté pour la primavera. A cause de l’attente à l’extérieur, je pensais que nos pizzas seraient prêtes en un clin d’oeil et au contraire, nous avons bien attendu une vingtaine de minutes avant de les voir arriver devant nous.
Et quelle belle surprise ! Une pâte merveilleusement gonflée, croûtée et molleuse aussi succulente que celle de chez Masaniello à Bordeaux. Le côté léopart brûlé peut peut être rebuter certain mais au goût cela ne se sent pas. Amateurs de pizza romaine à pâte fine à la croûte inextistante, passez votre chemin. Ici, c’est la quintessence de la tradition napolitaine qui vous sera servie : fin au centre avec un cordon ultra développé et moelleux autour.
Autant, je n’ai pas du tout apprécié les radis sur ma pizza (c’était trop incongru et pas vraiment mangeable en même temps que le reste de la garniture), que j’ai adoré tout le reste. Le goût de lait entier ultra crémeux et fondant de la mozzarella, le salé addictif du prosciutto, le fruité de l’huile d’olive. La base verte aux légumes à la place de la sauce tomate n’est pas choquante du tout en bouche. Il n’y a pas le côté acide de la sauce tomate mais la saveur des légumes est douce (n’ayez crainte, aucun goût d’épinard) et la couleur est symapthique. Je m’attendais presque à trouver des notes de basilic (que j’aurais appréciées). De son côté mon homme a été tout aussi bluffé que moi par la mozzarella. Et il en a convenu, comme moi, qu’il comprenait enfin pourquoi certaines personnes se contentent d’une margherita. C’est vraiment un pur régal. C’est bien la première fois que je trouve que ce fromage a un goût particulier et bien à lui (en plus de sa texture typique) !
On n’y va pas pour le service cordial, ni le cadre, mais vraiment pour le goût exceptionnel des produits et la pâte qui est fabuleuse le tout pour un prix vraiment modeste au regard de la qualité extraordinaire des ingrédients (max 14€).
Cet été, je me suis assez régulièrement rendue dans ce temple du jeu. Il faut savoir que sur Bordeaux il existe plusieurs plans sympa pour jouer : les jeux Barjo, l’asso Edil située à côté de l’église Ste Eulalie, les Nomades du jeu qui échouent souvent au Lucifer et mon plan préféré : la Muse Café.
Contrairement à ce que laisse présager la salle dans laquelle on entre, ce bar à jeux est vraiment très spacieux. Il y a deux autres salles et un joli patio ombragé avec un énorme barbecue. Nous y avons passé plusieurs soirées sans être dérangé par les moustiques grâce aux flambeaux. Les platanes savamment taillé forment une belle canopée et l’effet ginguette est accentué par les guirlandes d’ampoules multicolores. A l’intérieur rien n’est sophistiqué. Pas d’ambiance roots ou bobo écolo hyper travaillée. C’est un vrai bar (mais les relents des murs qui transpirent la bière et la clope comme au Lucifer) avec l’empreinte des amateurs de jeux, voire un léger univers geek. Il y a une superbe fresque (?) dessinée main avec beaucoup de clins d’oeil (star wars, marvel, lego, DBZ …), des tables dépareillées, des tabourets hauts, un zinc etc…
Pour vous sustenter vous pouvez opter soit pour un menu type bistrot (14€ le menu entrée= plat ou plat+dessert) soit pour des pizzas (31 cm et à pâte fine et de 9 à 16€). La carte offre d’ailleurs un très large choix ! Il y a même des conceptions assez originales et atypiques comme la Bollywood (poulet, gorgonzola, curry, emmental, mozza, olives). Les ingrédients sont bon marché mais le rendu tout à fait honnête pour le prix. J’ai vraiment apprécié la pâte malgré sa finesse. La quantité de garniture est généreuse sans être excessive ce qui fait que vous pourrez apprécier un dessert sans vous sentir distendu et mal à l’aise. J’ai d’ailleurs cédé au charme d’un fondant au chocolat. Une réussite. En tout point le goût et le coeur divinement coulant des industriels ! J’adore ! Vraiment pile poil ce que j’attendais. Vous pouvez aussi craquer pour des tapas (16€ les 4 tapas). Je ne les ai jamais goûtées mais en général, c’est très convivial et cela correspond bien à l’ambiance de partage et de bonne humeur de ce bar. Seul inconvénient potentiel : l’odeur de friture un peu présente.
En attendant l’arrivée de nos pizzas, nous avons joué à un mini jeu sur Games of Thrones qui venait tout juste d’arriver. Vous avez vraiment toute sorte de jeux. Pour jouer à 2 comme à 6, 8 voire plus. Des jeux de réflexion, de stratégie, d’ambiance, de hasard, pour enfants, pour plus grands, du collaboratif etc… Tous les deux mois environ, ils organisent des Murders Party, sorte de jeu de rôle grandeur nature où chacun incarne un personnage et évolue dans une intrigue.
En général quand nous venons jouer, nous prenons plutôt une boisson et y restons 3 bonnes heures le temps de terminer notre partie ou d’écluser plusieurs petits jeux d’ambiance. Personne ne vient vous pousser à la consommation ou vous faire comprendre qu’il faut partir. Bien au contraire, l’atmosphère est très relax. On prend le temps de choisir des jeux adaptés à vos envies et de vous les expliquer. Enfin on s’inquiète de savoir ce que vous en avez pensé et si vous avez passé un bon moment !
C’est un lieu que j’affectionne particulièrement. Je sais que j’y passe toujours de bons moments. C’est un très bon compromis entre une soirée divertissante et une soirée calme. L’idée d’y retourner manger me tente bien (la salade Brooklyn avec son poulet pané bardé de lard me fait méchamment de l’oeil !). Allez y pour la simplicité de l’endroit, son caractère chaleureux et son service super agréable : vous ne verrez pas le temps passer !
Résumé
« La Muse Café »
Restaurant Ludique (Bar à jeux)
Pizzas : de 9 à 16€ Menu E+P : 14€
du Lundi au Mercredi :
11h30-14h30du Jeudi au Vendredi :
11H30-14h30
19h-2h
19h30, vous sortez à peine du boulot, épuisé par la masse de travail encore à abattre, stressé à l’idée de rater le dernier train pour rentrer chez vous et affamé parce que vous avez sauté le repas de midi à cause d’une réunion ? J’ai envie de vous répondre : Take [IT] easy !
Et oui ! car la gare de Bordeaux s’est refait une beauté pour accueillir la ligne LGV et elle en a profité pour mettre à disposition deux emplacements sur son parvis pour élargir et réhausser son offre de restauration. Parmi les 16 participants ayant répondu à l’appel à projet, c’est cette petite franchise italienne familiale et toute récente qui a remporté le business !
C’est Mathieu Bardel qui tient les rênes de ce projet, ancien de l’industrie du cinéma, il a choisi de devenir son propre patron. Sans idée précise en tête au départ, il s’est laissé séduire par le concept de fast good italien proposé par deux frangins aux origines calabraises. Les premières devantures IT ont fleuri à Paris en 2014, avant de coloniser Lille et maintenant Bordeaux. Dans ces petites enseignes, on vous propose de déguster des spécialités italiennes comme les pizza ou les piadine (de la garniture similaire à celle des pizzas prises au piège entre deux tranches de pain plat, un peu sur le même principe que les quesadillas) avec des desserts typiques comme des tiramisu ou des cannolis siciliens. Pour être sûr que vous ne vous déshydratiez pas, on vous propose d’arroser le tout de jus de fruits pressés minutes à base de pomme ou d’orange ou encore de vins italiens !
Pizza Tartufo (Champignons, Mozzarella, Parmesan, Crème de Truffe)
Les pâtes fraiches ne sont pas disponibles dans le corner de la gare, par manque d’espace tout simplement. Ils sont déjà 4 minimum pour faire tourner la boutique. Avec 2 équipes pour assurer un service non stop de 6h30 à 22h30. Attention, fêtards et noceurs n’espérez tout de même pas avoir une pizza de bon matin ! Les fours on besoin de temps pour atteindre la température adéquate ! La carte est plutôt restreinte. D’une par pour éviter de complexifier l’offre et d’autre part pour permettre de privilégier des produits de meilleures qualité. Mais, n’ayez crainte, il y a déjà largement de quoi faire votre bonheur.
Tiramisu au caramel beurre salé
Assortiment de Dolci
La pâte des pizza est excellente. Elle est moelleuse avec un goût de pain incomparable, fine au centre avec un bord bien croûté à grosses alvéoles. Exactement comme je les aime. D’ailleurs, pour l’anecdote, ils utilisent un mélange de farine spécial, importé directement d’Italie et adapté aux contraintes de la restauration. La garniture est bien présente et surtout réalisée avec des produits de qualité : Prosciuto affiné 24 mois, Parmesan Reggiano 24 mois DOP, crème de balsamique ou encore crème de truffe DOP ! Vous allez pouvoir chouchouter vos papilles avec des produits un peu select que l’on ne retrouve pas à tous les coins de rue (mis à part dans les meilleures pizzeria de Bordeaux comme Peppone ou Masaniello qui ont joué la carte de la qualité). Les jus de fruits m’ont beaucoup plu également. Que ce soit le skinny ou l’energizer ont sent bien le goût de chaque fruit qui a été passé à l’extracteur. J’ai eu un coup de coeur pour le tiramisu au beurre salé. UN REGAL ! point trop sucré, ni trop lourd, sans trop de biscuit. J’ai pris plaisir à en déguster quelques bouchées !
L’ambiance, même si elle est résolument moderne avec son WIFI et ses buzzer pour signaler votre commande, affichent des clins d’oeil charmants (ambiance musicale exclusivement italienne, immortalisation en noir en blanc de scènes quotidiennes, bocaux de citron…) et saura vous apporter une satisfaction toute gastronomique avec ses produits pour la plupart directement importés d’Italie. Laissez vous séduire comme moi et cédez à l’idée de manger italien, gourmet et équilibré.
Le concept vous a plu mais vous n’êtes pas fan de l’idée de manger en plein air ? Pas de panique, juste un peu de patience ! Mathieu ouvre un second restaurant courant Octobre-Novembre au marché des Capucins et une troisième enseigne suivra éventuellement au Bassin à Flots en 2019.
Résumé
« IT : Italian Trattoria »
Pizzeria, juice bar
Pizzas, piadine, salade : entre 6 et 12€
Jus : 4,90 à 5,90 pour 35 cl
Douceurs : 1,5€