Quand j’ai vu l’appétissante recette de boulets à la liégeoise sur le blog de Marlyzen, j’ai tout de suite compris qu’il fallait que je teste. Entre la promesse d’une sauce à la bière, d’une viande qui mijote et des arômes sucrés et salés, c’était l’annonce d’un plat de rêve !
J’ai travesti cette recette en une version pour burger avec un steak haché au lieu des boulettes de viande. J’ai gardé la même sauce enrichie en oignon, ajouté du bacon pour le croustillant et la touche salée ainsi que du fromage hollandais (du Old Amsterdam pour son goût riche et piquant).
Avec cela j’ai choisi un pain à la moutarde aux cèpes avec de l’huile de sésame. Je l’ai doré au blanc d’oeuf, ce qui lui a donné un aspect croûté et je l’ai parsemé d’un mélange de flocons d’avoine et de graines de lin brun.
Le rendu était rustique et plein de caractère. J’avais pris un mélange de boeuf/porc haché, mais j’ai moyennement apprécié le goût. Je pense qu’une recette exclusivement boeuf, serait meilleure.
Cette recette était l’occasion pour moi d’utiliser un des derniers produits que m’a offert mon partenaire Signé Aquitaine : la bière ambrée de chez Gasconha, la brasserie de Pessac. A ma grande surprise, elle était très peu gazeuse. J’ai pu en boire avec plaisir au moment de préparer ma sauce. Son goût n’était pas trop amer. Elle m’a beaucoup plu !
A nouveau de passage sur Nantes un dimanche soir, j’en profite pour tester les chaînes de restaurants que je n’ai pas sur Bordeaux et notamment Big Fernand. Cette enseigne a déjà largement fait le buzz en France et même à l’étranger ! Attention, ici on ne parle pas de burgers mais de hamburgés s’il vous plait !
On va chez Big Fernand pour ses frites maison, son côté vintage et son humour décalé. Vous allez être séduits par ses hamburgés aux noms aussi désuets que ceux de vos arrières-grands-parents et par la qualité exemplaire de la nourriture. En revanche pensez à apporter votre tirelire cochonnet et son marteau ! L’addition est salée !
L’identité visuelle et gustative est partout. Le moindre détail a été mûrement étudié : nom, esthétisme, uniforme… L’intérieur est relativement rudimentaire. Le choix de la décoration est minimaliste. Elle est limite oppressante avec ses murs intégralement noirs. Tables carrées en bois et tabourets, énormes tables communes avec bancs, coin salon avec des fauteuils club gigantesques dignes d’un patron du CAC 40. On est à deux doigts de se laisser pousser la barbe, d’acheter un MacBook et de se mettre à boire du Whisky avec des pierres dedans !
Le service se fait au comptoir par des serveurs (et serveuses aussi) en chemise à carreaux et casquette de Titi parisien. Vous choisissez votre burger au choix parmi 6 propositions (dont un saisonnier) ainsi que la cuisson de votre viande. Sur le principe, chaque burger s’articule autour :
d’une barbaque (boeuf, poulet, veau)
un fromage (tomme de Savoie, Raclette, Fourme d’Ambert)
un légume (tomate séchée, oignon confit, poivron…)
une herbe fraiche (persil, ciboulette, coriandre, estragon … )
une sauce
Pour accompagner votre burger vous avez de la saladefalade ou des frites aromatisées au paprika ou aux herbes de Provence, nommées les Fernandines. C’est aussi le moment d’oublier les boissons conventionnelles et de troquer son traditionnel coca contre un des Elixirs d’Archibald Fernand : Esculence de Citronnier ou Succulence de Grenadine par exemple. Je me suis laissée tenter par un Bartholomé et un Philibert qu’on a partagé avec mon pote, coupés en deux, comme des bagels.
Bartholomé
Philibert
Les burgers sont très bons, il n’y a pas à tricoter la dessus. Le Bartholomé est du pur bonheur ! Avoir des fromages un peu plus haut de gamme est franchement appréciable. Les frites sont très bonnes également et pourvue en quantité appréciable. Mais je trouve leurs tarifs réellement rédhibitoires. Je ne suis pas prête à payer 18€ pour un repas burger complet. A ce prix là, je préfère mille fois, m’asseoir correctement à table, me faire servir et savourer un entrée-plat-dessert dans une brasserie ou un resto traditionnel.
Sinon le service se fait avec beaucoup de bonne volonté et de complaisance. Du moins sur Nantes, car d’après les critiques que j’ai pu lire sur Facebook, de nombreuses personnes sont insatisfaites… Dans mon cas, j’avais demandé des frites aux Herbes de Provence, on m’en a servi au paprika. Du coup, j’ai demandé à les faire changer, ce qui a été fait sans rechigner (même pas une demie seconde). J’ai d’ailleurs remarqué que mon cornet était parti directement à la poubelle.
C’est une expérience intéressante et délicieuse si vous avez les moyens ou si vous arrivez à choper un bon de réduction chez Foodora mais sinon, je préfère passer mon tour ou cuisiner mon burger chez moi !
PS : je travaille sous Mac, moi aussi ^^
Résumé
« Big Fernand »
Burgers
Menu : 15€ / 18€
Accompagnement : 3 €
Dessert : 5€Lu-Dim : 12h-22h30Sur place, à emporter ou à livrer
Le soir de ma soutenance de thèse, ma mère a eu un coup de coeur pour le burger aux rillettes de canard de chez Henriette Epatée. Alors j’ai décidé de lui en préparer un à mon retour en Normandie.
J’ai mis à profit le vinaigre à la pulpe de Figue offert par Nicola Alziari pour réaliser la sauce de ce burger ainsi que mon confit d’oignon. C’est un burger rustique et bien franchouillard. J’aime son côté sucré-salé avec les pommes et la note de figue. C’est une manière très agréable de changer des burgers à base de boeuf !
Préparez la sauce : fouettez tous les ingrédients entre eux de manière à faire une vinaigrette bien émulsionnée.
Préparez les ingrédients : émincez les oignons. Coupez les en deux puis en lamelles. Faites les revenir à feu doux et à couvert dans la graisse de canard. Ils doivent devenir fondants, un peu translucides au départ puis colorer petit à petit.
En fin de cuisson, ajoutez le vinaigre et laissez réduire. Réservez.
Coupez la pomme en lamelles.
Façonnez grossièrement 2 « steaks » (ou galette si vous préférez) avec les rillettes.
Faites les cuire brièvement à feu vif dans une poêle.
A la place, dans le gras des rillettes faites revenir les pommes à feu moyen.
Mouillez avec l’armagnac et laissez évaporer.
En parallèle faites griller et réchauffer les buns coupés en deux au grille pain.
Dressage : mouillez la partie basse des buns avec la vinaigrette.
Déposez la mâche puis les « steaks » de rillettes.
Ajoutez une belle quantité de confit d’oignons puis les lamelles de pommes.
Servez dans la foulée avec des pommes de terre sautées.
Petite info complémentaire :
Je vous conseille de rouler légèrement les rillettes dans de la chapelure. Avec la graisse, cela va faire des « steaks » de rillettes un peu croustillants.
Une recette fusion entre le Mexique et l’Asie, où le guacamole et le pain au maïs côtoient le thon mariné à la sauce soja.
Le guacamole donne un côté crémeux, épicée et frais très agréable. Cela contraste avec le croustillant et le fondant du fromage de chèvre pané. Ici j’ai choisi un rocamadour, tout simplement parce que cela faisait approximativement la taille de mes buns. Dans cette recette, le thon est mi-cuit. Cela évite que le rendu soit trop sec. Les burgers aux produits de la mer ne sont pas les meilleurs, mais celui-ci est très coloré et très agréable en bouche.
Pour 2 personnes :
Pour les buns :
75g de farine de blé T55
50g de farine de maïs
60mL de lait
10g de beurre mou
5g de sucre
1 cac d’oeuf battu
5g de levure fraîche de boulanger
1/2 cac de curcuma en poudre
1/2 cac de parika fumé
Pour la garniture :
1 steak de thon
1 cas de sauce soja sucré
1 cac de jus de citron
1/2 cac de gingembre en poudre
jeunes pousses de laitue rouge
1 tomate
2 cas bombées de guacamole
2 rocamadours
3 cas de chapelure
1 cas de graines de sésame
1/2 oeuf
1 cas de farine
Préparez les buns : préparez les avec les ingrédients listés ci-dessus mais en suivant la recette des buns à burger briochés.
Préparez le thon mariné : mélangez la sauce soja avec le jus de citron et le gingembre en poudre. Mettez le thon à mariner au moins 30 min dedans.
Préparez le chèvre pané (vous pouvez le faire la VEILLE): aplatissez un peu les rocamadour. Enrobez les de farine, puis plongez les dans l’oeuf battu. Enrobez ensuite chaque fromage avec la chapelure mélangée aux graines de sésames. Placez au congélateur.
Préparez les ingrédients : faites cuire le steak de thon dans une poêle bien chaude. comptez un peu moins de 5 min par face.
Découpez le en lamelles de 5 mm d’épaisseur.
Faites frire les fromages de chèvre panés.
Coupez la tomate en rondelles.
Coupez les buns en eux et faites dorer le bas des buns à sec à la poêle (utilisez un grille-pain si vous en avez un).
Dressage : tartinez une généreuse couche de guacamole sur les moitiés basse des buns.
Déposez la salade puis les tomates.
Déposez plusieurs lamelles de thon arrosez d’un petit filet de sauce soja.
Ajoutez une belle couche de sauce tartare et couvrez avec l’autre moitié de bun.
La recette du burger Fig’n Blue de chez Guy & Sons m’a beaucoup plue et comme Jean d’Alos m’a pourvue avec du gorgonzola ce mois-ci, l’occasion était trop belle de réaliser moi-même ce fameux burger !
J’ai improvisé un pain à burger avec de la farine de seigle et de la multicéréales et un soupçon de fond de veau pour donner une touche salée légèrement forestière. Ce n’est pas du tout un pain ressemblant à celui utilisé chez Guy & Sons, mais c’est celui qui me faisait envie pour se marier avec cette recette. J’ai fait revenir les figues dans le vinaigre balsamique à la truffe Tête Noire que m’a donné mon partenaire Signé Aquitaine.
Je n’ai pas fait de resto depuis une éternité. Mais pour me remonter un peu le moral pendant cette période de sobriété (je ne suis pas pratiquante, mais là, le Carême, je le sens passer! je me tape une belle traversée du désert avec la rédaction) il m’est arrivée de me faire livrer. Tout d’abord une petite livraison de pizzas de chez Masaniello et la semaine dernière des burgers d’une petite chaîne qui a fait son apparition à Bordeaux : Guys & Sons. Foodora a généreusement distribué des bon d’achat pour l’ouverture de l’enseigne au coeur de St Rémi, l’incontournable quartier restaurants de Bordeaux alors nous en avons profité avec une amie.
Les recettes sont plus ou moins les mêmes que partout ailleurs : un classique, un au bacon, un au bleu … Petite surprise : pas de burger au poulet pané mais en revanche tous les burgers sont disponibles en version végétarienne. Et ça, je trouve ça franchement cool! Sans être végétarienne, j’apprécie de ne pas toujours manger de la viande, surtout sur les pizzas quand j’y pense… J’adore les 4 saisons végétariennes ! Bref, ici, le steak de boeuf est remplacé par un de ces énormes champignons portobello. En revanche, ils mettent un soin particulier à faire des buns et des frites maison et mettent l’accent sur des produits de qualité comme les fromages ou la viande bovine française. Ils tirent également leur épingle du jeu en s’octroyant les services d’un Meilleur ouvrier de France pour leurs desserts.
La formule de base est à 14€ pour burger + accompagnement + boisson et peut monter jusqu’à 18€ pour le burger Boletus aux cèpes et comté ! Le choix n’a pas été très difficile pour moi, il n’y a que deux burgers qui me paraissaient vraiment sortir du lot et me promettre un peu de dépaysement : le KROMESKY avec son camembert coulant pané aux noisettes et le BLUE & FIGS au bleu d’Auvergne et figues rôties.
Pas question de chipoter sur les calories, en guise d’accompagnement nous avons toutes les deux opté pour des frites plutôt que la salade (comme le pain dans un resto traditionnel, les frites, c’est un bon moyen de vérifier la qualité d’un resto à burger). Ils ont un petit assortiment de friture (camembert panés et poulet pané…) qu’il serait peut être intéressant de goûter à l’occasion.
Pour les boissons, on fait aussi dans le haut de gamme tendance avec les super chic limonades rétro Abbondio et les jus de fruits Meneau, quelques icones de la culture américaine aussi avec la Bud en guise de bière et du Dr Pepper pour une version plus plantureuse du coca. Ils ont une offre très variée en terme de bières (près de 11 références).
Nous avions précommandé dans l’après-midi du mercredi pour nous faire livrer à 19h15. Ponctualité record. Nos burgers sont arrivés à l’heure et encore chauds ! On s’est jeté dessus comme des sauvages ! Première constatation, les burgers sont bien gros et la portion de frites tout aussi généreuse! Détail qui tue : la mini fourchette en bois pour manger ses frites.
Les burgers sont bien garni. Je suis restée scotchée devant l’épaisseur du steak ! Un vrai, beau steak haché, épais et juteux ! Une vraie dose de salade et pas trois feuilles qui se battent en duel pour le principe et de la sauce en bonne quantité mais pas de la à noyer son pain. En parlant de pain, leurs buns sont beaux et généreux eux aussi. Mais si le pain est moelleux, il n’en est pas bourratif et dense pour autant, au contraire, il m’a donné une agréable impression de légèreté. e l’ai beaucoup apprécié. Ici le buns n’a pas besoin de cacher la misère et de vous remplir l’estomac à la place de la garniture, puisque de la garniture, il y en a et pas qu’un peu ! La seule chose qui m’a un peu déçue serait le camembert pané. Le fromage n’était pas assez fort et je n’ai pas du tout senti le goût de la noisette. Mais sinon, je l’ai mangé avec un plaisir évident. Pour les frites, j’ai été surprise. Elles avaient le goût de végétaline. Enfin de l’huile de friture trop propre si vous préférez. Ca m’a vraiment étonnée… En général, les frites ont plus souvent le goût de vieille friture. Elles étaient un peu molle aussi, mais je pense que c’est à cause du temps de trajet.
C’est malheureux mais pour pour Bordeaux ce n’est qu’un Nième bon resto à burgers avec des prix dodus pour des burgers à leur image. Il y en a déjà vraiment beaucoup par ici : Edmond, le West Coast, le French burger […] pour ceux qui tapent dans la même gamme de prix, mais aussi le Funky, meilleur marché et avec plus d’humour, sans compter que le moindre resto par ici proposera bien un burger Sud-Ouest… et puis en terme de chaîne on est servi aussi avec le tout récent Steak’n Shake, le Buffalo burger […] pour ne pas aller citer les grosses chaines bien fast-food type McDo, Quick, Burger King et compagnie…
Je suis allée jeter un oeil au restaurant dans le centre ville. Mon dieu, plus d’un mois que je n’avais pas mis les pieds dans le centre et une kyrielle de nouvelles boutiques ont vu le jour!!! Le restaurant est cosy et spacieux et bien évidement, dans les tons noirs avec des matières brutes type bois comme il se doit pour n’importe quel resto du moment !
Résumé
« Guy & Sons »
Burgers
Menu : 14 à 18€
Accompagnement : 3 à 5€
Dessert : 4,6€Lu-Ve : 12h-14h30 et 18h30-22h30 Sam : 12h-23h Dim : 12h-16h et 18h30-23hSur place, à emporter ou à livrer
Arrêt Place de la Bourse (Tram C)
54 rue St Rémi
33000 BORDEAUX
Chaque nouvelle livraison de formages de chez Jean D’Alos me donne envie de créer des burgers ! Je l’ai fait avec le Maroilles et avec l’Abondance et maintenant, c’est au tour du Mont d’Or. Encore une fois, c’est un fromage qui me fait penser à la neige et à la montage (mais j’ai déjà un burger raclette et un burger montagnard à mon actif)… Alors j’ai du me creuser encore plus la tête pour me renouveler…
Au départ, je voulais faire un steak végétal avec du potimarron et de la châtaigne, histoire de miser sur les saveurs un peu traditionnelles de Noël. Mais j’ai eu la flemme devant la quantité d’ingrédients nécessaires.
Donc au final, j’ai opté pour des produits qui évoqueraient un feu de cheminée et aussi l’hiver. Que des saveurs fumées et chaudes, particulièrement cocooning (parce que c’est bien là l’esprit du burger : se faire plaisir #LeGrasCestLaVie) : du jambon cru de la Forêt Noire, une poêlée de champignons, du poulet BBQ (plutôt que du boeuf pour ne pas masquer le goût du fromage), de la mâche et bien sûr le fameux Mont d’Or ! Le tout avec mes buns volcaniques spéciaux et servis avec des frites de patates douces !
Préparez le poulet : coupez les escalopes de manière à ce qu’elles rentrent dans les buns (pas trop juste, elles vont réduire un peu à la cuisson).
Mettez les à mariner dans la sauce BBQ au moins 2h au réfrigérateur.
Préchauffez le four à 180°C.
Faites cuire les escalopes sur la grille de votre four 10 min. Poursuivez la cuisson encore 10 à 15 min en les badigeonnant toutes les 4-5 min de sauce BBQ à l’aide d’un pinceau.
Pendant ce temps, préparez la poêlée de champignons : épluchez les champignons et coupez les en lamelles. Emincez l’échalote.
Faites revenir les échalotes à feu moyen.
Quand elles sont translucides (5 min) ajoutez les champignons. Mélangez et couvrez. Laissez cuire 5 à 10 min. Les champignons vont cracher de l’eau et devenir mous.
En fin de cuisson ajoutez la crème fraiche et 1 cac de la sauce BBQ de la marinade.
Mélangez bien et réservez.
Préparatifs ultimes : coupez les buns en deux.
Dans une poêle, faites revenir les tranches de jambon cru pour les rendre croustillantes puis à la place mettez le bas des buns à dorer (ils vont prendre le goût du jambon en plus de toaster).
Dressage : badigeonnez légèrement le bas du bun de sauce BBQ de la marinade.
Déposez la mâche puis la poêlée de champignons.
Déposez le poulet BBQ avec une tranche de Mont d’Or par dessus.
Couvrez avec le dessus du bun. Piquez la tranche de jambno cru sur le dessus.
Remettez les burger 2-3 min dans le four pour faire fondre le fromage sans cuire la mâche.
J’avais une envie de burger qui me trottait dans la tête. Comme c’est l’hiver, j’ai des envies de saveurs riches et rustiques. Du coup, lorsque j’ai pensé aux buns à burgers, j’avais des exigences très précises en tête. Je voulais un pain au goût authentique, mais très moelleux avec une croûte fine et douce. Sans compter que ça devait être gourmand et très aguichant visuellement.
C’est chose faite avec cette divine petite recette ! Il s’agit d’une variante de mon pain au miel. Son cratère me paraissait tout à fait approprié pour mettre en valeur en Mont d’Or de chez Jean d’Alos, en prime du petit clin d’oeil aux volcans d’Auvergne. La mie des buns était moelleuse comme il faut, avec une saveur en plus qu’un simple pain blanc, grâce à la farine de seigle. J’étais particulièrement contente du rendu du geyser de fromage (je n’étais pas tout à fait sûre que cela fonctionnerait). Bref, une grosse réussite, pour un goût au top !
Pour 2 buns :
Ingrédients :
50g de farine de blé T55
50g de farine de seigle
40g d’eau
30g de lait
30g de miel
5g de levure fraiche
1/2 cac de sel
30g de Mont d’Or (ou reblochon)
1 cac de graines de sésame
2 pincées d’herbes de provence
oeuf battu
Dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans l’eau et le lait avec le miel. Ajoutez par dessus les farines mélangées avec le sel. Lancez le programme « Pâte » (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).
A la fin du programme, débarrassez la pâte sur un plan de travail fariné. Divisez le en deux pâtons de 75g environ et donnez leur la forme de deux boules.
Déposez les sur une feuille de papier sulfurisé et aplatissez les légèrement. Avec vos pouces, enfoncez légèrement le centre du bun pour former une cavité.
Couvrez d’un torchon humide et laissez pousser pendant au moins 1h30 pour qu’ils puissent doubler de volume. Ils doivent faire 9cm de diamètre environ (j’ai utilisé des cercles à pâtisserie beurrés).
Préchauffer le four à 200°C.
Accentuez le trou au centre des buns en appuyant légèrement avec vos doigts.
Découpez dans les tranches de Mont d’Or, deux cylindres de fromages de la taille des trous des buns.
Badigeonnez la surface des buns avec de l’oeuf battu, puis ajoutez les cylindres de fromages dans chaque trou. Parsemez de graines de sésames et d’herbes de provence.
Enfournez pendant 12 à 15 min selon votre four. Le fromage va buller et couler le long des buns, tandis qu’ils vont gonfler.
J’ai assisté lundi dernier à l’inauguration du premier restaurant bordelais de la chaine américaine Steak n’ Shake. Il se situe dans le cadre industriel en pleine (r)évolution des bassins à flot. Il bénéficie d’une terrasse immense et avantageusement placée en face du bassin. Je pense que ce sera super agréable l’été prochain d’y musarder !
Ensuite, on tombe dans un décor à l’esprit diner américain mais sans le côté rose écoeurant de l’Edwood. Ici, on retrouve plus une touche New Yorkaise grâce aux banquettes rouges et aux grandes photographies en noir et blanc. C’est spacieux. Un peu froid en terme d’atmosphère (un peu comme un Burger King ou un McDo), on sent la rigueur de l’hygiène.
Bon étant donné que le contexte était un peu particulier, je n’ai pas pu juger tout à fait de la performances du service. Mais pour ce que j’en aie vu, ils ont l’air de fonctionner telle une mécanique bien huilée. L’équipe, constituée de 32 personnes (dont 4 managers) est particulièrement souriante et au taque. Ils sont tous très jeunes (de 20 à 40 ans grand max). Ils ont l’air aussi très motivé et soudé. Malgré l’affluence et le rush que leur a imposé cette soirée, personne ne s’est marché dessus et ils fonctionnaient du feu de Dieu.
J’ai pu goûter presque toutes leurs frites. Les aromatisées sont vraiment bien assaisonnées. Je ne suis pas particulièrement fan des frites fines, mais elles sont croustillantes et loin de ressemble aux vieilles loques molles du McDo. L’assaisonnement, c’est vraiment la touche en plus, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. L’assaisonnement est vraiment élaboré. J’ai adoré la version parmesan et herbe. Les sel et vinaigre sont sympa mais vie écoeurantes. Enfin, j’ai aussi aimé les Poivre & Sel avec leur côté relevé très stimulant. En revanche, je les ai toutes trouvées un poil trop salées.
En dehors de la friture, tout est préparé en toute transparence dans la cuisine ouverte derrière l’immense comptoir. Ici, pas de minuscule passe-plat ou de fenêtre pour se donner bonne conscience. Mais il y a la contrepartie agréable ou non : l’odeur de steak grillé qui envahi la salle (mais pas celle du graillon) ! J’ai été surprise par la préparation des steaks à l’écrasé. C’est vraiment très astucieux de glisser le fromage entre les deux !
J’ai pu goûter leur cheeseburger classique (The Original Double’n Cheese, menu avec frites à 6€). Il est vraiment excellent ! Et ma Marie, ma partenaire évènements qui pourrait tout aussi bien être mon agent, était du même avis que moi. Le pain est grillé exactement comme il faut grâce à leur machine à toasteur spéciale. les pickles sont coupés en généreuse lamelles tout en longueur, et la salade est une vraie feuille de salade et pas du hachis. Au départ, ils me paraissaient un peu petits mais en fait, ils calent assez vite surtout avec les frites en plus.
Leur affiche burger est assez complète. Il y’a un peu de tout : du végétarien, du piquant, du tex-mex, du BBQ … mais pour le steak de poulet pané, on repassera ! Ici, c’est du boeuf, on n’est pas au KFC ! Dans l’ensemble tous les menus burger+frites sont à 8€.
On a eu le droit à un petit échantillon de milkshake aux oréo. C’était pas mauvais mais excessivement sucré pour moi et trop épais pour réellement pouvoir passer à travers la paille pourtant d’un large diamètre.
Au final, c’est un adresse sympa si vous êtes dans le coin, mais je ne pense pas qu’elle vaille le déplacement exprès non plus. Bon des gens sont clairement capables de faire de l’ouverture d’un Starbucks ou d’un Burger King un évènement à ne pas rater, alors dans ce cas, oui précipitez vous ! Honnêtement, leurs burgers sont bons et les à-côtés sont sympas, sans que ce soit trop cher pour autant.
Résumé
« Steak’n Shake »
Burgers
Burger + frite : 6 à 8 €
Frites : 1,8 à 2,9 €
Milkshake : 5€