Muffin fraise-rhubarbe et crumble de noisette

DSCN0440Une tuerie ! Vraiment une très très belle idée que je suis allée piocher chez Les filles à table dans le cadre de l’Escapade en cuisine du mois d’Août. C’est Cooking Julia qui devait venir se servir chez moi.

J’ai tout de suite craqué pour ce mélange. Le jardin de ma mère regorge de rhubarbe et de fraises (normales et fraises des bois également). Alors ces muffins fait-maison sont estampillés production locale du jardin et bio ! ^^

Je me suis permise de modifier la recette pour plutôt prendre celle avec laquelle j’ai l’habitude de travailler. J’ai interchangé les noix de pécan par des noisettes parce que je n’en avais pas sous la main. Mais le résultat reste absolument divin ! Un gros coup de coeur et un grand merci à Brigitte pour cette délicieuse découverte. Je savais déjà que le mariage fraise-rhubarbe était top, mais là, c’était topissime !

Pour 6 muffins :

Pour les muffins :

  • 190g de farine
  • 80g de sucre
  • 2 cac de levure chimique
  • 1/4 cac de sel
  • 1 oeuf
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 120g de lait
  • 25g d’huile
  • 90g de fraises
  • 90g de rhubarbe rouge de préférence
  • 1 cac de sucre vanillé (5g)

Pour le crumble :

  • 1 cas de farine (15g)
  • 1 cas de sucre (30g)
  • 20g de beurre mou ou margarine
  • 30 noisettes (40g)
  1. La veille : pelez la rhubarbe, coupez la en petits tronçons. Placez la dans un tupperware et saupoudrez la de sucre vanillé. Refermez la boîte et secouez bien. laissez reposer 1 nuit au frais. La rhubarbe va dégorger.
  2. Coupez les fraises en petits morceaux. Placez les au congélateur.
  3. Le jour J : Préchauffez votre four à 220°C.
  4. Préparez le crumble : concassez les noisettes en petits morceaux. Mélangez le sucre avec la farine et la pseudo-poudre de noisette. Sablez le tout avec le beurre mou. Vous devez obtenir de gros grumeaux de pâte.
  5. Préparez la pâte à muffin : mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sel, levure, sucre).
  6. Mélangez les ingrédients humides d’un autre côté (lait, huile, oeuf, arôme de vanille, jus de rhubarbe).
  7. Incorporez brièvement les deux mélanges ensemble à l’aide d’une spatule. Ne cherchez pas à rendre la pâte lisse.
  8. Enfin ajoutez les morceaux de fraise et de rhubarbe.
  9. Remplissez vos moules à ras bord.
  10. Recouvrez la surface de la pâte avec le crumble.
  11. Enfournez 5 min à 220°C puis baissez à 180°C pour encore 15-20min le temps qu’ils soient bien dorés.

Petite info complémentaire :

Choisissez de préférence de la rhubarbe rouge. Elle est en général moins acide que la verte.

Utiliser des morceaux de fraises congelées permet d’éviter de trop les réduire en purée lorsqu’on les incorpore à la pâte.

Brunch dominical #2 : pomme de terre au four forestière

J’ai déjà eu l’occasion de vous proposer une composition de brunch à faire chez soi. Je récidive avec quelque chose d’un peu moins conventionnel. On s’éloigne des viennoiseries et autres English Breakfast pour néanmoins se mitonner quelque chose de gourmand et complet. Au menu cette fois-ci :

  • Chocolat chaud onctueux à la chantilly caramel
  • Jacket potatoes (pomme de terre au four) garnie d’une sauce aux champignons et Saint Félicien et de bacon grillé
  • Salade verte
  • Salade de fruits arc-en-ciel façon crumble

C’est très simple à réaliser, ce ne sont que des variantes de recettes que j’ai déjà pu faire ou alors cela ne nécessite que votre imagination.

Pour le chocolat chaud onctueux, faites fondre 50g de chocolat dans 20cl de lait. Ajoutez simplement 1 cac de farine ou 1 jaune d’oeuf au lait chocolaté et faites épaissir à feu doux. Pour la chantilly au caramel, ajoutez 2 cac de confiture de lait ou de coulis de caramel à 3cl de crème liquide entière. Mélangez et placez 10 min au congélateur avant de monter la crème en chantilly.

Composer la salade de fruits en fonction de vos envies et en choisissant plusieurs fruits par étage de couleur : violet (myrtilles, raisin noir), vert (kiwi, raisin blanc, granny smith), blanc (pêche, poire, pomme, litchi), jaune (pêche, mangue, prune, abricot, ananas), rouge (fraise, framboise, cerise, prune)… Coupez les fruits en petits morceaux, disposez les dans des coupes et conservez au frais. Au moment du service parsemez la surface de crumble ou de muesli. Je vous conseille un sirop léger citron-rhum pour faire baigner les fruits. C’est un régal !

Pour la pomme de terre au four est connue dans beaucoup de cultures : jacket potatoes en Angleterre, Kumpir en Turquie… Chez nous, elle est remise au goût du jour par la chaîne de restaurants : la Pataterie. Choisissez une variété adaptée à la cuisson au four et plutôt de belle taille. La Samba par exemple ou la Russet Burbank. On opte pour une double cuisson pour avoir un résultat optimal. D’abord 45 min emballée dans de l’aluminium pour conserver l’humidité et bien cuire la chair puis 15 min à découvert pour avoir une peau croustillante à souhait. On peut en prime ajouter de l’huile et du gros sel sur la pomme de terre avant la cuisson pour accentuer l’effet « peau croustillante » ! 

Pour 2 pommes de terre au four :

Ingrédients :

  • 2 grosses pommes de terre
  • 2 tranches de poitrine fumée coupée fin
  • 80g de champignons variés congelés
  • 60g de saint félicien
  • 1 oignon nouveau
  • 1/2 cac de fond de veau
  1. Préchauffez votre four à 220°C.
  2. Emballez bien chaque pomme de terre dans de l’aluminium.
  3. Enfournez pour 45 à 55 min (selon la taille des pommes de terre). Puis retirez les pommes de terre de leur aluminium et poursuivez la cuisson 15 min pour faire craquer la peau.
  4. Lorsque vous faites croûter la peau de la pomme de terre, commencez à préparer la sauce : émincez l’oignon et ciseler ses fanes.
  5. Faites le revenir dans une poêle.
  6. Quand il devient translucide et fondant, ajoutez les champignons. Saupoudrez avec le fond de veau et ajoutez le saint félicien coupé en morceaux. Il va fondre et former une sauce onctueuse et liée grâce au fond de veau et au jus des champignons.
  7. Faites cuire le bacon 2min au micro onde entre 2 feuilles de papier absorbant.
  8. Fendez partiellement chaque pomme de terre en deux pour en écarter un peu les bords.
  9. Creusez un peu la chair à l’aide d’une fourchette pour l’émietter. Versez par dessus la sauce aux champignons. Déposez une lamelle de bacon sur le tas et parsemez de rondelles de fanes d’oignons. Servez aussitôt avec de la salade verte.

Ils ont testé :

Elodide de La cuisine d’une gourmande
« Cette recette est un délice. Elle est rapide à faire (excepté le temps de cuisson des pommes de terre) et vraiment succulente. Je vous la conseille vraiment !!! »

Oeuf cocotte au bacon et parmesan en aubergine

Il n’y a pas si longtemps que ça, Florine du blog « Ma petite cuisine gourmande » lançait un nouveau défi culinaire afin de permettre aux blogueuses et non blogueuses de partager leurs idées (et leur passion !) autour d’un thème. Une marraine parmi les participantes est tirée au sort pour choisir le nouveau thème. Pour cette sixième quinzaine, Brigitte de Les filles à Table, a choisi l’aubergine

Bon … comment dire… L’aubergine et moi, c’est pas la folle histoire d’amour… Je me sens beaucoup plus d’affinités avec la courgette, les épinards ou les brocolis… Ce n’est pas que je n’aime pas ça, mais je ne trouve pas l’aubergine très extraordinaire. C’est mou, spongieux, ça noircit… Bref, c’est franchement pas ma tasse de thé. Mais je me suis quand même creusé la cervelle pour en faire quelque chose.

J’adore le principe des oeufs cocotte (bien que je ne maîtrise pas du tout leur cuisson) et j’aime encore plus le principe  des oeufs cocotte dans les courgettes rondes . Moi quand, on me dit aubergine, je pense courgette (association à cause de la ratatouille bien sûr!) alors j’ai voulu tenter un oeuf cocotte dans une aubergine ! Traditionnellement les oeufs cocotte se cuisent au bain marie dans des ramequins mais là, c’est l’aubergine qui vient recueillir l’oeuf sur un lit de caviar d’aubergine au parmesan et au bacon. Toujours plus me direz vous… Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir, alors autant vous dire que je ne risque pas de me gêner dans la surenchère !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 2 petites aubergines
  • 2 oeufs
  • 2 lamelles de bacon
  • 50 g de parmesan râpé
  • 1 cas de crème liquide
  • 2,5 cl de vin blanc
  • 1 trait de jus de citron
  • huile d’olive
  1. préchauffez votre four à 200°C.
  2. Etêtez vos aubergines et coupez le pied si jamais elles ne tiennent pas droit. Incisez  la chair en croisillons. Arrosez de jus de citron et badigeonnez d’un peu d’huile d’olive à l’aide d’un pinceau.
  3. Faites cuire corps et chapeaux environ 30 min au four.
  4. Videz les corps de leur chair. Mixez la avec du poivre.
  5. Faites fondre le parmesan à feu doux dans la crème et le vin blanc.
  6. Coupez le bacon en lamelle et mélangez le à la crème de parmesan. Ajoutez enfin le caviar d’aubergines.
  7. Garnissez à moitié les aubergines creusées avec cette préparation.
  8. Cassez un oeuf par dessus.
  9. Faites cuire 5 à 10 min à 180°C sans les chapeaux. Le blanc doit être saisi mais le jaune encore coulant.

Petite info complémentaire :

Ne faites pas comme moi! Ne coupez pas votre aubergine en dents de scie. C’est la galère après … Cela fait une moins grande contenance pour stocker le blanc d’oeuf!

Pour le plaisir, voici quelques recettes à base d’aubergine que j’ai déjà réalisées :

Tagliatelles aux fruits de mer, sauce ivoire

Je vous ai parlé, il y a très peu de temps de mes tagliatelles à l’estragon et de leur mariage heureux avec les fruits de mer. En voici donc un exemple. Les fruits de mer sont cuits dans un court bouillon qui une fois filtré, servira à préparer la sauce.

Pour 2 personnes :

Pour les pâtes et le court-bouillon :

  • tagliatelles à l’estragon (toute la recette)
  • 300g de fruits de mer variés (moule, anneaux de calamar, pétoncle, crevette, langoustine …)
  • 25cl d’eau
  • 5cl de vin blanc sec
  • 1 échalote
  • 1 bouquet garni
  • 1 petite carotte

Pour la sauce ivoire :

  • 15g de beurre
  • 15g de maïzena
  • 15cl de court-bouillon
  • 1 cas de crème fraîche
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1 pincée de piment d’espelette
  1. Pelez la carotte et coupez la en dés de taille moyenne. Emincez l’échalote.
  2. Portez les 25cl d’eau à ébullition avec le vin blanc, la carotte, le bouquet garni et l’échalote.
  3. Quand l’eau bout, ajoutez les fruits de mer. Poursuivez la cuisson 5-8min jusqu’à ce qu’il ne reste plus que 15cl de court-bouillon.
  4. Filtrez ce liquide.
  5. Dans une casserole, faites fondre le beurre à feu doux.
  6. Ajoutez la maïzena. Mélangez bien.
  7. Ajoutez le court-bouillon progressivement. Poursuivez la cuisson pendant une dizaine de minutes jusqu’à épaississement. Retirez la casserole du feu.
  8. Dans un petit bol, mélangez le jaune d’oeuf à la crème. Ajoutez 2 cas de bouillon épaissi pour assouplir le mélange.
  9. Versez dans la casserole avec le reste de la sauce et le piment d’espelette et fouettez bien.
  10. Faites bouillir un grand volume d’eau salée. Quand l’eau bout, plongez-y les pâtes. Comptez 3-5 min puis égouttez les.
  11. Répartissez les pâtes dans 2 assiettes. Déposez ensuite par dessus les fruits de mer et nappez généreusement de sauce.

Petite info complémentaire :

N’hésitez pas à rajouter un filet de jus de citron pour relever la sauce.

Elvinois (entremet chocolat-caramel)

Le village d’Elven, situé dans la campagne bretonne près de Vannes, n’abrite pas moins de trois boulangeries! Une de ces boulangeries fut autrefois tenue par les grands-parents de mon homme.

Ainsi pour les 80 ans de sa grand-mère, nous sommes allés acheter le pain et prendre deux gâteaux dans leur ancienne boulangerie. Nous avions opté pour un Rouge Plaisir (mousse mascarpone et insert fruits rouges) pour son côté a priori léger et un Elvinois (baptisé ainsi en l’honneur de sa commune maternelle) car il semblait être déjà bien connu de la famille.

Ca peut paraître lourd comme ça, mais je vous promets qu’une fois dans votre assiette, il glisse tout seul. On le mange vraiment sans se faire prier. Devant le plaisir évident de mon chéri, je me suis dit qu’il fallait absolument que je perce les mystères de ce gâteau. L’Elvinois est composé :

  • d’une génoise au chocolat
  • d’une couche de praliné feuilleté terriblement croustillant
  • d’un insert de caramel mou délicieusement crémeux
  • d’une mousse au chocolat noir absolument douce et fondante

Le tout est recouvert d’un beau glaçage miroir au chocolat. Au final, cet entremet est plutôt simple à réaliser et relativement rapide à préparer (en dehors du temps de prise de la mousse au chocolat). Vous pouvez presque le faire le matin pour le soir !

Pour 2 elvinois de 9cm de Ø :

Pour la génoise au chocolat :

  • 20g de farine
  • 5g de cacao en poudre
  • 25g de sucre
  • 1 oeuf
  • 1 pincée de levure chimique
  • 1 pincée de sel

Pour le caramel oncteux :

  • 40g de sucre
  • 15g de beurre demi-sel
  • 40g de crème liquide
  • 1/4 de feuille de gélatine
  • plusieurs gouttes d’arôme beurre-vanille

Pour le praliné croustillant :

  • 30g de pralinoise
  • 30g de nutella (à défaut de praliné)
  • 20g de gavottes (4 crêpes dentelles)

Pour la mousse au chocolat :

  • 30g de chocolat noir
  • 5cl de crème liquide ENTIERE
  • 1 oeuf

Pour le miroir au chocolat :

  • 50g de sucre
  • 20g d’eau
  • 20g de cacao
  • 40g de crème liquide
  • 1 feuille de gélatine
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez le caramel mou : réhydratez la gélatine 15min à l’eau froide.
  3. Dans une poêle, réalisez un caramel à sec avec le sucre.
  4. Quand il est blond, ajoutez lui le beurre et mélangez vivement pour éviter la formation de grains de sucre.
  5. Ajoutez ensuite petit à petit la crème liquide portée à ébullition. Fouettez bien.
  6. Ajoutez l’arôme de vanille et la gélatine essorée.
  7. Mixez la préparation pour enlever tous les éventuels grumeaux et obtenir un caramel bien lisse.
  8. Versez dans un récipient, filmez au contact avec du film étirable et laissez refroidir au réfrigérateur.

  9. Préparez la génoise : dans un saladier posé sur un bain marie, fouettez l’oeuf avec le sucre pendant environ 5 min le temps que le mélange blanchisse et devienne bien mousseux et crémeux.
  10. Puis continuez à fouetter encore 5 min hors du bain marie.
  11. Ensuite, incorporez progressivement la farine mélangée au cacao et à la levure chimique.
  12. Beurrez et farinez 2 cercles à pâtisseries de 9cm de diamètre puis versez la pâte dedans.
  13. Faites cuire 25min environ.
  14. Démoulez et laissez refroidir.
  15. Une fois froide, coupez les cercles de génoise de manière à ce qu’ils fassent un peu moins d’1cm d’épaisseur. Puis à l’aide d’un emporte pièce de 7cm de Ø découpez des cercles plus petits dans ces génoises.
  16. Préparez le praliné feuilleté : faites fondre la pralinoise avec le nutella 30sec au microonde.
  17. Ajoutez les crêpes dentelles brisées en petits morceaux et mélangez bien.
  18. Dressage partiel : chemisez les petits cercles (ceux de 7cm de Ø) à l’aide d’une bande de rhodoïd (une pochette plastique transparente sera amplement suffisante).
  19. Déposer un cercle de génoise puis recouvrez le de praliné feuilleté.
  20. Placez 15 min au congélateur pour figer le praliné.
  21. Sortez les cercles et recouvrez le praliné de caramel mou.
  22. Placez 30 min au congélateur.

  23. Préparez la mousse au chocolat : placez la crème liquide dans un récipient à bords hauts au congélateur pour 10min.
  24. Pendant ce temps, faites fondre le chocolat au microonde.
  25. Séparez le blanc du jaune de l’oeuf. Incorporez l’oeuf au chocolat fondu. mélangez bien.
  26. Montez la crème en chantilly bien ferme puis incorporez la délicatement au chocolat fondu.
  27. Montez le blanc d’oeuf en neige ferme et ajoutez le toujours avec délicatesse à la chantilly au chocolat.
  28. Démoulez les entremets (relativement facile grâce au rhodoïd, mais le caramel risque de coller un peu quand même). Placez les sur un cercle cartonné de 9cm de Ø.
  29. Chemisez des cercles à pâtisserie de 9cm de ø avec du plastique et placez les entremets au centre.
  30. Versez la mousse au chocolat par dessus les entremets. Assurez vous que la mousse est bien répartie partout autour.
  31. Placez 1à 2h au congélateur pour que la mousse prenne.

  32. Préparez le glaçage : réhydratez la gélatine 15 min à l’eau froide.
  33. Portez à ébullition le sucre avec l’eau (pas plus de 103°C).
  34. Quand le mélange commence à bouillir retirez le du feu et ajoutez le cacao.
  35. Portez la crème portée à quasi ébullition. Essorez la gélatine entre vos doigts et laissez la fondre dans la crème.
  36. Ajoutez la crème au sirop chocolaté. Mélangez en veillant à ne pas créer de bulles d’air. Le mélange doit être lisse et homogène.
  37. Laissez refroidir à l’air libre (ou au réfrigérateur si vous êtes impatient) jusqu’à ce que le glaçage atteigne environ 30°C.
  38. Nappage : sortez le gâteau du congélateur, démoulez le doucement et placez le avec son carton sur une grille posée sur une assiette creuse.
  39. Versez le nappage sur le tour de l’entremet (il doit couler le long des bords) puis terminez par le centre.
  40. C’est le moment de décorer : avec quelques grains de pralin, des coques de macaron, de la crêpe dentelles…
  41. Placez au moins 30 min au frais pour que le glaçage soit bien figé. Servez le gâteau à température ambiante (il doit être décongelé).

Petite info complémentaire :

Je l’ai fait un peu de manière rudimentaire dans mon petit appartement (et aussi parce que ce n’était qu’une version test). Maintenant, je vous confie mes erreurs pour que vous ne tombiez pas dans des pièges faciles à éviter et pour que votre entremet soit le plus beau du monde!

Au départ, j’avais pris un cercle de 8cm et un autre de 9cm de Ø pour réaliser mon entremet. Mais il n’y avait pas assez de marge entre les deux. La mousse au chocolat s’est mal répartie dans le petit espace et le gâteau n’avait pas une surface uniforme. C’est pourquoi je  vous propose plutôt de prendre des cercles de 7 et 9cm de Ø. 

Je vous conseille de bien chemiser à chaque fois vos cercles à pâtisserie avec du plastique. Cela facilite d’une part le démoulage et cela permet d’avoir des bords bien nets. Par ailleurs je vous suggère de monter votre gâteau sur un cercle cartonné de la taille finale (ici 9cm). Ce sera beaucoup plus pratique pour déplacer votre gâteau et lors du nappage.

En parlant de nappage, les sites que j’ai compilés suggèrent souvent de le préparer la veille et de le réchauffer rapidement au microonde avant de l’utiliser. Je pense que dans ce cas, il est préférable d’utiliser de l’agar-agar, car celui-ci se gélifie à nouveau après avoir été chauffé contrairement à la gélatine classique. Si vous n’avez comme moi pas d’agar-agar, pas de soucis, ne préparez pas votre nappage la veille. Faites le simplement 30-40min avant de l’utiliser.
Par ailleurs Pour que le nappage soit uniforme, il est plus pratique de le réaliser sur un gâteau bien réfrigéré. Ainsi le nappage se solidifie plus rapidement. Utilisez une grille posée sur une assiette creuse pour faire le nappage. Versez le nappage sur les bords puis au centre du gâteau, il sera ainsi enrobé de manière uniforme et l’excès de nappage s’écoulera dans l’assiette. La technique est bien expliquée sur cette page.

Pain de seigle

Je me suis inspirée de la recette du blog l‘Atelier de Boljo pour faire mon pain de seigle. En revanche, j’ai opté pour une cuisson à la cocotte et le façonnage de petite baguette. Une fois de plus je suis terriblement déçue par la mie de mon pain. Le problème ne vient pas de la recette mais plus de ma manière de faire les choses je pense. Il faudrait sans doute que je me mette à l’utilisation du levain. En dehors de ça le goût du pain est agréable et sa mie légèrement ambrée.

Je tenterais à nouveau avec cèpes et noix (!) après avoir acheté du levain chez un boulanger.

Pour 2 gros pains boule ou 6 demi-baguettes :

Ingrédients :

  • 100 g de farine de seigle
  • 100 g de farine de blé complète T150
  • 250 g de farine de blé T55
  • 30 cl d’eau
  • 1 cac de levure de boulanger ou 1/2 cube de levure fraîche de boulangerie
  • 1 cac de sel
  • 1 cac de sucre
  1. Mettez tous les ingrédients dans votre MAP et lancez le programme pâte (1h30).
  2. Dégazez la pâte et ramasser la pour former une boule. A ce stade pour pouvez la laisser lever une nuit au réfrigérateur dans un saladier protégée par un linge.

  3. Pour la version boule : divisez la pâte en 2 pâtons de 300g environ.
  4. Façonnez chaque pâton en une belle boule.
  5. Garnissez une cocotte de papier sulfurisé.
  6. Déposez la boule de pâte dans la cocotte, farinez sa surface et grignez sa surface avec un couteau très affûté.
  7. Fermez la cocotte avec un couvercle. Laissez lever 1h à température ambiante. Le pain doit doubler de volume.
  8. Faites cuire le pain 35-45 min à 240° en partant d’un four froid.
  9. Démoulez et faire refroidir sur une grille.

  10. Pour la version mini-baguette : divisez la pâte en 6 pâtons de 100g environ.
  11. Façonnez chaque pâton en une petite baguette.
  12. Déposez chaque baguette dans un moule gouttière tapissé de papier sulfurisé. Sinon, comme moi, utilisez des cercles à pâtisserie pour maintenir le papier cuisson en forme de gouttière.
  13. Saupoudrez les baguettes de farine.
  14. Laissez lever 1h-1h30 à température ambiante.
  15. Préchauffez votre four à 230°C.
  16. Faites 3 grignes à la surface des baguettes puis humidifiez-les à l’aide d’un spray et jetez un verre d’eau sur la sole du four au moment où vous enfournez les baguettes.
  17. Faites cuire 15 mn puis baissez le four à 210° et poursuivez la cuisson 5-10min. 

Rouleau de printemps poire-fourme d’Ambert-bacon

C’est fruité-salée, croustillant et fondant, léger et savoureux. Je trouvais déjà que les rouleaux melon-jambon cru étaient une réussite mais là, cela dépasse mes espérances ! Je commence à vraiment adorer les rouleaux de printemps ! C’est extrêmement rapide à préparer et frais à déguster. J’ai testé d’autres associations avec ma famille cet été :

  • saumon fumé – tapenade d’olives
  • boudin noir – pommes

La poire et les fromages à moisissures se marient à merveille. N’hésitez pas à varier : roquefort (brebis), fourme d’Ambert (vache), gorgonzola (vache) ou encore bleu de Gex (vache)… Ils n’ont pas tous les mêmes textures et leur goût est plus ou moins prononcé. Pour encore plus de croquant, ajoutez des morceaux de noix concassées dans les rouleaux!

Pour 4 rouleaux :

Ingrédients :

  • 4 feuilles de riz
  • 4 feuilles de laitue
  • 2 tranches da bacon (ou de poitrine fumée coupée fin)
  • 1/2 poire william (parce que c’est une variété bien sucrée)
  • 40g de fourme d’Ambert (4 lamelles de 2-3mm d’épaisseur)
  • ±25g de vermicelles de riz ou de soja
  1. Faites bouillir de l’eau, versez la sur les vermicelles de riz. Au bout de 4 min égouttez les et rincez les à l’eau froide.
  2. Découpez la laitue en bandes de 2-3cm de large et la fourme en lamelles assez fines.
  3. Coupez la poire en quartiers puis découpez des lamelles fines (quelques mm d’épaisseur). Vous pouvez garder la peau.
  4. Faites griller le bacon entre 2 feuilles de papier absorbant 1min30 à 2min au micro onde. Divisez chaque lanière en 2.
  5. Préparez un torchon bien humide et une assiette creuse remplie d’eau tiède.
  6. Plongez une galette dans l’eau et déposez la sur votre torchon.
  7. Déposez plusieurs bandes de laitue sur la partie inférieure de la galette. Recouvrez de vermicelles de riz.
  8. Disposez ensuite une languette de bacon, puis la poire.
  9. A côté du tas de  crudités, déposez une lamelle de fromage.
  10. Commencez à plier, en serrant un peu selon ce schéma (attention, ça colle et les feuilles sont fragiles) :
  11. Conservez dans du film étirable au réfrigérateur au moins 15 min avant de déguster pour que cela soit bien frais.

Résultat défi de Juillet « Coupez c’est dans la boîte »

Il est temps de vous annoncer les gagnants du défi du mois de Juillet de Recette.de sur le thème « Coupez, c’est dans la boîte« ! Il s’agissait de proposer des recettes à emporter : pour déjeuner sur la route, en pique-nique, à la plage, à la montagne, en forêt ou à la campagne. On attendait des participants qu’ils confectionnent des recettes jolies et estivales, présentées dans des contenants originaux et faciles à transporter. La créativité étaient récompensées.

Les membres du jury étaient :

Il y a eu assez peu de participations. Le thème n’était pas évident. Mais nous sommes quand même tombés sur de très belles pépites ! Trêve de discussions, voici les gagnants :

  1. Mes petits biscuits gourmands pour son cupcake dans sa boite en forme de four très girly
  2. Cuillère, aiguille et scie sauteuse avec ses minis crèmes aux oeufs terriblement adorables dans leurs mini pots Bonne Maman
  3. Couteaux et tire-bouchons pour ses rouleaux de printemps à la Thaie follement appétissants et soignés

Bravo à vous tous, pour votre créativité et votre originalité ! Au passage, je suis ravie d’avoir pu être une source d’inspiration pour Isa du blog Un brin de tulipe_isa.

N’hésitez pas à participer au défi en cours sur les Salades sucrées et/ou salées !

Zazou : glacier et salon de thé

l’ancienne devanture

Cela faisait bien longtemps que je ne vous avais pas parlé de resto… Non pas que je ne sois pas sortie de l’été, mais il s’avère que je suis retournée dans beaucoup d’endroits que je vous ai déjà présentés.

Je me suis rendue dans ce petit salon de thés, hier à la sortie du ciné. J’ai longuement hésité… Mon chemin m’a menée devant Chez Jef, puis le Verde nero, j’avais le Books & Coffee dans un coin de la tête. Mais au final, j’ai fini par stopper chez ce glacier place Fernand Lafargue (la place du Kokomo, du premier Catering et de Pain de soleil) qui m’avait attirée grâce à sa devanture colorée et ses bacs de glaces alléchants.

L’endroit en lui même est minuscule, heureusement qu’il y a la terrasse aux tables bariolées ! Sachez qu’en fin de journée (on va dire à partir de 16h30-17h), elle n’est plus exposée au soleil. Son fond de commerce est principalement les glaces : 24 parfums à votre disposition parmi les plus classiques. Les plus extravagants que vous trouverez (et encore) sont : malabar, snickers, kinderbueno et pastèque… Vous pouvez savourer des coupes de glaces sur place (de l’ordre de 7,5€ la coupe) ou les prendre à emporter. Vous pouvez également acheter un bac d’1L pour le rapporter chez vous. Je me suis renseignée et il n’y a même pas besoin de le réserver à l’avance. 

Donc, je me suis posée en terrasse. Il y avait une femme pour le service des glaces et 2 serveurs occupés au service des clients attablés. Il a fallu un bon bout de temps avant qu’un serveur ne vienne prendre ma commande. Et encore, seulement après avoir apporté 1 thé et 3 malheureux cafés à la table adjacente à la mienne (les personnes avaient l’air d’avoir elles aussi attendus pas mal de temps au vue des commentaires qui sont parvenus jusqu’à mes oreilles).

La carte est variée en ce qui concerne les boissons : jus de fruits, milkshakes, cafés Illy, sodas, thés glacés… La carte des thés n’est pas énorme si on exclue les thés des vignes servis froids. Questions douceurs vous avez au choix : des coupes de glaces assez classiques, des  crêpes ou des gaufres. Je me laisse tenter par le thé vert songe exotique avec une gaufre chocolat et boule de glace amarena.

Après une petite éternité, le serveur (très gentil et agréable) a déposé devant moi une gaufre liégeoise tiède recouverte d’une quantité appréciable de nutella avec une boule de glace de taille moyenne trônant au milieu. Une théière égoïste (ou solitaire si vous préférez) avec l’infuseur plongeant dedans accompagnait cette douce gâterie. Enfin la douloureuse est venue s’échouer à la suite, bien cachée sous sa coupelle.

Gaufre liégeoise nutella & glace amarena

Aïe ! l’addition est salée : 11€ pour ces 2 petites choses… Je savais à quoi m’attendre puisque j’avais vu les prix sur la carte, mais je crois que je m’attendais à quelque chose de plus copieux ou exceptionnel…

J’admets, j’ai été relativement déçue par ce glacier. J’ai trouvé son rapport qualité/quantité/prix un peu exagéré. Ses glaces sont bonnes (du moins l’amarena). Elles sont d’ailleurs réalisées à partir du lait de vache de producteurs charentais. Pas trop sucrée, bien crémeuse, elle fondait agréablement sur la langue. Elle m’a fait penser à celle que j’avais dégustée à Venise avec mon chéri (pour vous dire le niveau!). Ma gaufre liégeoise (à ma grande surprise, puisque je m’attendais plutôt à une gaufre de foire comme chez Amorino) était bonne, les grains de sucre présents mais j’ai eu des doutes sur sa fraîcheur. Comment dire… Je me suis demandée si elle avait été faite sur place ou si c’était une gaufre industrielle décongelée. Elle avait la même texture, qui s’émiette, que celle que l’on peut trouver en magasin au rayon surgelé. J’ai bien aimé le thé, mais pour 4€50 je m’attendais à plus d’eau qu’une seule petite tasse… Je pense que j’aurais pu redemander de l’eau chaude, mais devant le temps d’attente pour se faire servir, j’ai préféré partir.

En somme, une expérience pas mauvaise, dans un quartier agréable et animé, mais qui m’ a laissé un peu désabusée à cause du prix que j’ai trouvé réellement excessif. D’autant plus étonnant que les glaces à emporter sont du même ordre de prix que chez les autres glaciers  (il me semble que c’était dans les 3,5€ les 2 boules… Dommage, car leurs glaces ont bon goût et sont appétissantes. Verdict : plutôt pour des glaces à emporter que pour rester à déguster sur place.

Résumé

« Zazou»
Salon de thé & Glacier
1 boule : 2€
2 boules : 3,5€
Thé : 4,5€
Coupe de glace : 7,5€

Lu-Dim : 10h-Minuit
de Mars à OctobreArrêt Sainte Catherine (Tram A)
15 place Fernand Lafargue
33000 Bordeaux

09 83 68 20 33
06 98 83 68 65Les ⊕⊕⊕Les ΘBonnes glaces au lait fermierCher sur place
Service lent
Très peu de place à l’intérieur