Fontainebleau aux pommes et noix de pécan caramélisées

Le Fontainebleau est un mélange de fromage blanc bien égoutté avec de la crème entière montée en chantilly. La ratio entre les deux varie. C’est un dessert d’une grande légèreté en bouche, qui ressemble un peu au Gervita (mais comme si vous aviez fusionné les deux couches).

Je conseille de ne pas de sucrer le fontainbleau en lui même (une touche de graines de vanille est suffisante). J’aime savourer son crémeux lacté sans interférence. Sans compter que la garniture à base de pommes et de caramel  va largement suffire à sucrer ce dessert d’une merveilleuse fraicheur.

L’accompagnement au caramel est particulièrement gourmand, mais vous pouvez vous lancer dans une version à la menthe avec des fraises ou une version citronnée avec de la pêche etc… Si vous préparez le Fontainebleau à l’avance, penser à le déposer dans des étamines (ou des petites compresses) dans un pot à faisselle pour que l’eau du fromage blanc puisse continuer à s’égoutter.

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Fontainebleau aux pommes et noix de pécan caramélisées

Type de plat yaourts et crèmes dessert
Cuisine Automne, Ete, France, Hiver, Printemps, sans beurre, Sans oeuf
Temps de préparation 20 minutes
Temps de cuisson 15 minutes
Temps total 35 minutes
Portions 2 personnes

Ingrédients

Pour le fontainebleau

  • 100 g crème liquide ENTIERE
  • 100 g fromage blanc 0% possible
  • 1 cac sucre vanillé

Pour les pommes

  • 1 pomme
  • 5 g beurre

Pour le caramel

  • 50 g sucre
  • 5 g beurre demi sel
  • 25 g crème liquide

Pour les noix de pécan

  • 1 dizaine pécan
  • 10 g sucre

Instructions

Préparation du caramel

  • Dans une poêle anti-adhésive, faites chauffer le sucre à feu moyen. En parallèle, faites bouillir la crème avec le beurre.
  • Quand le sucre est fondu et prend une couleur brun-doré, versez le mélange crème+beurre fumant et fouettez vigoureusement.
  • Laissez épaissir ce caramel 5 min à feu doux puis versez dans un pot et laissez tiédir.

Préparation des noix de pécan

  • Faites rôtir les noix à sec dans une poele anti adhésive à feu moyen. ATTENTION, cela peut vite noircir. Il faut les remuer régulièrement.
  • Quand les pécans commencent à prendre des couleurs et à sentir bon, saupoudrez avec le sucre et mélangez bien pour les enrober de caramel.
  • Quand la couverture de caramel est plu oumoins uniforme, retirer les noix de la poêle et laissez refroidir.
  • Concassez (ou pas) grossièrement les noix.

Préparation des pommes

  • Pelez la pomme et coupez la en dés.
  • Faites revenir ces dés de pommes à feu moyen dans le beurre pendant une quinzaine de minutes. Ils doivent devenir fondants et caraméliser légèrement sans pour autant partir en compote.

Préparation du fontainebleau

  • Placez la crème liquide mélangée aux graines de vanille (ou sucre vanillé) 5 min au congélateur dans un saladier puis montez la en chantilly.
  • Ne mélangez pas votre pot de fromage blanc et prélevez sur le dessus la quantité nécessaire pour votre dessert. Incorporez la délicatement à la spatule à la chantilly.

Dressage

  • Dans une verrine ou sur une assiette, répartissez le Fontainebleau

Gâteau au citron, fleur d’oranger et amande

Si jamais vous avez envie d’un gâteau dont les saveurs sont légères et subtiles, j’ai ce qu’il vous faut ! Rien n’est plus doux que ce gâteau au yaourt aromatisé de zestes de citron et d’eau de fleur d’oranger. Les amandes effilées lui apportent un croquant irrésistible à chaque bouchée.

J’avais beaucoup apprécié l’ajout d’amande dans un tranche de cake au citron dégusté chez Ikea (ne me regardez pas ainsi, si vous aviez fait Ikea pendant 2h avec votre homme pour meubler intégralement un salon, vous aussi, vous auriez eu envie d’un remontant). Cela n’apport pas forcément grand chose en termes de goût mais l’impact sur la texture en bouche est fabuleux !

C’est un gâteau d’une simplicité enfantine à réaliser qui va ravir de nombreux palais ! Comme j’avais moins sucré le gâteau que ce que je vous ai livré dans la recette, j’ai ajouté un petit glaçage à base de sucre glace, de jus de citron et d’arôme de fleur d’oranger.

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Gâteau au citron, fleur d'oranger et amande

Un gâteau à la fois moelleux et croquant aux arômes délicats et doux de citron et de fleur d'oranger. Idéal pour un tea time élégant et raffiné.
Type de plat Dessert
Cuisine Angleterre
Temps de préparation 10 minutes
Temps de cuisson 40 minutes
Temps total 50 minutes
Portions 8 personnes

Ingrédients

  • 100 g yaourt
  • 180 g farine (3 pots)
  • 115 g sucre (1,2 pots)
  • 40 g huile (0,5 pot)
  • 3 oeuf
  • 1 cac levure chimique
  • 1 cac fleur d'oranger
  • 50 g amande effilée (1 voire 1,5 pot)
  • 1 citron uniquement pour son zeste

Instructions

  • Préchauffez votre four à 180°C. Prélevez le zeste du citron et hachez le finement.
  • Mélangez le yaourt avec le sucre et les zestes de citron.
  • Ajoutez les oeufs et l'arôme de fleur d'oranger, puis la farine.
  • Enfin ajoutez l'huile et les amandes effilées
  • Versez dans un moule à manqué de 18 cm de diamètre et enfournez pour 30 à 45 min selon la puissance de votre four. La lame d'un couteau insérée au coeur du gâteau doit ressortir sèche.

Cake au chocolat et noisette

J’ai repris la recette publiée récemment par Séverine de Maman, ça déborde et autant vous dire que j’ai été satisfaite au-delà de mes espérances ! Il est effectivement incroyablement moelleux et très léger comparé aux recettes de cakes habituelles. J’ai ajouté une dimension noisette pour plus de gourmandise en l’incorporant sous 3 formes différentes : en huile, en poudre et en morceaux !

Pour un cake de 26 cm :

Ingrédients :

  • 150g de chocolat noir
  • 150g de fromage blanc (0%)
  • 125g de cassonade
  • 100g de farine
  • 50g de poudre de noisette
  • 40g d’huile de noisette Lesieur
  • 2 oeufs
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 50g de noisettes grossièrement concassées
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Dans un saladier, mélangez l’oeuf avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse
  3. Ajoutez le fromage blanc puis la farine mélangée à la poudre de noisette et la levure.
  4. Faites fondre le chocolat avec l’huile et ajoutez-le au mélange précédent.
  5. Ajoutez les noisettes concassées à l’aide d’un spatule.
  6. Versez la pâte dans un moule à cake de 26 cm de long.
  7. Enfournez et baissez la température à 160°C. Laissez cuire 45 min environ. Vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau, qui doit ressortir sans traces.

Pizza coppa, rocamadour et pesto

Mon défi du moment ? Réussir à combler les envies culinaires de mon hommes, qu’il me présente toujours au dernier moment. La dernière fois, il voulait absolument un curry de carotte … je l’ai transformé en un curry poulet-coco à la courgette, aubergine et carotte. Samedi soir, c’était plus sur le thème de la pizza. A 18h, pendant notre session shopping, Monsieur se soucis de notre repas du soir et m’annonce qu’il voudrait bien une pizza (sans savoir à quoi bien évidemment). J’ai fini par lui proposer une coppa-chèvre (parce que je sais qu’il adore ça) en commençant à me demander comment faire une pâte bonne sans être obligée d’acheter une version tout faite (que je trouve très sèche).

Voilà comment je me suis retrouvée à préparer une pizza de A jusqu’à Z au dernier moment. Je tiens à préciser que préparation de la pâte incluse, j’ai torché la chose en 1h30 à peine ! Mais comment faire une pâte à pizza qui tient la route,  sans succomber à la facilité d’une pâte toute faite (et toute sèche) ou encore sans se lancer dans une pâte fermentée et un pétrissage qui va en coller plein les mains ? Je vous le donne dans le mille : on sort sa recette de pâte à pain sans pétrissage !

C’est vraiment le pied. Ca donne un résultat très proche de celle des pizzeria sans souffrance ! On mélange tout à l’arrache, on laisse lever dans un endroit bien chaud 30 min à 1h, le temps pour la pâte de bien buller. On étale à l’arrache sur une plaque (j’aime ce côté aléatoire avec les croûtes irrégulières), on garnit et hop c’est prêt pour un festin !

La base pesto est une riche idée ! cela confère beaucoup de caractère et de fruité à la pizza. Personnellement, je l’aurai bien servie avec une belle poignée de roquette et j’aurais rajouté des pignons de pin, mais mon homme n’en raffole pas (pour le moment, ne vous inquiétez pas). En attendant, elle a fait l’unanimité. Sur les conseils du petit-frère de passage dans la cuisine, j’ai fait précuire la pâte sans garniture et je dois reconnaître que c’est une astuce brillante! Cela permet d’obtenir une pâte bien croustillante, sans trop cuire le reste de la garniture.

Pour 2 personnes :

Pour la pâte :

  • 200g de farine
  • 170g d’eau
  • 10-12g de levure fraiche de boulangerie
  • 1/2 cac de sel

Pour la garniture :

  • 6 tranches de coppa
  • 2 rocamadour
  • 1 poignée de copeaux de parmesan
  • une dizaine de tomates cerises
  • 50g de fromage blanc (1 grosse cas)
  • 50g de pesto (1 grosse cas)
  1. Préparez la pâte : dans un grand saladier, mélangez la farine avec le sel. Délayez la levure dans l’eau.
  2. Mélangez les deux préparations entre elle à l’aide d’une cuillère en bois. La pâte sera très collante.
  3. Couvrez de film alimentaire et laissez reposer 30 min à 1h dans un endroit bien tiède.
  4. Préchauffez votre four à 210°C et tapissez la plaque de votre four avec du papier sulfurisé.
  5. Abaissement de la pâte : sur un plan de travail copieusement fariné, versez la pâte à pizza qui doit avoir un aspect bulleux et un peu liquide. Farinez bien vos mains et le pâton.
  6. Etirez grossièrement ce pâton en un rectangle ou un cercle. La pâte est très élastique et cela devrait se faire facilement. Attention toutefois à ne pas percer la pâte. Essayez de lui donner une épaisseur relativement homogène.
  7. Faites précuire la pâte 5 min.
  8. Dressage : mélangez le pesto avec le fromage blanc. Tartinez la pâte avec ce mélange.
  9. Répartissez la coppa et les tomates cerises coupées en rondelles.
  10. Emiettez le rocamadour partout à la surface de la pizza et ajoutez quelques copeaux de parmesan.
  11. Enfournez pour 10 min supplémentaire, le temps pour le fromage de fondre et de gratiner légèrement.
  12. Servez avec de la roquette ou quelques feuilles de basilic.

Petite info complémentaire :

La pâte aurait été meilleure (selon moi) avec un goût de fermentation un peu plus prononcé. Si vous avez le temps, pensez à la préparer la veille et laissez la reposer au réfrigérateur pendant la nuit.

Cheesecake à la rhubarbe

Ce cheesecake est sans doute le moins beau du monde. Il a la tenue d’une semi-molle (pardon pour les yeux délicats que j’aurai pu choquer) mais sa texture est fabuleuse ! Je vais d’ailleurs le dédier à Claudine et son Cuisinons de Saison, tant j’ai été subjuguée par sa texture totalement fondante et crémeuse.

Il ne faut pas choisir un sirop trop fort en terme de goût pour ne pas masquer celui de la rhubarbe qui est assez discret. C’est elle qui apporte l’acidité qui rend les cheesecakes si bons. N’ayez pas peur des fils, la compote de rhubarbe est mixée au préalable pour éviter ce genre de désagréments.

Je suis très peu satisfaite des croûtes au spéculoos. Le goût est très intéressant et je pense qu’il faut le garder, mais je trouve toujours la texture horrible et manquant de fermeté. Peut-être parce que j’utilise de la margarine plutôt que du beurre… Je préfère faire une pâte sablée (comme pour ce cheesecake forêt noire) mais cela suppose de faire cuire le cheesecake. Pensez à le préparer la veille pour qu’il puisse bien prendre.

Pour 8 personnes :

Pour la garniture :

  • 150g de fromage blanc
  • 150g de fromage frais
  • 150g de crème liquide
  • 250g de compote de rhubarbe
  • 3 feuilles de gélatine
  • 3 cl de sirop de votre choix (plutôt doux : vanille, amaretto, macadamia … )

Pour la base :

  • 200g de spéculoos
  • 75g de beurre

Pour le topping :

  • 10 cl de coulis de fruits rouges
  • 1 feuille de gélatine
  1. Préparez la compote : réhydratez la gélatine 15 min dans de l’eau froide.
  2. Faites chauffer la compote jusqu’à ce qu’elle fume. Ajoutez lui la gélatine et mélangez bien pour la répartir de manière homogène. Laissez tiédir.
  3. Préparez la croûte : mixez les spéculoos.
  4. Faites fondre le beurre et versez le sur la poudre de spéculoos. Mélangez à la spatule pour les agglomérer.
  5. Tapissez un moule à charnière de 18 cm de diamètre avec du film étirable.
  6. Remplissez
  7. Préparez la garniture : fouettez les fromages avec la crème et le sirop. Ajoutez la compote.
  8.  Versez la garniture sur la croûte et placez au réfrigérateur pour au moins 3h.
  9. Faites le topping : réhydratez la gélatine 15 min à l’eau froide.
  10. Fautes chauffer le coulis jusqu’à ce qu’il fume. Ajoutez lui la gélatine et mélangez bien.
  11. Laissez tiédir jusqu’à 35°C puis versez sur le dessus du cheesecake.
  12. Laissez figer 3h au réfrigérateur.

Petite info complémentaire :

Pour réaliser la compote de rhubarbe, pesez la rhubarbe une fois épluchée et débitée en tronçon et prenez un dixième de son poids en sucre (pour 300g de rhubarbe = 30g de sucre, 250g de rhubarbe on prend 25g de sucre etc…). Laissez les morceaux macérer dans le sucre une petite demi ,heure puis faites cuire à feu doux et à couvert jusqu’à ce que les morceaux de rhubarbe partent en compote. Mixez longuement pour éviter les fils.

Mon topping était très liquide. Je n’avais mis qu’une demie feuille de gélatine. Au final, j’ai bien aimé le rendu « coulis », mais ce n’était pas très présentable.

Feuilletés sapin au jambon, basilic et parmesan

Dans la catégorie des idées toutes mignonnes et sympa pour l’apéritif de Noël repérée sur pinterest, j’ai retenu celle-ci. C’est le même principe que les petits croissants feuilletés qui font toujours fureur aux apéros (dès qu’ils apparaissent, les gens se ruent dessus) sauf qu’on leur donne la forme totalement niaise d’un sapin de Noël. J’ai poussé le vice jusqu’à trouver des piques à brochette un peu fun avec une perle au bout pour faire l’étoile en haut du sapin … Bref, tout ça pour dire que ça peut faire une belle activité avec les enfants et qu’ils seront ravis de leur faire un sort après !

Pour feuilletés :

Ingrédients :

  • 1 pâte feuilletée
  • 4 tranches de jambon blanc
  • 1 petit suisse (60g)
  • 2 cac de basilic surgelé
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • 20g de parmesan
  • poivre
  • oeuf battu
  1. Préchauffez votre four à 210°C.
  2. Mélangez le petit suisse avec le parmesan, le basilic, l’ail et du poivre à votre convenance.
  3. Déroulez la pâte feuilletée et tartinez la avec la préparation au basilic.
  4. Disposez le jambon par dessus et découpez des bandes de 1,5 cm de large dans votre pâte feuilletée.
  5. Pliez chaque bande en accordéon, en rétrécissant progressivement la longueur du repli pour donner la forme conique du sapin.
  6. Piquez un cure dent dedans pour maintenir la forme et déposez sur une feuille de papier sulfurisé.
  7. Badigeonnez avec de l’oeuf battu et enfournez pour 15 à 20 min. Le temps au parmesan de légèrement gratiner et à la pâte de délicieusement dorer.

Petite info complémentaire :

N’hésitez pas à remplacer mon mélange au basilic par du Boursin un peu plus exotique aux noix ou aux figues par exemple.

Gâteau snickerdoodle (gingembre et cannelle)

J’adore les gâteaux au yaourt. D’une part parce qu’ils sont faciles à faire et me renvoient un parfum d’enfance plutôt réconfortant et d’autre part, parce qu’ils se prêtent très bien à n’importe quelle aromatisation.

Ici, j’avais envie de retrouver les saveurs des snickerdoodles, c’est à dire de la cannelle et du gingembre. Pour pousser la ressemblance un peu plus loin, il aurait fallu que je saupoudre la surface du gâteau d’un mélange cassonade-cannelle avant la cuisson.

Il s’agit d’une recette de Christophe Felder que j’ai déniché sur le blog des Joyaux de Sherazade. Une recette très très bien, en dehors de la quantité de sucre que j’ai abaissée. Il a bien gonflé et cuit à coeur, sans retomber à la sortie du four. Un miracle. En terme de texture, il est moelleux et léger. Mais pour qu’il soit encore meilleur et contre-balancer son côté un peu sec, servez le avec un coulis de chocolat ou de la confiture !

Pour 8 personnes :

Ingrédients :

  • 200g de farine (100 de blé + 100 de riz)
  • 120g de sucre (60 de blanc + 60 de muscovado)
  • 80g de yaourt ou fromage blanc
  • 80g de beurre demi-sel
  • 2 œufs
  • 1/2 cac de levure chimique
  • 1/2 cac de bicarbonate de soude
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 1/2 cac de gingembre en poudre
  • 1/2 cac de cannelle (ou 1/4 cac si vous saupoudrez de sucre à la cannelle avant la cuisson)
  1. Préchauffez votre four à 210 °C.
  2. Travaillez le beurre en pommade (il doit être mou) et fouettez le ensuite avec les sucres.
  3. Ajoutez les oeufs avec le yaourt et la vanille.
  4. Tamisez la farine avec les poudres levantes et les épices avant de l’incorporer aux autres ingrédients.
  5. Mélangez bien jusqu’à obtenir une pâte lisse et onctueuse.
  6. Versez la pâte dans un moule de 18cm de diamètre.
  7. Baissez la température du four à 180°C au moment où vous enfournez le gâteau.
  8. Comptez 30 à 45 min de cuisson. La lame d’un couteau piquée à coeur du gâteau doit ressortir propre.
  9. Démoulez le gâteau et laissez le refroidir sur une grille.

Petite info complémentaire :

C’est le sucre complet de canne qui donne cette couleur ambrée et mouchetée à la mie du gâteau. En effet, ce sucre a tendance à s’agglomérer et à former des petits grumeaux qui vont fondre à la cuisson.

Esquimaux à la prune et chocolat blanc

De nouveau conviée par Marie de Not Parisienne et Christelle de la Cuisine Facile de Chris à participer au défi Régalade en cascade initié par Olivier du blog Sharing Cuisine et sa mascotte Monsieur Woody (la cuillère en bois moustachue). Il s’agit de lancer un défi à 5 amis blogueurs. La mission : réaliser une recette inédite autour d’un ingrédient et la publier le 1er samedi du mois à 11h sur leur blog. Cette fois-ci, je me suis creusée la tête pour trouver une recette autour de la prune

Pas vraiment motivée, je ne raffole pas des petits fruits (abricot, prune, kiwi…) qu’il faut ingurgiter en triple exemplaire avant de ne plus avoir faim au contraire d’une bonne pomme qui croque sous la dent! J’ai eu le déclic lorsque j’ai vu la frozen pie de Mathilda du blog Cuisine en Bandoulière. En dépit de son aspect très appétissant, j’ai été très déçue par cette recette, comme deux autres lecteurs qui ont laissé un commentaire (Nicolas et Marie). La glace au yaourt est trop glacée et pleine de cristaux tandis que le coulis fond effectivement beaucoup plus vite !

Tellement dépitée par cette recette, j’ai fait refondre tout le contenu de la tarte et je l’ai transformé en une vraie glace à la prune bien crémeuse en ajoutant de la crème liquide montée en chantilly et une généreuse quantité de sirop de cerise amarena.

Pour 0,75L de glace :

Pour la glace :

  • 20cl de crème liquide ENTIERE
  • 400 g de prunes rouges
  • 80g de lait concentré sucré
  • 40g de sirop de cerises amarena

Pour les esquimaux :

  • 200g de chocolat blanc
  • 4 cas de pralin en grains
  1. Préparez la glace : placez la crème liquide dans un récipient à bords hauts 15 min au congélateur.
  2. Dénoyautez les prunes et mixez les pour obtenir une purée. Mélangez le lait concentré sucré au sirop de cerise puis ajoutez le coulis de prunes.
  3. Montez la crème en chantilly bien ferme.
  4. Incorporez délicatement le lait concentré aromatisé à la chantilly à l’aide d’une spatule.
  5. Versez dans des moules à esquimaux et laissez prendre au moins 3h au congélateur.
  6. Enrobage : faites fondre le chocolat au bain-marie. Transvaser le dans un récipient long et étroit.
  7. Préparez une coupelle avec le pralin et une feuille de papier sulfurisé pour déposer les esquimaux.
  8. Démoulez les esquimaux un à un. Laissez les autres au congélateur le temps de vous occuper du précédent.
  9. Plongez un premier esquimaux rapidement et en entier dans le chocolat fondu.
  10. Laissez le tête en bas pour que le chocolat puisse s’égoutter et en même temps parsemez d’éclats de pralin sur toute sa surface.
  11. Le chocolat doit figer assez rapidement. Déposez le ensuite à plat sur le papier sulfurisé.
  12. Enchaînez avec les autres esquimaux et placez les immédiatement au congélateur jusqu’au moment de leur dégustation.

Petite info complémentaire :

Pour les esquimaux : cela fait un peu trop de glace mais je ne doute pas que vous mangerez ce qui reste avec plaisir ! Et cela fait aussi beaucoup de chocolat blanc pour recouvrir 4 malheureux mini esquimaux. Mais c’est ce qu’il faut pour avoir de quoi plonger rapidement les esquimaux dedans et avoir un bel enrobage. Mais ne vous inquiétez pas, j’ai une recette derrière pour vous permettre de recycler le chocolat fondu !

Pour la tarte glacée : si vous êtes quand même tentés… Partez sur 200g de spéculoos à réduire en poudre fine avant de leur ajouter 50g de beurre. Tassez cette pâte dans un moule de 18cm de Ø et placez au congélateur pour figer la croûte avant de versez la glace liquide par dessus. Laissez revenir 15 à 20 min à température ambiante avant de la servir.

Pour la glace à la prune : dans ma version de rattrapage original, elle se composait de 400g de prunes rouges et jaunes confondues, 120g de petits suisses, 250g de fromage blanc, 60g de miel et 1 sachet de sucre vanillé. Auxquels j’ai rajouté 20cl de crème liquide montée en chantilly et 50g de sirop de cerise amarena (à la louche, j’ai mis 5 cas de sirop).
Mais pour un résultat optimal, je vous suggère la valeur sûre de la glace au lait concentré sucré !

Salade de pommes de terre au haddock

Avec l’été qui revient (ou pas) on a envie de partir en pique-nique à la plage ou d’organiser d’immenses barbecue. En général, c’est à ce moment là que les salades composées font leur grand retour. La recette que je vous propose aujourd’hui me fait penser à un mélange entre la salade de hareng-pomme de terre, la piémontaise et la macédoine.

Les pommes de terre constitue la base. Elles sont accompagnées de haddock (aiglefin fumé), de petits pois frais, de champignons frais et de tomates séchées. Le tout est assaissonné de fromage blanc au citron et ciboulette. Cette salade sera encore meilleure si vous la faites la veille pour le lendemain. Ainsi, les saveurs se seront bien mélangées.

Pour 2 personnes :

Pour la salade :

  • 250g de pommes de terre
  • 50g de haddock fumé
  • 50g de petits pois frais (8 cosses environ)
  • 30g de champignons de paris (4 champignons moyens)
  • 25g de tomates séchées

Pour la sauce :

  • 60g de fromage blanc
  • le jus d’1/2 citron
  • 5 tiges de ciboulette
  • poivre
  1. Préparez les ingrédients : portez un grand volume d’eau à ébullition (pas la peine de saler) et plongez y la pomme de terre pelée et coupée en dés.
  2. Quand la lame d’un couteau pointu s’enfonce sans résistance dans la chair, égouttez les et laissez les refroidir.
  3. Coupez les tomates séchées en lanières, pelez les champignons et coupez en lamelles.
  4. Coupez le haddock en morceaux.
  5. Faites bouillir de l’eau avec une pincée de bicarbonate de soude et ébouillantez les petits pois 5 min.
  6. Préparez la sauce : ciselez la ciboulette puis mélangez tous les ingrédients entre eux.
  7. Dressage : dans un saladier, regroupez tous les ingrédients de la salade.
  8. Nappez de sauce et mélangez délicatement pour enrober tous les ingrédients sans trop les écraser.
  9. Laissez reposez 1h au frais, le temps que tous les ingrédients s’imprègnent bien.

Petite info complémentaire :

J’ai rajouté un peu d’oignon rouge émincé pour le goût.