Gratin dauphinois au gorgonzola

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Ayant repéré du gorgonzola bien crémeux dans le frigo, j’ai eu une folle envie de l’utiliser en cuisine ! Quoi de mieux que des pommes de terre pour le mettre en valeur ? C’est ainsi que j’ai eu l’idée d’un gratin dauphinois !

Après cuisson le gratin est bien crémeux et la saveur du gorgonzola ressort discrètement. C’était un plat particulièrement réconfortant !

Pour 2 à 3 personnes :

Ingrédients :

  • 500g de pommes de terre pelées
  • 20cl de lait
  • 20 cl de crème liquide épaisse
  • 100g de gorgonzola
  • 1/2 cac d’ail semoule
  • 1/3 cac de noix de muscade râpée
  • 1/3 cac de romarin séché
  • 1/2 cac de poivre
  • 1 noisette de beurre pour le plat
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Pelez les pommes de terre et coupez les en lamelles de 5 mm d’épaisseur.
  3. Portez le lait et la crème à ébullition avec l’ail semoule, la noix de muscade et le romarin
  4. Plongez y les lamelles de pommes de terre et laissez les cuire 10-15 min.
  5. Egouttez les pommes de terre en conservant le lait/crème de cuisson.
  6. Beurrez un plat à four et rangez y les lamelles de pommes de terre.
  7. Coupez le gorgonzola en dés et faites le fondre dans le lait de cuisson puis versez ce lait sur les pommes de terre.
  8. Poivrez et recouvrez éventuellement d’un couche de fromage râpé.
  9. Enfournez pour 40 à 45 min. A la fin de la cuisson, une lame de couteau doit s’enfoncer facilement dans les pommes de terre.
  10. Servez chaud avec une salade verte.

Tourte au jambonneau, fèves et pruneaux

Il y a fort longtemps, j’ai congelé du petit salé aux lentilles. N’ayant plus envie de le manger ainsi, j’ai décidé de le recycler en deux recettes bien gourmandes ! La première, c’est cette tourte aux fèves, où ma viande est mijotée comme un lapin au pruneau, avec une sauce au vin et un bouquet garni. C’est une sorte d’alliance avec la kidney pie de la tradition anglais et la gastronomie traditionnelle française avec le mijoté « aux pruneaux ».

J’ai utilisé ma farine de châtaigne-figue-noisette du Moulin de Vergnoulet que je vous ai présenté dans mon article sur mon pain figue-noisette-chataigne couplée à une farine complète, pour obtenir un plat très rassasiant et plein de caractère. Ne vous laissez pas impressionner par la longueur de la recette, elle se réalise les doigts dans le nez !

J’en profite pour dédier cette recette à Cuisinons de Saison organisé par Claudine.

Pour 4 personnes (18 cm) :

Pour la pâte :

  • 100g de farine chataigne-figue-noisette Moulin de Vergnoulet
  • 50g de farine multi-céréales
  • 60g de beurre 1/2 sel
  • 1/2 oeuf (gardez le reste pour la dorure)
  • 1 cac d’eau froide

Pour la garniture :

  • 100g de jarret 1/2 sel déjà cuit (ou reste de viande de porc)
  • 75g de fèves surgelées
  • 40g de carotte
  • 40g de pruneaux dénoyautés (6)
  • 15 cl de vin rouge
  • 5 cl de ratafia champenois ou armagnac
  • 1/2 échalote
  • 1 cac de farine
  1. Préchauffez votre four à 180°C en chaleur tournante ou 200°C en four traditionnel.
  2. Préparez la pâte : mélangez les farines puis sablez avec le beurre.
  3. Ajoutez ensuite l’oeuf et l’eau pour amalgamer la pâte.
  4. Enveloppez la dans du film alimentaire et laissez la reposer à température ambiante le temps de faire la farce.
  5. Préparez la garniture : coupez l’échalote et la carotte en lamelles.
  6. Dans une casserole, mettez à mijotez à couvert pendant une quinzaine de minutes la viande avec les carottes, l’échalote, les alcools, les pruneaux et la farine.
  7. Sortez la viande émiettez là à l’aide de deux fourchettes. Coupez les pruneaux en deux.
  8. Remettez la viande et les pruneaux dans la sauce, ajoutez les fèves et laissez réduire une dizaine de minutes jusqu’à obtenir une sauce nappante, légèrement sirupeuse.
  9. Retirez du feu et laissiez tiédir.
  10. Façonnage : divisez le pâte en 2/3 (pour le fond de pâte) et 1/3 (pour le couvercle).
  11. Etalez le fond de tarte puis foncez votre moule de 18 cm de diamètre avec. Laissez bien déborder la pâte du moule. C’est important pour réaliser une bonne soudure.
  12. Répartissez la garniture sur le fond de pâte.
  13. Etalez la pâte pour le couvercle, percez un trou en son centre puis déposez le sur la garniture. Il doit également bien déborder du moule.
  14. Pincez le fond de tarte et le couvercle entre vos doigts pour bien souder les bords. Coupez l’excédent de pâte à l’aide de ciseau ou d’un couteau bien affûté.
  15. Dorer avec le reste d’oeuf battu.
  16. Faites cuire 20 à 30 min au four. La croûte doit être bien dorée.

Salade Normande au camembert pané

Je suis rentrée une petite semaine en Normandie (d’où l’absence d’article) pour le plaisir de couper avec ma routine bordelaise et enfin profiter de vacances en famille et entre amoureux. Pour l’occasion je suis allée dans un restaurant où j’ai eu le plaisir de déguster une salade mettant en avant 3 produits phares de notre terroir : le camembert, l’andouille de Vire et la pomme. Je vous propose ici une version au camembert pané à la noisette de ce que j’ai pu manger.

Toutes les andouilles ne se valent pas ! Ici, j’ai cuisiné avec de l’andouille de Vire. Elle est fumée et possède un goût assez poivré. Les morceaux de viande sont répartis de manière assez aléatoire contrairement à l’andouille de Gueméné, qui est d’un diamètre plus petit et dont les morceaux sont disposés en cercles concentriques. J’ai découvert récemment l’andouille de béarnaise qui est entourée d’une peau blanche très fine.

C’est une salade un peu riche d’un point de vue calorique, mais surtout en saveurs ! la pomme apporte beaucoup de douceur et contre balance le goût plein de caractère de l’Andouille. Le camembert pané permet d’apporter une touche croustillante très agréable !

Pour 1 personne :

Pour la salade :

  • 4 grandes feuilles de laitue
  • 4 à 6 tomates cerises
  • 1/4 à 1/2 pomme
  • 50g d’andouille de Vire

Pour le camembert pané :

  • 2 huitièmes de camembert (60g)
  • 2 cas de chapelure de pain
  • 1 cas de poudre de noisette
  • 1 cas de farine
  • 1/2 oeuf

Pour la vinaigrette :

  • 1 cas d’huile de noix
  • 1,5 cac de vinaigre de cidre
  • 1 cac de compote de pomme
  • 1/2 cac d’origan
  • sel et poivre
  1. Mettez votre friteuse à chauffer à 190°C.
  2. Préparez le camembert pané : mélangez la chapelure avec la poudre de noisette.
  3. Farinez chaque 1/8e de camembert puis plongez les dans l’oeuf battu avant de le rouler dans la chapelure.
  4. Plongez à nouveau les morceaux de camembert dans l’oeuf puis une nouvelle fois dans la chapelure.
  5. Placez au congélateur le temps de dresser le reste de la salade.
  6. Préparez la vinaigrette : fouettez tous les ingrédients entre deux.
  7. Dressage : coupez la pomme en lamelles puis en bâtonnets sans la peler.
  8. Coupez l’andouille en petits dés et les tomates cerises en deux.
  9. Dans une grande assiette répartissez la salade lavée, essorée et coupée grossièrement en morceaux.
  10. Disposez les moitiés de tomates cerises puis les bâtonnets de pomme avant de finir par les dés d’andouille.
  11. Nappez avec la vinaigrette à la pomme.
  12. Faites frire les camemberts panés quelques minutes à l’huile. La chapelure doit prendre une belle teinte dorée. Egouttez les sur du papier absorbant.
  13. Posez les sur la salade et servez dans la foulée pour que le camembert soit bien coulant.

PS : je le reconnais, j’ai attrapé mon camembert à pleine main pour le vider de son crémeux partout sur ma salade

Gâteau basque à la crème d’amande

Il y a  une très bonne boulangerie basque à côté de mon boulot. Il y a quelques jours, une thésarde, pour fêter son arrivée au labo, nous a apporté un de leur gâteau basque. Il était à tomber par terre et cela m’a donné envie de m’en faire.

Le gâteau basque, c’est purement un sablé au format d’un gâteau garni soit de crème pâtissière, soit de confiture de cerises noires. J’ai eu envie de le fourrer de caramel, mais je me suis dit que ça ferait un peu trop gâteau breton. Oui, les bretons comme les basques peuvent dire ce qu’ils veulent, la différence entre un gâteau basque et un gâteau breton est très légère (allez y, lynchez moi)… Même si je soupçonne les bretons de s’être mis à fourrer leur gâteau, comme les basques, juste pour le rendre plus aguichant.

En attendant, c’est une recette très simple qui nécessite que des ingrédients de base. Comme d’habitude, je préfère utiliser du beurre demi-sel, qui permet un meilleur dosage des quantités de sel.

Pour 2 mini gâteaux (9cm) :

Pour la pâte sablée :

  • 100g de farine T45
  • 50g de beurre demi-sel mou
  • 50g de sucre
  • 1 jaune + 1/2 oeuf
  • 1/8 cac de levure chimique

 

Pour la crème pâtissière :

  • 60g de lait
  • 30g de de sucre
  • 10g de farine
  • 1 oeuf
  • arôme d’amande amère à votre convenance
  1. Préparez la pâte sablée : travaillez le beurre avec le sucre quelques minutes pour le rendre bien souple.
  2. Ajoutez ensuite les oeufs et travaillez à nouveau.
  3. Enfin incorporez la farine tamisée avec la levure.
  4. Formez une boule de pâte. Elle ne doit pas coller.
  5. Filmez et laissez reposer au moins 30 min au réfrigérateur.
  6. Préparez la crème pâtissière : portez le lait à ébullition.
  7. En parallèle, fouettez l’oeuf avec le sucre et l’arôme jusqu’à ce que le mélange épaississe et blanchisse.
  8. Ajoutez ensuite la farine.
  9. Incorporez le lait bouillant petit à petit.
  10. Reversez dans la casserole et faites épaissir à feu doux en remuant régulièrement.
  11. Une fois que la crème pâtissière est devenue bien épaisse, retirez du feu, filmez au contact et laissez refroidir.
  12. Dressage : préchauffe votre four à 180°C.
  13. Divisez la pâte en 4 pâtons de tailles égale (±60g).
  14. Abaissez les en cercles de 0,5 cm d’épaisseur. Faites en deux de 10 cm de diamètre et 2 de 9 cm de diamètre (découpez ces derniers avec un emporte-pièce ou un cercle à pâtisserie).
  15. Beurrez bien deux cercles à pâtisserie de 9 cm de diamètre.
  16. Déposez un grand cercle dans le fond de chacun. Faites bien remontez le bord le long du cercle pour créer une cavité, comme si vous fonciez un moule à tarte.
  17. Remplissez ce creux de crème pâtissière.
  18. Déposez un petit cercle de 9cm par dessus et appuyez bien sur les côtés tout autour du cercle pour soudez les deux parties entre elles.
  19. Badigeonnez la surface d’oeuf battu et enfourner pour 45 min environ. Le gâteau doit être divinement doré.

Petite info complémentaire :

N’oubliez pas de beurrer vos cercles. Ainsi le gâteau pourra mieux gonfler à la cuisson.

Crumble de boudin noir aux pommes et châtaigne

Quand on discute cuisine, mon père me fait souvent la remarque que mes recettes ont l’air appétissantes, mais qu’il ne comprend pas les titres parce qu’il m’arrive régulièrement de faire des recettes étrangères (américaines la plupart du temps). Alors pour une fois je lui fais un bon plat bien franco-francais. Enfin presque ! Puisque j’ai revisité le boudin aux pommes que nous mangions à la maison en une version crumble à l’avoine et farine de châtaignes.

C’est un plat rustique, terroir, sucré-salé, complet et facile à transporter. Vous allez y rencontrer du croquant, du fondant, du ferme et du mou. Un équilibre tout à fait divin et qui insuffle un vent de renouveau à une charcuterie qui fait faire la grimace à plus d’un !

Je profite de cette recette pour participer au défi Sucré-Salé de Recette.de qui a lieu tout ce mois-ci.

Pour 2 personnes :

Pour le crumble :

  • 50g de farine de chataigne
  • 30g de flocons d’avoine
  • 10g de farine T45
  • 30g de graisse de canard
  • 1 cas de calva
  • poivre noir

Pour la garniture :

  • 1 pomme (200g)
  • 1 boudin noir (130g)
  • 1/16 cac de vanille en poudre
  1. Préchauffez le four à 200°C.
  2. Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs ensemble (farines et flocon d’avoine et poivre noir à votre convenance).
  3. Amalgamez avec le graisse de canard et le calva. Vous edvez pouvoir former des petits grumeaux de pâte.
  4. Préparez la garniture : coupez les pommes en dés.
  5. Faites les revenir à feu moyen à la poêle à couvert.
  6. Quand elles commencent à suer saupoudrez les avec la poudre de vanille et poursuivez la cuisson 5 min environ. Les pommes doivent être fondantes à l’extérieure mais encore fermes à coeur.
  7. Dressage : enlevez la peau du boudin et écrasez une moitié dans le fond de chaque cassolette.
  8. Ajoutez une couche de pommes vanillées
  9. Recouvrez avec le crumble.
  10. Enfournez pour 20 min le temps de bien faire dorer le crumble.

Henriette Epatée se met aux burgers !

Je vous ai déjà parlé dans un article précédent du très atypique bar à rillettes : Henriette Epatée ! Traditionnellement, vous pouvez y déguster dans son ambiance cosy, des rillettes de toutes sortes (terre, mer, rivière ou végétarienne) fabriquées par des producteurs locaux. Mais figurez-vous que depuis quelques temps, deux burgers sont sont rajoutés à la carte ! Bonne pâte, je suis allée les déguster pour vous !

Alors, déjà le menu est relativement économique : 9€ le burger seul ou 13€ avec un dessert et le café. Les burgers sont servis avec de délicieuses pommes de terre sautées persillées. Vous avez le choix entre :

  • un burger aux rillettes de canard au foie gras, assorti de pommes sautées et d’oignons confits (avec bien entendu de la salade)
  • un burger au fromage de chèvre avec une compotée de tomates confites et salade.

Le service est rapide et comme d’habitude, votre commande arrive sur sa palette miniature. C’est mignon et ça sent divinement bon ! Les portions ont l’air un peu petites à première vue. Mais après dégustation et complétées par un dessert, on se sent agréablement et raisonnablement repu.

Le burger au chèvre d’Henriette Epatée

Le burger au chèvre vous offre tout de même 4 rondelles bien généreuses de bûche de chèvre. J’ai beaucoup aimé le côté acidulé apporté par les tomates séchées. C’était bon, léger et agréable, mais pas comparable à celui aux rillettes de canard, beaucoup plus atypique… Le burger aux rillettes a beaucoup de caractère. J’ai adoré le côté sucré-salé. Je ne suis pas habituée à manger des rillettes chaudes, mais j’ai trouvé le résultat très sympa. Le côté salé  qui ressort beaucoup est nettement adouci par les pommes sautées. Le pain au sésame choisit pour les burgers n’est pas transcendant mais il est bon. C’est un pain qui se rapproche des Brasserie Burger de la marque Jacquet. Les pommes de terre sautées sont excellentes ! Je ne raffole pas de la persillade, mais là, c’était léger, salé comme il faut et pas trop aillé. Je me suis régalée !

Le burger aux rillettes de canard

En dessert, je suis partie sur un moelleux au chocolat tout tiède avec une crème anglaise bien sucrée. Mes amies ont choisi une crème renversée au caramel également délicieuse. Ils ont aussi l’air petits, mais c’est suffisant après le burger et son accompagnement.

En conclusion, je vous conseille vivement le burger aux rillettes de canard ! C’est une expérience culinaire peu commune qui a largement de quoi séduire ! En plus le rapport qualité-prix est très correct ! J’attends les variations autour du poisson avec hâte ! Pourquoi pas un pâté de rillettes de poisson pané ?

Résumé

« Henriette Epatée »
Bar à rillettes
Formule burger : 13€
(burger + pommes de terre sautées + dessert)
Burger seul : 9€
Desserts : 4€
Ma-Sam : 12h-23h
Service continu
Vente à emporter

Arrêt Barrière St genes (Tram B)
139 boulevard George V
33400 Talence05 35 40 04 41

Leur site internet

Pain savoyard

Si vous recherchez un en-cas terriblement moelleux avec un goût de fromage et d’hiver irrésistible, vous avez ouvert le bon article. Du reblochon, des morceaux de pommes de terre et des allumettes de bacon capturé dans un pain ayant la texture et le moelleux d’une gâche ou d’un pain brioché. En effet, il contient de l’oeuf et beaucoup de beurre mais quel régal !!! C’est une recette extraite du livre « Pains et viennoiseries » de Basile Kamir.

Il propose de la façonner sous forme d’un gros pain, mais je trouve le résultat plus sympa pour forme de petits pains à grignoter. Sinon je pense qu’il faudrait façonner la pâte en baguette comme un pain viennois. La pâte est assez liquide et collante. Je vous conseille plutôt de la travailler avec un robot ou une MAP.

Pour 12 petits pains :

 Pour la pâte: 
  • 500g de farine
  • 12,5 cl de lait
  • 12,5 cl d’eau
  • 1,5 oeuf
  • 100g de beurre demi-sel
  • 25g de sucre
  • 10g de levure de boulangerie (1/4 de cube)
 Pour la garniture : 
  • 50g de pommes de terre en lamelles cuites à la vapeur
  • 50g d’allumettes de bacon
  • 1/2 reblochon
  • 0,5 oeuf restant pour la dorure (finition)
  • poivre du moulin (finition)
  1. Coupez le reblochon en petites lamelles. Mettez en 12 de côté pour coiffer les futures miches.
  2. Mélangez l’eau avec le lait et le sucre. Dissolvez la levure dans ce mélange.
  3. Placez tous les ingrédients dans la cuve de votre MAP:
    1. en premier : la levure dissoute, le beurre coupé en morceaux et l’oeuf
    2. par dessus : la farine
    3. Lancez le programme « Pâte » (1h30).
  4. A la moitié du pétrissage, ajoutez les pommes de terre, les lardons et le fromage. Puis laissez la pâte pousser jusqu’à la fin du cycle.
  5. A l’issu du cycle, divisez la pâte en 12 pâtons auquel vous donnez la forme de boule.
  6. Placez ces boules sur du papier sulfurisé en les espaçant bien.
  7. Couvrez d’un linge et laissez double de volume dans un endroit tiède (1h).
  8. Préchauffez votre four à 210°C.
  9. Badigeonnez la surface des pains avec l’oeuf battu restant. Déposez une lamelle de reblochon puis donnez 1 ou 2 tours de moulin à poivre.
  10. Enfournez pour 20 à 25 min. Attention, à cause de l’oeuf la surface peut brunir très vite ! Au besoin couvrez vos petits pains d’aluminium.
  11. Laissez tiédir avant de déguster ces petites merveilles (c’est aussi très bon froid). Ne vous inquiétez pas si le pain s’affaisse. Le fromage a fondu et a fait perdre un peu de tenue. C’est normal.

Poule au blanc : la poule au pot à la Normande

C’est un plat typique de ma région. C’est la même chose qu’une poule au pot, sauf qu’elle est servie avec une sauce à la crème bien épaisse parfumée au cidre. Traditionnellement ce plat était souvent proposé à Pâques. Mais c’est un très bon plat d’hiver, généreux et bon marché. Une poule coûte environ 3,5€/kg. C’est moins cher qu’un poulet. Et puis avec un seul plat, vous allez pouvoir faire du recyclage sur plusieurs jours, notamment grâce au bouillon qui vous fera une délicieuse soupe !

Ma mère et moi avons constaté une chose avec amusement. Tout bon plat Normand qui se respecte, contient forcément une quantité non négligeable de beurre, de crème et de cidre! Alors celui là avec sa sauce, il met en plein dans le mille.

Pour 4 à 6 personnes :

Pour la poule au pot :

  • 1 poule de 1,2 kg minimum
  • 4 poireaux
  • 4 carottes
  • 4 navets
  • 1 branche de céleri
  • 1 gros oignon
  • 3 clous de girofle
  • 1 bouquet garni
  • 1 cas d’estragon séché
  • 1 cac de gros sel

Pour la sauce blanche :

  • 25cl du bouillon de cuisson
  • 25g de farine
  • 25g de beurre
  • 10 cl de crème fraîche
  • 10 cl de cidre
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1cac d’estragon séché
  1. Cuisson de la poule : plongez la poule dans une cocotte d’eau froide (elle doit être recouverte). Portez à ébullition.
  2. Pendant ce temps : épluchez les légumes. Pelez les carottes et coupez les en rondelles ou simplement en 2 ou 4. Pelez les navets.
  3. Lavez bien les poireaux (je préfère séparer le blanc des feuilles vertes du poireau). Enfin pelez l’oignon et plantez les clous de girofle dedans. Je laisse la tige de céleri telle qu’elle. mais vous pouvez la débiter en tronçons.
  4. Quand le bouillon de la poule bout, écumez le (ça fonctionne bien avec une passoire).
  5. Puis ajoutez les légumes, le bouquet garni, l’estragon, le sel et du poivre.
  6. Couvrez et laissez cuire 2h à petit bouillon (45 min si vous le faites à la cocotte-minute).
  7. Dégraissage : si vous souhaitez un bouillon plus digeste, laissez le une nuit au réfrigérateur (ou dehors : sur votre balcon ou dans votre garage) pour que le gras fige à la surface. Vous n’avez plus qu’à le retirer à l’aide d’une passoire.
  8. Préparez la sauce : faites fondre le beurre dans une casserole, ajoutez la farine et mélangez avec une spatule.
  9. Laisser brunir quelques minutes en remuant de temps en temps.
  10. Quand vous avez une belle couleur doré/brun, ajoutez progressivement et en fouettant vigoureusement le bouillon de cuisson de la poule.
  11. Faites épaissir à feu moyen en continuant de remuer.
  12. Dans un bol, mélangez le jaune d’oeuf avec la crème. Salez et poivrez.
  13. Ajoutez ce mélange à celui de la casserole.
  14. Continuez à faire épaissir puis ajoutez le cidre.
  15. Poursuivez la cuisson quelque minute jusqu’à ce que la sauce soit épaisse à votre convenance. Au besoin ajoutez un peu de maïzena.
  16. Service : découpez la poule et servez ses morceaux nappés de cette sauce avec les légumes et du riz blanc.

 

Petite info complémentaire :

Pour utiliser les restes de poule au pot, je vous suggère :

Carbonade flamande

Avec à peu près 3h de mijotage, on que peut dire que la carbonade, c’est un travail de longue haleine ! Alors autant la préparer en grandes quantités et congeler si vous pouvez… Mais quel régal ! La sauce est si sirupeuse et épaisse…

Concrètement, cette spécialité belge et du Nord de la France correspond à un ragoût de boeuf à la bière. Cela peut ressembler à un boeuf bourguignon beaucoup plus gourmand. Puisqu’on rajoute du pain d’épices et de la vergeoise pour obtenir une sauce bien sirupeuse. Ce plat se sert avec de bonnes frites cuite à la graisse de boeuf (plutôt canard pour moi).

Normalement, il faut de la bière brune. J’ai choisi la blonde Ch’ti juste pour le clin d’oeil au nord de la France… De même, privilégiez la moutarde de Dijon à la moutarde à l’ancienne, son goût plus fort, n’en rendra la plat que bien meilleur. C’est un plat idéal pour l’hiver ! (avec un peu d’avance me concernant ^^).

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 350g de viande de boeuf pour bourguignon ( collier, poitrine, paleron … )
  • 100g de lard fumé (ou poitrine fumée)
  • 1 gros oignon
  • 33cl de bière brune (Pelforth, Leffe, Affligem, Grimbergen…)
  • 1 bouquet garni (thym et laurier)
  • 1 cac de vergeoise brune
  • 2 tranches de pain d’épices
  • 10g de beurre demi-sel
  • 1 cas de moutarde de Dijon
  1. Détaillez la viande de boeuf en gros cube de 2 à 3 cm. Coupez le lard en lardon bien généreux et émincez l’oignon.
  2. Faites fondre le beurre à feu moyen. Faites y revenir les oignons. Ils doivent ramollir et suer sans brunir.
  3. Ajoutez ensuite les lardons et laissez cuire 5 mi à couvert.
  4. Mettez oignons et lardons de côté et faites revenir la viande à feu vif dans le jus des lardons. Elle doit bien dorer sur toutes ses faces. Couvrez pour préserver le jus.
  5. Mettez la viande de côté. Repassez à feu doux et saupoudrez avec la vergeoise. Faites épaissir ce jus. Cela doit devenir bien épais et sirupeux.
  6. Remettez la viande, les lardons et les oignons, ajoutez le bouquet garni. Arrosez avec la bière de manière à ce que la viande soit bien recouverte.
  7. Tartinez le pain d’épices avec la moutarde et déposez le à la surface de la bière. Couvrez et laissez mijoter 1h30.
  8. Au bout de ce temps, le pain d’épices a du se dissoudre complètement. Retirez le bouquet garni, remuez pour vérifier que cela n’accroche pas au fond et poursuivez la cuisson encore 1h à 1h30.
  9. Votre carbonnade est prête quand la viande baigne dans un jus bien nappant, épais et sirupeux. Servez bien chaud avec des frites !

Petite info complémentaire :

Si votre sauce n’est pas devenue sirupeuse : en fin de cuisson, diluez 1 cac de maïzena dans 3 cas de sauce. Versez à nouveau dans la casserole et faites épaissir à feu doux 5 à 10 min. Mais pas d’inquiétude! Rien n’est encore joué au bout d’1h30. Il faut vraiment laisser le temps et la cuisson à feu doux faire leur office pour que la sauce se transforme comme par magie ! Car étonnamment la sauce réduit même avec le couvercle par dessus. Attention vers la fin, cela peut vite accrocher au fond de la casserole.

Ne faites pas des morceaux de viande trop petits car cela diminue beaucoup en taille à la cuisson.

Ils ont testé :

Séverine de Maman, ça déborde !