Le Lotus Bleu : l’hospitalité à l’asiatique

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Vous avez envie de manger chinois mais sans finir dans une gargote ou un restaurant à volonté où toute la friture vient de chez Tang Frères ? J’ai l’adresse qu’il vous faut! C’est simple et sobre mais tout ce qu’il y a de plus délicieux, copieux et surtout authentique puisque le restaurant est tenu par des cambodgiens première génération !

Avant toute chose, je vais peut-être briser les rêves de certains, mais il n’y a pas d’arrière-salle pour fumer de l’opium !

C’est vrai, la décoration de l’endroit n’est peut-être pas aussi travaillée que dans tous ces burger/bagel shop du moment, elle n’a certainement pas été élaborée par des architectes hors de prix et ne cherche pas à répondre à des codes marketing tordus, mais il se dégage de cette endroit une atmosphère familiale et chaleureuse qui colle aux clichés des restaurants asiatiques. Vous retrouverez le maneki-neko (le chat porte-bonheur qui fait coucou), les baguettes dans leur petits sachets (des vraies, pas celles en bois que l’on sépare), le détail déco bien asiatique (en général, des lampions, un dragon etc… voire un bas-relief en bois avec de scènes apaisantes), les nappes rouges (couleur du bonheur oblige), la vaisselle aux liserés asiatiques. Pour parfaire l’image, il manquerait juste le fortune cookie à la fin du repas. 

Vous ne risquez pas de tomber dessus par hasard. Un peu éloigné du centre ville, sur les boulevard à barrière d’Arès, vous ne pouvez vous y rendre que de votre plein gré. Alors si vous n’aimez que les ambiances hyper roots, cocoon, cosy, lounge, cantine prout-prout etc… passez votre chemin et laissez cette perle à d’autres.

La carte est très bien garnie de l’entrée jusqu’au dessert. Vous avez 2 menus au choix le midi (un seul, à 13,5€ le soir). Vous allez retrouver tous les plats classiques (poulet au curry, porc caramel, boeuf à l’oignon, canard laqué, crevettes piquantes….) ainsi que quelques spécialités de la maison (une cassolette très copieuse par exemple). En fait, selon votre sauce préférée (oignon, champignons noirs, noix de cajou, curry, caramel …) vous pourrez l’avoir avec la viande de votre choix.

Les entrées sont très copieuses. Quand on y va, je ne prends en général qu’un plat avec du riz et je taxe un nem à mon homme avec une bouchée de son beignet à la banane pour la forme. Dites vous bien que tout est fait maison et que si d’habitude vous avez des appréhensions à l’idée de prendre des nems (friture, trop grasse, trop lourde, trop fade etc…) ici vous pouvez en manger les yeux fermés. Que ce soit les vietnamiens ou ceux à la crevettes (4 par assiette avec salade et bouquet de menthe) ils sont excellents et pour une fois, on retrouve un goût distinctif ! Les samossas (5 par assiette) sont également à tomber : bien relevés avec un goût de curry équilibré. Les rouleaux de printemps sont frais, copieusement garnis (2 par assiette) les feuilles de riz pas sèches pour un sou ! 

Techniquement passé le stade du plat principal, vous devriez commencer à vous sentir déjà amplement rassasié, mais puisque la gourmandise a été la plus forte et que vous avez choisi un menu, voici venu l’heure du dessert ! Le gâteau maison correspond à une banane enrobée de riz gluant à la noix de coco. C’est excellent mais vraiment très copieux (voire bourratif à ce stade). Méfiez vous des beignets. Ici, on ne radine pas ! un beignet à la banane, c’est une banane ENTIERE. Vous pourrez même assister à son flambage sous vos yeux !

Le service est souriant, amical et chaleureux. En plus d’être fluide, sans être trop long ou trop rapide. En clair, vous avez le temps de manger à votre rythme, sans vous sentir pressé. Le patron discutera avec plaisir avec vous et vous fera partager sa culture pour un peu que vous vous soyez attardé jusqu’à la fin du service. C’est comme cela que j’ai vécu mon premier contact avec le durian (un fruit asiatique très particulier, je n’en dirais pas plus, il mérite de faire son expérience soi-même).

Si vous aimez vraiment manger chinois mais que vous appréciez la qualité plus que la quantité (et encore, vous en avez bien plus que pour votre argent, les portions sont généreuses), cette adresse est faite pour vous. Vous allez vous faire plaisir pour un budget limité et vous allez très probablement en ressortir réconcilié avec les restaurants chinois si vous étiez légèrement réticent au départ. Je vous le recommande chaudement.

Résumé

« Lotus Bleu »
Spécialités chinoises et vietnamiennes
Menu : 10,5 ou 13,5€
Plats : autour de 6€
Sur place ou à emporter

Ma-Dim :
12h-14h
19h-22h

14 avenue d’Ares
33000 Bordeaux 05 56 24 64 36
 L’avis Trip Advisor
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Rapport qualité/prix EXTRA
Large choix
excentré

Pain au miel, noix et raisin

Après avoir testé les baguettes à la semoule de Frédéric Lalos, voici son pain de seigle au miel, noix et raisins secs. J’ai trouvé les proportions absolument parfaite ! Le pain s’est préparé sans problème pour un résultat vraiment délicieux !

Pas de crainte du levain, ici, on travaille à partir d’une pâte fermentée que l’on peut éventuellement préparer 48h à l’avance en la conservant au réfrigérateur. Elle apportera de l’arôme et une pousse du pain plus rapide, presque comme un levain.

Pour 1 pain de 340g :

Pour le pain :

  • 110g de farine T55
  • 25g de farine de seigle
  • 80g d’eau
  • la pâte fermentée (~50g)
  • 10g de miel
  • 1/2 cac de levure déshydratée
  • 1/2 cac de sel
  • 35g de raisins secs
  • 30g de noix

Pour la pâte fermentée :

  • 30g de farine
  • 20g d’eau
  • 1/8 cac de levure déshydratée
  1.  Préparez la pâte fermentée : mélangez dans un saladier la farine avec l’eau et la levure. Couvrez de film étirable et laissez reposer au moins 1h. La surface doit buller.
  2. Préparez la pâte : réhydratez 15 min les raisins secs dans de l’eau bouillante et concassez grossièrement les noix.
  3. Dans votre MAP, déposez l’eau, la levure, le miel, la pâte fermentée et recouvrez avec les farines et le sel en dernier. Lancez le programme Pâte (1h30 = pétrissage + 1ere pousse). Après 10 min de pétrissage ajoutez les raisins secs égouttés et les noix.
  4.  A la fin du programme,  formez une boule avec la pâte que vous allongerez en un boudin de 20 cm de long. L’objectif est de former une mini baguette souffrant d’embonpoint.
  5. Déposez ce boudin sur une feuille de papier sulfurisé puis dans un moule à cake de 26cm de long.
  6. Couvrez de film étirable et laissez pousser 1h30 à température ambiante (22 à 24°C).
  7. Préchauffez le four à 180°C.
  8. Quand le four est chaud, jetez un verre d’eau bouillante sur la sol et refermez immédiatement la porte.
  9. Déposez le pain avec sa feuille de papier sulfurisé sur la plaque de votre four. Incisez le sur toute sa longueur à l’aide d’un couteau bien effilé puis enfournez le.
  10. Laissez cuire 30 minutes environ jusqu’à ce qu’il soit bien doré. Laissez refroidir sur une grille.

Petite info complémentaire :

J’ai fait lever mon pain dans un moule à cake pour éviter qu’il ne s’étale trop pendant la pousse.

Parmentier de jambonneau au porto et noisette

Après la tourte au jambonneau, voici ma deuxième recette anti-gaspi et recyclage de restes ! On fait grand cas du parmentier de canard, mais je peux vous assurer que cette version ci, moins grasse, saura vous enchanter au moins tout autant !

J’ai un petit aveux à vous faire au sujet des hachis … C’est mon tout premier… A chaque fois que j’ai eu l’occasion d’en manger, c’était au self ou dans les restaurants universitaires où cela s’apparentait plus à une sorte de bolognaise aqueuse ressemblant quasi trait pour trait aux galettes régurgitées sur les pavés un jeudi soir, camouflée sous une purée trop liquide… Autant vous dire que ce plat n’avait pas la côte chez moi !

Mais ça, c’est fini ! J’ai réussi à le transformer le traditionnel hachis parmentier en une version très douce et non conventionnelle, qui plaira beaucoup aux enfants et aux plus grands aussi. Les morceaux de gruyère qui filent dans la purée… La chapelure en soi n’est pas indispensable mais elle apporte du croquant qui contraste avec la mollesse de la purée et rend le tout encore plus irrésistible.

Pour 2 personnes :

Pour la purée :

  • 300g de pomme de terre (1 grosse)
  • 80g de lait
  • 60g de parmesan ou gruyère râpé (moitié-moitié encore mieux)
  • 40g de noisette
  • 1/8 cac de noix de muscade
  • 2 cas de chapelure
  • 4 noix de beurre 1/2 sel

Pour la garniture :

  • 100g de jambonneau (ou jarret 1/2 sel) déjà cuit
  • 115g de champignons (pieds et morceaux)
  • 5 cl de porto (50g)
  • 2 cas de crème (30g)
  • 1 cac de maïzena
  • 1/2 cac de fond de veau
  • 1/2 échalote
  1. Préchauffez votre four à 210°C.
  2. Pelez la pomme de terre et coupez la en morceaux.
  3. Mettez la à cuire 20 min dans un grand volume d’eau bouillante. La lame d’un couteau doit facilement s’enfoncer dans les morceaux.
  4. En parallèle, préparez la garniture : émincez finement l’échalote. Mélangez le porto avec la crème, la maïzena et le fond de veau. Effilochez la viande à l’aide de 2 fourchettes.
  5. Dans une casserole, faites revenir l’échalote à feu doux 5 min.
  6. Ajoutez ensuite les champignons égouttés, le jambonneau et la sauce puis laissez mijotez 10 à 15 min à découvert. La sauce va réduire petit à petit.
  7. Arretez la cuisson quand elle nappe le dos d’une cuillère.
  8. Préparez la purée : mixez les noisettes jusqu’à obtenir une poudre légèrement humide (c’est l’huile qui s’extrait petit à petit).
  9. Portez le lait à quasi ébullition et versez le sur la « purée » de noisette. Mixez encore un peu pour formez une sorte de lait de noisette.
  10. Egouttez la pomme de terre et écrasez les morceaux à l’aide d’une fourchette.
  11. Ajoutez le lait de noisette et une pointe de noix de muscade. Mélangez bien toujours à la fourchette.
  12. Enfin ajoutez le fromage râpé de votre choix.
  13. Dressage : répartissez la viande dans un plat rectangulaire ou 2 cassolettes.
  14. Recouvrez la garniture avec la purée.
  15. Saupoudrez la purée de chapelure et ajoutez des noisettes de beurre à la surface.
  16. Enfournez pour 10 à 15 min sous le grill du four pour que la chapelure puisse dorer.

Petite info complémentaire :

Si vous préparez votre hachis à l’avance, ne mettez la chapelure et le beurre qu’au dernier moment. Réchauffez le hachis 15 min à 210°C au milieu du four avec de l’aluminium sur le dessus, puis ôtez l’aluminium et montez le hachis sous le grill 5 min pour le dorer.

Je vous suggère de faire moitié-moitié gruyère-parmesan pour le fromage. Le gruyère apporte le filant tandis que la saveur du parmesan complète celle de la noisette et apporte encore plus de profondeur et de caractère.

Panna cotta à l’amande, pommes et sirop d’épices

Quoi de mieux pour finir un repas en toute légèreté qu’une panna cotta ? Ici, on sort le grand jeu et on prépare une version extra gourmande, avec un palet breton délicieusement vanillé et sablé, des pommes dans un sirop qui rappelle la chaleur de Noël, et une panna cotta fraîche et toute soyeuse à l’amande.

Pour 4 personnes :

Pour le sablé :

  • 50g de farine
  • 35g de beurre pommade 1/2 sel
  • 35g de sucre (dont 1 sachet de sucre vanillé)
  • 3/4 cac de levure chimique
  • 1 jaune d’oeuf

Pour la panna cotta :

  • 150g de crème semi-épaisse (va pour la 4%)
  • 150g de lait d’amande intense
  • 5g de miel
  • 2 feuilles de gélatine
  • qq gouttes d’arôme d’amande amère

Pour le sirop :

  1. J-1, préparez les panna cotta : réhydratez la gélatine dans de l’eau froide pendant 10 min.
  2. Faites chauffer la crème (pas besoin de la porter à ébullition).
  3. Hors du feu ajoutez lui la gélatine essorée entre vos doigts, puis le lait d’amande, l’arôme d’amande amère et le miel.
  4. Remuez délicatement pour éviter de former trop de bulles et versez dans 4 empreintes à demie-sphère de 7cm de diamètre.
  5. Laissez prendre la nuit au réfrigérateur.
  6. Préparez le sirop : portez l’eau à ébullition, avec le roiboos. Laissez bouillir 5 min. Couvrez, retirez du feu et laissez infuser 10 min.
  7. Filtrez et portez cette infusion à ébullition avec le sucre. Laissez épaissir. Le mélange doit devenir sirupeux.
  8. Pendant ce temps pelez la pomme et coupez la en petits dés. Déposez les avec les cranberry dans un tupperware.
  9. Versez le sirop chaud dessus, refermez le couvercle et laissez reposer une nuit.
  10. Le Jour J, préparez les sablés : blanchissez le jaune d’oeuf avec les sucres à l’aide d’un fouet.
  11. Quand l’appareil est blanc et onctueux, incorporez le beurre travaillé en pommade (malaxé avec une spatule, jusqu’à ce qu’il soit bien tartinable) et lissez le mélange.
  12. Ajoutez ensuite la farine tamisée avec la levure et la pincée de sel. Travaillez la pâte à la spatule jusqu’à ce qu’elle soit homogène.
  13. Aplatissez la entre 2 feuilles de papier sulfurisé sur un peu moins de 0,5cm d’épaisseur.
  14. Placez 1h au réfrigérateur.
  15. Préchauffez le four à 170°C.
  16. Détaillez des cercles de 7 cm de diamètre dans la pâte à l’aide d’un emporte pièce. Vous pouvez regrouper les chutes de pâte et les étalez à nouveau pour redécoupez de nouveaux sablés.
  17. Placez les dans des cercles à pâtisserie non beurré (important pour avoir l’aspect caractéristique des palets bretons)
  18. Enfournez pour 15 à 20 min jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Laissez tiédir avant de démouler.
  19. Dressage : au moment du service, disposez un palet dans une petite assiette, démoulez précautionneusement une panna cotta dessus. Entourez de morceaux de pommes et de cranberries. Nappez avec le sirop épicé.

Petite info complémentaire :

Comme les pommes ont craché un peu de leur jus, j’ai séparé le jour J, les fruits du sirop pour le faire réduire 5-10 min à la poêle, histoire qu’il soit plus sirupeux. Pour ajouter une touche encore plus croquante, n’hésitez pas à parsemez la panna cotta d’amandes effilées grillées.

Cette recette marche aussi très bien avec des poires !

Tourte au jambonneau, fèves et pruneaux

Il y a fort longtemps, j’ai congelé du petit salé aux lentilles. N’ayant plus envie de le manger ainsi, j’ai décidé de le recycler en deux recettes bien gourmandes ! La première, c’est cette tourte aux fèves, où ma viande est mijotée comme un lapin au pruneau, avec une sauce au vin et un bouquet garni. C’est une sorte d’alliance avec la kidney pie de la tradition anglais et la gastronomie traditionnelle française avec le mijoté « aux pruneaux ».

J’ai utilisé ma farine de châtaigne-figue-noisette du Moulin de Vergnoulet que je vous ai présenté dans mon article sur mon pain figue-noisette-chataigne couplée à une farine complète, pour obtenir un plat très rassasiant et plein de caractère. Ne vous laissez pas impressionner par la longueur de la recette, elle se réalise les doigts dans le nez !

J’en profite pour dédier cette recette à Cuisinons de Saison organisé par Claudine.

Pour 4 personnes (18 cm) :

Pour la pâte :

  • 100g de farine chataigne-figue-noisette Moulin de Vergnoulet
  • 50g de farine multi-céréales
  • 60g de beurre 1/2 sel
  • 1/2 oeuf (gardez le reste pour la dorure)
  • 1 cac d’eau froide

Pour la garniture :

  • 100g de jarret 1/2 sel déjà cuit (ou reste de viande de porc)
  • 75g de fèves surgelées
  • 40g de carotte
  • 40g de pruneaux dénoyautés (6)
  • 15 cl de vin rouge
  • 5 cl de ratafia champenois ou armagnac
  • 1/2 échalote
  • 1 cac de farine
  1. Préchauffez votre four à 180°C en chaleur tournante ou 200°C en four traditionnel.
  2. Préparez la pâte : mélangez les farines puis sablez avec le beurre.
  3. Ajoutez ensuite l’oeuf et l’eau pour amalgamer la pâte.
  4. Enveloppez la dans du film alimentaire et laissez la reposer à température ambiante le temps de faire la farce.
  5. Préparez la garniture : coupez l’échalote et la carotte en lamelles.
  6. Dans une casserole, mettez à mijotez à couvert pendant une quinzaine de minutes la viande avec les carottes, l’échalote, les alcools, les pruneaux et la farine.
  7. Sortez la viande émiettez là à l’aide de deux fourchettes. Coupez les pruneaux en deux.
  8. Remettez la viande et les pruneaux dans la sauce, ajoutez les fèves et laissez réduire une dizaine de minutes jusqu’à obtenir une sauce nappante, légèrement sirupeuse.
  9. Retirez du feu et laissiez tiédir.
  10. Façonnage : divisez le pâte en 2/3 (pour le fond de pâte) et 1/3 (pour le couvercle).
  11. Etalez le fond de tarte puis foncez votre moule de 18 cm de diamètre avec. Laissez bien déborder la pâte du moule. C’est important pour réaliser une bonne soudure.
  12. Répartissez la garniture sur le fond de pâte.
  13. Etalez la pâte pour le couvercle, percez un trou en son centre puis déposez le sur la garniture. Il doit également bien déborder du moule.
  14. Pincez le fond de tarte et le couvercle entre vos doigts pour bien souder les bords. Coupez l’excédent de pâte à l’aide de ciseau ou d’un couteau bien affûté.
  15. Dorer avec le reste d’oeuf battu.
  16. Faites cuire 20 à 30 min au four. La croûte doit être bien dorée.

Brownie à la rhubarbe

Pourquoi ne marions nous jamais la rhubarbe avec le chocolat ? J’ai testé après l’avoir vu sur un blog américain et je peux dire que j’ai apprécié sa touche bien acidulée dans le fondant du brownie au chocolat ! N’hésitez pas à adapter cette à vos propres habitudes en terme de brownie, voire à faire des tronçons de rhubarbe plus épais quitte à les pocher un peu plus longuement pour qu’ils soient plus fondants.

Pour 9 parts :

Ingrédients :

  • 150g de chocolat
  • 80g de beurre 1/2 sel
  • 80g de rhubarbe
  • 80g de sucre
  • 30g de farine
  • 2 oeufs
  • 1/4 cac de cannelle
  1. Préchauffez le four à 180°C.
  2. Pelez la rhubarbe et débitez la en petits tronçons.
  3. Faites fondre le beurre dans une casserole, ajoutez y la cannelle et les tronçons de rhubarbe. Faites cuire 5 min.
  4. Ajoutez ensuite le chocolat et mélangez à l’aide d’une spatule jusqu’à ce qu’il soit bien fondu.
  5. Fouettez les oeufs avec le sucre, puis ajoutez la farine.
  6. Enfin ajoutez la préparation au chocolat petit à petit en mélangeant à l’aide d’une spatule.
  7. Versez dans un moule carré de 15 cm de côté.
  8. Enfournez pour 15 à 20 min. Le brownie doit être encore mou et fondant à coeur.

Pâtes à l’aubergine, chèvre et lardons

Qu’est ce qu’on n’inventerait pas pour satisfaire son homme, mangeur invétéré de pâtes au pesto ? Pourquoi pas des pâtes au fromage de chèvre pour lui qui adore ça ? J’ai déjà réalisé 2 fois cette recette : la première ébauche en Normandie et la version améliorée enrichi d’aubergine à Bordeaux. J’aime beaucoup les saveurs méditerranéennes de ce plat. La tomate séchée apporte une touche acidulé très estivale et espiègle.

Cette recette frôle presque le one pan pasta, tellement la cuisson est simple et sans chichi. Seule différence, la sauce cuit séparément. Alors on salit peut-être une poêle en plus, mais la sauce est tout aussi savoureuse, si ce n’est plus (j’éprouve une sainte horreur à l’idée de faire bouillir de malheureux petits lardons fumés). La cuisson des pâtes et de la sauce se fait en même temps pour un timing absolument parfait. En terme de proportions, la quantité de pâtes correspond normalement à 1 dose pour une personne, mais une fois la sauce rajoutée, le volume est copieux. Ces proportions conviendront donc à 2 personnes dans un menu avec entrée et dessert.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 60g de pâtes type fusilli
  • 50g de lardons fumés
  • 50g d’aubergine
  • 30g de fromage de chèvre en bûche ou crottin
  • 1/2 échalote
  • 3 cas de crème semi-épaisse
  • 2 tomates séchées marinées
  • 2 branches de thym effeuillées
  1. Faites bouillir une casserole d’eau.
  2. Coupez finement l’échalote en lamelles. Coupez les tomates séchées en lanières et l’aubergine en dés sans la peler.
  3. Plongez vos pâtes dans l’eau bouillante et lancez le décompte !
  4. Dans une poêle à feu moyen-vif, faites revenir en même temps : les lardons avec l’échalote et la tomate séchée.
  5. Quand les lardons commencent à rendre du gras, ajoutez l’aubergine et poursuivez la cuisson 2-3 minutes pour colorer l’aubergine.
  6. Enfin ajoutez la crème avec le fromage de chèvre coupé en dés et le thym effeuillé, poivrez à votre convenance mais surtout ne salez pas. Couvrez et  mélangez bien couvercle fermé.
  7. Egouttez les pâtes. Quand le fromage est bien fondu, versez la sauce sur les pâtes et mélangez pour bien les enrober. Servez dans la foulée !

Pom’bistro : de quoi vous donner la patate !

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte d’une marque : Pom’ Bistro. Elle propose tout une gamme de plats surgelés autour de la pomme de terre avec le Label Origine France Garantie.

 Je ne mange pas particulièrement de plats surgelés. Car même si mon congélateur est plein en permanence, il est surtout rempli de mes propres préparations (brioche, viennoiseries, portions de plats familiaux pour avoir un choix varié de repas en semaine) ou alors de légumes non préparés. Je n’ai rien contre les plats préparés industriellement et en particulier ceux surgelés dont il m’arrive de m’inspirer pour préparer ma propre cuisine. A choisir je dirais même que je serais plus encline à choisir du surgelé plutôt que des plats sous vide ou en conserve (si seulement j’avais plus de place dans ma case de froid). Du coup, c’est une démarche un peu particulière pour moi de vous présenter cette marque, qui a su me séduire par sa qualité et sa fidélité aux saveurs de plats traditionnels. Je ne me permettrai pas de faire un tel foin autour d’un produit si je n’étais pas personnellement convaincue de sa qualité. 

Pour appuyer un peu plus l’authenticité de ma démarche je vais vous situer le contexte de cette dégustation. Nous avons été invités à une croisière sur la Garonne le temps de nous faire découvrir plusieurs produits de la gamme Pom’Bistro : les frites du Sud-Ouest à la graisse de canard, les frites du Ch’Nord, les pommes de terres Sarladaise, les churros de pommes de terre et les pommes de terre grenaille. Tout de suite on pourrait crier à la manipulation du consommateur : accueil haut de gamme, cadre idyllique, préparations réalisées en cuisine sans aucun regard dessus … et bien non ! Chaque produit a été préparé sous nos yeux avec des minis fours d’étudiant ! Aucune tricherie possible !

La marque Pom’Bistro a vu le jour en 2014 à Agen. Les 15 références de la gamme y sont fabriquées à partir d’ingrédients uniquement d’origine française. Cette marque met en scène un produit de base de notre alimentation : la pomme de terre dans des recettes traditionnelles françaises telles que les pommes dauphine, les frites ou de l’écrasé de pommes de terre. L’équipe de recherche s’est alliée au savoir-faire de la chef étoilé Andrée Rosier et du MOF Jean-François Girardin pour parfaire leurs recettes et offrir au consommateur un plat aux saveurs identiques à vos souvenirs d’enfance.

Pour y avoir goûté, je dois reconnaître que j’ai été bluffée par la qualité et la richesse des arômes. Autant je n’ai pas apprécié les churros de pomme de terre que j’ai trouvé très enfantins et manquant de finesse que j’ai pleinement apprécié les frites cuites à la graisse de boeuf, qui malgré une cuisson au four étaient particulièrement croustillantes et pas du tout farineuses, ni pâteuses ! En prime, on retrouvait bien leur goût très typé ! Les frites à la graisse de canard étaient un peu plus molles mais c’est principalement lié à l’utilisation de cette matière grasse. Sinon, j’ai eu un véritable coup de coeur pour les pommes de terre sarladaise ! L’équilibre de l’ail avec le persil était parfait et je n’avais jamais vu autant de cèpes dans une préparation industrielle ! Les morceaux étaient bien visibles ! Et pour cause avec une composition affichant 25% de cèpes, on ne trouve pas mieux dans les linéaires ! J’étais déjà bien mise en bouche à ce moment là, mais lorsque les pommes grenailles ont embaumé toute la cabine supérieure de notre bateau avec leur parfum d’huile d’olive, je me suis mise à saliver sans retenue!

Toute la gamme Pom’Bistro

Voici autant de petits indices qui vous montrent à quel point cette marque travail dans le respect du consommateur en lui proposant des préparations authentiques. Vous n’aurez aucun risque d’être déçu. Pour chaque préparation, le type de pomme de terre a été adapté de manière à obtenir le meilleur résultat gustatif possible. Ils ont même été élus « Produit de l’année » peu de temps après leur lancement. Autre point fort de la marque : la faible teneur en sel. Aucune des frites surgelées n’étaient salées ! Laissant ainsi au consommateur la possibilité de saler à sa convenance.

 Alors pour en savoir plus et vous tenir au courant de leurs nouveautés, je vous conseille de suivre leur page facebook !

Baguette épi au sésame et semoule de blé

J’ai retrouvé avec plaisir ma machine à pain (MAP) et mon livre de boulange de Frédéric Lanlos. Du coup, je ne savais plus où donner de la tête pour vous concocter ma recette de boulange du dimanche. Suite à un conciliabule, j’ai finalement opté pour les baguettes épi à la semoule de blé que j’ai personnalisée avec une touche de sésame grillé.

La texture du pain est surprenante. Ce n’est pas celle que j’ai préférée. La mie manque un peu de ce côté élastique des baguettes de tradition que j’affectionne tant. En revanche elle est très parfumée et elle boit la sauce comme du petit lait ! En terme de pétrissage et façonnage, c’est très simple à réaliser et relativement rapide contrairement à d’autres pains qui nécessitent une fermentation. La pâte colle très peu et ne se sauve pas dans tous les sens. Mais je me suis demandé s’il ne faudrait ajuster la quantité d’eau en fonction de la qualité de la semoule…

Pour 3 baguettes de 110g :

Ingrédients :

  • 250g de semoule de blé fine
  • 130g d’eau
  • 8g d’huile de sésame
  • 5g de jus de citron (~1/2 citron)
  • 5g de levure de boulangerie fraiche
  • 1 cac de sésame grillé
  • 3/4 cac de sel
  1. Placez tous les ingrédients dans votre MAP. Lancez le programme pétrissage (1h30 = pétrissage + 1ere levée). Si la pâte semble avoir du mal à s’agglutiner résistez à la tentation de rajouter de l’eau.
  2. A la fin du programme, divisez votre pâte en 3 pâtons de 130g environ.
  3. Donnez à chaque pâton la forme d’un boudin de 24 cm de long environ.
  4. humidifiez légèrement la surface de chaque boudin et roulez les dans de la semoule de blé mélangée avec un peu de sésame grillé.
  5. Déposez les boudins sur une feuille de papier sulfurisé en les espaçant.
  6. A l’aide de ciseaux, découpez chaque baguette en épi : coupez le dessus du pain comme pour faire des pics et placez chaque pic alternativement d’un côté puis de l’autre (la baguette du bas sur les photos est une erreur de façonnage).
  7. Couvrez de film étirable et laissez pousser 1h30.
  8. Préchauffez votre four à 210°C avec une lèche-frites remplie d’eau.
  9. Enfournez vos baguettes pour une quinzaine de minutes, le temps qu’elles colorent légèrement.
  10. Laissez refroidir sur une grille.

Ils ont testé :

Marion de chez Marmotte Cuisine !