Knees to Chin : la Royce des Spring Rolls

C’est certainement une de mes adresses fétiches sur Bruxelles. Je n’aurais jamais cru que les rouleaux de printemps puissent être un met aussi inspirant ! Les adresses sont éparpillées sur Bruxelles (entre Bailli, Sainte Catherine et Saint Gilles).

Rouleau boeuf (en bas) et Omelette au lait de coco (en haut)

Attention, je ne vous parle pas du bête rouleau de printemps à la crevette un peu sec qu’on vous sert dans la plupart des chinois à volonté. Ici, le rouleau de printemps devient une oeuvre d’art à part entière.  Des ingrédients ultra frais, des recettes aux goûts équilbrés et aux associations élégantes… Votre vision du rouleau de printemps va en être boulversée !

Il y a 8 rouleaux à l’année (dont 2 végétariens) servis avec leur sauce dédiées :

  • bacon-avocat (mon préféré)
  • poivrons caramélisés,
  • poulet-poire-menthe (original et rafraichissant)
  • omelette au lait de coco (très moelleux et dépaysant)
  • canard laqué – rhubarbe (pas mal mais je m’attendais à plus d’acidité)
  • crevettes (un classique mais très bien exécuté)
  • patate douce
  • boeuf

Je suis véritablement admirative du travail de roulage. Clairement les cuisses des cubaines ont de la concurrence. C’est beau de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. Je ne sais pas pour vous, mais si je tente de garnir autant un rouleau de printemps, cela vire systématiquement à la catastrophe (feuilel qui se déchire, rouleau difforme…). Tous les ingrédients sont joliment rangés. Quand on croque, pas un espace libre ne subsiste, la forme est bien ronde et les ingrédients sont répartis de manière homogène. La perfection je vous dis !

Rouleau scampi (en bas) et Emincé de Poulet (en haut)

Si j’ai clairement un faible pour le Crispy bacon (que j’ai refaite à la maison) et celui aux scampi, un de mes plus grands régal chez eux, c’est leur riz à la sauce cacahuète et sésame ! J’en raffole mais il est bien rare que j’ai encore de l’appétit pour y toucher après mes 2 rolls. J’ai fini par craquer et concocter cette sauce un peu relevée chez moi pour pouvoir en profiter pleinement. 

Je suis tellement repue à chaque fois, que je n’ai jamais eu l’occasion de prendre un dessert. Pourtant, je gouterai bien leur glace au sésame noir ou encore leur boules coco (un de mes péchés mignons asiatiques).

Comptez 10.5€ pour un menu avec 2 rolls et un accompagnement (riz, coleslow ou soupe miso) et 13.5€ pour 3 rouleaux de printemps. Le rapport qualité-prix des menus est très intéressant. Beaucoup plus que de prendre les rouleaux à l’unité (4.1€). Pour ceux qui sont vraiment affamés, vous avez aussi la possibilité de craquer pour des extras divers et variés (soupe, raviolis vapeurs ou encore brioche vapeur).

Pour découvrir plus en détails leur offre et les différentes adresses, je vous invite à consulter leur site internet ou leur page facebook pour se tenir au courrant des rouleaux de saison.

 

Le Lotus Bleu : l’hospitalité à l’asiatique

Vous avez envie de manger chinois mais sans finir dans une gargote ou un restaurant à volonté où toute la friture vient de chez Tang Frères ? J’ai l’adresse qu’il vous faut! C’est simple et sobre mais tout ce qu’il y a de plus délicieux, copieux et surtout authentique puisque le restaurant est tenu par des cambodgiens première génération !

Avant toute chose, je vais peut-être briser les rêves de certains, mais il n’y a pas d’arrière-salle pour fumer de l’opium !

C’est vrai, la décoration de l’endroit n’est peut-être pas aussi travaillée que dans tous ces burger/bagel shop du moment, elle n’a certainement pas été élaborée par des architectes hors de prix et ne cherche pas à répondre à des codes marketing tordus, mais il se dégage de cette endroit une atmosphère familiale et chaleureuse qui colle aux clichés des restaurants asiatiques. Vous retrouverez le maneki-neko (le chat porte-bonheur qui fait coucou), les baguettes dans leur petits sachets (des vraies, pas celles en bois que l’on sépare), le détail déco bien asiatique (en général, des lampions, un dragon etc… voire un bas-relief en bois avec de scènes apaisantes), les nappes rouges (couleur du bonheur oblige), la vaisselle aux liserés asiatiques. Pour parfaire l’image, il manquerait juste le fortune cookie à la fin du repas. 

Vous ne risquez pas de tomber dessus par hasard. Un peu éloigné du centre ville, sur les boulevard à barrière d’Arès, vous ne pouvez vous y rendre que de votre plein gré. Alors si vous n’aimez que les ambiances hyper roots, cocoon, cosy, lounge, cantine prout-prout etc… passez votre chemin et laissez cette perle à d’autres.

La carte est très bien garnie de l’entrée jusqu’au dessert. Vous avez 2 menus au choix le midi (un seul, à 13,5€ le soir). Vous allez retrouver tous les plats classiques (poulet au curry, porc caramel, boeuf à l’oignon, canard laqué, crevettes piquantes….) ainsi que quelques spécialités de la maison (une cassolette très copieuse par exemple). En fait, selon votre sauce préférée (oignon, champignons noirs, noix de cajou, curry, caramel …) vous pourrez l’avoir avec la viande de votre choix.

Les entrées sont très copieuses. Quand on y va, je ne prends en général qu’un plat avec du riz et je taxe un nem à mon homme avec une bouchée de son beignet à la banane pour la forme. Dites vous bien que tout est fait maison et que si d’habitude vous avez des appréhensions à l’idée de prendre des nems (friture, trop grasse, trop lourde, trop fade etc…) ici vous pouvez en manger les yeux fermés. Que ce soit les vietnamiens ou ceux à la crevettes (4 par assiette avec salade et bouquet de menthe) ils sont excellents et pour une fois, on retrouve un goût distinctif ! Les samossas (5 par assiette) sont également à tomber : bien relevés avec un goût de curry équilibré. Les rouleaux de printemps sont frais, copieusement garnis (2 par assiette) les feuilles de riz pas sèches pour un sou ! 

Techniquement passé le stade du plat principal, vous devriez commencer à vous sentir déjà amplement rassasié, mais puisque la gourmandise a été la plus forte et que vous avez choisi un menu, voici venu l’heure du dessert ! Le gâteau maison correspond à une banane enrobée de riz gluant à la noix de coco. C’est excellent mais vraiment très copieux (voire bourratif à ce stade). Méfiez vous des beignets. Ici, on ne radine pas ! un beignet à la banane, c’est une banane ENTIERE. Vous pourrez même assister à son flambage sous vos yeux !

Le service est souriant, amical et chaleureux. En plus d’être fluide, sans être trop long ou trop rapide. En clair, vous avez le temps de manger à votre rythme, sans vous sentir pressé. Le patron discutera avec plaisir avec vous et vous fera partager sa culture pour un peu que vous vous soyez attardé jusqu’à la fin du service. C’est comme cela que j’ai vécu mon premier contact avec le durian (un fruit asiatique très particulier, je n’en dirais pas plus, il mérite de faire son expérience soi-même).

Si vous aimez vraiment manger chinois mais que vous appréciez la qualité plus que la quantité (et encore, vous en avez bien plus que pour votre argent, les portions sont généreuses), cette adresse est faite pour vous. Vous allez vous faire plaisir pour un budget limité et vous allez très probablement en ressortir réconcilié avec les restaurants chinois si vous étiez légèrement réticent au départ. Je vous le recommande chaudement.

Résumé

« Lotus Bleu »
Spécialités chinoises et vietnamiennes
Menu : 10,5 ou 13,5€
Plats : autour de 6€
Sur place ou à emporter

Ma-Dim :
12h-14h
19h-22h

14 avenue d’Ares
33000 Bordeaux 05 56 24 64 36
 L’avis Trip Advisor
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Rapport qualité/prix EXTRA
Large choix
excentré

Haru Haru : le coréen branché

Haru Haru fait le buzz depuis un moment sur Bordeaux. A vrai dire, il y a très peu de restaurants coréens dans le coin. Il y a le Mokoji dans le centre et Haru Haru sur Talence. Il s’est implanté à la place de la pizzeria La Strada.

Autant Mokoji (où j’ai aussi mangé) fait traditionnel et réservé que Haru Haru fait plutôt connecté et moderne. Tout est clair et épuré, de la décoration au choix de la vaisselle. Chaque plat est mis en valeur et soigneusement pris en photo. Mais l’un comme l’autre restent de très bonnes adresses pour s’initier à la gastronomie coréenne !

L’équipe est jeune, dynamique et vraiment sympa. Ils prennent largement le temps de vous expliquer leur gastronomie. C’est d’ailleurs en partie pour cela que le service est très long et qu’il ne faut pas espérer y manger en coup de vent. Ils iront même vous dire jusqu’à comment manger votre plat : baguette ou plutôt cuillère. Au grand dam d’un de mes amis, qui est cambodgien et qui s’est offusqué qu’on lui dise comment avaler son repas !

J’ai eu un gros coup de coeur pour leur choix de vaisselle. On est loin des boui-boui asiatiques habituels avec leur porcelaine défraîchie aux motifs clairement orientaux. Ici la vaisselle est moderne, blanche la plupart du temps mais avec un certain côté sophistiqué. Par exemple, les baguettes sont en métal (pas de vieilles baguettes en bambou jetable) avec une forme plate peu commune. En revanche la décoration à l’intérieur du restaurant en soi est très sobre, voire minimaliste. Mis à part le mobilier en bois, la cuisine ouverte et le personnel bridé (allez, je mets 1€ dans la boîte à racisme pour cette tournure un peu limite ^^), c’est très passe-partout comme décoration et on pourrait se trouver dans n’importe quelle cantine locavore un peu à la mode ces temps-ci. A côté de cela, il y a eu un réel travail graphique pour l’image du restaurant, la conception du menu, et la mise en scène des plats.

D’ailleurs si on se penche sur le menu, il couvre bien les classique coréen et c’est une belle entrée en matière pour vous initier à cette gastronomie. Il y a les fameux bibimbap, du kimchi etc… La carte est fixe en dehors d’un plat qui change tous les 15 jours. Les prix sont raisonnables voire un peu chers. Mais si vous considérez le fait que vous n’allez pas prendre de desserts (déjà parce qu’il n’y en a pas vraiment de proposés et ensuite (et surtout) parce que vous n’aurez plus faim !), ça passe mieux.

Un des plats de quinzaine

Grosso modo voilà comment se déroule votre repas :

  1. vous arrivez en ayant pris soin au préalable de réserver sinon vous risquez fortement de vous casser le nez.
  2. on vous place, on vous présente le plat de la semaine et on vous laisse du temps une première fois pour réfléchir
  3. le serveur revient éventuellement avec de l’eau et vous demande si vous savez ce que vous voulez ou si vous avez besoin de détails concernant la carte (ce qui risque fortement d’arriver puisque les noms des plats sont donnés en coréen, et que ca ne fait pas de mal d’avoir plus d’info);
  4. Le serveur va donc vous expliquer chaque plat un par un, voire il va attendre que la tablette soit disponible pour vous montrer le visuel de chaque plat en prime
  5. Le serveur vous laisse à votre désarroi une fois de plus pour vous laisser le temps de choisir en toute connaissance de cause désormais
  6. Il fait une troisième apparition pour s’enquérir de votre dernier mot et envoie la commande.

La dernière fois, 1h s’est écoulée entre le moment où nous sommes arrivés et celui où les plats ont été déposés devant nous ! Et là, pas de pain à grignoter en attendant ! Faut le faire au mental et museler votre estomac ! Une fois servis, tous vos griefs s’envoleront et vous vous ferez péter la panse comme un goret. C’est copieux et bon. J’y ai toujours mangé comme un ogre !

Vos plats sont souvent proposé en version sauce soja coréenne (très épaisse et bien moins salée que la version Suzi Wan que vous trouvez partout) ou sauce épicée (qui est très acceptable et loin de vous arracher la gueule non plus). Certains comme les raviolis (jjinmandu) ou la friture de poulet (dakangjang) sont plus faits pour être partagé à plusieurs. Mais avec un bol de riz en supplément, cela peut faire un très bon repas !

Au final, c’est une expérience assez agréable. Seuls bémols : le temps d’attente outrageusement long et la cuisine ouverte qui fait que vous sentez un peu la nourriture sur les bords en sortant de la. En tout cas, la nourriture y est bonne, copieuse, saine (la gastronomie coréenne est loin d’être lourde, il y a beaucoup de légumes) et peu grasse (pas comme des wok). Les prix sont acceptables.

Résumé

« Haru Haru »
restauran coréen
Plat : entre 10 et 16 €
Lu-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30

Sur place
Vente à emporter
Livraison

Arrêt Roustaing (tram B)
93 cours Gambetta
33400 Talence

05 33 57 62 34

Leur site
Leur page facebook 
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Plats bons et sains attente longue
prix un peu chers

Okinii : un japonais et asiatique à volonté près de la Cité du Vin

Je suis allée tester avec une amie ce restaurant japonais dont j’avais appris l’existence grâce à Groupon. Nous y sommes allées un mardi soir et l’endroit était quasiment désert. On a du être une dizaine maximum au cours de la soirée alors que le restaurant a une capacité bien plus importante.

Le quartier pour le moment n’est pas très agréable car il est en pleine rénovation et il y a des travaux partout. En revanche le restaurant est grand et clair. Comme dans beaucoup de restaurants japonais, la décoration tire sur des tons foncés et couleur bois. Une fois passé la première salle, on arrive sur la suivante avec l’îlot buffet et le sushi bar où s’affaire les cuisiniers (je ne sais pas si on peut les appeler comme cela). Les tables carrées sont spacieuses et on n’est pas au coude à coude avec ses (hypothétiques) voisins. Cela ne fait pas très sophistiqué ni vraiment haut de gamme et soigné. Même si l’ensemble est propre, il y a des petits détails un peu étonnant : comme la languette qui couvrait mon côté de la table qui était toute décollée, la vaisselle pas mal dépareillée, les panonceaux sur feuille de papier écrit à la main au dessus du micro-onde pour expliquer comment faire réchauffer ses boules coco… Sinon l’accueil est très serviable. La serveuse est venue plusieurs fois me voir avec le sourire pour savoir si je voulais boire quelque chose en attendant mon amie. A ma grande surprise, ils ont des cocktails plutôt sympa.

Nous étions venues pour le buffet et le sushi bar à volonté et au final nous n’avons pas touché au sushi bar. Le reste a suffit à notre bonheur. Après je trouvais assez délicat de passer mon bras entre les personnes attablées directement au sushi bar pour me servir… L’étiquetage n’est pas très optimal. Tous les plats n’étaient pas affichés donc nous avons un peu mangé à l’aveuglette. Il y avait aussi des choses pas spécialement asiatiques, comme les beignets de calamar (mais à ce niveau, je ne vais pas me plaindre, j’adore tellement ça !) ou des croquettes de pommes de terre. Mais sinon le choix était correct : assortiments de fritures d’entrées (beignet de crabe, de crevette, nems, samossas … ), de salades, de plats mijotés (porc caramel, boeuf aux champignons noirs, canard laqué, saumon … ) et de desserts (là où le bas blesse clairement : mini donuts, mini mille-feuilles, boule coco -ouf!- salade de fruits, bonbons et glaces). Pas de rouleau de printemps à ma grande déception.

Nous sommes allées nous resservir plusieurs fois. L’avantage du manque d’affluence est que nous avons pu manger au calme, raconter toutes les bêtises qui nous passaient par la tête sans déranger qui que ce soit.

Au final, c’est un endroit correct mais pas extraordinaire. C’est bon mais sans plus, le cadre est propre sans être parfaitement soigné non plus.

Résumé

« Okinii »
restaurant japonais et asiatique
Sushi bar et Buffet à volonté
Midi : 15,50€
Soir : 20€
 

Lu-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30

Sur place
Vente à emporter
Livraison

Arrêt Les Hangars (tram B)
13 Bis Cours Edouard Vaillant
33300 Bordeaux

05 56 69 81 20

Leur site
Leur page facebook 
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Pas trop cher

Yamato

Je n’ai mangé qu’une fois dans un restaurant japonais. C’était à Düsseldorf avec une de mes frangine et son homme. Sachant qu’ils aiment tous les deux beaucoup ça et que Düsseldorf héberge la plus grosse communauté japonaise d’Europe, je me suis dit que je pourrais tester avec eux. Sans trouver cela mauvais, je n’ai pas du tout accroché avec les sushi et autres nigiri. Je tolère les makis et les california roll mais avec difficulté juste à cause de l’odeur des nori qui me provoque des hauts-le-coeur. Tout cela pour vous dire que je n’étais pas aux anges quand mes collègues ont proposé Jap’ pour notre déjeuner du vendredi…. Heureusement pour moi, le Yamato fait bien les choses et propose des yakitori !

Le restaurant est vraiment très grand, sans compter qu’il est idéalement situé juste en face du Gaumont Talence! Pas besoin de réservation particulière, vous devriez toujours trouver de la place pour vous installer. L’accueil est chaleureux voire même très bavard et curieux selon la personne sur laquelle vous tombez.

A peine installées, on nous a apporté des serviettes chaudes pour nous rafraîchir les mains. C’est toujours quelque chose que j’apprécie dans les restaurants asiatiques. La carte est très vaste et variée! Heureusement que j’avais épluché le menu à l’avance sur leur site internet qui est très complet et bien fait.

J’ai trouvé le service étrange. A la fois lent et éclair… Nous sommes restées longtemps à papoter avant que l’on vienne prendre notre commande. Nous avions manifestement fait notre choix, mais une de nos cartes était encore ouverte sur la table. On commençait à s’impatienter un peu et nous avons fini par refermer l’ultime carte ! Là, apparition aussi soudaine qu’immédiate d’un serveur ! Les salades et soupes ont suivie dans la foulée. Elles étaient en soi très bonnes. J’ai particulièrement aimé la salade de chou vinaigré.

Une fois de plus nous avons commencé à trouver le temps long pour l’arrivée de nos plats. Nous les voyions en attente derrière nous. Il ne manquait que mes brochettes. J’ai trouvé étrange que cela soit si long sachant que le restaurant n’était pas si rempli que cela et à mon avis ce ne se sont pas les brochettes qui sont le plus longues à cuire…

soupe Misoshiro et salade de chou vinaigré

Une fois de plus nous avons commencé à trouver le temps long pour l’arrivée de nos plats. Nous les voyions en attente derrière nous. Il ne manquait que mes brochettes. J’ai trouvé étrange que cela soit si long sachant que le restaurant n’était pas si rempli que cela et à mon avis ce ne se sont pas les brochettes qui sont le plus longues à cuire…

Bref, en dehors de cela, c’était excellent. Le Yamato propose beaucoup de menus différents mais ils sont tous TRES COPIEUX ! Et la gamme de prix est très variable de 13 à 25 € (il y même un menu duo à 50€). J’ai adoré mon menu B avec toutes ses brochettes différentes : thon, saumon, poulet, canard, poulet, boeuf et boeuf au fromage. J’ai pu goûter de tout et j’ai vraiment apprécié cela. C’était chaud, sucré et divinement bien grillé !!! Mes amies ont toutes pris un menu K avec 24 maki : 8 de saumon, 8 de thon et 8 de concombre. Apparemment, elles se sont régalées aussi et ont même eu du mal à finir !

J’étais la dernière à finir mon repas. J’ai à peine eu le temps de poser mon bol de riz et mes baguettes que le serveur a surgit et tout débarrassé ! Autre petit fait étrange, qui nous a toutes un peu perturbées, le serveur en question, s’est mis à rire de notre conversation… Je ne m’en suis pas formalisée mais j’ai trouvé cela un peu maladroit…

Bref, en dehors de cela, le repas s’est très bien déroulée et j’avoue avoir apprécié l’endroit. Il est clair, spacieux. La décoration pourrait peut-être être un peu plus travaillée et authentique, mais je pense que si on veut une atmosphère plus traditionnelle et intime, ce n’est pas le restaurant le plus approprié. Celui ci est vraiment très bien pour un déjeuner sans prise de tête.

Résumé

« Yamato»
restaurant japonais : sushis, des makis, des sashimis, des yakitoris, des hagis…
Menu : 13 à 25€

Lu-Dim : 12h-14h14
et 19h-22h30
SAUF lundi midi

Sur place
LivraisonArrêt Forum (tram A/B)
20 allée du 7eme Art
33400 Talence05 56 37 37 68

Leur site
Leur page facebook 

Les ⊕⊕⊕Les ΘGrande variété
Menus copieux
Bon rapport qualité/prixCB min 15€
Service étrange (rapidité/accueil)

Le Jardin Pékinois

Ce restaurant asiatique qui a ouvert depuis Décembre dernier à côté du Palais de Justice, ne paye pas vraiment de mine (d’autant plus qu’il est situé juste à côté du Phénix d’Or qui a une très bonne réputation) et pourtant ce fut une agréable découverte et l’occasion de manger une cuisine savoureuse, loin du cliché du restaurant chinois faisant de la vente à emporter.

J’ai trouvé cet endroit un peu décalé. En demi-teinte si vous préférez. Il y a des détails qui sont très bien pensés et bien finis. Tandis que d’autres, dénotent et laissent un peu à désirer. J’ai eu ce sentiment pour plein de petites choses.

Par exemple : une devanture violette avec des fauteuils bariolés, flashy et un peu « design » en terrasse, c’est assez inattendu pour un restaurant asiatique. Lorsqu’on rentre, on se retrouve dans une seule, grande et même salle. Les tables sont assez spacieuses et pas trop serrées les unes contre les autres. La décoration est propre. J’ai adoré l’omniprésence des plantes vertes et les cadres avec des photos du quotidien de la vie orientale. J’ai eu un coup de coeur pour les chaises couleur crème, avec leur motif brodé en fleurons et leur gros brillants. J’adore ce côté bling bling. C’était comme se retrouver dans les boutiques de fringues tenues par les chinois au début de la rue Ste Catherine (surtout si on prend en compte la petite musique chinoise diffusée en fond sonore très discret). Mais à côté de cela, on est confronté au carrelage marron pas très élégant et au plaque du plafond qui font un peu école…

En tout cas, l’accueil est très chaleureux. Notre serveuse s’est enquis après chaque plat de notre avis. Elle était vraiment adorable et attentionnée. J’ai trouvé que beaucoup de douceur se dégageait de sa personne. C’était un repas vraiment très reposant. Entre sa présence discrète et la fréquentation très légère de l’établissement. Pas de brouhaha désagréable autour de nous. Nous avons pu discuter à notre aise.

La carte est très jolie. Voir les plats proposés mis en scène sur de belles photos donne vraiment envie (et complique beaucoup votre choix !). Le rendu final est particulièrement esthétique. Il y a assez peu de plats proposés contrairement à un chinois à emporté qui vous propose un véritable buffet. Ici le choix est limité. Vous êtes dans un vrai restaurant, au sens où l’on vous sert à l’assiette et vous pouvez choisir un menu entrée+plat+dessert comme dans n’importe quelle brasserie. Je dirais d’ailleurs que c’est l’équivalent chinois d’une brasserie française : des plats bons, honnêtes, en quantité très bien dosées pour un prix tout à fait adapté et correct.

Nous avons commencé par des beignets de crevettes et des raviolis à la crevette. Quand j’ai vu les beignets. J’ai un peu grimacé… Ils n’avaient pas l’air aussi appétissant que ceux que l’on trouve habituellement. Mais quand j’ai croqué dedans j’ai clairement revu mon jugement et terminé ma bouchée à pleines dents ! Les beignets étaient délicieux! Gras certes, mais un bon goût de friture et surtout une belle dose de pâte autour de la crevette ! De même, c’est la première fois que je mange des raviolis vapeur aussi bons! La farce à la crevette avait vraiment goût de crevette (on pouvait d’ailleurs voir un morceau de crevette après avoir croqué dedans). La pâte autour était bonne, pas du tout insipide, ni trop gluante, ni collante. Un régal !

Avant de déguster notre plat principal, on nous a offert une petite salade de pousse de soja agréablement relevée d’une sauce à la moutarde. En ce qui concerne les plats, j’ai été perturbée par mon canard laqué. Dans la description, il était fait mention de litchi et de framboise. Alors dans mon esprit, je m’attendais à une sauce rouge rosée (à cause des framboises) et à avoir un goût prononcé de litchi. Du coup, j’ai été un peu déçue sur le coup, mais c’était une fois de plus délicieux ! Le gras du canard était croustillant à souhait et la viande bien parfumée et tendre. Je pense que la cuisinière maîtrise parfaitement son art. Cela s’est confirmé lorsque j’ai mordu dans un morceau de porc caramel qui était des plus moelleux. Absolument pas sec, avec un goût de badiane dosé de manière équilibré. Comme, j’ai pu le dire auparavant, j’ai trouvé les quantités du plat principal très adaptées. Ni trop peu, ni pas assez. Toutefois, dans le cadre d’un repas complet avec entrée/plat/dessert, vous ressortez de là avec la panse bien bombée !

C’est idiot mais j’ai apprécié qu’on soit servi à l’assiette. J’ai eu l’impression d’être vraiment au restaurant et non dans une gargote ou un boui-boui douteux. A ma grande surprise, le service qui a été très long pour notre entrée, s’est rapidement enchainé ensuite. Bon, nous avons compris, que c’était parce que tout est préparé à la demande (pas de raviolis réchauffés, idem pour les beignets ou nos plats). Tout est fait dans l’instant et je pense que cela joue beaucoup sur les saveurs vraiment excellentes des plats. Pour clôturer ce repas divin, nous avons pris des perles coco, servies bien chaudes.

C’était une expérience vraiment très agréable. Un restaurant où je retournerais volontiers mais  plutôt à garder pour un repas sans prétention entre amis ou pour se faire livrer. On est loin du côté self aseptisé du Thaï express ou de l’abondance démesurée du Chinois Gourmand, mais on ne tombe pas non plus dans le restaurant gastronomique. Un bon équilibre mais des plats hors du commun ! Mon amie avait commandé des Mian Bao à emporter pour son repas du lendemain. Notre serveuse est venue les lui apporter toutes chaudes, au moment de notre départ sans qu’on ait besoin de lui rappeler (à vrai dire, j’avais même oublié qu’on avait pris ça !).

Résumé

« Le Jardin Pékinois »
restaurant chinois
Entrée : 3 à 5€ ( pour 4 pièces)
Menu : 12 à 14€

 

Lu-Dim : 12h-14h
et 18h30-22h
SAUF mardi et dimanche midi

Sur place
Vente à emporter
Livraison

Arrêt Hotel de Ville (tram A/B)
9 rue des frères Bonie
33000 Bordeaux

05 24 54 76 98

Leur site
Leur page facebook 
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Cuisine savoureuse

Gyoza Factory : le take away japonais qui croustille

Exit les sushi ! Les gyoza sont l’avenir du take-away japonais ! Un format petit et pratique, une texture croustillante et fondante à fois, une farce généreuse et savoureuse. Que demander de plus ?! Les gyoza ont tout bon pour vous faire craquer sans vous faire culpabiliser!

Je vous expliquais hier que j’avais eu la chance d’être invitée à la soirée spéciale de la Gyoza Factory, animée par Michel Cymes, venu faire la promotion de la boutique encore toute jeune de son ami Frédéric Lescale. Cela fait à peine 2 mois que les raviolis japonais ont leur enseigne dédiée à Bordeaux mais le succès semble déjà là !

Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Tout le concept de la boutique tourne autour des GYOZA (il s’agit de la déformation phonétique en japonais des raviolis chinois JIAOZI). Ce sont des raviolis cuits à la vapeur puis poêlés au wok pour leur donner ce côté croustillant irrésistible ! Traditionnellement, ils sont d’abord poêlés puis déglacés avec un peu d’eau et cuits à couvert quelques minutes. Mais ici, dans un soucis de rapidité pour le service, le patron a jugé plus pratique de les faire précuire à la vapeur puis de leur donner un petit aller-retour à la plancha pour les dorer !
Le potentiel est énorme! On peut varier les farces à l’infini ! Bien sûr, pour les puristes, il y a le traditionnel avec une farce au porc et au chou chinois, mais notre patron préféré laisse parler son imagination et vous propose des recettes plus inédites à base de confit de canard par exemple. Toutefois, il s’attache aussi à faire des compositions de saison ou végétariennes pour que chacun puisse y trouver son compte sans jamais se lasser. 

Tout est fabriqué dans l’arrière boutique, où tout tient dans un vrai mouchoir de poche. Ce n’est certes pas du fait main de A jusqu’à Z, mais la farce est minutieusement élaborée par notre chef en herbe avec les conseils d’une diététicienne (sa femme ^^). Donc pas d’inquiétude de ce côté là, vous pouvez vous laisser aller, c’est tout à fait raisonnable. On se rend difficilement compte de la masse de travail que représentent ces petits chaussons. Frédéric nous a avoué que s’il devait faire les raviolis lui même, il n’en produirait que 400/h. Heureusement, la machine à gyoza est là et atteint sans problème les 1500 ravioli/h. C’est une véritable bête de compétition. Je l’ai aperçue en fonctionnement et c’est assez prodigieux de voir la manière dont la farce tombe sur le rond de pâte, qui est ensuite joliment plié en chausson !

Et la petite histoire dans tout ca ? 
Il aura fallu 1an et demi à Frédéric et sa femme préférée Laurence pour mûrir ce projet novateur et le concrétiser. Le temps pour elle de déplacer ses activités sur Bordeaux et pour lui de passer un CAP en cuisine. En effet, Frédéric n’avait pas vraiment d’expérience des fourneaux. Son monde à lui, c’était l’audiovisuel ! J’aime beaucoup ces histoires de reconversion ! C’est un beau message d’espoir pour toutes les personnes qui se sentent mal dans leur vie professionnelle.

Sinon le cadre, il est comment ? 
La boutique est décorée dans des tons noirs et bois. Tout est rectiligne, net, propre. Je trouve que ça colle tout à fait avec l’image que j’ai des japonais. L’aspect traditionnel, un peu rigide mais pourtant tellement avant-gardiste et futuriste avec l’omniprésence des technologies de pointe. Comme par hasard, on retrouve cette pointe de modernité avec l’affichage animé des menus sur l’écran juste au-dessus du comptoir. L’espace est minuscule (à peine 9m²), il y a certes des tablettes avec quelques tabourets, mais c’est plus histoire que vous puissiez patienter au chaud le temps qu’on prépare votre commande, plutôt que pour y manger réellement. Vous pouvez d’ailleurs suivre directement la prépration de vos ravioli car la cuisson se fait sous vos yeux, juste derrière le comptoir.

Quand on pénètre dans ce petit sanctuaire, on est assailli par une délicieuse odeur … J’ai mis longtemps avant de réaliser à quoi elle me faisait penser. Bon… ca ne va pas paraître très flatteur, mais c’est une odeur qui me fait franchement saliver. Elle était en tout point semblable à celle du McDo. Pas la friture, non ! Plutôt l’odeur dans votre voiture quand vous passez au McDrive… Moi j’adore !

Niveau dégustation cela donne quoi ? 
Les menus sont établis de manière claire et dans des couleurs très vives. J’aime beaucoup le pep’s qui se dégage de la carte et de la communication en général. Plusieurs menus sont à votre disposition, allant de 6 à 10 gyoza, pour s’adapter à votre appétit et votre soif de découverte.

On nous a gentiment offert à l’occasion un sac menu. Il se composait de :

  • un boîte en carton avec 8 gyoza sur leur lit de riz (king size le lit, aucune chance que mourriez de faim!)
  • 4 petits pots de sauce (1 sauce par type de gyoza : c’est vraiment top, d’avoir le bon mariage)
  • une petite salade (parfumée avec de l’aneth et de la coriandre, peu, voire pas ensaucée, j’ai beaucoup apprécié)
  • 1 boisson (de l’eau pour moi)
  • des mini carambars (enfance quand tu nous tient)
  • des couverts emballés (j’aurais bien aimé avoir le choix avec des baguettes, pour le côté aventurier, surtout quand on tente de manger du riz avec, après il faut être honnête, les raviolis peuvent clairement se manger à la main !)

J’ai vraiment adoré mon doggy bag ! J’avais les 4 garnitures du moment en double. J’en ai profité pour me faire un ramen avec les ravioli traditionnels et j’ai fait réchauffer les autres quelques minutes à la poêle. J’ai eu une préférence pour le poulet-coco. Pas vraiment nippon en terme de saveurs, mais délicieux ! Surtout avec sa sauce au curry. Ils sont très bien garnis niveau farce. Après, je ne sais pas si c’est parce que j’ai attendu le lendemain pour les manger, mais les bords avaient tendance à se décoller. 

En conclusion, j’ai vraiment été séduite par le concept et la jovialité de son père fondateur ! Il a la confidence et le sourire faciles. C’est un vrai plaisir de discuter avec lui ! Sans doute la touche qui rend ses gyoza encore meilleurs qu’ils ne le sont déjà. La qualité est au rendez-vous. Personnellement, j’ai beaucoup aimé mes garnitures. Mon seul reproche serait éventuellement les horaires d’ouverture un peu restreints pour le moment… Mais à part ça, vraiment, allez-y ! C’est une expérience à tenter et je dirais même à retenter !

Résumé

« Gyoza Factory »
Raviolis cuits à la vapeur et grillés
Menu : 6,5 à 11,5€
(Sur place) ou à emporter

Lu-Sam : 11h30-14h30
Je-Sam : 18h30-22h

Arrêt Gambetta (tram B)
6 rue George Bonnac
33000 Bordeaux06 81 50 32 86
Leur site
Leur page facebook 
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Rapport qualité/prix très intéressant
Originalité du concept
Sain
Que du take-away

Thaï Express

Voilà, un chinois que j’aime beaucoup. C’est notre tradition de retour de vacances avec mon chéri (enfin principalement, lorsque je vais le chercher à la gare et qu’il a sa gigantesque valise (je suis sûre que je pourrais rentrer dedans à l’aise) et que ça n’est absolument pas pratique pour lui de se la trimbaler  )

Il est situé au croisement de la rue Ste Catherine et du cours Victor Hugo. Il offre une très large gamme de choix, pour des prix vraiment abordables et une bonne qualité de nourriture. A chaque fois, c’est un calvaire pour moi de me décider ! Les portions servies sont généreuses sans être excessives pour autant.
Bien sûr on n’y va pas pour le soin apporté au décor (carrelage blanc et néon, c’est pas le top), ni le service façon maître d’hôtel. C’est comme au self : vous choisissez vos plats, on vous les réchauffe, on vous pose le tout sur plateau et vous allez vous asseoir là où ça vous chante. Il y a des petites carafes d’eau avec les mêmes verres Duralex que ceux que vous aviez à la cantine quand vous étiez petits (mais si! ceux avec votre âge inscrit au fond!) . Vous avez aussi le choix entre couverts traditionnels ou baguettes (qui sont cachées derrière le comptoir).

Un autre avantage de cet endroit est qu’il est ouvert tous les jours et fait de la vente à emporter. Ils peuvent même vous livrer si vous habitez dans le centre ville. C’est ma petite référence pas chère en matière de cuisine asiatique (en dehors du Chinois Gourmand de Pessac, mais ça, c’est une autre histoire). C’est idéal pour du rapide entre amis prévu au dernier moment mais on ne peut pas le qualifier de restaurant à proprement parler. Donc à éviter si c’est pour une occasion spéciale ou pour impressionner les beaux parents…

Rouleau de printemps
RIz maison et riz nature
Canard aux champignons noirs
Poulet aux noix de cajou

Ils font vraiment de tout! Pour s’ouvrir l’appétit, ils proposent pas mal de fritures : nems, samoussas, pinces de crabe, beignets de crevette mais aussi des crabes farcis, des rouleaux de printemps (avec un peu de trop de carotte dedans à mon goût), des bouchées, des raviolis ainsi que des brioches vapeur.
Après vous pourrez vous laissez tenter par la multitudes de plats au poulet, au porc, au boeuf, au canard et même avec des poissons ou des crevettes.
Niveau accompagnement, je vous conseille leur riz maison (avec des morceaux de champignons et de la saucisse chinoise). Sinon, ils ont d’autres riz (nature, cantonais, végétarien, thaï), des nouilles et même un sauté de légumes Shuop-suey.
Si jamais vous n’êtes pas rassasiés après tout ça, il y a toujours moyen de craquer pour une douceur, que ce soit : des boules de coco (j’adore tellement ça!!!!) , des beignets de fruits des nougats, des gâteaux de soja …

Un bon endroit pas cher, je le répète. Sans aucun risque alimentaire. Sans tomber dans les préjugés, je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui s’interrogent et restent sceptiques sur l’hygiène dans les restaurants asiatiques, mais je n’ai jamais rencontré de problèmes dans celui-ci, même après avoir mangé des crevettes impériales!  Alors arrêtez de tergiverser et testez-le à l’occasion!

Résumé

« Thaï Express »
Spécialités chinoise, vietnamienne et thaïlandaise
Menu : 8,5 / 12 / 15,10€
Plats : de 4,60 à 5,80€

Sur place ou à emporter

Lu-Dim : 10h-23h
Service continu

Arrêt Musée d’Aquitaine (tram B)
185 rue ste Catherine
33000 Bordeaux 

05 56 92 96 81

 
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Rapport qualité/prix EXTRA
Large choix
La salle de restauration
qui fait un peu cantine