Spaghettis au pesto

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Voici un plat délicieusement fruité et acidulé aux notes italiennes indéniables. C’est vraiment très simple et rapide à préparer. J’avais hésité à rajouter des coeurs d’artichaut à mes spaghettis mais comme ils n’étaient pas très présentables à la sortie de la boîte, j’ai abandonné l’idée. S’il vous reste du pesto de la focaccia, c’est le moment de l’utiliser !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 120g de spaghettis
  • 4 tomates séchées
  • 25g de feuilles de basilic
  • 25g de parmesan + quelques copeaux
  • 2 cas d’huile d’olive
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • une dizaine de tomates cerises
  • quelques pignons de pin
  • gros sel
  1. Préparation des ingrédients : dans une poêle, faites griller à sec les pignons de pin. Faites attention, cela dore très vite. Il faut bien remuer dès que la coloration commence à apparaitre.
  2. Coupez les tomates séchées en fines lanières.
  3. Préparez le pesto : râpez le parmesan.
  4. Mixez le ensuite avec le basilic, l’ail et l’huile d’olive jusqu’à obtenir une pâte encore granuleuse mais très parfumée.
  5. Ajoutez 2 cas d’eau de cuisson des pâtes en prime.
  6. Cuisson et finitions : portez un grand volume d’eau à ébullition.
  7. Quand l’eau bout, jetez une 1cac de gros sel dedans et les pâtes avec.
  8. Comptez 5 min de cuisson et égouttez immédiatement et mettez les pâtes dans un saladier.
  9. Ajoutez le pesto sur les pâtes avec les tomates séchées et mélangez délicatement pour  bien enrober les pâtes de sauce.
  10. Répartissez dans 2 assiettes et parsemez de pignons de pin et de copeaux de parmesan.

Petite info complémentaire :

Honnêtement, toutes les étapes de préparation des ingrédients et du pesto peuvent se faire pendant la cuisson des pâtes. Quand je vous disais que c’était une recette express !

Glace nougat-rhum

Cette glace est dédiée à ma maman. Lorsqu’elle est venue me voir, nous avons passé un dimanche après-midi à Andernos. Et sur le chemin du retour, nous nous sommes octroyées un petit quatre-heure gourmand acheté au Glacier d’Andernos (12 Avenue du Gal De Gaulle) : un cornet crêpe-glace totalement indécent pour moi et une unique boule dans un cornet pour ma mère. Mais quelle boule !

Mon cornet crêpe nutella-glace crème brûlée-chantilly

Une boule parfum nougat-rhum. Loin des goûts fadasse des glaces rhum-raisin, celle ci avait une couleur jaune poussin magnifique, des éclats de nougatine entiers et un goût de rhum intense. Je n’en ai goûté qu’un tout petit peu car j’étais sceptique (en plus de ne pas être une accro des glaces aux alcools) mais alors là … C’était vraiment délicieux. Alors en pensant à ma maman, j’ai tenté une imitation ce petit miracle avec du nougat et des marbrures de caramel.

C’est une version sans sorbetière, à la portée de tous. La combinaison alcool avec chantilly et lait concentré sucré la rend onctueuse à souhait !

Pour 2-3 personnes :

Pour la glace :

  • 200g de crème liquide entière
  • 80g de nougat de Montélimar
  • 80g de lait concentré sucré
  • 2 cas de rhum brun (type Negrita)

Pour le caramel :

  • 60g de sucre
  • 60g de crème liquide (ou lait)
  • 10g de beurre
  • 1/4 cac de sel
  1. Préparez la sauce au caramel : faites fondre le sucre dans une poêle à sec.
  2. Quand le caramel est juste blond, ajoutez le beurre hors du feu avec le sel. Mélangez bien (jusqu’à ce que les bulles disparaissent).
  3. Faites bouillir la crème puis incorporez le petit à petit au caramel en fouettant vigoureusement. Le caramel doit arrêter de bouillir entre chaque ajout.
  4. Faites épaissir cette sauce à feu doux en remuant de temps en temps pas plus de 5min min. On veut qu’elle reste fluide et non qu’elle soit tartinable. Laissez refroidir.
  5. Préparez la glace : coupez le nougat en morceaux.
  6. Faites chauffer la crème avec les morceaux de nougat. Mélangez de temps en temps.
  7. Quand tout le nougat a fondu, passez la crème à la passoire pour la séparer des amandes du nougat.
  8. Laissez la crème refroidir totalement puis placez la dans un bol à bords hauts au congélateur pour 15 min.
  9. Pendant ce temps, hachez les amandes du nougat. Au besoin complétez avec des amandes pour avoir l’équivalent de 40 à 50 g d’amandes grossièrement concassées.
  10. Mélangez le rhum au lait concentré sucré.
  11. Montez la crème en chantilly.
  12. Incorporez délicatement le lait concentré aromatisé à la chantilly.
  13. Réalisation des marbrures : versez la moitié la préparation dans un bac type tupperware (0,75cl convient très bien).
  14. Répartissez la moitié du caramel et la moitié des amandes dessus.
  15. Versez le reste de la préparation. Lissez la surface.
  16. Répartissez le reste de sauce caramel et d’amandes.
  17. A l’aide d’une baguette ou du manche d’un couvert, mélangez grossièrement la préparation pour faire apparaître les marbrures.
  18. Refermez le tupperware et placez au congélateur pour au moins 4h.

Petite info complémentaire :

A cause de la présence d’alcool, celle ci fond assez vite. Pas vraiment besoin de la sortir en avance pour la déguster.

Comme j’ai improvisé cette glace pour écouler mon reste de crème avant de partir à NY, je n’avais pu faire que la moitié des proportions que je vous ai indiquée. C’était (selon moi) la quantité idéale pour une soirée film d’une personne…

Camembert au four : fraise, lardon et rhubarbe

Ca vous fait peur comme mélange, n’est ce pas ? Et pourtant le tout est vraiment très sympa. Les allumettes de bacon apportent une touche de sel, la fraise du sucré qui adoucit l’acidité de la rhubarbe, avec le crémeux du camembert, c’est une alliance qui gagne !

J’ai préparé une compotée de fraises avec les lardons et de l’oignon, que j’ai glissé au milieu du camembert. Je trouvais sympa l’idée d’enfermer mon fromage dans un panier de rhubarbe. Mais j’ai du faire face à quelques déconvenues :

  1. mes fraises de mauvaises qualité (j’avais pris des Gariguettes françaises exprès… j’aurais mieux fait de rester sur mes bonnes vieilles fraises d’Espagne…) sont parties en eau au moment du compotage et elles étaient franchement fadasses…
  2. la rhubarbe a dégorgé beaucoup d’eau pendant la cuisson au four et je me suis retrouvée avec une soupe de camembert
  3. j’ai du lutter avec le laçage à la rhubarbe pour le couper avant d’enfin pouvoir accéder au graal du fromage fondu.

J’en ai conclu qu’une compotée lardon-fraise-rhubabre au coeur du camembert serait plus pratique. Je vous propose donc une mise en oeuvre différente de mes photos mais toutes les saveurs seront là !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 1 camembert (250g)
  • 50g de fraises
  • 1 cas de maïzena
  • 1 tige de rhubarbe
  • 1 cas de miel
  • 50g d’allumettes de bacon
  • 1/4 d’oignon
  • 1 branche de thym
  1. Préparation de la compotée sucrée-salée : coupez les fraises en petits dés. saupoudrez les avec la maïzena et mélangez doucement pour les enrober.
  2. Pelez la rhubarbe, enlevez bien les fils et coupez la en tronçons. Mélangez la avec le miel puis laissez reposer 30min. Cela va dégorger.
  3. Emincez finement l’oignon.
  4. Dans une poêle, faites revenir les allumettes de bacon avec l’oignon à feu doux 5 min environ.
  5. Ajoutez la rhubarbe avec son jus et faites cuire une quinzaine de minutes en mélangeant de temps en temps.
  6. Quand la rhubarbe commence à se déliter, ajoutez les fraises et la branche de thym effeuillée.
  7. Poursuivez la cuisson 5 min, toujours à découvert. Vous devez obtenir une compote épaisse. Laissez la tiédir.
  8. Préparation du camembert : préchauffez votre four à 180°C.
  9. Sortez le camembert de son emballage, placez le sur une feuille de papier cuisson.
  10. Coupez le en deux et garnissez le avec cette compote sucrée-salée.
  11. Refermez le camembert et mettez le avec son papier cuisson dans sa boite (sans le couvercle)
  12. Faites cuire dans le four chaud pendant 15 à 20 minutes.
  13. Savourez coulant à la sortie du four, avec du pain grillé et saupoudré de brisures de noisettes si cela vous fait envie.

Cake potiron-coco

Un goût de noix de coco doux et subtil. Assez peu sucré. Une belle teinte orange. Délicatement épicé et particulièrement moelleux et humide. Voilà en peu de mots les qualités de ce cake au potiron.

Le pumkin bread est est un classique des familles américaines. Beaucoup le réalise pour le petit déjeuner ou encore le goûter des enfants. Bon, c’est plus facile pour eux d’en faire toute l’année, car ils ont des conserves de purée de potiron en supermarchés contrairement à chez nous… Mais si jamais vous avez congelé, comme moi, de la purée de potiron, pensez y !

Il était particulièrement excellent tartiné de nutella avec une grande tasse de thé fumé …

Pour 1 cake de 24cm de long :

Ingrédients :

  • 260g de purée de potiron
  • 160g de farine
  • 160g de sucre (80 blanc + 80 muscovado)
  • 70g de beurre de coco
  • 50g de lait ribot
  • 2 oeufs
  • 2 cac de levure
  • 2 cac d’arôme de vanille
  • 1 cac d’épices Pain d’épices
  • amandes effilées
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Mélangez la purée de potiron avec le beurre de coco liquéfié.
  3. Ajoutez ensuite les sucres avec les oeufs et la vanille, puis le lait ribot.
  4. Mélangez la farine avec la levure et les épices, puis incorporez la au mélange liquide à l’aide d’une spatule. Ne cherchez pas à faire un mélange homogène. C’est très bien s’il reste des grumeaux.
  5. Versez dans un moule à cake et saupoudrez d’amandes effilées.
  6. Enfournez pour 45 min à 1h. Laissez refroidir totalement avant de découper et de déguster.

Ils ont testé :

Lady Milonguera de Un siphon fon fon … avec une version healthy et dopée en coco !

Salade gourmande aux asperges et oeuf mollet

Une salade véritablement gourmande et rassasiante. Aucune chance de vous lassez avec tous ses ingrédients : salade, tomate, concombre, asperges, copeaux de parmesan pour la gourmandise, bacon bits pour la touche salée, croûtons à l’ail pour le croustillant et le côté méditerranéen et enfin l’oeuf mollet pour son coeur de jaune coulant …

Pas de dressing particulier pour moi, mis à part beaucoup de poivre. Je vous laisse choisir votre vinaigrette habituelle ou tout ce qui vous plaira ! Alors, oui, j’ai préparé mes croûtons mais je les ai oubliés sur mon plan de travail …

Si vous avez envie d’autres salades un peu similaires, je vous propose celle de Claudine (betterave, avocat, magret fumé et oeuf mollet) ou encore celle de Marion (asperge, bacon, fourme d’Ambert et oeuf mollet).

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 2 coeurs de laitue
  • 2 tomates
  • 8 cm de concombre
  • 2 oeufs
  • 30g de copeaux de parmesan
  • 16 têtes d’asperges vertes
  • 4 tranches de poitrine fumée
  • 2 tranches de pain de mie
  • 1 gousse d’ail
  • 1 cas d’huile d’olive
  1. Préparation des croûtons : faites chauffez votre four en mode grill.
  2. Frottez le pain de mie avec la gousse d’ail pelée, puis badigeonnez le d’huile d’olive avec un pinceau.
  3. Enfournez jusqu’à ce que le pain soit doré et bien sec.
  4. Découpez chaque tranche en petits dés.
  5. Préparez les paillettes de bacon : faites griller les tranches de poitrine dans une poêle bien chaude.
  6. Quand les tranches sont biens dorées, retirez les de la poêle et laissez les refroidir.
  7. Une fois qu’elles sont tièdes et rigides, passez les au mixeur ou au hachoir pour obtenir des petites brisures de bacon grillé.
  8. Cuisson des asperges : faites cuire les asperges 5 min à la vapeur.
  9. Cuisson des oeufs : faites chauffer de l’eau froide dans une casserole avec les oeufs dedans.
  10. Lorsque l’eau bout, comptez 5 minutes, puis égouttez les oeufs et passez les sous l’eau froide pour arrêter la cuisson.
  11. Ecalez les délicatement.
  12. Dressage : coupez la salade en lanière, la tomate et le concombre en quartier.
  13. Répartissez dans 2 assiettes creuses. Ajoutez les têtes d’asperges et un oeuf au centre.
  14. Parsemez de croûtons, de copeaux de parmesan et enfin de bacon bits. Servez dans la foulée avant que le jaune coulant n’ait le temps de figer.

Pizza terre-mer au haddock et chorizo

Une pizza prometteuse à condition de prendre du chorizo fort ! J’avais pris du doux pour ma mère et j’ai trouvé qu’elle manquait un peu de piquant. Le résultat était trop plat…
C’est un beau mélange de produits de la terre : les asperges et le chorizo avec un produit de la mer au caractère bien particulier : le haddock. Ce n’est pas ma pizza préférée, mais elle permet de varier un peu les plaisirs.

Cette fois-ci, ma pâte a passé 3 jours au réfrigérateur avant que je la cuisine. Le résultat m’a légèrement déçue comparé à ma pizza artichaut-jambon blanc, car la croûte n’était pas aussi développée, mais c’est sans doute car elle était trop froide lorsque je l’ai étalée et mise à cuire.

Pour 1 pizza :

Pour la pâte :

  • 125g de farine T65
  • 75mL d’eau
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 5g de levure fraîche
  • 1/2 cac de sel fumé viking
  • 1 cac d’échalote semoule

Pour la garniture :

  • 1 boîte de concentré de tomate (70g)
  • 1 cac de paprika fumé
  • 1 boule de mozzarella (125g)
  • 125g de haddock
  • 8 têtes d’asperges vertes
  • 50g de chorizo
  • citron pour le service
  1. 48h AVANT le jour souhaité pour la dégustation : égouttez la mozzarella, coupez la en lamelle puis en petits dés. Placez dans un bol et laissez au réfrigérateur sans couvrir. La mozzarella va légèrement se dessécher et c’est fait exprès.
  2. Préparez la pâte : dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans l’eau tiédie.
  3. Ajoutez l’huile et le basilic puis la farine mélangée au sel.
  4. Lancez le programme pâte (1h30).
  5. Après environ 1h de pousse, interrompez la levée. Placez votre pâte dans un récipient qui ferme. Prévoyez une certaine marge, la pâte va gonfler même au froid.
  6. Laissez donc reposer au moins 48h dans votre réfrigérateur.
  7. Le JOUR J : sortez votre pizza au moins 2h à l’avance pour que la pâte ait le temps de revenir à température ambiante.
  8. Préchauffez le four à 210°C.
  9. Préparez les ingrédients : pochez les asperges 2 min à l’eau bouillante. Egouttez les et réservez. Coupez le haddock en morceaux grossiers. Coupez le chorizo en rondelles puis en petits quartiers.
  10. Mélangez le concentré de tomate avec le paprika fumé et un peu de sel/poivre.
  11. Dressage : Etalez la pâte à votre convenance (elle s’étire toute seule).
  12. Tartinez la avec la base tomate et recouvrez avec la mozzarella bien égouttée et sèche.
  13. Répartissez les asperges, le haddock et le chorizo à la surface.
  14. Enfournez pour 15min.
  15. Arrosez avec un trait de citron à la sortie du four.

Soho Park et premières impressions sur NY

Loin de moi l’idée de vous relater toutes les adresses où j’aurais pu manger sur NY. Mais je vais quand même vous parler de ce petit coin sympa où je suis allée manger en compagnie d’Amy du blog Food et caetera. C’était la première fois que je rencontrais une « amie virtuelle » ou une « copinaute » (vous voyez ce que je veux dire ?). Et j’ai trouvé ça franchement super de mettre un visage sur un blog que je lis régulièrement. Surtout que j’ai eu un très bon feeling. Il y a des gens que vous côtoyez régulièrement et avec lesquels le courant a du mal à passer et d’autres avec qui vous vous sentez à l’aise immédiatement …


Les anecdotes


Après 1 semaine passée sur la Grosse Pomme, j’ai fini par me faire ma petite idée de l’endroit. On dit de NY que c’est la ville qui ne dort jamais. Et c’est clairement vrai! Il y a toujours du bruit, vous trouverez toujours des gens dehors, beaucoup de magasins types épiceries ou chaines de restaurants sont ouverts toute la nuit et 7j/7… Une de mes soeurs travaille souvent de nuit en France avec des horaires aléatoires. Je crois qu’elle se sentirait comme un poisson dans l’eau ici ! Cela n’a rien de marginal.
C’est la destination idéale si vous voulez avoir un avant goût de tous les pays du monde en un seul voyage. Il y a tellement de diversité culturelle ! L’immersion dans Chinatown est vraiment folle ! Toutes les devantures sont en chinois. Quelques pas de plus et vous ne trouverez plus que des restaurants italiens. Aller à la plage (Coney Island), c’était comme me rendre en Russie et ainsi de suite.

Tout est franchement carré, droit, rectiligne. Les petites rues piétonnes européennes me manquent pour le coup. Vous pouvez enchaîner les km sans jamais changer de rue. Etre en permanence obligée d’attendre aux passages piétons pour pouvoir traverser m’épuise et m’agace. Cela n’incite pas vraiment à la flânerie et aux vagabondages. Il faut voir le bon côté des choses : impossible de vous perdre (à moins d’avoir une représentation spatiale plus que pourrie… ).
Pour continuer sur le thème de la circulation, presque tous les véhicules (en dehors des taxis bien entendu) sont des SUV (4×4). Ils m’arrivent au moins à hauteur des hanches. Clairement, si une bagnole vous heurte, je n’imagine même pas le résultat… Et puis si tous les guides vous serinent de garder votre calme et insistent sur le fait qu’il est très mal vu de s’énerver et de râler, une voiture qui a le malheur de s’attarder une micro-seconde de trop à un feu, a le droit à une salve de klaxon. Et encore … pas juste un petit coup de semonce bref, histoire de faire sortir le conducteur de sa rêverie… non, non… la fanfare type cortège de mariage… Foutage de gueule ? Étonnamment même s’il y a des cyclistes, vous ne croiserez pas une seule moto ou scooter (enfin, c’est très anecdotique).

Je me suis amusée à faire mes petites statistiques. Il est improbable de faire plus d’un block (un pâté de maison) sans rencontrer au moins 1 starbucks + 1 dunkin donut + 0,7 Chipotle + 1,3 Nail & Spa (les salons de manucure et pédicure à prix imbattables pour la plupart).
J’ai halluciné devant la quantité de filles, qui se ballade en chaussures de sport et lycra ultra moulant à mi mollet… Ca doit être l’uniforme de base de la new-yorkaise… Ce qui est totalement compréhensible au final. Quand on arpente le bitume, être armé d’une bonne paire de chaussures et d’un bas confortable qui ne vous irrite pas l’entre jambe et plutôt un luxe. En revanche, j’ai été étonnée devant le peu de femmes voilées que j’ai pu croiser… Avec la foule de religions différentes présentes, je pensais en voir plus. Et sinon il n’y a pas tant de gens obèses que cela. C’est peut-être tomber dans le cliché mais je m’attendais aussi à ne voir que des personnes énormes  déambuler dans les rues et en fait pas du tout. Il y en a, bien sûr, mais pas vraiment en plus grande proportion qu’en France selon mon ressenti.

J’ai été agréablement surprise par la propreté ambiante. Pas une seule crotte de chien par terre et également assez peu de détritus. Vu la taille de la ville, je ne m’attendais pas à ça. Après, qu’on se le dise, les jours de ramasse d’ordures, tous les sacs poubelles sont empilés sur le trottoir et forment des piles qui me dépassent en hauteur… Sinon, vous trouvez des fontaines d’eau potable un peu partout. Et ça, c’est franchement pratique !!!!


La chronique resto


Trève de blabla, je repasse sur ma chronique resto maintenant ! C’est une adresse très sympa et boisée qui vous permettra de faire une pause pendant une journée de shopping dans le quartier de SoHo. Le restaurant est grand avec une petite terrasse ombragée façon parc. C’est clair, agréablement lumineux.

Ici, pas besoin d’attendre pour vous placer. Vous allez commander directement comptoir et on vous apporte votre plat dans sa corbeille dès qu’il est prêt. Niveau choix, vous trouverez un peu de tout : de copieuses salades, des burgers, des sandwichs etc… Je vous conseille de jeter un oeil sur cette page pour plus de détails.  C’est nickel pour une pause entre midi et deux ou du snacking. Les prix sont modestes et la quantité de nourriture très appréciable. J’ai adoré mon sandwich dinde-champignon (House Roast Turkey and Portobello). Il était servi avec une sauce au miel associée à un soupçon de moutarde. C’était excellent ! Par défaut, il était accompagné de chips. J’aurais préféré des frites ou de la salade, mais je n’ai pas pensé à demander. C’est un peu l’avantage ici : le client est vraiment roi et si vous réclamez quelque chose de particulier (une cuisson, pas de sauce etc…), on vous le fait vraiment.

Deux plus pour l’endroit, en dehors du cadre archi sympathique : le fait de ne pas avoir à faire la queue pour manger (monnaie courante ici) et le fait que nous ayons été servies rapidement après avoir passé notre commande. Pourtant nous y étions en pleine heure de midi.

Résumé

« SoHo Park »
Burgers & Lunch
Lu-Dim : 8h30- minuit

Sur place ou à emporter ou livraison

62 Prince St
New York, NY 10012

(212) 219-2129

Les ⊕⊕⊕Les ΘCadre très agréable
Terrasse
Coeur shopping à SoHo

 

Tortilla au poivron et chorizo

La tortilla de patatas est une spécialité d’Espagne. Il s’agit d’une omelette très épaisse à base de pomme de terre et d’oignon. On se la partage chaude ou froide à l’apéritif. C’est un grand classique des plateaux de tapas.

Pour varier un peu, j’ai agrémenté celle-ci de morceaux de poivrons et de rondelles de chorizo. Cela change agréablement de nos omelettes classiques. La cuisson des pommes de terre frites à l’huile d’olive, puis la cuisson de l’omelette en elle-même avec encore beaucoup d’huile d’olive (pour être sûre qu’elle se retourne facilement) en font un plat relativement gras. Mais accompagné d’une salade, cela fait un très bon dîner.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 200g de pommes de terre
  • 100g de poivron rouge (1/2 poivron)
  • 50g de chorizo fort
  • 3 oeufs
  • 1 cas d’oignon ou échalote séché
  • 1 cac de paprika
  • 1/2 cac de coriandre en poudre (facultatif)
  • 1 cas + 1/2 cac + 1/2 cac d’huile d’olive
  1. Pelez les pommes de terre et coupez les en fines lamelles.
  2. Fouettez les oeufs dans un saladier avec la coriandre et le paprika. Salez éventuellement.
  3. Cuisson des ingrédients : faites chauffez une poêle profonde et faites revenir les rondelles de chorizo avec les poivrons dedans.
  4. Quand le chorizo a bien rendu son gras, retirez les poivrons et le chorizo.
  5. A la place mettez 1 cas d’huile d’olive et les rondelles de pommes de terre. Remuez bien pour enrober tout le monde de gras.
  6. Après 5 min de cuisson, ajoutez l’oignon séché.
  7. Poursuivez la cuisson jusqu’à ce que les pommes de terre soient cuites et légèrement dorées.
  8. Remettez les poivrons et le chorizo et prolongez la cuisson de 5 min pour que les arômes se mélangent bien.
  9. Versez tout cela sur les oeufs battus et mélangez à l’aide d’une spatule quelques minutes. les oeufs vont commencer à cuire au contact des pommes de terre chaudes.
  10. Cuisson de l’omelette : reprenez votre poêle, faites la chauffez à feu moyen avec 1/2 cac d’huile d’olive.
  11. Versez le mélange oeuf+pommes de terre-chorizo-poivron dans la poêle.
  12. Quand cela commence à prendre, mélangez légèrement comme pour des oeufs brouillés et couvrez quelques minutes.
  13. Une fois que les bords sont bien pris, renversez l’omelette sur une assiette légèrement graissée.
  14. Ajoutez la dernière 1/2 cac d’huile d’olive et faites glisser l’omelette délicatement dans la poêle pour cuire l’autre face. Rabattez doucement les bords sous l’omelette à l’aide d’une spatule pour qu’elle ait une forme bien arrondie.
  15. Comptez 5 minutes environ de cuisson pour l’autre face.
  16. Servez froid ou chaud.

Petite info complémentaire :

J’ai pris du chorizo doux, alors j’ai rajouté du piment d’Espelette pour apporter un peu de piquant. Honnêtement, je vous conseille d’utiliser directement du chorizo fort. J’aime beaucoup la coriandre en poudre avec les préparations à base d’oeuf. Cela apporte une légère touche fruitée.

Yakitori au poulet (brochette japonaise)

Voici des brochettes de poulet cuisinées selon les célèbres yakitori japonais ! C’est tout bête à préparer et particulièrement savoureux ! La viande est dorée et brillante d’une sauce sirupeuse légèrement caramélisée. Certes, c’est un peu gras et sucré sur les bords mais c’est  tellement addictif et divin ! Pas de marinade, la viande prend en goût lors de la cuisson.

Vous pouvez adapter cette recette à toute sorte de viande : boeuf, boulette de porc, canard … et même à du poisson : du saumon ou du thon plus particulièrement.

Ce fut un peu le coup de foudre avec les yakitori lors de mon resto japonais entre collègues. On les sert en général avec du riz, mais elles iront très bien avec le wok asiatique de légumes que je vous ai mitonné récemment.

Pour 2 personnes :

Pour les brochettes :

  • 200 à 250g de filet de poulet
  • 1 cac d’huile

Pour la sauce :

  • 2 cas de sauce soja sucrée
  • 2 cas de sauce nuoc mam
  • 3 cas de mirin ou saké
  • 1 cas de sucre

  1. Mélangez tous les ingrédients de la sauce.
  2. Coupez le poulet en dés et plantez les sur des piques à brochettes (j’ai fait 6 brochettes de 3 morceaux).
  3. Faites chauffez l’huile dans une poêle à feu modéré voire vif.
  4. Dorez les brochettes sur toutes leurs faces en couvrant la viande d’un couvercle.
  5. Mouillez avec la sauce et laissez réduire à découvert à feu moyen. Retournez les brochets de temps en temps pour que toutes les faces s’imprègnent bien de la sauce. La sauce de devenir sirupeuse. Comptez 10 à 15 min.
  6. Servez bien chaud et nappé de sauce avec du riz ou des légumes sautés.

Petite info complémentaire :

Normalement, il n’y a pas de sauce nuoc mam dans la sauce yakitori. Je l’ai rajouté pour renforcer le côté salé car j’ai de la sauce soja sucrée chez moi. Si vous voulez la version plus traditionnelle, mettez 4 cas de sauce soja salée classique avec 2 cas de sucre.

Ils ont testé :

Yoann, un fidèle lecteur ;-), en mode bento