Mondrian Cake : Les 2 ans du blog !

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Je n’avais rien fait de spécial pour les 1 an de mon blog. Je ne ferais rien de particulier pour les 2 ans non plus (en tout cas pour l’instant) car je tiens à profiter de mon voyage sans me prendre la tête avec l’organisation d’un concours. Mais je tenais quand même à maquer le coup avec un gâteau.

Celui-ci est une déclinaison du Mondrian Cake, réalisé par Caitlin Freeman, une pâtissière-créatrice pour le musée d’art moderne de San Francisco, le SFMOMA. Je l’ai repéré sur le blog espagnol La Receta de la Felicidad. Je l’ai trouvé particulièrement élégant, alors j’ai refait la recette en adaptant légèrement les proportions.

Au final, c’est un gâteau très basique, plutôt dense, qui fait peu de miettes. Il est assemblé pour former un motif. Rien de bien sorcier, c’est seulement un peu long niveau préparatif. J’ai complètement raté le glaçage au chocolat blanc. j’étais partie sur une base chocolat + crème. C’était trop liquide et ça couvrait très mal le gâteau. J’ai voulu le rattraper avec un glaçage miroir mais manque de bol, je n’avais plus de gélatine. Et comme tous les supermarchés étaient fermés le 1er mai (jour de sa préparation)… C’est donc resté tout moche !

Pour 1 cake de 20 cm :

Pour la pâte blanche :

  • 100g de beurre mou
  • 90g de sucre
  • 3 oeufs
  • 60g de farine
  • 40g de maïzena
  • 1 cas d’arôme de vanille (facultatif)

Pour la pâte marron :

  • 100g de beurre mou
  • 90g de sucre
  • 3 oeufs
  • 50g de farine
  • 40g de maïzena
  • 10g de cacao en poudre
  • 1 cas de Grand Marnier (facultatif)

Collage :

  • 1 cas de lait concentré sucré
  • 1 cac de lait

Pour le nappage miroir : 

  • 125g de chocolat blanc
  • 60g de crème liquide
  • 1 cas de miel
  • 1 feuille de gélatine
  1. Préchauffez le four à 180°C
  2. Préparez les pâtes : pour chaque pâte, fouettez le beurre avec le sucre.
  3. Ajoutez les jaunes d’oeuf et l’arôme.
  4. Ajoutez ensuite la farine mélangée à la maïzena (et au cacao pour la pâte marron).
  5. Enfin, montez les blancs en neige et incorporez les à la spatule à chaque préparation.
  6. Cuisson : chemisez un moule rectangulaire un peu plus grand que 16 x 20 cm de papier sulfurisé.
  7. Versez une mince couche de pâte blanche au fond du moule et faites cuire 3-5 min. La surface ne doit plus être liquide, ni coller si vous tapotez légèrement du doigt.
  8. Versez une fine couche de pâte marron par dessus et enfournez à nouveau pour 5 min.
  9. Continuez jusqu’à épuisement des pâtes en les alternant pour former des rayures.
  10. Laissez refroidir totalement.
  11. Dressage : découpez les bords du gâteau avec un couteau pour qu’ils soient bien nets.
  12. Mesurez l’épaisseur du gâteau (environ 4 cm) puis découpez 4 bandes de cette largeur dans votre gâteau.
  13. Collez les bandes entre elles en les badigeonnant de lait concentré sucré tiédi et dilué avec le lait. Prenez soin de bien alterner bandes verticales et horizontales pour obtenir l’effet original.
  14. Filmez en serrant bien et réserver au moins 1h au réfrigérateur (voire au congélateur).
  15. Réalisez le nappage : réhydratez la gélatine dans de l’eau froide pendant 15min.
  16. Faites fondre le chocolat au micro onde.
  17. Dans une casserole, faire bouillir la crème avec le miel.
  18. Versez sur le chocolat et fouettez pour obtenir un mélange lisse et homogène.
  19. Ajouter la gélatine essorée entre vos doigts et mélangez.
  20. Laissez refroidir en dessous de 40°C puis versez sur le gâteau bien froid (tout juste sorti du réfrigérateur.
  21. Laisser figer au réfrigérateur au moins 2h.

Petite info complémentaire :

Pour une réussite parfaite du gâteau et un effet saisissant, il faut impérativement que les couches du gâteau soient de la même largeur (pas comme sur le mien). Je vous conseille d’utiliser toujours la même louche (ou un verre) remplie de la même manière. Ainsi vous verserez toujours la même quantité de pâte et les bandes seront régulières.

Poêlée asiatique : légumes sautés au wok

Une poêlée très simple et variée qui accompagne à merveille les plats asiatiques ou pas. Elles contient toute une foule de légumes : du brocolis, des haricots coco, des pousses de bambou, des mini épis de maïs, du poivron rouge, des shiitakés et de l’oignon. Vu sa richesse, elle peut se suffire à elle-même. C’est assez rapide à préparer et sans prétention. Les légumes restent bien croquants et sont légèrement assaisonnés avec de la sauce soja aux 5 épices que j’avais reçue de Sophie’s Store.

Pour 2 à 4 personnes :

Ingrédients :

  • 200g de brocolis
  • 100g de pousses de bambou
  • 1/2 poivron rouge
  • 10 shiitake séchés
  • 10 mini épis de maïs
  • 5 haricots plats
  • 1 oignon
  • 1 cac d’huile de sésame ou pour wok
  • 2 cas de sauce soja aux 5 épices
  1. Recouvrez les champignons d’eau bouillante et laissez les se réhydrater 10 min.
  2. Coupez l’oignon en lamelles, les haricots plats en tronçons et le poivron en petits morceaux. Détaillez le brocolis en petites fleurettes.
  3. Portez un grand volume d’eau à ébullition. Pochez dedans le brocolis et les haricots plats.
  4. Egouttez au bout de 5 min. Ils doivent encore être croquants.
  5. Dans une grande poêle (ou un wok), faites revenir l’oignon dans l’huile avec les champignons égouttés.
  6. Quand les oignons sont fondants (±10 min), ajoutez les poivrons et poursuivez la cuisson 5 min.
  7. Ajoutez tous les autres ingrédients (brocolis, haricots plats, bambou et maïs) avec la sauce. Continuez la cuisson encore 5 min en remuant, le temps de réchauffer tous les ingrédients et de bien le enrober de sauce.
  8. Servez immédiatement, saupoudré de graines de sésame grillées ou de cacahuètes concassées.

Samossas panés au camembert et fondue de poireaux

C’est une recette qui a fait l’unanimité parmi mon entourage. Je peux vous dire en toute objectivité qu’elle a plus, au point qu’il n’en restait pas un seul pour que je puisse goûter ma création ! Je l’avais préparé pour le Club Terroir, cette réunion de retour de vacances, qui a lieu dans mon école d’ingénieur, où chacun apporte des spécialités de sa région (alcool et aliments confondus) que l’on découvre tous ensemble. J’apporte rarement les produits tels quels. Je préfère les mettre en scène. Voilà, des exemples de ce que j’ai pu apporter :

Cette fois-ci, j’ai proposé des samossas panés, farcis d’une béchamel au camembert et à la fondue de poireaux.

Pour 16 samossas :

Pour la béchamel :

  • 20cl de lait
  • 3 cas de maïzena
  • 125g de camembert (1/2 camembert)
  • 1/2 cube de bouillon (volaille ou légumes)
  • 1 pincée de noix de muscade
  • poivre

Pour les poireaux :

  • 1 blanc de poireaux
  • 5g de beurre
  • 1 cas de vin blanc

Pour la panure :

  • 8 feuilles de bricks
  • 1 oeuf
  • 2 cas de lait
  • 1 cac d’herbes de provence
  • 150g de chapelure
  1. Préparez la béchamel : mélangez le lait froid avec la maïzena, le cube de bouillon émietté,  le poivre et la muscade.
  2. Faites épaissir à feu moyen, en remuant de temps en temps.
  3. Découpez le camembert en morceaux et incorporez les à la béchamel épaisse.
  4. Mélangez pour l’aider à fondre puis passez un coup de mixeur pour obtenir une béchamel bien lisse.
  5. Filmez au contact et laissez tiédir.
  6. Préparez le fondue de poireaux : coupez le blanc de poireau en fines rondelles (3mm de large environ).
  7. Faites fondre le beurre dans une grande cocotte à feu doux, ajoutez y les rondelles de poireaux. Mélangez bien et couvrez.
  8. Faites cuire une quinzaine de minutes en remuant de temps en temps pour s’assurer que cela n’accroche pas.
  9. Après les 15 premières minutes de cuisson, quand cela va commencer à accrocher un peu trop, ajouter le vin blanc et poursuivez la cuisson à couvert encore 10 minutes en remuant de temps en temps.
  10. A la fin de la cuisson, les poireaux doivent être fondants et translucides. Si ce n’est pas le cas poursuivez la cuisson. Au besoin et si cela accroche, ajoutez un peu d’eau.
  11. Mélangez les poireaux à la béchamel.
  12. Pliage : coupez les feuilles de bricks en deux pour avoir des demi-cercle
  13. Puis pliez les en deux pour obtenir une bande.
  14. Déposez 1 cac bombée de garniture à un coin et pliez en triangle en suivant ce schéma. Pas besoin de colle alimentaire pour la fin du pliage, glissez simplement le bout de bricks restant dans un des plis.
  15. Déposez les samossas sur une feuille de papier sulfurisé en attendant.
    Vous pouvez les congeler à ce stade. 
  16. Panage : dans un récipient creux battez l’oeuf avec le lait et les herbes de provence. Déposez la chapelure dans un autre.
  17. Baignez un samossas dans l’oeuf battu puis roulez le dans la chapelure.
  18. Réservez les samossas panés sur une feuille de papier sulfurisé.
    Vous pouvez aussi les congeler à ce stade. 
  19. Cuisson : faites chauffer un bain d’huile. Plongez les samossas dedans à peine 2 ou 3 min en les retournant à mi cuisson jusqu’à ce qu’ils soient dorés.
  20. Egouttez sur du papier absorbant et servez chaud.

Petite info complémentaire :

Avec 150g de béchamel pour 50g de poireaux, j’ai pu faire la moitié de mes feuilles de bricks.

Ca pourrait être intéressant de faire cette recette avec des galettes de sarrasin comme dans cette recette de samossas au caviar d’aubergine, pour un goût plus rustique et encore plus terroir ! J’ai juste eu une flemme immense de préparer et cuire des galettes, d’où le choix des feuilles de bricks. Il y a aussi cette recette très sympa fourrée champignon-épinard-gruyère sur le blog Plaisir Nature.

Jamaican banana bread

Ma mère avait prévu de venir me voir sur Bordeaux et l’une comme l’autre nous adorons le parfum du rhum. Alors je lui ai préparé des pains aux raisins et un banana bread… au rhum bien entendu !

Je suis repartie de ma dernière recette que j’ai un peu adaptée. J’ai fait une cuisson à 180°C par convection avec mon micro onde. Il y a passé pas loin de 2h et j’ai obtenu le cake le plus parfait du monde ! Aucune zone tassée non cuite, une belle bosse, joliment fendu sur toute sa longueur, pas cramé (merci la feuille d’aluminium), une texture non grasse, moelleuse avec un parfum….!!!!! Il a particulièrement plu à mes collègues qui ne raffolent pourtant pas de la banane !

Pour 1 cake de 24cm:

Pour le cake :

  • 250 g de farine
  • 25g de noix de coco
  • 180 g de sucre (80g blanc + 50g cassonade + 50g muscovado)
  • 80 g de beurre demi sel mou
  • 90g de lait ribot
  • 1 œuf
  • 2 grosses bananes mûres (200g)
  • 1 cac de levure chimique
  • 1 cas de rhum
  • 2 cas de zeste de citron vert

Pour le nappage :

  • 40g de sucre
  • 5g de beurre demi-sel
  • 1/2 citron vert pressé (2,5cl de jus de citron vert)
  • 1 cas de rhum
  • 1 cas d’eau
  • 1 cac de maïzena
  • 3 ou 4 noix de pécan
  • 10g de noix de coco râpée (de la bonne fraîche, c’est encore mieux)
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez le gâteau : dans un saladier, mélangez le beurre pommade, les zestes de citron vert et les sucres.
  3. Ajoutez ensuite l’œuf et les bananes écrasées puis le lait ribot avec le rhum.
  4. Enfin ajoutez la farine mélangée à la levure et le noix de coco.
  5. Versez dans un moule à cake et enfournez pour 1h environ.
  6. Démoulez et laissez refroidir avant de déguster.
  7. Préparez le nappage : réalisez un caramel à sec.
  8. Ajoutez le beurre et mélangez bien pour bien l’incorporer.
  9. Faites chauffer à part le jus de citron vert avec le rhum puis versez sur le caramel.
  10. Mélangez bien. Au besoin donnez un coup de mixeur pour lissez un peu.
  11. Délayez la maïzena dans l’eau et ajoutez la au caramel.
  12. Faites bouillir quelques instant jusqu’à obtenir un sirop épais.
  13. Versez le sur le cake encore chaud.
  14. Parsemez de noix de pécan concassées et de noix de coco râpée.

Petite info complémentaire :

La noix de coco est très discrète. Si vous souhaitez un goût plus prononcez, je sous suggère de remplacer une partie du beurre mou par du beurre de coco (un ingrédient miracle !).

Yamato

Je n’ai mangé qu’une fois dans un restaurant japonais. C’était à Düsseldorf avec une de mes frangine et son homme. Sachant qu’ils aiment tous les deux beaucoup ça et que Düsseldorf héberge la plus grosse communauté japonaise d’Europe, je me suis dit que je pourrais tester avec eux. Sans trouver cela mauvais, je n’ai pas du tout accroché avec les sushi et autres nigiri. Je tolère les makis et les california roll mais avec difficulté juste à cause de l’odeur des nori qui me provoque des hauts-le-coeur. Tout cela pour vous dire que je n’étais pas aux anges quand mes collègues ont proposé Jap’ pour notre déjeuner du vendredi…. Heureusement pour moi, le Yamato fait bien les choses et propose des yakitori !

Le restaurant est vraiment très grand, sans compter qu’il est idéalement situé juste en face du Gaumont Talence! Pas besoin de réservation particulière, vous devriez toujours trouver de la place pour vous installer. L’accueil est chaleureux voire même très bavard et curieux selon la personne sur laquelle vous tombez.

A peine installées, on nous a apporté des serviettes chaudes pour nous rafraîchir les mains. C’est toujours quelque chose que j’apprécie dans les restaurants asiatiques. La carte est très vaste et variée! Heureusement que j’avais épluché le menu à l’avance sur leur site internet qui est très complet et bien fait.

J’ai trouvé le service étrange. A la fois lent et éclair… Nous sommes restées longtemps à papoter avant que l’on vienne prendre notre commande. Nous avions manifestement fait notre choix, mais une de nos cartes était encore ouverte sur la table. On commençait à s’impatienter un peu et nous avons fini par refermer l’ultime carte ! Là, apparition aussi soudaine qu’immédiate d’un serveur ! Les salades et soupes ont suivie dans la foulée. Elles étaient en soi très bonnes. J’ai particulièrement aimé la salade de chou vinaigré.

Une fois de plus nous avons commencé à trouver le temps long pour l’arrivée de nos plats. Nous les voyions en attente derrière nous. Il ne manquait que mes brochettes. J’ai trouvé étrange que cela soit si long sachant que le restaurant n’était pas si rempli que cela et à mon avis ce ne se sont pas les brochettes qui sont le plus longues à cuire…

soupe Misoshiro et salade de chou vinaigré

Une fois de plus nous avons commencé à trouver le temps long pour l’arrivée de nos plats. Nous les voyions en attente derrière nous. Il ne manquait que mes brochettes. J’ai trouvé étrange que cela soit si long sachant que le restaurant n’était pas si rempli que cela et à mon avis ce ne se sont pas les brochettes qui sont le plus longues à cuire…

Bref, en dehors de cela, c’était excellent. Le Yamato propose beaucoup de menus différents mais ils sont tous TRES COPIEUX ! Et la gamme de prix est très variable de 13 à 25 € (il y même un menu duo à 50€). J’ai adoré mon menu B avec toutes ses brochettes différentes : thon, saumon, poulet, canard, poulet, boeuf et boeuf au fromage. J’ai pu goûter de tout et j’ai vraiment apprécié cela. C’était chaud, sucré et divinement bien grillé !!! Mes amies ont toutes pris un menu K avec 24 maki : 8 de saumon, 8 de thon et 8 de concombre. Apparemment, elles se sont régalées aussi et ont même eu du mal à finir !

J’étais la dernière à finir mon repas. J’ai à peine eu le temps de poser mon bol de riz et mes baguettes que le serveur a surgit et tout débarrassé ! Autre petit fait étrange, qui nous a toutes un peu perturbées, le serveur en question, s’est mis à rire de notre conversation… Je ne m’en suis pas formalisée mais j’ai trouvé cela un peu maladroit…

Bref, en dehors de cela, le repas s’est très bien déroulée et j’avoue avoir apprécié l’endroit. Il est clair, spacieux. La décoration pourrait peut-être être un peu plus travaillée et authentique, mais je pense que si on veut une atmosphère plus traditionnelle et intime, ce n’est pas le restaurant le plus approprié. Celui ci est vraiment très bien pour un déjeuner sans prise de tête.

Résumé

« Yamato»
restaurant japonais : sushis, des makis, des sashimis, des yakitoris, des hagis…
Menu : 13 à 25€

Lu-Dim : 12h-14h14
et 19h-22h30
SAUF lundi midi

Sur place
LivraisonArrêt Forum (tram A/B)
20 allée du 7eme Art
33400 Talence05 56 37 37 68

Leur site
Leur page facebook 

Les ⊕⊕⊕Les ΘGrande variété
Menus copieux
Bon rapport qualité/prixCB min 15€
Service étrange (rapidité/accueil)

Pizza artichaut et jambon blanc [maturation 48h]

Sur les conseils de Patrick de Moustache cookies (cf les commentaires sur ma Pizza Napolitaine) j’ai laissé la pâte mâturer 48h dans mon réfrigérateur (exploit personnel).

Verdict : je n’avais jamais obtenu une croûte aussi moelleuse et alvéolée ! La pâte était très souple et élastique à travailler. Je ne pensais pas qu’elle gonflerait autant après l’avoir étalé plutôt finement. Vraiment, je suis conquise ! Alors vous l’aurez compris, pour un résultat optimal, les pizzas se préparent très longtemps à l’avance…

Pour la garniture, je suis restée sur mes ingrédients préférés : base tomate au paprika fumé, mozzarella, artichaut, jambon blanc et olives noires. Et puis quelques feuilles de basilic frais et des copeaux de parmesan au moment du service. Il y a un peu plus de fantaisie dans la pâte à laquelle j’ai ajouté du basilic ciselé.

En soi, elle n’a rien d’exceptionnel, la garniture est très classique. Mais j’ai trouvé mes photos plutôt appétissantes, alors j’ai eu envie de la partager avec vous pour le régal de vos yeux !

Pour 1 pizza :

Pour la pâte :

  • 125g de farine T65
  • 75mL d’eau
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 5g de levure fraîche
  • 1/2 cac de sel
  • 1 cas de basilic ciselé congelé ou frais

Pour la garniture :

  • 1 boîte de concentré de tomate (70g)
  • 1 cac de paprika fumé
  • 1 boule de mozzarella (125g)
  • 1 tranche de jambon blanc (45g)
  • 120g de coeurs d’artichaut en conserve
  • 5 olives noires
  1. 48h AVANT le jour souhaité pour la dégustation : égouttez la mozzarella, coupez la en lamelle puis en petits dés. Placez dans un bol et laissez au réfrigérateur sans couvrir. La mozzarella va légèrement se dessécher et c’est fait exprès.
  2. Préparez la pâte : dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans l’eau tiédie.
  3. Ajoutez l’huile et le basilic puis la farine mélangée au sel.
  4. Lancez le programme pâte (1h30).
  5. Après environ 1h de pousse, interrompez la levée. Placez votre pâte dans un récipient qui ferme. Prévoyez une certaine marge, la pâte va gonfler même au froid.
  6. Laissez donc reposer au moins 48h dans votre réfrigérateur.
  7. Le JOUR J : sortez votre pizza au moins 1h à l’avance pour que la pâte ait le temps de revenir à température ambiante.
  8. Préchauffez le four à 210°C.
  9. Préparez les ingrédients : coupez le jambon en carrés et les coeurs d’artichaut en deux.
  10. Mélangez le concentré de tomate avec le paprika fumé et un peu de sel/poivre.
  11. Dressage : Etalez la pâte à votre convenance (elle s’étire toute seule).
  12. Tartinez la avec la base tomate et recouvrez avec la mozzarella bien égouttée et sèche.
  13. Répartissez le jambon, les coeurs d’artichaut et les olives.
  14. Enfournez pour 15min.

Ils ont testé :

Claudine de Cuisine de Gut malgré sa préférence pour les pâtes fines, avec une garniture très originale et savoureuse aux asperges blanches et curry !

Pain à la pomme de terre (violette… ou pas!)

Ce pain, d’origine allemande, a une mie souple, élastique, aérée et moelleuse. Je ne m’attendais pas du tout à une telle texture et tout cela grâce à la pomme de terre. Combiné à une cuisson en cocotte, on obtient une croûte parfaite et un pain qui sonne bien creux ! J’ai fait mes premiers pains avec des pommes de terre violettes qui donnent un côté grisâtre à la mie. J’avais repéré la recette sur le blog roumain Retete a la Mama mais vous pouvez aussi la retrouver sur Le Pétrin.

Il m’a fallu 3 essais avant d’y arriver d’une manière acceptable ! La première tentative, avec pommes de terre violettes et cuisson en cocotte, était pas trop mal, mais j’avais ouvert la cocotte en cours de cuisson et le pain était retombé comme un soufflé. La deuxième, encore des pommes de terre violettes et cuisson en cocotte mais sans ouvrir et le pain était plein de zone très denses et non cuite. Je ne l’ai même pas pris en photo, tellement j’en avais honte ! Et enfin la troisième, avec pomme de terre de ménage et cuisson « normale », était la bonne. Mie élastique et moelleuse, une croute qui craque sous la dent. Mon seul reproche est la coloration trop importante sur le dessus pour moi qui aime le pain doré voire blanc… 

Pour 1 grosse boule :

Ingrédients :

  • 200 à 210g de pommes de terre
  • 215g de farine T55
  • 80g de liquide de cuisson des pommes de terre
  • 1/2 cac de cassonade
  • 1/2 cac de sel + 1/2 cac de sel
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 5g de levure fraîche
  1. La VEILLE : faites cuire les pommes de terre à l’eau avec 1/2 cac de sel.
  2. Quand elles sont bien cuites, égouttez les en conservant le jus de cuisson. Laissez refroidir.
  3. Le LENDEMAIN : pelez les pommes de terre et écrasez les en purée.
  4. Ajoutez leur l’huile d’olive et le reste de sel (1/2 cac).
  5. Délayez la levure dans 40g  d’eau de cuisson des pommes de terre et la cassonade.
  6. Placez tous les ingrédients dans la machine à pain et lancez le programme pâte (1h30 = pétrissage + 1ere levée). Ajoutez le reste d’eau petit à petit. La pâte va paraître très difficile à pétrir et à s’amalgamer. Mais après 10 min, elle va devenir de plus en plus lisse et collante.
  7. A la fin de la pousse : préchauffez votre four à 190°C.
  8. Travaillez la pâte sur un plan de travail bien fariné. Donnez lui la forme d’une boule.
  9. Placez dans dans un moule à charnière 22cm (juste la couronne autour suffit) de diamètre chemisée de papier sulfurisé (pour que le pain garde sa forme de boule).
  10. Incisez la surface à votre convenance (croix ou carré le plus souvent), couvrez et laissez gonfler encore 30 min.
  11. Jetez de l’eau bouillante sur la sole de votre four au moment d’enfournez votre pain. Comptez 45 min de cuisson environ.
  12. Laissez refroidir le pain sur une grille et attendez qu’il soit bien froid avant de vous ruer dessus et de le découper.

Petite info complémentaire :

Pour la cuisson en cocotte, je suis partie avec mon four froid. J’ai mis la cocotte fermée avec le pain dedans et programmé le four à 240°C (comme je travaille avec un mini four, je le mets plutôt à 220°C, sinon la sole de mon pain brûle, car ma cocotte est très proche de la résistance du bas de mon four). Ne commettez pas mon erreur d’ouvrir la cocotte en cours de cuisson. C’est ce que j’ai fait et mon pain, qui était magnifiquement gonflé, est retombé comme un soufflé. Contrairement à ce que j’ai pu lire sur un blog :  » A partir de 30 minutes de cuisson vous pouvez enlever le couvercle  pour aider l’humidité de s’échapper plus facilement etmême sortir le pain de la cocotte et le mettre sur la grille du four. Cela reste facultatif sauf dans le cas ou votre pâte serais très humide ça l’aidera bien mieux a cuire. » La mie manquait un peu de cuisson à coeur. J’ai refait ma recette pour vous faire de belles photos toutes appétissantes!

Vacances à New York !

Bonjour à toutes et à tous !

Un petit billet très rapide pour vous dire que je m’envole aujourd’hui vers New-York pour deux semaines de vacances bien méritées !

Comme il s’agit de vacances (et que l’approvisionnement et l’entretien de mon blog est quasiment mon activité principale), je m’en occuperais très peu. Donc, ne vous inquiétez pas si les commentaires ne sont pas validés très rapidement (bon Claudine, toi, tu as le droit de t’inquiéter puisque tes petits mots finissent souvent dans mes spam ). Après, je suis lucide, tenir un blog, c’est un peu comme une drogue… C’est très prenant et très dur de décrocher du jour au lendemain (même si certain jour, on en a marre et on s’affole de voir le temps que cela prend). Et puis c’est ma petite création personnelle, alors je vais avoir du mal à résister à l’envie d’aller voir comme il va et vous avec ! Sinon j’avais suffisamment de recettes d’avance pour que mon absence passe inaperçue mais j’avais envie de vous prévenir tout de même !

C’est la première fois que je prends un long-courrier et que je voyage aussi loin. J’y vais en grosse touriste, je n’ai rien prévu de particulier à part un spectacle à Broadway et d’aller voir les chutes du Niagara. Il y a bien sûr des incontournables que je compte bien aller voir (Ellis Island, l’Empire State Building etc… ) mais pour le reste, je fonctionnerai au feeling et à l’humeur du jour ! Etonnamment, j’ai fait plus de repérages pour les restaurants (j’ai plus exactement (soyons honnêtes) repéré tous les plans junk food) que pour les monuments et les place à visiter. L’idée de me peser avant et après le voyage m’a traversé l’esprit. Mais pour pouvoir profiter au maximum, je crois que ce n’est pas très judicieux !

Si vous souhaitez vous évader un peu avec moi, je vous suggère la lecture du blog Food et Caetera. Il est tenu par Amy, une blogueuse expatriée sur New-York, qui vous fait partager ses recettes et ses expériences sur place. Il y a aussi ce blog ci Et Pourquoi pas New York ... beaucoup plus pince sans rire.

Bonne weekend et soyez sages pendant mon absence !

Ourson guimauve

Prêts pour un retour enfance et aux cours de récré ? Le petit Ourson, création de Cémoi, se tape l’incruste sur mon blog. Qui ne connait pas cette délicieuse guimauve terriblement moelleuse enrobée d’une fine coque en chocolat ? C’est une recette très pratique et gourmande pour écouler des blancs d’oeuf autrement qu’en meringue ou en île flottante.

Je suis allée piocher la recette de guimauve sur le blog Il était une fois la pâtisserie. C’était une vraie réussite. Je suis très satisfaite de sa recette. J’en ai profité pour utiliser le Thermomètre de cuisine qui m’avait été offert par Cuisine Addict. C’est plutôt pratique pour bien maîtriser la cuisson du sucre nécessaire à la préparation de la meringue italienne.

Pour 9 petits oursons :

Pour la guimauve :

  • 60g de sucre blanc
  • 15g d’eau
  • 10g de miel à la vanille
  • 2 feuilles de gélatine
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • ±200g de chocolat
  • sucre glace
  1. Préparez les coque en chocolat : faites fondre le chocolat, tempérez le si vous le souhaitez pour qu’il reste bien brillant une fois refroidi.
  2. A l’aide d’un pinceau recouvrez les empreintes en silicone de chocolat.
  3. Laissez figer et appliquez une deuxième couche pour former une belle coque en chocolat.
  4. Préparez la guimauve : réhydratez la gélatine en la laissant tremper 15 min dans de l’eau froide.
  5. Dans une casserole, portez à ébullition le sucre avec l’eau et le miel.
  6. Quand le mélange atteint les 100°C, montez le blanc en neige.
  7. Quand le mélange atteint les 118°C, retirez la casserole du feu et incorporez l’arôme de vanille et la gélatine essorée entre vos doigts. Mélangez bien pour obtenir un sirop homogène.
  8. Versez ensuite petit à petit ce mélange sur l’oeuf sans cesser de fouetter au batteur.
  9. Mélangez sans interruption jusqu’à ce que le mélange tiédisse et soit passé sous les 50°C.
  10. Versez dans les coques en chocolat et laissez sécher au moins 2h à l’air libre.
  11. Finitions : faites fondre à nouveau du chocolat et badigeonnez l’arrière des oursons de chocolat pour refermer la coque.
  12. Laissez figer 30 min à 1h au réfrigérateur. Démouler avec délicatesse.

Petite info complémentaire :

Je n’ai pas procédé ainsi. J’ai d’abord fait les oursons guimauve puis je les ai enrobés de chocolat. A mon avis, c’est plus simple de couler la coque de chocolat en premier puis de la remplir avec la guimauve.

Si vous n’avez pas d’empreinte en forme d’ourson, coulez la guimauve dans un moule rectangulaire garni de papier sulfurisé et saupoudré de sucre glace (cela évite que la guimauve ne colle trop). Laissez sécher puis découpez la en carrés que vous tremperez ensuite dans le chocolat.