Encore une recette asiatique, qui se réalise en un tour de main ! En général, on a plutôt l’habitude du poulet aux noix de cajou mais cela rend tout aussi bien avec des crevettes. C’est coloré, chaud et très savoureux ! J’aime beaucoup la variété des légumes servis dans cette poêlée.
Pour 2 personnes :
Pour la garniture :
150g de crevettes (±22)
1 petite carotte (±30g)
1 piment vert
5 minis épis de maïs
30g de pousses de bambou
50g de noix de cajou
5g de gingembre
1/2 cac d’ail semoule
1/2 tige d’oignon nouveau
Pour la sauce :
1 cas de sauce soja sucrée
1 cas de vin jaune shaoxing
1 cas de sauce huître
3 cas d’eau
1/2 cac de maïzena
Préparez la sauce : mélangez tous les ingrédients ensemble.
Préparez les ingrédients : décortiquez les crevettes. Vous pouvez éventuellement laisser la queue.
Pelez le gingembre et râpez le.
coupez l’oignon nouveau en petites rondelles.
Découpez le piment en deux, retirez les graines, puis coupez le petits tronçons.
Pelez la carotte coupez la en rondelles et faites la cuire 3-5 min à la vapeur. Elle doit rester croquante.
Cuisson : faites dorer les noix de cajou à sec à feu vif dans une poêle (ou un wok). Elles doivent roussir légèrement. Réservez les.
A la place faites revenir les crevettes avec l’ail, le gingembre et l’oignon nouveau.
Quand les crevettes sont un peu dorées, baissez le feu, ajoutez les autres ingrédients sauf les noix et laissez cuire 3-4 min.
Mouillez avec la sauce et ne cessez pas de remuer pour bien enrobez tous les ingrédients.
Quand la sauce est liée, ajoutez les noix de cajou, poursuivez la cuisson 2-3 min et servez aussitôt.
Petite info complémentaire :
Si vous utilisez des noix de cajou déjà grillées et salées, pas la peine de les faire revenir à la poêle. Occupez vous directement des crevettes !
Et voilà, ma ronde de Recette autour d’un ingrédient se termine aujourd’hui. Ce défi a été mis en place par Samar, du blog Mes inspirations culinaires et Soulef, du blog Amour de cuisine. J’avais eu l’honneur d’être choisie comme marraine pour cette 17eme édition, pour laquelle j’avais choisi le Camembert comme ingrédient fétiche en l’honneur de ma région et de ma passion pour le fromage.
Je vous ai préparé un petit tableau pinterest pour vous donner un aperçu pratique et ludique de toutes vos recettes. Vous pouvez aussi les retrouver sur la page Facebook du défi, où sont aussi listées les recettes des défis précédents !
Ce mois-ci nous avons tout de même réuni 45 blogueuses (!!!) avec des recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres ! Encore une fois, je vous prie de me pardonner pour tous les petits soucis : les titres de recettes qui se sont perdus ou ont été intervertis, les participations qui ont carrément été oubliées etc… En tout cas, c’était une chouette expérience et cela m’a fait très plaisir de l’organiser avec vous et pour vous ! Et merci à nos deux marraines-mères : Samar et Soulef pour cette belle initiative !
Maintenant, il est temps de vous annoncer la prochaine marraine de Recettes autour d’un ingrédient. Je ne suis pas fan du suspense insoutenable et des discours à rallonge. Alors pas de chichi ! J’ai l’honneur de vous annoncer qu’il s’agit de :
Bravo à toi et j’attends avec impatience le nouveau thème ! Merci à vous toutes pour votre implication et votre participation assidue. C’était un plaisir d’organiser ce défi et de baver devant vos propositions culinaires !
Et voilà ! C’est l’heure de dévoiler sa préparation pour Recette autour d’un ingrédient #17. Pour cette édition, dont j’étais la marraine, j’avais choisi de mettre à l’honneur le CAMEMBERT, en clin d’oeil à mon amour immodéré pour le fromage et surtout à ma région, la douce et accueillante Normandie !
Je vous propose une recette fusion entre ma verdoyante région et le soleil d’Espagne avec une version normande des croquetas ! Les croquetas sont des tapas que l’on sert souvent à l’apéro. Il s’agit de fromage et de serrano mélangés à de la béchamel. On forme des bouchées que l’on panne avant de les faire frire. C’est pas léger-léger, mais ce que c’est bon !!! Il y a l’envloppe toute croustillante qui cache un coeur terriblement fondant et filant… Les explosions de sel, lorsqu’un bout de jambon passe sur nos papilles…
Au départ, je n’ai mis qu’1/4 de camembert. Et franchement, le goût ne ressortait pas assez pour moi. En même temps, j’adore son parfum, donc j’avais vraiment envie qu’il soit plus intense et présent. J’avais pensé à mettre de minuscules dés de pommes dans la béchamel, mais j’avais un stock de ciboulette à écouler, alors, j’ai adapté …
Pour 2 personnes :
Pour la béchamel :
20cl de lait
3 cas de maïzena
125g de camembert (1/2 camembert)
1 pincée de noix de muscade
poivre
4-5 tiges de ciboulettes
50g d’allumettes de bacon
Pour la panure :
1,5 oeuf
125g de chapelure
LA VEILLE, préparez la béchamel : mélangez le lait froid avec la maïzena, le poivre et la muscade.
Faites épaissir à feu moyen, en remuant de temps en temps.
Découpez le camembert en morceaux et incorporez les à la béchamel épaisse.
Mélangez pour l’aider à fondre puis passez un coup de mixeur pour obtenir une béchamel bien lisse.
Filmez au contact et laissez tiédir.
Quand le mélange est tiède voire froid, incorporez la ciboulette ciselée et les allumettes de bacon.
Versez dans un moule rectangulaire chemisé de film étirable. Arrangez vous pour avoir 1,5cm d’épaisseur de béchamel environ. Placez au congélateur.
Après 1h de congélation, il faut que la préparation ait commencé à prendre mais que vous puissiez encore la pré-découper en portions.
Une fois que vous avez séparé en parts (ce n’est pas grave si cela se « recolle », c’était juste un prédécoupage) remettez au congélateur jusqu’à ce que cela fige complètement.
Le lendemain, sortez la béchamel 1h à l’avance et terminez de séparer les portions les unes des autres à l’aide d’un couteau sans dent.
Laissez les se ramollir 1 petite heure. On veut que l’extérieur soit légèrement humide pour adhérer à la chapelure. Mais pas que l’ensemble soit décongelé sinon, ce n’est pas facile à manipuler.
Panure : préparez 1 assiette avec la chapelure et une autre avec l’oeuf battu. Faites chauffez votre huile de friture.
Prenez une portion de béchamel dans votre main. L’extérieur doit être glissant et légèrement malléable. Passez la une première fois dans la chapelure. Pressez légèrement pour la faire adhérer.
Plongez la dans l’oeuf puis à nouveau dans la chapelure et placez sur une feuille de papier sulfurisé en attendant.
Panez ainsi toutes les portions de béchamel.
Plongez les croquetas dans le bain de friture bien chaud et comptez 4 à 5 min de cuisson. Elles doivent être joliment dorés.
Egouttez sur du papier absorbant et servez bien chaud !
Petite info complémentaire :
C’est mieux de préparer la béchamel la veille. Enfin ce n’est pas une obligation. Mais ça évite de faire la course avec le chrono, de pester parce que ça ne durcit pas assez vite etc… Au moins, là vous avez des portions toutes prêtes à être panées. Vous pouvez d’ailleurs, congeler les croquetas à l’étape 15, une fois qu’elles sont panées et avant de les faire cuire. Quand une envie irrépressible de friture d’emparera de vous, vous n’aurez plus qu’à les plongez dans l’huile bien chaude sans décongélation préalable.
Quoi de mieux après une journée de crapahutage en ville qu’un bon burger bien roboratif ? C’est ce que j’avais en tête afin de clôturer dignement ce samedi après-midi mère-fille. Naturellement mes pas nous ont conduit chez Edmond Pure Burger. Beaucoup d’amis me l’avaient conseillé et j’avais appris récemment qu’ils sont fournis en fromage par Jean d’Alos… Avec une double recommandation pareille, j’avais de très hautes espérances !
19h30 : pas de problème pour trouver une table. Il n’y avait personne d’autre (à part un couple) dans la salle bien éclairée et tout en longueur. Attention, cela s’est rempli en un clin d’oeil à partir de 20h. Mais le turn over est assez rapide. Je n’ai pas eu le sentiment que les gens s’attardaient tant que cela. L’endroit est clair, rectiligne, simple. Pas trop de décorations, si ce n’est une fresque parodique de la Cène avec un Burger pour personnage central et un mur avec des photos polaroid et des gribouillages d’anciens clients. Si je peux vous donner un petit conseil, éviter les places dans le fond de la salle près de la cuisine. La porte reste ouverte et c’est plutôt bruyant.
L’équipe s’est montrée très accueillante et souriante. Ils sont venus vérifier si la cuisson de mon steak (très très bien cuit, vraiment plus de « rouge » du tout) me convenait. Malheureusement, il était encore très rosé à coeur. Mais en comparant avec celui de ma mère, j’ai pu constater que le sien était rouge et non rosé. J’en ai déduit qu’un micro effort avait été fait pour adapter la cuisson, alors j’ai refusé qu’on le fasse recuire. En même temps, j’en étais déjà la moitié du burger et il avait tellement de trucs fondus et collés dessus, que je me demande bien comment ils auraient fait pour rattraper le coup …
Une fois devant la carte, le choix fut assez rude. Ce n’est pas qu’il y a tant de burgers que cela à la carte, mais ils avaient tous l’air tentant … Attention, pas de formule. Le burger se prend seul et il faut penser à rajouter les extra comme les frites ou la boisson. Mais point très positif : tous les burgers sont au même prix très très correct : 10€. Après une réflexion intense, j’ai finalement choisi l’Edimbourg (l’appel du pesto, ma marotte du moment) et a mère l’Edwin.
La carte d’Edmond
J’ai été un peu mécontente des frites. Elles sont certes, servie dans un cornet en papier et dans un adorable mini panier à friteuse, elles étaient trop salées et persillées. Ca m’a un peu mise de mauvais poil avant même que mon burger n’arrive. J’apprécie que les frites ne soient pas salées. Au moins, chaque client peut ajuster sa quantité de sel (ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de salière bien en évidence sur la table en plus!). En plus, comparé à la qualité des burgers, je m’attendais plus à des frites plus rustiques, coupées en quartiers et avec la peau plutôt qu’à des petits bâtonnets des baraques à frites les soirs de match.
J’avais un peu d’appréhension avant de mordre mon burger. Visuellement, rien de folichon : le pain très bombé, ne me mettait plus plus en appétit que cela, la garniture avait l’air très minoritaire comparée à la quantité de pain. Mais une seule bouchée à suffit à me redonner le sourire ! Une explosion de saveur grâce au pesto qui était très bien dosé (pas trop aillé, bon goût de basilic, succulent!) avec le pain très épais était ultra moelleux. Le steak était bon également (même si insuffisamment cuit pour moi). Le fromage qui se fait la malle, tellement il a bien fondu sur le steak bien chaud … Un petit regret 2 malheureuses feuilles de roquette qui se battaient en duel et totalement cuite par la chaleur du burger. Au final, nous avons mangé nos burgers à la main sans problème. C’est toujours une histoire de compromis : soit le burger est très bien garni avec un rendu appétissant face à son indécence et il devient impossible à manger (tant à la main qu’à la fourchette), soit il est très modeste mais devient facilement comestible et mangeable proprement.
L’Edwin
L’Edimbourg
Nous avons pu faire une petite pause entre le burger et le dessert. Car oui, dessert il y a eu, par pure gourmandise, bien évidement, car le burger aurait largement pu suffire. Bon, là le choix ne se pose pas, il n’y a que du yaourt glacé à deux parfums différents (caramel ou fraise) joliment appelé EdFleury. J’ai tenté de demandé une ristourne pour cette utilisation de mon nom de famille, mais bizarrement la serveuse n’a pas voulu me l’accorder… Nos deux yaourts glacés sont arrivés rapidement, présenté dans des pots à conserve. J’ai eu de la chance, j’avais la petite « houpette » comme sur les glaces à l’italienne. ^^ C’était très frais et léger. C’est passé tout seul. Le yaourt est vraiment très peu sucré et légèrement acide. J’ai beaucoup aimé. J’avais un peu peur au coulis de fraise (souvent, ils ont un goût chimique vraiment désagréable) mais celui-ci était bon. J’ai peut-être trouvé les morceaux de crumble de mon EdFleury un peu trop gros et durs mais rien de trop désagréable non plus.
McFleury fraise & crumble
McFleury caramel beurre salé et pralin
Nous ne nous sommes plus trop attardées après cela. Il faut dire que la glace nous avait bien refroidies et la fatigue se faisant sentir, l’appel du lit et d’un bon thé chaud devenait assez irrésistible. En conclusion, c’était un repas, bon, avec un rapport qualité-prix très intéressant, dans un cadre agréable et sobre. Un service chaleureux mais pas excessivement rapide non plus. J’y retournerais avec plaisir.
Je suis retournée manger chez Edmond au mois de Septembre 2018. Il propose un burger saisonnier qui était plutôt alléchant ce jour là. Et j’ai pu constater que la gamme des Ed Fleury s’était élargie avec plus de coulis et de topping disponibles. Je ne me souvenais pas que la texture de la glace était nettement plus aqueuse que celle d’un Mc Flurry du McDo, qui au contraire est très crémeux. Au final, ce n’est pas plus mal. C’est beaucoup plus léger après les burgers assez généreux !
Résumé
« Edmond Pure Burger »
Burgers
Burger : 10€
Accompagnement : 3€
Dessert : 4,5€Lu-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30Sur place ou à emporter ou livraison
Arrêt Musée d’Aquitaine (Tram B)
158 cours Victor Hugo
33000 Bordeaux
Ca faisait un sacré bout de temps que je n’avais pas fait de crumble mais j’y reviens avec un excellent mélange tout à fait de saison ! La rhubarbe a une saison assez courte, d’à peine 2 mois entre Mai et Juillet. Son acidité se marie à merveille avec le côté acidulé de la fraise, comme le prouve ce mi-cui au chocolat. Grâce à la pomme, on se retrouve avec un mélange doux, aux saveurs parfaitement équilibrées. Je ne sais pas pourquoi mais il s’avère que la noisette fait très bon ménage avec tout ce beau monde. Je m’en étais déjà aperçu sur des muffins mais cela se confirme une fois de plus !
Laissez vous vite tenter par ce crumble. Cela fait un dessert facile et rapide à préparer qui change de l’ordinaire sans être extravagant.
Pour 2 personnes :
Pour le crumble :
30g de farine
15g de poudre de noisette
15g de cassonade
5g de poudre à flan à la vanille
30g de beurre mou
Pour les fruits :
100g de pomme ( la moitié d’une grosse pomme)
75g de rhubarbe (1 tige moyenne)
50g de fraise
1 sachet de sucre vanillé (±7g)
Préparez les fruits : pelez la pomme et coupez la en dés. Pelez la rhubarbe et débitez la en petits tronçons. Enfin équeutez les fraises et coupez les en petits dés.
Mélangez les fruits dans un saladier et saupoudrez avec le sucre vanillé. Mélangez et laisser reposer 30 min pour que la rhubarbe ait le temps de dégorger.
Préchauffez le four à 180°C.
Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs ensemble puis sablez avec le beurre mou. La pâte doit s’agglomérer et former des petits grains.
Egouttez les fruits (buvez le jus, il est délicieux) et déposez les dans une cassolette.
Recouvrez avec des petits tas de crumble.
Enfournez pour 15-20min.
Dégustez tiède avec une boule de glace à la vanille.
Petite info complémentaire :
La poudre à flan est un petit plus qui apporte beaucoup de goût. C’est un ingrédient miracle (un peu comme la maïzena) qu’il est toujours bon d’avoir dans un recoin de ses placards.
La rhubarbe et les fraises vont rendre encore beaucoup de jus à la cuisson, c’est pourquoi, je ne conserve pas le jus de macération.