Pastis Landais : version gâteau à l’anis

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Voici maintenant une deuxième version du pastis. Bien que l’on s’éloigne de la tradition, cette variante plus gâteau est tout aussi riche et dense que sa version briochée. Je la tiens d’un ancienne collègue. C’est leur recette familiale que j’ai eu l’occasion de goûter plusieurs fois au labo avant de la mettre en pratique chez moi ! Ici la mie est dense mais d’une manière différente. Cela ressemble plus à un quatre-quart ou une madeleine. 

Il me restera une dernière version à vous dévoiler à base de vin blanc…

Pour un moyen :

Ingrédients :

  • 250g de farine
  • 250g de sucre
  • 100g de beurre
  • 100g de lait
  • 3 oeufs
  • 1 cas de pastis
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 1 cac de levure chimique
  1. Préchauffez le four à 180°C.
  2. Séparez le blanc des jaunes d’oeufs.
  3. Fouettez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  4. Ajoutez ensuite le lait avec le beurre fondu avec les arômes (pastis et vanille).
  5. Ajoutez la farine mélangée à la levure.
  6. Enfin incorporez délicatement les blancs d’oeuf montés en neige.
  7. Versez dans un moule à brioche Parisienne bien beurré et fariné.
  8. Enfournez pour 45 min à 1h.

Ils ont testé :

Marie, une amie qui gate aussi très régulièrement ses collègues. Je cite « Ce fut un immense succès. Mon collègue a dit qu’il en avait pleuré de bonheur ».

Lombardi’s : la pizzeria historique de NY

Il s’agit de la première pizzeria qui a ouvert ses portes dans New-York. Elle date de 1905 alors forcément tout le monde se précipite pour aller manger dans cette référence de longue date ! A votre arrivée sur place vous devez bien souvent faire la queue et on vous remet un buzzer pour vous faire savoir quand une table est libre.

A première vue, le restaurant a l’air assez petit. Il y règne une grande animation. Mais en réalité il existe plein d’autres salles cachées, ce qui fait que ce restaurant a en réalité une assez grande capacité d’accueil. J’ai un peu commencé à m’inquiéter quand on nous a fait prendre un couloir qui avait l’air de mener au cuisiner avant de nous faire emprunter un escalier pour nous faire déboucher dans une sorte de salle/véranda tout à l’arrière et à l’étage de l’immeuble. C’était assez improbable.

Pas de quoi se prendre la tête sur le menu, la carte est minimaliste. On vient ici pour les pizzas gigantesques cuites au feu de bois. Deux bases disponibles : Margherita ou fromage. Ensuite vous pouvez rajouter les ingrédients de votre choix :

  • premium (4$ chaque) : anchois, pepperoni, saucisse italienne, pancetta, ricotta, mozzarella
  • classique (3$ chaque) : poivron, épinard, tomate, olive, champignons

selon vos envies et votre porte-monnaie. J’aurais bien tenté le calzone mais j’avais peur qu’il soit aussi énorme que les pizzas que je contemplais sur les tables adjacentes. Alors je me suis raisonnée et j’ai partagé ma pizza avec mes amis.

Vous pouvez choisir de prendre une petite salade en entrée mais honnêtement, c’est assez copieux. Nous avons mangé à 3 sur la pizza et j’ai trouvé ça correct (du moins, je ne suis pas sortie en roulant du resto). J’ai trouvé la pizza bonne. La pâte était peut-être un poil fine pour moi, mais sinon, elle était savoureuse. C’est le premier resto que j’ai fait sur NY. Dans mes souvenir le service n’était pas particulièrement chaleureux, mais il ne me semble pas avoir attendu trop longtemps avant que la pizza nous soit servie.

C’est un restaurant agréable dans l’ensemble. Je regrette un peu cette obligation de partager sa pizza… Il faut être sûr que tout le monde s’entende sur la garniture. Au moins, ils acceptent de répartir la garniture en moitié-moitié (eux moitié de pizza différente sur une seule pizza). En prime, pensez à prendre du liquide avec vous, car ils ne prennent pas les cartes bancaires… Sinon, il faut reconnaître que c’est plutôt bon marché et bon. Toutefois, je pense qu’on peut trouver meilleur.

Résumé

« Lombardi’s »
Pizzeria
Petite Pizza : 18.5$
Grande Pizza : 22.5$
Calzone : 15$Lun-Dim :
11h30-23h45

Sur place ou à emporter

32 Spring St
New York, NY 10012-4173
212-941-7994leur site
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Historique Partager pizza
Que du cash (pas de CB)

Trifle façon Forêt Noire

Emau qui tient le blog La Table de Clara, a suggéré le thème « Dessert Anglais » pour la 16eme édition du défi culinaire créé par Florine de Ma petite cuisine gourmandeAyant déjà réalisé une multitude de scones et de crumble, sans compter les carrot cake, je me suis dit qu’il fallait changer de registre. Je suis donc partie sur un Trifle. Traditionnellement il s’agit d’un dessert en verrine, à base de génoise, de crème pâtissière de fruits et de chantilly. A quoi allai-je bien pouvoir le faire ?  J’ai eu le déclic en faisant mes courses hier :un bel étal de cerises me faisait de l’oeil ! L’idée était là ! Ce serait un trifle façon forêt noire !

J’ai longuement hésité entre une base brownie ou génoise au chocolat. Clairement, ma gourmandise avait une nette préférence pour le brownie mais ma raison a pris le pas et j’ai choisi la génoise pour sa légèreté et son côté peu sucré qui compensent la chantilly. J’ai pris des verres « nutella » en guise de verrine. Je pense qu’il ne faudrait pas des verrines plus copieuses. Cela risquerait d’être un peu écoeurant.

Pour d’autres idées de recettes anglaises, allez fouiner dans ce tableau pinterest !


Pour 2 personnes :

Pour la génoise :

  • 40g de farine
  • 10g de cacao en poudre
  • 50g de sucre
  • 2 oeufs
  • 1/2 cac de levure chimique
  • 2 cac de Kirsch

Pour le reste :

Pour la chantilly vanille :

  • 100g de crème liquide ENTIERE
  • 1,5 sachet de sucre vanillé

Pour la chantilly cerise :

  1. Préparez la génoise : fouettez l’oeuf avec le sucre pendant environ 5 min le temps que le mélange blanchisse et devienne bien mousseux et crémeux.
  2. Incorporez ensuite la farine mélangée au cacao et à la levure chimique.
  3. Beurrez et farinez 2 cercles à pâtisseries de 9cm de diamètre puis versez la pâte dedans.
  4. Faites cuire 20min environ.
  5. Démoulez et arrosez la sole de chaque gâteau avec 1 cac de Kirsch. Laissez refroidir.
  6. Une fois froids, coupez les cercles de génoise en 3 dans l’épaisseur, puis à l’aide d’un emporte pièce de 6,5 cm de diamètre, recoupez des cercles adapté à la taille de votre verrine.
  7. Mélangez chaque crème avec son ingrédient et placez 5-8 min au congélateur.
  8. Pendant ce temps, coupez les cerises en deux en en gardant 2 entières pour la déco.
  9. Montez chaque crème aromatisée en chantilly bien ferme à l’aide d’un batteur.
  10. Dressage : placez un disque de génoise au fond de votre verrine.
  11. Disposez les demies-cerise tout autour, côté tranché contre la paroi en verre. Remplissez le trou central avec la chantilly vanille.
  12. Disposez un nouveau disque de génoise puis garnissez avec la chantilly cerise.
  13. Déposez le dernière disque de génoise et recouvrez de chantilly vanille.
  14. Râpez un peu de chocolat noir sur le dessus avec un économe, arrosez d’un trait de sirop de cerise amarena et surmontez d’une cerise entière avec sa queue.
  15. Dégustez dans la foulée !

Petite info complémentaire :

Attendez le dernière moment pour monter les crèmes en chantilly et faire le dressage. Vu le peu de crème, c’est très rapide. et cela évite que la chantilly ne retombe avant le service.

Gâteau au Baileys [sans oeuf]

Ce gâteau a été une véritable révélation pour moi ! Je suis rentrée le samedi tard de NY. J’avais prévu de faire mes courses le dimanche matin, manque de bol, j’ai oublié de programmer mon réveil. Résultat je me suis réveillée à 13h et bien évidement tout était fermé ! J’avais tout de même une furieuse envie de gâteau ou plus exactement Après 2 semaines sans réellement cuisiner, j’étais franchement en manque et j’avais envie de préparer quelque chose… Pas d’oeuf mais juste de la compote de pomme. Je me suis donc lancée dans une des multiples recettes sans oeuf de la blogosphère (la version de Rouge Framboise). Mais hors de question de faire un truc tout basique ! J’ai parfumé le mien avec du Baileys et pris du beurre de coco en guise de matière grasse.

Verdict : un résultat moelleux incomparable ! Un gâteau franchement très humide et très agréable en bouche ! Avec, à ma grande surprise, une odeur et un goût de frangipane à se rouler par terre !

J’étais tellement transportée par cette recette, que je l’ai refaite le jeudi suivant pour apporter à mon labo. Cette fois ci, j’ai pris la peine d’habiller un peu mon gâteau pour le rendre encore plus appétissant… Les proportions sont simplissimes à retenir et il se prépare en moins de 5 min !

Pour 8 parts :

Ingrédients :

  • 200g de farine (150 normale + 50 de riz)
  • 200g de compote de pomme
  • 80g de sucre (40 blanc + 40 muscovado)
  • 50g de beurre de coco
  • 50g de baileys
  • 2 cac de levure chimique
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sucre et levure) et les liquides de l’autre (compote, beurre fondu et baileys).
  3. Mélangez les deux ensemble à la spatule, ne cherchez pas vraiment à obtenir une pâte lisse.
  4. Versez dans un moule de 15 cm de diamètre.
  5. Enfournez pour 40 à 45 min. La lame d’un couteau doit ressortir sèche.
  6. Laissez refroidir complètement avant de couper.

Petite info complémentaire :

Sur ma première version, cuite au micro-ondes combiné d’ailleurs, j’ai mis 100g de sucre. Je l’ai trouvé un poil trop sucré alors, j’ai mis seulement 80g la fois suivante. A vous de voir.

Si vous n’avez pas de farine de riz ou de beurre de coco ou de sucre de muscovado, ne vous formalisez pas. C’est ce que j’utilise parce que j’aime beaucoup ces ingrédients mais vous pouvez faire sans. Le résultat devrait être tout aussi satisfaisant ! En revanche, il est vrai que le goût sera différent car le beurre de coco apporte une note supplémentaire. De même, le sucre complet de canne apporte de la couleur et une certaine profondeur de goût. En principe, la farine de riz rend les gâteaux plus légers comme la maïzena.

 

Horiatiki : salade grecque

J’adore cette salade typique de la campagne grecque. J’en ai mangé pour la première fois à Detroit dans un restaurant grecque où nous avons également été initié au Saganaki OPA ! Il s’agit d’un fromage flambé (à quoi, je ne sais pas…). Elle est particulièrement simple et rafraîchissante. La fêta apporte la touche de gourmandise qui fait la différence.

En général, on opte pour des olives de kalamata. Elles ont une teinte légèrement violette et sont moins salées que les olives noires à la grecque. J’ai découvert qu’en Grèce, on sert plutôt la tranche de fêta entière, arrosée d’un filet d’huile d’olive. J’ai mis assez peu d’oignon rouge dans ma recette car j’ai du mal à le digérer quand il est cru mais n’hésitez pas à adapter les proportions selon vos envies. Dans la mesure où l’huile d’olive entre à part entière dans la réalisation de cette salade, privilégiez une huile de très bonne qualité plutôt fruitée (je la préfère ainsi, mais si vous aimez celle au goût un peu vert, faites vous plaisir).

J’en profite pour soumettre cette recette au défi Recette.de de Mai sur la cuisine grecque.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 250g de tomate charnue (1 tomate coeur de boeuf)
  • 200g de concombre (1/2 concombre)
  • 100g de feta
  • 1/2 oignon rouge (40g environ)
  • 20 olives
  • origan
  • huile d’olive
  1. Coupez le concombre en rondelles ou en quartiers. Coupez la tomate en morceaux.
  2. Pelez l’oignon et coupez le en lamelles.
  3. Dans un saladier, mélangez tous les légumes ensemble.
  4. Déposez la feta sur le dessus et assaisonner à votre convenance avec l’origan avant d’arroser d’un beau filet d’huile d’olive.

Pain pita

En général quand je cherche une recette, je tape les mots clés et je regarde les photos. Je prends les articles avec les photos les plus appétissantes et je compare les proportions des ingrédients. Cette fois-ci j’étais un peu mitigée, rien ne me convenait… Les photos présentaient soit des pains bien gonflés mais jamais l’intérieur, soit les parois à l’intérieur avaient l’air trop fine, ou le pain trop sec et j’avais peur qu’il ne soit jamais souple…

Bref si vous aussi vous avez traversé ces doutes, arrêtez vous là. J’ai testé. Quand j’ai testé ma recette (les proportions qui revenaient le plus fréquemment), les pitas gonflent effectivement et deviennent bien dodues, et si la croûte a l’air sèches et rigides, c’est un leurre. En refroidissant, elles s’assouplissent et vous pouvez sans problème les replier bien à plat. Et c’est bien véridique, avec cette recette, il y a bien la poche au milieu avec des parois pas trop fines non plus ! Donc beaucoup de photos sur cet article pour étayer mes dires !

Les pitas sont des pains plats grecs ou turques, cuits à four très chaud, que l’on mange avec des souvlaki (des brochettes) ou de la viande de kebab. On peut les toaster comme un panini ou simplement les prendre pour accompagner une salade. J’ai rajouté un peu de ras-el-hanout dans ma pâte et j’ai trouvé que cela faisait du plus bel effet.

Pour 4 pitas :

Ingrédients :

  • 250g de farine
  • 125 mL d’eau tiède
  • 5g de levure de boulangerie fraîche
  • 1 cas d’huile d’olive (10g)
  • 1/2 cac de sel
  • 1/4 cac de ras-el-hanout voire 1/2 cac
  1. Dissolvez la levure dans l’eau tiède. Ajoutez l’huile. Versez par dessus la farine mélangée au sel et au ras-el-hanout.
  2. Lancez le programme pâte de votre MAP (1h30).
  3. A la fin de la pousse, dégazez votre pâte et divisez la en 4 pâtons (100g environ).
  4. Aplatissez les pâtons à la main en forme de disque ou d’ovale sur 5mm d’épaisseur environ.
  5. Déposez sur une feuille de papier sulfurisé et laissez reposer 30 min sous un tissus.
  6. Préchauffez votre four à 240°C.
  7. Posez la feuille de papier sulfurisé avec les pitas sur la plaque de cuisson de votre four (ou la lèche-fritte) et faites cuire 5 min. Les pitas doivent être gonflées et tout juste colorées.
  8. Laissez refroidir quelques minutes (attention à la vapeur qui peut s’échapper de la poche).

Petite info complémentaire :

J’ai opté pour une forme plutôt d’ovale pour pouvoir toaster mes pitas dans ma presse à panini. Par ailleurs, j’ai pris de la farine semi-complète (j’ai du rajouter 5mL d’eau en plus je pense pour avoir une pâte souple comme il faut). Ce qui explique leur couleur légèrement brune.

Pour avoir des pitas bien moelleuses vous pouvez les laisser de refroidir dans un torchon. Elles conserveront ainsi leur humidité et gagneront en souplesse.

Glace au chocolat shamallow et pécans caramélisées

Cette glace est une imitation de deux parfums de la gamme Ben & Jerry’s que l’on trouve aux Etats-Unis:

  • la New York super Fudge Chunk : une glace au chocolat avec des pépites de chocolat blanc et noir, des morceaux d’amande, de noix et de noix de pécan
  • la Smore’s : une glace au chocolat avec des morceaux de chocolat fondant, des chamallow grillés et des graham crackers.

Ils ont d’ailleurs bien plus de parfums que nous et je trouve cela particulièrement injuste! D’autant plus que leurs parfums sont beaucoup plus fous et riches que les nôtres! Pour la mienne, je suis partie sur une glace au chocolat avec des marbrures de caramel, des noix de pécan caramélisées et des mini shamallow. J’en ai préparé une très grosse quantité pour l’ami qui m’hébergeait à NY.

Pour 1L de glace :

Ingrédients :

  • 500mL de crème liquide ENTIERE
  • 200g de lait concentré sucré
  • 50g de cacao en poudre non sucré
  • sauce caramel
  • 100g de noix de pécan
  • 40g de sucre
  • 50g de mini shamallow
  1. Coupez les mini shamallow en deux.
  2. Préparez les noix de pécan caramélisées : concassez grossièrement les noix de pécan.
  3. Dans une poêle, faites un caramel à sec avec le sucre.
  4. Quand il est blond, ajoutez les noix de pécan hachée dedans et mélangez bien pour les enrober.
  5. Versez sur de l’aluminium beurré et laissez refroidir.
  6. Quand c’est froid, séparez les bouts de noix de pécan caramélisés les uns des autres. 
  7. Préparez la glace : placez la crème dans un récipient au congélateur avec les branches de votre fouet pendant 15 min.
  8. Dans un autre récipient, mélangez le lait concentré avec le cacao en poudre.
  9. Montez la crème en chantilly bien ferme.
  10. Incorporez la chantilly au mélange de lait concentré en soulevant bien à l’aide d’une spatule. Votre glace doit avoir une couleur homogène.
  11. Dressage : versez 1/3 de la préparation dans un bac.
  12. Répartissez 2 à 3 cas de sauce caramel avec 1/3 de shamallow et 1/3 de noix de pécan.
  13. Versez à nouveau 1/3 de glace au chocolat, zébrez avec le coulis de caramel puis shamallow et noix de pécan.
  14. Recommencez avec le reste de glace de shamallow et de noix de pécan et encore un peu de coulis de caramel.
  15. Avec un couteau, mélangez brièvement les couches entre elles pour accentuer l’effet marbrure et répartir un peu mieux les morceaux de shamallow et de pécan.
  16. Refermez le bac et placez au congélateur pour au moins 4h. Laissez revenir 10-15 min à température ambiante avant de la bouler et de la servir !

Pastis Landais : version brioche rhum-vanille-fleur d’oranger

Le pastis landais est une spécialité du Sud-Ouest. Il s’agit historiquement d’une brioche très dense (on frôle l’étouffe chrétien) et très riche en beurre parfumée de rhum, de vanille, de fleur d’oranger et de citron. Il en existe beaucoup de variantes à l’heure actuelle. Par déformation à cause de son nom, beaucoup son préparé avec de l’anis en guise d’arôme. Et doucement, la pâte à brioche à base de levure boulangère s’est transformée en pâte à gâteau avec de la levure chimique.

Ici je vous propose la version traditionnelle, que j’ai dénichée sur le blog Dans la Cuisine de Sophie. J’ai un peu adapté les proportions. Normalement le pastis se cuit dans un moule à brioche parisienne. Je n’avais que mon moule à Kouglof à disposition, mais cela a très bien fait l’affaire. Pas de panique, la pâte est très très liquide. C’est tout à fait normal. C’est à cause de cela qu’on obtient une brioche à la mie très dense et serrée. Honnêtement, j’ai utilisé ma MAP mais ce n’est pas vraiment une nécessité. Cela peut se préparer exactement comme un gâteau.

J’ai trouvé la mie assez sèche (ou bourrative ou étouffe-chrétien à vous de choisir) comme il se doit. Le goût de la levure se sentait un peu trop selon moi. Sinon c’est à vous de jouer sur l’équilibre entre les différents arômes. J’adore le rhum alors je lui ai donné la part belle…

Pour 6 à 8 personnes :

Ingrédients :

  • 190 g de farine
  • 3 oeufs
  • 50 g de beurre demi sel fondu
  • 75 g de sucre
  • 75 ml de lait tiède
  • 10g de de levure fraiche
  • 1 cac de rhum
  • 1/2 cac de fleur d’oranger
  • 1 bande de zeste de citron détaillé très finement
  • 1/2 cac d’arôme de vanille
  • grains de sucre
  1. Dissolvez la levure dans le lait tiédi avec le sucre.
  2. Versez dans votre MAP : le lait avec les oeufs, le beurre fondu et les arômes. Recouvrez avec la farine.
  3. Lancer le programme pâte (1h30).
  4. A la fin du programme, versez (oui la pâte est liquide) dans un moule à brioche parisienne bien beurré et fariné. Ca ne doit pas dépasser les 3/4 car la pâte va pas mal gonfler.
  5. Laissez reposer 30min puis saupoudrez de grains de sucre.
  6. Préchauffez votre four à 180°C et enfournez pour 30 min.

Little Cupcake Bakeshop et suite des anecdotes sur NY

Les anecdotes

Voici un nouvel épisode de mes impressions et autres anecdote sur NY. Je n’arrive toujours pas à m’habituer au « how are you ? » qui est de mise pour vous accueillir à l’entrée d’une boutique. La première fois, je me suis demandé pourquoi le mec cherchait à faire ami-amie avec moi…
Il y a beaucoup d’oiseaux. Dans nos villes, on trouve les indétrônable pigeons et au mieux quelques corbeaux, moineaux et mouettes. Mais ici, il y a une vraie faune à plumes des plus variée ! Je ne sais pas si c’est dû à tous les arbres présents dans chaque rue, mais c’est marquant. Qui plus est, ils ne sont pas farouches !

Les toilettes publiques sont fréquents et PROPRES !!! Ils vont souvent de paire avec les fontaines (dont je vous ai parlé dans l‘article précédent) . Autant en France je préfère presque me pisser dessus plutôt que de franchir la porte des toilettes publiques, qu’ici je sais que je n’aurai aucune mauvaise surprise. C’est propre et correctement éclairé. Cela sent bon (ou du moins, pas les pissotières) et il reste du papier toilette ! Le retour à la réalité va être très dur.
Un truc qui ne va pas me manquer en revanche, c’est l‘affichage des calories de ce que vous consommez… Dans de nombreuses chaînes de restauration, les apports nutritionnels de votre plat sont affichés. Je trouve cela particulièrement culpabilisant, même si d’un côté, c’est une bonne initiative pour sensibiliser les gens. De même, certains plats sont signalés lorsqu’ils sont inadaptés pour les gens suivant des régimes pauvres en sel.

Les ice cream trucks (et tous les autres petits stands de bretzels, hot dog etc…) m’ont beaucoup faite rire. On n’a pas du tout cela en France. Le plus étonnant, c’est que les gens ne sont pas du tout réticents à l’idée d’acheter leur en-cas dans ce type de structure. Les ice cream trucks sont pris d’assaut à la sortie des écoles. On voit les gamins qui tiennent leur parents d’une main avec une partie de la glace dans l’autre (le reste est tartiné sur le visage). Les streets food trucks se trouvent à chaque coin de rue et en particulier aux sorties de métro. Ca remplit les couloirs d’une odeur de viande grillée très alléchante (bon… parfois ça sent aussi le cramé ou le graillon).

Je trouve très dur et désagréable que les prix affichés soient hors taxe. J’ai eu le sentiment constant de me faire arnaquer quand je voyais le montant réel s’afficher… De même, les serveurs ne perçoivent qu’un micro salaire symbolique et il est obligatoire de laisser un pourboire de l’ordre de 20% du montant de la note. Cela m’agace copieusement de devoir y penser. Ce n’est pas un réflexe que j’ai en France. Les rares fois où je laisse un pourboire, c’est parce que le serveur a été particulièrement jovial ou attentionné avec moi (par exemple quand il s’est plié à toutes mes exigences avec le sourire). Mais ici, j’ai l’impression qu’on me force la main alors que parfois le service a été très banal et réduit au stricte minimum. Je me doute que ça me fait passer pour une radine râleuse. C’est juste une histoire de culture et de législation qui me met mal à l’aise d’une certaine manière.
J’aime leurs supermarchés un peu haut de gamme et bio avec leur self-service. Il y en a beaucoup comme Whole food market, Union market ou Sunac. Ce sont des magasins classiques où vous pouvez faire vos courses habituelles mais en prime, il a une partie un peu traiteur où vous pouvez choisir votre nourriture au poids. C’est comme une grande caféteria avec énormément de choix. Vous trouvez de quoi composer des salades ou des plats chauds (pâtes sautées, viandes cuites…), des fruits frais, pelés et coupés, prêts à être mangé. Bar à soupes. Bar à antipasti (olives marinées, pickles en tout genre…). Bar à douceurs (pleins de carrés, de brownies etc…). Tout !! C’est très pratique et sain. Vous venez, vous remplissez votre barquette selon vos envies du moment et votre appétit, passage en caisse et voilà votre repas prêt à déguster! En général cela tourne autour des 9$/lb soit 1,8€/100g à la louche. C’est un système que je trouve très intéressant et que j’apprécierais beaucoup de trouver en France.


La chronique resto


Revenons à la petite pâtisserie dont je voulais vous parler. C’est clairement le paradis des gâteries sucrées ! J’avais les yeux peins d’étoiles quand je suis rentrée dans cette boutique pour mon goûter. Je ne savais plus où donner de la tête tant tout me paraissait appétissant !

Comme dans la plupart des endroits à NY le service se fait au comptoir puis vous allez vous asseoir avec votre commande (dans les restaurants en revanche, vous devez attendre à l’entrée que l’on vienne vous placer, en cas de queue, on vous fourni même un buzzeur pour vous annoncer quand c’est votre tour !) J’ai bien pris 5 bonnes minutes pour tout regarder avant de me décider. La moindre pâtisserie me faisait les yeux doux. Je devais avoir le regard tour brillant. J’aurai pu coller mon visage contre la vitre et baver, ça aurait été équivalent !! J’avais envie de velvet cake, de carrot cake, de cheesecake nature, d’une part de key lime pie … Bref tous les grands noms de la pâtisserie américaine s’offraient là sous mes yeux et susurraient les promesses les plus folles à mes papilles mais je devais faire un choix !!!!

Au final, je me suis laissée amadouer par un cheesecake aux myrtilles et une part de s’mores. On ne dirait peut-être pas sur les photos, mais les portions sont très copieuses !!! Comme je les ai pris sur place, on me les a mis dans une petit assiette, mais sinon vous avez le droit à une petit boîte en carton rose comme chez le pâtissier.

J’ai commencé par une bouchée du cheesecake… Et comment dire… c’était terriblement dense et crémeux. C’était fait avec du cream cheese 100% pure crème et gras. Impossible autrement d’avoir une texture aussi riche et fondante en bouche sinon. Il était tout frais, cela passait tout seul ! J’aurais bien aimé une croûte aux spéculoos pour relever un peu l’ensemble mais sinon c’était du pur régal !

En revanche, j’ai été déçue par ma s’mores bar. Je m’attendais à quelque chose de plus sucré et mou comme les cookies de la Mie Câline. Je pense qu’elle aurait gagné à être servie tiède pour la ramollir un peu et avec un peu de peanut butter dedans aussi (tant qu’à faire ! on n’est plus à ça près honnêtement quand on mange ce genre de chose). Les prix sont corrects : de 2,7€ pour un cookie à 7€ pour une part de layer cake ou un cheesecake individuel. Un peu cher pour un goûter mais cela en vaut vraiment la peine étant donné la qualité des gâteaux proposés et la générosité des parts. Encore une fois, c’est une adresse dans SoHo mais il y a 2 antennes dans Brooklyn.

Résumé

« Little Cupcake Bakeshop»
Salon de thé, pâtisserie
Boissons : de 3 à 5$
Gâteaux : de 3 à 7,75$

Lu-Je : 7h30 à 23h
Ve : 7h30 à minuit
Sam : 8h – minuit
Dim : 8h à 23h

Sur place ou à emporter30 Prince Street
New York, NY 10012

212.941.9100

leur site internet
leur page facebookLes ⊕⊕⊕Les Θl’offre extra large
la qualité des gâteaux
la générosité des portions