Après avoir été obligée d’acheter des muffins pour faire mes oeufs en meurette, je me suis dit que ce serait bien de tenter d’en faire par moi-même. J’ai parcouru plusieurs blogs (anglais et français) et j’ai fini par suivre plus ou moins la recette de C’est ma fournée, à ceci près que je préfère les muffins complets.
L’inconvénient majeur de cette recette serait la cuisson à la poêle, qui est assez longue. Mais, à part cela, le résultat est vraiment satisfaisant ! Les muffins sont un peu denses comme les industriels tout en ayant un bon côté moelleux. La croûte peut paraître un peu sèche juste après la cuisson, mais après une nuit passée dans un sac plastique, les muffins seront parfaits !
Pour 6 muffins :
Ingrédients :
125g de farine blanche T45
125g de farine de blé complet
7,5 cl de lait
7,5 cl d’eau
15g de beurre mou
1/4 cube de levure (10g)
1 cac de sucre
1/4 cac de sel
semoule fine de blé pour le plan de travail
Placez tous les ingrédients dans votre MAP (les liquides d’abords avec la levure puis les solides par dessus).
Lancez le programme pâte seule (1h30 pour moi). La pâte doit doubler de volume.
A l’issu du programme, déposez votre pâte sur un plan de travail semoulé (et non fariné). Soyez généreux sur la semoule.
Etalez la pâte sur 1 cm d’épaisseur. Avec un cercle à pâtisserie de 9 cm de diamètre, découpez des ronds de pâte.
Déposez les sur une feuille de papier sulfurisé. Veillez à ce qu’ils soient bien enrobés de semoule des 2 côtés pour être sûr qu’ils ne vont pas coller.
Laissez pousser 30 à 45 min dans un endroit chaud sous un torchon.
avant
après
Faites chauffer une poêle anti-adhésive à feu doux. A l’aide d’une spatule déposez les muffins à un à dans la poêle (soyez délicats, ils sont fragiles).
Faites cuire doucement chaque face. Comptez 7 bonnes minutes. Ils doivent avoir gonflé encore un peu et être doré/brun clair.
Dégustez les coupés en deux, toastés et tièdes en version salée ou sucrée.
Petite info complémentaire :
Ces muffins se congèlent très bien. Mais coupez les en deux auparavant pour n’avoir plus qu’à les passez au grille-pain avant de les déguster.
Vous vous souvenez de mon très gros coup de coeur sur mon croque framboisier de Savoie? Je n’ai pas pu m’empêcher de le convertir en pizza avec des champignons et des herbes de Provence en plus ! On est bien d’accord sur le concept : du fromage + de la charcuterie + des champignons = une pizza reine ?
Pour 1 très grande pizza ou 2 de 20 cm de diamètre
Pour la pâte:
1 kit pour pâte à pizza Francine
15 cl d’eau tiède
1 cas d’huile d’olive
Pour la garniture :
3 tranches de jambon fumé
200g de tomme de Savoie
1 pot de chutney oignon-framboise
150g de champignons de Paris
1 cac d’herbes de Provence
Préchauffez votre four à 240°C.
Préparez la pâte : suivez les instructions sur le paquet francine (1 sachet de préparation suffit) avec 1 cas d’huile d’olive au lieu de 3. Elle sera très collante et aura un aspect pas vraiment homogène après que vous l’ayez ramassé en une boule à la cuillère en bois. Laissez la reposer un petit quart d’heure.
Préparez les ingrédients : épluchez les champignons et coupez les en lamelles. De même, coupez la tomme en tranches (gardez la croûte ou pas).
Etalez la pâte à pizza en un cercle à la dimension de votre four (pour mon mini four ce fut 2 pizzas d’environ 20-22cm de diamètre) et de l’épaisseur de votre convenance.
Dressez la pizza : tartinez le chutney sur toute la surface de la pizza (laissez quand même un bord pour avoir de la croûte) puis arrachez des lanières de jambon sec avec vos doigts.
Déposez des lamelles de champignons un peu partout puis recouvrez avec les tranches de tomme. Enfin parsemez d’herbes de Provence.
Enfournez pour 15 à 20 min. La pizza va gonfler de manière indécente!
Un délicate variation par rapport aux bonnes vieilles lasagnes. On rajoute des cèpes pour la gourmandise et un peu d’orange pour apporter de la douceur. N’ayez crainte, le goût n’est pas très prononcé. C’est loin d’être un plat sucré-salé au sens où je l’entends. Ce n’est qu’un petit changement qui surprend agréablement. Niveau goût, cela m’a fait pensé à la sauce du boeuf bourguignon mais en plus doux, moins âcre ou moins agressif s’il on veut. Une fois de plus, ces lasagnes ont un rendu très crémeux et riche, qui fait d’elles un plat très réconfortant.
Ne privez pas les enfants de cette recette sous prétexte qu’il y a du vin dans la sauce, car il est chauffé (quasiment à petit bouillon) afin de réhydrater les champignons séchés.
Pour 4 personnes (plat 24×19):
Ingrédients :
600g de boeuf haché
200g de carotte en julienne (2 petites carottes à peu près)
30g de cèpes séchés
1 orange (qui donnera environ 10 cl de jus)
15 cl de vin rouge
30 cl de lait
1 cas de farine bien bombée (environ 30g)
140g de concentré de tomate
3 ou 6 feuilles de lasagnes selon la taille
80-100g de gruyère
2 cac d’origan
sel, poivre
Préchauffez votre four à 190°C.
Prélevez le zeste de l’orange, gardez l’équivalent de 3 cac de zestes et pressez son jus.
Dans une casserole portez le vin avec le jus d’orange et 2 cac de zeste presque à ébullition, puis versez ce mélange sur les cèpes séchés et laissez les de réhydrater 30 min.
Si vous utilisez des carottes fraîches, pelez les et coupez les en julienne (de fins bâtonnets). Puis faites les cuire 10 min à la vapeur ou à l’eau. Egouttez les champignons mais conservez le jus.
Préparez la sauce : faites chauffez une casserole à feu moyen. Y déposez les carottes ainsi que les champignons. Laissez cuire quelques minutes. Puis saupoudrez avec la farine et mélangez pour bien enrober tout le monde.
Baissez à feu doux et ajoutez le jus de trempage des champignons avec le reste des zestes et l’origan, remuez. Cela devrait commencer à épaissir. Ajoutez ensuite le lait petit à petit.
Faites épaissir en remuant de temps en temps.
En parallèle : faites cuire le boeuf haché dans une poêle anti-adhésive (pour ne pas rajouter de matière grasse) avec 4 tours de moulin à poivre et une pincée de sel .
Quand la sauce aux légumes est assez épaisse, ajoutez le concentré de tomate et la viande cuite. Mélangez bien.
Montez vos lasagnes : dans un plat rectangulaire de 24×19 (enfin adapté à la taille de vos feuilles de lasagnes), déposez deux feuilles au fond. Recouvrez les de la moitié de la préparation béchamel-viande.
Recouvrez à nouveau de 2 feuilles de lasagnes, puis le reste de la préparation.
Enfin ajoutez les deux dernières feuilles. Répartissez du gruyère à la surface.
Enfournez pour 20 à 30 min. Dégustez bien chaud avec une salade.
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Petite info complémentaire :
J’utilise de la julienne de carottes congelée. C’est très pratique et moins contraignant.
On considère que 15g de champignons séchés équivalent à 100g de champignons frais.
Une petite couche de crème fraîche, juste avant de déposer le gruyère ne ferait pas de mal. Cela permettrait d’éviter que la couche du dessus soit trop sèche.
Après 8 longs jours d’attente suite à la clôture du défi « La tomme de Savoie dans les recette du Monde », les résultats ont enfin été publiés ! Pas de qualification pour moi mais je retenterais certainement l’année prochaine ! Voici donc les 10 finalistes et leur création :
La gourmandise ne se limite pas au chocolat. C’est clairement Elle qui m’a poussée à acheter un cageot de 1kg de fraises pour mon weekend de Pâques ! Mes premières de l’année ! Maintenant qu’en faire ?
C’est bien connu les fraises se mangent avec de la chantilly. Mais j’ai eu envie de quelque chose d’un peu plus élaboré et qui me fasse penser à mon chéri expatrié en Angleterre alors j’ai tenté le strawberry shortcake ! Trois options me sont venues à l’esprit :
la version traditionnelle avec un biscuit plutôt « sec » qui ressemble beaucoup aux scones
une version plus légère et moelleuse avec un gâteau au yaourt individuel
une version indécente avec des cookies, dilemme entre des snickerdoodles (cannelle+ fraise = tiptop ! ) ou de bons gros cookies aux pépites de chocolat (chocolat +fraise = plaisir quasi érotique!)
La raison a pris le pas sur le reste, j’ai donc préparé un mini gâteau au yaourt (à la vanille et tout frais sorti de ma yaourtière quelques heures avant) dans un cercle à pâtisserie de 8 cm de diamètre. J’ai monté une chantilly maison bien dense parfumée à la vanille et parsemé le tout de brisure de spéculoos pour apporter du croquant et une touche d’épices.
Au final, on obtient un dessert individuel parfait pour les personnes seules mais qui est facilement adaptable à une famille en faisant un grand gâteau au yaourt et en triplant les proportions de chantilly !
Pour 1 personne
Pour le gâteau au yaourt :
3 cas de farine
2 cas de sucre
1 cas de yaourt (nature ou vanille)
1 cas d’oeuf battu
1/2 cac d’huile
1/2 cac d’arôme de vanille
1/8 cac de levure chimique
Pour le reste :
7,5 cl de crème liquide ENTIERE
1 sachet de sucre vanillé
2 spéculoos
4 belles fraises
Préchauffez votre four à 180°C.
Préparez le gâteau : mélangez tous les ingrédients secs ensemble, puis versez par dessus tous les ingrédients liquides.
Mélangez bien au fouet, versez dans un cercle à pâtisserie de 8cm de diamètre chemisé de papier sulfurisé. Et enfournez pour 20min.
Laissez refroidir.
Pendant que ça refroidit, placez la crème mélangée au sucre vanillé au congélateur (pas plus de 15 min) .
Lorsque le gâteau est tiède coupez le en deux et placez le au frais pour le faire refroidir plus vite !
Lavez vos fraises et coupez les en lamelles ou en morceaux selon votre préférence.
Montez la crème en chantilly (avec un batteur cela vous prendra environ 5 min pour ce volume de crème). Votre chantilly est prête quand un picot se forme au branches du fouet et tient bien droit lorsque vous placez le fouet à l’horizontal (comme pour les oeufs en neige).
Dans une assiette, placez la base du gâteau, disposez la moitié de vos lamelles de fraises puis la moitié de la chantilly. Parsemez de spéculoos brisé.
Ajoutez la deuxième partie du gâteau, ajoutez le reste de fraise puis de chantilly et enfin le reste de spéculoos. Dégustez sans plus attendre !
Petite info complémentaire :
Cela peut vite devenir un gâteau éclair si vous achetez des gâteaux type sponge cake et de la chantilly en bombe.
Pour que votre chantilly ait plus de tenue, vous pouvez utiliser du Chantifix (c’est de la marque Vahiné), ou faire fondre quelques marshmallow à feu doux dans la crème avant de la placer au congélateur .Sinon remplacez-la carrément par du Fluff (de la guimauve à tartiner) !
Aujourd’hui je vous présente mon partenaire Quai Sud. C’est une marque, créée en 2002 à Toulon, qui propose :
de nombreux produits d’épicerie fine (épices, thé, café, cacao…)
beaucoup de kits pour réaliser des pâtisseries (brownie, madeleine, muffin, scone…)
des aides à la pâtisserie (sucre pétillant, fleurs cristallisées…)
ainsi que des cocktails (mojito, rhum et vodka arrangés en tout genre)
C’est vraiment une très belle enseigne avec des gammes très larges conçues à partir de produits de bonne qualité. J’aime bien au passage leur packaging. La plupart de leurs préparations sont conditionnées dans des flacons ou des bouteilles en verre. Vous pouvez voir directement les ingrédients soigneusement empilés à l’intérieur. C’est très esthétique et attirant. Les étiquettes avec des motifs vichy de couleurs et des effigies un peu rétro, me plaisent bien aussi. Pour moi, on est clairement sur du haut de gamme mais toujours abordable. C’est un produit qu’on s’offrira de temps en temps par plaisir. Leur image de gourmets leur va comme un gant.
La boutique en ligne (Histoire de goût) est bien faites et donne très envie, je vous conseille d’aller y faire un tour !
Voilà une photo qui résume bien l’ensemble des produits Quai Sud
Je ne vous vante pas les mérite de cette marque sur du vent non plus ! J’ai pu tester certains de leurs produit, notamment leur préparation pour madeleines ainsi que leur cacao noisette avec lequel j’ai réalisé plusieurs recettes :
Préparation pour Madeleines aux pépites de chocolat :
Les kits pour gâteaux coûtent entre 8 et 10€. Le kit pour madeleines, vendu 10€, permet d’en faire une trentaine. J’en ai fait 35, sans compter que j’ai goûté la pâte crue à plusieurs reprises… On ne se refait pas !
Je prépare tout pour faire mes madeleines : le kit, 4 oeufs, du beurre (enfin de la margarine pour moi), saladier, fouet et moule ! Les instructions sont écrites au dos (peut-être en un peu trop petit). C’est une partie qui manque un peu de lisibilité selon moi. Protocole et ingrédients se succèdent sans démarcation nette. Mais bon, on s’en sort très bien quand même!
A l’ouverture du flacon, on sent tout de suite la qualité des pépites de chocolat. Un chocolat bas de gamme n’a pas du tout la même odeur qu’un chocolat plus riche en cacao. Puis en vidant le contenu de la bouteille, on découvre une gousse de vanille cachée au milieu ! Le sucre a pris son parfume et a collé autour, signe d’une certaine fraîcheur.
Je mélange vite fait l’ensemble de la poudre pour qu’elle soit plus homogène, je creuse un puits et je rajoute les oeufs avec les graines que je viens de racler au coeur de la gousse de vanille. Je touille tout ça puis je rajoute les 180g de beurre fondu (soyons honnêtes, j’en ai mis que 150g). Et la pâte est prête à être enfournée, contrairement à la plupart des recettes de madeleines qui doivent reposer plusieurs heures au réfrigérateur (pour avoir la bosse) ! Bilan de l’opération : moins de 5 minutes !
Je remplis mes petites alvéoles aux 3/4 de pâte et zou dans le four à chaleur tournante à 200°C. Je suis restée en admiration devant le four à regarder les coquines gonfler et dorer. A peine 6-8 minutes plus tard, je ressors une fournée de 9 madeleines avec une bosse parfaite. Mis à part les empreintes que j’ai trop remplies et dans ce cas la bosse a un peu dégueulé tel un volcan. Avec mon moule en silicone, j’ai pu les démouler moins d’une minute après leur sortie du four.
Bossues comme Quasimodo !
mais les pépites tombent au fond
Maintenant passons à la dégustation ! A première vue, la bosse est conforme à mes attentes. C’est bossu et doré : digne de toute madeleine qui se respecte. Et puis ça sent bon !!! Lorsqu’on croque, c’est moelleux ! La texture est bien dense et compacte comme une madeleine, tout en restant très moelleux. Malheureusement toutes les pépites sont en bas. Les bords sont légèrement croustillants.
Au final, c’est vraiment tip top ! Le goût, l’odeur, la texture, la bosse ! Tout cela correspond vraiment à ma conception de la madeleine. Le tout est prêt en un éclair ! Ca fait du 30 cts de la madeleine (si je ne prends que le kit en compte, alors on va arrondir à 40 cts la madeleine avec les oeufs et le beurre). Mon seul bémol serait que la pâte est trop liquide avec pour conséquence que les pépites tombent au fond… J’ai tenté de mettre la moitié de la pâte au réfrigérateur pour la durcir et tenter d’enrayer le problème, mais cela n’a rien changé. Dans un cas comme dans l’autre, on retrouve toutes les pépites dans le bas de la madeleine.
Ingrédients : farine de blé, sucre de canne non raffiné, pépites de chocolat noir à 50%, gousse de vanille, bicarbonate de soude et phosphate dissodique (= levure)
Le dernier brunch avec mon chéri avant son départ pour le pays du Brunch justement… Une adresse parmi les moins chères de Bordeaux : 15€ pour un brunch complet et aussi dans un quartier qui change du plein centre. En effet ce petit restaurant se trouve dans la rue Fondaudège, pas loin du jardin public. C’est un lieu très polyvalent : burger, pizzeria, boulangerie, sandwicherie, brunch, tapas … Vous y trouvez de tout ! Contrairement à ce qui est affiché, ils ne font plus la livraison.
Je ne connaissais pas du tout cette adresse car ce n’est pas un quartier que je fréquente et je dois avouer que je ne m’attendais pas vraiment à ce type de décor. J’avais plutôt en tête un endroit un peu cosy et travaillé comme dans un salon de thé ou au caractère un peu bohème/rustique comme au Plume Small kitchen. Mais l’ambiance est à cheval entre la boulangerie (à cause du comptoir vitré qui expose les gâteaux et les viennoiseries), le kebab/pizzeria de quartier (à cause du deuxième comptoir avec les bacs à ingrédients et du carrelage blanc-crème) et la cantine de montagne (à cause du Vichy et du mobilier en bois). La salle est assez petite, mais vous pouvez bénéficier de la terrasse ensoleillée. D’ailleurs c’est assez sympa avec le mini marché qui a lieu le dimanche sur cette petite place. Nous avons préféré manger à l’intérieur car il y avait beaucoup de vent ce dimanche là.
Le brunch change chaque semaine, selon les envies du chef et contient :
une boisson chaude (thé, café ou chocolat chaud)
un verre de jus d’orange, de pomme ou de vin
au choix 1 viennoiserie (croissant, pain au chocolat ou pain aux raisins) ou 2 tartines (1/3 de baguette à peu près) avec un assortiment de pâte à tartiner, confitures, miel etc…
une salade composée maison
un oeuf (brouillé, dur, poché, coque, cocotte etc..)
un sandwich (wrap, club, croque, tartine…) ou part de tarte salée maison
un dessert maison
Sinon, il est vraiment complet : il balaie le petit-déjeuner, le salé et le dessert. L’avantage, c’est qu’il est servi en proportions correctes. Avant d’en arriver au dessert, j’avais comblé ma faim mais sans me sentir lourde, mais en ayant toujours de la place. Après je pense que pour la plupart des gens, il doit paraître un peu léger. Du coup, comme le menu varie d’une semaine à l’autre, vous serez plus ou moins chanceux. Je pense (et mon copain aussi) que nous ne sommes pas tombés au meilleur moment… Ce n’était pas mauvais (au contraire), mais les plats qu’on nous a servis ne faisaient pas partie des plus appétissants que j’ai vu passer sur leur page Facebook.
Nous avons été servis en un temps record. Et pourtant rien n’était préparé d’avance. Les viennoiseries sont arrivées, suivies de près par les boissons et le salé est arrivé dans la foulée ! Au menu nous avions :
oeuf au plat
wrap poulet-mayonnaise
salade tomate-noix et ossau-iraty (?)
Sur le coup, cela m’a un peu frustrée de ne pas pouvoir boire mon chocolat chaud tranquillement avec mes tartines. J’ai donc entamé mon repas, par l’oeuf au plat parce que je n’avais pas envie qu’il refroidisse. J’ai continué sur ma lancée salée. Après je ne suis pas fan du chocolat chaud pendant le repas, c’est pour cela que j’aurais préféré avoir le temps de le consommer avant que le salé n’arrive. Ca m’a un peu donné l’impression qu’ils étaient pressés de se débarrasser de nous ou que l’on dérangeait parce qu’on était pas attendus (alors que nous avions pris soin de réserver). Après je ne pense pas que c’était le cas. La serveuse a été très gentille avec nous. Elle nous a demandé si cela nous convenait et si on passait un bon moment.
Un beau garde-manger plein de bonbons !
Notre jus de pomme était pressé ! C’est quelque chose que l’on voit rarement! Et puis il avait vraiment bon goût. C’est franchement un détail que j’ai apprécié ! Mon pain aussi était bon. Il m’a fait pensé aux baguettes du brunch de l’Ice Room. J’ai bien aimé le wrap (enfin le demi-wrap). La quantité de mayonnaise était raisonnable. La salade était bien aussi. Mais la vinaigrette à base d’huile d’olive m’a semblé un peu « aqueuse ».
J’ai regretté que l’on ne nous explique pas ce qu’il y avait dans notre assiette. J’ai mangé le wrap à l’aveugle (même si ce n’était pas compliqué de déduire que c’était un poulet-mayonnaise). J’aurais voulu qu’on me dise quel était le fromage utilisé pour la salade. J’aurais aussi aimé pouvoir choisir le mode de cuisson de mon oeuf. Mais ça fait partie du jeu dans ce petit bistrot de se laisser surprendre par le chef.
Nous sommes assez rapidement arrivés au moment du dessert. Au choix nous avions : du crumble à la pomme, du marbré ou du pudding. J’étais franchement aguichée par le crumble mais quand j’ai vu la serveuse découper une part du marbré pour une cliente au comptoir, j’ai changé d’avis! Il avait des marbrures magnifiques et il avait l’air bien moelleux ! Mon chéri a donc opté pour le crumble et moi pour le marbré. J’avais même demandé une part de crumble en supplément mais quand j’ai vu la taille de la part de marbré que j’avais sous le nez, je me suis dit que ce serait beaucoup trop !
Mon chéri a trouvé le crumble pas assez cuit, trop pâteux à son goût. Je l’ai goûté et je l’ai trouvé parfait (un peu crémeux en plus). A sa décharge, il était en lendemain de soirée avec un estomac un peu patraque, ce qui explique certainement le fait qu’il ne l’ait pas trop l’apprécié! Mon marbré était franchement à la hauteur de mes espérances! Moelleux, pas trop sucré ! Il ne laissait pas une sensation de gras. Mon ventre est directement passé du stade « pas trop plein, je suis bien » à « chargé » tellement la part était copieuse ! Un vrai régal ! Ca a fini le repas en beauté pour moi.
En conclusion, un lieu agréable et un prix honnête pour un brunch sans chichi, pas trop copieux mais complet et bon. Se souvenir que l’offre change très régulièrement, donc qu’une semaine ne fait pas l’autre. Rien à choisir pour le salé, le chef a déjà choisi à votre place ! Un petit coin convivial, qui s’adresse plutôt aux gens du quartier (selon moi) mais à se garder sous le coude.
C’est ma révélation brioche !!! Elle a le goût de la brioche industrielle, le filant de la brioche industrielle, le moelleux de la brioche industrielle ! Elle est bien brillante, elle est sucrée juste comme il faut ! Elle est tout simplement PARFAITE !!!!
c’est …
… tellement filant !
J’ai déniché cette recette sur 13 desserts chacun. J’ai un peu modifié les proportions en lait concentré pour pouvoir ajouter du rhum (c’est ce qui donne ce goût industriel ). J’ai tout mis dans ma MAP, un petit façonnage sur le modèle du pain Hokkaïdo. Et PAF ! Ca fait une merveille !
Testez la vraiment d’urgence ! Cette recette ne me quitte plus ! Je la façonne aussi en briochettes à tête et en pains au lait. Ma maman en raffole. Comptez 10 pains au lait avec ces proportions.
Yasmina de Une Liyaas de Bonnes Choses qui l’a transformée en petits pains fourrés de chocolat « La mie bien filante nous a conquis…à refaire sous forme de grosse brioche… »
Chrystel d’Entre rire et Cuisine qui a craqué à nouveau mais en format briochette comme chez Yasmina et avec des pépites de chocolat.
Marine, une collègue très persévérante et qui ne cesse de s’améliorer
Ariane, une collègue qui étrenne son nouveau robot et commence à bien s’en sortir sous le coaching intensif de Marine
Après le faux défi du mois d’Avril à propos de Cuisine Immangeable, voici donc le vrai, dont je fais également partie du jury. Nous avions beaucoup d’idées, la plupart autour de Pâques. Nous nous sommes finalement décidés pour le thème : L’Oeuf sous toutes ses formes. Principalement car c’est un sujet qui englobe beaucoup de choses dont : le chocolat (la B.A-ba pour Pâques!) et le recyclage des oeufs de Pâques. Je vous incite à jeter un oeil aux blogs des autres membres du jury, il y a de belles choses à découvrir :
Il y aura 3 gagnants, comme d’habitude, désignés par nos soins. Vous avez jusqu’au 30 Avril pour poster vos créations sur la page du défi. Seule contrainte : utiliser des oeufs ou les évoquer d’une manière ou d’une autre ! Que ce soit en utilisant différents types d’oeufs (poule, caille, autruche, pigeon ! ), en variant autour de la cuisson des oeufs (dur, mollet, coque, poché, brouillé…) ou encore en faisant des plats en forme d’oeuf
De mon côté, je vous propose une variation autour d’une spécialité bourguignonne : l’oeuf poché en meurette. Comme je ne maîtrise pas très bien le pochage des oeufs, j’ai choisi de faire un oeuf mollet. Enfin, j’ai préféré un muffin au pain de mie. Ainsi, j’ai pu creuser un petit puits pour déposer mon oeuf et sa sauce au vin. Cela fait une entrée chaude vraiment rapide à préparer et assez spectaculaire lorsqu’on perce l’oeuf. La seule chose délicate dans cette recette, c’est le timing pour tout servir chaud.
Découpez une cavité dans les muffins. Je me suis aidée d’un verre retourné pour découper un beau cercle. Ensuite, j’ai extrait le chapeau à la cuillère. Pas grave si cela fait du hachis, il ne sera pas utilisé ensuite.
Préparez la sauce : faites revenir les lardons dans une poêle anti adhésive. Retirez les de la poêle et éliminez le gras de cuisson.
A la place faites revenir l’oignon. Quand il est blond, ajoutez l’ail, les herbes de provence et arrosez avec le vin et l’eau.
Laissez réduire 10 min à découvert à feu doux.
Commencer la cuisson des oeufs : à mis cuisson mettez une petite casserole d’eau à bouillir. Quand l’eau bout, déposez-y les oeufs et comptez 5 min tout pile.
Fin de la sauce : filtrez la sauce, ajoutez les lardons, puis délayez la maïzena dedans et faites épaissir doucement avec les lardons. Mettez de côté.
Au bout des 5 min, sortez les oeufs et passez les immédiatement sous l’eau froide pour stopper la cuisson.
Finition des muffins : faites griller les muffins au grille-pain. A la sortie, frottez-les avec la gousse d’ail (ou pas si vous n’aimez pas trop).
Pendant que le pain grille, écalez les oeufs avec délicatesse pour ne pas les percer.
Dressez l’assiette : déposez le muffin creusé dans une assiette, remplissez le avec les lardons et un peu de sauce.
Déposez l’oeuf par dessus et nappez avec la sauce. Servez immédiatement.
Petite info complémentaire :
Pour un repas du soir encore plus gourmand, ajoutez des champignons à la sauce.
Normalement, on rajoute un bouquet garni dans la sauce, mais pour des proportions aussi petite, je me suis contentée d’herbes de provence.
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![Oeuf meurette en muffin [Défi]](http://toquedechoc.com/wp-content/uploads/2015/04/P1010018.jpg)
