Croquetas chorizo-Etivaz

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Un vrai délice. Je m’envoies des fleurs mais elles sont clairement méritées, j’ai 3 goûteurs à l’appui dont un espagnol. Les retours ont été, je cite : « épique, épique, épique » et aussi que mes croqueras étaient aussi bonnes que celle de la grand-mère ! Comment voulez-vous faire mieux ?!

Le goût de chorizo est génial, la couleur orangée, comme du potiron aussi, les fils de fromage (j’aurais trop voulu nous prendre en photo avec les fils sur le menton) gigantesques… Les croquetas, c’est vraiment le tapas le plus parfait du monde : goût, gourmandise, polyvalence, facilité, simplicité, rapidité !

J’ai utilisé l’Etivaz dégusté fin Mai chez Jean d’Alos. C’est un fromage très semblable au gruyère, au comté ou à l’emmental. Particulièrement fruité. Vous pouvez aussi le remplacer par du cantal. Pas très espagnol tout cela, mais c’est très adapté pour avoir des morceaux de fromages bien filants ! Qui plus est, il vaut mieux un fromage avec un peu de goût pour se marier avec le chorizo.

Pour 2 personnes (12 croquetas) :

Pour la béchamel :

  • 20cl de lait
  • 3 cas de maïzena
  • 60g de chorizo
  • 1/4 cac de paprika fumé
  • 1/4 cac de piment d’Espelette
  • 50g d’Etivaz coupé en petits dés

Pour la panure :

  • 1,5 oeuf
  • 125g de chapelure
  1. LA VEILLE, préparez la béchamel : mixez le lait avec le chorizo. Ajoutez la maïzena avec les épices.
  2. Faites épaissir à feu moyen, en remuant de temps en temps. Passez un coup de mixeur pour obtenir une béchamel bien lisse.
  3. Filmez au contact et laissez refroidir.
  4. Quand le mélange est froid, incorporez les morceaux de fromage.
  5. Versez dans 12 mini caissettes à muffin et placez au congélateur.
  6. Le lendemain, sortez les portions de béchamel 30 min à l’avance pour que l’extérieur puisse se ramollir. On veut que l’extérieur soit légèrement humide pour adhérer à la chapelure. Mais pas que l’ensemble soit décongelé sinon, ce n’est pas facile à manipuler.
  7. Panure : préparez 1 assiette avec la chapelure et une autre avec l’oeuf battu. Faites chauffez votre huile de friture.
  8. Prenez une portion de béchamel dans votre main. L’extérieur doit être glissant et légèrement malléable. Passez la une première fois dans la chapelure. Pressez légèrement pour la faire adhérer.
  9. Plongez la dans l’oeuf puis à nouveau dans la chapelure et placez sur une feuille de papier sulfurisé en attendant.
  10. Panez ainsi toutes les portions de béchamel.
  11. Plongez les croquetas dans le bain de friture bien chaud et comptez 4 à 5 min de cuisson. Elles doivent être joliment dorées.
  12. Egouttez sur du papier absorbant et servez bien chaud !

Petite info complémentaire :

Cette fois ci, j’ai fait la panure en roulant dans farine –> oeuf –> chapelure. Au final, c’est plus ou moins équivalent à faire chapelure –> oeuf –> chapelure. Néanmoins, une bicouche de chapelure est encore plus épaisse et croustillante à la dégustation.

Le coup des mini caissettes à muffin est vraiment très pratique pour portionner les croqueras ! Ca fait des bouchées parfaites !

Nous nous sommes fait un petit apéro dinatoire ibérique des plus délicieux : Manchego, Manchego à l’huile d’olive, pâte de coing, Serrano, croquetas, cake Fatso et vous n’avez pas les desserts !

Ils ont testé :

Elise du blog YumElise 

Moelleux au citron et pavot

Oublier tout ce que vous avez pu croire sur les moelleux au citron, celui là est parfaitement hors normes !!!! Je n’ai jamais goûté gâteau plus moelleux et humide, avec une  texture qui ne laisse aucune sensation de gras sur les doigts. Ce serait comme croquer dans un oreiller de princesse ! Ou mordre les fesses d’un bisounours ! Il est vraiment extatique !! 

Pour vous expliquer, j’étais vraiment subjuguée par la texture de mon red velvet cake (humide, moelleux, absolument pas dense) que je me suis dit que j’allais adapter la recette à un autre parfum. Ma corbeille de fruits déborde de citron … Il me restait du pavot de mes Mohnschnecken … Le résultat était tout trouvé ! J’ai largement diminué la quantité d’huile et abaissé celle de sucre aussi d’un pouième (bien que pour le citron, ce n’est pas gênant que ce soit plus sucré). La lait ribot couplé au bicarbonate est vraiment magique !

Pour 8-10 personnes :

Pour le gâteau :

  • 300g de farine
  • 160g de sucre
  • 300g de lait ribot
  • 4 cas de pavot
  • 50g d’huile
  • 2 oeufs
  • 2 cas de jus de citron
  • 2 cas de zestes de citron
  • 1 cac de bicarbonate de soude
  • 1 cac de rhum

Pour le glaçage :

  • jus de citron
  • sucre glace

  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Broyez le pavot à l’aide d’un moulin ou d’un très bon blender pour l’affiner un peu plus et exhaler ses arômes.
  3. Préparez le gâteau : Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sucre, pavot, zestes, bicarbonate) et les humides de l’autre (oeuf, lait, huile, jus de citron et rhum).
  4. Fouettez les deux préparations ensemble jusqu’à obtenir un mélange lisse.
  5. Versez la pâte dans un moule de 22 cm de diamètre.
  6. Faites cuire 30 à 45 min. Une pique plantée au coeur du gâteau doit ressortir sèche.
  7. Laissez refroidir sur une grille.
  8. Préparez le glaçage : versez 1 cac de jus de citron dans un bol et ajoutez du sucre glaçage jusqu’à obtenir un mélange pâteux encore fluide.
  9. Nappez le gâteau avec.

Petite info complémentaire :

J’ai fait la moitié des proportions que je vous ai indiquées et j’ai fait cuire mon gâteau dans un moule de 16 cm de diamètre. La mie est un peu foncée car j’ai mis moitié sucre blanc et moitié sucre muscovado (oui, je suis devenue totalement accro).

Filet mignon, sauce yakitori au Ratafia champenois

J’ai élaboré cette recette dans le cadre du Trophée Julien Chopin. Il fallait mettre en valeur dans une recette salée leur ratafia champenois. J’avais choisi leur ratafia Meunier, connu pour son intensité olfactive ainsi que sa richesse et la complexité de son goût. On lui trouve des arômes de fruits secs, de coing, de cacao et d’épices chaudes comme la cannelle.

Je voulais une recette avec des composants qui fassent écho aux arômes chauds de cette liqueur. J’avais en tête du caramel, des noix, de fève tonka et de la vanille. Je voulais une sauce sirupeuse, gourmande, qui nappe et enrobe une viande tendre au goût relativement neutre. J’ai donc opté pour du filet mignon (de veau). C’est un alcool qui reflète l’ampleur du terroir français, alors j’ai cherché un produit qui puisse représenté cela. Quoi de mieux qu’on fromage ?! Mon choix s’est porté vers un palet de bourgogne. Un petit fromage à la croûte lavée, plutôt fondant avec un caractère présent mais pas trop fort qui saurait se marier avec ma viande blanche. J’ai choisi les asperges principalement pour leur couleur et aussi le croquant qu’elles pourraient apporter au plat.

Voici donc une recette atypique, tout en contrastes. Elle mêle à la fois : sucré et salé, chaud et froid, mais aussi croquant et fondant, textures ferme et molle… Un mariage riche en saveurs chaudes, épicées. C’est un plat qui va choyer vos papilles, en les emballant d’un baume de douceur, de délicatesse et de finesse.

Cette recette nécessite pas mal de travail en amont. En effet, vous pouvez réaliser les gnocchis à l’avance et les congeler une fois façonnés. De même, il faut penser à préparer la glace et ne pas oublier de la sortir 5 min avant de l’utiliser. Bref, il faut aussi un bon timing au moment de la préparation pour que le plat arrive chaud dans son ensemble.

Pour 2 personnes :

Pour la viande :

  • 4 tranches de filet mignon (veau ou porc) de 1,5 à 2 cm d’épaisseur
  • 8 cas de ratafia
  • 2 cas de mirin
  • 2 cas de sucre
  • 1 cas de sauce nem (aillée)
  • 1 cas d’huile

Pour le reste :

  1. Pour la viande : mélangez tous les ingrédients de la sauce « yakitori ».
  2. Dans une poêle, faites dorer les médaillons à feu vif sur leurs deux faces.
  3. Quand la viande est bien dorée, passez à feu moyen et versez al sauce sur la viande.
  4. Laissez la sauce épaissir en pensant à retourner les médaillons de temps en temps.
  5. Retirez du feu quand la sauce commence à être sirupeuse et à caraméliser légèrement (15 min environ).
  6. Pour les gnocchis : en même temps que vous entamez la cuisson de la viande avec la sauce, plongez les gnocchis dans un grand volume d’eau bouillante.
  7. Egouttez les dès qu’ils remontent à la surface.
  8. Faites les revenir dans une poêle avec al graisse de canard jusqu’à ce qu’ils soient agréablement dorés.
  9. Pour les asperges : ébouillantez les asperges 1 min dans une casserole d’eau agrémentée d’1cac de bicarbonate de soude, avant de les plongez dans un grand volume d’eau glacée.
  10. Coupez les asperges pour ne garder que les têtes. A l’aide d’une mandoline, découpez quelques lamelles dans les queues.
  11. Dressage : Placez 2 médaillons de veau par assiette, disposez les têtes d’asperge, quelques bandelettes de queue d’asperges et les gnocchis.
  12. Déposez une quenelle de glace au centre de l’assiette, nappez la viande de sauce, avec un trait en prime sur la glace.
  13. Parsemez de noix de cajou concassées et de fleurs violettes pour la décoration.

Petite info complémentaire :

J’ai eu la désagréable surprise de voir mon filet mignon réduire comme peau de chagrin à la cuisson. Les tranches que j’avais débitées de 2 cm de d’épaisseur on réduite de moitié… Pensez y …

Red velvet cake

Encore un des classiques des desserts américains (je commence à avoir bien fait le tour avec le cheesecake, la banoffee pie, la tarte au potiron, le carrot cake ou encore l’apple pie, sans compter tous les cookies et brownie et que j’ai à mon actif !).

Il s’agit d’une sorte de génoise ou se sponge cake à la mie très moelleuse et humide parfumée au cacao et colorée de rouge. On couche ce gâteau en couche que l’on recouvre de glaçage au fromage frais. Ici, j’ai choisi de l’agrémenter de quelques fraises et de noix de coco, principalement pour l’esthétique. C’est l’association du lait ribot avec le bicarbonate de soude et le vinaigre blanc qui le fait admirablement gonfler et gagner en moelleux.

Ce sera ma deuxième et dernière participation au Passe-Plat entre amis # 9 sur le thème du rouge ! Cette fois-ci, je me suis largement inspirée de la recette de Recipe Girl. Pour le coup, je peux difficilement faire plus dans le thème ! Ce défi créé par Corinne du blog Mamou & Co, est organisé ce mois-ci par Christelle du blog La Cuisine Facile de Chris.

Pour 8-10 personnes :

Pour le gâteau :

  • 300g de farine
  • 200g de sucre
  • 180g de lait ribot
  • 100g d’huile
  • 2 oeufs
  • 2 cas de cacao non sucré
  • 2 cac d’arôme de vanille
  • 1 cas de vinaigre blanc
  • 1 cac de bicarbonate de soude
  • 1/4 cac de colorant rouge

Pour le glaçage :

  • 200g de fromage frais
  • 10g de beurre pomade
  • 120g de sucre glace dont 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 cas d’arôme de vanille

Pour la déco :

  • fraises
  • 50 à 80g noix de coco râpée
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez le gâteau : Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, colorant, sucre, cacao, bicarbonate) et les humides de l’autre (oeuf, lait, huile, arôme et vinaigre).
  3. Fouettez les deux préparations ensemble jusqu’à obtenir un mélange lisse.
  4. Divisez la pâte en deux (vous devez avoir environ 920g de pâte) et versez la dans 2 moules de 18 cm de diamètre.
  5. Faites cuire 30 à 45 min. Une pique plantée au coeur du gâteau doit ressortir sèche.
  6. Laissez refroidir sur une grille.
  7. Préparez le glaçage : fouettez tous les ingrédients ensemble jusqu’à obtenir une pommade crémeuse et lisse.
  8. Dressage : quand les gâteaux sont froids, étêtez les pour obtenir deux disques d’épaisseur similaire.
  9. Posez un disque sur le plateau de service et tartinez le avec un peu de glaçage. recouvrez de lamelles de fraises.
  10. Posez le deuxième disque par dessus et recouvrez l’intégralité du gâteau avec le reste de glaçage. Lissez la surface.
  11. Recouvrez ensuite tout le glaçage avec la noix de coco râpée.
  12. Décorez selon votre imagination avec d’autres fraises.
  13. Réservez au frais au moins 30 min avant de servir.

Petite info complémentaire :

Je ne faisais pas confiance au bicarbonate pour faire lever correctement mon gâteau. Alors dans la pâte de la deuxième fournée, j’ai ajouté de la levure. Au final, le résultat est similaire voir même moins bien ! La couleur est un chouia moins lumineuse que dans la version au bicarbonate. Photos à l’appuie : à gauche la version bicarbonate et à droite la version levure chimique. 

La levure contient à la fois l’acide et la base qui vont réagir entre elles et libérer du gaz carbonique qui va former des bulles et faire lever la pâte. Le bicarbonate lui a besoin d’une source d’acidité extérieure (le lait ribot et le vinaigre blanc dans ce cas).

Asperges et oeuf mollet à la crème de parmesan et champignons

Un plat gourmand, ni trop sophistiqué, ni trop « bas de gamme ». Un oeuf au jaune coulant (mollet pour moi, parce que les oeufs pochés me résistent…), une sauce bien épaisse et onctueuse au goût légèrement piquant de parmesan, des éclats de bacon croustillants et salés, des asperges vertes pour leur couleur et des champignons parce que ça fini bien n’importe quelle sauce… Bref, le combo parfait pour sublimer des pâtes (plutôt longues, type spaghetti ou tagliatelles).

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 120g de tagliatelles ou spaghetti
  • 2 oeufs
  • ±12 d’asperges vertes
  • 4 champignons de paris
  • 1 noix de beurre
  • 2 tranches de poitrine fumée

Pour la sauce :

  • 50g de parmesan râpé
  • 10 cl de lait (ou crème liquide)
  • 1 cac de maïzena
  • 1/2 cac de fond de veau
  1. Pour la bacon : placez les tranches de poitrine fumée entre 2 feuilles de papier absorbant. Faite scuire entre 1min30 et 2 min au micro-ondes jusqu’à ce qu’elles soient grillées. Laissez les refroidir et émiettez les.
  2. Pour les asperges : plongez les asperges 2 min dans de l’bacon,eau bouillante additionnée de bicarbonate de soude.
  3. Egouttez les et plongez les dans de l’eau glacée.
  4. Pour la sauce : émincez les champignons et coupez les en petits morceaux.
  5. Mélangez tous les ingrédients de la sauce.
  6. Faites revenir les champignons dans le beurre. Quand ils sont fondants, ajoutez la sauce et laissez épaissir à feu doux en remuant de temps en temps.
  7. Pour les oeufs : faites chauffer de l’eau froide dans une casserole avec les oeufs dedans.
  8. Lorsque l’eau bout, plongez les pâtes dedans et comptez 4 à 5 minutes (selon la taille de l’oeuf), puis égouttez les oeufs et passez les sous l’eau froide pour arrêter la cuisson.
  9. Ecalez les délicatement.
  10. Dressage : disposez des montagnes de pâtes dans deux assiettes. Répartissez les asperges le long des montagnes. Placez un oeuf au sommet et noyez le sous la sauce. Percez les oeufs, parsemez de bacon emietté et servez aussitôt.

Elvis cookie

Encore des cookies particulièrement indécents mais aussi surprenant (pour nous). C’est une association qui peut choquer au premier coup d’oeil mais pourtant elle est absolument parfaite. La banane apporte le sucré et le moelleux qui va bien avec le beurre de cacahuète tandis que le bacon ajoute une touche croustillante et divinement salée qui sublime le goût du beurre de cacahuète. Cela repose exactement sur le même principe que les Elvis pancakes. Qui plus est c’est une bonne recette pour ne pas perdre des bananes déjà à l’agonie. La peau de la mienne commençait à moisir… Je les aurais bien vu un poil plus sucrés (peut être 20g de plus), mais mes amis m’ont dit que c’était bien comme cela…

Pour 12 cookies :

Ingrédients :

  • 150g de farine
  • 100g de sucre (50 muscovado + 50 blanc)
  • 100g de beurre de cacahuète
  • 50g de beurre mou
  • 1 banane bien mûre (60g environ)
  • 1 cac de levure chimique
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 100g de bacon (7 tranches)
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Faites griller le bacon sous le grill du four.
  3. Laissez les tranches refroidir puis écrasez les en petites miettes entre vos doigts.
  4. Mélangez les beurres entre eux jusqu’à obtenir une pâte homogène.
  5. Ajoutez ensuite les sucres puis l’oeuf et la vanille.
  6. Enfin, ajoutez la farine additionnée de la levure et incorporez les pépites de bacon.
  7. Façonnez 12 petites boules de 40g de pâte à cookies que vous disposez sur une feuille de papier sulfurisé en les espaçant.
  8. Ecrasez ensuite chaque boule à l’aide des dents d’une fourchette, plongée dans du sucre pour former un quadrillage sur le dessus du cookie.
  9. Enfournez pour 10-12 min. Le cookie doit être gonflé et commencer à craqueler. Selon votre goût, laissez les plus ou moins longtemps (texture fondante ou très  friable/croquante).

Fatso cornbread : bacon, jalapeño, tomate séchée et gruyère

C’est une recette que je rapporte des Etats-Unis. Elle vient du livre Bacon 24/7 de Theresa Gilliam. Sa version ne contient que du jalapeno et du bacon. De mon côté, j’ai voulu en faire un cake très complet en rajoutant des tomates séchées et des cubes d’Etivaz (c’est comme de l’emmetal). J’ai aussi adapté certaines quantités que je trouvais excessives. Le résultat est sympa, coloré comme tout et particulièrement parfumé ! En général, il se sert chaud ou tiède avec du beurre de miel (du beurre mélangé à du miel). La texture en revanche reste assez particulière. Un peu comme un gâteau de semoule.

J’en profite pour participer au défi de Juin de Recette. de sur les thèmes des clafoutis et cakes salés.

Pour 1 cake :

Pour le cornbread :

  • 150g de farine de maïs jaune
  • 100g de farine de blé (T55)
  • 1 cas de sucre
  • 1 cac de levure chimique
  • 1 cac de bicarbonate de soude
  • 1/4 cac de mélange pour Country Potatoes (Ducros)
  • 1/4 cac de mélange Steak House (Ducros)
  • 200g de lait ribot
  • 40g de beurre
  • 2 oeufs

Pour la garniture :

  • 5 tranches de poitrine fumée coupées fin
  • 1 jalapeno (40g environ)
  • 40g d’Etivaz
  • 20g de tomates séchées
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Préparez la garniture : faites cuire les tranches de bacon sous le grill du four jusqu’à ce qu’elles soient bien dorés. Laissez les refroidir puis brisez les en miettes entre vos doigts.
  3. Coupez le jalapeno en deux, ôtez ses graines puis coupez le en rondelles.
  4. Coupez l’Etivaz en petits dés et les tomates en lanières.
  5. Préparez le cake : mélangez tous les ingrédients secs d’un côté et les ingrédients humides de l’autre.
  6. Mélangez les deux préparations ensemble. La pâte est un peu épaisse.
  7. Ajoutez tous les ingrédients de la garniture SAUF le bacon.
  8. Versez la pâte dans un moule rectangulaire de 16x 18cm environ.
  9. Parsemez la surface avec les brisures de bacon.
  10. Enfournez pour 25 min. La surface doit être dorée et le coeur du cake bien cuit. Au besoin couvrez la surface avec de l’aluminium.

Petite info complémentaire :

Pour le beurre de miel, comptez 50 g de beurre pommade et 3 cas de miel liquide. Fouettez jusqu’à obtenir une consistance lisse et onctueuse.

Tarte tatin aux artichauts, noix de pécan et sirop d’érable

Il s’agit d’un délicieux petit plat du soir, avec des artichauts poivrades, cuit à la mode tatin, avec du Palet bourguignon (un fromage à croûte lavée), des morceaux de noix de pécan hachée et une petite sauce à la moutarde de Dijon et au sirop d’érable.

C’est après avoir vu la recette de Tarte Tatin aux Endives de Patty, du blog Je cuisine donc je suis, que j’ai eu l’idée de recycler mes artichauts poivrade ainsi. J’ai préparé une pâte feuilletée express avec la méthode escargot de Claudine et à ma grande surprise, cela a superbement bien marché ! Je ne doutais pas de sa technique, mais j’ai utilisé du beurre tout juste sorti du réfrigérateur et non du congélateur. Qui plus est, ma pâte n’a passé qu’1h au congélateur avant que je l’étale pour recouvrir ma tarte tatin.

un feuilletage incomparable !

Vous pouvez remplacer le Palet Bourguignon par n’importe quel fromage à croûte lavée : maroilles, munster, pont l’évêque, soumaintrain … Mais attention, ce sont des fromages au goût relativement prononcé !

Pour 2 personnes :

Pour la pâte feuilletée :

  • 90g de farine
  • 40g de beurre bien froid
  • 2 cas d’eau
  • 1/8 cac de mélange Pain d’épices
  • 1/8 cac de sel

Pour la garniture :

  • 8 artichauts poivrades, cuit à la vapeur et coupés en deux
  • 2 cas de noix de pécan concassées
  • 40g de palet bourguignon (ou autre fromage à croûte lavée)
  • 1 cas de moutarde de Dijon
  • 1 cas de sirop d’érable
  1. Préparez la pâte feuillée : mélangez la farine avec les épices.
  2. Coupez le beurre en petits morceaux et mélangez les à la farine sans tenter de les incorporer (on ne fait pas de crumble!)
  3. Amalgamez la pâte très brièvement avec l’eau de manière à former une boule de pâte très grossière.
  4. Farinez bien votre plan de travail et étalez finement la pâte au rouleau.
  5. Roulez ensuite la pâte en boudin, en aplatissant le boudin à chaque tour avec la main.
  6. Quand vous avez fini de rouler votre pâte sur elle même, roulez votre boudin tout plat sur lui même pour former un escargot.
  7. Emballez la pâte dans un sachet congélation et laissez la reposer au moins 1h au réfrigérateur.
  8. Préchauffez votre four à 200°C.
  9. Dressage : disposez vos artichauts poivrades coupés en deux en les serrant bien dans 2 moules à tartelettes bien huilés.
  10. Saupoudrez 1 cas de noix de pécan par tartelettes, puis répartissez le fromage par dessus.
  11. Nappez avec la moutarde mélangée au sirop d’érable.
  12. Sortez votre pâte escargot du froid et placez le debout.
  13. Aplatissez le avec la main avant de l’étalez au rouleau à la dimension de vos tartelettes. Découpez 2 cercles de pâtes d’au moins 1cm plus grand que le diamètre des tartelettes. Piquez la pâte avec une fourchette.
  14. Posez la pâte sur la garniture et bordez la pâte (comme votre lit) tout autour de la garniture.
  15.  Enfournez pour 15 à 20 min. La pâte doit être dorée.

Okinii : un japonais et asiatique à volonté près de la Cité du Vin

Je suis allée tester avec une amie ce restaurant japonais dont j’avais appris l’existence grâce à Groupon. Nous y sommes allées un mardi soir et l’endroit était quasiment désert. On a du être une dizaine maximum au cours de la soirée alors que le restaurant a une capacité bien plus importante.

Le quartier pour le moment n’est pas très agréable car il est en pleine rénovation et il y a des travaux partout. En revanche le restaurant est grand et clair. Comme dans beaucoup de restaurants japonais, la décoration tire sur des tons foncés et couleur bois. Une fois passé la première salle, on arrive sur la suivante avec l’îlot buffet et le sushi bar où s’affaire les cuisiniers (je ne sais pas si on peut les appeler comme cela). Les tables carrées sont spacieuses et on n’est pas au coude à coude avec ses (hypothétiques) voisins. Cela ne fait pas très sophistiqué ni vraiment haut de gamme et soigné. Même si l’ensemble est propre, il y a des petits détails un peu étonnant : comme la languette qui couvrait mon côté de la table qui était toute décollée, la vaisselle pas mal dépareillée, les panonceaux sur feuille de papier écrit à la main au dessus du micro-onde pour expliquer comment faire réchauffer ses boules coco… Sinon l’accueil est très serviable. La serveuse est venue plusieurs fois me voir avec le sourire pour savoir si je voulais boire quelque chose en attendant mon amie. A ma grande surprise, ils ont des cocktails plutôt sympa.

Nous étions venues pour le buffet et le sushi bar à volonté et au final nous n’avons pas touché au sushi bar. Le reste a suffit à notre bonheur. Après je trouvais assez délicat de passer mon bras entre les personnes attablées directement au sushi bar pour me servir… L’étiquetage n’est pas très optimal. Tous les plats n’étaient pas affichés donc nous avons un peu mangé à l’aveuglette. Il y avait aussi des choses pas spécialement asiatiques, comme les beignets de calamar (mais à ce niveau, je ne vais pas me plaindre, j’adore tellement ça !) ou des croquettes de pommes de terre. Mais sinon le choix était correct : assortiments de fritures d’entrées (beignet de crabe, de crevette, nems, samossas … ), de salades, de plats mijotés (porc caramel, boeuf aux champignons noirs, canard laqué, saumon … ) et de desserts (là où le bas blesse clairement : mini donuts, mini mille-feuilles, boule coco -ouf!- salade de fruits, bonbons et glaces). Pas de rouleau de printemps à ma grande déception.

Nous sommes allées nous resservir plusieurs fois. L’avantage du manque d’affluence est que nous avons pu manger au calme, raconter toutes les bêtises qui nous passaient par la tête sans déranger qui que ce soit.

Au final, c’est un endroit correct mais pas extraordinaire. C’est bon mais sans plus, le cadre est propre sans être parfaitement soigné non plus.

Résumé

« Okinii »
restaurant japonais et asiatique
Sushi bar et Buffet à volonté
Midi : 15,50€
Soir : 20€
 

Lu-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30

Sur place
Vente à emporter
Livraison

Arrêt Les Hangars (tram B)
13 Bis Cours Edouard Vaillant
33300 Bordeaux

05 56 69 81 20

Leur site
Leur page facebook 
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Pas trop cher