Panna cotta salée au pesto rosso et truite fumée

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Le mois dernier, mon partenaire Signé Aquitaine m’a confié deux nouveaux produits à tester : du pesto rosso de chez Sud’n’Sol et de la truite fumée de chez Aqualande. J’ai longuement attendu avant de vous proposer une recette avec ces produits. J’ai arrêté mon choix sur une petite entrée légère : une panna cotta délicieusement parfumée au pesto rosso servie avec de la truite fumée, un pointe de tapenade et une tuile de parmesan pour le croquant !

De mon avis, la présentation en jette beaucoup, mais en terme de goût, je ne suis pas fan de la panna cota en version salée. Je trouve le côté crème un peu écoeurant sans la touche de sucré habituelle.

Pour 2 personnes :

Pour les panna cotta :

  • 20 cl de créme semi épaisse à 4%
  • 15g de pesto rosso Sud’N’Sol
  • 1,5 feuille de gélatine

Pour les tuiles :

  • 50g de parmesan

Pour le service :

  • 1 tranche de truite fumée
  • 1/2 cac de tapenade
  • 2 tiges de ciboulette
  1. Préparez les pana cota la veille ou le matin pour le soir : réhydratez la gélatine 15 min dans de l’eau froide et faites chauffer la crème jusqu’à ce qu’elle fume.
  2. Ajoutez le pesto rosso à la crème et mélangez bien. Ajoutez la gélatine essorée entre vos doigts et mélangez bien.
  3. Filtrez la préparation et versez la dans deux verrines.
  4. Préparez les tuiles de parmesan : Préchauffez le four à 200°C.
  5. Râpez le parmesan et répartissez le en deux tas circulaires sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
  6. Enfournez pendant quelques minutes. Les tuiles doivent être légèrement colorées.
  7. A la sortie du four, décollez les tuiles à l’aide d’une spatule avec délicatesse et déposez-les sur un rouleau à pâtisserie ou une bouteille pour leur donner la forme d’un pringles.
  8. Service : découpez la truite en lanières et roulez les en rose.
  9. Déposez un peu de tapenade sur les panna cotta, puis une rose de truite par dessus.
  10. Ajoutez une tuile de parmesan et une tige de ciboulette.

Crédits photos : mon homme ! 

Panna cotta vanille, caramel et poire

Quand l’automne pointe le bout de son nez, on commence à avoir envie de saveurs chaudes et réconfortantes. C’est pourquoi j’ai privilégié le caramel, la douceur de la vanille et un fruit de saison : la poire pour ces panna cotta.

la texture de la panna cotta est juste parfaite : ferme comme il faut sans être trop gélatineuse et soyeuse sur la langue. La saveur de caramel est authentique, sans arôme artificiel et donne une jolie profondeur à ce petit dessert en toute simplicité !

Pour 3 personnes :

Pour la panna cotta caramel :

  • 20 cl de crème semi-épaisse à 4% (ou 18%)
  • 35g de sucre en poudre
  • 1,5 feuille de gélatine

Pour la panna cotta vanille :

  • 20 cl de crème semi-épaisse à 4% (ou 18%)
  • 30g de sucre en poudre
    dont 1 sachet de sucre vanillé
  • 1,5 feuille de gélatine

Pour le topping :

  • 2 poires au sirop
    (pour le coulis)
  • 3 cas du jus des poires au sirop
  • 1 poire au sirop
    (pour la déco)
  • 1 cas de pralin en grain
  1. Préparez la panna cotta au caramel : réhydratez la gélatine dans de l’eau froide pendant 10 min.
  2. Dans une casserole bien antiadhésive, réalisez un caramel à sec. En parallèle, portez la crème à ébullition.
  3. Quand le caramel a une belle teinte brune, versez la crème petit à petit sur le caramel en mélangeant vigoureusement.
  4. Au besoin laissez la crème encore un peu sur le feu, en mélangeant régulièrement pour dissoudre tout le caramel.
  5. Hors du feu ajoutez la gélatine essorée entre vos doigts. Remuez délicatement pour éviter de former trop de bulles.
  6. Versez dans 3 verrines inclinées (dans un moule à muffin ou calée dans un moule à cake).
  7. Laissez prendre 2h au réfrigérateur.
  8. Préparez la panna cotta vanille : réhydratez la gélatine dans de l’eau froide pendant 10 min.
  9. Faites chauffer la crème (pas besoin de la faire bouillir) avec le sucre vanillé et le sucre.
  10. Quand le sucre est bien dissout, ajoutez la gélatine essorée entre vos doigts hors du feu. Remuez délicatement pour éviter de former trop de bulles et laissez tiédir un peu.
  11. Versez dans les 3 verrines posées verticalement.
  12. Laissez prendre 2h au réfrigérateur.
  13. Finitions :  mixez les poires au sirop avec un peu de leur jus pour assouplir le jus.
  14. Au moment du service, versez le sur les panna cotta.
  15. Ajoutez une lamelle de poire au sirop et parsemez de quelques grains de pralin.

Gâteau cacahuète et caramel

Depuis lundi je n’ai plus de logement et donc plus de cuisine ! La fréquence de mes articles va donc grandement se ralentir jusqu’à ce que j’ai trouvé un nouvel endroit où poser mes valises.  Mais promis, je vais faire un effort pour vous en sortir un de temps en temps pour que vous ne trouviez pas le temps trop long.

Pour commencer voici l’ultime gâteau cuisiné dans mon appart, résultat de mon éclusage de placard (notamment des oeufs). J’ai voulu faire un gâteau moelleux dans la même veine que comme celui à la noix de coco. Mais n’aimant pas du tout faire deux fois la même chose, j’ai improvisé avec ce qui me restait : ma poudre à flan caramel et un pot de beurre de cacahuète à moitié vide. Comme je me refusais à ouvrir une nouvelle bouteille de lait, j’ai aperçu une brique de crème fraiche semi épaisse. Problème réglé !

La pâte était assez épaisse mais Ô surprise le gâteau a gonflé comme jamais en plus de s’avérer hyper moelleux et alvéolé. je pense que c’est une texture idéale pour un format muffin ! Comme pour le moelleux à la noisette, le goût de caramel est très discret. En revanche l’arôme de la cacahuète se développe pleinement et embaume toute la cuisine. D’ailleurs il n’y a pas de beurre de ce gâteau. La crème et le beurre de cacahuète apportent sans problème les matières grasses requises pour conférer à ce gâteau un moelleux incomparable.

Pour 8 personnes :

Ingrédients :

  • 150g de farine (100g de blé T55 + 50g de riz)
  • 50g de beurre de cacahuète
  • 100g de sucre
  • 20 cl de crème fraîche épaisse 18%
  • 20g de poudre à flan entremet parfum caramel
  • 1,5 oeufs
  • 1 cac de vinaigre blanc
  • 1/2 cac de bicarbonate de soude
  • 1/4 cac de levure chimique
  • 1 cas d’arôme de vanille
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sucre, poudre à flan, bicarbonate et levure) et les humides de l’autre (oeuf, crème, beurre de cacahuète, vinaigre et arôme).
  3. Fouettez les deux préparations ensemble jusqu’à obtenir un mélange lisse.
  4. Versez la pâte dans un moule de 18 cm de diamètre. Parsemez de cacahuète grossièrement concassées si cela vous tente.
  5. Faites cuire 30 à 45 min. Une pique plantée au coeur du gâteau doit ressortir sèche.
  6. Laissez refroidir sur une grille et nappez éventuellement de coulis de caramel pour le service.

Petite info complémentaire :

Je remplace souvent une partie de ma farine par de la farine de riz. Je trouve que cela allège agréablement les gâteaux. Mais ce n’est pas obligatoire.

Autre précision, si vous n’utilisez pas de bicarbonate, pas besoin de mettre de vinaigre blanc. La levure chimique contient déjà l’acide et la base dans sa poudre. Une fois humidifiées, ces deux composants réagissent et forment des bulles de gaz qui vont faire gonfler le gâteau.

Estouffade de boeuf à la provençale

Cette recette est une agréable surprise. La sauce très crémeuse et bien parfumée permet de se régaler avec plaisir et sans complexe ! Je me suis inspirée de la recette de l’estouffade provençale. Il s’agit d’un mijoté de boeuf au vin rouge à la tomate et aux olives. Ici, j’ai adapté la recette pour utiliser la moutarde au miel et aux olives de Nicolas Alziari, mais pour adoucir le goût j’ai rajouté un peu de crème fraîche épaisse. Ayant fait une tourte à base de sauce au vin il y a peu de temps, j’ai préféré ne pas en mettre. Le résultat et parfaitement crémeux et nappant avec des saveurs méditerranéennes très généreuses. Normalement, ce type de plat mijote très longtemps (2h30 environ) mais là, j’ai tenté une version express à partir de viande de boeuf plutôt tendre. C’était suffisant pour obtenir un plat déjà bien gourmand !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 250g boeuf
  • 115g de champignons pieds et morceaux
  • 150g de tomates concassées au jus
  • 75g de crème liquide semi épaisse (7,5 cl)
  • 1 cas de moutarde au miel et olive
  • 1 cas de ratafia (alcool de marc, facultatif)
  • 1 carotte
  • 12 olives noires dénoyautées
  • 1/2 oignon
  • 1 cac de fond de veau
  • 1 cac de farine
  • 1/2 cac de thym
  • 1/2 cac d’huile d’olive
  • 1/4 cac d’ail semoule
  1. Emincez l’oignon. Coupez la viande de boeuf en lamelles. Pelez la carotte et coupez la en rondelles.
  2. Mélangez la crème avec les tomates concassées, la moutarde, le ratafia et le thym .
  3. Faites cuire les rondelles de carotte 5 min dans de l’eau bouillante.
  4. Faites revenir dans une grande casserole à feu moyen-vif, l’oignon et l’ail dans l’huile d’olive avec le boeuf.
  5. Quand les morceaux sont dorés, saupoudrez avec la farine et le fond de veau et mélangez bien pour recouvrir tous les morceaux.
  6. Ajoutez les champignons, les carottes et les olives puis mouillez avec la sauce. Mélangez bien et laissez mijoter une quinzaine de minutes à feux doux.
  7. Servez quand la sauce nappe bien avec des pâtes ou des pommes de terre.

Petite info complémentaire :

Traditionnellement, il y a de la poitrine fumée dans l’estouffade. Ici, je n’ai pas osé en mettre, ayant peur que le rendu soit trop salé à cause des olives et de la moutarde. Au final, j’ai trouvé que cela manquait un peu de sel, donc vous pouvez ajouter 25g de lardons fumés au moment de l’étape n°3.

J’ai ajouté un peu de ratafia pour parfumer mon plat et compenser le manque de lardon. Ce n’est absolument pas essentiel.

Cheesecake à la rhubarbe

Ce cheesecake est sans doute le moins beau du monde. Il a la tenue d’une semi-molle (pardon pour les yeux délicats que j’aurai pu choquer) mais sa texture est fabuleuse ! Je vais d’ailleurs le dédier à Claudine et son Cuisinons de Saison, tant j’ai été subjuguée par sa texture totalement fondante et crémeuse.

Il ne faut pas choisir un sirop trop fort en terme de goût pour ne pas masquer celui de la rhubarbe qui est assez discret. C’est elle qui apporte l’acidité qui rend les cheesecakes si bons. N’ayez pas peur des fils, la compote de rhubarbe est mixée au préalable pour éviter ce genre de désagréments.

Je suis très peu satisfaite des croûtes au spéculoos. Le goût est très intéressant et je pense qu’il faut le garder, mais je trouve toujours la texture horrible et manquant de fermeté. Peut-être parce que j’utilise de la margarine plutôt que du beurre… Je préfère faire une pâte sablée (comme pour ce cheesecake forêt noire) mais cela suppose de faire cuire le cheesecake. Pensez à le préparer la veille pour qu’il puisse bien prendre.

Pour 8 personnes :

Pour la garniture :

  • 150g de fromage blanc
  • 150g de fromage frais
  • 150g de crème liquide
  • 250g de compote de rhubarbe
  • 3 feuilles de gélatine
  • 3 cl de sirop de votre choix (plutôt doux : vanille, amaretto, macadamia … )

Pour la base :

  • 200g de spéculoos
  • 75g de beurre

Pour le topping :

  • 10 cl de coulis de fruits rouges
  • 1 feuille de gélatine
  1. Préparez la compote : réhydratez la gélatine 15 min dans de l’eau froide.
  2. Faites chauffer la compote jusqu’à ce qu’elle fume. Ajoutez lui la gélatine et mélangez bien pour la répartir de manière homogène. Laissez tiédir.
  3. Préparez la croûte : mixez les spéculoos.
  4. Faites fondre le beurre et versez le sur la poudre de spéculoos. Mélangez à la spatule pour les agglomérer.
  5. Tapissez un moule à charnière de 18 cm de diamètre avec du film étirable.
  6. Remplissez
  7. Préparez la garniture : fouettez les fromages avec la crème et le sirop. Ajoutez la compote.
  8.  Versez la garniture sur la croûte et placez au réfrigérateur pour au moins 3h.
  9. Faites le topping : réhydratez la gélatine 15 min à l’eau froide.
  10. Fautes chauffer le coulis jusqu’à ce qu’il fume. Ajoutez lui la gélatine et mélangez bien.
  11. Laissez tiédir jusqu’à 35°C puis versez sur le dessus du cheesecake.
  12. Laissez figer 3h au réfrigérateur.

Petite info complémentaire :

Pour réaliser la compote de rhubarbe, pesez la rhubarbe une fois épluchée et débitée en tronçon et prenez un dixième de son poids en sucre (pour 300g de rhubarbe = 30g de sucre, 250g de rhubarbe on prend 25g de sucre etc…). Laissez les morceaux macérer dans le sucre une petite demi ,heure puis faites cuire à feu doux et à couvert jusqu’à ce que les morceaux de rhubarbe partent en compote. Mixez longuement pour éviter les fils.

Mon topping était très liquide. Je n’avais mis qu’une demie feuille de gélatine. Au final, j’ai bien aimé le rendu « coulis », mais ce n’était pas très présentable.

Crème dessert à la vanille sur lit de pêches caramélisées

J’ai envie de desserts soyeux en ce moment pour apporter du réconfort et de la douceur. Mais j’ai aussi envie de profiter des largesses de l’été et c’est pourquoi j’essaie souvent d’incorporer des fruits à mes préparations. C’est ainsi que je suis arrivée à ces crèmes à la vanille sur un lit de pêches, un peu sur le même principe que les yaourts. J’ai repris une des recettes de la Ligne Gourmande. J’aime beaucoup la texture vraiment très lisse de ces préparations. Ces crèmes sont belles et bien à la pêche, mais j’y ai glissé un abricot un peu mal en point pour éviter de le perdre. Le résultat est très doux. j’ai volontairement peu sucré ma préparation sans la mesure où le Candy Up est déjà sucré et que les pêches caramélisées vont permettre de compenser le manque de sucre, sans rendre ce dessert écoeurant.

Pour 4 verrines :

Pour la crème vanille :

  • 200g de crème semi épaisse
  • 20cl de candy up à la vanille (ou n’importe quel lait vanillé)
  • 1 oeuf
  • 1 jaune d’oeuf
  • 10g de sucre vanillé

Pour les pêches caramélisées :

  • 2 nectarines jaunes bien mûres
  • 5g de beurre
  • 40g de sucre
  1. Préchauffez le four à 160°C.
  2. Préparez les pêches : coupez les nectarines en quartiers en laissant la peau. Elle va apporter de la couleur.
  3. Faites revenir les pêches dans le beurre à feu moyen-vif. Saupoudrez avec le sucre. Les pêches vont rendre beaucoup de jus.
  4. Au bout de 5 min de cuisson, filtrez le jus. Faites réduire le jus sans les pêches jusqu’à ce qu’il se transforme en caramel.
  5. Versez ce caramel sur les pêches et poursuivez leur cuisson encore un peu.
  6. Préparez la crème vanille : mélangez tous les ingrédients ensemble.
  7. Répartissez la compotée de pêches dans 4 petits pots (type La Laitière) ou ramequins.
  8. Plongez dans dans un bain-marie d’eau tiède (elle doit arriver aux 3/4 des pots).
  9. Enfournez pour 25-30 min environ. Les crèmes sont cuites lorsque leur surface est ferme sous le doigt, couverte d’une légère croûte dorée.
  10. Laissez refroidir totalement avant de déguster.

Cappuccino d’abricot au romarin

J’ai eu le coup de foudre pour la boisson de Gaëlle à la fraise et au thym et j’ai tout de suit pensé à une variante à l’abricot et au romarin ! J’ai été séduite par la fraicheur de cette boisson à cheval entre le smoothie et le thé glacé. Pour les âmes plus frileuse, ne vous sentez pas obligé de mettre de romarin. Le mélange de l’abricot avec la pistache et la pêche est déjà top !

Pour 1 verre :

Ingrédients :

  • 3 abricots bien mûrs (±120g)
  • 1 cas de jus de citron
  • 1 cas de sirop de pistache
  • 10 cl de thé noir à la pêche
  • 3 glaçons
  • 1 brin de romarin
  • 5cl de crème liquide
  • 1/2 sachet de sucre vanillé
  • une dizaine de pistaches grillée et salées
  1. Préparez 10 cl de thé noir à la pêche et mettez le romarin à infuser dedans.
  2. Au bout de 10 min, retirez le romarin et laissez refroidir.
  3. Placez la crème avec le sucre vanillé 10 min au congélateur.
  4. Mixez les abricots avec le jus de citron, le sirop.
  5. Ajoutez le thé à la pêche et le glaçons et mixez à nouveau.
  6. Montez la crème en chantilly ferme.
  7. Versez dans un verre et surmontez de crème chantilly. Parsemez de quelques pistaches concassées.

Petite info complémentaire :

Pour obtenir un effet cappuccino plus prononcé, je vous suggère de prélever 5 cl du jus d’abricot et de le mixer seul avec les glaçons, puis de le verser sur le dessus de votre verre avant d’y déposer la chantilly.

Käsekuchen façon forêt noire (cheesecake allemand)

On fait beaucoup de gorges chaudes du cheesecake américain et on commence à entendre parler de la version japonaise ultralégère mais je crois que je préfère encore plus celui des allemands! Appelé Käsekuchen (gâteau de fromage) il est tout aussi gourmand si ce n’est plus avec sa belle couche de streusel (alias le crumble) sur le dessus.

J’en avais déjà réalisé un nature (enfin au citron) mais après avoir goûté celui au chocolat de ma wings en cuisine, j’ai su que j’allais craquer et m’en faire à mon tour… J’en ai profité pour  tester les pistes d’amélioration dont nous avions discuté après avoir dégusté le sien : l’ajout de cerise ! Et puis à force de voir des cerises associées à la fève tonka, j’en ai aussi mis !

Normalement, il faut du Quark pour le réaliser. Il s’agit d’une sorte de fromage frais que l’on trouve principalement dans les pays de l’est de l’Europe. Comme on n’en trouve pas en France, j’ai pris du petit suisse et de la crème fraiche semi-épaisse. Vous pouvez aussi utiliser de la faisselle. J’adore la base. Elle est très sablée et agréable. Les cerises apportent une note fruitée qui allège la sensation en bouche. A choisir je pense que j’aurais plus mis de la fleur d’oranger (encore plus rafraîchissant) ou de l’amande amère (plus classique) pour aromatiser la garniture au fromage que la fève tonka. Dans l’ensemble, c’est un gâteau assez riche mais qui passe très bien, surtout si vous le servez frais !

J’en profite pour proposer aussi cette recette à Cuisinons de Saison.

Pour 6 personnes (16 cm Ø) :

Pour la base :

  • 75g de farine
  • 30g de beurre mou demi-sel
  • 30g de sucre
  • 1 cac de cacao en poudre
  • 1/2 oeuf
  • 1/2 cac de levure chimique

Pour la garniture :

  • 300g de petit suisse (5)
  • 50g de crème liquide semi-épaisse
  • 50g de sucre
  • 25g de maïzena
  • 2 cas de jus de citron
  • 1,5 oeuf
  • 1 cac de fève tonka râpée
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 3 cas de confiture de cerises (75g)
  • une quinzaine de cerise

Pour le crumble :

  • 50g de farine
  • 30g de cassonade
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 30g de beurre
  • 1 cas d’amande bâtonnets
  • 1 cas de pralin
  1. Coupez toutes les cerises en deux. Ôtez leur noyau.
  2. Préchauffez le four à 160°C.
  3. Préparez la base : mélangez les ingrédients secs (farine, cacao, sucre, levure) puis sablez avec le beurre et amalgamez avec l’oeuf. La pâte va être collante je vous conseille de l’aplatir un peu et de la placer 30 min au frigo.
  4. Garnissez un moule à charnière de 16 cm de diamètre chemisé en papier sulfurisé avec cette pâte en l’écrasant à l’aide de vos doigts. Faites un bord de 4 cm de haut.
  5. Réservez au frais.
  6. Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs (farine, sucres et amandes bâtonnets) puis sablez avec le beurre pour former des grumeaux. Réservez.
  7. Préparez la garniture : fouettez tous les ingrédients ensemble SAUF la confiture et les cerises, jusqu’à obtenir un mélange lisse.
  8. Dressage : répartissez la confiture sur la base puis disposez les moitiés de cerise par dessus.
  9. Versez l’appareil au fromage par dessus (des cerises vont peut être partir en vadrouille.
  10. Recouvrez avec le crumble et saupoudrez avec le pralin.
  11. Enfourner pour 1h. L’appareil doit être pris, c’est à dire que le coeur ne doit plus gigoter si vous secouer légèrement le moule.
  12. Laissez refroidir totalement avant de démouler.

Bruschetta à la Normande

Je m’étais préparé de la pâte à pain sans pétrissage pensant me faire des petits pains farcis, comme celui que j’ai pu manger au Portugal. Ayant jugé la pâte vraiment trop liquide pour le faire, ça a fini en baguette torchon. Le chéri flairant la bonne chose encore toute tiède de sa sortie de four a innocemment suggéré qu’on la transforme en bruschetta… Bah voyons…

J’ai abdiqué de bonne grâce (ou presque… sacrifier du bon pain frais ainsi, ça me faisait un peu mal au coeur). Il a eu le droit à une bruschetta lardon-curry jaune de légumes avec du fromage de chèvre portugais. Et de mon côté, je me suis mitonné une bruschetta avec une poêlée de champignons de Paris, lardons et poulet, enrobée d’une sauce crème au camembert.

Ca a été un vrai régal. Crémeux et onctueux à souhait ! Généreux comme la Normandie ! *chauvinisme* Plus sérieusement, c’est une très bonne manière de donner une seconde vie à du pain rassis.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 1 demie-baguette
  • 50g d’escalope de poulet
  • 25g de lardons
  • 3 gros champignons de Paris (125 g)
  • 1/2 oignon
  • 1/2 camembert
  • 5 cl de crème fraîche semi-épaisse
  • 1/2 cac de fond de veau
  • 1/2 cac de maïzena
  • 1/4 cac de thym
  • poivre
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Préparez la poêlée : émincez l’oignon. Coupez l’escalope de poulet en lanières. Épluchez les champignons et coupez les en lamelles. Coupez la moitié du camembert en petits morceaux et gardez le reste pour faire des lamelles.
  3. Faites revenir les lardons avec l’oignon et le poulet dans une poêle à feu moyen.
  4. Quand le poulet est bien doré, ajoutez les champignons. Faites les cuire 5 min.
  5. Mélangez la crème avec le fond de veau, la maïzena et le thym. Poivrez bien.
  6. Versez sur la poêlée et ajoutez les morceaux de camembert.
  7. Mélangez bien pour le faire fondre et bien enrober toute la poêlée.
  8. Dressage : coupez la baguette en deux.
  9. Répartissez la poêlée crémeuse sur les deux moitiés de baguette.
  10. Disposez quelques tranches de camembert sur le dessus.
  11. Enfournez pour 15 à 20 min, le temps pour le fromage de fondre et pour le fromage de griller légèrement.