Velouté de petits pois à la menthe et coriandre

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L’escapade en cuisine de ce mois-ci salue l’arrivée des basses températures avec une thème autour des soupes.  C’est Rosa qui est venue chercher des idées chez moi, tandis que je suis allée fouiner du côté de La table des saveurs.

J’ai beaucoup aimé son potage Escudela que je ne connaissais pas. Mais je n’avais pas envie de me lancer dans une préparation longue et complexe. J’avais aussi vu passé un velouté à la butternut, pomme et fève tonka. Mais j’ai déjà carburé à la soupe de courge ce mois-ci. Donc pour changer, j’ai préféré son velouté de petit pois (aussi un bon prétexte pour vider mon congélateur du sac de 1 kg de petits pois qui m’a servi à la paëlla revisité aux crevettes et aux petits pois à la paysanne…).

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 500g de petits pois (surgelés pour moi)
  • 1 pomme de terre moyenne
  • 1 échalote
  • 1 cac d’huile (pistache pour moi)
  • 1/2 litre de bouillon de volaille
  • 15 feuilles de menthe fraîche
  • 1 cac de coriandre en poudre
  • 2 tranches de jambon cru (coppa, pancetta, bacon … )
  • crème liquide : quantum satis !
  1. Pelez la pomme de terre et coupez la en petits dés.
  2. Emincez l’échalote et faites la revenir dans un grand faitout avec l’huile jusqu’à ce qu’elle soit translucide.
  3. Ajoutez ensuite les petits pois et la pomme de terre. Mouillez avec le bouillon et la coriandre en poudre.
  4. Couvrez et laissez mijoter une vingtaine de minutes.
  5. Mixez puis passez votre soupe à la passoire pour vous débarrasser de la peau des petits pois.
  6. Ciselez la menthe fraiche et ajoutez-la à la soupe.
  7. Dans une poêle, faites revenir les tranches de jambon cru jusqu’à ce qu’elles rétrécissent, dorent et deviennent croquantes (vous pouvez aussi le faire au four)
  8. Servez le velouté avec les croustillants de jambon et une pointe de crème liquide.

Petite info complémentaire :

La peau des petits pois n’est pas fondamentalement mauvaise. Mais elle résiste tout de même au mixeur et c’est désagréable d’en avoir de collé partout entre les dents. C’est réellement plus  sympa d’avoir un velouté absolument tout doux sur la langue.

Ma soupe était particulièrement épaisse avec les 50cl de bouillon. Personnellement, j’aime quand elle a presque une texture de purée plus que de soupe. Après n’hésitez pas à la délayer avec un peu de crème liquide ou semi-épaisse.

Pain à la carotte et noix de pécan

Un nouveau pain aux saveurs inédites sorti une fois de plus des archives de La gourmandise est un Joli Défaut ! J’ai suivi sa recette à la lettre en utilisant de la farine complète et du 4 épies à la place de la cannelle uniquement. Je suis aussi partie sur une cuisson en cocotte, mais j’ai encore du mal à trouver mon équilibre avec et le pain a assez peu gonflé après la cuisson… Il va falloir que je m’y colle sérieusement pour enfin me mettre au point !

Le résultat est assez déroutant. La mie jaune est un délice mais on ne s’attend pas aux arômes de cannelle et de muscade. En tout cas avec du fromage frais, c’est un régal. On a l’impression de manger un carrot cake !

Pour 1 petite miche :

Ingrédients :

  • 200g de farine de blé complète
  • 5g de levure fraiche
  • 140g de jus de carotte
  • 50g de noix de pécan concassées
  • 3/4 cac de 4 épices
  • 1/4 cac de sel
  1. Dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans le jus de carotte. Saupoudrez avec la farine mélangée au sel et aux épices.
  2. Lancez le programme pâte (1h30 = pétrissage + 1 ere pousse). Au cours du programme, ajoutez les noix de pécan concassées.
  3. A la fin du programme, dégazez la pâte puis façonnez votre pain en forme de miche.
  4. Déposez le sur une feuille de papier cuisson.Farinez sa surface et faites des grignes.
  5. Laissez doublez de volume dans un endroit tiède sous un torchon humide.
  6. Préchauffez le four à 210°C avec un ramequin d’eau sur la sole du four pour créer de la buée.
  7. Enfournez votre pain pendant 30 à 40 minutes selon votre four.

Tartinade de chèvre aux pruneaux et Armagnac

J’avais déjà fait des samossas avec ces saveurs. A l’occasion d’un apéro dinatoire chez moi, j’ai voulu retenter mais avec une version plus crémeuse et gourmande. Je suis arrivé à ces rillettes de chèvre, parfumée, de pruneau, de paprika fumé et de 4 épices avec une lichette d’Armagnac pour donner encore plus de pep’s !

Cette tartinade se suffit en elle-meême avec du pain mais elle pourra tout à fait être incorporé dans des pâtes ou des samossas par exemple !

Pour 1 pot :

Ingrédients :

  • 1 crottin sec (60g)
  • 1 petit suisse (60g)
  • 8 pruneaux
  • 1/2 cac de paprika fumé (mélange Potatoes Ducros)
  • 1/4 cac de 4 épices
  • 1/2 cac de Piment d’Espelette
  • 1 cas d’Armagnac
  1. Mixez tous les ingrédients ensemble jusqu’à obtenir une pâte onctueuse et homogène. Vous pouvez aussi travailler la pâte à la fourchette.
  2. Stockez dans un pot quelques heures au réfrigérateur avant de l’utiliser pour que les arômes se mélangent bien.

Petite info complémentaire :

J’ai réalisé des samossas avec cette tartinade. Ils faisaient partie d’un apéro dinatoire, particulièrement réussi ! Il proposait entre autres :

Crumb Cake rhubarbe, banane et rhum

Une recette inspirée d’une confiture de ma mère qui est très appréciée dans la famille : la confiture rhubarbe-banane-rhum-raisin. Oui cela fait beaucoup de choses, mais bien dosée en rhum, c’est un vrai petit régal. Fière de ma réussite du crumb cake à la rhubarbe réalisé chez une de mes soeurs, j’ai voulu reproduire l’exploit avec les parfums de la confiture. Le résultat était un poil moins moelleux que sa version originale mais il passait divinement bien avec de la crème anglaise !

Pour 9 parts (moule de 20x20cm) :

Pour le cake banane :

  • 200g de farine
  • 70g de beurre mou
  • 70g de sucre
  • 20g de lait
  • 1 oeuf
  • 1 banane
  • 1 cas de rhum
  • 1 cac de levure chimique

Pour la compotée :

  • 400g de tiges de rhubarbe
  • 50g de sucre

Pour le crumble :

  • 100g de farine
  • 70g de beurre mou
  • 70g de cassonade
  • 1 pincée de cannelle (1/4 cac)
  1. Préchauffez le four à 180°C.
  2. Préparez la compotée de rhubarbe : pelez la rhubarbe pour ôter ses fils et coupez la en petits tronçons.
  3. Saupoudrez le sure par dessus et mélangez bien. Laissez dégorger 10 min.
  4. Faites cuire la rhubarbe à la poêle à feu moyen pendant une quinzaine de minutes. Vous devez obtenir une sorte de compote ou certains tronçons persistent.
  5. Préparez le cake : écrasez la banane avec le beurre et le sucre.
  6. Ajoutez les oeufs puis la farine mélangée à la levure.
  7. Ajoutez le lait et le rhum.
  8. Beurrez et farinez un moule à gâteau de 20 cm de diamètre.
  9. Versez la pâte dedans.
  10. Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs entre eux (farine, sucre et cannelle).
  11. Amalgamez avec le beurre mou. Vous devez obtenir une boule de pâte compacte comme une pâte sablée.
  12. Dressage : versez la compote de rhubarbe sur la pâte à cake en laissant un bord de 1cm autour.
  13. Emiettez ensuite la pâte à crumble sur la surface du gâteau de manière à recouvrir grossièrement la compote de rhubarbe.
  14. Enfournez pour 35 à 45 min. Le gâteau doit être bien gonflé.

Quiche au pesto et restes de viande

Je ne savais pas trop quoi faire de mes fanes de carottes. Je trouve le goût vraiment pas extra, mais ça me dérange de les jeter comme cela… Alors j’ai voulu les camoufler dans un pesto classique au basilic… Qui a lui même servi à aromatiser une quiche !

Le résultat est hautement parfumé et permet de se débarrasser de nombreux restes.

Pour 2 à 4 personnes :

Pour la pâte :

  • 80g de farine de blé complet
  • 15g de beurre mou
  • ± 2 cas d’eau

Pour le pesto :

  • 50g de basilic + fanes de carotte
  • 20g d’amande ou pignon
  • 50g de parmesan
  • 15g d’huile d’olive

Pour la garniture :

  • le pesto
  • 100g de lait
  • 1,5 oeuf
  • 1,5 cac de maïzena
  • 50g de restes de viande cuite (veau pour moi)
  1. Préparez la pâte : sablez la farine avec le beurre puis amalgamez la avec l’eau. malaxez avec vos mains jusqu’à former une boule de pâte lisse. Filmez dans un sachet congélation et laissez reposer.
  2. Préparez le pesto : mixez tous les ingrédients ensemble, jusqu’à former une pâte grossière.
  3. Préparez la garniture : délayez la maïzena dans le lait puis ajouter les oeufs et le pesto. Fouettez bien pour bien tout mélanger.
  4. Emiettez la viande en petits morceaux.
  5. Préchauffez votre four à 200°C.
  6. Dressage : étalez la pâte de manière à foncer un moule à tarte de 16cm de Ø.
  7. Piquer le fond de pâte avec une fourchette puis versez la garniture dessus.
  8. Répartissez la viande à la surface de la quiche.
  9. Enfournez pour 20 min. Le dessus va brunir et le coeur rester bien vert.

Layer cake au granola, citron et chocolat blanc

Dans la série des layer cakes à base de cookies, je vous présente mon petit dernier, beaucoup plus tonique : celui à la mousse de lemon curd avec des cookies aux flocons d’avoine et chocolat blanc ! Les mêmes que ceux que j’ai publié dernièrement !

Il est tout moelleux et acidulé. J’ai beaucoup aimé à un petit détail près… J’ai utilisé de la riboflavine en guise de colorant jaune. Il s’agit de la vitamine B2 (celle qui vous fait faire pipi jaune fluo quand vous faites une cure de Berroca). Malheureusement, cette molécule a un goût particulièrement amer… Comme j’ai eu la main vraiment lourde parce que je voulais un beau jaune bien intense et je n’ai pas mis assez de sucre pour camoufler son goût … C’était … particulier … Mais en utilisant des colorants alimentaires standards vous ne rencontrerez pas ce problème ^^

En dehors de cela, la texture est bien moelleuse. Les cookies s’imprègnent très bien de la mousse. C’est excellent !

Pour 8 à 10 personnes :

Pour les cookies :

  • 140g de farine
  • 80g de flocons d’avoine
  • 40g de cassonade
  • 40g de sucre blanc
  • 120g de beurre demi-sel mou
  • 40g de lait concentré sucré
  • 1 cac de levure chimique
  • 40g de pépites de chocolat blanc

Pour la chantilly :

  • 300g de crème liquide ENTIERE
  • 50g de mascarpone
  • 30g de sucre
  • 100g de lemon curd
  • 1 pointe de colorant jaune

Pour les finitions :

  • 1 mini meringue
  • 3 cas de granola
  • 30g de chocolat blanc
  1. LA VEILLE, préparez les cookies : préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préchauffez votre four à 180°C.
  3. Travaillez le beurre avec les sucres à l’aide d’une cuillère en bois. Ajoutez ensuite le lait concentré sucré.
  4. Ajoutez enfin les flocons d’avoine mélangés à la farine et à la levure. Vous devez obtenir une pâte qui se décolle bien des parois.
  5. Divisez la pâte en 4 boules de poids équivalent. Etalez chaque boule sur du papier sulfurisé en un cercle de 16 cm de Ø. Répartissez 10g de pépites de chocolat blanc à sa surface en enfonçant bien les pépites dans la pâte.
  6. Enfournez chaque cookie pour 10-12 min. Ils doivent être encore mous. si vous appuyez doucement votre doigt dessus.
  7. Laissez les refroidir totalement.
  8. Préparez la chantilly : versez tous les ingrédients dans un saladier et placez le au congélateur 15 min.
  9. Montez l’ensemble en une chantilly bien ferme. Vous devez presque pouvoir retournez votre saladier à l’envers sans que la crème bouge (comme pour des oeufs en neige).
  10. Dressage : placez votre cercle sur votre plat de service. Chemisez le avec du film étirable. Tartinez les bords du cercle avec un peu de chantilly.
  11. Déposez un premier cookie au fond du cercle.
  12. Recouvrez le de chantilly et déposez un nouveau cookie par dessus et ainsi et de suite jusqu’à atteindre le haut de votre cercle.
  13. Terminez avec le quatrième cookie que vous recouvrez d’une dernière couche de chantilly. Lissez la surface.
  14. Couvrez de film alimentaire et laissez au réfrigérateur jusqu’au lendemain.
  15. Le jour J, finitions : ôtez le cercle de votre gâteau et lissez ses bords au besoin.
  16. Placez une petite assiette de 14 cm de Ø au centre de votre gâteau puis saupoudrez toute la surface restante avec le granola.
  17. Enlevez l’assiette, placez la meringue au centre, puis râpez le chocolat blanc à l’aide d’un économe pour former des copeaux et couvrir le reste de la mousse.
  18. Servez dans la foulée !

Petite info complémentaire :

J’ai préparé mon granola moi même avec 50g de flocons d’avoine, 1/2 cac de beurre de coco, 1 cas de miel et 1 cas de sirop de marrons glacés. J’ai mélangé le tout puis étalé sur une feuille de papier sulfurisé que j’ai enfournée pour une trentaine de minutes à 150°C en remuant toutes les 8 à 10 min environ jusqu’à obtenir cette belle couleur marron.

Crumble prune-figue à la noisette et flocon d’avoine

La pomme apporte un peu de fermeté et de douceur avec ces fruits qui rendent beaucoup de jus. Vous allez d’ailleurs obtenir un délicieux mélange sirupeux un peu acidulé qui va contraster très agréablement avec les arômes complexes et doux de la noisette.  Une belle recette de saison pour Claudine !

Pour 2 personnes :

Pour les fruits :

  • 3 grosses prunes (type quetsche)
  • 3 figues
  • 1/2 pomme

Pour le crumble :

  • 30g de farine
  • 30g de poudre de noisette
  • 30g de flocon d’avoine
  • 30g de beurre mou
  • 15g de sucre
  • 15g de poudre à flan à la vanille
  1. Préchauffez le four à 200°C.
  2. Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs ensemble (farine, poudre de noisette, flocon d’avoine et poudre à flan).
  3. Amalgamez avec le beurre pour formez des petits grumeaux.
  4. Préparez les fruits : pelez la pomme puis coupez la en morceaux avec les prunes. Coupez les figues en 4.
  5. Répartissez les fruits dans deux ramequins ou pots à confiture.
  6. Recouvrez de petits morceaux de crumble.
  7. Enfournez pour 15 min, jusqu’à ce que le crumble soit doré.
  8. Laissez tiédir avant de déguster.

Haru Haru : le coréen branché

Haru Haru fait le buzz depuis un moment sur Bordeaux. A vrai dire, il y a très peu de restaurants coréens dans le coin. Il y a le Mokoji dans le centre et Haru Haru sur Talence. Il s’est implanté à la place de la pizzeria La Strada.

Autant Mokoji (où j’ai aussi mangé) fait traditionnel et réservé que Haru Haru fait plutôt connecté et moderne. Tout est clair et épuré, de la décoration au choix de la vaisselle. Chaque plat est mis en valeur et soigneusement pris en photo. Mais l’un comme l’autre restent de très bonnes adresses pour s’initier à la gastronomie coréenne !

L’équipe est jeune, dynamique et vraiment sympa. Ils prennent largement le temps de vous expliquer leur gastronomie. C’est d’ailleurs en partie pour cela que le service est très long et qu’il ne faut pas espérer y manger en coup de vent. Ils iront même vous dire jusqu’à comment manger votre plat : baguette ou plutôt cuillère. Au grand dam d’un de mes amis, qui est cambodgien et qui s’est offusqué qu’on lui dise comment avaler son repas !

J’ai eu un gros coup de coeur pour leur choix de vaisselle. On est loin des boui-boui asiatiques habituels avec leur porcelaine défraîchie aux motifs clairement orientaux. Ici la vaisselle est moderne, blanche la plupart du temps mais avec un certain côté sophistiqué. Par exemple, les baguettes sont en métal (pas de vieilles baguettes en bambou jetable) avec une forme plate peu commune. En revanche la décoration à l’intérieur du restaurant en soi est très sobre, voire minimaliste. Mis à part le mobilier en bois, la cuisine ouverte et le personnel bridé (allez, je mets 1€ dans la boîte à racisme pour cette tournure un peu limite ^^), c’est très passe-partout comme décoration et on pourrait se trouver dans n’importe quelle cantine locavore un peu à la mode ces temps-ci. A côté de cela, il y a eu un réel travail graphique pour l’image du restaurant, la conception du menu, et la mise en scène des plats.

D’ailleurs si on se penche sur le menu, il couvre bien les classique coréen et c’est une belle entrée en matière pour vous initier à cette gastronomie. Il y a les fameux bibimbap, du kimchi etc… La carte est fixe en dehors d’un plat qui change tous les 15 jours. Les prix sont raisonnables voire un peu chers. Mais si vous considérez le fait que vous n’allez pas prendre de desserts (déjà parce qu’il n’y en a pas vraiment de proposés et ensuite (et surtout) parce que vous n’aurez plus faim !), ça passe mieux.

Un des plats de quinzaine

Grosso modo voilà comment se déroule votre repas :

  1. vous arrivez en ayant pris soin au préalable de réserver sinon vous risquez fortement de vous casser le nez.
  2. on vous place, on vous présente le plat de la semaine et on vous laisse du temps une première fois pour réfléchir
  3. le serveur revient éventuellement avec de l’eau et vous demande si vous savez ce que vous voulez ou si vous avez besoin de détails concernant la carte (ce qui risque fortement d’arriver puisque les noms des plats sont donnés en coréen, et que ca ne fait pas de mal d’avoir plus d’info);
  4. Le serveur va donc vous expliquer chaque plat un par un, voire il va attendre que la tablette soit disponible pour vous montrer le visuel de chaque plat en prime
  5. Le serveur vous laisse à votre désarroi une fois de plus pour vous laisser le temps de choisir en toute connaissance de cause désormais
  6. Il fait une troisième apparition pour s’enquérir de votre dernier mot et envoie la commande.

La dernière fois, 1h s’est écoulée entre le moment où nous sommes arrivés et celui où les plats ont été déposés devant nous ! Et là, pas de pain à grignoter en attendant ! Faut le faire au mental et museler votre estomac ! Une fois servis, tous vos griefs s’envoleront et vous vous ferez péter la panse comme un goret. C’est copieux et bon. J’y ai toujours mangé comme un ogre !

Vos plats sont souvent proposé en version sauce soja coréenne (très épaisse et bien moins salée que la version Suzi Wan que vous trouvez partout) ou sauce épicée (qui est très acceptable et loin de vous arracher la gueule non plus). Certains comme les raviolis (jjinmandu) ou la friture de poulet (dakangjang) sont plus faits pour être partagé à plusieurs. Mais avec un bol de riz en supplément, cela peut faire un très bon repas !

Au final, c’est une expérience assez agréable. Seuls bémols : le temps d’attente outrageusement long et la cuisine ouverte qui fait que vous sentez un peu la nourriture sur les bords en sortant de la. En tout cas, la nourriture y est bonne, copieuse, saine (la gastronomie coréenne est loin d’être lourde, il y a beaucoup de légumes) et peu grasse (pas comme des wok). Les prix sont acceptables.

Résumé

« Haru Haru »
restauran coréen
Plat : entre 10 et 16 €
Lu-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30

Sur place
Vente à emporter
Livraison

Arrêt Roustaing (tram B)
93 cours Gambetta
33400 Talence

05 33 57 62 34

Leur site
Leur page facebook 
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Plats bons et sains attente longue
prix un peu chers

Regueifa : brioche portuguaise au lait concentré sucré

Il s’agit de pains briochés sucrés, spécialités du Nord du Portugal. Ils sont façonnés en forme de tresse torsadée et parfumés d’une pincée de cannelle. Personnellement, je me suis écartée de la tradition et j’ai opté pour de la fleur d’oranger et de la vanille.

La mie est agréablement dense. Pour le coup, ce serait presque comme un bagel sucré et encore plus brioché. La fleur d’oranger était parfaitement dosé à mon goût et apporte une note de douceur que je trouve vraiment parfaite pour un petit déjeuner tendresse du weekend.

Pour 6 briochettes :

Ingrédients :

  • 250g de farine spéciale Brioche
  • 100g de lait concentré sucré
  • 50g de lait
  • 15g de beurre semi-sel mou
  • 5g de levure fraiche de boulanger
  • 1,5 oeuf
  • 1 cac de fleur d’oranger
  1. Préparez la pâte : délayez la levure dans le lait. Ajoutez le lait concentré sucré, la fleur d’oranger, l’oeuf et le beurre mou puis recouvrez avec la farine.
  2. Lancez le programme Pâte de votre machine à pain (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).
  3. Façonnage : à la fin du programme, divisez la pâte en 6 pâtons de 80g environ.
  4. Roulez chaque pâton en un long boudin puis nouer le une première fois.
  5. Ensuite enroulez chaque extrémité autour du cordon de pâte pour former une torsade.
  6. Déposez chaque brioche sur une feuille de papier sulfurisé et laissez pousser 1h30 dans un endroit tiède.
  7. Cuisson : préchauffez votre four à 180°C.
  8. Badigeonnez la surface des brioches avec de l’oeuf battu puis parsemez de grains de sucre si vous aimez.
  9. Enfournez pour 12min environ. Les brioches doivent avoir encore gonflé et être joliment dorées.