Burger marin en chaud/froid au tartare de saumon et calamar ring

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Vous croyiez être au bout de vos peines avec le tartare de saumon au maroilles? Et bien non ! Mon imagination me pousse encore plus loin ! J’ai reçu mes fromages du mois de Novembre et tout de suite j’ai voulu concocter un burger avec. Mais pour une fois, je voulais sortir des sentiers battus avec un burger marin.

J’ai bien aimé le croustillant des beignets de calamar qui tranche avec la mollesse fondante du tartare de saumon. J’ai apprécié aussi le contraste chaud/froid entre les beignets et le tartare. J’ai garni le burger avec un équivalent de la sauce Creamy Deluxe du McDo : une mayonnaise enrichie de crème et assaisonnée avec de la ciboulette et de l’échalote hachée.

Après dégustation, je pense qu’il vaut mieux faire cuire le tartare. Le goût du maroilles sera plus doux et plus accessible.

Pour 2 personnes :

Pour le burger :

Pour la sauce Creamy Deluxe :

  • 2 cas de mayonnaise
  • 1 cas de crème fraîche
  • 1 cac de ciboulette ciselée
  • 1/2 cac d’échalote semoule
  • 1/2 cac de jus de citron ou vinaigre de cidre
  1. Préparez la sauce : fouettez vigoureusement tous les ingrédients entre eux. Réservez.
  2. Faites chauffer l’huile de votre friteuse (ou de l’huile dans une poêle à bords hauts).
  3. Coupez les buns en deux et faites les toaster.
  4. Faites cuire les beignets de calamar dans le bain d’huile quelques minutes jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Egouttez les sur du papier absorbant.
  5. Dressage : déposez du tartare de saumon sur chaque base de bun avec le côté avocat vers le bas.
  6. Ajoutez les feuilles de salade, puis les beignets de calamar.
  7. Nappez avec un peu de sauce creamy deluxe et refermez le burger.

Bun tigré à l’encre de seiche

Les buns par excellence pour accompagner les burgers à base de fruits de mer sont sans conteste ceux à l’encre de seiche ! J’ai voulu leur donner une touche supplémentaire en leur adaptant la méthode des Dutch Crunch Bread, que l’on connait aussi sous le nom de Pain Tigré ou Pain Girafe. Il s’agit simplement de déposer une couche de levain à base de farine de riz sur le dessus d’un pain classique. En gonflant, cette sur-couche va se craqueler et donner cette aspect fauve et savane.

L’encre de seiche se trouve en épicerie fine. Personnellement, j’en ai trouvé dans une boutique Alice Délice. Il vaut mieux privilégier la version liquide à celle en poudre qui colore moins bien. Les buns ont une légère odeur marine et sont moelleux avec une mie assez serrée.

Pour 4 buns

Pour la pâte à buns :

  • 200g de farine (100 T55 + 100 T65)
  • 100g de lait
  • 25g de beurre
  • 8g d’encre de seiche liquide
  • 5g de miel liquide
  • 5g de levure fraiche de boulanger
  • 1/2 oeuf

Pour la croûte :

  • 60g de farine de riz complète
  • 70g d’eau
  • 1 cas d’huile de tournesol
  • 1 pincée de sel
  • 2 g de levure fraîche de boulanger
  1. Préparez la pâte : délayez la levure dans le lait avec le miel.
  2. Versez dans la cuve de votre MAP puis ajoutez l’oeuf, l’encre de seiche et le beurre. Recouvrez avec la farine et lancez le programme de pétrissage (1h30 = pétrissage + 1ere levée).
  3. A la fin du programme, dégazez la pâte et divisez la en 4 pâtons de 90g.
  4. Façonnez les en forme de petites boules. Placez les sur une feuille de papier sulfurisé.
  5. Couvrez avec un linge humide ou du film étirable et laissez doubler de volume.
  6. Préparez la pâte à croûte : pendant que les buns poussent, mélangez tous les ingrédients de la pâte à croûte. La pâte doit être assez épaisse pour ne pas couler mais permettre d’être étalée sur les buns. Au besoin ajustez en eau ou farine.
  7. Laissez reposer cette préparation dans un endroit tiède.
  8. Préchauffez le four à 190°C.
  9. Cuisson : quand les buns ont bien levé, mélangez la pâte à croûte puis étalez la en une couche uniforme sur les buns.
  10. Enfournez pour 15 à 20 min. Les buns vont encore gonfler et faire craqueler la croûte, qui va brunir petit à petit.

Buffalo Burger : le bon plan afterwork

J’ai été conviée à fêter les 1 an de l’ouverture du Buffalo Burger de Bordeaux. Nous avons été conviés comme des Princes (et un peu des enfants ^^) pour l’occasion ! Tapis rouge, ballons gonflés à l’hélium, Mojitos toute la soirée, l’équipe parisienne qui gère la franchise, avait fait le déplacement aussi. Bref les petits plats ont été mis dans les grands pour nous faire découvrir l’enseigne et ses valeurs. Mais surtout pour nous retenir jusqu’à ce moment d’apothéose où le dessert a fait son apparition !

Buffalo Burger, c’est l’enseigne petite soeur des restaurants Buffalo Grill. Sans s’en vanter, ils s’appuient un peu dessus pour promouvoir la qualité des viandes dans leurs burgers. Il n’existe que 6 restaurants en France pour le moment (Amiens, Chartres, Bordeaux, Lille, Rennes et Strasbourg). La chaine cherche encore un peu ses marques et son positionnement face aux consommateurs, donc l’image et la carte sont encore amenés à évoluer.

En attendant, l’équipe qui anime l’espace de Bordeaux est super serviable, jeune et dynamique ! C’est un vrai plaisir ! Situé dans la promenade ste Catherine, il est un peu excentré des quartiers habituels où les bordelais errent lorsqu’ils sont en peine de trouver un restaurant. C’est un espace tout en longueur, avec une terrasse identique, mais située dans un passage assez peu fréquenté. Vous avez donc la garantie d’avoir un repas relativement au calme, sans être frôlé par un sac à main, comme ça peut être le cas dans les petites rues du quartier st Pierre. 

A l’intérieur, c’est ambiance hangar ou usine : briques, mur façon ardoise pour gribouiller dessus (les différents menus sont écrits sur les murs), conduites d’aération métallique apparentes, tabouret hauts….  Tout est fait pour donner un petit côté new-yorkais.

Côté carte, on table vraiment sur le fast food et l’aspect un peu tapas. De beaux paniers de fritures sont disponibles, comme ceux qu’on nous a servis avec onions rings, chicken wings, cheesy potatoes etc… J’ai une mention spéciale vraiment pour leur friture qui est très réussie ! C’est pas trop gras, ni écoeurant du tout. Vraiment, c’est très bien maîtrisé et de fait, ça devient un régal avec un goût de reviens-y très fort ! Tout comme leurs frites de patates douces ! C’est quelque chose que l’on trouve encore assez peu dans les fast-food en France. Et bien ici, vous saurez que vous pourrez en prendre avec la certitude de vous régaler. Elles ne sont pas salées. Ainsi vous pouvez profiter à loisir de leur léger goût sucré… miam !

Pour les burgers, on peut dire qu’ils ont des formes généreuses ! C’en est presque difficile à manger ! et vous serez largement repu à la fin de votre repas ! La carte est très classique. Ce n’est pas l’adresse à laquelle vous rendre si vous souhaitez être dépayser par un burger aux ingrédients extraordinaires. Clairement, il y en a de très alléchant. Comme leur Buffalo Bacon burger (que j’ai pu goûter) ou celui au bleu(que j’ai également goûté!).

Sur le coup, j’avais été un peu déçue de constater que les sauces dans leurs burgers étaient franchement banales. J’attends un peu plus qu’un vulgaire combo ketchup-mayo pour un burger. Ca c’est bon pour les frites et encore…  Je sais cependant qu’ils ont modifié la carte après leur anniversaire et comme promis, il y a de belles surprises : un Californian Burger avec du guacamole et des onions rings, un Pepper Burger avec de la sauce au poivre ou encore le BBQ Burger qui se passe de commentaire.

Leurs pains briochés sont excellents. Bombés et moelleux à souhait avec une croûte toute fine. Vraiment je n’espérais pas une telle qualité (je pensais plutôt me retrouver à des pains tous mous comme ceux du McDo, si vous voulez tout savoir). Les steaks sont également généreux, loin des semelles sèches et fadasses que l’on peut trouver ailleurs.

Vraiment c’est seulement sur l’originalité que le bat blesse. Ce serait plus exotique et travaillé, je pense que j’irais plus volontiers. Ce serait mentir que de vous dire que j’irais par défaut dans ce type d’endroit. Pour le même prix, vous pourrez trouver des burgers plus « authentiques » et « faits maison » dans Bordeaux et ma préférence irait plutôt vers des petits restaurants qu’une chaine. En soi, je n’ai rien à lui reprocher, mais ce n’est pas trop mon style. Mon côté presque-plus-étudiant me fait tendre vers un autre standing et des aspirations plus exigeantes. Je pense que c’est le resto, auquel on se rend à l’arrache. Ca ne mérite pas de réserver. C’est vraiment l’idéal pour le plan de dernière minute ou la solution de dépannage. Le prix me parait un poil excessif pour des burgers somme toute très classiques, qui sans être mauvais, ne sont pas fait à partir d’ingrédients exceptionnels non plus. Je pense également que c’est très bien pour une famille qui a envie de faire plaisir à ses enfants. Ou encore, et c’est vraiment l’argument qui me ferait y retourner, un afterwork ! 

L’afterwork, c’est vraiment le bon plan ! Les cocktails y sont honnêtes, bien remplis et peu chers avec des Happy Hours de 18 à 20h (4€ le mojito) ! Couplés avec des paniers de tapas, ça commence à devenir vraiment le pied. Et effectivement si la soirée s’éternise et qu’on a envie de jouer les prolongations, leurs burgers passeront comme une lettre à la poste ! Ils ont des formules très attractives avec dessert ou boisson etc ( de l’ordre de 15€)…  Leur fer de lance sont les mojitos. Ils en ont des bien sucrés, aromatisés de fraise ou de fruit de la passion !

Nous avons fini la soirée sur un fabuleux gâteaux Hamburger décoré de pâte à sucre, confectionné par Les Douceurs d’Eulalie ! Génoise, confiture de framboise et ganache au chocolat, avec un « steak » au riz soufflé et marshmallow… Pas mal du tout !

Résumé

« Buffalo Burger »
Burgers
Burger : 12 à 14€
Accompagnement :
Dessert :

Lu-Dim : 11h30-23h

Sur place

Promenade Ste Catherine
5 rue Giraude
33000 Bordeaux

05 56 38 35 08

Leur site internet
Leur page Facebook

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Friture excellente
Assez copieux
rapport qualité-prix pas au top

 

Burger montagnard : rösti, myrtille, Abondance et confit de canard

Un burger qui mette à l’honneur un fromage montagnard d’exception ? Pas de problème ! Pour moi, la montagne va avec les myrtilles, la rusticité et les traditions. C’est donc assez naturellement que j’en suis arrivée à faire un burger avec une sauce à la myrtille, un rösti à la moutarde à l’ancienne et du confit de canard. Le tout niché dans un pain pavé au cidre et à la sauge. J’avoue le confit de canard tombe un peu comme un cheveu sur la soupe mais je trouve que c’est une viande généreuse et gourmande, particulièrement à un burger de ce type.

Ne soyez pas sceptique quand à l’association des saveurs. Le mélange est divin, surtout si vous adorez le sucré-salé. On est d’abord confronté au goût du fromage, légèrement relevé par la saveur poivrée des pousses germées ainsi que la moutarde. On découvre ensuite la saveur salée et tendre du confit pour terminer par les notes de sauge du pain… Au final, la côté fruité et acidulé de la sauce à la myrtille est assez discret.

Si vous ne trouvez pas d’Abondance, vous pouvez le remplacer par du Beaufort (France), du Comté (France), de l’Etivaz (Suisse) ou encore du Gruyère (Suisse). Et si vous avez la flemme de faire la sauce à la myrtille, prenez de la confiture !

Pour 2 personnes :

Pour les burgers :

 Pour les röstis :

  • 100g de pomme de terre pelée
  • 10g de moutarde à l’ancienne
  • beurre

Pour la sauce :

  • 100g de myrtille
  • 1 cas de vinaigre balsamique
  • 1 cac de miel
  • 1/2 cac de fond de veau
  1. Préparez les rösti : râpez la pomme de terre et essorez la entre vos doigts.
  2. Mélangez la avec la moutarde à l’ancienne.
  3. Faites chauffer une poêle à feu moyen avec un belle noix de beurre.
  4. Faites revenir les pommes de terre râpées dedans.
  5. Après 5 min de cuisson, séparez la masse en deux tas différents pour former deux galettes à la dimension de votre pain à burger.
  6. Au moment de retourner vos galettes, pour les faire dorer sur l’autre face, rajoutez un noisette de beurre.
  7. Une fois qu’elles sont uniformément dorées, réservez les.
  8. Préparez la sauce myrtille : dans une poêle faites cuire à feu doux les myrtilles avec le miel.
  9. Ajoutez ensuite le fond de veau délayé dans le vinaigre balsamique.
  10. Faites épaissir la sauce 5 minutes. Elle doit avoir une texture proche d’un compote ou d’une confiture.
  11. Dressage : coupez les pavés en deux et toastez les.
  12. Tartinez la partie inférieure de chaque pavé avec 1 cas de sauce à la myrtille. Recouvrez ensuite de pousses germées.
  13. Déposez le rösti puis la tranche de fromage.
  14. Déposez ensuite quelques morceaux de confit de canard réchauffés et nappez d’une nouvelle cas de sauce à la myrtille.
  15. Refermez votre pain et servez aussitôt  !

Petite info complémentaire :

Je l’ai mangé le lendemain de sa réalisation. Après un petit passage au micro-onde de 45 secondes, ce n’était plus qu’un magma de bonheur fondu ! Le fromage était parfaitement mélangé à la sauce aux myrtilles… Un régal ! Très agréablement surprise.

Burger Aloha : rôti de porc et ananas caramélisés

C’est le burger Big Kahuna de chez Dubrown, avec ses tranches d’ananas rôti qui m’a inspiré ce burger exceptionnel ! Pour une fois, je peux me vanter sans rougir de cette réussite hors du commun, car j’ai un second avis pour m’appuyer : ma mère !

Il s’agit d’un burger avec : une sauce sucrée-salée au caramel et 4 épices, des rondelles d’ananas rôti, une côte de porc fumée marinée dans du jus d’ananas et des épices avant d’avoir été grillée avec un peu de fromage à croûte lavée. Je l’ai servi avec des frites au four assaisonnée de sumac, de poivres noir et blanc et de mélange Espagnol Ducros.

J’avais utilisé du Port-salut en guise de fromage (je voulais un fromage à croûte orangée pas trop fort), mais après dégustation je conseille plutôt de prendre un fromage à croûte lavée au goût plus prononcé (type livarot, pont l’évêque, palet bourguignon, langres, soumaintrain, maroilles ou époisses … ). Pour vous donner une idée du rendu potentiel, je cite le site Androuet : « La pâte de ces fromages est très légèrement jaune orangée et développe des arômes puissantes un peu résineux aux saveurs fines mais affirmés de champignon, oignon, parfois d’étable. »

En terme de préparation, vous pouvez préparer le confit d’oignon et les buns à l’avance (j’aime suivre cette recette ou celle-ci). Vous pouvez même envisager de décongeler des buns coupés en deux avant congélation. Il n’y a que la préparation de la viande, qui est un peu plus épineuse et qui requiert de s’y prendre la veille (voire l’avant veille). C’est d’ailleurs sa préparation qui va nous fournir la sauce qui va assaisonner le burger.

Pour 2 burgers :

Pour le burger :

Pour le confit d’oignon :

  • 1 gros oignon
  • 1 cac de vinaigre balsamique
  • 1/2 cac de miel
  • 1/2 cac d’huile d’olive
  1. Préparez le confit : coupez l’oignon en lamelles.
  2. Faites chauffez l’huile dans une poêle à feu doux. Ajoutez l’oignon et mélangez bien.
  3. Couvrez et laissez cuire une quinzaine de minutes. L’oignon doit devenir transparent et très fondant.
  4. Ajoutez le vinaigre et le miel et mélangez bien. Poursuivez la cuisson encore 5 min à découvert. Réservez.
  5. Préparez l’ananas : badigeonnez les rondelles d’ananas avec de la sauce caramel ananas.
  6. Faites les dorer de chaque côté à la poêle avec un peu de jus d’ananas ou d’eau.
  7. Dressage : coupez les buns en deux et faites dorer la base au grille-pain.
  8. Tartinez chaque base d’1 cas de sauce ananas-caramel. et recouvrez d’oignons confits.
  9. Déposez la salade puis la tranche de viande par dessus.
  10. Ajoutez le fromage puis 2 rondelles d’ananas.
  11. Nappez d’encore un peu de sauce et refermez le bun.
  12. Servez immédiatement.

Dubrown : les burgers insolites de Nantes

Ne cherchez plus ! Arrêtez-vous là, si vous voulez des burgers hors du commun, au sens propre comme au figuré ! Dubrown, c’est LE restaurant hipster de Nantes où déguster des recettes de burgers originales et bien équilibrées. C’est vrai, il n’est pas directement sur votre itinéraire shopping dans le centre ville, mais faut pas exagérer non plus, il est loin d’être paumé. Un petit crochet avant d’aller aux Galeries Lafayette et le tour est joué. Vous repartirez avec le bonheur dans un petit sac en papier kraft.

La déco ? Comme toutes les boutiques de street food un peu select : des tons noirs associés à du bois. Petit plus ici : les murs en pierre apparente et la tradition nantaise des pièces coincées dans le mur (?! je n’ai pas réussi à trouver d’où venait cette manie). Les petits cadres qui vont bien, les sauces dans des petits panier sur les tables comme dans les diners americains… Les gars qui tiennent ça sont à l’image de leur resto : tutoiement, grand sourire, jean, écarteurs et tatouages… On se croirait chez Catering.

J’ai cru que je n’arriverais jamais à choisir ! Ils ont de base une belle offre de burgers mais en prime, leurs recettes changent vraiment de l’ordinaire ! Elles sont vraiment bien construites et harmonieuses. Le mariage des ingrédients est intéressant. Le coup de l’ananas rôti avec le steak de boeuf m’a bien fait de l’oeil. Et il y a des ingrédients insolites, comme un burger au steak de thon ou avec de la fondue de poireaux !!!! Bien sûr vous trouverez aussi des classiques : burger avec cheddar-bacon ou encore un au poulet pané.

Cerise sur le gâteau, les pains sont originaux. Vous trouverez des buns aux graines de courge ou au pavot. Vous avez le droit à des produits locaux : du curé nantais, de la tomme de Couëron, la célèbre mâche nantaise etc… C’est très chouette qu’ils soient mis en avant ainsi ! Enfin, il y a un burger végétarien. Attention, pas de steak végétal, simplement exit la viande. Je trouve très appréciable et prévenant, qu’il ait fait l’effort d’en faire. Et sans tomber dans le côté veganomanie avec tous les steaks de lentilles, herbes et compagnie… On dirait un burger normal, juste sans viande. Un burger que n’importe quel client, qui n’aurait pas spécialement envie de viande ce jour-là, pourrait choisir sans avoir l’impression qu’on lui colle une étiquette vegan ou je ne sais quoi …

Nous avons pris nos burgers à emporter et nous les avons dégusté sur la terrasse de mon pote en plein soleil avec vue sur la rue des Carmes. Je ne vous raconte pas le pied ! Avec le flan pâtissier en dessert, on peut dire qu’on s’est bien bien bien bien bien (00’26) …. Nous sommes passés juste avant le rush. Il a fallu 15 bonnes minutes pour que vous soyons servis mais en attendant, on nous a proposé une boisson pour patienter (la serviabilité du modèle américain ^^).

Je m’attaque au sac avec fébrilité. Mon pote m’avait dit tellement de bien de cette enseigne que j’étais impatiente comme un môme qui attend sa glace… A peine assise, je plonge mes mains sans hésitation dans le sac ! RRRRRO mais je m’en fous des serviettes et des sauces !! Ah ! Voilà les burgers ! Je me lèche les mains recouvertes d’une sauce échappée d’un des doubles-emballages. Oh, bordel, c’est bon ! L’excitation monte d’un cran. Déballage des burgers. Ouf ! Ils ont une bonne tête et une belle taille (bah oui, ça compte!). Tsunami de salive… Nouvelle virée dans le sac pour sortir les frites. Douche froide. Des allumettes mollassonnes. Oh merde… et moi qui préfère les gros quartiers de pommes de terre avec la peau, bien croustillants…. Bon tant pis, mon attention repasse aux burgers…

Effectivement ils sont appétissants. Le bun est beau, bien doré, bien rond, bien moelleux… Ouverture du chapeau. Oh mais oui ! Le pain est bien toasté, la garniture est bien là, alanguie et chaude ! Elle n’attend plus que mes papilles qui trépignent! Première bouchée , un régal ! Le thon est bon, absolument pas sec. La sauce au citron est vraiment excellente et présente en bonne quantité. Elle était peut être un poil trop liquide. On a vraiment mangé comme des cochons. Ca gouttait de partout et me coulait le long de la main. Mais vraiment j’ai mangé avec plaisir ! Au final, les burgers sont copieux sans être extravagants. Les frites étaient certes pas top du tout en terme de texture mais au moins, elles étaient très bien assaisonnées avec une pointe de basilic (C’était une première pour moi !).

Cela fait un repas fort sympathique à 11 ou 13€. C’est raisonnable et l’accompagnement frite est compris dans le prix du burger. Dommage qu’ils pêchent autant sur les frites.

Résumé

« Dubrown »
Burgers
Burger : 11 à 13€
Accompagnement inclus

Ma-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30

Sur place ou à emporter ou livraison

Arrêt Place du Cirque (Tram 2)
12 rue Saint Léonard
44000 Nantes


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Les ⊕⊕⊕ Les Θ
des burgers qui sortent de l’ordinaire
ingrédients de qualité
les frites trop molles et fines

 

Edmond Pure Burger : des burgers de qualité rassasiants à pas cher !

Quoi de mieux après une journée de crapahutage en ville qu’un bon burger bien roboratif ? C’est ce que j’avais en tête afin de clôturer dignement ce samedi après-midi mère-fille. Naturellement mes pas nous ont conduit chez Edmond Pure Burger. Beaucoup d’amis me l’avaient conseillé et j’avais appris récemment qu’ils sont fournis en fromage par Jean d’Alos… Avec une double recommandation pareille, j’avais de très hautes espérances !

19h30 : pas de problème pour trouver une table. Il n’y avait personne d’autre (à part un couple) dans la salle bien éclairée et tout en longueur. Attention, cela s’est rempli en un clin d’oeil à partir de 20h. Mais le turn over est assez rapide. Je n’ai pas eu le sentiment que les gens s’attardaient tant que cela. L’endroit est clair, rectiligne, simple. Pas trop de décorations, si ce n’est une fresque parodique de la Cène avec un Burger pour personnage central et un mur avec des photos polaroid et des gribouillages d’anciens clients. Si je peux vous donner un petit conseil, éviter les places dans le fond de la salle près de la cuisine. La porte reste ouverte et c’est plutôt bruyant.

L’équipe s’est montrée très accueillante et souriante. Ils sont venus vérifier si la cuisson de mon steak (très très bien cuit, vraiment plus de « rouge » du tout) me convenait. Malheureusement, il était encore très rosé à coeur. Mais en comparant avec celui de ma mère, j’ai pu constater que le sien était rouge et non rosé. J’en ai déduit qu’un micro effort avait été fait pour adapter la cuisson, alors j’ai refusé qu’on le fasse recuire. En même temps, j’en étais déjà la moitié du burger et il avait tellement de trucs fondus et collés dessus, que je me demande bien comment ils auraient fait pour rattraper le coup …

Une fois devant la carte, le choix fut assez rude. Ce n’est pas qu’il y a tant de burgers que cela à la carte, mais ils avaient tous l’air tentant … Attention, pas de formule. Le burger se prend seul et il faut penser à rajouter les extra comme les frites ou la boisson. Mais point très positif  : tous les burgers sont au même prix très très correct : 10€. Après une réflexion intense, j’ai finalement choisi l’Edimbourg (l’appel du pesto, ma marotte du moment) et a mère l’Edwin.

J’ai été un peu mécontente des frites. Elles sont certes, servie dans un cornet en papier et dans un adorable mini panier à friteuse, elles étaient trop salées et persillées. Ca m’a un peu mise de mauvais poil avant même que mon burger n’arrive. J’apprécie que les frites ne soient pas salées. Au moins, chaque client peut ajuster sa quantité de sel (ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de salière bien en évidence sur la table en plus!). En plus, comparé à la qualité des burgers, je m’attendais plus à des frites plus rustiques, coupées en quartiers et avec la peau plutôt qu’à des petits bâtonnets des baraques à frites les soirs de match.

J’avais un peu d’appréhension avant de mordre mon burger. Visuellement, rien de folichon : le pain très bombé, ne me mettait plus plus en appétit que cela, la garniture avait l’air très minoritaire comparée à la quantité de pain. Mais une seule bouchée à suffit à me redonner le sourire ! Une explosion de saveur grâce au pesto qui était très bien dosé (pas trop aillé, bon goût de basilic, succulent!) avec le pain très épais était ultra moelleux. Le steak était bon également (même si insuffisamment cuit pour moi). Le fromage qui se fait la malle, tellement il a bien fondu sur le steak bien chaud … Un petit regret 2 malheureuses feuilles de roquette qui se battaient en duel et totalement cuite par la chaleur du burger. Au final, nous avons mangé nos burgers à la main sans problème. C’est toujours une histoire de compromis : soit le burger est très bien garni avec un rendu appétissant face à son indécence et il devient impossible à manger (tant à la main qu’à la fourchette), soit il est très modeste mais devient facilement comestible et mangeable proprement.

Nous avons pu faire une petite pause entre le burger et le dessert. Car oui, dessert il y a eu, par pure gourmandise, bien évidement, car le burger aurait largement pu suffire. Bon, là le choix ne se pose pas, il n’y a que du yaourt glacé à deux parfums différents (caramel ou fraise) joliment appelé EdFleury. J’ai tenté de demandé une ristourne pour cette utilisation de mon nom de famille, mais bizarrement la serveuse n’a pas voulu me l’accorder… Nos deux yaourts glacés sont arrivés rapidement, présenté dans des pots à conserve. J’ai eu de la chance, j’avais la petite « houpette » comme sur les glaces à l’italienne. ^^ C’était très frais et léger. C’est passé tout seul. Le yaourt est vraiment très peu sucré et légèrement acide. J’ai beaucoup aimé. J’avais un peu peur au coulis de fraise (souvent, ils ont un goût chimique vraiment désagréable) mais celui-ci était bon. J’ai peut-être trouvé les morceaux de crumble de mon EdFleury un peu trop gros et durs mais rien de trop désagréable non plus.

Nous ne nous sommes plus trop attardées après cela. Il faut dire que la glace nous avait bien refroidies et la fatigue se faisant sentir, l’appel du lit et d’un bon thé chaud devenait assez irrésistible. En conclusion, c’était un repas, bon, avec un rapport qualité-prix très intéressant, dans un cadre agréable et sobre. Un service chaleureux mais pas excessivement rapide non plus. J’y retournerais avec plaisir.

Je suis retournée manger chez Edmond au mois de Septembre 2018. Il propose un burger saisonnier qui était plutôt alléchant ce jour là. Et j’ai pu constater que la gamme des Ed Fleury s’était élargie avec plus de coulis et de topping disponibles. Je ne me souvenais pas que la texture de la glace était nettement plus aqueuse que celle d’un Mc Flurry du McDo, qui au contraire est très crémeux. Au final, ce n’est pas plus mal. C’est beaucoup plus léger après les burgers assez généreux !

Edfleury caramel-amande derrière et fraise crumble devant

 

Résumé

« Edmond Pure Burger »
Burgers
Burger : 10€
Accompagnement : 3€
Dessert : 4,5€Lu-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30Sur place ou à emporter ou livraison

Arrêt Musée d’Aquitaine (Tram B)
158 cours Victor Hugo
33000 Bordeaux

05 56 77 59 45

Leur site internet
Leur page Facebook

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
cadre propre et sobre
Burger généreux et délicieux
Frites trop salées et pas assez rustiques

 

Henriette Epatée se met aux burgers !

Je vous ai déjà parlé dans un article précédent du très atypique bar à rillettes : Henriette Epatée ! Traditionnellement, vous pouvez y déguster dans son ambiance cosy, des rillettes de toutes sortes (terre, mer, rivière ou végétarienne) fabriquées par des producteurs locaux. Mais figurez-vous que depuis quelques temps, deux burgers sont sont rajoutés à la carte ! Bonne pâte, je suis allée les déguster pour vous !

Alors, déjà le menu est relativement économique : 9€ le burger seul ou 13€ avec un dessert et le café. Les burgers sont servis avec de délicieuses pommes de terre sautées persillées. Vous avez le choix entre :

  • un burger aux rillettes de canard au foie gras, assorti de pommes sautées et d’oignons confits (avec bien entendu de la salade)
  • un burger au fromage de chèvre avec une compotée de tomates confites et salade.

Le service est rapide et comme d’habitude, votre commande arrive sur sa palette miniature. C’est mignon et ça sent divinement bon ! Les portions ont l’air un peu petites à première vue. Mais après dégustation et complétées par un dessert, on se sent agréablement et raisonnablement repu.

Le burger au chèvre d’Henriette Epatée

Le burger au chèvre vous offre tout de même 4 rondelles bien généreuses de bûche de chèvre. J’ai beaucoup aimé le côté acidulé apporté par les tomates séchées. C’était bon, léger et agréable, mais pas comparable à celui aux rillettes de canard, beaucoup plus atypique… Le burger aux rillettes a beaucoup de caractère. J’ai adoré le côté sucré-salé. Je ne suis pas habituée à manger des rillettes chaudes, mais j’ai trouvé le résultat très sympa. Le côté salé  qui ressort beaucoup est nettement adouci par les pommes sautées. Le pain au sésame choisit pour les burgers n’est pas transcendant mais il est bon. C’est un pain qui se rapproche des Brasserie Burger de la marque Jacquet. Les pommes de terre sautées sont excellentes ! Je ne raffole pas de la persillade, mais là, c’était léger, salé comme il faut et pas trop aillé. Je me suis régalée !

Le burger aux rillettes de canard

En dessert, je suis partie sur un moelleux au chocolat tout tiède avec une crème anglaise bien sucrée. Mes amies ont choisi une crème renversée au caramel également délicieuse. Ils ont aussi l’air petits, mais c’est suffisant après le burger et son accompagnement.

En conclusion, je vous conseille vivement le burger aux rillettes de canard ! C’est une expérience culinaire peu commune qui a largement de quoi séduire ! En plus le rapport qualité-prix est très correct ! J’attends les variations autour du poisson avec hâte ! Pourquoi pas un pâté de rillettes de poisson pané ?

Résumé

« Henriette Epatée »
Bar à rillettes
Formule burger : 13€
(burger + pommes de terre sautées + dessert)
Burger seul : 9€
Desserts : 4€
Ma-Sam : 12h-23h
Service continu
Vente à emporter

Arrêt Barrière St genes (Tram B)
139 boulevard George V
33400 Talence05 35 40 04 41

Leur site internet

Pizza au boeuf à l’oignon façon burger

Je ne savais pas quoi faire de mon reste de steak haché… Un autre burger à base de steak? Nan, je sature un peu… Des empanadas? Bof pas vraiment motivée.. J’avais plus envie d’un plat complet, riche et savoureux, du tout en 1. J’ai pensé à une pizza (même si je trouve les pizza au boeuf un peu contre-nature) avec les mêmes ingrédients que ceux que l’on retrouve dans un burger classique.

J’ai improvisé une pâte à pizza avec des graines de sésame grillées, une base sauce tomate, des copeaux de Salers, du boeuf à l’oignon, quelques lamelles de bacon, du concombre mariné aigre-doux acheté chez Koeben (3€ le pot de 150g) et un peu de roquette pour la verdure. Et voilà une pizza complète, au goût très original !

Pour le boeuf à l’oignon, je suis partie de Recettes d’une Chinoise. J’ai agrémenté les choses à ma façon en rajoutant du gingembre à la marinade et j’ai fait revenir les oignons dans la fin de mon pot de beurre de coco. Etonnamment, cette touche exotique est franchement excellente !

Pour 1 pizza (25cmØ) :

Pour la pâte :

  • 125g de farine T65
  • 75mL d’eau
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 5g de levure fraîche
  • 1/2 cac de sel
  • 10g de sésame (1cas)

Pour la sauce tomate :

  • 10cl coulis de tomate
  • 1 cas de fond veau
  • 1 cac d’herbes de provence
  • 1 cac d’échalote semoule
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • poivre et sel au goût

Pour le boeuf :

  • 100g de steak haché
  • 1/2 oignon (±60g)
  • 1 cas de sauce soja
  • 1 cas de vin jaune chinois
  • 1 cm de gingembre rapé
  • 1/2 cac de maïzena
  • 1/2 cac de beurre de coco

Pour la garniture :

  • 50g de salers coupé en copeaux
  • 2 tranches de bacon ou jambon fumé
  • quelques rondelles de concombre mariné
  • 1 poignée de roquette
  1. Préparez la pâte : dans une poêle, faites griller à sec les graines de sésame.
  2. Dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans l’eau tiédie. Ajoutez l’huile puis la farine mélangée au sel.
  3. Lancez le programme pâte (1h30).
  4. Préparez la viande : mélangez la sauce soja avec le vin jaune, la maïzena et le gingembre râpé.
  5. Ajoutez la viande hachée, mélangez bien et laissez à macérer 30 min au frais.
  6. Coupez l’oignon en lamelle.
  7. Faites le revenir à feu moyen dans le beurre de coco. Comptez une quinzaine de minutes jusqu’à ce qu’il se colore de brun.
  8. Ajoutez la viande et sa marinade et faites la revenir à feu vif 5 min. Réservez.
  9. Préparez la sauce : mélangez tous les ingrédients et faites épaissir à feu moyen. Votre sauce doit bien napper. Laissez refroidir.
  10. Façonnage : à la fin du temps de levée, formez une boule de pâte et déposez la sur une surface bien farinée.
  11. A l’aide de la base de votre main (vos coussinets pour les fétichistes des chats ou vos glômes pour les amateurs d’équitation), écrasez la au centre pour former un « nid ».
  12. Adoptez un mouvement circulaire et repoussez les bords du nid vers l’extérieur à l’aide de la base de votre main. On presse tout en étirant légèrement la pâte. A la longue, vous devez avoir une pâte fine au centre avec un joli cordon de pâte plus épais autour.
  13. Garnissage : tartinez la surface creuse de la pâte avec la sauce tomate puis répartissez les copeaux de fromage.
  14. Ajoutez le boeuf cuit avec ses oignons puis les lanières de bacon.
  15. Enfournez pour 10 à 15 min selon la puissance de votre four et votre envie de croustillant.
  16. A la sortie du four, ajoutez les rondelles de concombre mariné et quelques feuilles de roquette.