Pastis Landais : version brioche rhum-vanille-fleur d’oranger

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Le pastis landais est une spécialité du Sud-Ouest. Il s’agit historiquement d’une brioche très dense (on frôle l’étouffe chrétien) et très riche en beurre parfumée de rhum, de vanille, de fleur d’oranger et de citron. Il en existe beaucoup de variantes à l’heure actuelle. Par déformation à cause de son nom, beaucoup son préparé avec de l’anis en guise d’arôme. Et doucement, la pâte à brioche à base de levure boulangère s’est transformée en pâte à gâteau avec de la levure chimique.

Ici je vous propose la version traditionnelle, que j’ai dénichée sur le blog Dans la Cuisine de Sophie. J’ai un peu adapté les proportions. Normalement le pastis se cuit dans un moule à brioche parisienne. Je n’avais que mon moule à Kouglof à disposition, mais cela a très bien fait l’affaire. Pas de panique, la pâte est très très liquide. C’est tout à fait normal. C’est à cause de cela qu’on obtient une brioche à la mie très dense et serrée. Honnêtement, j’ai utilisé ma MAP mais ce n’est pas vraiment une nécessité. Cela peut se préparer exactement comme un gâteau.

J’ai trouvé la mie assez sèche (ou bourrative ou étouffe-chrétien à vous de choisir) comme il se doit. Le goût de la levure se sentait un peu trop selon moi. Sinon c’est à vous de jouer sur l’équilibre entre les différents arômes. J’adore le rhum alors je lui ai donné la part belle…

Pour 6 à 8 personnes :

Ingrédients :

  • 190 g de farine
  • 3 oeufs
  • 50 g de beurre demi sel fondu
  • 75 g de sucre
  • 75 ml de lait tiède
  • 10g de de levure fraiche
  • 1 cac de rhum
  • 1/2 cac de fleur d’oranger
  • 1 bande de zeste de citron détaillé très finement
  • 1/2 cac d’arôme de vanille
  • grains de sucre
  1. Dissolvez la levure dans le lait tiédi avec le sucre.
  2. Versez dans votre MAP : le lait avec les oeufs, le beurre fondu et les arômes. Recouvrez avec la farine.
  3. Lancer le programme pâte (1h30).
  4. A la fin du programme, versez (oui la pâte est liquide) dans un moule à brioche parisienne bien beurré et fariné. Ca ne doit pas dépasser les 3/4 car la pâte va pas mal gonfler.
  5. Laissez reposer 30min puis saupoudrez de grains de sucre.
  6. Préchauffez votre four à 180°C et enfournez pour 30 min.

Little Cupcake Bakeshop et suite des anecdotes sur NY

Les anecdotes

Voici un nouvel épisode de mes impressions et autres anecdote sur NY. Je n’arrive toujours pas à m’habituer au « how are you ? » qui est de mise pour vous accueillir à l’entrée d’une boutique. La première fois, je me suis demandé pourquoi le mec cherchait à faire ami-amie avec moi…
Il y a beaucoup d’oiseaux. Dans nos villes, on trouve les indétrônable pigeons et au mieux quelques corbeaux, moineaux et mouettes. Mais ici, il y a une vraie faune à plumes des plus variée ! Je ne sais pas si c’est dû à tous les arbres présents dans chaque rue, mais c’est marquant. Qui plus est, ils ne sont pas farouches !

Les toilettes publiques sont fréquents et PROPRES !!! Ils vont souvent de paire avec les fontaines (dont je vous ai parlé dans l‘article précédent) . Autant en France je préfère presque me pisser dessus plutôt que de franchir la porte des toilettes publiques, qu’ici je sais que je n’aurai aucune mauvaise surprise. C’est propre et correctement éclairé. Cela sent bon (ou du moins, pas les pissotières) et il reste du papier toilette ! Le retour à la réalité va être très dur.
Un truc qui ne va pas me manquer en revanche, c’est l‘affichage des calories de ce que vous consommez… Dans de nombreuses chaînes de restauration, les apports nutritionnels de votre plat sont affichés. Je trouve cela particulièrement culpabilisant, même si d’un côté, c’est une bonne initiative pour sensibiliser les gens. De même, certains plats sont signalés lorsqu’ils sont inadaptés pour les gens suivant des régimes pauvres en sel.

Les ice cream trucks (et tous les autres petits stands de bretzels, hot dog etc…) m’ont beaucoup faite rire. On n’a pas du tout cela en France. Le plus étonnant, c’est que les gens ne sont pas du tout réticents à l’idée d’acheter leur en-cas dans ce type de structure. Les ice cream trucks sont pris d’assaut à la sortie des écoles. On voit les gamins qui tiennent leur parents d’une main avec une partie de la glace dans l’autre (le reste est tartiné sur le visage). Les streets food trucks se trouvent à chaque coin de rue et en particulier aux sorties de métro. Ca remplit les couloirs d’une odeur de viande grillée très alléchante (bon… parfois ça sent aussi le cramé ou le graillon).

Je trouve très dur et désagréable que les prix affichés soient hors taxe. J’ai eu le sentiment constant de me faire arnaquer quand je voyais le montant réel s’afficher… De même, les serveurs ne perçoivent qu’un micro salaire symbolique et il est obligatoire de laisser un pourboire de l’ordre de 20% du montant de la note. Cela m’agace copieusement de devoir y penser. Ce n’est pas un réflexe que j’ai en France. Les rares fois où je laisse un pourboire, c’est parce que le serveur a été particulièrement jovial ou attentionné avec moi (par exemple quand il s’est plié à toutes mes exigences avec le sourire). Mais ici, j’ai l’impression qu’on me force la main alors que parfois le service a été très banal et réduit au stricte minimum. Je me doute que ça me fait passer pour une radine râleuse. C’est juste une histoire de culture et de législation qui me met mal à l’aise d’une certaine manière.
J’aime leurs supermarchés un peu haut de gamme et bio avec leur self-service. Il y en a beaucoup comme Whole food market, Union market ou Sunac. Ce sont des magasins classiques où vous pouvez faire vos courses habituelles mais en prime, il a une partie un peu traiteur où vous pouvez choisir votre nourriture au poids. C’est comme une grande caféteria avec énormément de choix. Vous trouvez de quoi composer des salades ou des plats chauds (pâtes sautées, viandes cuites…), des fruits frais, pelés et coupés, prêts à être mangé. Bar à soupes. Bar à antipasti (olives marinées, pickles en tout genre…). Bar à douceurs (pleins de carrés, de brownies etc…). Tout !! C’est très pratique et sain. Vous venez, vous remplissez votre barquette selon vos envies du moment et votre appétit, passage en caisse et voilà votre repas prêt à déguster! En général cela tourne autour des 9$/lb soit 1,8€/100g à la louche. C’est un système que je trouve très intéressant et que j’apprécierais beaucoup de trouver en France.


La chronique resto


Revenons à la petite pâtisserie dont je voulais vous parler. C’est clairement le paradis des gâteries sucrées ! J’avais les yeux peins d’étoiles quand je suis rentrée dans cette boutique pour mon goûter. Je ne savais plus où donner de la tête tant tout me paraissait appétissant !

Comme dans la plupart des endroits à NY le service se fait au comptoir puis vous allez vous asseoir avec votre commande (dans les restaurants en revanche, vous devez attendre à l’entrée que l’on vienne vous placer, en cas de queue, on vous fourni même un buzzeur pour vous annoncer quand c’est votre tour !) J’ai bien pris 5 bonnes minutes pour tout regarder avant de me décider. La moindre pâtisserie me faisait les yeux doux. Je devais avoir le regard tour brillant. J’aurai pu coller mon visage contre la vitre et baver, ça aurait été équivalent !! J’avais envie de velvet cake, de carrot cake, de cheesecake nature, d’une part de key lime pie … Bref tous les grands noms de la pâtisserie américaine s’offraient là sous mes yeux et susurraient les promesses les plus folles à mes papilles mais je devais faire un choix !!!!

Au final, je me suis laissée amadouer par un cheesecake aux myrtilles et une part de s’mores. On ne dirait peut-être pas sur les photos, mais les portions sont très copieuses !!! Comme je les ai pris sur place, on me les a mis dans une petit assiette, mais sinon vous avez le droit à une petit boîte en carton rose comme chez le pâtissier.

J’ai commencé par une bouchée du cheesecake… Et comment dire… c’était terriblement dense et crémeux. C’était fait avec du cream cheese 100% pure crème et gras. Impossible autrement d’avoir une texture aussi riche et fondante en bouche sinon. Il était tout frais, cela passait tout seul ! J’aurais bien aimé une croûte aux spéculoos pour relever un peu l’ensemble mais sinon c’était du pur régal !

En revanche, j’ai été déçue par ma s’mores bar. Je m’attendais à quelque chose de plus sucré et mou comme les cookies de la Mie Câline. Je pense qu’elle aurait gagné à être servie tiède pour la ramollir un peu et avec un peu de peanut butter dedans aussi (tant qu’à faire ! on n’est plus à ça près honnêtement quand on mange ce genre de chose). Les prix sont corrects : de 2,7€ pour un cookie à 7€ pour une part de layer cake ou un cheesecake individuel. Un peu cher pour un goûter mais cela en vaut vraiment la peine étant donné la qualité des gâteaux proposés et la générosité des parts. Encore une fois, c’est une adresse dans SoHo mais il y a 2 antennes dans Brooklyn.

Résumé

« Little Cupcake Bakeshop»
Salon de thé, pâtisserie
Boissons : de 3 à 5$
Gâteaux : de 3 à 7,75$

Lu-Je : 7h30 à 23h
Ve : 7h30 à minuit
Sam : 8h – minuit
Dim : 8h à 23h

Sur place ou à emporter30 Prince Street
New York, NY 10012

212.941.9100

leur site internet
leur page facebookLes ⊕⊕⊕Les Θl’offre extra large
la qualité des gâteaux
la générosité des portions

 

Spaghettis au pesto

Voici un plat délicieusement fruité et acidulé aux notes italiennes indéniables. C’est vraiment très simple et rapide à préparer. J’avais hésité à rajouter des coeurs d’artichaut à mes spaghettis mais comme ils n’étaient pas très présentables à la sortie de la boîte, j’ai abandonné l’idée. S’il vous reste du pesto de la focaccia, c’est le moment de l’utiliser !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 120g de spaghettis
  • 4 tomates séchées
  • 25g de feuilles de basilic
  • 25g de parmesan + quelques copeaux
  • 2 cas d’huile d’olive
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • une dizaine de tomates cerises
  • quelques pignons de pin
  • gros sel
  1. Préparation des ingrédients : dans une poêle, faites griller à sec les pignons de pin. Faites attention, cela dore très vite. Il faut bien remuer dès que la coloration commence à apparaitre.
  2. Coupez les tomates séchées en fines lanières.
  3. Préparez le pesto : râpez le parmesan.
  4. Mixez le ensuite avec le basilic, l’ail et l’huile d’olive jusqu’à obtenir une pâte encore granuleuse mais très parfumée.
  5. Ajoutez 2 cas d’eau de cuisson des pâtes en prime.
  6. Cuisson et finitions : portez un grand volume d’eau à ébullition.
  7. Quand l’eau bout, jetez une 1cac de gros sel dedans et les pâtes avec.
  8. Comptez 5 min de cuisson et égouttez immédiatement et mettez les pâtes dans un saladier.
  9. Ajoutez le pesto sur les pâtes avec les tomates séchées et mélangez délicatement pour  bien enrober les pâtes de sauce.
  10. Répartissez dans 2 assiettes et parsemez de pignons de pin et de copeaux de parmesan.

Petite info complémentaire :

Honnêtement, toutes les étapes de préparation des ingrédients et du pesto peuvent se faire pendant la cuisson des pâtes. Quand je vous disais que c’était une recette express !

Glace nougat-rhum

Cette glace est dédiée à ma maman. Lorsqu’elle est venue me voir, nous avons passé un dimanche après-midi à Andernos. Et sur le chemin du retour, nous nous sommes octroyées un petit quatre-heure gourmand acheté au Glacier d’Andernos (12 Avenue du Gal De Gaulle) : un cornet crêpe-glace totalement indécent pour moi et une unique boule dans un cornet pour ma mère. Mais quelle boule !

Mon cornet crêpe nutella-glace crème brûlée-chantilly

Une boule parfum nougat-rhum. Loin des goûts fadasse des glaces rhum-raisin, celle ci avait une couleur jaune poussin magnifique, des éclats de nougatine entiers et un goût de rhum intense. Je n’en ai goûté qu’un tout petit peu car j’étais sceptique (en plus de ne pas être une accro des glaces aux alcools) mais alors là … C’était vraiment délicieux. Alors en pensant à ma maman, j’ai tenté une imitation ce petit miracle avec du nougat et des marbrures de caramel.

C’est une version sans sorbetière, à la portée de tous. La combinaison alcool avec chantilly et lait concentré sucré la rend onctueuse à souhait !

Pour 2-3 personnes :

Pour la glace :

  • 200g de crème liquide entière
  • 80g de nougat de Montélimar
  • 80g de lait concentré sucré
  • 2 cas de rhum brun (type Negrita)

Pour le caramel :

  • 60g de sucre
  • 60g de crème liquide (ou lait)
  • 10g de beurre
  • 1/4 cac de sel
  1. Préparez la sauce au caramel : faites fondre le sucre dans une poêle à sec.
  2. Quand le caramel est juste blond, ajoutez le beurre hors du feu avec le sel. Mélangez bien (jusqu’à ce que les bulles disparaissent).
  3. Faites bouillir la crème puis incorporez le petit à petit au caramel en fouettant vigoureusement. Le caramel doit arrêter de bouillir entre chaque ajout.
  4. Faites épaissir cette sauce à feu doux en remuant de temps en temps pas plus de 5min min. On veut qu’elle reste fluide et non qu’elle soit tartinable. Laissez refroidir.
  5. Préparez la glace : coupez le nougat en morceaux.
  6. Faites chauffer la crème avec les morceaux de nougat. Mélangez de temps en temps.
  7. Quand tout le nougat a fondu, passez la crème à la passoire pour la séparer des amandes du nougat.
  8. Laissez la crème refroidir totalement puis placez la dans un bol à bords hauts au congélateur pour 15 min.
  9. Pendant ce temps, hachez les amandes du nougat. Au besoin complétez avec des amandes pour avoir l’équivalent de 40 à 50 g d’amandes grossièrement concassées.
  10. Mélangez le rhum au lait concentré sucré.
  11. Montez la crème en chantilly.
  12. Incorporez délicatement le lait concentré aromatisé à la chantilly.
  13. Réalisation des marbrures : versez la moitié la préparation dans un bac type tupperware (0,75cl convient très bien).
  14. Répartissez la moitié du caramel et la moitié des amandes dessus.
  15. Versez le reste de la préparation. Lissez la surface.
  16. Répartissez le reste de sauce caramel et d’amandes.
  17. A l’aide d’une baguette ou du manche d’un couvert, mélangez grossièrement la préparation pour faire apparaître les marbrures.
  18. Refermez le tupperware et placez au congélateur pour au moins 4h.

Petite info complémentaire :

A cause de la présence d’alcool, celle ci fond assez vite. Pas vraiment besoin de la sortir en avance pour la déguster.

Comme j’ai improvisé cette glace pour écouler mon reste de crème avant de partir à NY, je n’avais pu faire que la moitié des proportions que je vous ai indiquée. C’était (selon moi) la quantité idéale pour une soirée film d’une personne…

Camembert au four : fraise, lardon et rhubarbe

Ca vous fait peur comme mélange, n’est ce pas ? Et pourtant le tout est vraiment très sympa. Les allumettes de bacon apportent une touche de sel, la fraise du sucré qui adoucit l’acidité de la rhubarbe, avec le crémeux du camembert, c’est une alliance qui gagne !

J’ai préparé une compotée de fraises avec les lardons et de l’oignon, que j’ai glissé au milieu du camembert. Je trouvais sympa l’idée d’enfermer mon fromage dans un panier de rhubarbe. Mais j’ai du faire face à quelques déconvenues :

  1. mes fraises de mauvaises qualité (j’avais pris des Gariguettes françaises exprès… j’aurais mieux fait de rester sur mes bonnes vieilles fraises d’Espagne…) sont parties en eau au moment du compotage et elles étaient franchement fadasses…
  2. la rhubarbe a dégorgé beaucoup d’eau pendant la cuisson au four et je me suis retrouvée avec une soupe de camembert
  3. j’ai du lutter avec le laçage à la rhubarbe pour le couper avant d’enfin pouvoir accéder au graal du fromage fondu.

J’en ai conclu qu’une compotée lardon-fraise-rhubabre au coeur du camembert serait plus pratique. Je vous propose donc une mise en oeuvre différente de mes photos mais toutes les saveurs seront là !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 1 camembert (250g)
  • 50g de fraises
  • 1 cas de maïzena
  • 1 tige de rhubarbe
  • 1 cas de miel
  • 50g d’allumettes de bacon
  • 1/4 d’oignon
  • 1 branche de thym
  1. Préparation de la compotée sucrée-salée : coupez les fraises en petits dés. saupoudrez les avec la maïzena et mélangez doucement pour les enrober.
  2. Pelez la rhubarbe, enlevez bien les fils et coupez la en tronçons. Mélangez la avec le miel puis laissez reposer 30min. Cela va dégorger.
  3. Emincez finement l’oignon.
  4. Dans une poêle, faites revenir les allumettes de bacon avec l’oignon à feu doux 5 min environ.
  5. Ajoutez la rhubarbe avec son jus et faites cuire une quinzaine de minutes en mélangeant de temps en temps.
  6. Quand la rhubarbe commence à se déliter, ajoutez les fraises et la branche de thym effeuillée.
  7. Poursuivez la cuisson 5 min, toujours à découvert. Vous devez obtenir une compote épaisse. Laissez la tiédir.
  8. Préparation du camembert : préchauffez votre four à 180°C.
  9. Sortez le camembert de son emballage, placez le sur une feuille de papier cuisson.
  10. Coupez le en deux et garnissez le avec cette compote sucrée-salée.
  11. Refermez le camembert et mettez le avec son papier cuisson dans sa boite (sans le couvercle)
  12. Faites cuire dans le four chaud pendant 15 à 20 minutes.
  13. Savourez coulant à la sortie du four, avec du pain grillé et saupoudré de brisures de noisettes si cela vous fait envie.

Cake potiron-coco

Un goût de noix de coco doux et subtil. Assez peu sucré. Une belle teinte orange. Délicatement épicé et particulièrement moelleux et humide. Voilà en peu de mots les qualités de ce cake au potiron.

Le pumkin bread est est un classique des familles américaines. Beaucoup le réalise pour le petit déjeuner ou encore le goûter des enfants. Bon, c’est plus facile pour eux d’en faire toute l’année, car ils ont des conserves de purée de potiron en supermarchés contrairement à chez nous… Mais si jamais vous avez congelé, comme moi, de la purée de potiron, pensez y !

Il était particulièrement excellent tartiné de nutella avec une grande tasse de thé fumé …

Pour 1 cake de 24cm de long :

Ingrédients :

  • 260g de purée de potiron
  • 160g de farine
  • 160g de sucre (80 blanc + 80 muscovado)
  • 70g de beurre de coco
  • 50g de lait ribot
  • 2 oeufs
  • 2 cac de levure
  • 2 cac d’arôme de vanille
  • 1 cac d’épices Pain d’épices
  • amandes effilées
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Mélangez la purée de potiron avec le beurre de coco liquéfié.
  3. Ajoutez ensuite les sucres avec les oeufs et la vanille, puis le lait ribot.
  4. Mélangez la farine avec la levure et les épices, puis incorporez la au mélange liquide à l’aide d’une spatule. Ne cherchez pas à faire un mélange homogène. C’est très bien s’il reste des grumeaux.
  5. Versez dans un moule à cake et saupoudrez d’amandes effilées.
  6. Enfournez pour 45 min à 1h. Laissez refroidir totalement avant de découper et de déguster.

Ils ont testé :

Lady Milonguera de Un siphon fon fon … avec une version healthy et dopée en coco !

Salade gourmande aux asperges et oeuf mollet

Une salade véritablement gourmande et rassasiante. Aucune chance de vous lassez avec tous ses ingrédients : salade, tomate, concombre, asperges, copeaux de parmesan pour la gourmandise, bacon bits pour la touche salée, croûtons à l’ail pour le croustillant et le côté méditerranéen et enfin l’oeuf mollet pour son coeur de jaune coulant …

Pas de dressing particulier pour moi, mis à part beaucoup de poivre. Je vous laisse choisir votre vinaigrette habituelle ou tout ce qui vous plaira ! Alors, oui, j’ai préparé mes croûtons mais je les ai oubliés sur mon plan de travail …

Si vous avez envie d’autres salades un peu similaires, je vous propose celle de Claudine (betterave, avocat, magret fumé et oeuf mollet) ou encore celle de Marion (asperge, bacon, fourme d’Ambert et oeuf mollet).

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 2 coeurs de laitue
  • 2 tomates
  • 8 cm de concombre
  • 2 oeufs
  • 30g de copeaux de parmesan
  • 16 têtes d’asperges vertes
  • 4 tranches de poitrine fumée
  • 2 tranches de pain de mie
  • 1 gousse d’ail
  • 1 cas d’huile d’olive
  1. Préparation des croûtons : faites chauffez votre four en mode grill.
  2. Frottez le pain de mie avec la gousse d’ail pelée, puis badigeonnez le d’huile d’olive avec un pinceau.
  3. Enfournez jusqu’à ce que le pain soit doré et bien sec.
  4. Découpez chaque tranche en petits dés.
  5. Préparez les paillettes de bacon : faites griller les tranches de poitrine dans une poêle bien chaude.
  6. Quand les tranches sont biens dorées, retirez les de la poêle et laissez les refroidir.
  7. Une fois qu’elles sont tièdes et rigides, passez les au mixeur ou au hachoir pour obtenir des petites brisures de bacon grillé.
  8. Cuisson des asperges : faites cuire les asperges 5 min à la vapeur.
  9. Cuisson des oeufs : faites chauffer de l’eau froide dans une casserole avec les oeufs dedans.
  10. Lorsque l’eau bout, comptez 5 minutes, puis égouttez les oeufs et passez les sous l’eau froide pour arrêter la cuisson.
  11. Ecalez les délicatement.
  12. Dressage : coupez la salade en lanière, la tomate et le concombre en quartier.
  13. Répartissez dans 2 assiettes creuses. Ajoutez les têtes d’asperges et un oeuf au centre.
  14. Parsemez de croûtons, de copeaux de parmesan et enfin de bacon bits. Servez dans la foulée avant que le jaune coulant n’ait le temps de figer.

Pizza terre-mer au haddock et chorizo

Une pizza prometteuse à condition de prendre du chorizo fort ! J’avais pris du doux pour ma mère et j’ai trouvé qu’elle manquait un peu de piquant. Le résultat était trop plat…
C’est un beau mélange de produits de la terre : les asperges et le chorizo avec un produit de la mer au caractère bien particulier : le haddock. Ce n’est pas ma pizza préférée, mais elle permet de varier un peu les plaisirs.

Cette fois-ci, ma pâte a passé 3 jours au réfrigérateur avant que je la cuisine. Le résultat m’a légèrement déçue comparé à ma pizza artichaut-jambon blanc, car la croûte n’était pas aussi développée, mais c’est sans doute car elle était trop froide lorsque je l’ai étalée et mise à cuire.

Pour 1 pizza :

Pour la pâte :

  • 125g de farine T65
  • 75mL d’eau
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 5g de levure fraîche
  • 1/2 cac de sel fumé viking
  • 1 cac d’échalote semoule

Pour la garniture :

  • 1 boîte de concentré de tomate (70g)
  • 1 cac de paprika fumé
  • 1 boule de mozzarella (125g)
  • 125g de haddock
  • 8 têtes d’asperges vertes
  • 50g de chorizo
  • citron pour le service
  1. 48h AVANT le jour souhaité pour la dégustation : égouttez la mozzarella, coupez la en lamelle puis en petits dés. Placez dans un bol et laissez au réfrigérateur sans couvrir. La mozzarella va légèrement se dessécher et c’est fait exprès.
  2. Préparez la pâte : dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans l’eau tiédie.
  3. Ajoutez l’huile et le basilic puis la farine mélangée au sel.
  4. Lancez le programme pâte (1h30).
  5. Après environ 1h de pousse, interrompez la levée. Placez votre pâte dans un récipient qui ferme. Prévoyez une certaine marge, la pâte va gonfler même au froid.
  6. Laissez donc reposer au moins 48h dans votre réfrigérateur.
  7. Le JOUR J : sortez votre pizza au moins 2h à l’avance pour que la pâte ait le temps de revenir à température ambiante.
  8. Préchauffez le four à 210°C.
  9. Préparez les ingrédients : pochez les asperges 2 min à l’eau bouillante. Egouttez les et réservez. Coupez le haddock en morceaux grossiers. Coupez le chorizo en rondelles puis en petits quartiers.
  10. Mélangez le concentré de tomate avec le paprika fumé et un peu de sel/poivre.
  11. Dressage : Etalez la pâte à votre convenance (elle s’étire toute seule).
  12. Tartinez la avec la base tomate et recouvrez avec la mozzarella bien égouttée et sèche.
  13. Répartissez les asperges, le haddock et le chorizo à la surface.
  14. Enfournez pour 15min.
  15. Arrosez avec un trait de citron à la sortie du four.

Soho Park et premières impressions sur NY

Loin de moi l’idée de vous relater toutes les adresses où j’aurais pu manger sur NY. Mais je vais quand même vous parler de ce petit coin sympa où je suis allée manger en compagnie d’Amy du blog Food et caetera. C’était la première fois que je rencontrais une « amie virtuelle » ou une « copinaute » (vous voyez ce que je veux dire ?). Et j’ai trouvé ça franchement super de mettre un visage sur un blog que je lis régulièrement. Surtout que j’ai eu un très bon feeling. Il y a des gens que vous côtoyez régulièrement et avec lesquels le courant a du mal à passer et d’autres avec qui vous vous sentez à l’aise immédiatement …


Les anecdotes


Après 1 semaine passée sur la Grosse Pomme, j’ai fini par me faire ma petite idée de l’endroit. On dit de NY que c’est la ville qui ne dort jamais. Et c’est clairement vrai! Il y a toujours du bruit, vous trouverez toujours des gens dehors, beaucoup de magasins types épiceries ou chaines de restaurants sont ouverts toute la nuit et 7j/7… Une de mes soeurs travaille souvent de nuit en France avec des horaires aléatoires. Je crois qu’elle se sentirait comme un poisson dans l’eau ici ! Cela n’a rien de marginal.
C’est la destination idéale si vous voulez avoir un avant goût de tous les pays du monde en un seul voyage. Il y a tellement de diversité culturelle ! L’immersion dans Chinatown est vraiment folle ! Toutes les devantures sont en chinois. Quelques pas de plus et vous ne trouverez plus que des restaurants italiens. Aller à la plage (Coney Island), c’était comme me rendre en Russie et ainsi de suite.

Tout est franchement carré, droit, rectiligne. Les petites rues piétonnes européennes me manquent pour le coup. Vous pouvez enchaîner les km sans jamais changer de rue. Etre en permanence obligée d’attendre aux passages piétons pour pouvoir traverser m’épuise et m’agace. Cela n’incite pas vraiment à la flânerie et aux vagabondages. Il faut voir le bon côté des choses : impossible de vous perdre (à moins d’avoir une représentation spatiale plus que pourrie… ).
Pour continuer sur le thème de la circulation, presque tous les véhicules (en dehors des taxis bien entendu) sont des SUV (4×4). Ils m’arrivent au moins à hauteur des hanches. Clairement, si une bagnole vous heurte, je n’imagine même pas le résultat… Et puis si tous les guides vous serinent de garder votre calme et insistent sur le fait qu’il est très mal vu de s’énerver et de râler, une voiture qui a le malheur de s’attarder une micro-seconde de trop à un feu, a le droit à une salve de klaxon. Et encore … pas juste un petit coup de semonce bref, histoire de faire sortir le conducteur de sa rêverie… non, non… la fanfare type cortège de mariage… Foutage de gueule ? Étonnamment même s’il y a des cyclistes, vous ne croiserez pas une seule moto ou scooter (enfin, c’est très anecdotique).

Je me suis amusée à faire mes petites statistiques. Il est improbable de faire plus d’un block (un pâté de maison) sans rencontrer au moins 1 starbucks + 1 dunkin donut + 0,7 Chipotle + 1,3 Nail & Spa (les salons de manucure et pédicure à prix imbattables pour la plupart).
J’ai halluciné devant la quantité de filles, qui se ballade en chaussures de sport et lycra ultra moulant à mi mollet… Ca doit être l’uniforme de base de la new-yorkaise… Ce qui est totalement compréhensible au final. Quand on arpente le bitume, être armé d’une bonne paire de chaussures et d’un bas confortable qui ne vous irrite pas l’entre jambe et plutôt un luxe. En revanche, j’ai été étonnée devant le peu de femmes voilées que j’ai pu croiser… Avec la foule de religions différentes présentes, je pensais en voir plus. Et sinon il n’y a pas tant de gens obèses que cela. C’est peut-être tomber dans le cliché mais je m’attendais aussi à ne voir que des personnes énormes  déambuler dans les rues et en fait pas du tout. Il y en a, bien sûr, mais pas vraiment en plus grande proportion qu’en France selon mon ressenti.

J’ai été agréablement surprise par la propreté ambiante. Pas une seule crotte de chien par terre et également assez peu de détritus. Vu la taille de la ville, je ne m’attendais pas à ça. Après, qu’on se le dise, les jours de ramasse d’ordures, tous les sacs poubelles sont empilés sur le trottoir et forment des piles qui me dépassent en hauteur… Sinon, vous trouvez des fontaines d’eau potable un peu partout. Et ça, c’est franchement pratique !!!!


La chronique resto


Trève de blabla, je repasse sur ma chronique resto maintenant ! C’est une adresse très sympa et boisée qui vous permettra de faire une pause pendant une journée de shopping dans le quartier de SoHo. Le restaurant est grand avec une petite terrasse ombragée façon parc. C’est clair, agréablement lumineux.

Ici, pas besoin d’attendre pour vous placer. Vous allez commander directement comptoir et on vous apporte votre plat dans sa corbeille dès qu’il est prêt. Niveau choix, vous trouverez un peu de tout : de copieuses salades, des burgers, des sandwichs etc… Je vous conseille de jeter un oeil sur cette page pour plus de détails.  C’est nickel pour une pause entre midi et deux ou du snacking. Les prix sont modestes et la quantité de nourriture très appréciable. J’ai adoré mon sandwich dinde-champignon (House Roast Turkey and Portobello). Il était servi avec une sauce au miel associée à un soupçon de moutarde. C’était excellent ! Par défaut, il était accompagné de chips. J’aurais préféré des frites ou de la salade, mais je n’ai pas pensé à demander. C’est un peu l’avantage ici : le client est vraiment roi et si vous réclamez quelque chose de particulier (une cuisson, pas de sauce etc…), on vous le fait vraiment.

Deux plus pour l’endroit, en dehors du cadre archi sympathique : le fait de ne pas avoir à faire la queue pour manger (monnaie courante ici) et le fait que nous ayons été servies rapidement après avoir passé notre commande. Pourtant nous y étions en pleine heure de midi.

Résumé

« SoHo Park »
Burgers & Lunch
Lu-Dim : 8h30- minuit

Sur place ou à emporter ou livraison

62 Prince St
New York, NY 10012

(212) 219-2129

Les ⊕⊕⊕Les ΘCadre très agréable
Terrasse
Coeur shopping à SoHo