Panna cotta vanille, caramel et poire

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Quand l’automne pointe le bout de son nez, on commence à avoir envie de saveurs chaudes et réconfortantes. C’est pourquoi j’ai privilégié le caramel, la douceur de la vanille et un fruit de saison : la poire pour ces panna cotta.

la texture de la panna cotta est juste parfaite : ferme comme il faut sans être trop gélatineuse et soyeuse sur la langue. La saveur de caramel est authentique, sans arôme artificiel et donne une jolie profondeur à ce petit dessert en toute simplicité !

Pour 3 personnes :

Pour la panna cotta caramel :

  • 20 cl de crème semi-épaisse à 4% (ou 18%)
  • 35g de sucre en poudre
  • 1,5 feuille de gélatine

Pour la panna cotta vanille :

  • 20 cl de crème semi-épaisse à 4% (ou 18%)
  • 30g de sucre en poudre
    dont 1 sachet de sucre vanillé
  • 1,5 feuille de gélatine

Pour le topping :

  • 2 poires au sirop
    (pour le coulis)
  • 3 cas du jus des poires au sirop
  • 1 poire au sirop
    (pour la déco)
  • 1 cas de pralin en grain
  1. Préparez la panna cotta au caramel : réhydratez la gélatine dans de l’eau froide pendant 10 min.
  2. Dans une casserole bien antiadhésive, réalisez un caramel à sec. En parallèle, portez la crème à ébullition.
  3. Quand le caramel a une belle teinte brune, versez la crème petit à petit sur le caramel en mélangeant vigoureusement.
  4. Au besoin laissez la crème encore un peu sur le feu, en mélangeant régulièrement pour dissoudre tout le caramel.
  5. Hors du feu ajoutez la gélatine essorée entre vos doigts. Remuez délicatement pour éviter de former trop de bulles.
  6. Versez dans 3 verrines inclinées (dans un moule à muffin ou calée dans un moule à cake).
  7. Laissez prendre 2h au réfrigérateur.
  8. Préparez la panna cotta vanille : réhydratez la gélatine dans de l’eau froide pendant 10 min.
  9. Faites chauffer la crème (pas besoin de la faire bouillir) avec le sucre vanillé et le sucre.
  10. Quand le sucre est bien dissout, ajoutez la gélatine essorée entre vos doigts hors du feu. Remuez délicatement pour éviter de former trop de bulles et laissez tiédir un peu.
  11. Versez dans les 3 verrines posées verticalement.
  12. Laissez prendre 2h au réfrigérateur.
  13. Finitions :  mixez les poires au sirop avec un peu de leur jus pour assouplir le jus.
  14. Au moment du service, versez le sur les panna cotta.
  15. Ajoutez une lamelle de poire au sirop et parsemez de quelques grains de pralin.

Saumon à la mûre et crumble de noisette

Grande adepte du sucré-salé, je marie régulièrement la viande avec des fruits et les fromages avec de la confiture. Alors pourquoi ne pas tenter avec du poisson ?! C’est en cherchant à élargir l’utilisation de la confiture de mûres que j’ai pensé a u saumon et à sa chair rosée. C’est une alliance particulièrement complémentaire. La confiture de mûre a une saveur très ronde, douce et enveloppante qui se combine à merveille avec la douceur du saumon. J’ai choisi de rajouter un petit crumble noisette-tonka pour apporter du croquant avec ses saveurs légèrement suaves et aux évocations automnales.

Pour 2 personnes :

Pour le poisson :

  • 2 pavés de saumon (±110g)
  • 80g de confiture de mûres un peu liquide
  • 10g d’oignon rouge (1/4)

 Pour le crumble :

  • 15g de farine (1 cas)
  • 15g de poudre de noisette (1 cas)
  • 10g de parmesan
  •  10g de beurre demi-sel mou
  • 1/4 cac de fève tonka râpée
  1. La VEILLE, préparez la marinade : coupez l’oignon rouge en rondelle et déposez le dans un tupperware. Ajoutez la moitié de la confiture puis les pavés de saumon et le reste de confiture.
  2. Laissez mariner une nuit au réfrigérateur.
  3. Le jour J : préchauffez votre four à 180°C.
  4.  Mélangez tous les ingrédients du crumble sauf beurre. Puis sablez cette poudre avec le beurre mou jusqu’à former une pâte friable.
  5. Déposez les filets de saumon dans un plat à four et recouvrez les avec le crumble à la noisette.
  6. Enfournez pour 20 min.

Petite info complémentaire :

Si vous préférez une chair de saumon rosée, faites cuire le crumble au préalable. Emiettez le sur une feuille de papier sulfurisé et enfournez pour 10 minutes à  210°C. Parsemez sur le saumon et faites cuire 10-12 min à 180°C. 

Crédit photos pour mon homme

Gratin dauphinois au gorgonzola

Ayant repéré du gorgonzola bien crémeux dans le frigo, j’ai eu une folle envie de l’utiliser en cuisine ! Quoi de mieux que des pommes de terre pour le mettre en valeur ? C’est ainsi que j’ai eu l’idée d’un gratin dauphinois !

Après cuisson le gratin est bien crémeux et la saveur du gorgonzola ressort discrètement. C’était un plat particulièrement réconfortant !

Pour 2 à 3 personnes :

Ingrédients :

  • 500g de pommes de terre pelées
  • 20cl de lait
  • 20 cl de crème liquide épaisse
  • 100g de gorgonzola
  • 1/2 cac d’ail semoule
  • 1/3 cac de noix de muscade râpée
  • 1/3 cac de romarin séché
  • 1/2 cac de poivre
  • 1 noisette de beurre pour le plat
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Pelez les pommes de terre et coupez les en lamelles de 5 mm d’épaisseur.
  3. Portez le lait et la crème à ébullition avec l’ail semoule, la noix de muscade et le romarin
  4. Plongez y les lamelles de pommes de terre et laissez les cuire 10-15 min.
  5. Egouttez les pommes de terre en conservant le lait/crème de cuisson.
  6. Beurrez un plat à four et rangez y les lamelles de pommes de terre.
  7. Coupez le gorgonzola en dés et faites le fondre dans le lait de cuisson puis versez ce lait sur les pommes de terre.
  8. Poivrez et recouvrez éventuellement d’un couche de fromage râpé.
  9. Enfournez pour 40 à 45 min. A la fin de la cuisson, une lame de couteau doit s’enfoncer facilement dans les pommes de terre.
  10. Servez chaud avec une salade verte.

Big Fernand : quand l’aristo-hipster parisien s’attaque aux burgers

A nouveau de passage sur Nantes un dimanche soir, j’en profite pour tester les chaînes de restaurants que je n’ai pas sur Bordeaux et notamment Big Fernand. Cette enseigne a déjà largement fait le buzz en France et même à l’étranger ! Attention, ici on ne parle pas de burgers mais de hamburgés s’il vous plait !

On va chez Big Fernand pour ses frites maison, son côté vintage et son humour décalé. Vous allez être séduits par ses hamburgés aux noms aussi désuets que ceux de vos arrières-grands-parents et par la qualité exemplaire de la nourriture. En revanche pensez à apporter votre tirelire cochonnet et son marteau ! L’addition est salée !

L’identité visuelle et gustative est partout. Le moindre détail a été mûrement étudié : nom, esthétisme, uniforme… L’intérieur est relativement rudimentaire. Le choix de la décoration est minimaliste. Elle est  limite oppressante avec ses murs intégralement noirs. Tables carrées en bois et tabourets, énormes tables communes avec bancs, coin salon avec des fauteuils club gigantesques dignes d’un patron du CAC 40. On est à deux doigts de se laisser pousser la barbe, d’acheter un MacBook et de se mettre à boire du Whisky avec des pierres dedans !

Le service se fait au comptoir par des serveurs (et serveuses aussi) en chemise à carreaux et casquette de Titi parisien. Vous choisissez votre burger au choix parmi 6 propositions (dont un saisonnier) ainsi que la cuisson de votre viande. Sur le principe, chaque burger s’articule autour :

  1. d’une barbaque (boeuf, poulet, veau)
  2. un fromage (tomme de Savoie, Raclette, Fourme d’Ambert)
  3. un légume (tomate séchée, oignon confit, poivron…)
  4. une herbe fraiche (persil, ciboulette, coriandre, estragon … )
  5. une sauce

Pour accompagner votre burger vous avez de la salade falade ou des frites aromatisées au paprika ou aux herbes de Provence, nommées les Fernandines. C’est aussi le moment d’oublier les boissons conventionnelles et de troquer son traditionnel coca contre un des Elixirs d’Archibald Fernand : Esculence de Citronnier ou Succulence de Grenadine par exemple. Je me suis laissée tenter par un Bartholomé et un Philibert qu’on a partagé avec mon pote, coupés en deux, comme des bagels.

Les burgers sont très bons, il n’y a pas à tricoter la dessus. Le Bartholomé est du pur bonheur !  Avoir des fromages un peu plus haut de gamme est franchement appréciable. Les frites sont très bonnes également et pourvue en quantité appréciable. Mais je trouve leurs tarifs réellement rédhibitoires. Je ne suis pas prête à payer 18€ pour un repas burger complet. A ce prix là, je préfère mille fois, m’asseoir correctement à table, me faire servir et savourer un entrée-plat-dessert dans une brasserie ou un resto traditionnel.

Sinon le service se fait avec beaucoup de bonne volonté et de complaisance. Du moins sur Nantes, car d’après les critiques que j’ai pu lire sur Facebook, de nombreuses personnes sont insatisfaites… Dans mon cas, j’avais demandé des frites aux Herbes de Provence, on m’en a servi au paprika. Du coup, j’ai demandé à les faire changer, ce qui a été fait sans rechigner (même pas une demie seconde). J’ai d’ailleurs remarqué que mon cornet était parti directement à la poubelle.

C’est une expérience intéressante et délicieuse si vous avez les moyens ou si vous arrivez à choper un bon de réduction chez Foodora mais sinon, je préfère passer mon tour ou cuisiner mon burger chez moi !

PS : je travaille sous Mac, moi aussi ^^

Résumé

« Big Fernand »
Burgers
Menu :  15€ / 18€
Accompagnement : 3 €
Dessert : 5€Lu-Dim : 12h-22h30Sur place,  à emporter ou à livrer
  Arrêt Commerce (Tram 1,2 et 3)

5,7 rue des Halles
44000 Nantes

09 83 57 40 27

Leur site internet
Leur page Facebook

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Burgers délicieux et harmonieux
Frites très réussies
Service efficace
Ultra Cher

Quinoa d’automne : potimarron, champignon et raisin secs

Je n’avais jamais mangé de quinoa de ma vie. Il fallait bien commencer quelque part. J’ai imaginé un plat réconfortant et complet pour les jours pluvieux qui mettent en valeur les légumes de saison et notamment le potimarron et les champignons ! Pour un rendu encore plus gourmand, j’ai voulu lui donner un côté sucré-salé comme un tajine en ajoutant des raisins secs et un mélange d’épices à base de cannelle, gingembre, girofle, noix de muscade et poivre.

Je dédie cette recette à Cuisinons de saison, mis en place par Claudine.

Pour 2 à 4 personnes :

Ingrédients :

  • 100g de quinoa
  • 75g de lardons fumés
  • 60g de champignons frais : cèpes ou champignons de Paris
  • 50g de potimarron
  • 40g de raisins secs
  • 1/2 oignon
  • 1 cac de mélange médiéval Le Monde en Tube
  • 1/2 cac d’herbes de Provence
  • 1/2 cube de bouillon de volaille
  1. Faites cuire le quinoa : portez à ébullition un grand volume d’eau avec le cube de bouillon et les champignons séchés.
  2. Ajoutez le quinoa et laissez cuire pendant 10 à 12 min. Quand il reste 5 min de cuisson, ajoutez les raisins secs.
  3. Egouttez l’ensemble.
  4. Préparez le reste de la poêlée : détaillez le potimarron en dés. Emincez l’oignon en lamelles fines. Pelez les champignons et coupez les en lamelles.
  5. Faites revenir à feu moyen l’oignon en même temps que les lardons et le potimarron.
  6. Quand les dés de potimarron sont dorés, ajoutez les champignons et les herbes de provence. Poursuivez la cuisson 5 min.
  7. Ajoutez enfin le quinoa et les épices médiévales.
  8. Mélangez bien et réchauffez 5 min.

Petite info complémentaire :

Si vous avez des champignons séchés, profitez-en et ajoutez en 2 ou 3 dans l’eau de cuisson du quinoa. N’hésitez pas aussi à rajouter des morceaux de carottes en plus du potimarron. Sa saveur légèrement sucrée se mariera à merveille avec tout le reste !

J’ai servi le quinoa avec un peu de coulis de poivron de ma pizza rouge. C’était un agrément très agréable qui a donné un peu de liant supplémentaire à cette poêlée.

Parmentier de saumon à l’oseille


Très contente de mon expérience de parmentier de jambonneau, j’ai voulu renouveler l’expérience avec du saumon et de la bonne oseille du jardin ! Personnellement, je raffole de son petit goût acide qui rehausse toujours à merveille les poissons. Ce parmentier constitue un bon plat complet, rassasiant et surtout savoureux ! En dehors de la cuisson des pommes de terre pour la purée, sa préparation est assez rapide.

Ce plat aurait pu être un régal parfumé à l’estragon en plus de l’oseille, mais je ne voulais pas trop choquer les papilles non plus.

Pour 4 personnes :

Pour la purée :

  • 400g de pommes de terre
  • 60g de gruyère râpé
  • 60g de lait
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 1/2 cac de coriandre en poudre
  • 1/2 cac de poivre
  • 1/4 cac de sel

Pour la garniture :

  • 300g de pavé de saumon
  • 90g de chutes de saumon fumé
  • 150g d’oseille
  • 1 échalote
  • 6cl de crème liquide
  • 5 cl de vin blanc
  • 1 cac de maïzena
  • 1 noix de beurre
  1. Préchauffez votre four à 210°C.
  2. Préparez la purée : pelez les pommes de terre et coupez les en morceaux.
  3. Mettez les à cuire 20 min dans un grand volume d’eau bouillante. La lame d’un couteau doit facilement s’enfoncer dans les morceaux.
  4. Egouttez les pommes de terre et écrasez les à l’aide d’une fourchette.
  5. Ajoutez le lait, l’huile d’olive et les épices (sel, poivre et coriandre). Mélangez bien toujours à la fourchette.
  6. Enfin ajoutez le fromage râpé de votre choix.
  7. Préparez la garniture : lavez et équeutez l’oseille en tirant sur la tige de bas en haut, vers la feuille, pour supprimer la nervure centrale. Emincez finement l’échalote. Coupez le saumon en dés.
  8. Mélangez la crème avec la maïzena
  9. Faites cuire l’oseille avec l’échalote quelques minutes à feu doux, dans une grande casserole, avec la noix de beurre. Les feuilles vont « flétrir » et devenir vert foncé.
  10. Retirez du feu. A la place faites dorer le saumon avec le saumon fumé.
  11. Mouillez avec le vin blanc, couvrez et laissez cuire 5 min.
  12. Ajoutez alors la crème avec l’oseille et laissez réduire et épaissir quelques minutes.
  13. Dressage : répartissez la préparation au poisson dans 4 cassolettes.
  14. Recouvrez la garniture avec la purée.
  15. Saupoudrez la purée de chapelure et ajoutez des noisettes de beurre à la surface.
  16. Enfournez pour 10 à 15 min sous le grill du four pour que la chapelure puisse dorer.

Pizza rose au chorizo, poivron et cheddar

Sylvie de La Table de Clara a proposé le thème « pizza » pour son défi Appropriez vous la recette #5 avec comme élément imposé : le rouge ! Trop fastoche allez vous me dire ! Rien que la sauce tomate est rouge… Alors pour corser un peu plus les choses, j’ai voulu utiliser uniquement des ingrédients rouges !

Au menu nous avons donc du poivron, de la tomate, du chorizo et un fromage rouge le cheddar (ok il est orange… ) ! J’avais aussi pensé à de l’edam (mais il n’y a que la croûte qui est rouge) ou du fromage de chèvre au paprika pour une note plus fraîche et qui se marie bien avec le chorizo. Mea culpa, j’ai aussi rajouté des champignons pour la forme et ne pas faire une indigestion de rouge ! Le poivron a été transformé en un caviar de poivron délicatement parfumé pour remplacer la traditionnelle sauce tomate.

Pour pousser l’amusement plus loin encore, j’ai voulu colorer ma pâte à pizza ! J’ai donc choisi du pesto rosso Sud’n’Sol fourni par mon partenaire Signé Aquitaine pour huiler et parfumer ma pâte à pizza ainsi que du jus de betterave pour la teinte rosée ! Je n’ai jamais mangé de pâte à pizza aussi moelleuse ! c’était du pur bonheur !

 

Pour 4 personnes :

Pour la pâte :

  • 200g de farine
  • 10 cl d’eau
  • 5 cl de jus de betterave cuite
  • 20g de pesto rosso
  • 10g de levure fraiche

Pour la garniture :

  • 1 pâte à pizza rose
  • le coulis de poivron ci-contre
  • 4 tranches de chorizo
  • 5 champignons de paris frais
  • 50 à 75g de cheddar râpé
  • 1 tomate allongée

Pour la sauce :

  • 1 poivron rouge
  • 1 échalote
  • 1 cas de concentré de tomate
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 3/4 cac de paprika fumé
  • 1/2 cac d’herbe de provence
  • 1/3 cac d’ail semoule
  • 1/4 cac d’origan séché
  • 1/4 cac de sel
  • 1/4 cac de poivre 5 baies
  1. Préparez la pâte : délayez la levure dans l’eau puis ajoutez le jus de betterave et le pesto rosso.
  2. Ajoutez la farine et mélangez à l’aide d’une cuillère en bois.
  3. Préparez la sauce : préchauffez votre four à 210°C en mode grill.
  4. Coupez le poivron en deux, épépinez le et mettez le à cuire sur la plaque de votre four, la peau vers les résistances du four (chair contre plaque).
  5. Laissez cuire suffisamment longtemps pour que la peau noircisse et fasse des cloques (environ 15 minutes).
  6. Sortez les morceaux de poivron du four et mettez-les à refroidir dans un sac de congélation bien fermé.
  7. Lorsque c’est froid, pelez les morceaux de poivron. Coupez le poivron en dés et mixez la chair avec le concentré de tomate et la maïzena.
  8. Emincez finement l’échalote et faites la revenir dans une petite casserole avec l’huile d’olive et l’ail semoule.
  9. Quand l’échalote est translucide, ajoutez le coulis de poivron et les épices. Laissez mijoter 5 min. Si vous voulez, vous pouvez mixez à nouveau cette préparation pour éliminer les morceaux d’échalote. Laissez refroidir.
  10. Dressage : préchauffez votre four à 220°C avec la plaque de cuisson à l’intérieur.
  11. Pelez les champignons et coupez les en lamelles. Coupez la tomate allongée en rondelles.
  12. Etalez votre pâte à pizza. Nappez la avec la coulis de poivron puis recouvrez de cheddar râpé.
  13. Enfournez sur la plaque du four bien chaude pendant 5 min.
  14. Ressortez la pizza et répartissez les lamelles de champignons, les rondelles de chorizo et les morceaux de tomate. Parsemez d’herbes de provence et enfournez pour 5 à 10 min selon le degré de cuisson voulu.

Crédit photos : c’est mon homme qui les a prises !

Petite info complémentaire :

Je n’avais mis que 2,5 cl de jus de betterave, ce qui explique la teinte était assez peu soutenue de la pâte sur les photos.

Quand je parle de jus de betterave, il s’agit en réalité du jus contenu dans les emballages sous vide des betteraves cuites. 

Liste des participant(e)s:

  1. Sylvie  » la table de Clara « 
  2. Michèle  » Croquantfondantgourmand  » Défi relevé
  3. Irisa  » Cuisine et couleurs  » Défi relevé
  4. Emeline  » Vite fait … bien cuisiné  » Défi relevé
  5. Céline  » Une abeille en cuisine « 
  6. Cécile  » La cuisine de Cécile « 
  7. Josette  » La cuisine de Josette  » Défi relevé
  8. Marie  » United colors of macarons  » Défi relevé
  9. Danièla  » Quelque part en Provence « 
  10. Catalina «  Le blog de Cata  » Défi relevé
  11. Natly  » Cuisine Voozenoo « 
  12. Valérie  » 1,2,3 ….dégustez! « 
  13. Hélène  » Keskonmangemaman  » Défi relevé
  14. Lina  » Chaud patate « 
  15. Patricia  » La bonne popotte de Patricia  » Défi relevé
  16. Assia  » Gourmandise Assia  » Défi relevé
  17. Dyen  » Dyen’s kitchen « 
  18. Ellie  » Appuntamento in cucina  » Défi relevé
  19. Jackie  » La Cuisine de Jackie « 
  20. Aurélie  » J’ai toujours aimé le jaune moutarde « 
  21. Julie  » La petite Ju nantaise  » Défi relevé
  22. Lewis  » Fleurs de thé « 
  23. Dyen  » Dyen’s kitchen« 
  24. Marie  » Not parisienne « 
  25. Amal  » La cuisine de Amal » Défi relevé
  26. Coco  » Cuisine en folie« 
  27. Julie  » Passion cuisine de Julie  » Défi relevé
  28. Claudine  » Cuisine de goût  » Défi relevé (2)
  29. Maggy  » Magkitchinette  » Défi relevé
  30. Amy  » Food Etcaetera « 
  31. Samar  » Mes inspirations culinaires  » Défi relevé
  32. Samia «  Nuances culinaires  » Défi relevé
  33. Béa  » Les petits plats de Béa  » Défi relevé
  34. Lucie  » 123 zuste 1 zeste » Défi relevé
  35. Mauricette « Momogâteaux » Défi relevé
  36. Hilary  » Dans la cuisine d’Hilary« 
  37. Lic  » Aussi délicieux qu’un gâteau » Défi relevé
  38. Gabrielle  » Petite cuillère et charentaises » Défi relevé
  39. Isabelle  » Quelques grammes de gourmandise  » Défi relevé
  40. Catalina «  Le blog de Cata  » Défi relevé
  41. Chris «  La cuisine facile de Chris  » Défi relevé
  42. Martine  » Kilomètre 0  »   Défi relevé
  43. Delphine  » Oh la gourmande  » Défi relevé
  44. Muriel  » Petites marmites et compagnie  » Défi relevé
  45. Marie-Christine  » Miamponpon « 

La Cabane à Bagel : de la boustifaille pas piquée des vers !

Présent uniquement à Bordeaux, ce bagel shop encore discret possède pas mal d’atouts pour séduire. J’y suis allée à plusieurs reprises et à la fois à celui du centre ville rue Ste Catherine côté Victoire et à celui de Bègles Rives d’Arcin et l’expérience a toujours été agréable. En plus de proposer des bagels, les amateurs de hot-dogs sont aussi les bienvenus ainsi que les végétariens.

Pour commencer, on apprécie sa déco chaleureuse qui respire le grand air canadien en mode cabane à sucre. Il y a du bois absolument partout! Le plus drôle, ce sont les balançoires en guise de chaise. C’est mon gros coup de coeur ! Ca a tellement titillé mon âme d’enfant !

Deuxième point fort, avec 7 bagels à l’affiche en permanence, l’offre de bagels est à la fois classique et peu ordinaire. On retrouve un bagel à la dinde (le Toronto) mais aussi un bagel au pastrami (le Vancouver). En prime, pour agrémenter votre existence, vous pouvez opter pour le bagel du mois (à 7,30€ seul le plus souvent) , dont la recette est en général assez originale ! Pour exemple le Nunavik aux carottes et tofu. Vous pouvez apprécier une toute d’inspiration fait-maison dans la conception des sauces personnalisées pour chaque bagel. En effet, outre le cream cheese, il y a toujours une sauce d’accompagnement. A titre d’exemple la sauce aux griottes du Yukon, celle au pesto du Mississauga ou encore la sauce basquaise du Niagara. Cela garantit vraiment une expérience bagel unique.

Troisième atout : vous avez une certaine marge de manœuvre sur la composition de votre bagel. Vous pouvez choisir votre pain (nature, pavot, sésame, multigraines, cheddar) ainsi que la sauce (même si on vous suggère fortement de suivre la recette). Après le choix de pain est moins vaste que chez Bagelstein, mais toujours intéressant, contrairement à chez Catering où c’est aléatoire. Détail supplémentaire que j’ai apprécié : les bagels sont plus gros que la moyenne. Les douceurs proposées sont très affriolantes. Honnêtement, les cookies m’ont beaucoup fait de l’oeil et les muffins sont appétissants. Après il faut reconnaître que les bagels sont tellement copieux que je me voyais mal engloutir un dessert en plus !

En terme de prix, c’est clairement plus intéressant que d’aller au McDo (en terme de rapport qualité-quantité-santé-prix). En comparaison avec les autres bagels shop, je dirais qu’on se situe plutôt sur la tranche haute des prix. Comptez 10€ pour un menu avec bagel, accompagnement ou dessert et boisson. Bon au moins, vous en avez au moins pour votre argent et vous êtes sûrs d’être rassasié.

Nous nous sommes laissés tenter par un peu de nouveauté et de fraîcheur avec un Chicoutimi, un Rimouski et un Montreal. Les saveurs et l’originalité ont vraiment été au rendez-vous. Le pain à bagel est  moelleux, pas trop sec et s’équilibre bien en terme de quantité avec la garniture. Ce fut un repas des plus agréables. Je me suis sentie repue en ayant le sentiment d’avoir mangé sainement. Le Rimouski était particulièrement frais et léger, du pur régal ! La sauce à l’orange était très intéressante dans le Montréal et lui conférait vraiment une profondeur supplémentaire.

Je vous conseille ce bagel shop à l’occasion. Il est très satisfaisant, sans compter que le service se fait avec le sourire et assez rapidement même en heure de pointe.

Résumé

« La Cabane à Bagel »
Bagel et hot-dog shop
Menu bagel : 8,40 à 11,60€
Hot-dog : 5,50€

Lu-Dim : 11h30 à 23h (le samedi)

Sur place, à emporter ou livraison

Arrêt Victoire (Tram B)
267 rue Ste Catherine
33000 Bordeaux

09 82 30 30 69

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Bagels copieux
Recettes originales
Ambiance cabane en bois EXTRA !

Tarte rustique merguez-poireau

Que faire quand son homme traverse une bonne partie de la France en voiture pour venir vous retrouver ? Un plat réconfortant avec des ingrédients qui lui plaisent (qui vont dissimuler des légumes verts) bien sûr ! C’est comme cela que j’en suis arrivée à préparer cette tarte rustique à la merguez et au poireau. En plus d’être savoureuse, cette tarte permet de recycler des restes des barbecues de l’été au coeur de l’hiver quand cela vous manquera le plus !

Au départ, j’étais plutôt partie pour une quiche classique, mais n’étant pas habituée à cuisiner en grandes proportions, je n’ai pas préparé suffisamment de pâte brisée pour remplir les moules à tartes familiaux de ma mère.

Pour 4 personnes :

 Pour la pâte :

  • 150g de farine (100g de T55 + 50g de complète)
  • 50g de beurre mou
  • 50g d’eau froide
  • 1 cac de coriandre en  poudre
  • 1/4 cac de sel

 Pour la garniture :

  • 3 merguez cuites au BBQ
  • 300g de poireaux surgelés en rondelles
  • 2 oeufs
  • 25g de gruyère râpé
  • 1 cac de maïzena
  • 1 cac de Mélange Espagnol Ducros 
  1. Préparez la pâte : sablez les farines mélangée au sel et à la coriandre avec le beurre mou.
  2. Agglomérez la pâte avec l’eau et formez une boule.
  3. Emballez la dans du film étirable (ou un sachet congélation) et laissez reposer à température ambiante.
  4. Préchauffez le four à 210°C.
  5. Préparez la garniture : coupez les merguez en rondelles.
  6. Faites décongelez les poireaux dans une poêle à feu doux pendant 5 min.
  7. Ajoutez les merguez et poursuivez la cuisson 5min.
  8. Fouettez les oeufs avec la maïzena et les épices puis versez les dans la poêle. Mélangez régulièrement. Le but est de faire prendre un peu les oeus. Vous devez obtenir une texture d’oeufs brouillés très baveux. Réservez.
  9. Dressage : étalez la pâte en un grand cercle approximatif de 24-26 cm de diamètre.
  10. Déposez la dans un moule à charnière de 22 cm de diamètre.
  11. Déposez la garniture au centre de la pâte et rabattez la pâte par dessus.
  12. Enfournez pour 15-20 minutes, le temps pour la pâte de dorer.

Petite info complémentaire :

L’intérêt d’utiliser des merguez cuites au barbecue, c’est le goût ! Mais si vous n’en avez pas, ce n’est pas grave. Coupez les merguez crues en rondelles et faites les cuire en même temps que le poireau. Leur gras va aromatiser le poireau et lui permettre de bien suer.

Crédit photos : c’est mon homme qui les a prises !