J’ai utilisé une conserve de canard à l’Angevine Maudet-Cousin pour préparer cette délicieuse tourte. Bon esthétiquement, elle est un peu pathétique parce que je l’ai faite avec les chutes de pâte feuilletée de ma galette noisette-citron, mais elle cartonne sur le goût !
Imaginez du confit de canard qui s’effiloche tout seul, entouré d’une sauce sirupeuse au vin d’Anjou et accompagné de petits champignons de Paris et de chanterelles…
Terriblement gourmand, à réserver à un soir de déprime pour se remonter le moral avec un plat bien chaud et réconfortant !
1petite conservecanard à l'AngevineMaudet-Cousin (environ 85g de confit de canard + le reste en sauce et champignon de paris)
250gchanterelle
50géchalote
1/4cacail semoule
10gbeurre
2casvin rouge
2casfond de veau
2pâte feuilletée
Instructions
Préparation de la farce
Préchauffez le four à 210°C.
Emincez finement l'échalote.
Faites la revenir dans une cocotte avec beurre avec l'ail à feu moyen. Quand l'échalote est translucide ajoutez les champignons.
Quand les champignons sont mous, ajoutez le vin rouge et saupoudrez avec le fond de veau. Résuidez à feu doux et mélangez bien. La sauce va épaissir.
Ajoutez le contenu de la conserve dans la cocotte, en prenant soin d'émietter les morceaux de canard. Mélénagez bien et retirez du feu.
Façonnage
Fonçez un moule à tarte de 18 cm de diamètre avec une première pâte feuilletée tout juste sortie du frigo. Piquez le fond de pâte avec une fourchette.
Versez la garniture dessus (dans l'idéal, il vaut mieux laisser la garniture refroidir totalement, cela permet à la pâte feuilletée de mieux se développer, sans perdre son feuilletage).
Recouvrez de la deuxième pâte feuilletée, tout juste sortie du frigo encore une fois. Soudez bien les bords. Percez une cheminée au centre et badigeonnez d'oeuf battu.
Vous ne savez pas quoi faire d’un reste de vin chaud mais vous n’avez pas envie de le jeter pour autant. Que diriez vous de faire un boeuf bourguignon avec? Le rendu sera un peu oriental comme un tajine et vraiment excellent !
Je vous parle ici d’une recette plus traditionnelle du bourguignon avec de la poitrine fumée et des champignons. C’est en ouvrant mon livre de Ginette Mathiot, cette bible de la cuisinière des années 50, que j’ai découvert que le bourguignon en contenait ! Ma recette habituelle, tirée du livre de Françoise Bernard, est tout à fait différente.
J’aime bien mettre les pommes de terre à cuire avec le reste. Leur amidon va faire épaissir la sauce avec les sucs et le collagène de la viande. Elles prennent certes une couleur peu appétissante mais l’impact sur la sauce en vaut la peine. Sinon vous pouvez aussi servir le bourguignon avec de la purée bien épaisse.
Le seconde vie du vin chaud : un boeuf bourguignon oriental !
Type de plat Boeuf
Cuisine France, Hiver, Recettes de Grand-Mère
Temps de préparation 15minutes
Temps de cuisson 1heure
Temps total 1heure15minutes
Portions 4personnes
Ingrédients
650gboeuf(bouilli en Belgique / paleron, gite ... en France)
200gpoitrine fumée
50cl vin chaud
1grosoignon
8petitecarotte
4pomme de terre
1petite conservechampignon
1bouquet garni
1cas bombéefarine
Instructions
Coupez la tranche de poitrine fumée en gros lardons. Détaillez la viande de boeuf en gros morceaux.
Pelez les carottes et coupez les en rondelles.
Pelez les pommes de terre puis coupez les en deux, voire en 4 si elles sont grosses.
Pelez l'oignon et coupez le en grosses rondelles.
Faites revenir à feu moyen le lard dans une grande cocotte avec l'oignon.
Quand l'oignon commence à colorer, ajoutez la viande de boeuf et laissez la dorer sur toutes les faces.
Saupoudrez avec la farine et mélangez pour recouvrir tous les morceaux de viande.
Mouillez avec le vin chaud, ajoutez le bouquet garni, les rondelles de carotte et les pommes de terre.
Couvrez et laissez mijoter 2h à feu doux ou alors 30 min dans la cocotte minute sous pression.
A l'ouverture, retirez le bouquet garni, ajoutez les champignons égouttés, mélangez et laissez réchauffer 5 min. Servez bien chaud.
Je ne connais pas de plat plus réconfortant que les lasagnes. C’est crémeux, ensaucée, chaud, gratiné, consistant… Le combo idéal pour rendre votre estomac heureux et compenser les coups de mou !
Je vous propose ici, une recette qui dépote. Les porportions de sauce et de béchamel sont tous simplement parfaites. Je remercie d’ailleurs bien chaleureusement la famille Bissette, pour cette recette qui m’a totalement séduite.
Et comme les lasagnes ne sont pas un plat pour les fillettes (quand on connait l’appétit familial chez les Bissette tout se tient), elles se cuisinent en proportions très très généreuses ! Rien ne vous empêche ensuite de les diviser en parts (une fois refroidies, cela se tient mieux) et de les stocker au congélateur pour un repas improvisé.
Seule entorse à la liste d’un ingrédients que l’on m’a fournie : l’assaisonnement. Une rupture de stock de la noix de muscade dans mes placards m’a conduite à la remplacer par de la fève tonka et j’ai pris du ras-el-hanout pour sa touche de cannelle qui est la bienvenue et rappelle délicieusement les tajines.
Mes collègues sont plus partisans de laisser les lasagnes reposer et de ne les servir que le lendemain (question de tenue justement et de présentabilité). Personnellement, je ne peux pas résister à l’odeur du fromage bien gratiné et à ce côté sauce qui se répand partout. C’est vrai, ce n’est pas esthétique mais c’est si booooon !
Ne vous effrayez pas. Préparer des lasagnes n’est pas si compliqué, ni si long que cela. Vous pouvez préparer la viande et la béchamel en parallèle. En plongeant les feuilles de lasagnes dans un bain d’eau bouillante, vous facilitez la cuisson ensuite qui en sera légèrement réduite.
Des lasagnes traditionnelles au boeuf, avec une généreuse couche de gratin et un crémeux incomparable.
Type de plat Boeuf, Gratin, Pâtes & Lasagnes
Cuisine Automne, Hiver, Italie
Temps de préparation 30minutes
Temps de cuisson 30minutes
Temps total 1heure
Portions 8personnes
Ingrédients
Pour la béchamel
1Llait
100gfarine
75gbeurre
cacail semoule
cacfève tonkaou noix de muscade
Pour la préparation carnée
500gboeuf haché
900gtomate peléeen boîte
70gconcentré de tomate
15cl bouillon de boeuf
10cl vin rouge
260gchampignonde Paris
1carotteplutôt longue et d'un diamètre moyen
1carrésucre
1brancheceleri
1oignon
1cashuile d'olive
2cacherbe de provence
1cacail semoule
1cacras-el-hanout
1clou de girofle
Pour le dressage
20feuilleslasagnes
100gemmentalrâpé
100gmozzarellarâpée
Instructions
Pour la préparation carnée
Emincez finement l'oignon. Détaillez la branche de céleri en petits tronçons. Coupez la carotte en petits dés.
Faites revenir l'oignon avec l'ail, la carotte et le céleri dans l'huile d'olive à feu moyen.
Quand l'oignon devient translucide, ajoutez la viande de boeuf. Remuez et laissez le boeuf colorer.
Mélangez les liquides (vin rouge, bouillon, concentré de tomate, tomates pelées avec leur jus) avec toutes les épices (ras el hanout, herbes de provence, clou de girofle) et le sucre.
Mouillez la viande avec ce mélange. Laissez mijoyer à feu doux et à découvert. Jusqu'à ce que la sauce réduire et devienne un peu sirupeuse (comptez 20 bonnes minutes).
Divisez la préparation en 3 parties égales.
En parallèle, préparez la béchamel
Dans une casserole, faites fondre le beurre avec l'ail.
Ajoutez la farine et mélangez bien.
Laissez roussir pendant 5 min.
Mouillez avec le lait agrémenté de la fève tonka. Fouettez vigoureusement pour éliminer le maximum de grumeaux.
Laissez épaissir quelques minutes. Mixez pour lisser la béchamel et assaisonnez de sel et de poivre à votre convenance.
Dressage
Préchauffez le four à 180°C
Dans un plat à four de 30 x 20 cm, étalez une louche de béchamel sur tout le fond. Recouvrez de feuilles de lasagne (4 ou 5 sont nécessaires).
Etage n°1 : Répartissez une nouvelle louche de béchamel à la surface puis une portion de viande en sauce. Recouvrez avec des feuilles de lasagnes.
Etage n°2 : de nouveau 1 louche de béchamel + 1 portion de viande + feuilles de lasagne.
Etage n°3 : 1 louche de béchamel + la dernière portion de viande + 1 couche de lasagnes.
Nappez toute la surface avec le reste de la béchamel, puis recouvrez du mélange de 3 fromages.
Enfournez pour 30 min. A servir chaud avec une salade verte type laitue.
Pour sortir des recettes traditionnelles de Pâques avec son gigot de 7 heures, je vous suggère cette recette italienne qui mêle de manière surprenante saveurs marines et saveurs terrestres (étrange comme formulation). Plus sérieusement, l’agneau est mijoté dans une sauce aux anchois généreusement relevée d’ail et de thym.
Pour cause d’un quasi non droit de séjour dans ma cuisine, la (voire les deux) gousse d’ail fraîche requise pour cette recette, s’est transformée en une très modeste quantité d’ail semoule. Mais si vous êtes un grand amateur ou que vous avez envie de repousser d’éventuels vampires de votre connaissance, cédez à la tentation et prenez de l’ail frais !
Pour un plat familial, multipliez les proportions par 3 et transformez cette recette en poêlée, en choisissant de l’épaule d’agneau (environ 600g) coupées en dés. Le résultat sera un peu comme un boeuf bourguignon à l’italienne en version mouton (hérésie !!!).
Un mijoté d'agneau typique de la cuisine romaine qui surprend par sa sauce sirupeuse à base d'anchois, d'ail, de thym et de vin rouge.
Type de plat Agneau
Cuisine Italie, Pâques
Temps de préparation 5minutes
Temps de cuisson 25minutes
Temps total 30minutes
Portions 2personnes
Ingrédients
2côtelette d'agneau
3anchois( 5 à 10g)
50mLbouillon de boeuf
50mLvin rouge
10olive noire(30g)
1/3cacail semoule
1/3cacsucre
1/2cacmaïzena
1branchethym
Instructions
Coupez les olives noires en rondelle.
Déposez dans le bol d'un blender : les anchois, l'ail, le thym effeuillé, le sucre, le bouillon et le vin. Mixez longuement pour obtenir une sorte de sauce un peu épaisse.
Dans une poêle, faites revenir à feu vif les côtelettes jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées des deux côtés.
Mouillez avec la sauce aux anchois et laissez mijoter à couvert pendant 15 min.
Retirer le couvercle, ajoutez les olives et la maïzena. Mélangez bien et laissez réduire la sauce pendant 5 min.
Servez bien chaud avec du persil et de la purée de pomme de terre.
C’est la vague de froid portée par le Moscou-Paris avec ses bourrasques et sa neige qui m’a inspirée pour ce dessert des plus réconfortants. On aime tous la texture crémeuse et riche en bouche du tiramisu, mais nous ne sommes pas tous de grands amateurs de café… Mais qui cracherait sur un vin chaud agrémenté d’une tranche de pain d’épices pour se réchauffer après un dur après-midi de ski ? Voilà comment est né mon tiramisu où les boudoirs ont laissé la place à du pain d’épices et où le café s’est transformé en un vin chaud épicé et sirupeux.
Pour cette recette, j’ai utilisé du mascarpone de la marque Galbani que l’on m’a proposé de tester. Sans être la Rolls Royce du mascarpone (au sens où on ne peut pas attendre d’un fromage industriel d’avoir un rendu similaire à un fromage artisanal bien fait), il est bien crémeux et rempli bien son rôle. J’ai aussi mis à profit le cacao aux fruits rouges de chez Monbana pour le saupoudrage. C’est un peu du luxe et du pinaillage, mais j’aime beaucoup la note de fruits rouges discrète et légèrement acidulée que cela apporte.
Je vous invite à votre tour à vous laisser séduire par ce tiramisu évocateur de montagne, de temps froid mais ensoleillé, de poudreuse et de plaisir ! Si vous cherchez d’autres idées de tiramisu, vous devriez jeter un oeil à la rubrique de Galbani.
Un tiramisu gourmand et hivernal avec du pain d'épice imbibé de vin chaud et des morceaux de poires au vin.
Type de plat Dessert
Cuisine Hiver, Italie
Temps de préparation 20minutes
Temps de cuisson 30minutes
Temps total 3heures50minutes
Portions 6personnes
Ingrédients
Pour les poires au vin chaud
1poire(200g)
100gsucre
10clvin rouge
1/2cacquatre-épices
2bandezeste d'orange
Pour le tiramisu
250gmascarpone
2oeuf
50gsucre
250gpain d'épicesen tranches
2cascacaopour saupoudrer
Instructions
Préparez les poires au vin
Pelez la poire en veillant à lui laissez sa tige.
Dans une petite casserole, déposez le vin avec le sucre, les épices et les bandes de zeste d'orange. Plongez la poire dans ce mélange et portez à petite ébullition.
Couvrez et laissez mijotez une trentaine de minutes. A la fin, le vin doit être devenu sirupeux et plus épais, un peu collant. Laissez refroidir avec la poire dans le sirop.
Préparez le tiramisu
Séparez les blancs des jaunes d'oeuf.
Fouettez les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis incorporez le mascarpone.
Montez les blancs en neige ferme et incorporez les avec délicatesse avec une spatule au reste de la préparation.
Dressage
Détaillez la poire au vin en petits dés.
Déposez un petit lit de poire au fond de 6 verrines. Nappez les à hauteur de sirop de vin chaud.
Détaillez dans les tranches de pain d'épices des cercles adaptés au diamètre de vos verrines.
Trempez les rondelles de pain d'épices dans le sirop de vin chaud puis déposez une tranche sur les poires.
Ajoutez un peu de préparation au mascarpone puis une nouvelle rondelle de pain d'épices imbibé. Terminez par une couche de préparation au mascarpone.
Placez au moins 3h au réfrigérateur. Saupoudrez de cacao au moment de servir.
Notes
Préparez le la veille pour que le pain d'épices ait le temps de bien s'imbiber.
Et non, le chou rouge ne se mange pas qu’en salade. On peut également le préparer en poêlée. C’est justement parce que je n’en pouvais plus d’en manger du cru (tout ça pour mes rouleaux de printemps) que je me suis orientée vers cette recette. C’est simple mais très long à cuire. Après il suffit de l’oublier sur le feu et de revenir 2h plus tard…
Pour 2 personnes :
Ingrédients :
1/2 chou rouge
1 oignon rouge ou blanc
1 grosse pomme
50cl de vin rouge
1 cas de vinaigre de cidre
2 feuilles de laurier
Emincez le chou en fines lanières. Coupez l’oignon en lamelles. Pelez la pomme et coupez la en dés.
Faites revenir l’oignon à feu doux dans une cocotte jusqu’à ce qu’il soit translucide.
Ajoutez tous les autres ingrédients (pomme, chou, vinaigre et laurier) et mouillez à hauteur avec le vin rouge.
Portez à petite ébullition, couvrez et laissez mijoter 2h. A la fin de la cuisson, le vin rouge doit être quasiment entièrement absorbé.
C’est déjà l’heure de l’escapade en cuisine. J’étais très contente de pouvoir m’attaquer à un peu de boulange pour ce mois-ci. C’est Patricia de La Bonne Popotte de Patricia qui devait venir chercher l’inspiration chez moi, tandis que je devais aller me servir chez Ludivine du blog Les Recettes de Lulu. J’ai choisi de reprendre sa recette de Ficelle saucisson-vin rouge. En effet, j’ai vu une recette similaire dans un livre de boulange que ma mère m’a offert pour Noël avec des noisettes en plus. Je suis donc partie sur ma recette de pain sans pétrissage et j’ai ajouté des noisettes en prime.
J’avais quelques a priori par rapport au vin rouge… Je n’étais pas sûre que la pâte lève bien et j’avais peur que le goût ne soit pas très agréable (parce que je n’aime pas le vin et oui, c’est un peu gênant lorsqu’on vit à Bordeaux). Au final, je suis plutôt contente du résultat (même si ma levure était vieille et un peu feignante sur les bords). C’est une délicieuse baguette apéritive avec de généreux morceaux de saucisson pour la gourmandise et des noisettes pour le croquant ! Cela se laisse déguster sans faire de manière !
Pour 2 demi-baguettes :
Ingrédients :
250g de farine T65
1/4 de cube de levure fraîche
20cl de vin rouge
1/2 cc de sel
50g de saucisson ou de saucisse sèche
30g de noisettes
Coupez le saucisson en dés et concassez grossièrement les noisettes.
Dans un saladier, diluez la levure dans le vin tiédi (pas plus de 30°C).
Ajoutez la farine mélangée au sel. Mélangez bien à l’aide d’une spatule jusqu’à obtenir un mélange homogène et collant.
Ajoutez les dés de saucisson et les noisettes broyées puis mélangez encore un peu pour bien les répartir.
Couvrez le saladier de film étirable et laissez doubler de volume pendant 1h30 à 2h.
Préchauffez le four à 240°C (chaleur tournante au départ pour que ça monte plus vite en température puis chaleur traditionnelle quand on enfourne les baguettes). Déposez un récipient rempli d’eau sur la sole du four pour créer de la vapeur.
Fariner généreusement votre plan de travail et versez la pâte dessus. Saupoudrez la bien elle aussi car elle colle !
Divisez la en deux pâtons et formez 2 baguettes très brièvement. Pas besoin de rouler réellement, cela s’étire et coule très facilement.
Déposez chaque baguette dans un moule gouttière toujours très fariné.
A l’aide de ciseaux, faites 3 entailles bien profondes dans vos baguettes.
Au moment d’enfourner, jetez un verre d’eau bouillante sur la sole de votre four pour faire de la vapeur.
Enfournez les baguettes pour 30 min. Elles doivent être bien dorées et sonner creux lorsque vous tapez du doigt dessus.
Ce n’est pas la recette dont je suis la plus fière. Les saveurs sont bonnes, mais il y a largement de quoi mieux faire pour la présentation. A vrai dire, je fourmillais d’idées et j’ai eu du mal à me décider… J’avais pensé à faire une pile de rösti comme pour des pancakes… A inclure directement les dés de fourme d’Ambert dans les rösti comme une omelette…
Au final, j’ai choisi l’option mille-feuille en pensant napper la sauce à la toute fin sur le dessus… Ce n’était pas le choix le plus judicieux, ce n’était pas très présentable. Mais en terme de saveur c’est vraiment pas mal ! La fourme d’Ambert relève bien l’emsemble. Cela ne tranche pas trop avec la saveur douce des poires. La touche de croquant et de piquant de la roquette est la bienvenue. J’aime bien le contraste de couleurs aussi. Bref, c’est un joli mariage.
Pour 2 personnes :
Pour les poires bicolores :
1 poire
2 cas de sucre
2,5 cl de vin rouge
2,5 cl d’eau
1 pincée de 4 épices
Pour les röstis :
400g de pommes de terre cuite à l’eau avec la peau
graisse de canard
Pour le reste :
2 poignées de roquette
6 tranches de magret séché
50g de fourme d’ambert
2 cas de crème fraîche
Pochage des poires : dans 2 petites casseroles, réalisez 2 sirops. Un premier avec l’eau et 1 cas de sucre et le deuxième avec le vin, le reste de sucre et les épices.
Pelez la poire et coupez la en dés.
Quand les sirops bouillent, ajoutez l’équivalent d’une demie poire dans chaque.
Laissez frémir et réduire 5-10min. Retirez du feu et laissez refroidir.
Réalisation des Rösti : pelez vos pommes de terre cuites. Râpez leur chair avec une râpe à gros trous. Mélangez les dans un saladier avec un peu de poivre.
Faites fondre un peu de graisse de canard dans une poêle à feu moyen. Faites y revenir les pommes de terre pendant 5 min. Remuez de temps en temps à l’aide d’une spatule.
Séparez les pommes de terre en six tas et façonnez des galettes assez fines (entre 5mm et 1cm d’épaisseur) en tassant avec votre spatule (ce sera plus pratique, si vous le faites en deux fois et si vous vous aidez de cercles à pâtisseries ou d’emporte-pièce).
Poursuivez la cuisson à peu près 5 min par face. Elles doivent être bien dorées et ne pas accrocher. Rajoutez un peu de graisse de canard quand vous les retournez.
Pour la sauce : coupez la fourme d’Ambert en dés et faites la fondre à feu doux dans une petite casserole avec la crème.
Dressage : déposez un premier Rösti, tartinez le avec un peu de sauce et ajoutez un peu de salade et des dés de poires.
Posez un deuxième rösti par dessus , ajoutez un peu de sauce, puis quelques pousse de roquette quelques dés de poire.
Ajoutez le dernier rösti , déposez les lamelles de magret et encore un peu de dés de poires. Versez le reste de sauce au sommet de ce mille-feuilles et dégustez.
Encore une idée de repas rapide et délicieux. Une belle tartine de pain de campagne, dorée à la poêle dans de la graisse de canard, recouverte d’une compotée de pruneaux au vin rouge, de gésiers, champignons, roquette et parmesan. Un mélange à la fois chaud-froid et sucré-salé.
Bon, sur mes photos, il manque les champignons. J’ai oublié de les sortir de mon bac à légumes pendant que je préparais tout ça… Résultat, ma tartine ressemble beaucoup à ma pizza Ultima. Mais initialement, ils étaient prévus à la place des tomates cerises, histoire de changer un peu!
C’est l’occasion pour moi de participer pour la deuxième fois aux Culino versions sur le thème du Chaud-Froid.
Mixez les pruneaux avec 2-3 cas de jus jusqu’à obtenir une belle purée bien lisse.
Faites chauffez les gésiers dans une poêle à feu vif. Quand ils sont bien chauds, retirez les de la poêle.
A la place, mettez les tartines de pain à dorer. Comptez 3-4 min par face.
Tartinez les tranches de pain avec la compotée de pruneaux. Ajoutez les gésiers ainsi que les champignons coupés en lamelles, les tomates cerises coupées en deux, la roquette et les copeaux de parmesan.