Burger montagnard : rösti, myrtille, Abondance et confit de canard

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Un burger qui mette à l’honneur un fromage montagnard d’exception ? Pas de problème ! Pour moi, la montagne va avec les myrtilles, la rusticité et les traditions. C’est donc assez naturellement que j’en suis arrivée à faire un burger avec une sauce à la myrtille, un rösti à la moutarde à l’ancienne et du confit de canard. Le tout niché dans un pain pavé au cidre et à la sauge. J’avoue le confit de canard tombe un peu comme un cheveu sur la soupe mais je trouve que c’est une viande généreuse et gourmande, particulièrement à un burger de ce type.

Ne soyez pas sceptique quand à l’association des saveurs. Le mélange est divin, surtout si vous adorez le sucré-salé. On est d’abord confronté au goût du fromage, légèrement relevé par la saveur poivrée des pousses germées ainsi que la moutarde. On découvre ensuite la saveur salée et tendre du confit pour terminer par les notes de sauge du pain… Au final, la côté fruité et acidulé de la sauce à la myrtille est assez discret.

Si vous ne trouvez pas d’Abondance, vous pouvez le remplacer par du Beaufort (France), du Comté (France), de l’Etivaz (Suisse) ou encore du Gruyère (Suisse). Et si vous avez la flemme de faire la sauce à la myrtille, prenez de la confiture !

Pour 2 personnes :

Pour les burgers :

 Pour les röstis :

  • 100g de pomme de terre pelée
  • 10g de moutarde à l’ancienne
  • beurre

Pour la sauce :

  • 100g de myrtille
  • 1 cas de vinaigre balsamique
  • 1 cac de miel
  • 1/2 cac de fond de veau
  1. Préparez les rösti : râpez la pomme de terre et essorez la entre vos doigts.
  2. Mélangez la avec la moutarde à l’ancienne.
  3. Faites chauffer une poêle à feu moyen avec un belle noix de beurre.
  4. Faites revenir les pommes de terre râpées dedans.
  5. Après 5 min de cuisson, séparez la masse en deux tas différents pour former deux galettes à la dimension de votre pain à burger.
  6. Au moment de retourner vos galettes, pour les faire dorer sur l’autre face, rajoutez un noisette de beurre.
  7. Une fois qu’elles sont uniformément dorées, réservez les.
  8. Préparez la sauce myrtille : dans une poêle faites cuire à feu doux les myrtilles avec le miel.
  9. Ajoutez ensuite le fond de veau délayé dans le vinaigre balsamique.
  10. Faites épaissir la sauce 5 minutes. Elle doit avoir une texture proche d’un compote ou d’une confiture.
  11. Dressage : coupez les pavés en deux et toastez les.
  12. Tartinez la partie inférieure de chaque pavé avec 1 cas de sauce à la myrtille. Recouvrez ensuite de pousses germées.
  13. Déposez le rösti puis la tranche de fromage.
  14. Déposez ensuite quelques morceaux de confit de canard réchauffés et nappez d’une nouvelle cas de sauce à la myrtille.
  15. Refermez votre pain et servez aussitôt  !

Petite info complémentaire :

Je l’ai mangé le lendemain de sa réalisation. Après un petit passage au micro-onde de 45 secondes, ce n’était plus qu’un magma de bonheur fondu ! Le fromage était parfaitement mélangé à la sauce aux myrtilles… Un régal ! Très agréablement surprise.

Brunch dominical #3 : rösti au parmesan

Je continue sur l’idée des brunchs à base de pommes de terre en revisitant un classique de la gastronomie Suisse : les rösti !

J’en profite pour participer au défi Passe-Plat entre amis #3 : « Cuisine d’ici ou d’ailleurs : recettes typiques d’une région de France ou d’un autre pays ». Ce défi a été lancé par Corinne du blog Mamou & Co et c’est Severine du blog Maman…ça déborde! qui est la marraine de cette édition ! Me voici donc, avec une recette d’ailleurs et véritable melting pot  : de la Suisse pour les rösti, d’Italie pour le Parmesan, d’Angleterre pour le principe du brunch et de France pour son côté franchouillard, parce que nos défauts ne sont pas que le chauvinisme et l’étroitesse d’esprit mais aussi notre faible pour la bonne chère ! Et oui ! En France, on aime la cuisine généreuse et gourmande ! Ce n’est pas donné à tout le monde de voir sa gastronomie ajoutée au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ! 

Attablez-vous bien, voici donc ce qui vous attend :

  • thé glacé menthe-pêche-melon
  • rösti au parmesan façon bacon & egg
  • verrine de fromage blanc aux pommes caramélisées

Le thé glacé à la pêche est très rafraîchissant. C’est tout simple à réaliser. La veille, mettez à infuser du thé vert à la menthe dans le volume d’eau chaude qui vous convient. Laissez refroidir au réfrigérateur. Le lendemain, mettez un peu de sirop de pêche-melon dans un verre, puis versez le thé vert par dessus. Ajoutez des glaçons pour que cela reste bien frais et déguster. Si vous doutez du génie de l’association de la menthe avec la pêche et le melon, n’hésitez pas à optez pour un simple thé vert plutôt qu’un thé vert menthe pour le réaliser.

Pour la verrine au fromage blanc, je ne suis pas allée chercher très loin. Il suffit de faire caraméliser à feux vif 1 pomme coupée en petits dés en la saupoudrant d’un sachet sucre vanillé et en ajoutant 2 cas d’eau. Les pommes vont être pochée et au fur et à mesure que le liquide va réduire, il va se transformer en caramel. Récupérez les pommes sans le caramel et placez les au fond d’un ramequin. Recouvrez de fromage blanc. Ajoutez un peu de pralin et le reste de caramel liquide.

En ce qui concerne les rösti, l’ajout de parmesan les rend tout à fait irrésistibles. Cela sent le fromage, cela fait des fils, c’est bien doré, c’est fondant… Il existe beaucoup de variantes pour la réalisation des rösti. J’ai commencé par tester avec des pommes de terre crues parce que je n’avais pas envie de m’embêter et j’avais peur que les pommes de terre cuites partent en charpie et ne se râpent pas bien. Au final, j’ai trouvé la cuisson beaucoup plus dure à maîtriser. J’ai donc fait une nouvelle tentative avec mi crues-mi cuites. C’est le résultat que je vous présente et franchement, il m’a convaincue ! Il faut vraiment vous donner la peine de prendre une partie voire la totalité de pommes de terre cuites. C’est plus fondant et cela se tient mieux. Du coup, si vous avez un reste de pommes de terre cuite à l’eau dont vous ne savez pas quoi faire, craquez pour les rösti !
Je n’ai pas de blog de référence pour le Rösti. J’ai vu la première recette sur Les recettes de Pierrette mais je n’étais pas totalement satisfaite. Du coup, j’ai continué mes recherches, et je suis plutôt partie sur celle de Swiss Milk.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • ±150g de pommes de terre cuites à l’eau avec la peau (en robe des champs)
  • ±150g de pommes de terre crues
  • 1 cac de graisse de canard (ou beurre, mais la graisse de canard, cela donne un petit goût sympa)
  • 40g de parmesan râpé
  • herbes de provence
  • 4 lamelles de bacon
  • 2 oeufs
  1. Pelez vos pommes de terre cuites et crues. Râpez leur chair avec une râpe à gros trous. Mélangez les dans un saladier avec un peu de poivre (pas de sel, il y aura le parmesan) et un peu d’herbes de Provence.
  2. Faites fondre la graisse de canard dans une poêle à feu moyen. Faites y revenir les pommes de terre pendant 5 min. Remuez de temps en temps à l’aide d’une spatule.
  3. Ajoutez le parmesan et mélangez bien pour le répartir dans les pommes de terre.
  4. Séparez les pommes de terre en deux tas et façonnez deux galettes en tassant avec votre spatule.
  5. Poursuivez la cuisson à peu près 5 min par face. Elles doivent être bien dorées et ne pas accrocher grâce à toute la matière grasse du parmesan.
  6. En parallèle, faire revenir à feu vif dans une autre poêle les lamelles de bacon.
  7. Quand elles sont bien grésillantes et croustillante, retirez les de la poêle.
  8. A la place, baissez le feu, et cuisez y les oeufs au plat. Ne salez pas (ou que le blanc, ça l’aide à cuire).
  9. Déposez un rösti par assiette, surmontez de 2 tranches de bacon puis de l’oeuf. Servez chaud avec de la salade.

Mille-feuilles de rösti à la poire bicolore, fourme d’Ambert et magret séché

Ce n’est pas la recette dont je suis la plus fière. Les saveurs sont bonnes, mais il y a largement de quoi mieux faire pour la présentation. A vrai dire, je fourmillais d’idées et j’ai eu du mal à me décider… J’avais pensé à faire une pile de rösti comme pour des pancakes… A inclure directement les dés de fourme d’Ambert dans les rösti comme une omelette…

Au final, j’ai choisi l’option mille-feuille en pensant napper la sauce à la toute fin sur le dessus… Ce n’était pas le choix le plus judicieux, ce n’était pas très présentable. Mais en terme de saveur c’est vraiment pas mal ! La fourme d’Ambert relève bien l’emsemble. Cela ne tranche pas trop avec la saveur douce des poires. La touche de croquant et de piquant de la roquette est la bienvenue. J’aime bien le contraste de couleurs aussi. Bref, c’est un joli mariage.

Pour 2 personnes :

Pour les poires bicolores :

  • 1 poire
  • 2 cas de sucre
  • 2,5 cl de vin rouge
  •  2,5 cl d’eau
  • 1 pincée de 4 épices

Pour les röstis :

  • 400g de pommes de terre cuite à l’eau avec la peau
  • graisse de canard

Pour le reste :

  • 2 poignées de roquette
  • 6 tranches de magret séché
  • 50g de fourme d’ambert
  • 2 cas de crème fraîche
  1. Pochage des poires : dans 2 petites casseroles, réalisez 2 sirops. Un premier avec l’eau et 1 cas de sucre et le deuxième avec le vin, le reste de sucre et les épices.
  2. Pelez la poire et coupez la en dés.
  3. Quand les sirops bouillent, ajoutez l’équivalent d’une demie poire dans chaque.
  4. Laissez frémir et réduire 5-10min. Retirez du feu et laissez refroidir.
  5. Réalisation des Rösti : pelez vos pommes de terre cuites. Râpez leur chair avec une râpe à gros trous. Mélangez les dans un saladier avec un peu de poivre.
  6. Faites fondre un peu de graisse de canard dans une poêle à feu moyen. Faites y revenir les pommes de terre pendant 5 min. Remuez de temps en temps à l’aide d’une spatule.
  7. Séparez les pommes de terre en six tas et façonnez des galettes assez fines (entre 5mm et 1cm d’épaisseur) en tassant avec votre spatule (ce sera plus pratique, si vous le faites en deux fois et si vous vous aidez de cercles à pâtisseries ou d’emporte-pièce).
  8. Poursuivez la cuisson à peu près 5 min par face. Elles doivent être bien dorées et ne pas accrocher. Rajoutez un peu de graisse de canard quand vous les retournez.
  9. Pour la sauce : coupez la fourme d’Ambert en dés et faites la fondre à feu doux dans une petite casserole avec la crème.
  10. Dressage :  déposez un premier Rösti, tartinez le avec un peu de sauce et ajoutez un peu de salade et des dés de poires.
  11. Posez un deuxième rösti par dessus , ajoutez un peu de sauce, puis quelques pousse de roquette quelques dés de poire.
  12. Ajoutez le dernier rösti , déposez les lamelles de magret et encore un peu de dés de poires. Versez le reste de sauce au sommet de ce mille-feuilles et dégustez.