Salade rustique aux aiguillettes de canard et pommes de terre grenailles

DSCN9539

Je vous propose aujourd’hui une salade paysanne riche en gourmandise avec des pommes de terre grenailles, des aiguillettes de canard, quelques tomates cerises et des copeaux de parmesan. Le tout est servi avec une vinaigrette à l’huile d’olive et à la pulpe de figue grâce au vinaigre de mon partenaire Nicolas Alziari. La composition de cette salade est parfaitement équilibrée et va vous permettre de vous sentir bien rassasié !

Elle est un peu longue à préparer puisqu’il faut s’occuper des pommes de terre. Mais le résultat tiède, mélange de chaud et de froid en vaut la peine. Le plus simple est d’avoir préparé les haricots verts et cuit les aiguillettes à l’avance. Il ne reste alors que les pommes grenailles à faire au dernier moment. Pour l’occasion et donner au plat un accent plus Sud-Ouest j’ai d’ailleurs ressorti mon sel au piment d’Espelette des Salies du Béarn que m’avait donné mon partenaire Signé Aquitaine..

Je propose cette recette rustique au Cuisinons de Saison de Claudine !

Pour 4 personnes :

Pour les pommes grenailles :

  • 350g de pommes de terre grenaille
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 1 cac de graisse de canard
  • 1/2 cac d’herbes de provence
  • 1/2 cac de fleur de sel au Piment d’Espelette
  • 1/3 cac d’ail semoule

Pour la salade :

  • 150g de haricots verts (frais c’est meilleur)
  • une dizaine de tomates cerises (~60g)
  • 100g d’aiguillettes de canard (3)
  • 20g de copeaux de parmesan

Pour la vinaigrette :

  • 1 cas d’huile d’olive
  • 1 cas de vinaigre à la pulpe de figue
  • 1/2 cac de moutarde à l’ancienne
  1. Préparez les aiguillettes : faites cuire les aiguillettes de canard dans la poêle à feu assez vif quelques minutes de chaque côté. Elles doivent être encore rosées à coeur.
  2. Coupez les aiguillettes en lamelles. Laissez tiédir.
  3. Préparez les haricots verts : Plongez les haricots verts 10 min dans de l’eau bouillante additionnée d’une pincée de bicarbonate de soude.
  4. Quand les haricots verts sont cuits mais encore croquants égouttez les et rincez ces sous de l’eau froide. Réservez.
  5. Préparez les pommes de terre : faites pré-cuire les pommes de terre 9 min à 850W dans un micro onde.
  6. Dans une poêle faites chauffer l’huile d’olive et la graisse de canard à feux moyen ajoutez l’ail, les herbes de Provence et les pommes de terre grenailles (coupez les plus grosses en deux).
  7. Faites revenir les pommes de terre en remuant très régulièrement jusqu’à ce que leur peau prenne une belle teinte dorée voire brune.
  8. Déposez dans un saladier et parsemez de sel au piment d’Espelette et donnez quelques tours de moulin à poivre. Mélangez bien et réservez.
  9. Préparez la vinaigrette : fouettez ensemble tous les ingrédients.
  10. Dressage : coupez les haricots verts en deux pour qu’ils fassent environ 2 à 3 cm de long. Coupez les tomates cerises en deux.
  11. Ajoutez les morceaux de canard, les haricots vert, les tomates et les copeaux de parmesan au saladier de pommes de terre. Nappez avec la vinaigrette et mélangez délicatement.

Parmentier de jambonneau au porto et noisette

Après la tourte au jambonneau, voici ma deuxième recette anti-gaspi et recyclage de restes ! On fait grand cas du parmentier de canard, mais je peux vous assurer que cette version ci, moins grasse, saura vous enchanter au moins tout autant !

J’ai un petit aveux à vous faire au sujet des hachis … C’est mon tout premier… A chaque fois que j’ai eu l’occasion d’en manger, c’était au self ou dans les restaurants universitaires où cela s’apparentait plus à une sorte de bolognaise aqueuse ressemblant quasi trait pour trait aux galettes régurgitées sur les pavés un jeudi soir, camouflée sous une purée trop liquide… Autant vous dire que ce plat n’avait pas la côte chez moi !

Mais ça, c’est fini ! J’ai réussi à le transformer le traditionnel hachis parmentier en une version très douce et non conventionnelle, qui plaira beaucoup aux enfants et aux plus grands aussi. Les morceaux de gruyère qui filent dans la purée… La chapelure en soi n’est pas indispensable mais elle apporte du croquant qui contraste avec la mollesse de la purée et rend le tout encore plus irrésistible.

Pour 2 personnes :

Pour la purée :

  • 300g de pomme de terre (1 grosse)
  • 80g de lait
  • 60g de parmesan ou gruyère râpé (moitié-moitié encore mieux)
  • 40g de noisette
  • 1/8 cac de noix de muscade
  • 2 cas de chapelure
  • 4 noix de beurre 1/2 sel

Pour la garniture :

  • 100g de jambonneau (ou jarret 1/2 sel) déjà cuit
  • 115g de champignons (pieds et morceaux)
  • 5 cl de porto (50g)
  • 2 cas de crème (30g)
  • 1 cac de maïzena
  • 1/2 cac de fond de veau
  • 1/2 échalote
  1. Préchauffez votre four à 210°C.
  2. Pelez la pomme de terre et coupez la en morceaux.
  3. Mettez la à cuire 20 min dans un grand volume d’eau bouillante. La lame d’un couteau doit facilement s’enfoncer dans les morceaux.
  4. En parallèle, préparez la garniture : émincez finement l’échalote. Mélangez le porto avec la crème, la maïzena et le fond de veau. Effilochez la viande à l’aide de 2 fourchettes.
  5. Dans une casserole, faites revenir l’échalote à feu doux 5 min.
  6. Ajoutez ensuite les champignons égouttés, le jambonneau et la sauce puis laissez mijotez 10 à 15 min à découvert. La sauce va réduire petit à petit.
  7. Arretez la cuisson quand elle nappe le dos d’une cuillère.
  8. Préparez la purée : mixez les noisettes jusqu’à obtenir une poudre légèrement humide (c’est l’huile qui s’extrait petit à petit).
  9. Portez le lait à quasi ébullition et versez le sur la « purée » de noisette. Mixez encore un peu pour formez une sorte de lait de noisette.
  10. Egouttez la pomme de terre et écrasez les morceaux à l’aide d’une fourchette.
  11. Ajoutez le lait de noisette et une pointe de noix de muscade. Mélangez bien toujours à la fourchette.
  12. Enfin ajoutez le fromage râpé de votre choix.
  13. Dressage : répartissez la viande dans un plat rectangulaire ou 2 cassolettes.
  14. Recouvrez la garniture avec la purée.
  15. Saupoudrez la purée de chapelure et ajoutez des noisettes de beurre à la surface.
  16. Enfournez pour 10 à 15 min sous le grill du four pour que la chapelure puisse dorer.

Petite info complémentaire :

Si vous préparez votre hachis à l’avance, ne mettez la chapelure et le beurre qu’au dernier moment. Réchauffez le hachis 15 min à 210°C au milieu du four avec de l’aluminium sur le dessus, puis ôtez l’aluminium et montez le hachis sous le grill 5 min pour le dorer.

Je vous suggère de faire moitié-moitié gruyère-parmesan pour le fromage. Le gruyère apporte le filant tandis que la saveur du parmesan complète celle de la noisette et apporte encore plus de profondeur et de caractère.

Pom’bistro : de quoi vous donner la patate !

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte d’une marque : Pom’ Bistro. Elle propose tout une gamme de plats surgelés autour de la pomme de terre avec le Label Origine France Garantie.

 Je ne mange pas particulièrement de plats surgelés. Car même si mon congélateur est plein en permanence, il est surtout rempli de mes propres préparations (brioche, viennoiseries, portions de plats familiaux pour avoir un choix varié de repas en semaine) ou alors de légumes non préparés. Je n’ai rien contre les plats préparés industriellement et en particulier ceux surgelés dont il m’arrive de m’inspirer pour préparer ma propre cuisine. A choisir je dirais même que je serais plus encline à choisir du surgelé plutôt que des plats sous vide ou en conserve (si seulement j’avais plus de place dans ma case de froid). Du coup, c’est une démarche un peu particulière pour moi de vous présenter cette marque, qui a su me séduire par sa qualité et sa fidélité aux saveurs de plats traditionnels. Je ne me permettrai pas de faire un tel foin autour d’un produit si je n’étais pas personnellement convaincue de sa qualité. 

Pour appuyer un peu plus l’authenticité de ma démarche je vais vous situer le contexte de cette dégustation. Nous avons été invités à une croisière sur la Garonne le temps de nous faire découvrir plusieurs produits de la gamme Pom’Bistro : les frites du Sud-Ouest à la graisse de canard, les frites du Ch’Nord, les pommes de terres Sarladaise, les churros de pommes de terre et les pommes de terre grenaille. Tout de suite on pourrait crier à la manipulation du consommateur : accueil haut de gamme, cadre idyllique, préparations réalisées en cuisine sans aucun regard dessus … et bien non ! Chaque produit a été préparé sous nos yeux avec des minis fours d’étudiant ! Aucune tricherie possible !

La marque Pom’Bistro a vu le jour en 2014 à Agen. Les 15 références de la gamme y sont fabriquées à partir d’ingrédients uniquement d’origine française. Cette marque met en scène un produit de base de notre alimentation : la pomme de terre dans des recettes traditionnelles françaises telles que les pommes dauphine, les frites ou de l’écrasé de pommes de terre. L’équipe de recherche s’est alliée au savoir-faire de la chef étoilé Andrée Rosier et du MOF Jean-François Girardin pour parfaire leurs recettes et offrir au consommateur un plat aux saveurs identiques à vos souvenirs d’enfance.

Pour y avoir goûté, je dois reconnaître que j’ai été bluffée par la qualité et la richesse des arômes. Autant je n’ai pas apprécié les churros de pomme de terre que j’ai trouvé très enfantins et manquant de finesse que j’ai pleinement apprécié les frites cuites à la graisse de boeuf, qui malgré une cuisson au four étaient particulièrement croustillantes et pas du tout farineuses, ni pâteuses ! En prime, on retrouvait bien leur goût très typé ! Les frites à la graisse de canard étaient un peu plus molles mais c’est principalement lié à l’utilisation de cette matière grasse. Sinon, j’ai eu un véritable coup de coeur pour les pommes de terre sarladaise ! L’équilibre de l’ail avec le persil était parfait et je n’avais jamais vu autant de cèpes dans une préparation industrielle ! Les morceaux étaient bien visibles ! Et pour cause avec une composition affichant 25% de cèpes, on ne trouve pas mieux dans les linéaires ! J’étais déjà bien mise en bouche à ce moment là, mais lorsque les pommes grenailles ont embaumé toute la cabine supérieure de notre bateau avec leur parfum d’huile d’olive, je me suis mise à saliver sans retenue!

Toute la gamme Pom’Bistro

Voici autant de petits indices qui vous montrent à quel point cette marque travail dans le respect du consommateur en lui proposant des préparations authentiques. Vous n’aurez aucun risque d’être déçu. Pour chaque préparation, le type de pomme de terre a été adapté de manière à obtenir le meilleur résultat gustatif possible. Ils ont même été élus « Produit de l’année » peu de temps après leur lancement. Autre point fort de la marque : la faible teneur en sel. Aucune des frites surgelées n’étaient salées ! Laissant ainsi au consommateur la possibilité de saler à sa convenance.

 Alors pour en savoir plus et vous tenir au courant de leurs nouveautés, je vous conseille de suivre leur page facebook !

Salade de patate douce aux gésiers et fèves

Toujours dans mes idées de plats estivaux que l’on emmène facilement en pique-nique, je vous suggère cette salade. Ici, j’ai décidé d’allier le côté suave de la patate douce avec le fondant des gésiers de canard et le caractère acidulé des tomates séchées. Les fèves sont là pour apporter encore plus de couleur. 

Ce plat sera bien meilleur si vous le préparez la veille pour le lendemain. Les patates douces et les pommes de terre seront mieux imprégnées des divers arômes de la salade. Les gésiers de canards Edmond La Closerie m’ont été fournis par mon partenaire Signé Aquitaine. J’ai été agréablement surprise. Ils sont coupés en fines lamelles. Le confisage a été très bien réalisés. Les gésiers sont tendres et bien assaisonnés.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • ~300g de patates douce
  • ~150g de pommes de terre
  • 75g de gésiers de canard
  • 50g de fèves surgelées
  • 3 tomates séchées à l’huile
  • 2 cas de ratafia champenois
  • 1 cas de vinaigre de cidre
  • 1 cas d’huile d’olive
  • 1/2 échalote (~15g)
  • 5 feuilles de basilic
  • 1 cas de sésame
  • poivre quantum satis
  1. Mélangez le ratafia, avec le vinaigre et l’huile d’olive.
  2. Emincez finement l’échalote et ciselez le basilic. Pelez la patate douce. Coupez les tomates séchées en lamelles.
  3. Faites cuire les pommes de terre avec leur peau et la patate douce 20 à 25 min dans de l’eau bouillante. Quand il reste 5 min de cuisson, ajoutez les fèves surgelées. A la fin de la cuisson, la lame d’un couteau doit facilement pénétrer au coeur des pommes de terre.
  4. Egouttez l’ensemble.
  5. Pelez les pommes de terre tant qu’elles sont chaudes et coupez les en dés.
  6. Mettez ces ingrédients, avec les gésiers et les lamelles de tomates dans un saladier fermant avec un couvercle.
  7. Arrosez avec le mélange de liquides. Poivrez bien et ajoutez l’échalote et le basilic.
  8. Fermez le couvercle et secouer pour bien répartir la sauce sur les pommes de terre. Elles vont finir par l’absorber totalement.
  9. Dégustez tiède ou alors laissez refroidir totalement, parsemé de sésame grillé.

Salade de pomme de terre à la saucisse fumée

Pendant mon petit retour en Normandie, ma mère m’a fait redécouvrir la salade de pommes de terre à l’huile. J’ai trouvé cela tellement frais et moelleux, que je m’en suis préparé dès mon retour.

C’est véritablement très simple à préparer et très peu coûteux. L’ajout de vin blanc amène un moelleux supplémentaire aux pomme de terre, qui s’écrasent légèrement. Le vinaigre permet de donner une petite touche piquante qui dynamise le palais tandis que l’huile d’olive apporte une note fruitée. C’est un plat qui conviendra aussi bien à des piques-niques estivaux qu’à un repas du soir hivernal avec une petite salade verte en accompagnement.

Je la propose en plat principal pour 2 personnes, mais cela peut aussi convenir en guise d’entrée ou d’accompagnement. Normalement on met le double d’huile par rapport à la quantité de vinaigre, mais comme j’adore la saveur acidulée du vinaigre, j’ai plutôt misé sur des proportions 1:1.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • ~450g de pommes de terre
  • 1 diot de Savoie (petite saucisse fumée)
  • 2 cas de vin blanc
  • 1 cas de vinaigre
  • 1 cas d’huile d’olive
  • 1/2 échalote (~15g)
  • 3 brins de ciboulette
  • poivre quantum satis
  1. Mélangez le vin blanc, avec le vinaigre et l’huile d’olive.
  2. Emincez finement l’échalote et ciselez la ciboulette.
  3. Faites cuire les pommes de terre avec leur peau 20 à 25 min dans de l’eau bouillante. Quand il reste 15 min de cuisson, ajoutez la saucisse fumée. A la fin de la cuisson, la lame d’un couteau doit facilement pénétrer au coeur des pommes de terre.
  4. Egouttez les pommes de terre et la saucisse.
  5. Pelez les pommes de terre tant qu’elles sont chaudes et coupez les en morceaux ou en lamelles. Coupez également la saucisse en rondelles.
  6. Mettez ces ingrédients dans un saladier fermant avec un couvercle.
  7. Arrosez avec le mélange de liquides.Poivrez bien et ajoutez l’échalote et la ciboulette.
  8. Fermez le couvercle et secouer pour bien répartir la sauce sur les pommes de terre. Elles vont finir par l’absorber totalement.
  9. Dégustez tiède ou alors laissez refroidir totalement.

Petite info complémentaire :

Selon la qualité des pommes de terre, vous allez peut-être être obligé de rajouter un peu d’huile d’olive. Mais il ne faut pas que cela baigne dans l’huile.
Normalement, les pommes de terre en s’écrasant et en buvant le mélange à base de vin blanc, s’attendrissent et forme une petite couche un peu épaisse sur les morceaux de pommes de terre encore entiers.

Pomme dauphine à la patate douce

C’est une recette à cheval entre les pommes noisette pour le côté panure et les pommes dauphine pour le côté pâte à chou. En bref, les enfants vont en raffoler et vous menez la vie pour que vous en fassiez tout le temps. Ce à quoi votre flemme (parce que c’est long à faire ces petites cochonneries) vous incitera à leur dire que c’est mauvais pour la santé d’en manger tout le temps …

Le résultat est délicatement sucré. La coriandre apporte une note fruitée tandis que le piment d’Espelette ajoute du corps à la recette. L’intérieur terriblement fondant est caché par un extérieur hyper croustillant. C’est vraiment à se taper le cul par terre.

Pour 4-6 personnes :

Ingrédients :

  • 150g de patate douce
  • 250g de pomme de terre
  • 80g de beurre 1/2 sel
  • 130g de farine
  • 2 oeufs
  • 25cl d’eau
  • 1 cac de piment d’Espelette
  • 1/2 cac de coriandre en poudre
  • 100 à 200g de semoule de blé fine
  1. Préparez la purée : pelez la pomme de terre et la patate douce.
  2. Faites les cuire dans une casserole d’eau bouillante pendant 30 min (jusqu’à ce qu’elles soient cuites).
  3. Passez-les au presse purée (à défaut écrasez les à la fourchette ou à l’aide d’un écumoire).
  4. Ajoutez le piment d’Espelette et la coriandre. Mélangez bien.
  5. Préparez la pâte à choux : faites bouillir l’eau dans une casserole avec le beurre demi-sel.
  6. Retirez du feu et versez la farine d’un seul coup et mélangez à la cuillère en bois.
  7. Remettez sur le feu et faîtes desséchez la pâte jusqu’à ce qu’elle se décolle des parois, sans cesser de remuer à la cuillère en bois.
  8. Laissez tiédir dans un saladier.
  9. Ajoutez les oeufs un à un. Chaque oeuf doit être totalement incorporé avant d’ajouter le suivant. La pâte doit être souple mais pas liquide.
  10. Incorporez la purée à la pâte à chou.
  11. Façonnage : réalisez des noix de pâte soit à l’aide de cuillère ou à l’aide d’une poche à douille. Déposez les sur un plateau recouvert de semoule de blé fine.
  12. Laissez reposer 30 min à température ambiante.
  13. Avec des mains humidifées, roulez chaque bille dans la semoule de blé avant de la façonnez en une forme bien ronde.
  14. Cuisson : faites chauffer de l’huile dans une friteuse ou une grande casserole à 180°C et plongez-les pommes par 5 ou 8 selon la taille de votre panier ou la grosseur de vos pommes.
  15. Egouttez les lorsqu’elles remontent à la surface et qu’elles sont dorées.
  16. Laissez les refroidir sur du papier absorbant.
  17. En attendant de tout cuire, garder les autres pommes dauphines au chaud dans un four préchauffé à 180°C.

Pommes de terre sautées au curry, poulet, épinard et paneer

Une jolie poêlée d’inspiration indienne. Au départ, j’étais partie pour de simples pommes de terre sautées au poulet aromatisées de curry, pour mettre en valeur les pommes de terre à salade Parmentine que j’avais eues par mon partenaire Signé Aquitaine. Mais au fur et à mesure, les idées pour l’enrichir ont afflué ! 

Au final, ma poêlée s’est transformé en un véritable plat indien équilibré avec des légumes, des féculents, une première source de protéines avec le poulet, du fromage (parce que c’est la vie) et une touche de curry pour agréablement assaisonner le tout !

Le paneer est un fromage indien que vous pouvez réaliser en une petite heure chez vous à partir de lait entier de vache. Il se mange soit ferme et coupé en dés, soit plus fondant pour lier des sauces.

C’est une autre recette que je dédie au Cuisinons de Saison de chez Claudine !

Pour 1 personne :

Ingrédients :

  • 150g de petites pommes de terre à salade
  • 100g d’épinards frais
  • 80g de blanc de poulet
  • 40g de paneer (1/4 L de lait entier environ + 1 cas de vinaigre blanc + 1/4 cac de sel + 1/4 cac de poivre)
  • 25g d’oignon
  • 1/2 cac de curry en poudre
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • 1 cas d’huile de sésame + 1/2 cac
  1. Préparez le paneer : faites bouillir le lait.
  2. Dès que le lait bout, retirer du feu et ajoutez le vinaigre. Laissez cailler 10 min.
  3. Passez la mixture à travers un linge pour séparer le fromage du petit lait. Serrez bien le fromage dans son linge pour l’égoutter au maximum.
  4. Moulez le fromage dans un petit récipient carré ou en forme de boule (comme de la mozzarella).
  5. Apposez un poids sur le fromage et laissez reposer 30 min.
  6. Enlevez le poids, frottez la surface du fromage avec les épices. Filmez le paneer et laissez le reposer 30 min au frais.
  7. Il est désormais prêt à être utilisé. Coupez le en dés.
  8. Préparez la poêlée : faites cuire les pommes de terre à la vapeur puis coupez les en gros dés en laissant la peau.
  9. Coupez le poulet en dés et hachez l’oignon.
  10. Equeutez les épinards, lavez les à grande eau et essorez les.
  11. Cuisson : dans 1 cas d’huile faites revenir les pommes de terre avec l’oignon l’ail et la moitié de la poudre de curry.
  12. Poursuivez la cuisson une dizaine de minutes. Les pommes de terre doivent être bien dorées.
  13. Retirez les de la poêle. A la place faites revenir le poulet avec le reste de curry, jusqu’à ce qu’il soit doré.
  14. Retirez le poulet de la poêle. A la place mettez le reste d’huile (1 cac) et faites colorer les dés de paneer.
  15. Retirez et faites cuire les épinards en remuant régulièrement. Ils vont se flétrir et se ratatiner assez rapidement.
  16. Remettez tous les ingrédients dans la poêle, poursuivez la cuisson quelques minutes pour tout réchauffer.
  17. Servez dans la foulée en parsemant le plat de quelques graines de sésame.

Pomme de terre à la suédoise : magret séché et Ossau Iraty

Les pommes de terre à la suédoise deviennent très populaire ces temps-ci. Il faut reconnaitre que cette présentation en éventail est plutôt spectaculaire et fait du plus bel effet dans une assiette. Ce principe m’a permis de mitonner une recette pour mon nouveau partenariat. Et oui, car depuis le mois de Février, je suis en association avec la marque Signé Aquitaine pour mettre en avant les produits fabriqué par des entreprises du Sud-Ouest. 

C’est une marque qui vous permet de repérer facilement dans les magasins les produits qui ont été fait par ici. Une centaine d’entreprises régionales y adhère. On retrouve parmi elles des grands noms comme Delpeyrat ou Maison Petricorena, mais aussi des entreprises plus modeste comme la famille Michaud qui se cache derrière les miels Lune de Miel Ou Miel de l’Apiculteur. L’objectif général est de promouvoir l’emploi en Aquitaine en favorisant la mise en valeur et la vente des produits locaux. Des actions sont régulièrement organisées au sein des grandes surfaces ou lors d’évènements particuliers comme Bordeaux so Good. Désormais, je vais recevoir chaque mois, des produits issues de nos entreprises locales que je vais utiliser pour faire des recettes dédiées. Ce mois ci, j’ai eu le droit à du magret séché Delpeyrat, des pommes de terre à salade de la marque Parmentine et de la vanille Bourbon en poudre de chez Lechampion.

Figurez vous que j’ai réussi à combiner les 3 dans cette recette ! En effet, la vanille se marie plutôt bien avec la pomme de terre... Servez ces pommes de terre pour elles-mêmes ou en accompagnement d’une viande blanche ou d’un rôti.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 2 pommes de terre moyenne
  • 1 paquet de magret séché (90g)
  • 6 lamelles d’Ossau Iraty
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 2 pincées d’herbe de provence
  • 1/4 cac de vanille en poudre
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Coupez les pommes de terre en fine lamelles sans les trancher totalement. Vous pouvez vous aider de baguettes pour servir de butoir.
  3. Glissez alternativement une lamelle de magret avec son gras et une lamelle d’Ossau dans les fentes.
  4. Placez les pommes de terre dans un plat à four. Arrosez les avec l’huile d’olive et saupoudrez avec les herbes de provence et la vanille en poudre. Poivrez éventuellement mais pas la peine de saler.
  5. Enfournez pour 45 minutes environ. Les pommes de terre doivent être dorées et bien cuites.

Matelote de haddock au reblochon

Le reblochon est un des fromages typiques de l’hiver. On le connait surtout pour la tartiflette, mais même si c’est atrocement délicieux, ce n’est pas une raison pour se contenter de le cuisiner ainsi. Pour sortir des sentiers battus, j’ai eu envie de le marier à du poisson. Mais de préférence un poisson avec un certain goût mais pas trop gras non plus. Mon choix s’est donc porté vers le haddock, pour son goût fumé si alléchant.

Pour mon partenariat avec Jean d’Alos, j’ai revisité un plat de mon enfance : la matelote de pommes de terre. Il s’agit d’une recette de ma mère. Elle faisait cuire des pommes de terre coupées en lamelles fines à l’eau avec de l’oignon, du persil et de la crème. Quelques petites recherches m’ont appris que la matelote était en réalité une sorte de râgout de poisson, que l’on servait effectivement très souvent avec des pommes de terre à l’eau ou vapeur. J’ai adapté la recette à ma sauce, avec de la sauge, une cuisson au four et une sauce délicieuse au vin blanc (du Pouilly-Fumé) et au reblochon.

Autant vous dire que j’ai été plus que séduite par le mélange. Etonnament, tout se marie très bien. Les saveurs étaient tout à fait équilibrée (cela reste bien salé tout de même, mais pas choquant quand on s’attends à manger du haddock).

Pour 1 à 2 personnes :

Ingrédients :

  • 250g de pommes de terre
  • 150g de haddock
  • 35g d’oignon
  • 10cl de vin blanc
  • 10cl de crème liquide
  • 1/2 cac de sauge
  • 1,5 cac de maïzena
  • 50g de reblochon
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Coupez l’oignon en lamelles. Pelez les pommes de terre et coupez les en tranches fines.
  3. Déposez les rondelles d’oignons dans le fond d’un plat à four. Saupoudrez avec la sauge.
  4. Disposez par dessus les lamelles de pommes de terre puis le haddock (sans sa peau).
  5. Versez le vin blanc et la crème par dessus et donnez quelques tours de moulin à poivre.
  6. Enfournez pour 30 à 40 min. La pointe d’un couteau doit facilement pénétrer dans les pommes de terre.
  7. Hors du four, récupérez le jus de cuisson. Filtrez le. Ajoutez la maïzena et faites épaissir à feu doux dans une casserole.
  8. Ajoutez ensuite le reblochon coupé en morceaux. Fouettez bien pour obtenir une sauce lisse.
  9. Servez la matelote généreusement nappée de cette sauce.

Petite info complémentaire :

Vous pouvez également préparez cette recette avec une cuisson la casserole. Comptez 30 min de cuisson à partir de l’ébullition.

Ils ont testé :

Claudine de Cuisine de Gut