Le lion lilas : un bistrot français

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Un restaurant un peu décalé à la cuisine bonne mais très traditionnelle. C’est le lieu pour manger comme chez soi mais dans un univers un peu différent et marrant.

Vous êtes accueillis à l’entrée par une voiture atypique, envahie par la végétation et les oiseaux qui gazouillent dans leurs cages. Ce soir là, ils n’ont commencé à chanter qu’après une bonne demie heure à se réchauffer les plumes à l’intérieur. C’est très rafraichissant d’entendre les piaulements d’oiseaux (assez discrets) pendant son repas !
La salle est de proportions modestes avec une décoration très bordelaise à base de bouteilles de vin soigneusement alignées mais avec des touches un peu moins conventionnelles et plus originales comme les étais en forme de bois de cerf. L’agencement de l’intérieur m’a un peu fait pensé à un bistrot un peu rétro. Ce sont des teintes certes claires mais relativement froides, avec des objets qui donnent un côté « ancien » comme le petit carrelage au sol, les vieilles chaises en bois ou encore la longue banquette rouge.

En terme d’accueil le serveur est très prévenant, taquin et adorable. Il va s’occuper de vous aux petits oignons en y mettant toutes les formes et la bonne humeur possibles ! On vous présente le menu sur une grande ardoise qui se ballade dans la salle (comme chez un Pain de Soleil), ce qui parfois aboutit à des situations un peu compliquées… Pas facile de présenter le menu à la table ne hauteur de la notre alors que nous étions assises à leurs pieds…

D’ailleurs, heureusement que nous avions réservé pour le service de 19h car j’ai trouvé cela un peu oppressant d’avoir des gens justes au dessus de nous pendant la fin de notre repas. Ca manquait un peu d’intimité. Il faut bien reconnaitre que les tables sont serrées.

Le menu est très « classique » au sens où ce sont définitivement des plats que l’on se fait chez soi : des croque-monsieur, du magret, des terrines, des tartes… C’est bon et parfois un peu original (comme le trio de cannelés salés en entrée) mais dans l’ensemble, ça m’ennuie d’aller au restaurant pour manger ma propre cuisine. En terme de dessert, c’était un peu pauvre selon moi. Le choix était limité, mais c’est cohérent avec la carte très passe-partout et correspondant à de la cuisine de maison. On retrouve donc de la tarte tatin et de la mousse au chocolat dans les desserts avec bien sûr un indétrônable café gourmand.

Mon amie et moi, nous sommes laissées tenter par le burger au confit de canard. C’était notre choix coup de coeur à toutes les deux ! (et aussi pour les mêmes raisons, étant toutes, les deux de grosses cuisinières, nous avons choisis, ce qu’on était le moins susceptibles de faire chez nous).

En attendant son arrivé, on nous a apporté de la tapenade d’olives noires avec des tranches de pain. La tapenade était excellente et le pain d’accompagnement tout aussi agréable. Le pain constitue vraiment un bon moyen d’évaluation des restaurants. En général, les resto sérieux « gâchent » rarement leur cuisine avec un pain de qualité médiocre et ils se donnent la peine d’investir dans des baguettes de traditions pour le service. Ce qui était le cas ici ! 

Nous n’avons pas été déçue. C’était extraordinairement copieux. La quantité de confit de canard était plus qu’appréciable, sans compter qu’il était bien fondant et pas trop salé. Le pain du burger était moelleux et brioché à souhait et bien imprégné d’une sauce au miel, vinaigre balsamique et au jus de canard. Un délice. Les pommes de terre sautées étaient réussies et la salade de tomate vraiment la bienvenue pour faire glisser le tout. C’était vraiment bon, mais pour moi, le rendu était trop gras (entre le fromage et le confit) avec un petit manque d’assaisonnement. J’aurais apprécié que le résultat final soit plus relevé ou avec une touche fruitée comme du chutney de figues. 

Après cette orgie, nous avons quand même trouvé le moyen de prendre un thé gourmand. Au choix, 3 thés de chez Kusmi (vert menthe, noir breakfast ou agrumes & bergamote). Ses portions sont très raisonnables et l’assortiment bien choisi avec :

  • de la tarte tatin
  • de la mousse au chocolat
  • une crème brulée
  • du Fontainbleau (fromage blanc additionné de chantilly) avec du coulis de fruits rouges.

J’ai vraiment aimé la crème brûlée et la tarte tatin. La mousse au chocolat passait bien, mais je la trouvais trop ferme. J’ai eu du mal à accrocher avec le Fontainebleau. Je n’ai pas trop apprécié le goût de crème dans la préparation. Je pense qu’il y avait un conflit dans ma tête avec l’idée de manger du fromage blanc et le fait de me retrouver avec une texture mousseuse   et le goût de crème en prime. En tout cas, il n’aurait pas fallu une gâterie de plus !

En quelques mots, c’était une expérience agréable mais relativement banale sur le plan de la cuisine. Cela n’empêche pas que la qualité des produits soit en rendez-vous et que les plats soient réalisés avec soin et réussite. C’était juste trop commun pour moi (en terme d’associations de saveurs et de type de cuisine). J’ai vraiment aimé l’accueil et le côté bucolique apporté par la voiture et les oiseaux! ^^

Résumé

« Le Lion Lilas »
Bistrot de cuisine traditionnelle française
40€ pour 2 en moyenne

 

Lu-Sam : 11h30-1h
Dim : 18h-1h

 

Arrêt Sainte Catherine (Tram A)
6 rue Bouquière
33000 Bordeaux09 73 68 61 51Leur page facebook
Leur site internet
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Cuisine copieuse et agréable
Accueil jovial et attentif
Carte trop classique

Côte de veau Orloff

On connait tous le rôti de veau Orloff! C’est une recette franco-russe où le fromage et le jambon fumé s’intercalent entre les tranches de rôti. Cependant, cette recette très célèbre est une version modernisée du plat originel où la viande était cuite avec une béchamel, des oignons et des champignons.

Je vous propose un retour aux sources très généreux et réconfortant qui combine tradition et modernité. En un mot comme en cent : champignons, confit d’oignons, jambon sec et tomme de Savoie sont au rendez-vous, pour enchanter vos papilles et cajoler votre estomac ! En prime, c’est un format individuel, qui ne nécessite pas de four, car ce serait dommage de se priver d’une si bonne chose sous prétexte qu’on est seul et qu’on ne va pas se manger un rôti entier !

C’est la deuxième recette avec laquelle je participe au concours « La tomme de Savoie dans la cuisine du Monde« . J’ai fortement hésité à utiliser un confit d’oignon et de framboise, à cause de la recette postée récemment sur le blog La Kiwizine. J’en ai préparé mais j’ai préféré le garder pour garni des croques …

Pour 2 personnes :

Pour le confit d’oignons * :

  • 60g d’oignon (un petit oignon)
  • 1 cas de vinaigre de pomme
  • 1 cas d’eau
  • 1 cac de miel

* il vous en restera environ la moitié voire plus, mais cela se conserve très bien au réfrigérateur

Pour la viande :

  • 2 côtes de veau
  • 2 belles tranches de tomme de Savoie (environ 50g chacune)
  • 1 tranches de jambon fumé
  • 2 belles cac de confit d’oignons
  • 1 noisette de beurre

Pour la sauce :

  • 50g de champignons de paris (en conserve, c’est très bien)
  • 5cl de crème liquide
  • 1 cac de fond de veau
  1. Préparez le confit d’oignon : émincer finement votre oignon puis mettez le à cuir à couvert à feu moyen dans une casserole, jusqu’à ce qu’il soit translucide (non, je n’ai pas mis de matière grasse).
  2. Quand il est translucide, ajoutez le vinaigre, l’eau et le miel, baissez à feu doux et laissez cuire doucement jusqu’à ce que tout le liquide soit absorbé (environ 20 min). Vos oignons doivent être fondants à la fin de la cuisson, sinon rajoutez un peu d’eau et poursuivez la cuisson encore un peu.
  3. Préparez la viande : coupez vos côtes en deux dans l’épaisseur, comme un sandwich, sans aller jusqu’au bout. Cette étape est assez délicate et on a rarement des couteaux assez affûtés, alors je vous conseille de demander à votre boucher de le faire. (j’avais pris ma côte en barquette sous vide dans une grande surface et le boucher du magasin a accepté de me la découper.)
  4. Remplissez cette poche avec une demie tranche de jambon fumé,  une tranche de tomme de Savoie (j’ai gardé la croûte) et 1 cac de confit d’oignon.
  5. Fermez la poche à l’aide de cure-dents (comme pour un cordon bleu).
  6. Dans un poêle, faites fondre le beurre à feu vif. Y saisir la viande de chaque côté, jusqu’à ce que chaque face soit bien dorée.
  7. Baissez le feu et poursuivez la cuisson à couvert pendant 5 à 10 min. Réservez.
  8. Préparez la sauce : mélangez la crème liquide avec le fond de veau et déglacez la poêle avec.
  9. Ajoutez les champignons et laissez épaissir à votre convenance.
  10. Nappez la viande de cette sauce, servez avec des fagots d’haricots verts et régalez vous.


Potée limousine / auvergnate


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Après le boeuf bourguignon et le lapin aux pruneaux, voici un autre grand classique du terroir français : la potée ! Le principe de ce plat est de cuire longtemps dans son bouillon, il tient son nom du plat (le pot) dans lequel il est préparé. Il existe pas mal de variantes, mais ma préférée reste l’auvergnate très proche de la potée limousine : du chou vert, des pommes de terre, du poireau, des carottes et des navets qui mijotent longuement avec du petit salé et de la poitrine fumée. Rajoutez par là-dessus des saucisses fumées ou des chipolatas et vous obtenez un repas complet et copieux, propice aux flatulences!

Tous les bons ingrédients de la potée !

Bon, l’astuce pour éviter de passer l’après-midi à vous tortillez sur votre chaise pour éviter de lâcher un gros pet, c’est de faire blanchir le chou (on le fait bouillir 10 minutes) avant de le cuire vraiment. Ca le rendra plus digeste. Mais à réserver pour un dimanche de préférence. D’une part parce qu’il faut du temps pour la préparer cette potée! Et d’autre part, parce qu’il va bien vous falloir tout un aprem à roupiller pour digérer tout ça !

C’est un très bon plat familial et peu cher, qui nous fera invariablement penser à nos grands-mères !

A titre indicatif, il m’a fallu environ 12€ pour mes proportions (sachant que j’ai pris un kit « mini potée » où il y avait le jarret, du maigre de porc ainsi que 2 saucisses fumées, en gros près de 1,3kg de viande, sans compter la poitrine fumée…), ce qui revient à 3€/personne. Mais soyons honnêtes et réalistes, avec tout ça, il y a bien de quoi nourrir 6 personnes tranquille… Du coup ça fait environ 2€/personne.

Pour 4 personnes (très affamées) :

Ingrédients :

  • 1 jarret de porc demi sel (environ 700g) ou du petit salé
  • 2 tranches de poitrine fumées (environ 150g)
  • 4 saucisses fumées ou 4 chipolatas
  • 1 chou vert (frisé ou pommé)
  • 4 carottes moyennes (ou plutôt petite)
  • 4 navets pas trop gros
  • 4 pommes de terre moyenne
  • 1 poireau
  • 1 cac d’ail séché
  • 1 bouquet garni (persil, thym et laurier)
  • poivre
  1. Epluchez et lavez les légumes.
  2. Coupez le chou en 4 et retirez le trognon dur au bas de chaque quartier. Coupez le poireaux en 3 tronçons (blanc, vert et feuilles) et les navets en 2 (ou 4 s’ils sont un peu gros).
  3. Faites bouillir 2 grands volumes d’eau :
      1. Dans le premier : ébouillantez le chou 10 min avant de l’égoutter et de bien l’essorer.
      2. Dans le deuxième :  mettez y le jarret et la poitrine fumée, écumez pendant 10 min.
  4. Ajoutez les légumes (SAUF les pommes de terre) à la marmite de viandes. Ajoutez dans la foulée le bouquet garni, l’ail et du poivre.
  5. Laissez mijoter 1h30 à petite ébullition. Sinon 20-30 min à la cocotte-minute.
  6. Ajoutez enfin les pommes de terre et prolongez la cuisson 30 min.
  7. Juste avant le service, faites cuire les saucisses.
  8. Egouttez les légumes et disposez les dans un grand plat. Posez les viandes par dessus.

Petite info complémentaire :

Pour évitez que ce ne soit trop salé, laissez tremper le jarret une demie journée dans de l’eau.

Le bouillon de cuisson peut tout à fait être recyclé en soupe aux vermicelles.

Gâteau Basque à la cerise noire

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Cette recette va vous permettre de terminer la confiture de cerises noires que vous avez pu acheter pour faire le BB Burger.

Ce gâteau ressemble un peu à un sablé géant fourré soit de crème pâtissière soit de confiture de cerises noires. Pour être honnête, c’est plus ou moins la même chose qu’un gâteau breton, le beurre demi-sel en moins et le fourrage en plus!

Pour 8 personnes :

Ingrédients :

  • 400g de farine
  • 200g de sucre
  • 200g de beurre mou
  • 1 oeuf entier + 3 jaunes
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 2 cac de sel fin
  • 1 pot de confiture de cerises noires (environ 370g)
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. A l’aide d’une spatule, mélangez le beurre avec le sucre.
  3. Incorporez ensuite les oeufs et mélangez jusqu’à obtenir une pâte bien lisse.
  4. Mélangez la farine et la levure et le sel.
  5. Ajoutez ces ingrédients secs progressivement à la pâte, jusqu’à formez un beau pâton.
  6. Divisez le en 2. Etalez chaque pâton en cercle à la taille de votre moule.
  7. Disposez un premier cercle dans le fond de votre moule. Creusez le un peu 
  8. Répartissez la confiture de cerise dans ce creux. 
  9. Dorez les bords avec du jaune d’oeuf (pour faire une meilleure soudure que moi ^^). Puis apposez le deuxième cercle par dessus.
  10. Dorez la surface avec du jaune d’oeuf. Vous pouvez aussi faire des stries sur le dessus avec le dos d’une fourchette.
  11. Enfournez pour 30 minutes environ, le temps que cela dore.

Petite info complémentaire :

Attendez bien que le gâteau soit totalement froid avant de le découper. J’ai été impatiente et j’ai eu le droit à un torrent de confiture et mon gâteau s’est affaissé.

Boeuf Bourguignon

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Avec l’hiver qui arrive, j’aime bien me remettre dans les plats de grands-mères qui mijotent longuement et qui ne coûtent pas chers. Alors je risque de vous proposez pas mal de plats qui appartiennent à nos traditions françaises dans les temps à venir.

Après le lapin aux pruneaux, je vous propose du boeuf bourguignon pour écouler votre reste de vin (si jamais vous ne l’avez pas bu, bien entendu!).

Une fois de plus, c’est un plat très facile à faire, assez peu coûteux (les morceaux de boeuf utilisés se trouvent entre 7 et 10€ le kilo) et peu gras. Le seul bémol de cette recette serait éventuellement sa longue cuisson. Mais heureusement la cocotte-minute est là pour nous faire gagner du temps!

Pour 4 personnes :

Ingrédients :

  • 700g de viande de boeuf (paleron, collier…)
  • 50 cl de vin rouge (du Bourgogne de préférence!)
  • 10 cl d’eau
  • 2 cas de farine
  • 2 carottes
  • 1 oignons
  • 1 bouquet garni (persil, thym et laurier)
  • 1 cac d’ail séché
  • sel, poivre
  • 400 à 800g de pommes de terre en accompagnement
  1. Coupez l’oignon et les carottes en rondelles.
  2. Dans votre cocotte, faites dorer les morceaux de viande sur toutes leurs faces à feu vif.
  3. Ajoutez ensuite la carotte, l’oignon et l’ail, puis saupoudrez l’ensemble de farine.
  4. Mélangez bien de manière à ce que chaque morceau soit bien enrobé.
  5. Arrosez avec le vin rouge et l’eau. Ajoutez le bouquet garni le sel et le poivre.
  6. Couvrez et faites cuire 40 à 50 min dans votre cocotte-minute.
  7. Pendant ce temps, faites cuire vos pommes de terre à l’eau ou à la vapeur.
  8. Quand la cuisson est fini, dépressurisez votre cocotte, ôtez le bouquet garni ainsi que les morceaux de viande et faites réduire la sauce à feu vif, en remuant de temps en temps.
  9. Servez la viande et les pommes de terre nappées de cette sauce au vin filtrée (à l’aide d’une passoire).

Petite info complémentaire :

Pour le goût, j’aime bien rajouter 3 clous de girofle en plus des autres aromates.

Pour une sauce avec une couleur un peu moins foncée, vous pouvez rajouter un peu de sauce tomate (mais on s’éloigne de la recette d’origine).

Lapin aux pruneaux

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Un bon petit plat de grand-mère qui marine et mijote longuement, que l’on peut réchauffer à loisir, parce qu’il se bonifie presque à chaque passage à la casserole ! Cela a beau être du sucré-salé, c’est tellement traditionnel, que cela ne choque pas les papilles des personnes âgées les plus rétrogrades! Cela fait partie des basiques de la cuisine française ! C’est facile à réaliser en dépit du temps que cela réclame et ça donne l’impression à sa belle-famille qu’on maîtrise les fourneaux les yeux fermés!

En plus, la lapin n’est pas une viande si chère que ça. Moi qui ne cuisine que les râbles (c’est ce que je préfère manger et c’est aussi parce que j’ai du mal à supporter la vision de l’oeil blanc du lapin mort qui me fixe), je suis dans les 15€/kg, mais si vous n’êtes pas une âme sensible, alors on passe facilement à 7€ le lapin entier et découpé en supermarché. C’est toujours de la viande blanche, mais cela permet de changer du poulet et du porc!

Moralité : on a tout à gagner à préparer un bon vieux lapin aux pruneaux!

Pour 4 personnes

Ingrédients :

  • 4 râbles de lapin (environ 500g de viande)
  • 25cl de vin rouge
  • 1 carotte
  • 1 oignon
  • 1 bouquet garni (thym, laurier et persil)
  • 2 clou de girofle
  • poivre
  • 1 barquette de lardons fumés (=150g ou 2 tranches de poitrine fumée, c’est meilleur!)
  • 100g de pruneaux ( environ 12 pruneaux, soit 3 pruneaux/râble)
  • 1 cas de farine
  1. Préparez la marinade la veille : émincez l’oignon, pelez et coupez la carotte en rondelle.
  2. Dans un saladier: versez le vin, le bouquet garni, un peu de poivre, les clous de girofle, la carotte et l’oignon, mélangez.
  3. Mettez le lapin à tremper dedans toute une nuit au frais. Pensez à le retournez de temps en temps si vos morceaux ne plongent pas bien dans le mélange.

  4. Le jour même : égouttez les morceaux de lapin.
  5. Retirez le bouquet garni et les clous de girofle de la marinade. Filtrez pour séparer la marinade de la carotte et de l’oignon.
  6. Dans un faitout ou une cocotte, faites revenir les lardons. Puis ajoutez les oignons et les carottes, enfin retirez les.
  7. A la place, faites dorer les morceaux de lapin sur toutes leurs faces.
  8. Quand ils sont bien cuits, saupoudrez les de farine puis ajoutez arrosez de marinade. Couvrez et laissez mijoter une vingtaine de minutes.
  9. Au bout de 20 min ajoutez les lardons, les pruneaux, oignons et carottes. Couvrez et laissez de nouveau mijoter 20 min.
  10. Quand le temps est écoulé, découvrez votre marmite et poussez le feu pour faire réduire la sauce à votre convenance.

Escalope fourrée au bresse-bleu et champignons

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Je me suis inspirée du cordon bleu et des encornets farcis pour cette recette très gourmande…

Une recette éclair, qui ne demande que 3 ingrédients : du poulet, des champignons et du Bresse bleu ou n’importe quel fromage qui vous fera plaisir!

Pour 2 personnes

Ingrédients:

  • 2 escalopes de poulet ou de dinde
  • 1 petite boîte de champignons en lamelles
  • 1/2 bresse bleu (soit 100-125g environ)
  • assaisonnement : poivre, persil etc…
  1. Coupez votre escalope de manière à obtenir un chausson (comme un encornet). ATTENTION : il ne faut surtout pas ouvrir la viande en deux! De plus, ne cherchez pas à tranchez trop près du bord sous peine de rompre la « poche » de viande au moment du fourrage ou de la cuisson.

    Comme pour un encornet, faites l’ouverture du côté le plus large de votre escalope

  2. Dans une poele, faites fondre le fromage avec les champignons et tout ce qui vous plaira pour l’assaisonnement (un peu de poivre et de persil pour moi).
  3. Quand l’ensemble est bien fondu, remplissez votre escalope avec ce mélange. Tassez comme vous pouvez pour que la farce atteigne le fond du chausson.
  4. Refermez l’ouverture à l’aide d’un cure-dent.
  5. Faites cuire au grill ou à la poêle.
  6. Servez avec des légumes et nappez avec la farce qui se sera (malgré tout) échappé du chausson.

Tourte poulet-champignons

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J’aime beaucoup les tourtes. C’est très gourmand, bien chaud, parfait pour lutter contre le froid qui vient pointer le bout de son nez. L’automne, en plus de s’accompagner d’une chute des températures et aussi l’occasion d’aller ramasser des champignons. Alors si jamais vous ne saviez pas quoi en faire (mis à part des bocaux), voilà une bonne idée, très savoureuse et pas compliquée du tout !

La viande est les champignons sont légèrement confits dans du miel et du vinaigre avec un peu de thym.

Pour 2 personnes

Ingrédients

  • 1 pâte feuilletée
  • 1 escalope de poulet ou de dinde
  • 60g de champignons variés… ou pas !
  • 1 noix de beurre
  • 1/2 oignon
  • 2,5 cl de vin blanc
  • 2,5cl de bouillon de volaille
  • 1 cac de vinaigre de cidre
  • 1 cac de miel
  • 1 branche de thym (frais de préférence)
  • dorure : 1 jaune d’oeuf
  1. Préparez les tourtières : découpez un petit cercle de pâte de la taille de votre moule qui va servir de couvercle et un plus grand qui va servir de fond de pâte.
  2. Chemisez votre moule avec du papier sulfurisé. Et foncez le avec le grand cercle de pâte.
  3. Placez les moules foncés et les couvercles au réfrigérateur le temps de préparez la farce.
  4. Préchauffez votre four à 210°C.
  5. Préparez la farce : émincez la dinde en petits dés. Faites de même avec l’oignon. Réduisez seulement la taille des plus gros champignons.
  6. Faites revenir l’oignon dans une poêle avec le beurre. Ajoutez ensuite le poulet, que vous faites bien dorer.
  7. Ajoutez les liquides ainsi que le miel et le thym. Laissez confire une quinzaine de minutes à feux doux.
  8. Au bout de ce temps, ajoutez les champignons (sans décongélation préalable, si jamais vous avez pris une poêlée). Et laissez cuire 5 minutes à couvert. Les champignons vont cracher du jus (le leur et l’eau de la décongélation).
  9. Découvrez et laissez réduire la sauce encore une dizaine de minutes jusqu’à obtenir quelque chose de sirupeux. 
  10. Dressage et cuisson : sortez vos tourtières du réfrigérateur. Garnissez les avec le mélange viande-champignons.
  11. Recouvrez du couvercle et soudez bien les bords
  12. Dorez au jaune d’oeuf et enfournez pour une trentaine de minutes. 

Petite info complémentaire :

C’est plus pratique pour moi de prendre un mélange de champignons congelés. Sans voiture, difficile d’aller trouver des coins à champignons…

Pensez bien à percer une cheminée dans votre tourtière pour éviter les accidents de débordements disgracieux.

La pâte feuilletée lève mieux lorsqu’elle est bien froide. Evitez donc de la laisser trop longtemps à température ambiante.

Ca se congèle bien après cuisson pour un petit repas du soir rapide. 

Omelette mozza-champignons

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J’avais un reste de mozzarella dans mon frigo après m’être fait une pizza et une envie d’un plat léger. Alors j’ai pensé à me faire une petite omelette !

J’ai fait mariner la mozzarella la veille pour lui donner plus de goût. Sinon, je vous conseille de tenter avec de la mozzarella fumée.

Pour 2 personnes

Pour la marinade (la veille):

  • 1/2 boule de mozzarella
  • 2-3 cas d’huile d’olive
  • thym
  • origan ou basilic
  • sel, poivre
  1. Coupez la mozzarella en petits dés.
  2. Dans un verre ou un tupperware qui ferme, déposez l’huile d’olive avec les herbes, 2 ou 3 tours de moulin à poivre et une pincée de sel.
  3. Déposez dans le verre les morceaux de mozzarella, mélangez bien, couvrez et laissez au réfrigérateur jusqu’au lendemain.

Pour l’omelette :

  • 4 œufs (ou 5 si votre partenaire est un gros mangeur)
  • 2 champignons de paris
  1. Coupez les champignons en fines lamelles. Egouttez la mozzarella et utilisez le reste de marinade pour faire revenir les champignons. Réservez.
  2. Battez les œufs en omelette avec une pincée de sel et du poivre. Versez les dans une poêle antiadhésive bien chaude.
  3. Mélangez plusieurs fois pour que l’omelette cuise à fond.
  4. Quand cela commence à bien prendre, répartissez les dés de mozzarella et les champignons à la surface.
  5. Etape délicate : faites glisser votre omelette sur une assiette plus grande que le diamètre de votre poêle. Puis posez votre poêle par dessus l’assiette et retournez d’un coup votre omelette pour la faire cuire de l’autre côté.

    Avant

  6. Laissez cuire encore un peu. Cela va faire fondre la mozzarella.

    Après

  7. Faites la de nouveau glisser dans la grande assiette. Roulez la et servez la aussitôt telle quelle avec une salade verte.

Petite info complémentaire :

Remplacez la marinade par du pesto pour la mozzarella.

Vous pouvez aussi remplacer les champignons de paris par des champignons séchés pour un goût plus prononcé et plus fumé.