Raviolis à la crevette, sauce piquante

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Un mélange de deux cultures et 3 recettes :

  • une pâte à raviolis italiens
  • la farce des raviolis à la crevette asiatique (les dim sum & co)
  • et la sauce des crevettes sauce piquante de tout resto asiatique qui se respecte

Un résultat assez sympathique. Au départ, j’avais réalisé ma sauce piquante avec  un mélange de ketchup et de sauce soja, qui lui a conféré cette teinte un peu noire, que je trouve trop foncée. C’est pourquoi je l’ai remplacée par de l’aigre douce dans la version que je vous livre ici.

Les proportions en pâte à raviolis sont très généreuses. Heureusement les raviolis se prêtent très bien à la congélation. Mettez les au congélateur sur un plateau et quand ils sont bien durs, regroupez-les dans un sachet plastique. Lorsque vous aurez envie de les mangez, plongez les directement dans de l’eau bouillante. Laissez juste cuire un peu plus longtemps (8-9 min).

Pour 4 personnes :

Pour la pâte à raviolis:

  • 300g de farine
  • 3 oeufs
  • 1,5 cas d’huile d’olive

Pour la farce :

  • 300g de crevettes crues épluchées
  • 60g de pousse de bambou
  • 1cac de gingembre en poudre
  • 1/2 cac de coriandre en poudre

Pour la sauce :

  • 1 bocal de légumes chop suey (350g avec oignon, poivron, bambou, carotte, champi noir)
  • 25cl de vin blanc (ou de sake ou de vinaigre de riz)
  • 1 petite boîte de concentré de tomate (70g)
  • 2 cas de sauce aigre douce
  • 2 cas de sauce nuoc mam
  • 1 petite flaconette de tabasco ou 1/2 cac de purée de piment
  • 1 cas de gingembre râpé
  • 1 cac d’ail semoule
  • 1/2 cac de coriandre
  1. Préparez la farce : mixez les crevettes avec les pousses de bambou. Ajoutez ensuite les épices. Laissez au frais toute une nuit (ou moins, mais ça permet aux crevettes de bien prendre les saveurs des épices).
  2. Préparez la pâte à raviolis : dans un saladier, versez la farine, creusez y un puits puis déposez-y les œufs battus avec l’huile. Mélangez à la main, jusqu’à obtenir une pâte un peu souple et non collante. Ajoutez de la farine ou de l’eau, si vous n’obtenez pas la bonne texture.
  3. Rassemblez la pâte en une boule, filmez-la et laissez-la au réfrigérateur pendant 2h. Sortez-la 10 minutes avant de la travailler.
  4. Préparez les raviolis : divisez votre pâte en deux (si vous avez un laminoir, c’est le moment de l’utiliser) sinon étalez-la au rouleau le plus fin possible (1mm est amplement suffisant) en forme de rectangle.
  5. Façonnez les raviolis soit à l’emporte-pièce, soit avec une plaque à raviolis, soit système D, à la main !
  6. Déposez ces raviolis sur une feuille de papier sulfurisé et laissez sécher 1h à l’air libre.
  7. Préparez la sauce : mélangez tous les liquides ainsi que les épices.
  8. Ajoutez les légumes chop suey et faites chauffer doucement.
  9. Cuisson des raviolis : mettez une grande casserole d’eau salée à bouillir. Plongez-y les raviolis. Laissez cuire 5-6 min après la reprise de l’ébullition.
  10. Servez les raviolis égouttés avec la sauce piquante aux légumes.

Que mettre dans ma salade ?

Avec le retour du printemps et de l’été, vous allez sans doute avoir envie de vous remettre à manger des crudités et toutes sortes de salades, que ce soit par envie de fraicheur ou de légèreté. Malheureusement on finit vite par tourner avec les mêmes ingrédients…

Les ingrédients

Pour palier au manque d’inspiration, je vous ai concocté un petit tableau par catégorie et par couleur de divers ingrédients pouvant rentrer dans la composition des salades ! Le tableau est construit comme suit et il est accessible sur ce lien :

tableau ingrédient salade *

Catégorie vert jaune orange rouge violet marron blanc noir
Base
Crudités
Fruits
Fromage
Viande & co
Dressing

*vous allez être redirigé vers une nouvelle fenêtre sur laquelle il faudra cliquer sur « download », le tableau s’ouvrira alors dans une autre fenêtre.

Ce tableau est loin d’être exhaustif. D’ailleurs, si vous constatez que j’ai fait l’impasse sur des ingrédients essentiels, n’hésitez pas à me le signaler!

L’idéal pour concocter une salade qui va vous rassasier dans la durée et être complète est d’avoir un aliment dans chaque catégorie :

  1. La Base , grâce aux féculents et légumineuses présents dans cette catégorie, représente la source de glucides (exception faite de la salade qui doit être complétée par autre chose pour vous tenir au corps correctement)
  2. Les Fruits et Légumes, permettent un apport en fibres, vitamines etc… Le fait de devoir les croquer et passer du temps à les manger, contribue à vous donner la sensation de rassasiement
  3. La Viande et le Fromage sont une source de protéines. L’avantage du fromage est qu’il vous apporte une source de calcium et de minéraux en prime. En contrepartie, il sera la plupart du temps, plus gras qu’un morceau de viande.
  4. Le Dressing est surtout là pour vous faire plaisir et apporter une touche personnelle via les aromates. La vinaigrette permet de couvrir une partie de vos apports journaliers en matière grasse.

Les sauces

Et si on parlait sauce maintenant ? De base, je prends ma salade nature, mais très peu de personnes sont aussi puriste que moi. C’est pourquoi je vous propose encore une petite liste de sauce couramment utilisées pour accompagner les salades.

Vinaigrette classique :

  • 2 cas d’huile de tournesol
  • 1 cas de vinaigre de cidre
  • 1 pincée de sel
  • 1 pincée de poivre

Vinaigrette sucrée-salée :

  • 1 cas de vinaigre balsamique
  • 2 cas d’huile d’olive
  • 1 cac de miel
  • 1 cac de moutarde à l’ancienne

Mayonnaise :

  • 1 jaune d’œuf
  • 1 cuillère à café de moutarde
  • 25 cl d’huile
  • 1 pincée de sel
  • 1 pincée de poivre

Sauce légère au yaourt :

  • 100g de fromage blanc ou de yaourt bulgare/ brassé
  • 1 cac de ciboulette hachée ou de menthe hachée
  • 1 pincée de poivre
  • 1 pincée de sel
  • 1/2 cac de jus de citron

De plus en plus d’huiles et de vinaigres aromatisés sont disponibles en grande distribution ou dans les épiceries fines. Toutes les huiles n’ont pas la même composition en acides gras et donc pas les mêmes intérêts nutritionnels pour l’organisme. A vous de faire vos mélanges pour satisfaire votre gourmandise!

Pour les huiles d’assaisonnement, celles que vous allez consommer sans cuisson (sous peine de voir leur propriétés organoleptiques et nutritionnelles se détériorer) veillez à prendre des huiles de bonne qualité. On conseille la plupart du temps de les choisir de première extraction à froid. Il existe beaucoup de polémique autour des teneurs en Omega 3 et 6, ainsi que sur les acides gras trans et insaturés, notamment vis à vis des maladies cardio-vasculaires. C’est à vous de voir… Selon moi, c’est un sujet à prendre avec des pincettes. Beaucoup de personnes en parlent sans avoir de recul ou les connaissances adéquates. Je n’ai pas eu de cours de nutrition, mais des interventions de l’ITERG sur l’extraction des huiles et leur traitement. Cela m’a permis de démystifier un peu tout ça et de moins diaboliser tout ce qui a trait à la matière grasse. En bref, vous trouverez facilement sur internet des informations sur les compositions des huiles. Il y a cet article assez critique et engagé, mais qui propose à la fin un tableau récapitulatif ou ce petit dossier, d’un ton plus neutre, qui offre aussi un résumé des teneurs de chaque huile. Enfin, voilà un dernier dossier très complet sur les utilisations des huiles en général et les quantités conseillées.
Citons à titre d’exemple les huiles suivantes : olive, colza, cameline, chanvre, lin, sésame, noix, noisette, germe de blé, pépins de raisins… Pour un goût un peu plus particulier et oriental, pourquoi ne pas tenter de l’huile d’argan ? Au contraire pour une saveur très neutre, optez plutôt pour de l’huile de tournesol.

Pour le vinaigre, même combat. De plus en plus de livres font l’apologie du vinaigre de Cidre, ce produit miracle, comme le bicarbonate, plébiscité par toutes nos grands-mères, qui peut servir partout dans la maison. Mais ce serait dommage de se cantonner à ça, quand un aussi grand panel est à votre disposition pour vous faire plaisir et enchanter vos papilles ! En France, la législation impose qu’un vinaigre soit le fruit d’une double fermentation (acétique et alcoolique) et soit dépourvu d’additifs (mis à part sucre, sel, aromates et arômes naturels). Sans cela, le produit ne peut porter l’appellation « vinaigre ». Voici un dossier plutôt complet sur les utilisations des vinaigres et ses vertus.
Citons les vinaigres suivant : balsamique, Xérès, de vin (blanc ou rouge), miel, riz (au Japon ou en Chine), malt (surtout en Grande-Bretagne), de céréales, de sève (érable au Canada) framboise, mangue, agrumes … Allez jeter un coup d’oeil sur le site Maille pour vous rendre compte de la diversité en matière de vinaigres!

Enfin, pensez à agrémenter vos sauces d’herbes ou d’épices pour varier. Une touche de persil ou d’échalotes séchées changera une sauce fade en une petite merveille. De même, un peu de menthe apportera un côté rafraichissant très agréable avec des concombres. De l’aneth ou de l’estragon rendra à merveille avec les crustacés et autres fruits de mer. N’hésitez pas à avoir recours à des « artefacts » comme du Viandox, de la sauce Worcetershire ou du tabasco pour apporter un soupçon de caractère en plus!

Sinon, je vous conseille d’aller faire un tour sur le site Sauce Salade (pour la page d’accueil c’est ici) qui propose un très bel éventail de vinaigrette, sauce au yaourt et mayonnaise. Sinon, faites un tour dans ma rubrique Sauce (qui est beaucoup moins fournie et qui n’est pas spécifique aux salades).

Mes recettes :

Enfin, voici quelques recettes que j’ai déjà réalisées :

Cheesecake à la tomme de Savoie, base au romarin et tomates séchées, coulis d’abricot

Je suis tombée sur le concours « La tomme de Savoie dans la cuisine du monde » et j’ai eu envie de participer. J’aime beaucoup déguster les fromages en sucré-salé (une tartine de saint-nectaire avec un chutney prune-figue rend divinement bien) et je suis très versée dans les spécialités sucrées américaines. Alors pourquoi ne pas tenter un cheesecake avec de la tomme de Savoie, en la mariant à de l’abricot ? Je me suis dit que ça titillerait au passage la curiosité du jury…  Pour assaisonner un peu, j’ai opté pour le romarin car c’est une alliance qui marche très bien avec l’abricot. Au départ, j’avais aussi dans l’idée de le servir avec une tuile de jambon fumé.

J’ai testé deux versions de cheesecakes  :

  • une première avec cuisson avec de l’oeuf et du mascarpone, qui ressemble beaucoup à un cheesecake traditionnel
  • une deuxième sans cuisson, uniquement à base de crème et de gélatine ,qui se rapproche plus d’un bavarois

Vous avez la version (ma préférée) avec cuisson en photos. La  texture est très fondante en bouche avec le goût de noisette de la tomme qui ressort agréablement sans être trop insistant. La base au romarin réveille l’ensemble avec les petites touches acidulée des tomates séchées.

Vous pourrez voter à partir de lundi pour ma recette (le temps qu’elle soit validée sur le site du concours).

Pour 2 personnes :

Pour la croûte :

  • 40g de farine
  • 20g de flocons d’avoine
  • 20g de beurre
  • 2 tomates séchées
  • 1/2 cac de romarin séché et réduire en petites brisures
  • 1 pincée de poivre

Pour l’appareil à cheesecake :

  • 80g de mascarpone
  • 100g de tomme de Savoie
  • 4cl de crème liquide
  • 1 oeuf
  • 1 pincée de poivre

Pour le service :

  • 10 cl de coulis d’abricot
  • gressins au sésame
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez la base : coupez les tomates séchées en lanières puis en tous petits dés.
  3. Mélangez la farine avec les flocons d’avoine, les morceaux de tomates séchées et le romarin. Ajoutez le beurre et sablez la pâte.
  4. Tassez cette pâte dans 2 cercles à pâtisserie.
  5. Préparez le cheesecake : coupez la tomme en petits dés et faites la fondre doucement à la casserole avec la crème liquide.
  6. En parallèle, fouettez l’oeuf avec le  et le poivre. Ajoutez ensuite le fromage fondu petit à petit.
  7. Versez par dessus la base au romarin.
  8. Enfournez pour 30 min. Laissez refroidir dans le four.
  9. Servez le cheesecake frais, en entrée, avec du coulis d’abricot.

Petite info complémentaire :

En bonus, voici la recette du cheesecake sans cuisson, mais qui nécessite plus de temps de repos et de réfrigération :

  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez la base : avec les mêmes proportions et de la même manière que le cheesecake avec cuisson. 
  3. Tassez ce mélange dans 2 cercles à pâtisseries et faites cuire 15 min. Laissez refroidir
  4. Préparez l’appareil à cheesecake : coupez 100g de tomme en dés et mettez le à fondre à feu doux dans une casserole avec 8cl de crème liquide et une pincée de poivre .
  5. Laissez ce mélange refroidir puis placez le 10 min au congélateur.
  6. Mettez 2 feuilles de gélatine à ramollir dans de l’eau froide 15min.
  7. Faites chauffez le reste de crème (2cl) et mettez y la gélatine à fondre. Réservez.
  8. Montez la crème au fromage en chantilly. Puis incorporez lui la crème à la gélatine.
  9. Versez sur la base aux tomates séchées. Laissez prendre 2h au frais.
  10. Quand le cheesecake est pris, faites chauffer doucement 10cl de coulis d’abricot et ajoutez lui 2 feuilles de gélatine réhydratée et égouttée. Mélangez jusqu’à ce qu’elle soit bien dissoute.
  11. Versez une fine couche de ce coulis à la surface des cheesecakes et replacer 30min-1h au frigo. Les cheesecakes sont désormais prêts à être dégusté!
Le cheesecake à base de crème et de gélatine avec le miroir à l’abricot sur le dessus

Bretzel balls et sauce cheddar

Vacances de Février = club terroir à la rentrée!

Occasion tant attendue de pouvoir déguster de nombreux fromages! Ma contribution cette fois-ci aura été ces petites boules de bretzel à plonger dans une sauce au cheddar. Une initiative bien gourmande et conviviale pour un apéro ! Ces bouchées sont parties comme des petits pains !

Cette sauce est extrêmement facile et rapide à réaliser. Il s’agit tout simplement d’une béchamel au cheddar. S’il vous en reste, elle accompagnera volontiers des pâtes ou des oeufs durs et du chou-fleur.

Pour une trentaine de boules

Pour les bretzels :

  • 325g de farine
  • 1 sachet de levure de boulanger
  • 30g de beurre mou demi-sel
  • 120 mL d’eau tiède

Pour le pochage et les finitions:

  • Grande casserole d’eau
  • 40g de bicarbonate de soude (4 grosses cas)
  • 1 oeuf pour la dorure
  • fleur de sel pour la cuisson

Pour la sauce au cheddar:

  • 200g de cheddar
  • 20 cl de lait
  • 20g de farine (1 belle cas)
  • 20g de beurre
  • 1/2 cac de paprika
  • 1/8 cac de piment d’Espelette ou de Cayenne (pour un goût plus relevé)
  • 1/4 cac de sel
  1. Déposez vos ingrédients dans votre MAP et lance le programme pâte (1h30). Vérifiez en cours de pétrissage la texture de la pâte. Rajoutez un peu de farine si elle semble trop collante.

  2. Préchauffez votre four à 220°C.
  3. Quand la pâte est prête, écrasez la pour en chasser l’air puis divisez-la en boules de la taille d’une noix.
  4. Mettez un grand volume d’eau à bouillir avec le bicarbonate.
  5. Plongez les boules dans l’eau bouillante 1 min environ. Déposez les ensuite sur une feuille de papier sulfurisé
  6. Badigeonnez chaque boule d’oeuf battu puis saupoudrez quelques grains de sel à le surface.
  7. Enfournez pour 15-20 min le temps que les bretzels prennent une belle couleur marron-dorée.
  8. Pendant la cuisson, préparez la sauce : râpez le fromage et mettez le beurre à fondre dans une casserole.
  9. Quand il est fondu, jetez la farine dessus et mélangez au fouet. Ajoutez ensuite le lait et fouettez bien pour obtenir un mélangez homogène.
  10. Laissez épaissir à feu doux.
  11. Quand le mélange est bien épais, mettez-y le fromage à fondre avec les épices. Goûtez et rectifiez au besoin d’assaisonnement. Laissez épaissir encore un peu.
  12. Servez aussitôt avec les boules de bretzel tièdes.

Salade césarienne (pas tout à fait César mais un peu quand même)

J’aime les salades avec beaucoup d’ingrédients (parce que j’ai toujours du mal à me décider) et de couleurs (parce que c’est plus appétissant et agréable pour les yeux). Alors voici une idée de salade vraiment gourmande et complète avec des tomates, des carottes, du chou rouge, de la laitue,  des pommes de terre sautées à la graisse de canard, du poulet mariné au miel et aux épices grillé avec du sésame et un oeuf poché pour le coulant ! Vous ne resterez pas sur votre faim avec ça !

J’ai découvert sur Les Astuces de Luce, un coup de main imparable pour réaliser un bel oeuf mollet avec le jaune bien coulant comme il faut ! Pour avoir testé, ça marche à tous les coups !

Pour 2 personnes :

Pour les pommes de terre sautées:

  • 180g de pommes de terre grenaille
  • 10g de graisse de canard
  • piment d’Espelette
  • herbes de provence
  • sel

Pour le poulet rôti :

  • 1 filet de poulet
  • 1 cas de miel
  • 1 cas de sauce Worcester
  • 1 cas de sésame

Pour les crudités :

  • 10 tomates cerises
  • 1 carotte de taille moyenne
  • 50g de chou rouge
  • 2 oeufs
  • 100g de salade verte
  1. Faites mariner votre poulet : mélangez dans un récipient la sauce Worcester avec le miel.
  2. Placez 30 min au réfrigérateur.
  3. Préchauffez votre four à 230°C.
  4. Préparez les crudités : lavez vos légumes (carotte, salade, tomate et chou).
  5. Pelez la carotte et émincez-la en julienne. Faites de même avec le chou rouge. Coupez les tomate en deux.
  6. Passez aux pommes de terre sautées : lavez et coupez les pommes de terre en rondelles ou en dés.
  7. Plongez les pommes de terre dans une casserole d’eau froide. Portez à ébullition et dès que l’eau bout, égouttez les pommes de terre.
  8. Mettez la graisse de canard à fondre dans une poêle. Quand elle est bien chaude, ajoutez les pommes de terre, enrobez les bien de graisse. Faites cuire pendant une trentaine de minutes en remuant de temps en temps pour que toutes les pommes de terre dorent.
  9. En même temps que vous lancez la cuisson des pommes de terre, égouttez votre poulet (conservez la marinade), recouvrez une face de graines de sésame et placez le à cuire sous le grill de votre four.
  10. Retournez le au bout de 15 min pour faire griller l’autre face.
  11. Pour les oeufs mollets : 5 min avant la fin de cuisson des pommes de terre, placez les oeufs dans une casserole d’eau bouillante.
  12. Comptez très exactement 5 min de cuisson à partir de la reprise de l’ébullition.
  13. Dès que le temps imparti est écoulé, passez les oeufs sous l’eau froide pour stopper la cuisson. Ecalez les avec précaution (ils sont assez mous).
  14. Dressez les assiettes : disposez en premier la salade avec les crudités. Préservez un espace au centre pour placer les pommes de terre.
  15. Ajoutez ensuite le poulet découpé en lamelles et l’oeuf mollet au milieu.
  16. Arrosez avec le reste de marinade et parsemez de graines de sésame.

Petite info complémentaire :

La sauce Worcestershire est une sauce aigre-douce, composée de vinaigres (alcool et malt), de mélasse, d’anchois, d’oignon, d’ail ainsi que différentes épices dont la cannelle. C’est la sauce des Bloody Mary, tartares etc…

Du poulet grillé au barbecue serait encore meilleur !

Le chou rouge a vraiment un goût particulier et poivré. J’ai pris cela par défaut parce que je n’ai pas trouvé de betterave crue lorsque j’ai fait mes courses pour confectionner ma touche violette. Vous pouvez aussi vous rabattre sur des oignons rouges, des radis ou de carottes violettes ou  encore des pommes de terres vitelotte sautées ! Et pourquoi pas de la salade Trévise ou de la feuille de chêne?

Pour du rouge, laissez vous aussi tenter par des poivrons !

Envie de jaune ? Pensez aux tomates cerises jaune, aux carottes jaunes ou au  maïs

Pour encore plus de vert, il y a les poivrons, les cornichons, les câpres, les olives vertes, le concombre, l’avocat, les asperges vertes à votre disposition !

Enfin pour du blanc, laissez vous tenter par du céleri, les champignons de Paris ou des asperges blanches.

Crumble pomme-cerise-pépites de chocolat

Si je devais vous citer les fruits les plus gourmands que je connaisse, je  vous dirai : la mangue et la cerise! Ce sont pour moi les fruits vraiment plaisir ! Je me mange des pommes tous les jours, parce que j’aime ça (j’y suis devenue accro, au point que l’été est une période assez difficile pour moi malgré l’abondance de tous les fruits sauf de la pomme!) mais croquer à pleine dents dans une mangue ou glisser une cerise dans ma bouche, c’est différent! C’est vraiment de l’aliment plaisir au même titre qu’un cookie pour moi ou peut-être pas, faut pas exagérer non plus, y’a la dimension chocolat en jeu là … enfin vous voyez ce que je veux dire ?

Du coup, je vous propose une recette simple mettant en jeu des cerises avec de la pomme, du chocolat pour faire bonne mesure et un crumble parfumé à l’amande parce que c’est vraiment une alliance divine avec la cerise!

Pour 2 personnes :

Pour la garniture :

  • 4 cas de confiture de cerises ou 1 compote pomme-cerise de 100g
  • 2 cas de pépites de chocolat
  • 1 grosse pomme plutôt croquante et sucrée, mais pas trop juteuse ( type Belchar Chantecler)

Pour le crumble :

  • 2 grosses cas de farine (environ 40g)
  • 4 grosses cas de poudre d’amande (environ 30g)
  • Quelques gouttes d’arôme d’amande amère
  • 2 cas de cassonade
  • 30g de beurre mou ou margarine (soit 2 cas)
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Puis pelez et coupez la pomme en petits dés et déposez les dans un ramequin.
  3. Etalez 2 cas de confiture de cerise par ramequin. Répartissez les pépites de chocolat à la surface.
  4. Préparez le crumble : Mélangez tous les ingrédients secs ensemble.
  5. Puis ajoutez le beurre et sablez la pâte avec vos doigts de manière à former des grumeaux.
  6. Répartissez cette préparation sur les fruits.
  7. Enfournez pour 20-25min le temps que le crumble dore.

Petite info complémentaire:

Si vous voulez un résultat moins sucré, remplacez la confiture de cerise par de la compote pomme-cerise. Dans ce cas, placez la compote dans le fond du ramequin. Sinon, en saison (l’été) optez pour des cerises fraîches!

Pommes de terre sautées à la graisse de canard

Ma grand-mère excellait pour faire des pommes de terre sautées. Ma mère et mes soeurs m’en ont toujours parlé ! Elle coupait ses pommes de terre en tranches très fines et les faisait cuire dans une grande poêle en les retournant une par une ! Quand on sait la quantité de petits-enfants qu’elle avait, on ne peut contester le fait que ma grand-mère était très patiente  !

Aujourd’hui je me fais aussi des pommes de terres sautées, souvent pour agrémenter mes salades (comme ici ou ), je n’ai pas sous savoir-faire ni sa patience, mais je les fais rissoler dans de la graisse de canard et je les agrémente d’herbes de provence et de piment d’Espelette pour apporter plus de saveurs.

Après le Jambon braisé au Porto, voici donc ma deuxième participation au défi du mois de Mars 2015 sur le thème des Recettes de Grand-Mère de Recette.de .

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 300g de pommes de terre grenailles
  • 15g de graisse de canard
  • 1/2 cac de piment d’Espelette
  • 1 cac d’herbes de provence
  • 1 cac  de fleur de sel
  1. Brossez les pommes de terre et coupez les en lamelles.
  2. Plongez les dans une casserole d’eau froide que vous portez ensuite à ébullition.
  3. Dès le début de l’ébullition, égouttez les pommes de terre et essuyez-les.
  4. Dans une grande poêle, faites fondre la graisse de canard, quand elle est bien chaude, déposez-y les pommes de terre.
  5. Faites cuire une trentaine de minutes en remuant souvent pour les que les pommes de terre s’enrobent bien de graisse et dorent toutes.
  6. A mi cuisson ajoutez les herbes de provence ainsi que le piment d’Espelette. Ajoutez la fleur de sel au moment de servir.

Petite info complémentaire :

Je préfère garder la peau sur mes pommes de terre. Ca leur donne un petit côté rustique. De plus, je préfère les grenailles car une fois en rondelle, leur diamètre est plus homogène et j’obtiens des rondelles plus régulières.

Cookie tout chocolat fourré au caramel

Il existe beaucoup de recettes de ce type sur la toile. Personnellement, j’ai remanié celle de Andre’s, the Home Baker. Je n’avais pas envie de quelque chose de très chocolaté. On se fait facilement avoir avec le cacao en poudre (comme sur ma recette de cookie noir intense et beurre de cacahuète). Cette pâte à cookie est très épaisse et peut se travailler à la main (contrairement à celle de cette recette de cookie tout chocolat). C’est pile poil ce qu’il faut pour pouvoir bien piéger le caramel et éviter qu’il ne coule partout.

Pour les caramels, j’avais choisi des caramels mous mais ils restaient bien durs après cuisson. La solution, c’est de passer ses cookies 5 à 10 sec au microonde pour le ramollir et tiédir le cookie. Ca devient une vraie tuerie. Sinon je vous conseille d’opter pour des michokos.

Un poil trop durs…

Pour un goût de caramel encore plus propagé, je vous suggère d’utiliser du cacao en poudre Lion qui est aromatisé au caramel ou encore celui de Monbana.

Pour 12 cookies

Ingrédients :

  • 130g de farine
  • 20g de cacao
  • 1/2 cac de levure
  • 70g de sucre blanc
  • 70g de cassonade
  • 60g de beurre mou (mettez la moitié de beurre demi-sel, ce sera meilleur -pour une fois- en association avec le caramel)
  • 1 oeuf
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 100g de pépites de chocolat
  • 12 caramels mous (type Michokos, les carambars sont trop durs)
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Dans un saladier, mélangez le beurre avec les sucres.
  3. Ajoutez l’œuf et l’arôme e vanille.
  4. Puis ajoutez la farine mélangée à la levure et au cacao. Mélangez à la cuillère en bois jusqu’à obtenir une pâte qui se décolle des parois.
  5. Ajoutez les pépites de chocolat.
  6. Formez un rondin de pâte et découpez y 12 morceaux de taille identique.
  7. Roulez ces morceaux en boules et insérez au centre un caramel mou.
  8. Déposez les sur du papier sulfurisé en les espaçant. Ne les aplatissez pas.
  9. Faites cuire 10 minutes pas plus ! Laissez les refroidir ou laissez les au réfrigérateur pendant 30min-1h si vous êtes très gourmand et impatient.

Petite info complémentaire :

Comme pour les cookies de la Mie Câline, si vous souhaitez un cookie encore plus fondant et moelleux, laissez les boules de cookies 30 min au réfrigérateur ou 10 min au congélateur avant de les faire cuire.

Ils se sont laissés tenter :

Elodie du blog La cuisine d’une gourmande 

Memphis Coffee

Au cours d’une expédition jusqu’à Bordeaux Lac pour porter mon ordinateur malade chez Darty, nous sommes passé à côté d’un diner : le Memphis Coffee. Sachant qu’il a fait particulièrement chaud ce weekend pour la saison et que nous étions totalement dégoûtés par mon ordinateur qui est passé de garantie, il y a à peine 1 mois […], nous avons décidé de nous octroyer un petit goûter de réconfort.

On retrouve l’ambiance classique et clichée des diners. Les néons roses et bleu, le fond musical à base de rock et de twist, les figurines grandeur nature d’Elvis ou de pin up, le juke box, les banquettes en skaï… Bref tout y était ! Mais contrairement à l’Edwood café de Talence, ici, même les serveuses sont dans le thème avec leur petit uniforme rose et noir de coupe 50’s.

Nous avons d’emblée opté pour la carte des desserts. Des visuels pour chaque plat, c’est bien pratique et surtout très tentant! Le choix n’est pas  gigantesque mais tout semble tellement appétissant que ce n’est pas évident de se décider!

Je me suis laissée tenter par une coupe de glace Ben& Cookies et mon chéri a pris un milkshake avec une Key Lime Pie. Nous n’étions que 6 clients dans le restaurant avec 2 serveuses et pourtant j’ai eu le sentiment d’attendre très longtemps. Mais bon, l’attente en valait la peine pour moi ! Ma coup de glace était copieuse sans être extravagante. Je m’attendais peut-être à avoir un peu plus de cookie, qui d’ailleurs était très fondant ! Un vrai régal. La chantilly était assez dense et pas sucrée. Ce qui n’était franchement pas nécessaire avec le coulis de chocolat, la glace et le cookie.

Mon chéri a eu l’air un peu déçu par sa tarte. Il l’a trouvé un peu gélatineuse. Mais c’était sa première Key Lime. Personnellement, j’ai été étonnée de voir qu’elle était jaune et non verte…

Par curiosité, nous avons jeté un oeil à la carte salée. Elle avait l’air plutôt attirante. Des burgers, bien entendu, mais surtout une corbeille de tapas variées (chicken wings, oignon rings, mozzarella sticks … ) pour 17€. Les burgers avaient l’air bien présentés (pour ce que nous avons pu observer chez nos voisins de table) et sont accompagnés d’oignon rings et de frites servies dans des mini paniers à friteuse. J’ai adoré cette idée ! Tous les burgers, sont de l’ordre d’une dizaine d’euros et sont disponibles en version avec un double steak. Ils font également de grandes salades pour 12€, bagels, hot-dogs, plats tex-mex… En bref, toute la culture américaine en une seule carte! Des formules à 10 (boisson+plat) ou 14€ (boisson+plat+dessert) que j’ai trouvé plutôt intéressantes. Il y a même une formule goûter avec dessert+boisson pour 6€!Au final, un endroit agréable, si on aime ce genre d’ambiance et la nourriture mauvaise pour nos artères. Après, je ne ferais pas le déplacement exprès non plus pour aller là-bas. Les prix ne sont pas excessifs du tout (je les ai même trouvé moins chez que l’Edwood Café pour un service quasi identique).

Résumé

« Memphis Coffee »
Diner
Menu : 10 ou 14€
Dessert : 7€Lu-Dim : 12h-Minuit
 Zone Aliénor d’Aquitaine
Rue Dugay Trouin
33300 Bordeaux

05 56 80 33 91
51 Chemin Mirepin
33700 Mérignac
05 56 96 95 25

Leur site internet
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Pas trop cher
Grande variété de choix
Ambiance clichée réussie
Pas facile d’accès sans voiture