C’est un gâteau au chocolat très moelleux avec une délicieuse saveur de châtaigne. Sa texture est vraiment très légère. Pas de levure, ce gâteau se fait à l’ancienne avec des oeufs en neige.
J’ai lu sur la toile, qu’en principe, la reine de Saba était un gâteau au chocolat à base de poudre d’amande. Selon ma version, celle de Françoise Bernard (mon premier livre de cuisine !), c’est plutôt un gâteau à base de chocolat râpé, ce qui lui confère ce joli aspect marbré.
Ce gâteau se sert avec de la crème fouettée vanillée en son centre. Je vous conseille d’utiliser du sirop de marron glacé pour sucrer la crème liquide entière avant de la monter en chantilly. Ce sera encore plus gourmand et parfumé ! Pour encore plus d’indécence, je vous suggérerais bien de rajouter des brisures de marrons glacés à la pâte…
Pour un gâteau de 20cm de ø
Ingrédients :
130g de chocolat en copeaux
40g de farine blanche
40g de farine de châtaignes
100g de sucre
3 oeufs
100g de beurre
80g de confiture de châtaigne ou de crème de marron
1 pincée de sel
2 cas de rhum
Préchauffez votre four à 170°C.
Faites fondre le beurre et laissez le refroidir puis râpez le chocolat en copeaux (j’y vais à l’économe).
Dans un saladier, mélangez le chocolat aux farines tamisées et au sucre.
Ajoutez les jaunes d’oeufs avec le beurre fondu, le rhum et la crème de marron. Mélangez bien.
Montez les blancs en neige avec une pincée de sel.
Ajoutez au fouet 1/4 des blancs en neige à la préparation pour assouplir la pâte, puis incorporez délicatement à la spatule le reste.
Versez dans un moule couronne (de préférence) beurré et fariné ou chemisé de papier sulfurisé.
Faites cuire 20 à 25 min, jusqu’à ce qu’une lame de couteau ressorte propre du gâteau.
Petite info complémentaire :
Pour encore plus de légèreté, vous pouvez remplacer la moitié de la farine blanche par de la maïzena.
Si on tamise les farines, c’est parce que la farine de châtaigne a tendance à prendre l’humidité et former des grumeaux durs dans le paquet.
Pas de moule couronne ? On fait avec le système D : un pot à confiture beurré et fariné ou plus simple (je n’y ai pensé qu’après) un cercle à pâtisserie chemisé de papier sulfurisé.
Le but de cette semaine particulière était de vous proposer chaque jour une recette autour du wrap afin de célébrer le retour du beau temps (ma foi, très court) et du printemps (qui s’accompagne souvent de bonnes résolutions concernant notre alimentation à l’approche de l’été : opération bikini bonjour!). Je vous avais donc invité à y contribuer en postant également vos propres recettes.
Je tiens tout d’abord à remercier tout ceux qui ont participé à cette semaine à thème. Je pense aux personnes qui l’on animée par leurs recettes mais aussi à celles qui l’ont suivie à travers leurs commentaires, comme Laura du blog Diet & Délices.
Trève de bavardages, voici les recettes qui ont été proposées au cours de cette délicieuse semaine de légèreté et de simplicité :
Si jamais vous constatez qu’il manque votre suggestion, n’hésitez pas à me le dire ! J’espère que cette semaine vous a plu et aura été une source d’inspiration pour vous !
Je m’y suis un peu prise sur un coup de tête et au dernier moment alors la com’ n’a pas vraiment été à la hauteur. Ce qui explique très certainement le nombre de participation assez restreint.
Les cinnamon rolls sont un grand classique de la culture américaine. Et quand vient l’automne, il n’est pas rare de tomber sur les pumpkin cinnamon roll : des roulés au potiron à la cannelle. Je suis allée piocher l’idée sur le blog Bakerita. C’est très facile à faire et assez sympathique avec un thé au petit déjeuner. Cela change des viennoiseries traditionnelles !
La brioche en tant que telle est très moelleuse avec une saveur agréablement épicée. Avec ca, c’est parti pour le défi Roule ce qu’il te plait sur Recette.de!
Pour 15 briochettes
Pour la brioche au potiron :
175g de farine spéciale brioche
60 mL de lait concentré (ou classique)
100g de purée de potiron
30g de sucre
15g de beurre
1/2 cac de sel
1/2 cac de 4 épices
1/4 de cube de levure (±10g)
Pour la garniture :
3 cas de cassonade
1 cas de vergeoise
1/2 cac de cannelle
1 cas de beurre mou
±15 noix de pécan
Pour le glaçage :
sucre glace (beaucoup)
eau (très très peu)
arôme de vanille (quelques gouttes pour la forme)
Préparez la pâte en MAP :
les ingrédients liquides en premier : lait, purée de potiron, beurre, levure et sucre
les ingrédients secs : la farine mélangée au sel et aux épices
Lancez le programme pâte (1h30). La pâte aura l’air très molle et souple.
A la fin du programme, chassez l’air de la pâte. A ce stade vous pouvez placez la pâte pour la nuit au frigo ou la travailler tout de suite.
Farinez votre plan de travail et étalez la pâte en un grand rectangle.
Tartinez grossièrement le beurre ramolli à la surface du rectangle.
Préparez la garniture : mélangez les sucres avec la cannelle. Déposez ce mélange sur toute la surface du rectangle de pâte.
Parsemez de noix de pécan hachées.
Roulez le rectangle en un boudin puis découpez des tranches de boudin que vous déposez sur une feuille de papier sulfurisé.
Laissez pousser 45min-1h dans un endroit chaud, le temps que les petits escargots doublent de volume.
Préchauffez votre four à 180°C .
Badigeonner les roulés avec du lait ou de l’oeuf battu et enfournez pour 15-20min.
Glaçage : mélangez du sucre glace avec 1 cac d’eau. Ajoutez du sucre tant que vous n’obtenez pas un glaçage assez épais qui ne coule pas trop. Nappez en les roulés puis laissez sécher.
[slideshow_deploy id=’4812′]
Petite info complémentaire :
J’ai roulé ma pâte à partir du « grand côté » du rectangle. Du coup, j’ai obtenu une belle quantité de petits rolls. Mais pour un format plus généreux et plus proche d’un pain aux raisins, faites l’inverse et roulez la pâte à partir du petit côté du rectangle. Votre boudin sera plus gros mais moins long.
Je voue un culte aux calzone ! Ces chaussons de pâte à pizza qui abritent une garniture semblable. C’est certes moins présentable, ça mets moins l’eau à la bouche à première vue, mais je les adore pour leur cordon de pâte ultra moelleux… Mais pour avoir cette bordure de bonheur, il faut la pâte à pizza qui va bien : celle d’Adib d’Aux P’tits Délices !
J’ai garni ma pizza avec un mélange très mexicain et coloré : une poêlée de poivrons, du poulet grillé, des haricots rouges et du cheddar râpé, sur un lit de sauce salsa. Ce n’est pas sans rappeler ce délicieux wrap spécial brunch.
Pour 2 pizzas de 27cm ø :
Ingrédients :
2 pâtons de 230g de pâte à pizza d’Adib
6 cas de sauce salsa ou de sauce tomate
1 oignon
1 petit poivron rouge
1 petit poivron jaune
1 petit poivron vert
4 cas d’haricots rouges en conserve
150g d’escalope de poulet
100g de cheddar râpé (ou de la mimolette, ça rend bien aussi)
Préchauffez votre four à 200°C.
Coupez le poulet en lanières.
Emincez l’oignon ensuite, pelez, épépinez et coupez en lanière les poivrons.
Faites d’abord dorer le poulet dans une poêle bien chaude.
Mettez de côté et à la place faites revenir les oignons 5 min puis ajoutez les poivrons. Laissez cuire 15 min à feu moyen en remuant de temps en temps.
Etalez vos pâtes en cercle de 27cm de diamètre (format restaurant).
Tartinez de sauce salsa sur toute la surface de la pâte.
Répartissez la poêlée de poivrons sur une moitié seulement, puis les morceaux de poulet.
Parsemez d’haricots rouges et recouvrez de cheddar.
[slideshow_deploy id=’5016′]
Rabattez la pâte par dessus toute la garniture. Vous obtenez un chausson en demi cercle.
A partir d’un coin, rabattez le bord (comme si vous vouliez emballez un cadeau).
Puis roulez la pâte en boudin jusqu’au centre de votre demi cercle. Faites de même en partant de l’autre coin.
Vous pouvez dorer les calzones à l’oeuf battu ou à la sauce tomate avant de les enfourner.
Enfournez pour 15 à 20 min. Les calzones vont délicieusement gonfler.
Une seule semaine dédiée aux wraps ce n’est pas suffisant ! Je n’ai pas eu le temps de vous proposer de wraps au jambon ou d’autres recettes chaudes moins printanières, ni même de version sucrée… Alors je me rattrape aujourd’hui avec quelque chose qui j’espère, va vous étonner… Je me suis inspirée des tutoriels sur la pâte fimo pour faire une tortilla léopard ! Qui une fois séchée en forme de gouttière, comme un tacos, a servi de coupe de glace !
Cette coupe Savane est composée de glace à la vanille, au caramel et au chocolatpour rappeler les couleurs du motif léopard, avec de la banane et bien évidement de la chantilly (la condition sinequanone pour pouvoir arborer l’appellation « coupe glacée » selon moi) ! Il ne manquait plus que la cerise confite pour parfaire le tout!
La tortilla est très simple à réaliser mais demande un peu de temps. Elle est constituée de trois pâtes aux goûts et aux couleurs différentes :
une blanche aromatisée à la vanille
une marron clair au caramel
une marron foncée au cacao
Pour 2 coupes :
Pour la tortilla léopard: (proportions pour 2 tortillas)
140g de farine
20g de sucre en poudre
10g de cacao
15 g de beurre mou (ou margarine)
1/2 cac d’arôme de vanille
1 cas de coulis de caramel
± 7cl d’eau
Pour la garniture :
2 boules de glace vanille (100mL environ)
2 boules de glace caramel (100mL environ)
2 boules de glace chocolat (100mL environ)
2 bananes encore bien jaunes (pas noires, on veut qu’elles soient fermes)
chantilly en bombe
sirop ou coulis de chocolat pour la déco
pralin pour la déco
Préchauffez votre four à 180°C.
Préparez les tortillas : dans 3 bols différents déposez :
50g de farine + 10g de sucre en poudre + 5g de margarine
50g farine + 5g de margarine
40g de farine + 10g de sucre en poudre + le cacao + 5g de margarine
Sablez les pâtes.
Maintenant agglomérez les pâtes avec pour commencer :
1 cas d’eau mélangée à l’arôme de vanille
le caramel délayée dans 1 cas d’eau
juste de l’eau
Ajoutez l’eau petit à petit jusqu’à ce que vous obteniez des pâtes lisses, souples et malléables.
Façonnage du motif léopard : prenez la couleur marron clair (celle à base de caramel). Faites plusieurs boudins de 5-6 cm de long et du diamètre d’un doigt (pas le pouce non plus!).
Etalez la pâte marron foncée (celle au chocolat) en une bande de 5mm d’épaisseur environ.
Enroulez partiellement le boudin avec cette bande (elle ne doit pas entourer complètement le boudin marron clair). Rajoutez quelques bandes marrons en plus sur les côtés pour que ce soit plus épais mais pas de manière homogène. (épaisseur de marron foncé autour du boudin marron clair doit être variable). Roulez un peu l’ensemble pour les faire adhérer. Cela va déformer un peu votre boudin, mais ce n’est pas grave.
Etalez la pâte blanche en une bande de quelques mm d’épaisseur et enroulez totalement votre boudin bicolore avec. Roulez de nouveau l’ensemble.
Découpez des lamelles (pas plus de 3mm) de ce boudin tricolore (vous pouvez le laissez reposer 15 min au frais pour pouvoir le couper plus facilement).
Maintenant, disposez la moitié des lamelles les unes à côté des autres, un peu comme pour un puzzle. Ce n’est pas grave s’il reste « du jour » entre les lamelles.
Enfin, étalez les lamelles au rouleau à pâtisserie pour souder et affiner l’ensemble. Réalisez une deuxième tortilla avec l’autre moitié des lamelles.
Faites chauffer une poêle à feu vif.
Y saisir les galettes quelques instants de chaque côté jusqu’à ce que des tâches brunes apparaissent.
Pour donnez la forme gouttière : utilisez un moule à bûche (ou une bouteille en verre et des cercles à pâtisserie pour maintenir la pâte autour).
Faites séchez les tortillas ainsi pliées pendant 15 min au four environ. Vérifier que cela ne dore pas trop.
Lorsque les tortillas sont rigides, sortez les du four et laissez les refroidir.
Dressage de la glace : coupez les bananes en deux dans le sens de la longueur.
Par tortilla : déposez 2 moitiés de banane. Garnissez ensuite avec une boule de glace de chaque parfum. Chapeautez de chantilly. Recouvrez la de rayures de chocolat et de grains de pralin si vous aimez.
Servez immédiatement.
Petite info complémentaire :
Au départ, j’avais procédé exactement comme dans le tuto, mais je suis vite aperçu que c’était compliqué et que je n’avais pas besoin d’une aussi haute précision du motif. Alors j’ai procédé par bandes pour la couleur marron foncé aussi, plutôt que par accolement de boudins.
Je tiens cette recette d’un bon ami qui tient la pizzeria O P’tits Délices dans mon quartier. Depuis que j’ai découvert son resto, je n’ai pas racheté une seule pizza Domino’s alors qu’elles sont à côté de chez moi et offrent des prix franchement cassés ! C’est dire la qualité de sa pâte ! Elle a un goût de pain absolument divin, sans compter son moelleux incomparable ! Une fois que vous êtes initiés, le retour en arrière est trèsdifficile… pour ne pas dire impossible !
Si vous avez peur de vous lancer dans le pétrissage, j’ai également une recette sans pétrissage qui vous permettra d’obtenir un résultat bluffant avec le minium de mise en oeuvre !
Astuce du chef :
Vous pouvez trouver la farine T65 au rayon bio. Sinon, essayez de vous arrangez avec votre boulanger. Mais si jamais vous n’en trouvez pas, vous pouvez utiliser de la T55 avec 250g d’eau. Si cela ne suffit pas, rajoutez de l’eau par tranche de 10g.
Adib ne met pas d’huile d’olive dans sa pâte. C’est plus une question de goût que de nécessité. Personnellement, j’aime bien en mettre 2 cas pour ces proportions. En contrepartie, je mets 2 cas d’eau en moins !
Ne vous formalisez pas trop pour la cuisson. Il est très difficile d’obtenir une croûte comme dans les restaurants car nos fours ne sont pas assez puissants du tout ! Mais il existe une bonne alternative !
Faites préchauffer votre four à la température maximum et de faire chauffer en parallèle une poêle en fonte ou une plaque à pizza en fonte (c’est cher, mais totalement increvable) du diamètre souhaité de votre pizza. Glissez votre pizza garnie dans votre poêle en fonte (mettez une feuille de papier sulfurisé en dessous, ça évitera qu’elle ne colle) puis enfournez le tout au four pour 5 min maximum. La pâte devrait gonfler comme une pro !
Les idées de garnitures :
En Italie, le fromage par excellence est la mozzarella. C’est aussi le plus diététique (mis à part la ricotta à 11% de matière grasse sur le produit fini), elle affiche 18% de matière grasse. En France, on préfère l’emmental, qui apporte un goût plus gratiné et plus prononcé mais aussi plus de calories (avec une teneur de 25 à 30% en matière grasse). Le chèvre est intermédiaire avec une teneur d’environ 23% de matière grasse.
Mais les possibilités ne s’arrêtent pas là ! A vous de faire selon vos envies ou vos fonds de placards ! Gouda, fromage à raclette, cantal, roquefort, feta, camembert… les possibilités sont (presque) infinies !
Dans un autre récipient, dissolvez la levure dans l’eau à température ambiante. Versez la farine dessus.
Pétrissage
A la main : pétrissage pendant 10min, pause de 10-15min de la pâte dans un linge humide ou sous un bol, reprise du pétrissage pendant 4-5min
En MAP : programme pâte (1h30)
Au robot: Pétrissage pendant 2-3 min vitesse lente puis 5-10 min vitesse moyenne.
Divisez cette pâte en 4 pâtons d’environ 210g. Façonnez-les pour avoir des boules.
Repos
Laissez reposer 2-3h avant utilisation. Pour une pâte aux arômes encore plus développés, laissez la fermenter de 24 à 72h dans votre réfrigérateur. Sortez la 1 ou 2h avant de l'utiliser pour qu'elle ait le temps de revenir à température ambiante.
Plongez la pâte dans un saladier de farine, secouez la pour enlever l’excédent et étalez la pâte en forme de cercle sur un plan de travail.
Garnissez à votre convenance.
Cuisson :
Faites cuire à 200°C pendant 15 à 20 min. Si votre four ne cuit pas de manière homogène, sortez la pizza au bout de 10 min pour la retourner.
Préchauffez votre four à 250°C (le maximum possible) avec la plaque sur laquelle vous allez déposez votre pizza dedans.
Quand le four est bien chaud et votre pizza garnie, déposez la sur votre plaque à pizza tout juste sortie du four. Enfournez pour quelques minutes (5 à 10 min), le temps pour la pâte de gonfler et de devenir croustillante et dorée.
Les yaourts du Coin de Camille m’ont fait si grande impression, que j’ai voulu tenter la recette que la patronne m’avait donnée. Malheureusement, je n’ai pas obtenu le même rendu.
Je suis finalement parvenue à reproduire cette texture légèrement ferme et crémeuse à la fois, pour un rendu fondant et très doux en bouche. Tout ça en utilisant simplement du lait entier et un yaourt La Laitière (également au lait entier) pour ensemencer!
On ne peut pas faire plus simple ! C’est devenu ma recette de yaourt de base, celle que je reproduis à chaque fois.
Pour 8 yaourts de 125g :
Ingrédients :
1L de lait entier
1 yaourt nature type La Laitière
Dans un saladier, délayez progressivement le yaourt avec le lait entier.
Lancez votre yaourtière 10h.
Quand le programme est terminé, retirez les pots de votre yaourtière, fermez les avec leur couvercle.
Laissez les au moins 2h au réfrigérateur avant de les déguster. Ils se conserveront 1 bonne semaine voire plus.
Petite info complémentaire :
Concernant la durée, normalement il faut tabler sur 8h de base pour du lait entier et penser à rajoutez 2h de fermentation si on ensemence avec un ferment déshydraté. Une erreur de programmation a fait que j’ai mis mes yaourts 10h au lieu des 8 prévues et c’est là où j’ai obtenu la texture de mes rêves !
Ma première tentative avec la recette de la patronne était la suivante :
1L de lait demi-écrémé
1 sachet de ferment ou 1 yaourt nature type La Laitière
15g de lait en poudre (environ 3 belles cas)
J’avais réalisé 7 yaourts de ±130g chacun avec ces proportions.
Voici une sorte de mille feuille pomme-fromage-bacon cuit au coeur d’un muffin au pain complet. Cette recette assez rapide et qui ne nécessite pas beaucoup de préparation, pourra rejoindre vos brunchs ou un petit plateau télé. Bien sûr vous pouvez la convertir en format croque-monsieur !
2 saint marcellin (fromage au lait de vache qui ressemble à un crottin de chèvre)
1 pomme
2 tranches de bacon (le rond, pas le format poitrine fumée)
quelques cerneaux de noix
origan
Préchauffez votre four à 160°C.
Evidez le muffin à la taille du st marcellin. Découpez les tranches de bacon également à la taille du st marcellin.
Evidez le coeur de la pomme puis coupez des rondelles que vous ajustez une fois de plus à la taille du st marcellin pour les faire rentrer dans le muffin.
Coupez le st marcellin en deux à l’aide d’un fil à coupez le beurre ou d’un lyre à foie gras (c’est très pratique).
Déposez la moitié d’un st marcellin dans un muffin, puis une lamelle d ebacon et une lamelle de pomme.
Recouvrez avec la deuxième moitié du fromage.
[slideshow_deploy id=’5069′]
Parsemez d’origan puis de morceaux de noix.
Enfournez pour 15 min, le temps au fromage de devenir fondant ou coulant.
Petite info complémentaire :
Je pense que vous pouvez tentez cette recette à la cheminée en enveloppant le muffin dans de l’aluminium puis en le plongeant ainsi protégé dans les braises.
Pas de muffin sous la main ? Cette recette peut aussi d’adapter à une grosse pomme de terre cuite au préalable à l’eau ou à la vapeur.
Bagelstein a ouvert une antenne sur Bordeaux juste en face de l’UGC le mercredi 15 Avril. Ca faisait des mois que je passais devant la vitrine en travaux, proposant avec beaucoup d’humour (assez noir et satirique) un job de serveur sous payé, dégradant etc… J’étais clairement alléchée! Leur ton décalé m’avait vraiment ferrée! Il m’a fallu 2 jours avant de pouvoir m’échapper de mon labo à midi pour aller y manger. J’ai embarqué avec moi un autre ami friand de bagels.
Une fois sur place, excitation à son comble, j’ai l’impression d’assister à un remake de Bagels Kook. Même vitrine d’exposition avec tous les bagels à disposition, même affichage des menus à l’aide de petites images colorées, mêmes murs recouverts d’unes de journaux et de petites phrases marrantes et pince-sans-rire, même emballage des bagels dans la feuille de commande. A ça vous couplez la politique de tutoiement Starbucks où l’on vous réclame votre prénom pour vous servir, où l’on prend le temps de vous lancer un « Bonjour Christelle » pour savoir si tel cream cheese vous convient bien dans votre sandwich etc…
Vous passez entre les mains de 3 ou 4 personnes, serrées derrière le comptoir, avec un service relativement lent, avant de pouvoir aller déguster votre bagel. Je trouve cette organisation franchement inefficace, ça ressemblait à un travail à la chaîne contre-productif. Mais je pense clairement que c’est le temps de rodage et que ce point va beaucoup s’améliorer dans les semaines à venir.
Les bagels, aux prénoms désuets, coûtent entre 5,8 et 6,20€. Comptez 6,5€ pour le bagel du mois qui n’est PAS DISPONIBLE EN FORMULE (mauvaise surprise que j’ai eu au passage en caisse). Vous pouvez même monter à 7,30€ pour le bagel Albertine qui est totalement personnalisable. Le choix n’est pas très vaste : 5 bagels de base avec les garnitures classiques (saumon fumé, poulet, thon, pastrami et végétarien). En revanche, il y a pas mal de formules à disposition :
Leur étal de pains à bagels est franchement impressionnant ! Nature, complet, sésame, pavot, échalote, céréales, gratiné, sarrasin, raisins, pépites de chocolat !!! Y’en a pour tous les goûts!
Au moment de ma commande, on m’a demandé lequel je voulais. L’avantage chez eux, c’est que rien n’est gravé dans la pierre. Vous n’aimez pas un ingrédient ? Vous pouvez changer. Un pain vous fait de l’oeil ? Pas grave, vous pouvez prendre celui qui vous fait envie! Vous préférez faire fi des conventions et marier votre poisson avec autre chose qu’une sauce au citron ? Le client est roi et on vous cèdera tous vos caprices !
Les desserts sont appétissants et de tailles respectables. Le crumble et le cheesecake étaient plutôt aguichants.
J’ai choisi leur bagel du mois que j’ai trouvé vraiment original : bagel au sarrasin avec du haddock, avocat, salade, radis, cream cheese aneth et sauce yaourt au citron. C’était la première fois que je voyais du haddock dans un sandwich et un pain au sarrasin en plus !! C’était franchement inédit ! En grande amatrice de muffin, j’ai testé leur muffin aux pépites de chocolat. J’ai un peu fait la grimace au passage en caisse quand on m’a annoncé 10,30€ pour mon non-menu…
Mon ami, qui s’en est tiré avec un ticket à 9,10€, a craqué pour un Léontine (saumon fumé) avec un cookie au chocolat blanc et noix de coco absolument divin !!!! Nous avons pu en déguster des morceaux en attendant la préparation sous nos yeux de notre repas.
Nous avons pris notre temps pour manger. Niveau espace, c’est assez grand. C’est l’équivalent du rez-de-chaussée chez Catering. Nous avons passé un agréable moment à déchiffrer toutes les petites citations marrantes placardées aux murs. Mon bagel était bon, mais j’aurais peut-être apprécié un peu plus de sauce yaourt au citron pour relever l’ensemble. L’aiglefin m’a déçue. Je m’attendais vraiment à ce qu’il donne un goût beaucoup plus salé ! Mais ça ce n’est pas de leur faute ! Mon muffin était également bon mais appartient à la catégorie des muffins madeleines et non à celle des muffins moelleux comme ceux du Columbus. Il avait vraiment une belle taille et une bonne quantité de chunk de chocolat.
Au final, une addition assez salée pour des bagels, qui sont certes bons mais pas hors du commun non plus. On paye surtout le concept effronté. Mais je pense que ça vaut le coup d’y faire un tour, au moins pour leur cookie au chocolat blanc et noix de coco et pour prendre leurs bagels seuls et les garnir chez soi.
Résumé
« Bagelstein »
Bagels
Bagel salé : 5,8 à 7,3€
Bagel sucré : 2,5€
4 Menus : 7,1€ à 11,4€
Service continu Sur place ou à emporter
Arrêt Gambetta (Tram B)
4 rue Georges Bonnac 33000 BordeauxLeur site internet
05 57 30 84 26
Les ⊕⊕⊕
Les Θ
Les différents menus
Le choix des pains à bagel
Cookies chico blanc et noix de coco !!!