Simeone Dell’Arte : pizzeria élégante mais chère …

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Une pizzeria gigantesque située dans le vieux Bordeaux sur la Place Camille Jullian. J’ai eu l’occasion d’y aller à 3 reprises. Et j’en ressors systématiquement avec un avis mitigé.

Pour la décor, j’accroche beaucoup. C’est moderne mais pourtant j’y trouve une certaine atmosphère rétro ou à l’ancienne. Le rendu est vraiment propre et soigné. Les tables et les chaises en bois font solide et semblent de bonne facture. Les banquettes sont confortables et apporte une touche bar/brasserie sympathique. Et puis, il faut avouer que leur grande terrasse sur la place est très agréable.

A votre arrivée, vous êtes accueillis par une armée de serveurs en tenue noire. La dernière fois, nous avons presque eu le droit à une haie d’honneur ! C’était très marrant de les voir tous bien rangés de chaque côté de la porte à nous demander si nous avions réservés et pour combien de personnes… La rapidité du service est cependant assez inégale. Pour notre tablée de 8 cela a été rapide, mais la fois précédente où nous n’étions que deux, ça a été un vrai jeu de patiente… Après, on ne vous presse pas non plus à table.

La carte du Simeone (qui a légèrement changé depuis)

La carte est bien équilibrée. Vous avez des risotto, des pâtes fraiches, des pizzas et des pièces de viandes. Bref, comme dans tout restaurant italien. Mais si je devais résumer l’endroit, je dirais que c’est somme toute beau et bon mais cher pour ce que c’est. Comptez ±16€ pour une pizza ! D’un diamètre vraiment conséquent, certes, mais avec une pâte si fine et craquelée que j’ai préféré ne pas la manger.  Ma pizza avait un goût sucré que j’ai trouvé un peu étonnant (pas de miel dans ma garniture) et surtout écoeurant à la longue. Cependant leur calzone est délicieux et très copieux. J’en garde de bons souvenirs.

Pas de dessert pour moi la fois dernière. J’ai déjà peiné à terminer ma pizza. Mais il m’est arrivé de prendre un mi-cuit au chocolat. La première fois, il m’avait fait forte impression mais je l’ai trouvé un peu léger la deuxième fois, surtout pour le prix (7,5€)…

Bruschetta Parmigiano

Voilà. Au final, c’est un endroit bien si vous avez besoin de manger nombreux, parce qu’il y a aura toujours la place de vous recevoir. C’est un endroit agréable parce que la décoration est bien faite et que cela fait spacieux. Mais je pense que vous pouvez trouver des pizzeria plus intéressantes, surtout en terme de prix. Petit point intéressant, ils ont une épicerie fine.

Résumé

« Simeone Dell’Arte »
Pizzeria
Pizzas ± 16€
Desserts : 7,5€
Menu E/P ou P/D : 23€
Menu E/P/D : 25€
Menu express : 11€

Lun-Dim : 11h-1h

Arrêt Sainte Catherine (Tram A)
10 place Camille Jullian
33000 BORDEAUX
 05 56 52 65 32leur site 
leur page facebook
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Cadre agréable
Spacieux
pizza à pâte trop fine et cassante
coût un peu surestimé…

Brunch dominical #5 : salade d’agrumes rhum-raisins-cannelle

Un brunch très gourmand spécial chandeleur et sports d’hiver pour cette fois-ci. Avec au menu :

  • un milkshake ananas-banane avec un toppping crumble la noix de coco
  • des pancakes au parmesan et artichauts, oeuf poché et bacon bits
  • une salade d’agrumes parfumée au rhum, à la cannelle et aux raisins secs

Les pancakes salés permettent de briser un peu la routine. Ils sont d’une incroyable mollesse et agréablement parfumé. C’est un vrai régal en bouche lorsque l’oeuf poché éclate et répand son jaune bien coulant partout ! Soyons honnêtes, heureusement que la salade de fruits est là pour terminer sur une note de fraîcheur et de légèreté. Car, mine de rien, ce brunch est très copieux ! Elle va vous donner un coup de fouet, histoire d’être en forme pour aller skier !

La salade d’agrumes nécessite un peu de dextérité pour détailler les agrumes en suprême. D’ailleurs, si vous n’avez pas l’habitude, je vous conseille de commencer par le pamplemousse. En général, ses quartiers se détachent assez facilement de leur peau. Mis à part cela, c’est très simple à réaliser et vous pouvez l’adapter avec les fruits et les épices de votre choix. N’oubliez pas de la réaliser dès le matin ou la veille pour que les fruits aient le temps de macérer.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 1 pamplemousse
  • 1 orange sanguine
  • 1 orange
  • une trentaine de raisins secs
  • 1/2 sachet de sucre vanillé
  • 1/2 cac de rhum
  • 1/4 cac de cannelle en poudre
  • quelques amandes effilées
  1. Avec un couteau bien aiguisé, pelez chaque agrume à vif (on coupe les extrémités puis on ôte la peau, il ne doit plus rester de peau blanche).
  2. Puis à l’aide d’un couteau bien pointu, prélevez chaque quartier en veillant à bien détacher la peau de la pulpe.
  3. Déposez les quartiers d’agrumes dans un saladier et pressez les tas de peaux restant entre vos doigts pour en récolter le jus.
  4. Dans une petite casserole, mélangez le rhum avec le jus des fruits, la cannelle et le sucre vanillé.
  5. Faites chauffer jusqu’à ce que cela fume et versez par dessus les raisins secs. Laissez les s’imprégner.
  6. Quand le mélange est froid, versez le par dessus les suprêmes d’agrumes et placez au réfrigérateur en attendant la dégustation.
  7. Au moment du service parsemez chaque verrine ou assiette de quelques amandes effilées pour le croquant.

Petite info complémentaire :

Si vous avez raté mes brunchs précédents, je vous suggère de faire un petit tour sur les liens suivants :

Brunch #1 :

  • smoothie fraise-melon-ananas à la crème de balsamique
  • bagel aux oeufs brouillés, bacon et cheddar
  • fromage blanc au muesli et miel

Brunch #2 :

  • Chocolat chaud onctueux à la chantilly caramel
  • Jacket potatoes (pomme de terre au four) garnie d’une sauce aux champignons et Saint Félicien et de bacon grillé
  • Salade de fruits arc-en-ciel façon crumble

Brunch #3 :

  • thé glacé menthe-pêche-melon
  • rösti au parmesan façon bacon & egg
  • verrine de fromage blanc aux pommes caramélisées

Brunch #4 :

Panettone aux marrons glacés et pépites de chocolat

Ce n’est plus vraiment la période de Noël mais j’avais des jaunes d’oeuf à écouler (à cause de toutes les meringues que j’ai faites ces derniers temps). Comme j’aime bien la brioche, je me suis dit que ça pourrait être une bonne idée de tenter de faire un Panettone !

Traditionnellement il est fourré de raisins secs, de fruits confits et de zestes d’agrumes et on le déguste pendant la période de Noël. Dans la mesure où j’avais un reste de marrons glacés fait maison et surtout une véritable envie de chocolat, je n’ai pas réfléchi longtemps avant de modifier ma garniture.

Dans le respect des traditions, il doit être réalisé à partir de levain. Mais, comme je ne me suis pas encore lancée dans cette grande aventure contraignante, j’ai opté pour une version sur poolish (pâte fermentée 1 journée avant d’être utilisée). Comme en Italie, servez le toasté au petit-déjeuner ou en fin de repas.

Pour 1 gros panettone ou 4 petits :

Pour le poolish :

  • 70g de farine T45
  • 70g de lait (7cl)
  • 5g de levure de boulanger fraîche

Pour la pâte :

  • le poolish
  • 150-200g de farine
  • 50g de lait (5cl)
  • 50g de beurre demi-sel mou
  • 25g de sirop de marrons glacés (ou miel)
  • 2 jaunes d’oeuf
  • 1cas de rhum
  • 80g de brisures de marrons glacés
  • 50g de pépites de chocolat
  • 5g de levure de boulanger fraîche

  1. La VEILLE, préparez le poolish :  dans un saladier à bords hauts, délayez la levure dans le lait tiédi puis ajoutez la farine et mélangez bien.
  2. Filmez et laissez reposez toute la nuit dans un endroit tiède.
  3. Le jour J : délayez la levure dans le lait.
  4. Placez tous les ingrédients dans votre MAP sauf les brisures de marrons glacés et les pépites de chocolat.
  5. Lancez le programme pétrissage seul (1h30).
  6. A la moitié du temps de pétrissage, ajoutez les pépites de chocolat et la marrons.
  7. Laissez la pâte doubler de volume dans votre MAP.
  8. A la fin du programme, sortez la pâte et donnez lui une forme de boule (ou divisez la en 4 pâtons de 150g chacun).
  9. Déposez la dans un moule circulaire à bords très haut chemisé de papier sulfurisé. La pâte doit atteindre la moitié (ou les 2/3 grand max) de la hauteur du moule.
  10. Couvrez d’un torchon et laissez doubler de volume dans un endroit tiède.
  11. Cuisson : préchauffez votre four à 180°C.
  12. Quand vos brioches ont doublé de volume, badigeonnez la surface de lait sucré (le lait concentré fait des merveilles).
  13. Enfournez pour 45 min-1h. Au besoin, couvrez la surface avec de l’aluminium pour éviter qu’elle ne brunisse trop.

Petite info complémentaire :

Les marrons glacés, si vous ne les dédiez pas à la dégustation tels quels, se conservent très bien dans leur sirop. Ils vont perdre leur fondant un peu croquant mais ils conserveront leur goût bien particulier. Ceux que j’ai utilisé étaient très foncés car je les ai préparés avec de la vergeoise brune, qui apporte beaucoup de couleur.

J’ai précisé 150 à 200g de farine car j’étais partie sur 150 mais j’en ai rajouté un peu en cours de pétrissage pour que la pâte ne soit pas trop collante. Au final, je pense que j’aurais pu m’arrêter à 180g…

Milkshake ananas-banane

Ce milkshake sans glace est parfait si vous voulez faire le plein de douceur et combler votre gourmandise ! Le crumble à la noix de coco apporte une touche crunchy vraiment très agréable. Le sirop de cerise amarena est surtout là pour sa belle couleur rouge !

C’est un goûter presque complet ! L’été, si vous ne voulez pas allumer votre four, remplacez le crumble par des palets bretons ou d’autres biscuits secs de votre choix réduits en petits morceaux.

Pour 1 grand verre :

Pour la boisson :

  • 50g de banane congelée (= 1 petite banane)
  • 50g d’ananas au sirop congelé (3 rondelles d’ananas)
  • 200g de lait ribot

Pour le crumble :

  • 1 cas de farine (10g)
  • 1 cas de noix de coco (5g)
  • 1 cac de sucre vanillé
  • 5g de beurre mou

Pour le topping :

  1. La veille : découpez une petite banane en rondelles et placez ces rondelles au congélateur.
  2. Coupez les rondelles d’ananas au sirop en morceaux et congelez les aussi.
  3. Préchauffez votre four à 180°C.
  4. Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs ensemble puis sablez avec le beurre avec vos doigts.
  5. Formez des petits grains que vous déposez sur une feuille de papier sulfurisé.
  6. Enfournez pour 10 min environ. Surveillez la coloration des morceaux de crumble.
  7. Pendant ce temps :  mixez la banane et l’ananas congelés avec le lait ribot.
  8. Dressage : versez dans une grande tasse.
  9. Déposez la rondelle d’ananas, et recouvrez la avec du crumble.
  10. Arrosez avec le sirop de cerise amarena et placez la cerise amarena au sommet.
  11. Dégustez immédiatement.

Apport calorique :

154 kCal/verre sans topping
273 kCal/verre avec le crumble

Brownie au caramel

J’ai découvert, il y a peu, le principe des poke cake. Vous réalisez une base de gâteau, vous le percez de trous un peu plus gros qu’une paille sur toute sa surface et vous versez par dessus du lait concentré aromatisé ou des préparations similaires à de la crème pâtissière (un peu gélifiée). Un coup de glaçage et beaucoup de topping plus tard, vous vous retrouvez avec une bombe calorique ultra alléchante.

Ce brownie est un peu fait sur le même principe. Une base de brownie aux noix est percée de grosses cavités remplies d’un coulis de caramel bien épais. Je l’ai saupoudré de fleur de sel, de filaments de chocolat et de caramel puis parsemé de quelques noix concassées. Beaucoup de fondant, un peu de croquant… Une aberration pour vos artères et vos hanches mais que du plaisir pour votre palais et votre moral !

Pour la petite histoire, tout ça est parti d’une discussion avec un collègue de travail. Un matin, je l’ai croisé avec un gâteau dans les mains. Après m’avoir expliqué qu’il l’achetait à un food truck breton sur le marché à Forum le mercredi matin, il m’a plus ou moins demandé si je serais capable de le refaire. Pas de problème ! J’avais juste besoin d’un échantillon pour goûter et me faire une idée par moi-même. La semaine suivante, mon collègue est venu me voir et a déposé devant moi un petit brownie cuit dans une caissette à muffin avec au coeur un palet de caramel. Il ne me restait plus qu’à me mettre au travail !

Pour 9 parts :

Pour le brownie :

  • 130g de chocolat
  • 80g de beurre demi-sel
  • 60g de sucre
  • 30g de farine
  • 2 oeufs
  • 40g de noix concassées

Pour le caramel :

  • 40g de sucre
  • 40g de crème (fraîche ou liquide)
  • 10g de beurre

Pour le topping :

  • 20g de chocolat
  • fleur de sel
  • quelques noix concassées
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez le brownie : faites fondre le chocolat avec le beurre. Lissez le mélange.
  3. Ajoutez les oeufs avec le sucre.
  4. Ajoutez la farine en dernier avec les brisures de noix.
  5. Versez dans un moule carré de max 16x16cm.
  6. Enfournez pour 15 à 20min. Surveillez bien la cuisson. Votre brownie doit rester très fondant et bien dense !
  7. Laissez tiédir.
  8. Préparez le caramel : faites fondre le sucre à sec dans une poêle anti-adhésive.
  9. Quand il est joliment blond, ajoutez le beurre et fouettez vigoureusement.
  10. Faites chauffez la crème et ajoutez la petit à petit au caramel, toujours en fouettant vivement.
  11. Laissez épaissir à feu moyen. Cela va bouillonner et devenir de plus en plus visqueux. Comptez 10-15 minutes pour qu’il ait la bonne consistance.
  12. Retirez du feu.
  13. Dressage : percez 9 trous avec un évide-pomme à intervalles réguliers sur votre brownie.
  14. Remplissez chaque trou avec le caramel encore chaud (pour qu’il soit encore un peu liquide).  Puis faites des stries avec sur le dessus.
  15. Faites fondre le chocolat et réalisez des traînées sur le dessus du brownie.
  16. Saupoudrez la surface d’un peu de fleur de sel puis de noix concassées.
  17. Placez pour 1h au réfrigérateur pour que l’ensemble durcisse un peu.
  18. Découpez des carrés autour de chaque puits de caramel et mordez à pleines dents !

Pancakes salés au parmesan et artichaut

C’est le mois de la chandeleur et de Mardi-Gras, alors on en profite tous pour faire le plein de crêpes. Cette année, je suis plutôt partie pour des pancakes. J’ai commencé avec une version sucrée au potiron et pépites de chocolat, je vous propose maintenant une version salée avec du parmesan et des herbes de provence. Pour en faire un repas vraiment complet, je les ai accompagnées d’un oeuf poché et d’artichaut poivrade rapidement poêlé ainsi que quelques bacon bits pour la touche crousti-salée !

Seul point technique et un peu fastidieux de la recette : la préparation des artichauts. Mais si vous n’avez pas envie de vous embêter, prenez des coeurs d’artichaut en boîte.

La maîtrise des oeufs pochés n’est pas évidente non plus, mais le fait de les cuire dans un filtre à café simplifie beaucoup les choses ! Bon, j’ai été un peu impatiente pendant la cuisson… Résultat, mon oeuf s’est éclaté lorsque je l’ai déposé au sommet de ma pile de pancakes… J’étais terriblement déçue de ne pas vous montrer une pile superbe avec un oeuf qui se vide petit à petit de son or liquide. Mais j’ai réussi à rattraper le coup en jetant un peu de topping partout et ca m’a donné quelque chose d’assez esthétique bien que déstructuré ! ^^

Pour 2 personnes :

Pour les pancakes :

  • 100g de farine
  • 120mL de lait ribot
  • 50g de fromage blanc
  • 50g de parmesan
  • 1 oeuf
  • 5g de beurre fondu
  • 1 cac d’herbes de provence
  • 1 cac de levure
  • 1/2 cac de bicarbonate
  • 1/4 cac de sel
  • poivre à votre convenance

Pour le topping :

  • 2 oeufs
  • 3 artichauts poivrades
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 4 tranches de poitrine fumée
  • copeaux de parmesan
  • ciboule
  1. Préparez les artichauts :  tournez vos artichauts, pensez à bien les asperger de jus de jus de citron pour éviter qu’ils ne noircissent.
  2. Coupez les en 4.
  3. Préparez les bacon bits : faites griller les tranches de poitrine à la poêle à feu vif.
  4. Quand elles sont très bien dorées et croustillantes, déposez les sur une feuille de papier absorbant et laissez refroidir.
  5. Mixez les pour obtenir des petites brisures.
  6. A la place faites, baissez à feu moyen et faites revenir les artichauts.
  7. Couvrez et compter 5 à 10 min de cuisson. Ils doivent devenir tendre.
  8. Préparez les pancakes : mélangez les ingrédients secs d’un côté et les humides de l’autre.
  9. Mélangez les deux préparations entre elle. vous devez obtenir une pâte lisse et vraiment épaisse.
  10. Faites chauffez votre poêle à feu moyen-doux.
  11. Déposez une louchette de pâte et étalez la légèrement en cercle de 8 à 10cm de diamètre.
  12. Quand les bords commencent à figer et la surface à buller, retournez votre pancake. Poursuivez la cuisson entre 2 min et mettez de côté.
  13. Continuez jusqu’à épuisement de la pâte.
  14. En parallèle, pochez les oeufs : portez un grand volume d’eau à petite ébullition.
  15. Glissez chaque oeuf dans un filtre à café. Nouez l’extrémité avec un petit élastique ou de la ficelle de cuisine pour former un ballotin.
  16. Placez chaque pochette dans l’eau frémissante et comptez 5-6min de cuisson.
  17. Dressage : répartissez les pancakes en pile dans deux assiettes.
  18. placez dessus 6 quarts d’artichauts et l’oeuf poché au centre.
  19. Parsemez de brisures de bacon, et de copeaux de parmesan.

Petite info complémentaire :

Pour des pancakes encore plus aérien. Séparez le blanc du jaune. Incorporez le jaune en même temps que les autres liquides. Montez le blanc en neige et ajoutez le à la pâte en soulevant bien une fois celle-ci bien lisse.

Pour mettre la bonne quantité de pâte à chaque fois, je vous conseille d’utiliser une cuillère à glace. C’est une contenance vraiment idéale !

Croustillant de camembert

Si vous avez envie d’une entrée gourmande et très présentable, je vous conseille ces petits croustillants au camembert. Il s’agit de feuilles de bricks qui renferment du camembert fondu avec des pommes poêlées et caramélisées au calvados. C’est une recette aux saveurs bien Normandes et ce pour mon plus grand plaisir !

Pour 4 bonbons :

Ingrédients :

  • 4 feuilles de bricks
  • 1/3 de camembert (±75g)
  • 1 pomme plutôt croquante et acidulée (type Belchard Chanteclerc, Ariane…)
  • 15g de miel
  • 10g de beurre
  • 1 cas de calvados
  • herbes de provence (facultatif)
  • 8 tiges de ciboulette
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Coupez le camembert en lamelles.
  3. Préparation des pommes : coupez la pomme en petits dés (0,5mm de côté environ). Au besoin arrosez les de citron pour qu’ils ne noircissent pas.
  4. Dans une poêle, faites chauffez le beurre avec le miel jusqu’à ce qu’il caramélise.
  5. Passez à feu très doux et jetez les pommes dedans en remuant bien pour bien les enrober. Vous pouvez ajouter les herbes de provence à ce moment là, si vous en avez envie (moi j’adore!).
  6. Ajoutez le calva et poursuivez la cuisson 5min jusqu’à ce que les pommes ramollissent légèrement. Mettez de côté.
  7. Dressage : prenez une feuille de bricks, pliez la en deux et découpez la pour lui donner la forme d’un rectangle.
  8. Déposez une lamelles de camembert au centre et recouvrez la de dés de pommes.
  9. Roulez la feuille de bricks autour de la farce en serrant bien pour formez un boudin.
  10. Nouez sans trop serrer les extrémités avec de la ficelle de cuisine pour donner la forme de bonbon.
  11. Enfournez pour 10 min en surveillant la coloration des feuilles de bricks (cela peut roussir très vite).
  12. Servez chaud avec une petite salade*.

Petite info complémentaire :

Si vous serrez trop, la ficelle va coupez les feuilles de bricks et votre camembert va s’échapper sans vergogne de son cocon croustillant.

*Pour la salade, je vous conseille un mélange de salades (type mesclun), avec des tomates, des raisins secs et du sésame. C’est vraiment un bon mariage avec le croustillant de camembert.

Gyoza Factory : le take away japonais qui croustille

Exit les sushi ! Les gyoza sont l’avenir du take-away japonais ! Un format petit et pratique, une texture croustillante et fondante à fois, une farce généreuse et savoureuse. Que demander de plus ?! Les gyoza ont tout bon pour vous faire craquer sans vous faire culpabiliser!

Je vous expliquais hier que j’avais eu la chance d’être invitée à la soirée spéciale de la Gyoza Factory, animée par Michel Cymes, venu faire la promotion de la boutique encore toute jeune de son ami Frédéric Lescale. Cela fait à peine 2 mois que les raviolis japonais ont leur enseigne dédiée à Bordeaux mais le succès semble déjà là !

Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Tout le concept de la boutique tourne autour des GYOZA (il s’agit de la déformation phonétique en japonais des raviolis chinois JIAOZI). Ce sont des raviolis cuits à la vapeur puis poêlés au wok pour leur donner ce côté croustillant irrésistible ! Traditionnellement, ils sont d’abord poêlés puis déglacés avec un peu d’eau et cuits à couvert quelques minutes. Mais ici, dans un soucis de rapidité pour le service, le patron a jugé plus pratique de les faire précuire à la vapeur puis de leur donner un petit aller-retour à la plancha pour les dorer !
Le potentiel est énorme! On peut varier les farces à l’infini ! Bien sûr, pour les puristes, il y a le traditionnel avec une farce au porc et au chou chinois, mais notre patron préféré laisse parler son imagination et vous propose des recettes plus inédites à base de confit de canard par exemple. Toutefois, il s’attache aussi à faire des compositions de saison ou végétariennes pour que chacun puisse y trouver son compte sans jamais se lasser. 

Tout est fabriqué dans l’arrière boutique, où tout tient dans un vrai mouchoir de poche. Ce n’est certes pas du fait main de A jusqu’à Z, mais la farce est minutieusement élaborée par notre chef en herbe avec les conseils d’une diététicienne (sa femme ^^). Donc pas d’inquiétude de ce côté là, vous pouvez vous laisser aller, c’est tout à fait raisonnable. On se rend difficilement compte de la masse de travail que représentent ces petits chaussons. Frédéric nous a avoué que s’il devait faire les raviolis lui même, il n’en produirait que 400/h. Heureusement, la machine à gyoza est là et atteint sans problème les 1500 ravioli/h. C’est une véritable bête de compétition. Je l’ai aperçue en fonctionnement et c’est assez prodigieux de voir la manière dont la farce tombe sur le rond de pâte, qui est ensuite joliment plié en chausson !

Et la petite histoire dans tout ca ? 
Il aura fallu 1an et demi à Frédéric et sa femme préférée Laurence pour mûrir ce projet novateur et le concrétiser. Le temps pour elle de déplacer ses activités sur Bordeaux et pour lui de passer un CAP en cuisine. En effet, Frédéric n’avait pas vraiment d’expérience des fourneaux. Son monde à lui, c’était l’audiovisuel ! J’aime beaucoup ces histoires de reconversion ! C’est un beau message d’espoir pour toutes les personnes qui se sentent mal dans leur vie professionnelle.

Sinon le cadre, il est comment ? 
La boutique est décorée dans des tons noirs et bois. Tout est rectiligne, net, propre. Je trouve que ça colle tout à fait avec l’image que j’ai des japonais. L’aspect traditionnel, un peu rigide mais pourtant tellement avant-gardiste et futuriste avec l’omniprésence des technologies de pointe. Comme par hasard, on retrouve cette pointe de modernité avec l’affichage animé des menus sur l’écran juste au-dessus du comptoir. L’espace est minuscule (à peine 9m²), il y a certes des tablettes avec quelques tabourets, mais c’est plus histoire que vous puissiez patienter au chaud le temps qu’on prépare votre commande, plutôt que pour y manger réellement. Vous pouvez d’ailleurs suivre directement la prépration de vos ravioli car la cuisson se fait sous vos yeux, juste derrière le comptoir.

Quand on pénètre dans ce petit sanctuaire, on est assailli par une délicieuse odeur … J’ai mis longtemps avant de réaliser à quoi elle me faisait penser. Bon… ca ne va pas paraître très flatteur, mais c’est une odeur qui me fait franchement saliver. Elle était en tout point semblable à celle du McDo. Pas la friture, non ! Plutôt l’odeur dans votre voiture quand vous passez au McDrive… Moi j’adore !

Niveau dégustation cela donne quoi ? 
Les menus sont établis de manière claire et dans des couleurs très vives. J’aime beaucoup le pep’s qui se dégage de la carte et de la communication en général. Plusieurs menus sont à votre disposition, allant de 6 à 10 gyoza, pour s’adapter à votre appétit et votre soif de découverte.

On nous a gentiment offert à l’occasion un sac menu. Il se composait de :

  • un boîte en carton avec 8 gyoza sur leur lit de riz (king size le lit, aucune chance que mourriez de faim!)
  • 4 petits pots de sauce (1 sauce par type de gyoza : c’est vraiment top, d’avoir le bon mariage)
  • une petite salade (parfumée avec de l’aneth et de la coriandre, peu, voire pas ensaucée, j’ai beaucoup apprécié)
  • 1 boisson (de l’eau pour moi)
  • des mini carambars (enfance quand tu nous tient)
  • des couverts emballés (j’aurais bien aimé avoir le choix avec des baguettes, pour le côté aventurier, surtout quand on tente de manger du riz avec, après il faut être honnête, les raviolis peuvent clairement se manger à la main !)

J’ai vraiment adoré mon doggy bag ! J’avais les 4 garnitures du moment en double. J’en ai profité pour me faire un ramen avec les ravioli traditionnels et j’ai fait réchauffer les autres quelques minutes à la poêle. J’ai eu une préférence pour le poulet-coco. Pas vraiment nippon en terme de saveurs, mais délicieux ! Surtout avec sa sauce au curry. Ils sont très bien garnis niveau farce. Après, je ne sais pas si c’est parce que j’ai attendu le lendemain pour les manger, mais les bords avaient tendance à se décoller. 

En conclusion, j’ai vraiment été séduite par le concept et la jovialité de son père fondateur ! Il a la confidence et le sourire faciles. C’est un vrai plaisir de discuter avec lui ! Sans doute la touche qui rend ses gyoza encore meilleurs qu’ils ne le sont déjà. La qualité est au rendez-vous. Personnellement, j’ai beaucoup aimé mes garnitures. Mon seul reproche serait éventuellement les horaires d’ouverture un peu restreints pour le moment… Mais à part ça, vraiment, allez-y ! C’est une expérience à tenter et je dirais même à retenter !

Résumé

« Gyoza Factory »
Raviolis cuits à la vapeur et grillés
Menu : 6,5 à 11,5€
(Sur place) ou à emporter

Lu-Sam : 11h30-14h30
Je-Sam : 18h30-22h

Arrêt Gambetta (tram B)
6 rue George Bonnac
33000 Bordeaux06 81 50 32 86
Leur site
Leur page facebook 
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Rapport qualité/prix très intéressant
Originalité du concept
Sain
Que du take-away

Brunch ramen

A défaut d’aimer les sushis et autres maki, s’il y a une chose que j’apprécie dans la cuisine japonaise, ce sont les ramen ! Ces bouillons parfumés, qui vous réchauffent en profondeur, où baignent des pâtes, de la viande et plein d’autres bonnes choses selon vos envies.

Les épices pour pho

J’étais tombée, il y a longtemps, sur un photo de ramen petit-déjeuner sur le site Food Porn Daily. Sa composition me faisait terriblement penser à un brunch : un oeuf au plat, du jambon et des raviolis japonais…

J’ai eu le plaisir, ce weekend, d’être invitée à découvrir la Gyoza Factory, qui a ouvert il y a peu à Bordeaux. Et du coup, cette recette de ramen m’est revenue en mémoire. Parfait pour mon brunch du dimanche ! C’est très rapide et facile à préparer. Sans compter que c’est assez pauvre en matière grasse (si vous n’abusez pas des raviolis) ! Alors profitez en !

Pour 2 personnes :

Pour le bouillon :

  • 1L d’eau
  • 100g de nouilles (aux oeufs, au riz, ramen …)
  • 4 champignons parfumés séchés
  • 2cm de gingembre
  • 2 cas d’épices pour pho (badiane, coriandre, cannelle, clou de girofle, muscade, cardamome, fenouil)
  • 1 cas de sauce nuoc mam
  • 1/2 cac de pâte de piment

Pour le topping :

  • 75g de dés de jambon
  • gyoza
  • 2 oeufs
  • ciboule
  • sésame …
  1. Préparation du bouillon : pelez le gingembre et râpez le. Placez les épices pour pho dans un filtre à thé ou une pochette en gaze.
  2. Faites bouillir l’eau avec les épices, le gingembre, la sauce nuoc mam et la pâte de piment.
  3. Quand l’eau bout, mettez y les champignons séchés et les nouilles. Retirez du feu, couvrez et laissez infuser 5min.
  4. Égouttez les champignons et coupez les en lamelles.
  5. Préparation des autres ingrédients : dans une poêle, faites revenir les dés de jambon.
  6. Retirez les puis faites dorer les gyoza.
  7. Mettez les de côté puis faites cuire les oeufs au plat.
  8. Dressage : répartissez les nouilles dans deux assiettes creuses ou deux bols.
  9. Ajoutez ensuite les champignons, les raviolis, les dés de jambon et les oeufs au plat
  10. Arrosez avec le bouillon et dégustez bien chaud !

Petite info complémentaire :

Sachant que ce plat est déjà riche en protéines, je vous suggère de plutôt prendre des gyoza aux légumes.

Comme pour un bouquet garni, le fait de mettre toutes les épices dans un ballotin en gaze, permet de les retirer facilement du bouillon au moment du service.