Un petit billet très rapide pour vous dire que je m’envole aujourd’hui vers New-York pour deux semaines de vacances bien méritées !
Comme il s’agit de vacances (et que l’approvisionnement et l’entretien de mon blog est quasiment mon activité principale), je m’en occuperais très peu. Donc, ne vous inquiétez pas si les commentaires ne sont pas validés très rapidement (bon Claudine, toi, tu as le droit de t’inquiéter puisque tes petits mots finissent souvent dans mes spam ). Après, je suis lucide, tenir un blog, c’est un peu comme une drogue… C’est très prenant et très dur de décrocher du jour au lendemain (même si certain jour, on en a marre et on s’affole de voir le temps que cela prend). Et puis c’est ma petite création personnelle, alors je vais avoir du mal à résister à l’envie d’aller voir comme il va et vous avec ! Sinon j’avais suffisamment de recettes d’avance pour que mon absence passe inaperçue mais j’avais envie de vous prévenir tout de même !
C’est la première fois que je prends un long-courrier et que je voyage aussi loin. J’y vais en grosse touriste, je n’ai rien prévu de particulier à part un spectacle à Broadway et d’aller voir les chutes du Niagara. Il y a bien sûr des incontournables que je compte bien aller voir (Ellis Island, l’Empire State Building etc… ) mais pour le reste, je fonctionnerai au feeling et à l’humeur du jour ! Etonnamment, j’ai fait plus de repérages pour les restaurants (j’ai plus exactement (soyons honnêtes) repéré tous les plans junk food) que pour les monuments et les place à visiter. L’idée de me peser avant et après le voyage m’a traversé l’esprit. Mais pour pouvoir profiter au maximum, je crois que ce n’est pas très judicieux !
Si vous souhaitez vous évader un peu avec moi, je vous suggère la lecture du blog Food et Caetera. Il est tenu par Amy, une blogueuse expatriée sur New-York, qui vous fait partager ses recettes et ses expériences sur place. Il y a aussi ce blog ci Et Pourquoi pas New York ... beaucoup plus pince sans rire.
Bonne weekend et soyez sages pendant mon absence !
Prêts pour un retour enfance et aux cours de récré ? Le petit Ourson, création de Cémoi, se tape l’incruste sur mon blog. Qui ne connait pas cette délicieuse guimauve terriblement moelleuse enrobée d’une fine coque en chocolat ? C’est une recette très pratique et gourmande pour écouler des blancs d’oeuf autrement qu’en meringue ou en île flottante.
Je suis allée piocher la recette de guimauve sur le blog Il était une fois la pâtisserie. C’était une vraie réussite. Je suis très satisfaite de sa recette. J’en ai profité pour utiliser le Thermomètre de cuisine qui m’avait été offert par Cuisine Addict. C’est plutôt pratique pour bien maîtriser la cuisson du sucre nécessaire à la préparation de la meringue italienne.
Pour 9 petits oursons :
Pour la guimauve :
60g de sucre blanc
15g d’eau
10g de miel à la vanille
2 feuilles de gélatine
1 cac d’arôme de vanille
±200g de chocolat
sucre glace
Préparez les coque en chocolat : faites fondre le chocolat, tempérez le si vous le souhaitez pour qu’il reste bien brillant une fois refroidi.
A l’aide d’un pinceau recouvrez les empreintes en silicone de chocolat.
Laissez figer et appliquez une deuxième couche pour former une belle coque en chocolat.
Préparez la guimauve : réhydratez la gélatine en la laissant tremper 15 min dans de l’eau froide.
Dans une casserole, portez à ébullition le sucre avec l’eau et le miel.
Quand le mélange atteint les 100°C, montez le blanc en neige.
Quand le mélange atteint les 118°C, retirez la casserole du feu et incorporez l’arôme de vanille et la gélatine essorée entre vos doigts. Mélangez bien pour obtenir un sirop homogène.
Versez ensuite petit à petit ce mélange sur l’oeuf sans cesser de fouetter au batteur.
Mélangez sans interruption jusqu’à ce que le mélange tiédisse et soit passé sous les 50°C.
Versez dans les coques en chocolat et laissez sécher au moins 2h à l’air libre.
Finitions : faites fondre à nouveau du chocolat et badigeonnez l’arrière des oursons de chocolat pour refermer la coque.
Laissez figer 30 min à 1h au réfrigérateur. Démouler avec délicatesse.
Petite info complémentaire :
Je n’ai pas procédé ainsi. J’ai d’abord fait les oursons guimauve puis je les ai enrobés de chocolat. A mon avis, c’est plus simple de couler la coque de chocolat en premier puis de la remplir avec la guimauve.
Si vous n’avez pas d’empreinte en forme d’ourson, coulez la guimauve dans un moule rectangulaire garni de papier sulfurisé et saupoudré de sucre glace (cela évite que la guimauve ne colle trop). Laissez sécher puis découpez la en carrés que vous tremperez ensuite dans le chocolat.
Encore une recette asiatique, qui se réalise en un tour de main ! En général, on a plutôt l’habitude du poulet aux noix de cajou mais cela rend tout aussi bien avec des crevettes. C’est coloré, chaud et très savoureux ! J’aime beaucoup la variété des légumes servis dans cette poêlée.
Pour 2 personnes :
Pour la garniture :
150g de crevettes (±22)
1 petite carotte (±30g)
1 piment vert
5 minis épis de maïs
30g de pousses de bambou
50g de noix de cajou
5g de gingembre
1/2 cac d’ail semoule
1/2 tige d’oignon nouveau
Pour la sauce :
1 cas de sauce soja sucrée
1 cas de vin jaune shaoxing
1 cas de sauce huître
3 cas d’eau
1/2 cac de maïzena
Préparez la sauce : mélangez tous les ingrédients ensemble.
Préparez les ingrédients : décortiquez les crevettes. Vous pouvez éventuellement laisser la queue.
Pelez le gingembre et râpez le.
coupez l’oignon nouveau en petites rondelles.
Découpez le piment en deux, retirez les graines, puis coupez le petits tronçons.
Pelez la carotte coupez la en rondelles et faites la cuire 3-5 min à la vapeur. Elle doit rester croquante.
Cuisson : faites dorer les noix de cajou à sec à feu vif dans une poêle (ou un wok). Elles doivent roussir légèrement. Réservez les.
A la place faites revenir les crevettes avec l’ail, le gingembre et l’oignon nouveau.
Quand les crevettes sont un peu dorées, baissez le feu, ajoutez les autres ingrédients sauf les noix et laissez cuire 3-4 min.
Mouillez avec la sauce et ne cessez pas de remuer pour bien enrobez tous les ingrédients.
Quand la sauce est liée, ajoutez les noix de cajou, poursuivez la cuisson 2-3 min et servez aussitôt.
Petite info complémentaire :
Si vous utilisez des noix de cajou déjà grillées et salées, pas la peine de les faire revenir à la poêle. Occupez vous directement des crevettes !
Et voilà, ma ronde de Recette autour d’un ingrédient se termine aujourd’hui. Ce défi a été mis en place par Samar, du blog Mes inspirations culinaires et Soulef, du blog Amour de cuisine. J’avais eu l’honneur d’être choisie comme marraine pour cette 17eme édition, pour laquelle j’avais choisi le Camembert comme ingrédient fétiche en l’honneur de ma région et de ma passion pour le fromage.
Je vous ai préparé un petit tableau pinterest pour vous donner un aperçu pratique et ludique de toutes vos recettes. Vous pouvez aussi les retrouver sur la page Facebook du défi, où sont aussi listées les recettes des défis précédents !
Ce mois-ci nous avons tout de même réuni 45 blogueuses (!!!) avec des recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres ! Encore une fois, je vous prie de me pardonner pour tous les petits soucis : les titres de recettes qui se sont perdus ou ont été intervertis, les participations qui ont carrément été oubliées etc… En tout cas, c’était une chouette expérience et cela m’a fait très plaisir de l’organiser avec vous et pour vous ! Et merci à nos deux marraines-mères : Samar et Soulef pour cette belle initiative !
Maintenant, il est temps de vous annoncer la prochaine marraine de Recettes autour d’un ingrédient. Je ne suis pas fan du suspense insoutenable et des discours à rallonge. Alors pas de chichi ! J’ai l’honneur de vous annoncer qu’il s’agit de :
Bravo à toi et j’attends avec impatience le nouveau thème ! Merci à vous toutes pour votre implication et votre participation assidue. C’était un plaisir d’organiser ce défi et de baver devant vos propositions culinaires !
Et voilà ! C’est l’heure de dévoiler sa préparation pour Recette autour d’un ingrédient #17. Pour cette édition, dont j’étais la marraine, j’avais choisi de mettre à l’honneur le CAMEMBERT, en clin d’oeil à mon amour immodéré pour le fromage et surtout à ma région, la douce et accueillante Normandie !
Je vous propose une recette fusion entre ma verdoyante région et le soleil d’Espagne avec une version normande des croquetas ! Les croquetas sont des tapas que l’on sert souvent à l’apéro. Il s’agit de fromage et de serrano mélangés à de la béchamel. On forme des bouchées que l’on panne avant de les faire frire. C’est pas léger-léger, mais ce que c’est bon !!! Il y a l’envloppe toute croustillante qui cache un coeur terriblement fondant et filant… Les explosions de sel, lorsqu’un bout de jambon passe sur nos papilles…
Au départ, je n’ai mis qu’1/4 de camembert. Et franchement, le goût ne ressortait pas assez pour moi. En même temps, j’adore son parfum, donc j’avais vraiment envie qu’il soit plus intense et présent. J’avais pensé à mettre de minuscules dés de pommes dans la béchamel, mais j’avais un stock de ciboulette à écouler, alors, j’ai adapté …
Pour 2 personnes :
Pour la béchamel :
20cl de lait
3 cas de maïzena
125g de camembert (1/2 camembert)
1 pincée de noix de muscade
poivre
4-5 tiges de ciboulettes
50g d’allumettes de bacon
Pour la panure :
1,5 oeuf
125g de chapelure
LA VEILLE, préparez la béchamel : mélangez le lait froid avec la maïzena, le poivre et la muscade.
Faites épaissir à feu moyen, en remuant de temps en temps.
Découpez le camembert en morceaux et incorporez les à la béchamel épaisse.
Mélangez pour l’aider à fondre puis passez un coup de mixeur pour obtenir une béchamel bien lisse.
Filmez au contact et laissez tiédir.
Quand le mélange est tiède voire froid, incorporez la ciboulette ciselée et les allumettes de bacon.
Versez dans un moule rectangulaire chemisé de film étirable. Arrangez vous pour avoir 1,5cm d’épaisseur de béchamel environ. Placez au congélateur.
Après 1h de congélation, il faut que la préparation ait commencé à prendre mais que vous puissiez encore la pré-découper en portions.
Une fois que vous avez séparé en parts (ce n’est pas grave si cela se « recolle », c’était juste un prédécoupage) remettez au congélateur jusqu’à ce que cela fige complètement.
Le lendemain, sortez la béchamel 1h à l’avance et terminez de séparer les portions les unes des autres à l’aide d’un couteau sans dent.
Laissez les se ramollir 1 petite heure. On veut que l’extérieur soit légèrement humide pour adhérer à la chapelure. Mais pas que l’ensemble soit décongelé sinon, ce n’est pas facile à manipuler.
Panure : préparez 1 assiette avec la chapelure et une autre avec l’oeuf battu. Faites chauffez votre huile de friture.
Prenez une portion de béchamel dans votre main. L’extérieur doit être glissant et légèrement malléable. Passez la une première fois dans la chapelure. Pressez légèrement pour la faire adhérer.
Plongez la dans l’oeuf puis à nouveau dans la chapelure et placez sur une feuille de papier sulfurisé en attendant.
Panez ainsi toutes les portions de béchamel.
Plongez les croquetas dans le bain de friture bien chaud et comptez 4 à 5 min de cuisson. Elles doivent être joliment dorés.
Egouttez sur du papier absorbant et servez bien chaud !
Petite info complémentaire :
C’est mieux de préparer la béchamel la veille. Enfin ce n’est pas une obligation. Mais ça évite de faire la course avec le chrono, de pester parce que ça ne durcit pas assez vite etc… Au moins, là vous avez des portions toutes prêtes à être panées. Vous pouvez d’ailleurs, congeler les croquetas à l’étape 15, une fois qu’elles sont panées et avant de les faire cuire. Quand une envie irrépressible de friture d’emparera de vous, vous n’aurez plus qu’à les plongez dans l’huile bien chaude sans décongélation préalable.
Quoi de mieux après une journée de crapahutage en ville qu’un bon burger bien roboratif ? C’est ce que j’avais en tête afin de clôturer dignement ce samedi après-midi mère-fille. Naturellement mes pas nous ont conduit chez Edmond Pure Burger. Beaucoup d’amis me l’avaient conseillé et j’avais appris récemment qu’ils sont fournis en fromage par Jean d’Alos… Avec une double recommandation pareille, j’avais de très hautes espérances !
19h30 : pas de problème pour trouver une table. Il n’y avait personne d’autre (à part un couple) dans la salle bien éclairée et tout en longueur. Attention, cela s’est rempli en un clin d’oeil à partir de 20h. Mais le turn over est assez rapide. Je n’ai pas eu le sentiment que les gens s’attardaient tant que cela. L’endroit est clair, rectiligne, simple. Pas trop de décorations, si ce n’est une fresque parodique de la Cène avec un Burger pour personnage central et un mur avec des photos polaroid et des gribouillages d’anciens clients. Si je peux vous donner un petit conseil, éviter les places dans le fond de la salle près de la cuisine. La porte reste ouverte et c’est plutôt bruyant.
L’équipe s’est montrée très accueillante et souriante. Ils sont venus vérifier si la cuisson de mon steak (très très bien cuit, vraiment plus de « rouge » du tout) me convenait. Malheureusement, il était encore très rosé à coeur. Mais en comparant avec celui de ma mère, j’ai pu constater que le sien était rouge et non rosé. J’en ai déduit qu’un micro effort avait été fait pour adapter la cuisson, alors j’ai refusé qu’on le fasse recuire. En même temps, j’en étais déjà la moitié du burger et il avait tellement de trucs fondus et collés dessus, que je me demande bien comment ils auraient fait pour rattraper le coup …
Une fois devant la carte, le choix fut assez rude. Ce n’est pas qu’il y a tant de burgers que cela à la carte, mais ils avaient tous l’air tentant … Attention, pas de formule. Le burger se prend seul et il faut penser à rajouter les extra comme les frites ou la boisson. Mais point très positif : tous les burgers sont au même prix très très correct : 10€. Après une réflexion intense, j’ai finalement choisi l’Edimbourg (l’appel du pesto, ma marotte du moment) et a mère l’Edwin.
La carte d’Edmond
J’ai été un peu mécontente des frites. Elles sont certes, servie dans un cornet en papier et dans un adorable mini panier à friteuse, elles étaient trop salées et persillées. Ca m’a un peu mise de mauvais poil avant même que mon burger n’arrive. J’apprécie que les frites ne soient pas salées. Au moins, chaque client peut ajuster sa quantité de sel (ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de salière bien en évidence sur la table en plus!). En plus, comparé à la qualité des burgers, je m’attendais plus à des frites plus rustiques, coupées en quartiers et avec la peau plutôt qu’à des petits bâtonnets des baraques à frites les soirs de match.
J’avais un peu d’appréhension avant de mordre mon burger. Visuellement, rien de folichon : le pain très bombé, ne me mettait plus plus en appétit que cela, la garniture avait l’air très minoritaire comparée à la quantité de pain. Mais une seule bouchée à suffit à me redonner le sourire ! Une explosion de saveur grâce au pesto qui était très bien dosé (pas trop aillé, bon goût de basilic, succulent!) avec le pain très épais était ultra moelleux. Le steak était bon également (même si insuffisamment cuit pour moi). Le fromage qui se fait la malle, tellement il a bien fondu sur le steak bien chaud … Un petit regret 2 malheureuses feuilles de roquette qui se battaient en duel et totalement cuite par la chaleur du burger. Au final, nous avons mangé nos burgers à la main sans problème. C’est toujours une histoire de compromis : soit le burger est très bien garni avec un rendu appétissant face à son indécence et il devient impossible à manger (tant à la main qu’à la fourchette), soit il est très modeste mais devient facilement comestible et mangeable proprement.
L’Edwin
L’Edimbourg
Nous avons pu faire une petite pause entre le burger et le dessert. Car oui, dessert il y a eu, par pure gourmandise, bien évidement, car le burger aurait largement pu suffire. Bon, là le choix ne se pose pas, il n’y a que du yaourt glacé à deux parfums différents (caramel ou fraise) joliment appelé EdFleury. J’ai tenté de demandé une ristourne pour cette utilisation de mon nom de famille, mais bizarrement la serveuse n’a pas voulu me l’accorder… Nos deux yaourts glacés sont arrivés rapidement, présenté dans des pots à conserve. J’ai eu de la chance, j’avais la petite « houpette » comme sur les glaces à l’italienne. ^^ C’était très frais et léger. C’est passé tout seul. Le yaourt est vraiment très peu sucré et légèrement acide. J’ai beaucoup aimé. J’avais un peu peur au coulis de fraise (souvent, ils ont un goût chimique vraiment désagréable) mais celui-ci était bon. J’ai peut-être trouvé les morceaux de crumble de mon EdFleury un peu trop gros et durs mais rien de trop désagréable non plus.
McFleury fraise & crumble
McFleury caramel beurre salé et pralin
Nous ne nous sommes plus trop attardées après cela. Il faut dire que la glace nous avait bien refroidies et la fatigue se faisant sentir, l’appel du lit et d’un bon thé chaud devenait assez irrésistible. En conclusion, c’était un repas, bon, avec un rapport qualité-prix très intéressant, dans un cadre agréable et sobre. Un service chaleureux mais pas excessivement rapide non plus. J’y retournerais avec plaisir.
Je suis retournée manger chez Edmond au mois de Septembre 2018. Il propose un burger saisonnier qui était plutôt alléchant ce jour là. Et j’ai pu constater que la gamme des Ed Fleury s’était élargie avec plus de coulis et de topping disponibles. Je ne me souvenais pas que la texture de la glace était nettement plus aqueuse que celle d’un Mc Flurry du McDo, qui au contraire est très crémeux. Au final, ce n’est pas plus mal. C’est beaucoup plus léger après les burgers assez généreux !
Résumé
« Edmond Pure Burger »
Burgers
Burger : 10€
Accompagnement : 3€
Dessert : 4,5€Lu-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30Sur place ou à emporter ou livraison
Arrêt Musée d’Aquitaine (Tram B)
158 cours Victor Hugo
33000 Bordeaux
Ca faisait un sacré bout de temps que je n’avais pas fait de crumble mais j’y reviens avec un excellent mélange tout à fait de saison ! La rhubarbe a une saison assez courte, d’à peine 2 mois entre Mai et Juillet. Son acidité se marie à merveille avec le côté acidulé de la fraise, comme le prouve ce mi-cui au chocolat. Grâce à la pomme, on se retrouve avec un mélange doux, aux saveurs parfaitement équilibrées. Je ne sais pas pourquoi mais il s’avère que la noisette fait très bon ménage avec tout ce beau monde. Je m’en étais déjà aperçu sur des muffins mais cela se confirme une fois de plus !
Laissez vous vite tenter par ce crumble. Cela fait un dessert facile et rapide à préparer qui change de l’ordinaire sans être extravagant.
Pour 2 personnes :
Pour le crumble :
30g de farine
15g de poudre de noisette
15g de cassonade
5g de poudre à flan à la vanille
30g de beurre mou
Pour les fruits :
100g de pomme ( la moitié d’une grosse pomme)
75g de rhubarbe (1 tige moyenne)
50g de fraise
1 sachet de sucre vanillé (±7g)
Préparez les fruits : pelez la pomme et coupez la en dés. Pelez la rhubarbe et débitez la en petits tronçons. Enfin équeutez les fraises et coupez les en petits dés.
Mélangez les fruits dans un saladier et saupoudrez avec le sucre vanillé. Mélangez et laisser reposer 30 min pour que la rhubarbe ait le temps de dégorger.
Préchauffez le four à 180°C.
Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs ensemble puis sablez avec le beurre mou. La pâte doit s’agglomérer et former des petits grains.
Egouttez les fruits (buvez le jus, il est délicieux) et déposez les dans une cassolette.
Recouvrez avec des petits tas de crumble.
Enfournez pour 15-20min.
Dégustez tiède avec une boule de glace à la vanille.
Petite info complémentaire :
La poudre à flan est un petit plus qui apporte beaucoup de goût. C’est un ingrédient miracle (un peu comme la maïzena) qu’il est toujours bon d’avoir dans un recoin de ses placards.
La rhubarbe et les fraises vont rendre encore beaucoup de jus à la cuisson, c’est pourquoi, je ne conserve pas le jus de macération.
Lorsque j’ai vu la recette proposée par Dévorez-moi lors de la bataille food # 33, j’ai eu une envie subite de focaccia moelleuse, fruitée et parfumée. Alors, j’ai fait tourner ma machine à pain et préparé un pesto tout frais avec du bon parmesan et du basilic ciselé congelé.
J’ai adoré le résultat. J’ai peut-être étalé ma pâte un peu trop finement mais sans cela, c’était parfait et comme je l’attendais ! Le croquant des pignons, le moelleux de la pâte, le jus de tomate qui explose sous la dent lorsque l’on mord dedans, et enfin le pesto qui exhalait toute la puissance du basilic et l’aigreur lactée du parmesan !
Vous n’utiliserez très probablement que la moitié du pesto. Ce n’est pas grave, cela se conserve plutôt bien dans un petit pot à confiture.
Pour 1 focaccia :
Pour la pâte :
120g de farine T65
70mL d’eau tiède
1/8 de cube de levure de boulangerie (±5g)
1 cac d’huile d’olive + un peu plus pour badigeonner
1/4 cac de sel
Pour la garniture :
25g de feuilles de basilic
25g de parmesan + quelques copeaux
2 cas d’huile d’olive
1/4 cac d’ail semoule
une dizaine de tomates cerises
quelques pignons de pin
Préparez la pâte : dissolvez la levure dans l’eau tiède. Laissez reposer 15 min dans un endroit tiède le temps qu’une petite mousse se forme à la surface.
Mélangez les ingrédients secs entre eux (farine et sel).
Versez la levure mousseuse, l’huile d’olive dans votre MAP, répartissez la farine par dessus et lancez votre programme pâte à pizza (1h pour la mienne).
Préparez le pesto : râpez le parmesan.
Mixez le ensuite avec le basilic, l’ail et l’huile d’olive jusqu’à obtenir une pâte encore granuleuse mais très parfumée.
Préchauffez votre four à 220°C.
Façonnage : étalez la pâte en un rectangle d’un peu moins d’1cm d’épaisseur.
Tartinez sa surface avec le pesto, plantez des tomates cerises dans la pâte et répartissez quelques pignons de pin.
Enfournez pour 15-20min.
A la sortie du four, laissez tiédir un peu et parsemez de copeaux de parmesan.
Petite info complémentaire :
J’ai coupé ma farine T65 avec de la farine d’épeautre complète, ce qui explique la teinte assez foncée de la mie de la focaccia.
Une belle recette que j’ai adaptée de celle de la Tana del Coniglio. La pâte sablée à la noisette est vraiment excellente. Cela forme un biscuit au goût intense, pas trop sucré et bien croquant. Vraiment, cela glisse tout seul avec la pâte à tartiner à la noisette et au chocolat qui sert de fourrage. J’ai adoré ces petits biscuits très semblables aux Princes de LU mais beaucoup plus savoureux et riches en goût !
J’ai préparé plusieurs versions : mini bouchée, tarte et biscuit. J’ai également tenté 3 fourrages différents : nutella, fondant au chocolat et ganache maison. Enfin, j’ai testé avec et sans dorure pour la cuisson et aussi le garnissage avant et après cuisson.
Pour 7 biscuits de 6,5 cm
Pour la pâte :
150g de farine
50g de poudre de noisette
50g de sucre glace
75g de beurre demi sel mou
1 jaune d’oeuf
Pour le fourrage :
35g de nutella
Préparez la pâte sablée : mélange les ingrédients secs ensemble.
Sablez avec le beurre.
Terminez d’amalgamer la pâte avec le jaune d’oeuf.
Formez une boule, emballer la dans un sac congélation et laisser reposer 1h au réfrigérateur.
Façonnage : sortez la pâte, étalez la sur 0,5mm d’épaisseur.
Découpez un nombre pair de cercle de pâte à l’emporte pièce. Vous pouvez former à nouveau une boule avec les chutes de pâte et l’étaler à nouveau jusqu’à épuisement.
Placez les cercles de pâte sur une feuille de papier sulfurisé.
Piquez les à intervalles réguliers avec un cure-dent et placez au frais pour 1h.
Préchauffez votre four à 180°C.
Enfournez les biscuits pour 10min. Ils doivent être à peine colorés.
Laissez tiédir.
Fourrage : déposez 1 cac de nutella sur la moitié des biscuits. Refermez les biscuits en apposant doucement un biscuit sans garniture sur l’autre moitié tartinée de nutella.
Laissez figer. A déguster avec un grand verre de lait !
Petite info complémentaire :
Badigeonner la surface des biscuits avec du lait les fait trop dorer. C’est mieux de ne pas le faire pour qu’ils gardent leur teinte très claire.
Pour le fourrage, c’est mieux de le faire après cuisson et une fois que les biscuits sont tièdes voire froids. Si vous le faites avant cuisson, les bords vont s’affaisser et le nutella ne va pas joliment ressortir par l’éventuel trou au centre du biscuit. Si vous garnissez trop chaud, le nutella va se fluidifier et dégouliner des biscuits. Mais légèrement tiède, cela a l’avantage d’aider le nutella à mieux se répartir.
J’ai bien aimé le format mini bouchée (à faire dans dans mini caissettes à muffin). La version tarte est pas mal aussi mais pas très pratique à partager. C’est vraiment le format biscuit que je trouve le plus intéressant. Très bon ratio garniture/sablé, pratique à emporter et à manger.
Pour le fourrage, si vous optez pour le format tartelette ou mini bouchée, vous pouvez garnir avec un mélange pour tarte au chocolat à la place du nutella. Le résultat sera très fondant et moins sucré. Veillez seulement à ne pas trop fouetter l’oeuf pour que l’appareil ne soit pas trop mousseux.