Tomates farcies apéritives au chèvre frais : chorizo-pesto rosso ou avocat-saumon fumé

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Dans la série de mes recettes au chèvre frais pour honorer mon partenariat avec Jean d’Alos, voici une recette simplissime et ultra-rapide pour une entrée ,un buffet ou un apéro dinatoire ! Il s’agit de petites tomates cocktails farcies d’un mélange de :

  • chèvre frais, pesto rosso et morceaux de chorizo pour les tomates zebra vertes
  • chèvre frais, avocat et chutes de saumon fumé pour les tomates cocktail rouges

C’est très rafraîchissant et léger, en plus d’être agréablement parfumé. Les tomates cocktails rouges sont un peu plus grosses que les tomates cerises mais gardent une taille très modestes comparée au zebra verte qui peuvent atteindre la taille de tomates « normales ». Pour cette recette, privilégiez les tomates vertes les plus petites.

Pour 2-3 personnes :

Pour les vertes :

  • 3 tomates zebra vertes
  • 60g de fromage de chèvre frais
  • 10g de pesto rosso basque
  • 10g de chorizo (1 rondelle)

Pour les rouges :

  • 3 tomates cocktail rouges
  • 45g de fromage de chèvre frais
  • 25g d’avocat
  • 1 cac de jus de citron vert
  • 1/2 cac de coriandre en poudre
  • 1/4 cac de poivre 5 baies
  • 15g de chutes de saumon fumé
  1. Lavez bien les tomates, coupez leur chapeau et videz les de leur chair à l’aide d’une petite cuillère.
  2. Coupez le chorizo en petits dés et le saumon fumé en petits morceaux.
  3. Mélangez tous les ingrédients (sauf le chorizo et le saumon) de chaque tartinade entre eux de manière à former une mixture homogène.
  4. Incorporez avec délicatesse le chorizo et le saumon fumé à leur tartinade respectives.
  5. Garnissez les tomates avec ces préparations et remettez le chapeau par dessus.
  6. Réservez au frais jusqu’au moment du service.

Petite info complémentaire :

On ne garde pas le jus, ni la chair des tomates. Vous pouvez les conserver pour faire du taboulé.

L’Officine – Be the wine : un brunch pas mal mais améliorable…

Nous avons tenté ce brunch avec une amie lors d’un dimanche de Juillet particulièrement ensoleillé et chaud. L’expérience a été mitigé mais agréable dans l’ensemble.

On ne tombe pas par hasard sur ce bar à vins qui fait également brunch (même le samedi!). En  effet, il est situé dans la discrète rue du Mirail, qui regorge pourtant d’adresses intéressantes comme l’entrepôts. Pas de devanture clinquante, c’est très discret. L’enseigne n’est visible que d’un côté de la rue, nous avons même failli passer à côté !

A l’intérieur tout tient comme dans un mouchoir de poche. Moins d’une dizaine de tables de dimensions très modestes, une ou deux tablettes fixées au mur encadrées par des tabourets hauts. La cuisine ouverte, cachée derrière le bar, est dans la même pièce. Vous allez profiter des odeurs de nourriture. Les anciennes étagères de la pharmacie accueillent désormais des rangées de bouteilles de vin de toutes origines (assez rare dans un coin aussi chauvin que Bordeaux en matière de produits de la vigne). Après vous pouvez aussi choisir de vous installer en terrasse pour être plus à l’aise, mais prévoyez chapeau, lunettes de soleil et crème solaire car je n’ai pas vu de parasol à disposition !

Devant l’exiguïté de l’endroit, n’oubliez surtout pas de réserver et surtout inutile de vous présenter à l’avance. Nous avons vu des personnes arriver 30 min avant l’heure de leur réservation et s’étonner qu’on leur dise de revenir plus tard… L’équipe (ou plutôt notre serveur) nous a réservé un accueil agréable et souriant. C’est un brunch particulièrement complet qui s’articule successivement autour :

  • d’une boisson chaude (thé/chocolat/café) et d’un jus d’orange pressé minute
  • une viennoiserie (croissant ou pain au chocolat)
  • une entrée (3 au choix)
  • des oeufs cocotte selon l’humeur du chef servis avec un verre de champagne
  • éventuellement un buffet de fromages et charcuteries avec de la baguette classique (pas de la tradition), de la confiture et du miel
  • un dessert (3 au choix)
Le brunch tel qu’il vous l’est promis sur le site

Le serveur est tout d’abord venu nous demander notre choix de boisson et de viennoiseries avant de s’enquérir de notre entrée et de nous annoncer que les oeufs cocotte du jour seraient au foie gras. Je suis partie sur du thé vert (au choix noir, vert, blanc ou roiboos) et mon amie a choisi le chocolat chaud. Sinon pour les entrées, les possibilités étaient :

  • des huîtres n°3 de Normandie (à mon grand étonnement mais ce sont les meilleures )
  • aubergine façon parmigianna
  • salade du Sud-Ouest

Le service est lent comme il faut pour un brunch. Des petites pauses entre l’arrivée de chaque plat, parfait pour prendre son temps et digérer progressivement. Le chocolat chaud sentait bon le chocolat fondu et avait une texture bien riche, loin des chocolats fait avec de la poudre. Mon thé n’était pas le meilleur thé vert que j’ai goûté, mais cela passait. Les viennoiseries étaient très bonnes. Bon goût beurré mais pas trop grasses non plus.

J’ai choisi les huîtres sans hésiter. Je n’en avais encore jamais vues lors d’un brunch et avec la chaleur, je me suis dit que ce serait la solution la plus rafraichissante. Je n’ai pas été déçue. Elles étaient bonnes mais leur côté assez peu salé m’a étonnée (de même que le manque de « jus »). En même temps, j’ai l’habitude de les manger à peine 1 jour après leur emballage et presque directement après leur ouverture (le plaisir de vivre à moins de 15 min en voiture des ostréiculteurs ). En tout cas, cela a fait une mise en bouche parfaite !

Les oeufs cocotte n’étaient pas une grande réussite. Visiblement, ils ont des soucis avec la maîtrise de leur four. L’oeuf est arrivé totalement cuit et brûlant. C’était clairement de l’oeuf dur au plat avec un petit goût sympathique de foie gras. J’espère que c’était parce que nous faisions partie des 2 premières tables de la journée à être servies… Mais je n’en suis pas convaincue non plus…

Ensuite, bien que nous étions déjà repues (la chaleur n’a pas aidé à nous aiguiser l’appétit) nous avons fait un petit tour par le buffet. Saint nectaire et probablement un cantal avec jambon cru et salami et … une quiche. Le fromage était bon (j’en ai pris 2 morceaux de chaque, mon adoration pour le fromage a totalement supplanté ma raison).

Pour les desserts, la décision fut rude. Comment faire la part des choses entre :

  • un moelleux au chocolat
  • un crumble à l’abricot
  • une verrine fraise-abricot

Habituellement, je prends systématiquement le moelleux au chocolat (mais mon manque d’appétit cumulé à la chaleur me faisaient revoir mon choix). Après j’adore les curables mais je sais très bien les faire et l’abricot tout seul ne m’inspirait pas confiance (le serveur a bien insisté sur le fait que l’équipe cuisinait avec des produits de saison donc qu’il n’y aurait pas de pommes avec). Enfin, la raison me dictait de prendre la verrine mais zut quoi ! Des fraises à la chantilly, c’est ce que je fais chez moi quand j’ai la flemme. Alors, faisait fi de toute logique, j’ai jeté mon dévolu sur le moelleux ! Ô déception ! Il est arrivé , bouillant, trônant au milieu de sa mare de crème anglaise avec le dessus tout noir et aucun coeur coulant caché en son centre. Heureusement, il n’avais pas trop goût de brûlé mais je ne l’ai que très moyennement apprécié (après c’était un « moelleux » et non un fondant alors est ce que j’ai réellement le droit de me plaindre ? Toujours est-il que la cuisson aurait pu être moins forte… ). Mon amie qui avait choisi le crumble a également subi une grosse déconvenue… Il avait un goût vraiment bizarre et beaucoup de pâte par rapport à la quantité d’abricot. J’avais entendu les clients de la table d’à côté s’en plaindre aussi. Enfin… J’ai vu la femme qui commençait à piocher dedans avant de le laisser de côté avec une mine un peu écoeurée et dédaigneuse…

Bref, autant le début du repas avait démarré sur les chapeaux de roues que la fin a vraiment été mitigée et plutôt décevante. Dommage, car c’est la note sur laquelle on termine ! C’est un brunch qui a du potentiel à condition qu’ils revoient leur cuisson au four… J’aurais préféré des oeufs brouillés (plus rapides à faire et moins facilement ratables, après c’est vrai que l’on met souvent 2 oeufs au lieu d’un par personne dans ce cas). Sinon, l’endroit est sympa et l’accueil agréable. A tenter tout de même.

Résumé

« L’Officine – Be the Wine»
Wine bar & Brunch
Brunch :
19,90€ sans champagne
24,90€ avec 1 coupe
du Ve au Dim de 11h à 15h

Restaurant : 
Ma-Dim : 17h-1h

Arrêt Victoire (Tram B)
65 rue du Mirail
33000 Bordeaux05 35 40 03 47

Leur site internet
Page Facebook
 

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Brunch complet  Cuisson mal maîtrisée

 

 

Pain torsadé au caviar de poivron et chèvre

Un pain légèrement brioché aux saveurs ensoleillées de poivrons. A partager dans modération à l’apéritif ou en pique-nique ! C’était ma modeste contribution au pique-nique de départ de la secrétaire de notre labo, qui était aussi notre pique-nique commun avant le départ en vacances de la plupart d’entre nous. Ils sont partis tellement vite que je n’ai pas eu le temps d’en goûter une tranche !

J’ai opté pour un façonnage en torsade comme sur le site allemand Bake to the roots où j’ai pioché la recette et comme pour les Mohnschnecken. Mais je l’aurais bien vu en brioche à effeuiller aussi.

Sur la photo, je vous présente 2 pains différents (réalisés en doublant les proportions). Le premier est farci avec du caviar de poivron (le plus rouge) et des copeaux de fromage de chèvre et le deuxième avec du pesto rosso basque (celui avec la garniture noire) que j’ai déjà utilisé pour mes tomates farcies et mes petits choux craquelins salés tomate-basilic.

Pour 1 pain :

Pour le pain :

  • 150g de farine
  • 80g de lait
  • 20g de beurre salé mou
  • 1 cas de miel
  • 1/8eme de cube de levure de boulangerie fraiche (5g)
  • 1/2 cac de coriandre en poudre

Pour le caviar de poivron :

  1. Préparez le caviar de poivron : préchauffez le four à 220°C.
  2. Placez les poivrons dans un plat à four et faites les cuire jusqu’à ce que la peau soit noire et boursouflée (comptez 30 min en les retournant à mi cuisson).
  3. Placez les dès la sortie du four dans un sachet congélation et laissez tiédir.
  4. Ôtez la peau des poivrons et le coeur avec les pépins.
  5. Mixez les poivrons avec les épices et la maïzena.
  6. Laissez totalement refroidir.
  7. Préparez la pâte à pain : dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans le lait avec le miel.
  8. Ajoutez le beurre et recouvrez avec la farine mélangée à la coriandre et lancez le programme « Pâte » (1h30 = pétrissage + 1ere pousse). Vous obtiendez environ 250g de pâte.
  9. Façonnage : étalez la pâte en un rectangle assez fin.
  10. Tartinez sa surface avec le caviar de poivron et parsemez la de copeaux de fromage de chèvre puis roulez la pâte sur elle même en un escargot. soudez bien les extrémités.
  11. A l’aide d’un couteau bien tranchant et pointu, fendez ce boudin en deux sur toute sa longueur.
  12. Enroulez ces deux brins l’un autour de l’autre pour former une torsade.
  13. Laissez pousser 30-45 min et préchauffez le four à 180°C.
  14. Badigeonnez la surface du pain d’oeuf battu et enfournez pour 25 à 30 min le temps que la surface soit bien dorée.
  15. Déguster chaud, tiède ou froid !

Patina de courgette : flan à la courgette selon Apicius

Parmi les autres mets incontournables de l’époque gallo-romaine, on retrouve la patina. Apicius en parle comme d’un plat salé ou sucré (à la poire la plupart du temps), cuisiné au four dans un récipient en terre cuite. Un fois de plus, impossible d’échapper au miel et au garum (équivalent de la sauce nuoc-mam).

L’équipe de Tout Art Faire

Fidèle à ce que nous avons pu déguster lors de la conférence sur Le vin romain et la cuisine d’Apicius animée par Aurore Saint-André, de l’Asso Tout Art Faire, j’ai reproduit la patina de courgettes. Seule variante, j’ai râpé la courgette plutôt que de la couper en morceaux.

Cette recette toute simple s’apparente beaucoup à un flan de légumes. Il pourra servir d’accompagnement à une viande.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 300g de courgettes
  • 2 oeufs
  • 4 cl de vin doux (j’ai pris du Ratafia champenois)
  • 1 cas de miel
  • 1 cac de sauce nuoc-mam
  • 2 pincées de cumin
  • poivre
  • huile d’olive
  1. Préchauffez votre four à 200°C et huilez légèrement une cocotte ou un plat en terre.
  2. Râpez la courgette.
  3. Dans une poêle faites cuire à feu fort la courgette avec le vin, le miel, la sauce nuoc-mam, le cumin et le poivre.
  4. Poursuivrez la cuisson, jusqu’à ce que la courgette ait rendu toute son eau. Laissez tiédir.
  5. Battez les oeufs et mélangez les ensuite à la courgette râpée.
  6. Versez ce mélange dans la cocotte.
  7. Enfournez pour 20 min environ. La surface doit être bien colorée (cela va gonfler un peu dans le four puis retomber).
  8. Servez froid.

Petite info complémentaire :

Je vous conseille vivement de suivre la page Facebook de l’asso Tout Art Faire, afin de vous tenir au courant de leurs évènements. La programmation est très variée et regorge de conférences, visites, balades à vélo, expositions, afterwork patrimoine, concerts et ateliers tous plus enrichissants les uns que les autres. Qui plus est, tout est animé par des intervenants qualifiés et experts dans leur domaine.

Tiramisu pêche-mûre au chèvre frais

J’ai une grande nouvelle à vous annoncer ! J’inaugure aujourd’hui officiellement mon partenariat avec la fromagerie Jean d’Alos ! Après des mois à assister à leur célèbre Nuit des Fromages (un dégustation bi-mensuelle de 10 fromages dans leur cave d’affinage dans le centre ville de Bordeaux), j’ai enfin osé leur proposer de nouer un partenariat avec moi. Après une petite rencontre avec Clarence Grosdidier, le dirigeant de la maison, totalement passionné par son activité, c’est chose faite !

Je vous proposerai donc chaque mois des recettes autour d’un fromage fourni par Jean d’Alos. Ce seront des fromages en accord avec la saison. J’essaierais de varier les recettes : entre plats, dessert, apéritif et pourquoi pas de coller aux fêtes de l’année.
A l’honneur ce mois-ci : le fromage de chèvre frais, idéal lors de la saison chaude ! J’ai travaillé avec le Perle de Rose, petit fromage de 180g, contenant 14% de matière grasse et vendu 4,52€ à l’unité

Pour commencer, une recette totalement inclassable ! Est ce une entrée? un dessert? Du sucré? du salé? Moi-même je n’en sais rien ! Toujours est-il que c’est frais et léger, mais aussi fruité.
Il s’agit d’un tiramisu fait à partir de fromage de chèvre frais (assoupli par de la crème fraîche, à la place du mascarpone) assaisonné d’une légère touche de poivre et de basilic. Les traditionnels boudoirs sont remplacés par des biscuits à la cuillère parfumés à la mûre et de la nectarine jaune vient apporter des notes juteuses et acidulées !

Pour 2 personnes :

Pour les biscuits :

  • 1 œuf
  • 20g de sucre
  • 25g de farine
  • 1 cac de liqueur de mûre
  • 1 pointe de colorant violet
  • sucre glace

Pour le tiramisu :

  • 50g de fromage de chèvre frais
  • 30g de crème fraiche épaisse
  • 50g de crème liquide ENTIERE
  • 1 jaune d’oeuf
  • 10g de sucre
  • 1/4 cac de basilic surgelé
  • 1/4 cac de poivre 5 baies

Pour le dressage :

  • 1 nectarine jaune bien mûre
  • 2 mûres
  • 2 feuilles de basilic
  1. Préparez les biscuits : préchauffez le four à 180°C.
  2. Fouettez le jaune avec la moitié du sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la liqueur de mûres, le colorant violet et la farine tamisée.
  3. Montez le blanc en neige et ajoutez le sucre restant quand ils sont fermes.
  4. Incorporez délicatement les blancs en neige aux jaunes à l’aide d’une spatule.
  5. Sur une feuille de papier sulfurisé, formez 6 disques de pâte, assez épais, du diamètre de vos verrines à l’aide d’une poche à douille.
  6. Saupoudrez de sucre glace et enfournez pour 12 à 15 min.
  7. Laissez refroidir totalement.
  8. Préparez le mélange à tiramisu : placez la crème liquide 5 min au congélateur dans un récipient à bords hauts.
  9. Fouettez le jaune avec le sucre, le basilic et le poivre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  10. Ajoutez le fromage de chèvre frais et la crème fraîche épaisse. Fouettez bien jusqu’à obtenir un mélange homogène.
  11. Montez la crème liquide en chantilly et incorporez la à la spatule au mélange précédent.
  12. Dressage : pelez la nectarine et coupez la en petits morceaux.
  13. Placez un biscuit au fond de chaque verrine. Recouvrez d’un peu de tiramisu.
  14. Déposez une belle couche de morceaux de pêche et déposez un nouveau biscuit par dessus. Enfin recouvrez de tiramisu. Réservez au réfrigérateur au moins 3h avant de servir.
  15. Service : déposez un morceau de biscuit sur le dessus avec une mûre et une feuille de basilic. Servez bien frais en guise d’entrée ou de dessert selon votre humeur.

Moelleux abricot et noisette au vinaigre balsamique

C’est une des recettes que j’avais préparée pour animer le stand Lesieur lors du Shake Well Fetival. Je m’étais creusé la tête pour faire des recettes mettant en avant des produits Lesieur. Ici c’est l’huile de noisette qui est à l’honneur. Elle confère réellement un goût incomparable au gâteau. Un note chaude et torréfiée qui se marie très bien avec l’abricot. La réduction de vinaigre balsamique apporte une touche intéressante à laquelle on ne s’attend pas. Loin de dénaturer l’ensemble, elle relève le tout et se fond avec les autres saveurs.

C’est un moelleux original qui vous permettra de surprendre ! En hiver n’hésitez pas à prendre des abricots au sirop !

Pour 12 personnes :

Pour le gâteau :

  • 300g de farine
  • 140g de sucre (70 blanc + 70 cassonade)
  • 300g de lait ribot
  • 50g d’huile de noisette
  • 2 oeufs
  • 2 cas de vinaigre blanc
  • 1 cac de bicarbonate de soude
  • 6 abricots frais ou au sirop
  • 1 poignée de noisettes entières.

 Pour la réduction de balsamique :

  • 2 cas de vinaigre balsamique
  • 1 cas de sucre
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Coupez les abricots en petits quartiers et concassez les noisettes.
  3. Préparez le gâteau : Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sucres et bicarbonate) et les humides de l’autre (oeuf, lait, huile et vinaigre).
  4. Fouettez les deux préparations ensemble jusqu’à obtenir un mélange lisse.
  5. Versez la pâte dans un moule de 22 cm de diamètre.
  6. Répartissez les quartiers d’abricots à la surface et parsemez de noisettes concassées.
  7. Faites cuire 45 min environ en couvrant à mi-cuisson d’aluminium si nécessaire. Une pique plantée au coeur du gâteau doit ressortir sèche.
  8. Laissez refroidir sur une grille.
  9. Glaçage : dans une petite casserole, faites réduire le vinaigre mélangé au sucre. Vous devez obtenir un mélange visqueux (un peu comme du caramel ou une confiture bien prise). Attention, ne le faites pas trop épaissir, il va se figer encore plus en refroidissant.
  10. Nappez ou zébrez le gâteau avec une fois qu’il est bien froid.

Petite info complémentaire :

Si vous n’avez plus de lait ribot, prenez 250g de lait avec le jus de 1 citron (environ 40g de jus de citron) et ne mettez pas de vinaigre blanc dans la recette.

Les abricots frais vont rendre un peu de jus à la cuisson et donner un rendu plus acidulé. Les abricots au sirop auront une saveur plus suave et mouilleront légèrement moins la pâte.

Les photos présentent un gâteau fait avec la moitié des proportions indiquées et cuit dans un moule de 18cm de diamètre.

Poulet sauce piquante (Poulet du Général Tao)

Le général auquel on attribue cette recette porte plein de noms différent : Tao, Tso, Zuo, Tso … mais il s’agit toujours de poulet frit dans de la pâte à beignet, puis cuit dans une sauce pimentée épaisse. On aurait tendance à penser qu’il s’agit d’une recette chinoise. Mais en réalité ce plat n’existe pas en Chine. C’est plutôt un mets « à la chinoise » que l’on retrouve particulièrement en Amérique du Nord.

C’est très rapide à préparer : 10 à 15 min max. Le plus long, c’est vraiment la cuisson du riz pour l’accompagner ! J’ai beaucoup aimé ce goût chaud mais qui ne vous brûle pas la langue pendant des heures non plus. La sauce est vraiment géniale. Le poulet est resté bien tendre dans sa croûte de pâte à frire gorgée de sauce !

Pour 2 personnes :

Pour le poulet :

  • 300g de poulet
  • 1 oeuf
  • 2 cas de maïzena
  • 1 cas de sauce soja salée
  • 1 cas de vin jaune (ou vinaigre de riz)
  • huile de friture
  • 2 cac de sésame (pour le service, facultatif)

Pour la sauce :

  • 5cl d’eau 
  • 2 cas de vinaigre de riz
  • 1 cas de sauce soja salée
  • 1 cas de sauce soja sucrée 
  • 1 cas de concentré de tomate
  • 1 cac de maïzena
  • 1 cac d’huile de sésame
  • 10g de gingembre frais (morceau de la taille d’un pouce)
  • 1 à 2 cac d’ail semoule (selon votre tolérance)
  • 1 à 2 cac de piment concassé (selon votre tolérance)
  • 1 oignon nouveau
  1. Préparez le poulet : coupez le poulet en gros dés.
  2. Dans un tupperware, battez l’oeuf avec les autres ingrédients.
  3. Ajoutez les morceaux de poulet, mélangez bien. Refermez la boîte et laissez reposer au moins 1/2 journée au réfrigérateur.
  4. Préparez la sauce : mélangez tous les ingrédients en bleu ensemble.
  5. Séparez le vert du blanc sur l’oignon nouveau. Ciselez la tige verte et gardez-la pour le service. Emincez finement la partie blanche.
  6. Pelez le gingembre et hachez le (ou émincez le très finement).
  7. Cuisson : faites chauffer l’huile de friture dans une poêle.
  8. Remuez une dernière fois les morceaux de poulet dans la pâte à beignet avant de les plonger dans l’huile. Retirez les quand ils sont dorés.
  9. Dans une autre poêle faites revenir le gingembre avec l’ail, l’oignon et le piment dans l’huile de sésame.
  10. Ajoutez ensuite la mélange pour la sauce et remuez régulièrement. La sauce va épaissir très vite.
  11. Dès qu’elle commence à épaissir, ajoutez les morceaux de poulet frits. Mélangez bien pour bien les enrober de sauce.
  12. Servez saupoudré de sésame et de ciboule (la tige verte de l’oignon), dès que la sauce est assez épaisse à votre goût (elle doit être vraiment nappante) avec un riz blanc.

Flan pâtissier

C’est ma recette de gâteau préférée (le chocolat étant hors concours), mais aussi celle de mon père et de l’ami qui m’a motivée à monter ce blog (je l’évoque sur la page A propos). C’est un dessert infiniment bête et méchant à la texture pas vraiment travaillée, rien de bien sorcier. C’est la recette de grand-mère par excellence : simple, rapide, efficace et roboratif. Mais en dépit de son côté rustique et mal dégrossi, c’est ce que je prends sans réfléchir, si on me demande de choisir une pâtisserie dans une boulangerie !

Je vous livre ici la recette de ma Tante, associée à une pâte brisée sucrée aromatisée au rhum arrangé banane flambée absolument divine ! J’ai utilisé une gousse de vanille de la Réunion (la vanille Bourbon) que mon ami m’a justement rapporté de là-bas. Les photos ont été prises chez lui avec mon téléphone portable et les moyens du bords pour la mise en scène, alors je réclame votre indulgence.

C’est vraiment une recette très basique. Aucun ingrédient hors du commun ! Que des ingrédients de bases, présents dans n’importe quelle cuisine française. Qui plus est je vous confie une technique qui rend ce flan inratable. Le seul reproche que je pourrais faire au flan, c’est qu’il faut attendre qu’il ai refroidi pour le manger ! Après c’est sans doute le pire dessert qui soit pour les intolérants et les allergiques : oeuf, lait, farine.. le pied ! Ne manquerait plus que des graines types arachide ou noix pour parfaire le tableau !

Pour 4 à 8 personnes :

Pour le flan :

  • 50 cl de lait
  • 100g de farine
  • 80g de sucre
  • 2 oeufs
  • 1 gousse de vanille

Pour la pâte :

  1. Préparez la pâte : mélangez la farine avec le sucre. Sablez avec le beurre demi-sel mou.
  2. Amalgamez la pâte en ajoutant le rhum petit à petit.
  3. Formez une boule lisse et homogène. Filmez la ou emballez la dans un sachet congélation et laissez reposer à température ambiante le temps de préparez l’appareil.
  4. Préchauffez votre four à 180°C.
  5. Préparez l’appareil à flan : fendez la gousse de vanille en deux, grattez les graines et mettez dans le lait avec la gousse.
  6. Portez le lait à ébullition, retirez le du feu et laissez infuser.
  7. Fouettez les oeufs avec le sucre jusqu’à faire blanchir le mélange.
  8. Ajoutez la farine et mélangez.
  9. Retirez la gousse de vanille du lait et versez le petit à petit en fouettant sur les oeufs.
  10. Reversez ensuite le mélange dans la casserole et faites épaissir à feu doux sans cesser de remuer. Mais ne vous inquiétez pas trop de la formation de grumeaux.
  11. Quand le mélange est devenu plus épais, retirez le du feu et mixez le pour avoir un appareil bien lisse (adieu les grumeaux !).
  12. Dressage : étalez la pâte sur un peu moins de 5mm d’épaisseur.
  13. Foncez un moule carré de 20cm de côté ou un moule rond du même diamètre.
  14. Piquez le fond de pâte et versez l’appareil à flan par dessus.
  15. Enfournez pour 45 min environ. La croûte doit être bien dorée et la surface du flan croûtée et colorée. Le flan va gonfler à la cuisson et retomber en refroidissant.
  16. Laissez refroidir totalement avant de couper et servir.

 Petite info complémentaire :

L’avantage de faire épaissir l’appareil avant de le faire cuire est qu’on peut l’aromatiser très facilement avec de la noix de coco ou des fruits sans que tout tombe au fond.

Prenez du lait entier, voire du lait frais entier, ce sera encore meilleur !!!!

Breizh Food : le food truck breton sur le marché de Talence

J’ai déjà eu l’occasion de vous toucher un mot à propos de ce food truck au cours d’articles précédent. En effet, un ancien collègue allait s’approvisionner en douceurs chaque mercredi matin auprès de ce commerçant. C’était mon petit défi culinaire. Le challenge étant de récréer les gâteries provenant de ce food truck ! J’ai notamment refait son gâteau nantais, mais aussi son brownie au noix, caramel et chocolat blanc ou encore ses millionaire shortbread.

Ce food truck, tenu par un rennais très agréable, à la discussion et au sourire faciles, est présent sur 3 marchés, avec quelques petites tables pour vous permettre de déguster à l’aise :

  • celui de Talence le mercredi
  • celui de Mérignac le samedi
  • celui de Thouars le dimanche
la carte et ses prix

Galettes et crêpes sont cuites dans les règles de l’art au billig et d’un seul côté seulement. IL propose même la traditionnelle galette saucisse pour 4€. Il faut reconnaître que prendre sa crêpe à l’unité est cher (3€) même si elle est délicieuse. Comptez 10€ pour un repas (6€ de galette complète + 3€ de crêpe dessert+ 1€ de café). En revanche, il est très rentable de prendre un paquet de 6 crêpes (5,5€) ou galettes (4,5€). En plus cela permet de prolonger le plaisir chez moi. Ses autres gâteaux fait-maison sont également excellents et assez intéressant niveau rapport qualité-prix (2,5€). Pour rester dans l’esprit breton, vous pourrez vous laisser tenter par du gâteau breton ou du far au pruneaux..

J’aime beaucoup ses crêpes. Je vais de temps en temps me prendre une crêpe au nutella chez lui. La promenade depuis mon labo en passant par le campus est plutôt agréable. Elles sont souples et bien parfumées et d’un diamètre absolument exceptionnel. Au début, mon palais est toujours choqué par le goût de sel un poil trop prononcé, mais on oublie dès la bouchée suivante!

Vous pouvez commander des produits à l’avance, comme des paquets de crêpes ou de galettes, voire de la confiture de lait ou du caramel, en passant par leur site internet ou sur un simple coup de téléphone.

Résumé

« Breizh Food »
Food truck breton
Galette : 2 à 6€
Crêpes : 2 à 3€
Dessert : 2,5€
Place Alcala de Henares
33400 Talenceleur site internet 06 51 50 99 56
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
très bonne qualité
accueil très agréable