Salade indienne au poulet rôti et parmesan

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J’ai bidouillé cette salade atypique pour accommoder un reste de curry jaune de légumes au lait de coco. Je me suis dit que cela pourrait remplacer de manière très avantageuse al vinaigrette dans une salade. Mais pour rendre la salade plus consistante, j’y ai ajouter du poulet, très prisé dans la culture indienne et des copeaux de parmesan pour sa saveur un peu aigre et la gourmandise.

La salade vit assez rapidement mal le contact avec la sauce du curry, mais le résultat est surprenant et plus que satisfaisant. C’était savoureux, hors des sentiers battus et rassasiant ! Vraiment le pied pour quelque chose fait à l’arrache en un clin d’oeil et qui permet d’écouler les restes !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  1. Mélangez la salade mesclun avec le curry jaune de légumes.
  2. Ajoutez le poulet, les tomates coupées en deux et les copeaux de parmesan.
  3. Mélangez avec délicatesse et servez sans trop attendre.

Petite info complémentaire :

J’ai oublié de vous faire les crédits photos ! Etant dans mon déménagement, je cuisine de plus en plus chez mon homme. Et dans ce cas, c’est lui qui prend les photos. Vous avez déjà pu admirer son travail sur la pizza pesto-coppa-rocamadour. J’ai un peu moins de matière chez lui pour travailler ma composition alors le résultat sera un peu plus dépouillé. J’espère que vous saurez vous montrer indulgent et ce d’autant plus que je pense être obligée de ralentir le rythme de mes recettes pendant quelque temps. Au moins jusqu’à ce que je retrouve un emploi et un endroit où poser mon imposante batterie de cuisine !

Crumbcake orange-cranberries

L’association des cranberries avec l’orange est un grand classique de la cuisine américaine !  C’est la sauce par excellence qui accompagne la dinde de Thanksgiving. Des scones avec ces saveurs sont régulièrement proposés dans les bakery ou les coffee shop. Entre le côté acidulé un peu astringeant des cranberry et celui fruité et revigorant de l’orange, on obtient un mélange particulièrement tonique et plein de bonne humeur. C’est pourquoi j’ai eu l’envie de l’adapter à mon péché mignon : le crumbcake. Le résultat est radieux et parfait pour le petit déjeuner ! Cela permet vraiment de commencer la journée du bon pied par une touche de gourmandise pleine de joie de vivre.

J’ai mis à profit la confiture d’oranges à la cannelle et vanille Léonce Blanc que m’avait fourni mon partenaire Signé Aquitaine ! Il faut absolument utiliser des cranberries fraîches (au jus en conserve ou alors surgelées) pour cette recette de manière à pouvoir faire la compotée.

Pour 4 personnes :

Pour le gâteau :

  • 80g de farine
  • 50g de sucre
  • 40g de beurre mou
  • 20g de lait
  • 20g de zestes d’orange
  • 1 oeuf
  • 1/2 cac de levure chimique

Pour la compotée :

  • 80g de cranberries en conserve
  • 80g de confiture orange-vanille-cannelle
  • 1 cas de jus d’orange
  • 1 cac de maïzena

Pour le crumble :

  • 60g de farine
  • 35g de beurre mou
  • 20g de cassonade
  • 20g de poudre à flan à la vanille
  • 1/8 cac de cannelle
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez la compotée : faites cuire les cranberries dans la confiture à feu moyen pendant 5 min.
  3. Délayez la maïzena dans le jus d’orange et ajoutez le à la compotée.
  4. Faites épaissir le tout 5 min en remuant de temps en temps. Laissez tiédir.
  5. Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs ensemble (farine, sucre, cannelle et poudre à flan).
  6. Amalgamez avec le beurre pour former des petits grumeaux.
  7. Préparez le cake : fouettez le beurre mou avec le sucre et les zestes d’orange.
  8. Ajoutez l’oeuf puis la farine mélangée à la levure.
  9. Ajoutez le lait. Vous devez obtenir une pâte lisse et épaisse.
  10. Dressage : beurrez et farinez un moule à gâteau de 14 cm de diamètre.
  11. Versez la pâte dedans.
  12. Recouvrez la pâte avec la compotée de cranberries puis recouvrez avec le crumble.
  13. Enfournez pour 30 à 40 min. La lame d’un couteau doit ressortir sèche du gâteau.

Raviolis chinois poireau-citronnelle

J’ai repéré ces raviolis sur Recettes d’une Chinoise. En vérité, j’ai fait un mélange entre la farce de ce raviolis et la pâte de ceux-ci qui est transparente après cuisson.

On ne met pas assez en valeur le poireau dans notre culture. A part en soupe, il est assez peu présent dans notre alimentation et il a assez mauvaise presse à cause de ses fils et de sa saveur à la fois poivrée et soufrée. Ce n’est pas faute de l’avoir décliné en gratin ou en quiche au saumon ou au chèvre… Mais voilà … le poireau, ce n’est pas glamour …

Ces petits raviolis vont vous permettre de le dépoussiérer un peu. Le mélange du poireau avec la cacahuète et le lait de coco est véritablement déroutant mais succulent. Cela lui donne une touche d’exotisme vraiment gourmande !

Pour 20 raviolis

Pour la farce :

  • 1 blanc de poireau
  • 1 oeuf
  • 1 cas de beurre de cacahuète
  • 2 cas de lait de coco
  • 1/2 cac de zeste de citron vert
  • 1/4 bâton de citronnelle
  • 1 cas de sauce nem
  • 1 cac d’huile de sésame

Pour la pâte

  • 40g de farine
  • 10g de maïzena
  • 45g d’eau bouillante
  • 4 feuilles de basilic
  1. Préparez la sauce satay : mélangez le beurre de cacahuète avec le lait de coco et les zestes de citron vert.
  2. Préparez la farce : débitez les poireaux en tronçons de 2cm de long, puis coupez chaque tronçons en lamelles (julienne de poireaux). Coupez la citronnelle en fines rondelles.
  3. Faites chauffer l’huile de sésame dans une poêle et faites cuire les poireaux à feu moyen jusqu’à ce qu’ils soient presque fondants.
  4. Ajoutez la sauce nem et la citronnelle et continuez la cuisson pendant 1 minute, ajoutez la sauce satay, mélangez bien.
  5. Retirez les poireaux et à la place mettez l’oeuf à cuire. Battez le sans cesse jusqu’à obtenir des petits morceaux d’oeuf cuit (comme des oeufs brouillés ou de l’omelette émiettée).
  6. Mélangez les oeufs au poireau et laissez refroidir.
  7. Préparez la pâte : mélangez la farine avec la maïzena. Ciselez le basilic et ajoutez les à la farine.
  8. Versez l’eau bouillante d’un seul coup sur la farine et mélangez à l’aide d’une spatule jusqu’à former une boule (finissez en pétrissant à la main pour bien la former et qu’elle soit bien homogène).
  9. Formez un boudin fin avec la pâte et coupez le en petits morceaux (taille d’une cerise).
  10. Étalez au fur et à mesure chaque « cerise » en disque rond. Garnissez avec 1 cac de farce au centre de la pâte puis repliez chaque bord du raviolis en faisant des plis pour le refermer.
  11. Déposez sur un plan de travail bien fariné en attendant que tous les raviolis soient façonnés.
  12. Cuisson : faites chauffer un peu d’huile de sésame à feu moyen dans une poêle pour y faire dorer les raviolis 1 à 2 min.
  13. Versez environ 7,5 cl d’eau et couvrez avec un couvercle. Poursuivez la cuisson pendant 5 min environ sans soulever le couvercle jusqu’à ce que l’eau se soit entièrement évaporée.
  14. Servez les raviolis bien chauds.

Flan au chocolat

C’était l’anniversaire de mon père il y a quelques jours. Un de ses desserts préférés étant le flan, j’ai pensé à lui en réalisant cette version intensément chocolatée. J’ai adapté la pâte sablée du Käseküchen à cette recette. Et pour que le rendu soit encore plus gourmand, j’y ai associé une saveur de caramel !

Le flan est bien cuit mais encore fondant à coeur. C’est un pur régal pour la langue ! La pâte sablée au caramel apporte un plus non négligeable ne terme de goût. Cela complète très bien le chocolat ! Je pense qu’il faudrait limite augmenter un tout petit peu les proportions de pâte pour que la croûte soit plus épaisse. Pour renforcer les notes de caramel, j’ai hésité à rajouter des pépites de caramel au flan ou encore à déposer une couche de sauce caramel un peu épaisse sur le fond de pâte sablée… A vous de voir et de laisser parler votre imagination !

Pour 4 à 8 personnes :

Pour le flan :

  • 50 cl de lait
  • 100g de farine
  • 80g de sucre
  • 50g de chocolat noir
  • 2 oeufs
  • 1 cas de cacao en poudre
  • 1 cas d’arôme de vanille

Pour la pâte sablée :

  • 50g de farine
  • 20g de poudre à flan saveur caramel
  • 20g de sucre
  • 15g de beurre demi-sel mou
  • 1/2 oeuf
  • 1/8 cac de levure chimique
  1. Préparez la pâte : mélangez la farine avec le sucre , la levure et la poudre à flan. Sablez avec le beurre demi-sel mou.
  2. Amalgamez la pâte en ajoutant l’oeuf battu.
  3. Formez une boule lisse et homogène. Filmez la ou emballez la dans un sachet congélation et laissez reposer au réfrigérateur le temps de préparez l’appareil.
  4. Préchauffez votre four à 180°C.
  5. Préparez l’appareil à flan : hachez le chocolat.
  6. Faites chauffer le lait avec le chocolat jusqu’à ce que ce dernier soit bien fondu.
  7. Fouettez les oeufs avec le sucre et l’arôme de vanille jusqu’à faire blanchir le mélange.
  8. Ajoutez la farine et le cacao.
  9. Versez le lait petit à petit en fouettant sur les oeufs.
  10. Reversez ensuite le mélange dans la casserole et faites épaissir à feu doux sans cesser de remuer. Mais ne vous inquiétez pas trop de la formation de grumeaux.
  11. Quand le mélange est devenu plus épais, retirez le du feu et mixez le pour avoir un appareil bien lisse (adieu les grumeaux !).
  12. Dressage : étalez la pâte de manière à foncer un moule rond de 16 cm de diamètre.
  13. Versez l’appareil à flan par dessus.
  14. Enfournez pour 30 min environ. La croûte doit être bien dorée et la surface du flan croûtée. Le flan va gonfler à la cuisson et retomber en refroidissant.
  15. Laissez refroidir totalement avant de couper et servir avec un coulis de caramel.

Taboulé pêche, feta, betterave

Que diriez vous d’un taboulé girly à la fois fruité et salé ? Vous savez bien que j’aime vous proposez des recettes de taboulé qui sortent de l’ordinaire (aux fruits de mer, aux agrumes ou encore un taboulé basque). Je récidive cette fois-ci avec une version toujours très fraîche à base de pêche et de feta, l’ensemble étant aromatisé de citron et de menthe. La betterave apporte du croquant et surtout cette jolie couleur rosée ! Il y a également un peu de noisette aussi pour le croquant mais surtout pour son alliance subtile et délicate avec les arômes de la pêche.

Je dédicace cette recette ensoleillée au Cuisinons de Saison de Claudine avec un combo sur la pêche et la betterave !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 75g de semoule à couscous (moyenne de préférence)
  • 5 cl d’eau infusée avec du thé à la menthe
  • 45g de feta
  • 30g de betterave rouge râpée
  • 1 pêche jaune
  • 1 cas d’huile d’olive
  • 1 cas d’huile de noisette
  • 2 cas de jus de citron
  • 1/2 cac de zeste de citron
  • 6 feuilles de menthe
  • 1/4 cac de sel
  • 1 petite poignée de noisettes concassées
  1. Pelez la pêche et coupez la en dés, ainsi que la feta. Ciselez les feuilles de menthe.
  2. Versez le thé bouillant sur la semoule. Mélangez brièvement à l’aide d’une fourchette. Laissez refroidir.
  3. Egrennez la semoule réhydratée à l’aide d’une fourchette
  4. Versez les huiles et le jus de citron par dessus. Ajoutez les zestes de citron, la menthe et le sel.
  5. Ajoutez ensuite tous les autres ingrédients (betterave, feta et pêche).
  6. Laissez reposez de préférence une nuit au réfrigérateur.
  7. Servez bien frais en parsemant des noisettes concassées.

Petite info complémentaire :

Selon la qualité et l’épaisseur de votre semoule vous aurez peut-être besoin d’un peu plus ou d’un peu moins d’eau. Procédez selon votre habitude pour réhydratez la semoule. En général, je préfère les taboulés peu humides donc n’hésitez pas à ajuster.

Brunch dominical # 8 : les astuces d’un brunch réussi !

Aujourd’hui je ne vous propose pas véritablement de recette, mais plutôt des conseils ou des préceptes pour organiser un brunch mémorable. A la fin vous trouverez la composition de mon dernier brunch maison en date !

Vous avez pu constater au fil du temps que j’apprécie beaucoup d‘aller bruncher, mais j’aime aussi préparer des brunchs chez moi. Quand je suis seule, je me limite à une boisson, un plat et un dessert, mais lorsque j’invite des amis, cela se transforme en mini orgie. J’ai une amie qui est d’ailleurs très forte à ce jeu. Le moindre repas chez elle se transforme en un festin gargantuesque. C’est un véritable supplice surtout si vous êtes très gourmand et que chaque chose posée sur la table vous fait envie !


Les petits conseils de la rédactrice

La composition

Il n’y a pas de règles véritables pour préparer un brunch. L’important pour le réussir est de suivre vos envies et de proposer un peu de tout pour que chacun puisse y trouver son compte. En général, j’essaye tout de même de suivre quelques principes :

  • proposer une boisson chaude (thé, café ou chocolat chaud)
  • proposer une boisson froide (smoothie, thé glacé, frappucino … )
  • une partie petit déjeuner (viennoiserie, pain , brioche, confiture, miel…)
  • une partie sucrée (mini tartelette, verrines, salade de fruits…)
  • une partie salée (oeufs sous toutes leurs formes, cakes, bouchées, dip…)

Si vous manquez d’inspiration, vous pouvez choisir un thème et de broder autour tant sur la décoration que sur les aliments proposés. Revisitez les clichés et les classiques. Partez de ce que vous inspire un pays et déclinez autour. Le chili con carne vous inspire ? Pourquoi ne pas l’incorporez dans des mini tourte pour faciliter le service ? Voici quelques idées pour vous aider :

  • Angleterre : scones, club sandwich, sponge cake, kidney pie, granola …
  • USA : mini hot dog aux saucisses cocktail, cookie, milkshake, brownie, apple pie …
  • Tex-Mex :  guacamole, oeuf ranchevos, quesadillas, Sangria…
  • Pays Nordique : kanelbullar, saumon fumé, tarama, pain suédois, pain noir …
  • Montagne : plateau de fromage, aligot, financier myrtille, lait chaud à la cannelle …
  • Asie : rouleau de printemps, brioche vapeur, brochette yakitori, perle coco, thé jasmin, cocktail au litchi…

L’art de l’équilibre

Il faut veiller à équilibrer votre brunch. Pas au sens nutritionnel mais plus dans l’optique de plaire à chacun et que le repas ne semble pas ennuyeux à nos papilles. Ne pas faire que des plats à base de fromages, ou uniquement à base de légumes… Il faut aussi jouer sur les textures. Essayez d’avoir un peu de croquant (samossas, beignet de mozzarella, crumble…), un peu plus de mou (fougasse, flan…) etc… Idem avec les sensations : du frais/léger (tzatziki, salade de fruits, assaisonnement à la menthe) et du lourd/chaud (une fougasse au fromage, au cheesecake, assaisonnement épicé). Pensez au plat que vous souhaitez servir. Réfléchissez ensuite à ses caractéristiques et déterminez son contraire. A partir de là, mitonnez un plat qui colle à cette image opposée. Exemple avec la tartiflette : c’est lourd, fromagé, plutôt mou, gras, copieux, bourratif. A l’opposé je visualise un plat léger, frais, bien parfumé qui va m’aider à la faire passer. Une salade de concombre à la menthe  (frais, aqueux, léger) ou alors des bricks de sardines au citron (fraîcheur et croquant).

Autant il est nécessaire d’avoir des plats propres à chaque personne que je trouve intéressant d’avoir des plats communs où chacun pioche. C’est le principe de la fondue. En dehors du fait de pouvoir donner des gages et d’animer le repas si quelqu’un fait tomber quelque chose dans le plat commun, cela véhicule un côté convivial et bonne franquette. A priori, vous n’invitez que des gens que vous appréciez pour ce genre d’occasions, vous en êtes suffisamment proches pour ne pas redouter des questions d’hygiène ou vous sentir mal à l’aise. Alors c’est le moment d’en profiter et de lever les barrières de la bienséance pour proposer un cadre plus interactifs. D’où l’intérêt de faire des dips : tzatziki, tarama, sauce tomate, tartinade, rillettes, guacamole …. Selon moi, il faut en proposer au moins deux par brunch. Un seul ne laisserait pas le choix.

Les quantités

Adaptez les proportions. Ne faites que des formats miniatures ou alors des plats qui se divisent facilement. Par exemple, un cake se coupera aisément en tranches fines. Cela permet à vos convives de goûter à un peu de tout, ou de ne pas se sentir obligé d’avoir à ingurgiter une part énorme si jamais ils n’aiment finalement pas ce qu’ils ont pris et de convenir aux petits appétit aussi bien qu’aux affamés qui pourront se resservir. Il existe beaucoup de formes qui se prête au format individuel : les feuilles de bricks (samossas, cigares …) les pâtes (tourtes, quiches …) certains gâteaux (cake, gâteaux au yaourt, muffin, cupcake, éclairs), les mousses (salée ou sucrée à mettre en verrines)… Dans les autres choses faciles à partager on peut penser aux frites (de pommes de terres, de légumes) mais aussi aux chips !

Une astuce un peu tordue si vous savez que vous fréquentez des gens qui ont du mal à s’arrêter de manger tant qu’il en reste (le travers de l’éducation où il faut finir son assiette et ne pas laisser de restes) est de ne pas tout mettre sur la table. Vous pouvez éventuellement réapprovisionner si ont vous réclame le plat manquant à corps et à cri. Ca peut paraître mesquin ou radin, mais le but n’est pas d’engraisser vos convives. La plupart du temps, les gens se forcent à finir alors qu’ils n’ont déjà plus faim.

L’organisation

L’important pour un brunch sans prise de tête, c’est de miser sur le maximum de choses qui puissent se préparer à l’avance (salade, verrine, sans chantilly, cake etc…) et d’avoir uniquement un plat ou deux qui se servent chaud (les oeufs, du bacon, voire un petit mijoté en hiver). N’hésitez pas à faire des recettes « fond de tiroir, placard, frigo » etc… Recomposez vos restes entre eux ou dans des recettes pour leur donner une deuxième vie et les rendre plus attrayants.

N’hésitez pas à tout mettre d’un coup sur votre table. Le rendu sera beaucoup plus spectaculaire pour vos invités! D’une part, ils resteront bouche bée devant une telle profusion et d’autre part, cela leur permettra d’organiser leur dégustation dans leur ordre de prédilection. Je me souviens avoir été assez frustrée au cours d’un brunch à Strasbourg de ne pas avoir pu commencer par du sucré. Vous allez pouvoir briser les conventions encore plus ! Attaquer votre dessert avant le plat de résistance. Ou encore bouder ostensiblement les horribles oeufs mimosa qu’on vous a toujours forcé à manger en entrée le dimanche quand vous étiez petits alors que vous les détestiez ! En plus, en voyant directement l’intégralité des plats proposés, il est plus facile pour certain de doser leur appétit et de planifier leur repas. Par exemple, sur notre dernier brunch, j’avais laissé le cheesecake au réfrigérateur et nous l’avions tous oublié. Moralité, nous n’avions pas gardé de place dans notre estomac pour l’honorer dignement ! Contrepartie certaine : le repas sera moins rythmé que lors d’une occasion plus traditionnelle avec l’arrivée des entrées, du plat et du dessert.

Proposez de manger dans des assiettes à dessert pour limiter l’encombrement sur la table et conférer un petit côté « dînette » à votre repas. Cela accentuera le côté convivial et permettra aux gens de plus se concentrer sur ce qu’ils mangent, plutôt que de se faire une assiette gigantesque et de tout enfourner sans y réfléchir.

Je vous ai énoncé mes préférences. A l’inverse vous pouvez choisir de servir le brunch dans une immense assiette remplie pour chacun, comme chez Plume. Vous évitez ainsi tout débordement ou gachis. Mais d’une certaine manière vous obligez aussi les personnes à manger tout ce que vous leur avez servi qu’ils aiment ou non, qu’ils aient encore faim ou non.


Exemple de brunch

Pour ce brunch, nous (c’était le fruit d’une collaboration intense et très créative) avons veillé à proposer un brunch léger et printanier en adéquation avec la météo plutôt chaude. Voici sa composition :

Comme vous pouvez le constater on retrouve :

  • du frais/léger (tzatziki, melon, salade de fève) et du lourd (cheesecake),
  • du croustillant/croquant (cigare, tortilla) et du mou/crémeux (cheesecake, fromage),
  • du doux/conventionnel (tzatziki, melon, cigare au chèvre) et du fort/épicé/typé en goût (sauce patatas bravas, bleu d’Auvergne, tortilla au sarrasin).

Nous avons aussi travaillé sur l’équilibre entre les plats très rassasiants (le cheesecake, les croissants, le kouglof) et le reste. Pas de baguette de pain supplémentaire par exemple. Les 3 petites tranches de pain au noix étaient suffisantes pour déguster le Bleu d’Auvergne. Au final, c’était un brunch très varié, léger en apparence, mais qui ne nous a pas laissé sur notre faim !

Sur le plan de l’organisation, nous avons préparé la veille : la sauce bravas, le tzatziki, le cheesecake, la salade de fèves, les tortillas au sarrasin et le thé glacé. Le dimanche matin, nous avons seulement préparé les billes de melon, coupé le fromage et préparé les cigares au chèvre. Un petit tour à la boulangerie pour les croissants et le kouglof et le tour été joué !

Samossas poulet, citron, olive

Vous vous souvenez du lomo mariné à la moutarde et au citron que j’avais utilisé dans mon fabuleux ciabatta? J’en avais congelé quelques tranches que j’ai ressortie pour faire ces délicieux petits samossas. C’est vraiment une recette anti-gaspi merveilleuse qui va vous permettre de sublimer vos restes de viandes blanches ! Vous pourrez les proposer en entrée, servis avec une petite salade et une sauce pimentée ou éventuellement en guise d’apéritif.

Je suis partie d’une recette de tajine assez apprécié au Maroc : le poulet au citron confit et aux olives. C’est une sorte de classique indémodable et très parfumé (on y retrouve même du safran) que l’on dévore sans modération !

Pour 8 samossas :

Ingrédients :

  • 4 feuilles de bricks
  • 60g de viande blanche
  • 50g de tomates concassées au jus
  • 20g d’olives noires ou vertes dénoyautées (8)
  • 10g d’oignon
  • 25g de jus de citron
  • 1/2 cac de zeste de citron
  • 1 cac d’huile d’olive et un peu plus pour la dorure avant cuisson
  • 1/2 cac de coriandre ciselée
  • 1/4 cac de curcuma
  • 1/8 cac de gingembre
  • 1/8 cac d’ail semoule
  1. Préparez la garniture : émincez l’oignon et coupez la viande blanche en lanière.
  2. Faites les revenir dans l’huile avec l’ail.
  3. Mouillez ensuite avec les tomates concassées, la coriandre, le curcuma, le gingembre et les zestes de citron.
  4. Laissez mijotez 10 min à feu doux.
  5. Dans un hachoir, mixez la viande avec sa sauce, les olives et le jus de citron jusqu’à obtenir une pâte parfumée.
  6. Pliage : coupez les feuilles de bricks en deux pour avoir des demi-cercle
  7. Puis pliez chaque demi-cercle en deux pour obtenir une bande.
  8. Déposez une cuillère à café de garniture dans un coin de la bande et commencez à plier en triangle !
  9. A la fin, glissez le reste de feuille de bricks dans le samossas pour qu’il tienne fermé.
  10. Déposez vos samossas sur une feuille de papier sulfurisé et badigeonnez les légèrement d’huile d’olive à l’aide d’un pinceau.
  11. Enfournez pour 20 min environ en les retournant à mi-cuisson pour qu’ils dorent des deux côtés.

Petit info complémentaire :

Vous pouvez tout à fait faire comme moi et recycler vos restes de poulet rôti ou de lomo déja cuits. Pour cela, ajoutez la viande coupée en petits morceaux au moment de mixer.

Pudding choco-coco

Je me doute que beaucoup d’entre vous ont des a priori sur le pudding, à cause de son image de dessert du pauvre à base de pain rassis. Ici je vais plutôt vous parler de sa version sponge cake, qui est un gâteau à part entière ! Il s’agit d’un cake très moelleux et aéré, nappé d’une sauce. Pendant la cuisson, le gâteau gonfle et la sauce se glisse dessous. Au moment du service, on démoule le gâteau en le retournant et il se retrouve nappé de sa sauce onctueuse.

Ici, le gâteau est fait à base de beurre de coco et nappé d’une sauce au lait de coco et chocolat. Si vous voulez mon avis, le résultat est franchement décadent et délicieux ! L’équilibre en sucre et parfait et la noix de coco apporte la touche douceur et exotisme parfaite ! J’ai mis très longtemps avant de tester cette recette parce que le résultat n’avait franchement pas l’air appétissant mais je suis maintenant obligée de revoir totalement mon jugement ! C’est à se pâmer d’extase !

J’ai ressorti cette recette d’un petit livre récapitulant les 101 meilleures recettes chocolatées par Jeni Wright, qui m’avait été offert il y a bien longtemps. Vous pouvez le proposer en format individuel ou alors en gâteau à couper (cela coupe très bien, il faut juste être équitable sur la répartition du nappage ).

Pour 2 personnes :

Pour le gâteau :

  • 30g de farine
  • 50g de sucre
  • 25g de beurre 1/2 sel mou
  • 25g de beurre de coco
  • 7,5 g de cacao
  • 1 oeuf
  • 1/4 cac de levure chimique
  • 30g de pépites de chocolat

Pour la sauce :

  • 100g de lait de coco
  • 30g de sucre
  • 7,5g de cacao

Pour le service :

  • 1 cac de noix de coco râpée
  • sucre glace
  1. Préchauffez votre four à 160°C en chaleur tournante.
  2. Préparez le gâteau : dans un saladier fouettez les ingrédients liquides (beurres mous et oeuf) avec le sucre.
  3. Ajoutez ensuite la farine mélangée au cacao et  à la levure.
  4. A l’aide d’une spatule, incorporez les pépites de chocolat.
  5. Versez cette pâte dans deux cassolettes. Lissez la surface.
  6. Préparez la sauce : mélangez le cacao au sucre puis délayez progressivement ce mélange à l’aide du lait de coco.
  7. Versez cette sauce sur les cassolettes.
  8. Enfournez pour 20 à 30 min, jusqu’à ce que le gâteau soit ferme au toucher.
  9. Servez tiède, démoulé à l’envers et saupoudré de sucre glace.

Version couple

Version individuelle

Pizza coppa, rocamadour et pesto

Mon défi du moment ? Réussir à combler les envies culinaires de mon hommes, qu’il me présente toujours au dernier moment. La dernière fois, il voulait absolument un curry de carotte … je l’ai transformé en un curry poulet-coco à la courgette, aubergine et carotte. Samedi soir, c’était plus sur le thème de la pizza. A 18h, pendant notre session shopping, Monsieur se soucis de notre repas du soir et m’annonce qu’il voudrait bien une pizza (sans savoir à quoi bien évidemment). J’ai fini par lui proposer une coppa-chèvre (parce que je sais qu’il adore ça) en commençant à me demander comment faire une pâte bonne sans être obligée d’acheter une version tout faite (que je trouve très sèche).

Voilà comment je me suis retrouvée à préparer une pizza de A jusqu’à Z au dernier moment. Je tiens à préciser que préparation de la pâte incluse, j’ai torché la chose en 1h30 à peine ! Mais comment faire une pâte à pizza qui tient la route,  sans succomber à la facilité d’une pâte toute faite (et toute sèche) ou encore sans se lancer dans une pâte fermentée et un pétrissage qui va en coller plein les mains ? Je vous le donne dans le mille : on sort sa recette de pâte à pain sans pétrissage !

C’est vraiment le pied. Ca donne un résultat très proche de celle des pizzeria sans souffrance ! On mélange tout à l’arrache, on laisse lever dans un endroit bien chaud 30 min à 1h, le temps pour la pâte de bien buller. On étale à l’arrache sur une plaque (j’aime ce côté aléatoire avec les croûtes irrégulières), on garnit et hop c’est prêt pour un festin !

La base pesto est une riche idée ! cela confère beaucoup de caractère et de fruité à la pizza. Personnellement, je l’aurai bien servie avec une belle poignée de roquette et j’aurais rajouté des pignons de pin, mais mon homme n’en raffole pas (pour le moment, ne vous inquiétez pas). En attendant, elle a fait l’unanimité. Sur les conseils du petit-frère de passage dans la cuisine, j’ai fait précuire la pâte sans garniture et je dois reconnaître que c’est une astuce brillante! Cela permet d’obtenir une pâte bien croustillante, sans trop cuire le reste de la garniture.

Pour 2 personnes :

Pour la pâte :

  • 200g de farine
  • 170g d’eau
  • 10-12g de levure fraiche de boulangerie
  • 1/2 cac de sel

Pour la garniture :

  • 6 tranches de coppa
  • 2 rocamadour
  • 1 poignée de copeaux de parmesan
  • une dizaine de tomates cerises
  • 50g de fromage blanc (1 grosse cas)
  • 50g de pesto (1 grosse cas)
  1. Préparez la pâte : dans un grand saladier, mélangez la farine avec le sel. Délayez la levure dans l’eau.
  2. Mélangez les deux préparations entre elle à l’aide d’une cuillère en bois. La pâte sera très collante.
  3. Couvrez de film alimentaire et laissez reposer 30 min à 1h dans un endroit bien tiède.
  4. Préchauffez votre four à 210°C et tapissez la plaque de votre four avec du papier sulfurisé.
  5. Abaissement de la pâte : sur un plan de travail copieusement fariné, versez la pâte à pizza qui doit avoir un aspect bulleux et un peu liquide. Farinez bien vos mains et le pâton.
  6. Etirez grossièrement ce pâton en un rectangle ou un cercle. La pâte est très élastique et cela devrait se faire facilement. Attention toutefois à ne pas percer la pâte. Essayez de lui donner une épaisseur relativement homogène.
  7. Faites précuire la pâte 5 min.
  8. Dressage : mélangez le pesto avec le fromage blanc. Tartinez la pâte avec ce mélange.
  9. Répartissez la coppa et les tomates cerises coupées en rondelles.
  10. Emiettez le rocamadour partout à la surface de la pizza et ajoutez quelques copeaux de parmesan.
  11. Enfournez pour 10 min supplémentaire, le temps pour le fromage de fondre et de gratiner légèrement.
  12. Servez avec de la roquette ou quelques feuilles de basilic.

Petite info complémentaire :

La pâte aurait été meilleure (selon moi) avec un goût de fermentation un peu plus prononcé. Si vous avez le temps, pensez à la préparer la veille et laissez la reposer au réfrigérateur pendant la nuit.