La baguettouille, c’est l’histoire d’une baguette un peu rassise, qui après être tombée sur son amie Ratatouille habillée d’une béchamel a décidé de rencontrer le gratin.
Une recette végétarienne que je trouve très gourmande et crémeuse, parfaite pour recycler une baguette de pain un peu rassis et un reste de ratatouille. Cela fait un repas du soir consistant et savoureux. Je pense que ça pourrait être un bon moyen de faire manger des légumes à des enfants.
Pour 2 personnes :
Pour la baguette :
une 1/2 baguette
1 gousse d’ail (facultatif)
200 à 300g de légumes pour ratatouille congelés
15 cl de coulis de tomate
4 pincées d’herbes de Provence
40 à 50g de gruyère râpé
Pour la béchamel:
2 cas de beurre (environ 20-30g)
2 cas de farine (environ 30g)
10cl de lait
1 pincée de noix de muscade
2 pincée de poivre
Préchauffez votre four à 200°C.
Dans une poêle, faites cuire la poêlée de légumes pour ratatouille avec la sauce tomate et les herbes de provence. D’abord à couvert pour la décongeler puis à découvert pour faire réduire un peu la sauce (environ 15-20 min)
En parallèle, préparez la béchamel. Dans une casserole, faites fondre le beurre.
Quand il est fondu, ajoutez la farine et mélangez bien avec un fouet.
Ajoutez ensuite hors du feu le lait froid d’un coup et fouettez jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Faites épaissir à feu très doux sans cesser de remuer.
Quand la sauce est bien épaisse, retirez la du feu et assaisonnez la avec du poivre et de la noix de muscade.
Coupez la 1/2 baguette en deux dans le sens de la longueur (comme pour l’ouvrir en sandwich). Frottez la gousse d’ail sur les deux moitiés.
Déposez une belle couche de ratatouille sur le pain, puis nappez de béchamel et enfin saupoudrez de gruyère râpé.
Enfournez pour 15 min le temps que le gruyère commence à fondre. En fin de cuisson, passez la baguette rapidement sous le grill pour faire gratiner le gruyère.
Servez chaud avec une salade verte.
Petite info complémentaire :
Vous pouvez faire griller légèrement les 2 moitiés de baguette avant de les frotter avec l’ail.
Sans doute mon endroit préféré pour déguster un burger divin ! C’est la deuxième fois que je vais manger là-bas pour un burger et j’en ressors totalement comblée et pleine! Comble du bonheur : 2 adresses sur Bordeaux pour pouvoir se régaler que l’on soit rive droite (à Bastide à côté du Mégarama) ou rive gauche (à Gambetta, à côté du Pizza Pino) ! C’est le mélange parfait entre le pub, le Bistro Regent, La Belle Excuse, la pizzeria et la saladerie. Le tout en service continu dans un cadre tout particulier.
Implanté dans une ancienne gare, le Central Pub de Bastide possède une atmosphère feutrée et tamisée (surtout le soir), vraiment très accueillante et conviviale. Cet endroit grouille de monde, les serveurs sont en mouvement perpétuel. Ca, cumulé avec la déco bric et broc, la multitude de cadres avec des photos d’acteurs en noir et blanc, les banquettes couleur lin de vin bien moelleuses, tabourets, chaises et balustrade en bois, le brouhaha général (pas trop fort, l’endroit ne résonne pas) et on se retrouve plongé totalement dans l’ambiance pub anglais! Une décoration atypique et confortable avec un bar impressionnant.
Quand on fait un tour du côté des boissons, il y a largement de quoi satisfaire tout le monde. Un panel de bières (pression ou bouteille) à (presque) faire pâlir d’envie le V&B. J’ai goûté la John Martin’s et je l’ai beaucoup appréciée. Une vingtaine de cocktails alcoolisées et quelques uns sans alcool. Beaucoup de soft. Cerise sur le gâteau, ils pratiques les Happy Hours ! De 18h30 à 20h, la pinte est au prix du 1/2. Vous pouvez également accompagner votre apéro d’une assiette de tapas.
Mais passons aux choses sérieuses : le plat de résistance ! Une fois de plus, on ne sait plus où donner de la tête, tant la carte est grande et les plats servis sur les tables voisines appétissants. Je n’ai jamais vu de salades aussi copieuses! Elles sont servies dans de grands saladiers, bien pleins, le tout pour seulement 10 à 13€ ! Et puis, vous ne risquez pas de vous retrouver avec beaucoup de salade et quelques petits morceaux de garniture qui se battent en duel ! Non ! Là vous en avez pour votre argent et votre estomac!
Sinon vous pouvez tester leurs pizzas et flammenküche. Une douzaine de recettes encore une fois de taille honorable. Si vous préférez vous immerser encore plus loin dans le folklore british (ou plutôt galloise), tentez les welsh(du cheddar fondu avec de la bière, posé sur une tranche de pain servi avec différentes garnitures). En revanche, si vous êtes plutôt casanier et très fier de notre patrimoine français, vous pouvez toujours vous rabattre sur leur nombreux plats de brasserie, avec les classiques andouillettes, bavette, magret…
Mais pour moi, le nerf de la guerre là-bas, c’est plutôt le burger ! Comment vous en parler ?! Ils sont tout simplement ENORMES servi avec l’équivalent d’une cuiller à soupe de coleslaw et une portion correcte de frites! Le steak haché (cuit selon votre préférence) fait au moins le triple des semelles du McDo et des garnitures qui sortent un peu de l’ordinaire. Je tiens à formuler une mention spéciale pour leur pain à burger. Il est très moelleux. Je garde d’ailleurs le « couvercle » pour la fin. Je le mange seul. C’est un vrai régal ! Bon, petit bémol, leur sauce à hamburger n’est pas extraordinaire (c’est assez proche d’un mélange ketchup-mayo pas très relevé). Mon chéri s’est laissé tenté par le burger du moment (viande hachée, ventrèche, oignons frits, roquette, tomates confites) et moi, j’ai choisi le Chèvreburger (tomate, oignons rouges, roquette, viande hachée, fromage de chèvre, lamelle de pomme).
Mon Chèvreburger mis à nu
Cette fois-ci, j’ai été un peu déçue par les frites. La dernière fois elles ressemblaient beaucoup plus à des potatoes. Là, ça faisait beaucoup moins rustique… Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai associé les frites pas trop cuites à des frites de mauvaise qualité et grasses (même si ce n’est pas le cas). Leur aspect visuel joue vraiment sur mon ressenti.
Mon chéri déplore le fait de devoir « démembrer » son burger pour pouvoir le manger. Il n’apprécie pas trop de devoir reconstituer approximativement les couches sur sa fourchette. Il faut bien avouer que ces burgers sont tellement hauts, qu’il est impossible de les couper sans que la garniture s’émiette et parte dans tous les sens. Bien que, nous avons vu un couple qui s’est attaqué à ses burgers à pleines mains… Nous aurions peut-être dû être moins civilisés et faire comme eux pour profiter de toutes les saveurs d’un coup. Par ailleurs, il était déçu que le steak ne soit pas dimensionné à la taille du pain. C’est vrai que le steak est beaucoup plus petit que le pain.
La dernière fois, nous avions en plus pris un dessert et je m’étais régalée avec mon moelleux au chocolat. Je ne sais d’ailleurs pas comment nous avons fait pour l’avaler celui là ! Nous étions passablement mal après notre burger et nos frites !
Bon à côté de tous ces avantages, il y a malgré tout quelques travers qu’il faut bien mentionner. D’une part, même s’ils embauchent beaucoup de serveurs, l’attente des plats est quand même plutôt longue. A chaque fois, il nous a fallu plus de 20 min pour être servi. D’autre part, il faut le reconnaître, c’est un peu plus cher que la moyenne. Toujours une quinzaine d’euros par plats. Mais les portions sont très généreuses et la nourriture délicieuse ! Je ne regrette absolument pas l’argent que je débourse là-bas.
Dans l’ensemble, vous l’aurez compris, je suis une grande fan de cet endroit. Même si je gardais un souvenir plus mémorable de mon précédent burger et de ses frites (peut-être un souvenir idéalisé me direz-vous). Il n’en reste pas moins que c’est un endroit que je recommande. Qui plus est, c’est agréable de se balader ensuite sur les quais avant d’enchainer une petite séance de cinéma ! Il est polyvalent et permet de réunir des gens avec des attentes diverses et variées. Sans oublier qu’il comblera les appétits les plus solides et insatiables.
Résumé
« The Central Pub»
Pub & Burgers, Salades …
Menu : 11€/15€/20€
Burger : 13 à 17€
Salade : 10 à 13€
Pizza & co : 11 à 16€
Dessert : ±6€
Lu-Dim : 9h-2h
Service continu
Arrêt Gambetta (Tram B)
3 cours Georges Clemenceau
33000 Bordeaux
Happy Hours
Large gamme de bières
Burgers très copieux
Décor british chaleureux
Grande capacité d’accueil
Réservation possible
Terrasse avec vue sur les quais
Un chutney tout à fait adapté pour une pissaladière ou pour accompagner un foie gras. Prévoyez vous un peu de temps devant vous. Un chutney n’est pas vraiment compliqué à réaliser mais il doit cuire à feu doux pendant 45min-1h.
Cette version est un peu ensaucée ou très peu caramélisée, si vous préférez, car je la destinais à garnir des paninis et je n’avais pas très envie que cela dégouline ou fasse trop « mélasse » à manger.
Pour 2 personnes :
Ingrédients :
1 oignon rouge (environ 100g)
1 grosse cas de miel (environ 20g)
5cl de vinaigre de vin
5cl d’eau
3 pincées de poivre
1 pincée de 4 épices
Emincez finement votre oignon rouge.
Dans une casserole, mettez le miel à bouillir.
Puis ajoutez lui le vinaigre et les oignons. Enrobez les bien.
Faites cuire à feu doux jusqu’à ce que tout le vinaigre soit absorbé (environ 20-30 min).
Ajoutez ensuite l’eau et laissez de nouveau confire très lentement (environ 20-30 min). Les oignons doivent être fondants, légèrement translucides (au besoin rajoutez un peu d’eau pour prolonger la cuisson).
En fin de cuisson ajoutez le poivre et le 4 épices. Mélangez, servez tiède ou refroidi.
Voilà comment la Mie Câline fête la Saint-Valentin ! Elle sort le grand jeu avec ses cookies coeur tendre (2€ l’unité, c’est délicieux et copieux, mais ça fait un peu mal quand même …). Deux versions possibles :
chocolat blanc et coeur de framboise
chocolat noir et coeur choco
Je vous laissez deviner qui a pris quoi dans mon couple! Du coup pour faire plaisir à mon chéri, je me suis attelée à la reproduction de ces délicieuses et décadentes gourmandises! Objectif atteint en beauté, les cookies étaient parfaitement pas cuits, croquants sur les bords et fondant au milieu!
J’en profite pour participer au concours de Nicole Passions sur le thème de la Saint-Valentin.
Pour 4 Super cookies coeur tendre
Ingrédients :
220g de farine
40g de sucre blanc
80g de cassonade
120g de margarine
1 oeuf
2 cac d’arôme de vanille
2 cac de levure chimique
1 pincée de sel
100g de pépites de chocolat blanc + 20 g pour parsemer sur le dessus
4 cas de confiture de framboise très épaisse (limite pâte de fruits)
Préchauffez votre four à 180°C.
Dans un saladier, mélangez la margarine avec les sucres.
Ajoutez l’œuf et l’arôme de vanille.
Puis ajoutez la farine mélangée à la levure et au sel. Mélangez à la cuillère en bois jusqu’à obtenir une pâte qui se décolle des parois.
Ajoutez les pépites de chocolat.
Formez un rondin de pâte et coupez le en 8 morceaux.
Roulez ces boules et façonnez les en forme de coeur sur du papier sulfurisé.
Déposez 1 cas de confiture de framboise sur seulement 4 coeurs.
Recouvrez les ensuite d’un autre coeur en pâte à cookie.
Soudez bien les bords. Rajoutez quelques pépites de chocolat blanc sur le dessus.
Placez les 30 min au réfrigérateur.
Faites cuire 10-12 minutes (juste le temps que les bords deviennent croûteux et que le milieu reste mou). Laissez les refroidir ou laissez les au réfrigérateur pendant 30min-1h.
Petite info complémentaire :
J’ai utilisé une confiture à la framboise faite maison (par ma maman!) qui avait cristallisé dans mon frigo quand je l’avais mis trop fort. C’était vraiment la bonne texture! Une confiture fondante, bien épaisse, comme une pâte de fruit qui pourrait d’étaler.
Faites attention, à cause du coeur en confiture, les cookies sont assez fragiles. Prévoyez-vous une bonne séance de galipettes après ça aussi pour éliminer car ces cookies sont très grands et très riches !
Une Nième soupe à base de courge mais cette fois-ci à la délicieuse saveur aigrelette, qui croque sous la dent, tout en ayant une base velouté. La noisette se marie à la perfection avec le petit goût beurré de la butternut (alias doubeurre en français) ! Pour un goût de noisette encore plus prononcé, privilégiez du potimarron à la place de la butternut ! Une recette prête très rapidement : 20 minutes grand maximum!
Pour 2 personnes :
Ingrédients :
300g de chair de butternut (ou potimarron)
20cl d’eau
5cl de crème liquide
30g de poudre de noisettes
1 grosse cas bombée de moutarde à l’ancienne (30g environ)
Coupez la chair en cubes. Désposez les dans une casserole avec l’eau. Faites bouillir une quinzaine de minutes.
En fin de cuisson, ajoutez la crème liquide et la poudre de noisettes. Mixez longuement.
Ajoutez en dernier la moutarde et mélange au fouet.
Je suis allée piocher cette recette sur le blog American Heritage Cooking. J’ai vraiment trouvé l’association du muffin avec le crumble très gourmande. Sans compter que le mariage banane-beurre de cacahuète est génial. J’aurais bien rajouté un coeur de nutella pour encore plus de gourmandise … Mais bon, faut savoir se raisonner de temps en temps !
La pâte est absolument divine. Mes muffins ont terriblement gonflé et ils avaient une texture très moelleuse sans pour autant être grasse. Et dans l’ensemble, ils sont assez peu sucrés. A refaire !
Pour 6 muffins
Pour les muffins :
160g de farine
50g de sucre blanc
1/4 cac de cannelle
1 cac de levure chimique
1 cac de bicarbonate de soude
1 oeuf
70g de fromage blanc
30g de margarine ou beurre mou
40g de beurre de cacahuète
1 banane trop mûre
Pour le crumble :
2 cas de farine
2 cas de cassonade
1 sachet de sucre vanillé
15g de beurre mou
15g de beurre de cacahuète
Préchauffez votre four à 220°C.
Préparez le crumble : mélangez d’un côté le beurre avec le beurre de cacahuète et de l’autre les ingrédients secs.
Mélangez grossièrement les deux ensemble avec vos doigts de manière à former des petits grumeaux.
Préparez la pâte à muffin : Mélangez les ingrédients secs ensemble (farine, sucre, levure, bicarbonate et cannelle).
Ecrasez la banane à la fourchette et incorporez lui le beurre et le beurre de cacahuète.
Mélangez bien de façon à former une pâte homogène avec encore des petits morceaux de bananes dedans.
Mélangez le fromage blanc avec l’oeuf et l’arôme de vanille.
Puis ajoutez lui la mixture à base de banane.
Creusez un puits dans les ingrédients secs et versez le mélange liquide dedans.
Amalgamez rapidement la pâte à l’aide d’une spatule. Vous devez seulement l’humidifier. Ne cherchez pas à obtenir une pâte lisse.
Versez la pâte (ou plutôt déposez des cuillères de pâte étant donné son épaisseur ^^) dans des moules à muffins.
Recouvrez chaque dôme de pâte de crumble.
Enfournez 5 min à 220°C puis baissez à 180°C. Poursuivez la cuisson 15-20min le temps que les muffins soient bien dorés.
Un autre plat unique bien français et parfaitement de saison : le petit salé aux lentilles ! J’aime bien rajouter des saucisses fumées. Cela apporte un bon petit goût en plus.
Nos grands-parents avaient vraiment l’art de concocter des plats rustiques, qui tiennent au corps, pour pas cher. Cette fois-ci misez sur environ 1,9€/personne !
Pour 4 personnes :
Ingrédients :
200 à 250g de lentilles
400 à 500g de porc demi-sel (échine ou palette)
2 saucisses fumées
2 tranches de poitrine fumée
2 carottes moyennes
1 oignon
2 clous de girofle
1 bouquet garni (thym+ laurier)
1 cac d’ail semoule
Mettez les lentilles à cuire dans un grand volume d’eau. Comptez 20 min à partir de l’ébullition.
Pendant ce temps, pelez l’oignon et les carottes. Coupez les carottes en rondelles. Plantez les clous de girofle dans l’oignon.
Dans une cocotte-minute, déposez les lentilles égouttées avec la viande l’oignon, les carottes, le bouquet garni et l’ail. Recouvrez à peine d’eau.
Refermez et faites cuire 15-20 min à partir de la rotation de la soupape.
Servez bien chaud avec de la moutarde à l’ancienne.
Petite info complémentaire :
Ne salez surtout pas. La viande l’est bien assez ! En revanche quelques tours de moulin à poivre sont les bienvenus.
Vendredi dernier, j’ai été prise d’une envie soudaine de brioche pour mon petit-déjeuner du lendemain. Ni une, ni deux, je sors la machine à pain ! J’ai écumé la toile pour tenter de trouver la recette de la gâche vendéenne, parce que j’avais vraiment envie d’une brioche bien dense et savoureuse mais en désespoir de cause (pas de crème fraîche à disposition), je me suis rabattue sur la recette d’Aux milles et un délices.
J’ai remplacé une partie du beurre par du carré frais (qui a comblé au passage l’apport en sel) et je l’ai laissée, après pétrissage et première pousse, reposer toute la nuit au réfrigérateur. Comme je me réveille tôt, je l’ai tressée et mise à pousser à 6h du matin. 8h00 le petit déjeuner pouvait commencer avec de la brioche toute chaude !
Je n’avais jamais obtenu ce résultat avant ! D’habitude même en faisant un pétrissage à la MAP, j’ai tendance à trouver mes brioches un peu sèches mais là, la mie était bien dense, élastique et moelleuse. Pile poil ce que j’attendais !
Pour 1 brioche de 4 personnes (à la louche)
Ingrédients :
1 carré frais (25g)
10g de beurre mou
1/2 oeuf battu –> gardez le reste pour faire la dorure
1 cas de fleur d’oranger
12,5 cl de lait
250g de farine
40g de sucre
1/2 sachet de levure sèche
Remplissez votre MAP avec les ingrédients dans l’ordre donné ci-dessus. Lancez votre programme pâte (le mien dure 1h30).
A l’issue du programme, chassez l’air de votre pâte (attention elle colle la bougresse!) roulez-la en boule et placez-la au réfrigérateur emballée dans du film étirable le temps d’une bonne nuit de repos.
A votre réveil, séparez votre pâte en 3 pâtons que vous roulez en boudin.
Tressez ces boudins.
Placez votre tresse sur une feuille de papier sulfurisé et laissez gonfler dans un endroit chaud (ou votre four à très basse température) pendant environ 1h le temps que la pâte double de volume.
Préchauffez votre four à 180°C et déposez un ramequin d’eau sur la sole de votre four.
Dorez votre brioche avec le reste d’oeuf battu (parsemez la de grains de sucre si vous aimez) et enfournez pour environ 20min, le temps qu’elle soit bien dorée.
Laissez la refroidir un peu avant de la découpez (sinon gare à la casse!).
Petite info complémentaire :
Pour que la brioche ne s’étale pas trop je préfère la faire gonfler dans un moule à cake. Pour cette fois-ci mon moule était trop grand alors j’ai formé une gouttière de fortune en maintenant le papier sulfurisé en forme de berceau grâce à des moules à muffin placé de chaque côté.
Après une longue période sans partenaire pour écumer les salons de thé, je reprends enfin du service avec une amie de fac! Dans l’espoir de faire un bon départ, j’ai opté pour le Palais des saveurs avec sa devanture appétissante, qui met vraiment l’eau à la bouche avec tous ses gâteaux en vitrine. Ce petit salon de thé est situé à 2 pas de la place Gambetta, dans une rue à sens unique très calme.
Passée l’extase à l’entrée de la boutique, on se retrouve confronté à un décor beaucoup moins enchanteur. L’intérieur m’a semblé froid et sobre, beaucoup trop terne à mon goût. Des murs gris et blanc pale, des tables rondes nappées elles aussi de gris. Pas vraiment d’objets décoratifs, mis à part de grosses lampes en forme de toque de cuisinier, pas très élégantes et une collection de chouettes en porcelaine alignées dans des étagères en hauteur, qui avaient l’air d’un cheveux sur la soupe…
Dans mon esprit un salon de thé se doit d’être chaud, accueillant, intime. Il doit vous donner envie de vous attarder, d’être chez vous, dans votre salon, tranquillement installée en bonne compagnie pour déguster un bon thé accompagné d’une délicieuse douceur.
Bref, on entre. La serveuse étaient en train d’énumérer et de montrer à des clients les gâteaux à disposition. On a à peine eu le droit à un bonjour, mais nous avons poliment poireauté en attendant qu’elle nous indique où nous installer. Au final nous avons eu le choix parmi plusieurs tables de 2. Elle avait l’air très à cheval sur le nombre de places attribuées par table ! Nous étions deux, ils nous fallait donc une table de 2 et surtout pas celle de 3 ! Alors que deux femmes d’un certain âge occupaient sans complexe une table de 3… Mais bon, ça ne serait pas la première fois que je serais confrontée à une forme de discrimination de service sous prétexte qu’on est plus jeune (et ça ne concerne pas que le milieu de la restauration)…
Pour continuer sur la lancée, la serveuse semblait franchement stressée. Pas très reposant, ni très agréable de la voir s’exciter et s’éparpiller dans tous les sens avec un air pressé. Elle nous a montré et détaillé les gâteaux disponibles en vitrine au pas de course avec avec un entrain digne d’une messe en rase campagne! Et ce pas qu’avec nous… D’emblée nous avons été aiguillée vers les gâteaux. Pas moyen de prendre une part de tarte salé ou des viennoiseries pour le goûter. Elle a bien insisté sur le fait que les tartes étaient sans sucre. J’ai voulu la corriger et lui faire remarquer que, plus exactement, elles étaient sans sucre ajouté. S’en est suivi un discours sur les femmes qui ont des problème de diabète et celle qui suivent des régimes contraignants, comme quoi elles pouvaient manger de ses gâteaux etc…
A l’inverse, l’homme qui travaille en cuisine et qui est venu nous apporter notre 2eme thé (je l’ai également vu venir apporter les gâteaux et desservir quelques tables) était beaucoup plus calme et du coup plus agréable. Mon amie était d’accord avec moi pour dire qu’elle n’y retournerait pas et que c’était dommage étant donné la qualité des gâteaux.
une tarte à la cannelle
En effet, la femme pouvait, de manière justifiée, vanter la qualité de ses gâteaux. Ils sont vraiment délicieux et appétissants. Et puis il y a un grand éventail de choix allant du gâteau fondant chocolat-orange, au far breton en passant par le cheesecake nature! Jetez donc un oeil à ces magnifiques tartes au citron meringuées !
Leur sélection de thé est aussi intéressante. Pas gigantesque mais assez variée. J’ai choisi un thé vert pencha à la cerise et à l’amande, que j’ai particulièrement apprécié et mon amie a opté pour un Ispahan (violette et rose) qu’elle a également adoré. Pour accompagner, je me suis laissée tenter par une tarte tatin aux pommes servie tiède avec de la crème fraîche épaisse et mon amie a choisi la tarte au potimarron et crème de marron (c’est la fin de la saison, ils ne vont pas tarder à arrêter d’en faire). La serveuse a gentiment accepté de couper nos parts en deux pour que l’on puisse partager.
Je ne m’attendais pas forcément à ce que la crème de la tarin soir vulgairement servie dans une cuillère mais elle avait vraiment un bon goût de crème fraîche alors j’ai mon aigreur de côté et j’ai simplement apprécié. La tarte au potimarron était un vrai régal !
une belle tarte tatin bien épaisse avec des pommes cuites à point!
Nous avons été tranquilles le reste de notre dégustation. Nous y avons passé une bonne heure, sans qu’on soit dérangée. Quand nous sommes allées payer, la serveuse avait l’air un poil plus détendue. Attention pour le règlement, l’établissement n’accepte la CB qu’à partir de 15€ mais les chèques sont les bienvenus.
Vous pouvez également petit-déjeuner complet (pour 8€ de 8h à 11h) et déjeuner (9,5€) dans cet endroit. Ils préparent des menus différents chaque midi. De même vous pouvez prendre tous leurs plats (viennoiseries, scones, cookies, tartes etc…) à emporter pour savourer chez vous, leurs produits de qualité.
![Cookie coeur tendre, chocolat blanc-coeur framboise [Mie Câline & Saint-Valentin]](http://toquedechoc.com/wp-content/uploads/2015/02/PC070037.jpg)
