J’ai encore quelques envies de soupes qui traînent alors j’essaie de les combler de manière variées. Je déconne ! C’est juste encore difficile et épuisant de manger dur alors tant pis, je fais contre mauvaise fortune, bon coeur et je privilégie les soupes.
C’est un velouté lié avec une touche de farine et du petit suisse. Sa couleur n’est pas très attrayante mais sa douceur et sa légèreté en bouche compenseront ce petit désagrément. N’hésitez pas à rendre cette soupe encore plus gourmande avec des chips de jambon cru, des tuiles de parmesan ou encore des croutons à l’ail !
Ce n’est pas une spécialité parisienne à proprement parler mais en tout cas elle utilise un produit qui vient bien d’Ile de France. Il était cultivé dans les catacombes, qui était d’anciennes carrières de calcaire, dans du crottin de cheval. Du coup, elle me permet de participer au Défi « Nos régions ont du talent » initié par Marie du blog l’Alchimie des mets.
Une soupe légère et velouté en bouche aux notes fines de champignon et celles légèrement sucrées du panais.
Type de plat Entrées, Léger
Cuisine Automne, Hiver
Temps de préparation 10minutes
Temps de cuisson 20minutes
Temps total 30minutes
Portions 2personnes
Ingrédients
200gchampignonde Paris
150gpanais
25géchalote
5gcèpe séché
1cachuile d'olive
1/2cacfarine
50clbouillon de légumes(1/2 cube Or)
60gpetit suisse= 1 petit suisse
Instructions
Emincez finement l'échalote. Pelez le panais et coupez le en dés. Epluchez les champignons et détaillez les grossièrement.
Réhydratez les cèpes séchés 10 min dans le bouillon porté à ébullition.
Faites chauffer l'huile dans une sauteuse à feu moyen. Ajoutez l'échalote et faites la revenir jusqu'à ce qu'elle soit translucide.
Saupoudrez avec la farine et mélangez bien pour la répartir sur les morceaux d'échalote. Mouillez progressivement avec le bouillon en mélangeant bien au début pour éviter la formation de grumeaux.
Ajoutez les morceaux de champignon et le panais. Passez à feu doux, couvrez et laissez mijoter pendant 15 à 20min.
Mixez longuement la soupe. Ajoutez le petit suisse et mixez encore jusqu'à obtenir un mélange lisse et homogène. Si la consistance est trop épaisse pour vous, diluez encore avec un peu de crème fraiche ou de lait.
Promis, c’est le dernier banana bread que je vous impose avant un petit moment (de toute manière, j’ai épuisé mon stock de banane ^^). Je vous propose cette fois ci une version très américaine du banana bread puisqu’elle est au peanut butter et je ne pense pas qu’il y ait un seul enfant américain qui n’a jamais goûté au beurre de cacahuètes !
J’ai choisi de mettre de la poudre de cacahuète dans la pâte et de réaliser un crumble gourmand au beurre de cacahuète et aux cacahuètes entières pour le crunchy. L’avantage lorsque l’on met de la poudre de fruit à coque dans un gâteau, c’est qu’il devient hyper moelleux! Je l’ai déjà vérifié avec ce gâteau amande et fleur d’oranger et dans ce banana bread à l’amande.
Faites attention à la qualité des cacahuètes que vous utilisez. A cause de leur haute teneur en huile, elles peuvent rancir. Ce fut le cas des miennes et cela a donné un goût oxydé au gâteau qui n’était pas forcément très plaisant.
Un banana bread addictif rendu ultra moelleux grâce à de la poudre de cacahuète, surmonté d'un crumble bien crunchy au beurre de cacahuète avec un soupçon de cannelle pour le pep's !
Type de plat Dessert
Cuisine Etats-Unis
Temps de préparation 10minutes
Temps de cuisson 35minutes
Temps total 45minutes
Portions 1cake de 15 cm de long
Ingrédients
Pour le banana bread
70gfarine
30gcacahuète grillée et salée
40gsucre
30gbeurre mou= margarine
15glait = 1 cas
1bananetrop mûre = 100g
1/2oeuf
1cacarôme de vanille
1/2caclevure chimique
Pour le crumble
30gfarine
15gbeurre de cacahuète
15gbeurre mou = margarine
30gcassonade
10gcacahuète grillée et salée
1/8caccannelle
Instructions
Préparez le crumble
Préchauffez votre four à 180°C.
Mélangez la farine avec le sucre et la cannelle et les cacahuètes. Travaillez ensemble le beurre avec le beurre de cacahuète.
Sablez la farine mélangée au sucre avec le beurre travaillé jusqu'à formez une pâte qui forme des grumeaux. Au besoin (selon la qualité de votre farine et du beurre de cacahuète) ajoutez un tout petit peu de lait pour aider à amalgamez grossièrement le crumble.
Préparez la pâte à banana bread
Mixez les cacahuète jusqu'à obtenir une poudre. Mélangez tous les ingrédients secs ensemble (farine, poudre de cacahuète, sucre, levure).
Ecrasez la banane à la fourchette avec le beurre mou. Mélangez les ingrédients liquides ensemble (beurre, banane écrasée au beurre, oeuf, lait, arôme de vanille).
Mélangez les préparations sèches et humides ensemble.
Versez la pâte dans un moule à cake de 15 cm de long. Lissez la surface et recouvrez la avec le crumble (c'est généreux).
Enfournez pour 30 à 35 min. Une pique doit ressortir sèche du gâteau.
Pour une fois, pas de pizza avec une pâte au goût étrange. Back to basics avec de la farine de blé, de l’huile d’olive, du sel et c’est tout ! Je continue à utiliser ma pâte sans pétrissage, qui en prend que 3 min de votre temps avec une étape de fermentation d’une nuit, qui donne des merveilles ! C’est la garantie d’avoir une croûte moelleuse, alvéolée avec un goût de baguette tradition. Au cas où vous en douteriez, j’ai même pris une vidéo pour appuyer mes dires.
En revanche, c’est du côté de la sauce tomate qu’il y a du nouveau. J’ai opté pour une sauce tomate agrémentée de betterave. Son goût est légèrement suave et surtout c’est sa couleur rosée qui me plait.
Pour aller avec, je suis partie sur une garniture à base de feta, de bacon et de chorizo pour son piquant (que j’ajoute après la cuisson pour éviter qu’il ne dégorge trop), un peu de roquette au moment du service pour la couleur et sa saveur poivrée.
Une pizza à la pâte moelleuse et croustillante garnie de feta, de bacon, de rondelles de chorizo et d'olives noire, servie avec de la roquette.
Cuisine Italie
Temps de préparation 10minutes
Temps de cuisson 10minutes
Temps total 2heures20minutes
Portions 2personnes
Ingrédients
Pour la pâte à pizza
170gfarine
125geau
10glevure de boulangerie fraiche
1cashuile d'olive
1/3cacsel
Pour la sauce tomate-betterave
62gtomate concassée
37gbetterave
1cachuile d'olive
1/2cacéchaloteséchée
1/3cacherbes de Provence
1/4caccoriandre en poudre
1/8cacail semoule
Pour la garniture
175-200gfeta
4tranchebacon
6olive noiredénoyautée
6rondellechorizo
1poignéeroquette
Instructions
Préparez la pâte à pizza
Délayez la levure dans l'eau.
Déposez la farine dans un grand saladier, mélangez la avec le sel et creusez un puits. Versez-y l'eau et l'huile d'olive.
Avec une cuillère en bois ou une spatule, mélangez le tout jusqu'à obtenir une pâte collante. Filmez et laissez reposer au moins 1h à température jusqu'à 1 nuit au réfrigérateur. La pâte va doubler de volume, se mettre à buller et dégager une odeur un peu fermentée et piquante de bière.
Préparez la sauce
Mixez la betterave avec le concassé de tomate. Emincez finement l'échalote.
Faites revenir l'échalote et l'ail semoule dans l'huile d'olive à feu moyen.
Quand elle est translucide, ajoutez le coulis tomate-betterave et les épices/aromates et laissez mijoter à feu doux pendant 10 à 15 min. Réservez.
Dressage
Préchauffez le four à son maximum (en général 250°C) en laissant la plaque dans le four.
Découpez une feuille de papier sulfurisé à la taille de votre plaque à pâtisserie.
Farinez cette feuille et versez la pâte dessus (elle doit être devenue un peu plus liquide qu'avant en étant toujours aussi collante) et farinez la à son tour.
Travaillez rapidement la pâte à la main pour l'étirer et lui donner une forme circulaire. N'hésitez pas à fariner vos mains régulièrement pour éviter qu'elles ne collent à la pâte.
Tartinez la pâte avec la sauce tomate-betterave. Ecrasez la feta à la fourchette pour l'émietter et recouvrez la sauce avec.
Ajoutez le bacon effiloché en grosses lanières et répartissez les olives.
Sortez la plaque bouillante du four. Faites glisser la pizza dessus et enfournez immédiatement pour 10 à 15 min selon le degré de cuisson qui vous plait.
A la sortie du four déposez les rondelles de chorizo sur la pizza et surmontez de roquette. Servez immédiatement.
Ce gâteau de Christophe Felder a été largement plébiscité sur toute la toile. On lui prête une texture extraordinairement fondante, une délicate croûte craquelée et aussi un plaisir sans culpabilité.
Ce gâteau au chocolat est véritablement un concentré de bonheur. Le coeur est fondant, les bords extérieur du gâteau plutôt aériens. Si les nuages lourds d’orages étaient comestibles, je suis sûre qu’ils auraient cette texture en bouche. MAIS ! Car il y a toujours un mais ! Il n’est pas tout à fait sans reproche, car il contient tout de même de la crème. Alors certes la teneur en matières grasses est plus faible dans la crème que dans du beurre mais ce gâteau n’est pas 100% innocent !Décortiquons un peu cette merveille… Le miracle tient à son goût assez intense en cacao (merci au chocolat à 72%) et à ses oeufs en neige montés en meringue qui sont incorporés à la préparation. Ce sont eux qui confèrent en partie cette texture irrésistible au gâteau et sa petite croûte sympathique. En outre, il ne contient quasiment pas de farine. A la place, on trouve de la poudre d’amande. J’ai tenté cette version originale et la texture légèrement granuleuse en bouche m’a moyennement plu. Alors dans une seconde tentative, je l’ai remplacée par de la pâte de noisette. Attention, je parle bien de pâte de noisette (sans sucre, ni huile ajoutée) et pas de pâte à tartiner ! La granulométrie plus fine accentuait le côté fondant en plus de donner une saveur de noisette hautement addictive !
Du coup, je vous offre une version légèrement revisitée du Bellevue de Christophe Felder. Et je vous suggère fortement de remplacer comme moi la poudre de « noix » par un beurre (ou une pâte si vous préférez) de « noix ». Autre conseil, ne prenez pas un moule trop grand (18 ou 20cm). Comme cela vous aurez un gâteau épais et encore plus fondant ! Pas de panique, le gâteau risque de beaucoup gonfler à la cuisson puis de retomber.
Une merveille de fondant en bouche, une saveur intense en chocolat complétée par les notes gourmandes et grillées de la pâte de noisette.
Type de plat chocolat
Cuisine Christophe Felder, Kid's Friendly, Recettes de Chef
Temps de préparation 10minutes
Temps de cuisson 25minutes
Temps total 35minutes
Portions 6personnes
Ingrédients
125gchocolat
125gsucre
100gcrème liquide
50gpâte de noisette
4oeuf
2caslait= 30 mL = 30 g
1cas farine(environ 15 g)
Instructions
Préchauffez le four à 170°C en chaleur tournante.
Râpez le chocolat jusqu'à le transformer en une poudre grossière. Faites bouillir la crème avec le lait et versez la sur le chocolat râpé. Mélangez au fouet pour lisser la préparation.
Séparez le blanc des jaunes d'oeufs. Incorporez les jaunes un à un au mélange au chocolat.
Incorporez ensuite la farine et la pâte de noisette.
Montez les blancs en neige. Quand ils commencent à devenir ferme, ajoutez le sucre et continuez à fouetter. La préparation va devenir collante, lisse, brillante mais toujours ferme.
Incorporez délicatement cette meringue à la préparation au chocolat à l'aide d'une spatule et en soulevant bien l'appareil.
Beurrez et cacaotez (même principe que fariner mais avec du cacao en poudre) un moule à charnière de 18 ou 20 cm de diamètre.
Versez la pâte dans le moule et enfournez pour 25 à 30min.
C’est une salade verte mais un peu rosée à cause de la betterave. Sur le même principe que cette salade où la feta et l’avocat se transforment en une sauce crémeuse, ils se combinent ici aussi autour de pomme et de haricots verts et de morceaux de noix. L’assaisonnement est juste relevé de poivre fraîchement moulu et de jus de citron pour prévenir l’oxydation de l’avocat et de la pomme. C’est une salade composée particulièrement croquante qui vous apportera beaucoup de plaisir par son jeu autour des saveurs sucrées-salées, ainsi qu’un sentiment de satiété agréable.
Pour la Saint Patrick, après avoir fait des cookies verts à l’avocat, une pizza en forme de trèfle et un Irish Soda Bread à la Guinness, j’ai eu envie de préparer une boisson toute verte ! En réfléchissant aux ingrédients verts, j’en suis arrivée à la conclusion qu’il fallait que j’utilise du thé matcha (healthy style) et de la pistache (pour la gourmandise). Voici comment est né mon Pistachio-Matcha Latte. Un nom digne de Starbuck’s n’est ce pas?
Le secret est une fois de plus, c’est la poudre à flan à la pistache. Je vous ai déjà prouvé le caractère incontournable de cette poudre avec ce moelleux à la pistache ou encore ce crumble pêche-pistache. Cette poudre de perlimpinpin apporte la bonne dose de sucre pour masquer le goût un peu amer du thé matcha. L’équilibre devient alors parfait et délicieux. J’ai choisi de le boire froid (avec du lait bien frais) mais rien ne vous empêche de partir sur une version chaude.
Pour confectionner la mousse de lait, pas besoin d’investit dans un mousseur à lait. J’ai utilisé mon thermos mug à piston Bodum. Un peu de lait froid (même avec du demi-écrémé cela fonctionne) et on se met à pomper avec la même détermination qu’un Shaddock. Au bout de quelques allers-retours, le lait double de volume et prend une texture crémeuse et mousseuse.
Une délicieuse boisson à base de lait à l'arôme de pistache pour profiter des bienfaits du thé matcha.
Type de plat Boisson
Cuisine Angleterre, Asie, Etats-Unis
Temps de préparation 10minutes
Temps total 10minutes
Portions 1personne
Ingrédients
Pour le latte
15cllait
2cacpoudre à flan pistache
3/4cacmatcha
Pour le topping
5cllaitfroid
3pistacheconcassée
1pincéematcha
Instructions
Dans un mixeur, verser 15cl de lait et les poudres (pistache et matcha). Mixez pendant 3 à 5 min pour bien homogénéiser la préparation (et la faire mousser au passage).
Versez le lait restant dans le compartiment de votre mousseur à lait. Actionner le piston jusqu'à former une mousse épaisse et crémeuse.
Versez la préparation à la pistache dans un verre transparent. Ajoutez la mousse de lait sur le dessus. Saupoudrez avec un peu de thé matcha et parsemez de morceaux de pistaches concassées.
J’ai profité de la présence de mon homme en territoire belge pour tester un burger shop de mon quartier : le Be Burger. Nous avons été séduits par son ambiance cosy et épurée, sa touche de modernité et surtout ses recettes de burgers originales et généreuses.
En plus d’être spacieux, c’est un endroit particulièrement clair et lumineux. Les tables sont assez larges, pas trop collées les unes aux autres, et la grande pièce est divisée en différents espaces grâce à des petits pans de murs. Je pense que cela doit limiter le bruit, mais comme nous l’avons testé en plein milieu d’un samedi après-midi, difficile à dire. L’accueil se fait avec un serveur des plus affables et souriants. Après nous avoir laissé choisir notre table, il nous a remis d’épais menus qui était en réalité des tablettes ! Cette présentation m’a beaucoup amusée. C’est vraiment interactif mais j’aurais cru que le vice serait poussé jusqu’à permettre aux clients de commander « en ligne » (un peu comme chez Max à table à Bordeaux). Mais à ma grande surprise, le serveur est revenu vers nous pour prendre notre commanden de manière traditionnelle.
Le choix a été assez cornelien. Les burgers sont dans une gamme de prix nettement plus haute que ma normale mais on vous propose une viande de qualité (de la black Angus) et des recettes qui sortent un peu des sentiers battus. Par exemple, le Panam est un burger au brie avec une sauce à la truffe, ou encore le Old British contient un oeuf! Bien sûr vous allez retrouver des classiques comme le New York qui est l’équivalent d’un bacon cheeseburger. Mais pour fois, vous avez la possibilité d’aller vers un peu plus de fantaisie sans rogner sur la qualité.
La carte des burgers partie II
La carte des burgers partie I
Le service (à mon avis) doit se faire à une vitesse raisonnable même au moment du coup de feu. Je pense qu’étant donné que nous étions quasiment seul, le personnel a peut être pris un peu plus de temps qu’en période de rush. En attendant, cela ne m’a pas dérangée d’attendre un peu. Cela m’a permis de me pencher sur le cadre et l’ambiance générale.
L’arrivée de nos burgers nous a mis l’eau à la bouche. Les sandwichs présentent très bien : ils sont hauts et bien garnis avec un steak épais, le pain est large et doré. Les frites sont présentées dans un cornet. Leur quantité est d’ailleurs appréciable. Point intéressant, elles ne sont pas salées lorsqu’elles arrivent devant vous. J’avoue que j’ai cherché le poivrier sur la table pour ajuster l’assaisonnement à ma convenance (enfin c’est vraiment histoire de pinailler).
Le Panam
Le Jack
Je suis un peu restée sur ma faim quant aux sauces. N’importe quelle friterie belge affiche un alignement conséquent de sauces (samouraï, blanche, tartare, mayonnaise, ketchup, américain, cheddar… ) alors qu’ici, le choix se réduit à du ketchup, de la mayonnaise, une BBQ faite maison et la sauce Be (mix ketchup-mayo avec des câpres). J’aurais bien vu une sauce onctueuse aux 4 épices avec une pointe de paprika fumé pour accompagner mes frites de patates douces… Enfin encore une fois, je chipote.
Le Brussels
Nous avons fait moitié-moitié sur nos burgers et les deux m’ont comblée. On sent réellement le goût des truffes dans la sauce du Panam (contraitement à certains vinaigres aromatisés qui peuvent être décevants). La viande est cuite à point, il n’y a pas trop de sauce. Les goûts sont vraiment équilibrés et harmonieux. Mais je reconnais que j’ai eu une nette préférence pour le Jack, qui avait un peu plus de caractère ! Le pain est bien moelleux sans être trop bourratif. J’ai pu engloutir mes frites et mon burger sans en regretter une seule miette ! L’homme s’est d’ailleurs réveillé trop tard pour goûter mes frites de patate douce ^^
Quelques semaine plus tard, je suis allée me chercher un Brussels pour la Saint Valentin (oui, on se console comme on peut quand on fête la saint Valentin à 600 km l’un de l’autre). Encore une fois, j’ai été surprise et comblée par la qualité de mon burger. La promesse des oignons confits à al bière est tenue. C’est une recette a priori simple mais exécutée avec beaucoup de goûts (dans un sens très terre à terre de cette expression). Il fut de très bonne compagnie !
Vous l’aurez compris, je suis totalement séduite par cette enseigne. C’est une adresse dont je ne me lasse pas. Il existe 4 Be Burger sur Bruxelles chacunes avec des menus légèrement différents (notamment sur les accompagnements). Le seul point noir que je vois serait le prix assez copieux si l’on veut accéder à des burgers plus élaborés. Autremetn, j’aurais aussi préféré avoir une formule burger + accompagnement + boisson valable tout le temps et sur tous les burgers plutôt que la possibilité de les doubler. Un burger premium, cela ne fait pas de mal de temps en temps !
Résumé
« Be Burger»
Burgers
Lunch : 11,90€ (burger+ frite) Burger : de 12 à 22€Lundi au Vendredi :
12h-14h30
Depuis que j’ai séjourné chez ma belle-mère, je suis devenue une pro de l’omelette (bon j’ai simplement arrêté de la faire cramer et j’arrive à contrôler la cuisson pour la faire baveuse. Au grand dam du beau-frère d’ailleurs qui ne l’aime pas comme cela).
Pour moi, les oeufs ont un statut privilégié. Je ne les utilise que dans les pâtisseries. J’ai beaucoup de mal à les cuisiner pour eux-mêmes (et pourtant j’adore les, oeufs brouillés, les oeufs à la coque avec des mouillettes, les oeufs au plat bien poivrés…) parce ce sont systématiquement des recettes très ovogivores (il est beau ce mot n’est ce pas ? :D) Bah oui c’est au moins 2 oeufs par personne ces trucs! Imaginez le nombre de cookies qu’on peut faire avec 2 oeufs ! Une ORGIE ! A chaque personne supplémentaire pour l’omelette, c’est mon potentiel cookie ou muffin qui en prend un coup ! Vous avez peut être remarqué que sur le même principe de rendement d’oeuf, je ne cuisine peu (voire pas) de recette de gâteau hyper ovogivore comme les bavarois ou les blancs-manger.
Bref, pour une fois, j’ai craqué. Je voulais une bonne petite omelette. Je suis partie sur une version simple aux haricots verts (je la rêvais aux asperges à l’origine) avec des copeaux de parmesan et du basilic. Pour le service, quelques traits de crème de balsamique. Simple, rapide, plaisant.
Prenez une poêle anti-adhésive et graissez la légèrement à l'aide d'un papier absorbant. Puis faites la préchauffez à feu moyen.
Ciselez le basilic et coupez les haricots verts (déjà cuits) en petits tronçons.
Dans un petit bol, battez les oeufs avec le basilic et une pincée de poivre. Versez ce mélange dans la poêle chaude.
Répartissez les haricots et le parmesan à la surface. Couvrez la poêle avec un couvercle et laissez cuire à feu moyen-doux pendant 5 à 8 min, selon la cuisson que vous aimez.
Servez l'omelette pliée ou non, arrosée de crème de balsamique.
Johan Martin est un pâtissier au talent créatif vraiment impressionnant. Je crois bien que c’est le Maître de la pâte levée feuilletée. En tout cas, j’admire beaucoup ce qu’il fait. Je vous ai déjà fait découvrir ses viennoiseries nommées fleurs de framboise, maintenant, je vous propose de découvrir sa brioche feuilletée. Sur le même principe que la brioche feuilletée de Philippe Conticini, celle-ci est érigée au rang d’oeuvre d’art par une combinaison de pâtes bicolores et d’un façonnage astucieux. Pour la gourmandise, je l’ai également garnie à coeur d’une barre de chocolat comme dans un pain au chocolat.
Ne vous laissez pas effrayer par le temps nécessaire à la réalisation ou tout ce que vous avez pu entendre sur la complexité de la pâte feuilletée. Prenez votre temps, suivez calmement les étapes et tout se passera bien et vous serez fier de vous.
Le résultat visuel est moins beau après cuisson qu’au moment de la pousse mais en tout cas le feuilletage est parfait et la touche de chocolat au centre est tout simplement irrésistible ! C’est presque fondant en bouche grâce au beurre… Un petit déjeuner de rêve vous attend !
J’en profite pour participer au Défi Appropriez vous la recette #9 sur le thème des brioches. C’est un jeu collaboratif qui a été initié par Sylvie du blog La Table de Clara. L’objectif ce mois-ci, cuisiner une recette de brioche ou à base de brioche et la mettre en scène avec une tasse de café, de thé ou de chocolat chaud !
Pour vous aider, j’ai fait un schéma des différents pliages du feuilletage :
Pour vous aider, j’ai photographié les différentes étapes du façonnage :
Une brioche feuilletée bicolore fourré d'une barre de chocolat.
Type de plat Boulange, Brioche
Cuisine France, Johan Martin
Temps de préparation 1minute
Temps de cuisson 20minutes
Temps total 3heures21minutes
Portions 6personnes
Ingrédients
Pour la pâte à brioche claire
250gfarine
90glait
50gsucre
25gbeurre mou= margarine possible
10glevure fraiche de boulanger
1oeuf
1casarôme de vanille
Pour la pâte à brioche marron
5gcacao= 2 cac
125gpâte à brioche claire= 1/4 du poids total de la pâte préparée
Pour le tourage et les finitions
100gbeurreà 82% de matière grasse, NON négociable !
4barrechocolat
1oeuf battu
Instructions
Préparez la pâte à brioche claire
Versez dans votre MAP, la crème avec la levure, le sucre, l’oeuf, l’arôme de vanille et le rhum puis saupoudrez avec la farine.
Lancez le programme Pétrissage (environ 20 à 30 min).
A la fin du cycle de pétrissage, prélevez 1/4 du poids de la pâte (soit environ 125g), ajoutez lui le cacao en poudre et lancez à nouveau un programme de pétrissage uniquement avec ce pâton. Il doit prendre une couleur marron homogène.
Mettez les deux pâtes à levez dans des boîtes séparées à température ambiante jusqu'à ce qu'elles doublent de volume (entre 1 à 3h selon la température de votre intérieur).
A la fin de la première pousse, dégazez les pâtes. Donnez leur une forme de boule et placez les 30 min au réfrigérateur.
Préparez le beurre de tourage
Etalez le beurre en un carré de 10 x 10 cm dans une feuille de papier sulfurisé pliée comme une enveloppe :
Formez une pochette de 10 x 10 en papier sulfurisé, vous mettez le beurre au centre de ce carré, repliez le papier sur le beurre et maintenant il n’y a plus qu’à étaler au rouleau et le beurre prendre les dimensions requises.
Laissez ce beurre reposer 30 min au réfrigérateur.
Tourage (= feuilletage)
Etalez la pâte claire en un rectangle de 45 x 25 cm. Laissez la pâte marron au frais.
Déposez le beurre au centre du rectangle puis repliez chaque côté de la pâte sur le beurre, en les mettant bien bord à bord (on ne superpose pas).
Pivotez d’1/4 de tour et étalez en un long rectangle de 60 cm environ.
1er tour : pliez en superposant la pâte par tiers, à la manière d’un portefeuille.
Faites pivoter d’1/4 de tour et étalez à nouveau en un long rectangle de 60 cm de long. Réservez 30 min au réfrigérateur.
Faites encore 2 tour comme le premier en laissant la pâte 30 min au frais entre chaque tour. A la fin du troisième tour, laissez la pâte reposer encore 30 min au frais
Façonnage
Etalez la pâte claire et la pâte foncée en deux rectangles de 40 x 25 cm.
Superposez les deux pâtes, face marron sur le dessus, et passez un coup de rouleau dessus pour les solidariser.
Découpez proprement les bords à la règle avec un couteau bien aiguisé pour avoir des bords propres.
Retournez le rectangle de pâte pour que la face marron soit en dessous.
Découpez des franges sur le tiers inférieur du rectangle et déposez les barres de chocolat le long du bord opposé aux franges. Veillez à cassez les barres en 3 morceaux pour pouvoir plier la brioche ensuite.
Roulez la pâte en escargot en partant du côté des barres de chocolat et en terminant par les franges.
Déposez ce boudin dans un moule couronne de 20 cm de diamètre. Couvrez et laissez poussez 1h à 1h30 à température ambiante.
Cuisson
Préchauffez votre four à 180°C.
Badigeonnez la surface de la brioche d'oeuf battu à l'aide d'un pinceau et enfournez pour 15 à 20 min. La surface doit devenir brun-doré et la brioche doit encore gagner en volume.