Milkshake ananas-banane

DSCN6159

Ce milkshake sans glace est parfait si vous voulez faire le plein de douceur et combler votre gourmandise ! Le crumble à la noix de coco apporte une touche crunchy vraiment très agréable. Le sirop de cerise amarena est surtout là pour sa belle couleur rouge !

C’est un goûter presque complet ! L’été, si vous ne voulez pas allumer votre four, remplacez le crumble par des palets bretons ou d’autres biscuits secs de votre choix réduits en petits morceaux.

Pour 1 grand verre :

Pour la boisson :

  • 50g de banane congelée (= 1 petite banane)
  • 50g d’ananas au sirop congelé (3 rondelles d’ananas)
  • 200g de lait ribot

Pour le crumble :

  • 1 cas de farine (10g)
  • 1 cas de noix de coco (5g)
  • 1 cac de sucre vanillé
  • 5g de beurre mou

Pour le topping :

  1. La veille : découpez une petite banane en rondelles et placez ces rondelles au congélateur.
  2. Coupez les rondelles d’ananas au sirop en morceaux et congelez les aussi.
  3. Préchauffez votre four à 180°C.
  4. Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs ensemble puis sablez avec le beurre avec vos doigts.
  5. Formez des petits grains que vous déposez sur une feuille de papier sulfurisé.
  6. Enfournez pour 10 min environ. Surveillez la coloration des morceaux de crumble.
  7. Pendant ce temps :  mixez la banane et l’ananas congelés avec le lait ribot.
  8. Dressage : versez dans une grande tasse.
  9. Déposez la rondelle d’ananas, et recouvrez la avec du crumble.
  10. Arrosez avec le sirop de cerise amarena et placez la cerise amarena au sommet.
  11. Dégustez immédiatement.

Apport calorique :

154 kCal/verre sans topping
273 kCal/verre avec le crumble

Brownie au caramel

J’ai découvert, il y a peu, le principe des poke cake. Vous réalisez une base de gâteau, vous le percez de trous un peu plus gros qu’une paille sur toute sa surface et vous versez par dessus du lait concentré aromatisé ou des préparations similaires à de la crème pâtissière (un peu gélifiée). Un coup de glaçage et beaucoup de topping plus tard, vous vous retrouvez avec une bombe calorique ultra alléchante.

Ce brownie est un peu fait sur le même principe. Une base de brownie aux noix est percée de grosses cavités remplies d’un coulis de caramel bien épais. Je l’ai saupoudré de fleur de sel, de filaments de chocolat et de caramel puis parsemé de quelques noix concassées. Beaucoup de fondant, un peu de croquant… Une aberration pour vos artères et vos hanches mais que du plaisir pour votre palais et votre moral !

Pour la petite histoire, tout ça est parti d’une discussion avec un collègue de travail. Un matin, je l’ai croisé avec un gâteau dans les mains. Après m’avoir expliqué qu’il l’achetait à un food truck breton sur le marché à Forum le mercredi matin, il m’a plus ou moins demandé si je serais capable de le refaire. Pas de problème ! J’avais juste besoin d’un échantillon pour goûter et me faire une idée par moi-même. La semaine suivante, mon collègue est venu me voir et a déposé devant moi un petit brownie cuit dans une caissette à muffin avec au coeur un palet de caramel. Il ne me restait plus qu’à me mettre au travail !

Pour 9 parts :

Pour le brownie :

  • 130g de chocolat
  • 80g de beurre demi-sel
  • 60g de sucre
  • 30g de farine
  • 2 oeufs
  • 40g de noix concassées

Pour le caramel :

  • 40g de sucre
  • 40g de crème (fraîche ou liquide)
  • 10g de beurre

Pour le topping :

  • 20g de chocolat
  • fleur de sel
  • quelques noix concassées
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez le brownie : faites fondre le chocolat avec le beurre. Lissez le mélange.
  3. Ajoutez les oeufs avec le sucre.
  4. Ajoutez la farine en dernier avec les brisures de noix.
  5. Versez dans un moule carré de max 16x16cm.
  6. Enfournez pour 15 à 20min. Surveillez bien la cuisson. Votre brownie doit rester très fondant et bien dense !
  7. Laissez tiédir.
  8. Préparez le caramel : faites fondre le sucre à sec dans une poêle anti-adhésive.
  9. Quand il est joliment blond, ajoutez le beurre et fouettez vigoureusement.
  10. Faites chauffez la crème et ajoutez la petit à petit au caramel, toujours en fouettant vivement.
  11. Laissez épaissir à feu moyen. Cela va bouillonner et devenir de plus en plus visqueux. Comptez 10-15 minutes pour qu’il ait la bonne consistance.
  12. Retirez du feu.
  13. Dressage : percez 9 trous avec un évide-pomme à intervalles réguliers sur votre brownie.
  14. Remplissez chaque trou avec le caramel encore chaud (pour qu’il soit encore un peu liquide).  Puis faites des stries avec sur le dessus.
  15. Faites fondre le chocolat et réalisez des traînées sur le dessus du brownie.
  16. Saupoudrez la surface d’un peu de fleur de sel puis de noix concassées.
  17. Placez pour 1h au réfrigérateur pour que l’ensemble durcisse un peu.
  18. Découpez des carrés autour de chaque puits de caramel et mordez à pleines dents !

Pancakes salés au parmesan et artichaut

C’est le mois de la chandeleur et de Mardi-Gras, alors on en profite tous pour faire le plein de crêpes. Cette année, je suis plutôt partie pour des pancakes. J’ai commencé avec une version sucrée au potiron et pépites de chocolat, je vous propose maintenant une version salée avec du parmesan et des herbes de provence. Pour en faire un repas vraiment complet, je les ai accompagnées d’un oeuf poché et d’artichaut poivrade rapidement poêlé ainsi que quelques bacon bits pour la touche crousti-salée !

Seul point technique et un peu fastidieux de la recette : la préparation des artichauts. Mais si vous n’avez pas envie de vous embêter, prenez des coeurs d’artichaut en boîte.

La maîtrise des oeufs pochés n’est pas évidente non plus, mais le fait de les cuire dans un filtre à café simplifie beaucoup les choses ! Bon, j’ai été un peu impatiente pendant la cuisson… Résultat, mon oeuf s’est éclaté lorsque je l’ai déposé au sommet de ma pile de pancakes… J’étais terriblement déçue de ne pas vous montrer une pile superbe avec un oeuf qui se vide petit à petit de son or liquide. Mais j’ai réussi à rattraper le coup en jetant un peu de topping partout et ca m’a donné quelque chose d’assez esthétique bien que déstructuré ! ^^

Pour 2 personnes :

Pour les pancakes :

  • 100g de farine
  • 120mL de lait ribot
  • 50g de fromage blanc
  • 50g de parmesan
  • 1 oeuf
  • 5g de beurre fondu
  • 1 cac d’herbes de provence
  • 1 cac de levure
  • 1/2 cac de bicarbonate
  • 1/4 cac de sel
  • poivre à votre convenance

Pour le topping :

  • 2 oeufs
  • 3 artichauts poivrades
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 4 tranches de poitrine fumée
  • copeaux de parmesan
  • ciboule
  1. Préparez les artichauts :  tournez vos artichauts, pensez à bien les asperger de jus de jus de citron pour éviter qu’ils ne noircissent.
  2. Coupez les en 4.
  3. Préparez les bacon bits : faites griller les tranches de poitrine à la poêle à feu vif.
  4. Quand elles sont très bien dorées et croustillantes, déposez les sur une feuille de papier absorbant et laissez refroidir.
  5. Mixez les pour obtenir des petites brisures.
  6. A la place faites, baissez à feu moyen et faites revenir les artichauts.
  7. Couvrez et compter 5 à 10 min de cuisson. Ils doivent devenir tendre.
  8. Préparez les pancakes : mélangez les ingrédients secs d’un côté et les humides de l’autre.
  9. Mélangez les deux préparations entre elle. vous devez obtenir une pâte lisse et vraiment épaisse.
  10. Faites chauffez votre poêle à feu moyen-doux.
  11. Déposez une louchette de pâte et étalez la légèrement en cercle de 8 à 10cm de diamètre.
  12. Quand les bords commencent à figer et la surface à buller, retournez votre pancake. Poursuivez la cuisson entre 2 min et mettez de côté.
  13. Continuez jusqu’à épuisement de la pâte.
  14. En parallèle, pochez les oeufs : portez un grand volume d’eau à petite ébullition.
  15. Glissez chaque oeuf dans un filtre à café. Nouez l’extrémité avec un petit élastique ou de la ficelle de cuisine pour former un ballotin.
  16. Placez chaque pochette dans l’eau frémissante et comptez 5-6min de cuisson.
  17. Dressage : répartissez les pancakes en pile dans deux assiettes.
  18. placez dessus 6 quarts d’artichauts et l’oeuf poché au centre.
  19. Parsemez de brisures de bacon, et de copeaux de parmesan.

Petite info complémentaire :

Pour des pancakes encore plus aérien. Séparez le blanc du jaune. Incorporez le jaune en même temps que les autres liquides. Montez le blanc en neige et ajoutez le à la pâte en soulevant bien une fois celle-ci bien lisse.

Pour mettre la bonne quantité de pâte à chaque fois, je vous conseille d’utiliser une cuillère à glace. C’est une contenance vraiment idéale !

Croustillant de camembert

Si vous avez envie d’une entrée gourmande et très présentable, je vous conseille ces petits croustillants au camembert. Il s’agit de feuilles de bricks qui renferment du camembert fondu avec des pommes poêlées et caramélisées au calvados. C’est une recette aux saveurs bien Normandes et ce pour mon plus grand plaisir !

Pour 4 bonbons :

Ingrédients :

  • 4 feuilles de bricks
  • 1/3 de camembert (±75g)
  • 1 pomme plutôt croquante et acidulée (type Belchard Chanteclerc, Ariane…)
  • 15g de miel
  • 10g de beurre
  • 1 cas de calvados
  • herbes de provence (facultatif)
  • 8 tiges de ciboulette
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Coupez le camembert en lamelles.
  3. Préparation des pommes : coupez la pomme en petits dés (0,5mm de côté environ). Au besoin arrosez les de citron pour qu’ils ne noircissent pas.
  4. Dans une poêle, faites chauffez le beurre avec le miel jusqu’à ce qu’il caramélise.
  5. Passez à feu très doux et jetez les pommes dedans en remuant bien pour bien les enrober. Vous pouvez ajouter les herbes de provence à ce moment là, si vous en avez envie (moi j’adore!).
  6. Ajoutez le calva et poursuivez la cuisson 5min jusqu’à ce que les pommes ramollissent légèrement. Mettez de côté.
  7. Dressage : prenez une feuille de bricks, pliez la en deux et découpez la pour lui donner la forme d’un rectangle.
  8. Déposez une lamelles de camembert au centre et recouvrez la de dés de pommes.
  9. Roulez la feuille de bricks autour de la farce en serrant bien pour formez un boudin.
  10. Nouez sans trop serrer les extrémités avec de la ficelle de cuisine pour donner la forme de bonbon.
  11. Enfournez pour 10 min en surveillant la coloration des feuilles de bricks (cela peut roussir très vite).
  12. Servez chaud avec une petite salade*.

Petite info complémentaire :

Si vous serrez trop, la ficelle va coupez les feuilles de bricks et votre camembert va s’échapper sans vergogne de son cocon croustillant.

*Pour la salade, je vous conseille un mélange de salades (type mesclun), avec des tomates, des raisins secs et du sésame. C’est vraiment un bon mariage avec le croustillant de camembert.

Gyoza Factory : le take away japonais qui croustille

Exit les sushi ! Les gyoza sont l’avenir du take-away japonais ! Un format petit et pratique, une texture croustillante et fondante à fois, une farce généreuse et savoureuse. Que demander de plus ?! Les gyoza ont tout bon pour vous faire craquer sans vous faire culpabiliser!

Je vous expliquais hier que j’avais eu la chance d’être invitée à la soirée spéciale de la Gyoza Factory, animée par Michel Cymes, venu faire la promotion de la boutique encore toute jeune de son ami Frédéric Lescale. Cela fait à peine 2 mois que les raviolis japonais ont leur enseigne dédiée à Bordeaux mais le succès semble déjà là !

Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Tout le concept de la boutique tourne autour des GYOZA (il s’agit de la déformation phonétique en japonais des raviolis chinois JIAOZI). Ce sont des raviolis cuits à la vapeur puis poêlés au wok pour leur donner ce côté croustillant irrésistible ! Traditionnellement, ils sont d’abord poêlés puis déglacés avec un peu d’eau et cuits à couvert quelques minutes. Mais ici, dans un soucis de rapidité pour le service, le patron a jugé plus pratique de les faire précuire à la vapeur puis de leur donner un petit aller-retour à la plancha pour les dorer !
Le potentiel est énorme! On peut varier les farces à l’infini ! Bien sûr, pour les puristes, il y a le traditionnel avec une farce au porc et au chou chinois, mais notre patron préféré laisse parler son imagination et vous propose des recettes plus inédites à base de confit de canard par exemple. Toutefois, il s’attache aussi à faire des compositions de saison ou végétariennes pour que chacun puisse y trouver son compte sans jamais se lasser. 

Tout est fabriqué dans l’arrière boutique, où tout tient dans un vrai mouchoir de poche. Ce n’est certes pas du fait main de A jusqu’à Z, mais la farce est minutieusement élaborée par notre chef en herbe avec les conseils d’une diététicienne (sa femme ^^). Donc pas d’inquiétude de ce côté là, vous pouvez vous laisser aller, c’est tout à fait raisonnable. On se rend difficilement compte de la masse de travail que représentent ces petits chaussons. Frédéric nous a avoué que s’il devait faire les raviolis lui même, il n’en produirait que 400/h. Heureusement, la machine à gyoza est là et atteint sans problème les 1500 ravioli/h. C’est une véritable bête de compétition. Je l’ai aperçue en fonctionnement et c’est assez prodigieux de voir la manière dont la farce tombe sur le rond de pâte, qui est ensuite joliment plié en chausson !

Et la petite histoire dans tout ca ? 
Il aura fallu 1an et demi à Frédéric et sa femme préférée Laurence pour mûrir ce projet novateur et le concrétiser. Le temps pour elle de déplacer ses activités sur Bordeaux et pour lui de passer un CAP en cuisine. En effet, Frédéric n’avait pas vraiment d’expérience des fourneaux. Son monde à lui, c’était l’audiovisuel ! J’aime beaucoup ces histoires de reconversion ! C’est un beau message d’espoir pour toutes les personnes qui se sentent mal dans leur vie professionnelle.

Sinon le cadre, il est comment ? 
La boutique est décorée dans des tons noirs et bois. Tout est rectiligne, net, propre. Je trouve que ça colle tout à fait avec l’image que j’ai des japonais. L’aspect traditionnel, un peu rigide mais pourtant tellement avant-gardiste et futuriste avec l’omniprésence des technologies de pointe. Comme par hasard, on retrouve cette pointe de modernité avec l’affichage animé des menus sur l’écran juste au-dessus du comptoir. L’espace est minuscule (à peine 9m²), il y a certes des tablettes avec quelques tabourets, mais c’est plus histoire que vous puissiez patienter au chaud le temps qu’on prépare votre commande, plutôt que pour y manger réellement. Vous pouvez d’ailleurs suivre directement la prépration de vos ravioli car la cuisson se fait sous vos yeux, juste derrière le comptoir.

Quand on pénètre dans ce petit sanctuaire, on est assailli par une délicieuse odeur … J’ai mis longtemps avant de réaliser à quoi elle me faisait penser. Bon… ca ne va pas paraître très flatteur, mais c’est une odeur qui me fait franchement saliver. Elle était en tout point semblable à celle du McDo. Pas la friture, non ! Plutôt l’odeur dans votre voiture quand vous passez au McDrive… Moi j’adore !

Niveau dégustation cela donne quoi ? 
Les menus sont établis de manière claire et dans des couleurs très vives. J’aime beaucoup le pep’s qui se dégage de la carte et de la communication en général. Plusieurs menus sont à votre disposition, allant de 6 à 10 gyoza, pour s’adapter à votre appétit et votre soif de découverte.

On nous a gentiment offert à l’occasion un sac menu. Il se composait de :

  • un boîte en carton avec 8 gyoza sur leur lit de riz (king size le lit, aucune chance que mourriez de faim!)
  • 4 petits pots de sauce (1 sauce par type de gyoza : c’est vraiment top, d’avoir le bon mariage)
  • une petite salade (parfumée avec de l’aneth et de la coriandre, peu, voire pas ensaucée, j’ai beaucoup apprécié)
  • 1 boisson (de l’eau pour moi)
  • des mini carambars (enfance quand tu nous tient)
  • des couverts emballés (j’aurais bien aimé avoir le choix avec des baguettes, pour le côté aventurier, surtout quand on tente de manger du riz avec, après il faut être honnête, les raviolis peuvent clairement se manger à la main !)

J’ai vraiment adoré mon doggy bag ! J’avais les 4 garnitures du moment en double. J’en ai profité pour me faire un ramen avec les ravioli traditionnels et j’ai fait réchauffer les autres quelques minutes à la poêle. J’ai eu une préférence pour le poulet-coco. Pas vraiment nippon en terme de saveurs, mais délicieux ! Surtout avec sa sauce au curry. Ils sont très bien garnis niveau farce. Après, je ne sais pas si c’est parce que j’ai attendu le lendemain pour les manger, mais les bords avaient tendance à se décoller. 

En conclusion, j’ai vraiment été séduite par le concept et la jovialité de son père fondateur ! Il a la confidence et le sourire faciles. C’est un vrai plaisir de discuter avec lui ! Sans doute la touche qui rend ses gyoza encore meilleurs qu’ils ne le sont déjà. La qualité est au rendez-vous. Personnellement, j’ai beaucoup aimé mes garnitures. Mon seul reproche serait éventuellement les horaires d’ouverture un peu restreints pour le moment… Mais à part ça, vraiment, allez-y ! C’est une expérience à tenter et je dirais même à retenter !

Résumé

« Gyoza Factory »
Raviolis cuits à la vapeur et grillés
Menu : 6,5 à 11,5€
(Sur place) ou à emporter

Lu-Sam : 11h30-14h30
Je-Sam : 18h30-22h

Arrêt Gambetta (tram B)
6 rue George Bonnac
33000 Bordeaux06 81 50 32 86
Leur site
Leur page facebook 
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Rapport qualité/prix très intéressant
Originalité du concept
Sain
Que du take-away

Brunch ramen

A défaut d’aimer les sushis et autres maki, s’il y a une chose que j’apprécie dans la cuisine japonaise, ce sont les ramen ! Ces bouillons parfumés, qui vous réchauffent en profondeur, où baignent des pâtes, de la viande et plein d’autres bonnes choses selon vos envies.

Les épices pour pho

J’étais tombée, il y a longtemps, sur un photo de ramen petit-déjeuner sur le site Food Porn Daily. Sa composition me faisait terriblement penser à un brunch : un oeuf au plat, du jambon et des raviolis japonais…

J’ai eu le plaisir, ce weekend, d’être invitée à découvrir la Gyoza Factory, qui a ouvert il y a peu à Bordeaux. Et du coup, cette recette de ramen m’est revenue en mémoire. Parfait pour mon brunch du dimanche ! C’est très rapide et facile à préparer. Sans compter que c’est assez pauvre en matière grasse (si vous n’abusez pas des raviolis) ! Alors profitez en !

Pour 2 personnes :

Pour le bouillon :

  • 1L d’eau
  • 100g de nouilles (aux oeufs, au riz, ramen …)
  • 4 champignons parfumés séchés
  • 2cm de gingembre
  • 2 cas d’épices pour pho (badiane, coriandre, cannelle, clou de girofle, muscade, cardamome, fenouil)
  • 1 cas de sauce nuoc mam
  • 1/2 cac de pâte de piment

Pour le topping :

  • 75g de dés de jambon
  • gyoza
  • 2 oeufs
  • ciboule
  • sésame …
  1. Préparation du bouillon : pelez le gingembre et râpez le. Placez les épices pour pho dans un filtre à thé ou une pochette en gaze.
  2. Faites bouillir l’eau avec les épices, le gingembre, la sauce nuoc mam et la pâte de piment.
  3. Quand l’eau bout, mettez y les champignons séchés et les nouilles. Retirez du feu, couvrez et laissez infuser 5min.
  4. Égouttez les champignons et coupez les en lamelles.
  5. Préparation des autres ingrédients : dans une poêle, faites revenir les dés de jambon.
  6. Retirez les puis faites dorer les gyoza.
  7. Mettez les de côté puis faites cuire les oeufs au plat.
  8. Dressage : répartissez les nouilles dans deux assiettes creuses ou deux bols.
  9. Ajoutez ensuite les champignons, les raviolis, les dés de jambon et les oeufs au plat
  10. Arrosez avec le bouillon et dégustez bien chaud !

Petite info complémentaire :

Sachant que ce plat est déjà riche en protéines, je vous suggère de plutôt prendre des gyoza aux légumes.

Comme pour un bouquet garni, le fait de mettre toutes les épices dans un ballotin en gaze, permet de les retirer facilement du bouillon au moment du service.

Gaufres liégeoises façon cinnamon roll

Je n’avais pas vraiment envie de me faire des crêpes le weekend dernier pour la chandeleur. J’étais beaucoup plus tentée par quelque chose de plus gourmand : des gaufres liégeoises !!! Mais histoire de changer, je suis partie sur une pâte à brioche roulée avec de la vergeoise à la cannelle et des morceaux de noix de pécan pour imiter des cinnamon rolls, grande spécialité américaine !

J’ai complètement succombé ! Comment vous dire … La vergeoise a caramelisé pendant la cuisson. Ca a donné un rendu superbe avec la cannelle et le noix de pécan qui croquaient sous la dent… Très très réconfortant avec un chocolat chaud bien épais!

Je suis repartie de ma recette de gaufres liégeoises fourrées. Mais comme il me restait beaucoup de jaunes d’oeufs à cause de mes récentes tentatives de gâteaux meringués. Du coup, je les ai utilisé dans la pâte à brioche. Mais n’hésitez pas à mettre un oeuf entier. J’ai aussi modifié la quantité de beurre et de sucre, sachant qu’on en rajoute beaucoup ensuite… Enfin, pour un clin d’oeil plus poussé aux cinnamon rolls, j’ai glacé quelques gaufres avec un mélange eau/sucre glace/arôme vanille.

Pour 12 gaufres :

Pour la pâte à gaufre :

  • 250g de farine spéciale brioche
  • 80g de beurre demi sel
  • 20g de sucre (dont 1 sachet de sucre vanillé)
  • 10cl de lait
  • 2 jaunes d’oeuf
  • 1/8 de cube de levure de boulanger

Pour la garniture :

  • 30g de vergeoise brune
  • 30g de cassonade
  • 1 cac de cannelle
  • 50g de noix de pécan
  • 20g de grains de sucre
  1. Préparez la pâte à brioche : délayez la levure dans le lait tiédi (pas plus de 37°C).
  2. Placez dans les ingrédients dans votre MAP et terminez par la farine.
  3. Lancez le programme pâte (1H30).
  4. Façonnage : mélangez la cassonade avec la vergeoise et la cannelle. Vous devez faire un sucre homogène.
  5. Concassez grossièrement les noix de pécan.
  6. A la fin du programme, étalez votre pâte en un grand rectangle.
  7. Répartissez le mélange de sucres à la cannelle sur toute sa surface.
  8. Ajoutez les brisures de noix de pécan et les grains de sucre.
  9. Roulez la pâte en escargot.
  10. Découpez des tronçons de ±1,5cm d’épaisseur et déposez les sur une feuille de papier sulfurisé en attendant. 
  11. Cuisson : faites bien chauffer vos fers.
  12. Déposez une rondelle de pâte roulée par fers et cuisez ±5min selon la puissance de votre appareil. Les gaufres doivent être bien dorées et caramélisées.

Poulet au citron (et gingembre)

Une recette agréablement acidulée, que j’ai (encore une fois) piquée chez Recettes d’une Chinoise. Pas grand chose à reprocher, si ce n’est que la saveur de citron n’était pas assez prononcée à mon goût. J’y ai donc rajouté de la citronnelle séchée pour des saveurs plus intenses.

Pour 2 personnes :

Pour la marinade :

  • 200-260g de poulet
  • 1 cas de sauce soja salée
  • 1 cas de vin jaune shaoxing
  • 2 cm de gingembre râpé

Pour la sauce :

  • 1 citron (jus et zeste)
  • 1 cas de sucre
  • 1 cac de maïzena
  • 10cl d’eau
  • 3 copeaux de citronnelle séchée
  • 1 poivron rouge
  1. Marinade : dans un petit tupperware, mélangez la sauce soja avec le vin. Ajoutez le gingembre pelée et râpé en purée.
  2. Coupez le poulet en morceaux de taille moyenne et mettez le dans le tupperware.
  3. Fermez le couvercle secouez bien et laissez mariner au réfrigérateur 15 à 30min.
  4. Préparation de la sauce : prélevez le zeste du citron et pressez son jus.
  5. Mélangez les avec le sucre et la fécule de maïs et l’eau.
  6. Égouttez les morceaux de poulet et ajoutez le reste de marinade à la sauce avec les copeaux de citronnelle.
  7. Epépinez le poivron et coupez le en morceaux de la taille de ceux de poulet.
  8. Faites les cuire quelques minutes à la vapeur.
  9. Cuisson : faites dorer les morceaux de poulet dans une poêle à feu vif.
  10. Versez la sauce par dessus la viande puis laissez mijoter et réduire à feu doux en remuant de temps en temps.
  11. Quand la sauce commence à napper, ajoutez les morceaux de poivron et poursuivez la cuisson encore quelques minutes.

Petite info complémentaire :

J’ai servi ce plat avec du riz cuit avec quelques graines de cardamomes pour le parfumer. Je n’ai rajouté le poivron qu’à la toute fin pour qu’il ne donne pas trop de goût à la sauce.

 

Layer cake meringué à l’orange sanguine

Je n’ai pas spécialement l’habitude de cuisiner les agrumes, mis à part le citron. Pour moi, les oranges se limitent à leur jus et les pamplemousses sont très bien coupés en deux et mangés à la petite cuillère. Mais ma consommation se limite à ça… Du coup, j’étais bien embêtée lorsque j’ai vu que le thème du Passe-Plats #6, choisi par Béatrice de Cuisine en Folie était sur les agrumes… J’avais vraiment envie de faire autre chose que du citron… C’est seulement lorsque j’ai croisé la route de cette recette de Chiffon Cake sur le blog américain Cooking Classy, que je me suis décidée à participer !

Je me suis dit qu’il serait plus sympa de faire des petits gâteaux individuels pour accompagner la pause thé du weekend. Je les ai garnis avec le curd à l’orange sanguine et à la fleur d’oranger que j’avais vu chez La gourmandise est un joli défaut et surmontés avec une délicieuse meringue à l’italienne, fondante à souhait.

Pour 2 mini layer cake :

Pour le muffin :

  • 50g de farine
  • 30g de sucre
  • 30g de beurre mou
  • 1 oeuf
  • 1/2 cac d’arôme de vanille
  • 1/4 cac de levure

Pour le curd :

Pour la meringue :

  • 1 blanc d’oeuf
  • 60g de sucre
  • 2,5cl d’eau
  1. Préchauffer votre four à 180°C.
  2. Préparer le gâteau : au batteur, blanchissez le sucre avec le beurre.
  3. Ajoutez l’oeuf et l’arôme de vanille puis la farine mélangée à la levure.
  4. Versez dans deux moules à muffin.
  5. Enfournez pour 20 à 30 min. Les muffins doivent être bien gonflés et dorés.
  6. Laissez refroidir.
  7. Préparez la meringue : faites chauffer l’eau avec le sucre.
  8. Quand le sirop atteint les 110°C, montez vos blancs d’oeufs en neige très ferme.
  9. Quand le sirop atteint les 118°C, versez le très progressivement en un mince filet sur les blancs en les fouettant au batteur à pleine vitesse.
  10. Continuez à fouettez les blancs jusqu’à ce qu’ils soient froid. La meringue est prête à être utilisée.
  11. Dressage : coupez les muffins en trois ou en deux.
  12. Tartinez chaque étage de muffin avec un peu d’orange cure et recomposez le muffin.
  13. Recouvrez le d’une sous-couche de meringue que vous lissez à la spatule.
  14. A l’aide d’une poche à douille dessinez le motif de votre choix sur le chapeau du muffin.
  15. Dorez au chalumeau avant de servir avec une bonne tasse de thé !