Ayant repéré du gorgonzola bien crémeux dans le frigo, j’ai eu une folle envie de l’utiliser en cuisine ! Quoi de mieux que des pommes de terre pour le mettre en valeur ? C’est ainsi que j’ai eu l’idée d’un gratin dauphinois !
Après cuisson le gratin est bien crémeux et la saveur du gorgonzola ressort discrètement. C’était un plat particulièrement réconfortant !
Pour 2 à 3 personnes :
Ingrédients :
500g de pommes de terre pelées
20cl de lait
20 cl de crème liquide épaisse
100g de gorgonzola
1/2 cac d’ail semoule
1/3 cac de noix de muscade râpée
1/3 cac de romarin séché
1/2 cac de poivre
1 noisette de beurre pour le plat
Préchauffez votre four à 180°C.
Pelez les pommes de terre et coupez les en lamelles de 5 mm d’épaisseur.
Portez le lait et la crème à ébullition avec l’ail semoule, la noix de muscade et le romarin
Plongez y les lamelles de pommes de terre et laissez les cuire 10-15 min.
Egouttez les pommes de terre en conservant le lait/crème de cuisson.
Beurrez un plat à four et rangez y les lamelles de pommes de terre.
Coupez le gorgonzola en dés et faites le fondre dans le lait de cuisson puis versez ce lait sur les pommes de terre.
Poivrez et recouvrez éventuellement d’un couche de fromage râpé.
Enfournez pour 40 à 45 min. A la fin de la cuisson, une lame de couteau doit s’enfoncer facilement dans les pommes de terre.
Un restaurant un peu décalé à la cuisine bonne mais très traditionnelle. C’est le lieu pour manger comme chez soi mais dans un univers un peu différent et marrant.
Vous êtes accueillis à l’entrée par une voiture atypique, envahie par la végétation et les oiseaux qui gazouillent dans leurs cages. Ce soir là, ils n’ont commencé à chanter qu’après une bonne demie heure à se réchauffer les plumes à l’intérieur. C’est très rafraichissant d’entendre les piaulements d’oiseaux (assez discrets) pendant son repas !
La salle est de proportions modestes avec une décoration très bordelaise à base de bouteilles de vin soigneusement alignées mais avec des touches un peu moins conventionnelles et plus originales comme les étais en forme de bois de cerf. L’agencement de l’intérieur m’a un peu fait pensé à un bistrot un peu rétro. Ce sont des teintes certes claires mais relativement froides, avec des objets qui donnent un côté « ancien » comme le petit carrelage au sol, les vieilles chaises en bois ou encore la longue banquette rouge.
En terme d’accueil le serveur est très prévenant, taquin et adorable. Il va s’occuper de vous aux petits oignons en y mettant toutes les formes et la bonne humeur possibles ! On vous présente le menu sur une grande ardoise qui se ballade dans la salle (comme chez un Pain de Soleil), ce qui parfois aboutit à des situations un peu compliquées… Pas facile de présenter le menu à la table ne hauteur de la notre alors que nous étions assises à leurs pieds…
D’ailleurs, heureusement que nous avions réservé pour le service de 19h car j’ai trouvé cela un peu oppressant d’avoir des gens justes au dessus de nous pendant la fin de notre repas. Ca manquait un peu d’intimité. Il faut bien reconnaitre que les tables sont serrées.
Le menu est très « classique » au sens où ce sont définitivement des plats que l’on se fait chez soi : des croque-monsieur, du magret, des terrines, des tartes… C’est bon et parfois un peu original (comme le trio de cannelés salés en entrée) mais dans l’ensemble, ça m’ennuie d’aller au restaurant pour manger ma propre cuisine. En terme de dessert, c’était un peu pauvre selon moi. Le choix était limité, mais c’est cohérent avec la carte très passe-partout et correspondant à de la cuisine de maison. On retrouve donc de la tarte tatin et de la mousse au chocolat dans les desserts avec bien sûr un indétrônable café gourmand.
Mon amie et moi, nous sommes laissées tenter par le burger au confit de canard. C’était notre choix coup de coeur à toutes les deux ! (et aussi pour les mêmes raisons, étant toutes, les deux de grosses cuisinières, nous avons choisis, ce qu’on était le moins susceptibles de faire chez nous).
En attendant son arrivé, on nous a apporté de la tapenade d’olives noires avec des tranches de pain. La tapenade était excellente et le pain d’accompagnement tout aussi agréable. Le pain constitue vraiment un bon moyen d’évaluation des restaurants. En général, les resto sérieux « gâchent » rarement leur cuisine avec un pain de qualité médiocre et ils se donnent la peine d’investir dans des baguettes de traditions pour le service. Ce qui était le cas ici !
Nous n’avons pas été déçue. C’était extraordinairement copieux. La quantité de confit de canard était plus qu’appréciable, sans compter qu’il était bien fondant et pas trop salé. Le pain du burger était moelleux et brioché à souhait et bien imprégné d’une sauce au miel, vinaigre balsamique et au jus de canard. Un délice. Les pommes de terre sautées étaient réussies et la salade de tomate vraiment la bienvenue pour faire glisser le tout. C’était vraiment bon, mais pour moi, le rendu était trop gras (entre le fromage et le confit) avec un petit manque d’assaisonnement. J’aurais apprécié que le résultat final soit plus relevé ou avec une touche fruitée comme du chutney de figues.
Après cette orgie, nous avons quand même trouvé le moyen de prendre un thé gourmand. Au choix, 3 thés de chez Kusmi (vert menthe, noir breakfast ou agrumes & bergamote). Ses portions sont très raisonnables et l’assortiment bien choisi avec :
de la tarte tatin
de la mousse au chocolat
une crème brulée
du Fontainbleau (fromage blanc additionné de chantilly) avec du coulis de fruits rouges.
J’ai vraiment aimé la crème brûlée et la tarte tatin. La mousse au chocolat passait bien, mais je la trouvais trop ferme. J’ai eu du mal à accrocher avec le Fontainebleau. Je n’ai pas trop apprécié le goût de crème dans la préparation. Je pense qu’il y avait un conflit dans ma tête avec l’idée de manger du fromage blanc et le fait de me retrouver avec une texture mousseuse et le goût de crème en prime. En tout cas, il n’aurait pas fallu une gâterie de plus !
En quelques mots, c’était une expérience agréable mais relativement banale sur le plan de la cuisine. Cela n’empêche pas que la qualité des produits soit en rendez-vous et que les plats soient réalisés avec soin et réussite. C’était juste trop commun pour moi (en terme d’associations de saveurs et de type de cuisine). J’ai vraiment aimé l’accueil et le côté bucolique apporté par la voiture et les oiseaux! ^^
Résumé
« Le Lion Lilas »
Bistrot de cuisine traditionnelle française
Un autre plat unique bien français et parfaitement de saison : le petit salé aux lentilles ! J’aime bien rajouter des saucisses fumées. Cela apporte un bon petit goût en plus.
Nos grands-parents avaient vraiment l’art de concocter des plats rustiques, qui tiennent au corps, pour pas cher. Cette fois-ci misez sur environ 1,9€/personne !
Pour 4 personnes :
Ingrédients :
200 à 250g de lentilles
400 à 500g de porc demi-sel (échine ou palette)
2 saucisses fumées
2 tranches de poitrine fumée
2 carottes moyennes
1 oignon
2 clous de girofle
1 bouquet garni (thym+ laurier)
1 cac d’ail semoule
Mettez les lentilles à cuire dans un grand volume d’eau. Comptez 20 min à partir de l’ébullition.
Pendant ce temps, pelez l’oignon et les carottes. Coupez les carottes en rondelles. Plantez les clous de girofle dans l’oignon.
Dans une cocotte-minute, déposez les lentilles égouttées avec la viande l’oignon, les carottes, le bouquet garni et l’ail. Recouvrez à peine d’eau.
Refermez et faites cuire 15-20 min à partir de la rotation de la soupape.
Servez bien chaud avec de la moutarde à l’ancienne.
Petite info complémentaire :
Ne salez surtout pas. La viande l’est bien assez ! En revanche quelques tours de moulin à poivre sont les bienvenus.
Après le boeuf bourguignon et le lapin aux pruneaux, voici un autre grand classique du terroir français : la potée ! Le principe de ce plat est de cuire longtemps dans son bouillon, il tient son nom du plat (le pot) dans lequel il est préparé. Il existe pas mal de variantes, mais ma préférée reste l’auvergnate très proche de la potée limousine : du chou vert, des pommes de terre, du poireau, des carottes et des navets qui mijotent longuement avec du petit salé et de la poitrine fumée. Rajoutez par là-dessus des saucisses fumées ou des chipolatas et vous obtenez un repas complet et copieux, propice aux flatulences!
Bon, l’astuce pour éviter de passer l’après-midi à vous tortillez sur votre chaise pour éviter de lâcher un gros pet, c’est de faire blanchir le chou (on le fait bouillir 10 minutes) avant de le cuire vraiment. Ca le rendra plus digeste. Mais à réserver pour un dimanche de préférence. D’une part parce qu’il faut du temps pour la préparer cette potée! Et d’autre part, parce qu’il va bien vous falloir tout un aprem à roupiller pour digérer tout ça !
C’est un très bon plat familial etpeu cher, qui nous fera invariablement penser à nos grands-mères !
A titre indicatif, il m’a fallu environ 12€ pour mes proportions (sachant que j’ai pris un kit « mini potée » où il y avait le jarret, du maigre de porc ainsi que 2 saucisses fumées, en gros près de 1,3kg de viande, sans compter la poitrine fumée…), ce qui revient à 3€/personne. Mais soyons honnêtes et réalistes, avec tout ça, il y a bien de quoi nourrir 6 personnes tranquille… Du coup ça fait environ 2€/personne.
Pour 4 personnes (très affamées) :
Ingrédients :
1 jarret de porc demi sel (environ 700g) ou du petit salé
2 tranches de poitrine fumées (environ 150g)
4 saucisses fumées ou 4 chipolatas
1 chou vert (frisé ou pommé)
4 carottes moyennes (ou plutôt petite)
4 navets pas trop gros
4 pommes de terre moyenne
1 poireau
1 cac d’ail séché
1 bouquet garni (persil, thym et laurier)
poivre
Epluchez et lavez les légumes.
Coupez le chou en 4 et retirez le trognon dur au bas de chaque quartier. Coupez le poireaux en 3 tronçons (blanc, vert et feuilles) et les navets en 2 (ou 4 s’ils sont un peu gros).
Faites bouillir 2 grands volumes d’eau :
Dans le premier : ébouillantez le chou 10 min avant de l’égoutter et de bien l’essorer.
Dans le deuxième : mettez y le jarret et la poitrine fumée, écumez pendant 10 min.
Ajoutez les légumes (SAUF les pommes de terre) à la marmite de viandes. Ajoutez dans la foulée le bouquet garni, l’ail et du poivre.
Laissez mijoter 1h30 à petite ébullition. Sinon 20-30 min à la cocotte-minute.
Ajoutez enfin les pommes de terre et prolongez la cuisson 30 min.
Juste avant le service, faites cuire les saucisses.
Egouttez les légumes et disposez les dans un grand plat. Posez les viandes par dessus.
Petite info complémentaire :
Pour évitez que ce ne soit trop salé, laissez tremper le jarret une demie journée dans de l’eau.
Le bouillon de cuisson peut tout à fait être recyclé en soupe aux vermicelles.
Cette recette va vous permettre de terminer la confiture de cerises noires que vous avez pu acheter pour faire le BB Burger.
Ce gâteau ressemble un peu à un sablé géant fourré soit de crème pâtissière soit de confiture de cerises noires. Pour être honnête, c’est plus ou moins la même chose qu’un gâteau breton, le beurre demi-sel en moins et le fourrage en plus!
Pour 8 personnes :
Ingrédients :
400g de farine
200g de sucre
200g de beurre mou
1 oeuf entier + 3 jaunes
1/2 sachet de levure chimique
2 cac de sel fin
1 pot de confiture de cerises noires (environ 370g)
Préchauffez votre four à 180°C.
A l’aide d’une spatule, mélangez le beurre avec le sucre.
Incorporez ensuite les oeufs et mélangez jusqu’à obtenir une pâte bien lisse.
Mélangez la farine et la levure et le sel.
Ajoutez ces ingrédients secs progressivement à la pâte, jusqu’à formez un beau pâton.
Divisez le en 2. Etalez chaque pâton en cercle à la taille de votre moule.
Disposez un premier cercle dans le fond de votre moule. Creusez le un peu
Répartissez la confiture de cerise dans ce creux.
Dorez les bords avec du jaune d’oeuf (pour faire une meilleure soudure que moi ^^). Puis apposez le deuxième cercle par dessus.
Dorez la surface avec du jaune d’oeuf. Vous pouvez aussi faire des stries sur le dessus avec le dos d’une fourchette.
Enfournez pour 30 minutes environ, le temps que cela dore.
Petite info complémentaire :
Attendez bien que le gâteau soit totalement froid avant de le découper. J’ai été impatiente et j’ai eu le droit à un torrent de confiture et mon gâteau s’est affaissé.
Avec l’hiver qui arrive, j’aime bien me remettre dans les plats de grands-mères qui mijotent longuement et qui ne coûtent pas chers. Alors je risque de vous proposez pas mal de plats qui appartiennent à nos traditions françaises dans les temps à venir.
Après le lapin aux pruneaux, je vous propose du boeuf bourguignon pour écouler votre reste de vin (si jamais vous ne l’avez pas bu, bien entendu!).
Une fois de plus, c’est un plat très facile à faire, assez peu coûteux (les morceaux de boeuf utilisés se trouvent entre 7 et 10€ le kilo) et peu gras. Le seul bémol de cette recette serait éventuellement sa longue cuisson. Mais heureusement la cocotte-minute est là pour nous faire gagner du temps!
Pour 4 personnes :
Ingrédients :
700g de viande de boeuf (paleron, collier…)
50 cl de vin rouge (du Bourgogne de préférence!)
10 cl d’eau
2 cas de farine
2 carottes
1 oignons
1 bouquet garni (persil, thym et laurier)
1 cac d’ail séché
sel, poivre
400 à 800g de pommes de terre en accompagnement
Coupez l’oignon et les carottes en rondelles.
Dans votre cocotte, faites dorer les morceaux de viande sur toutes leurs faces à feu vif.
Ajoutez ensuite la carotte, l’oignon et l’ail, puis saupoudrez l’ensemble de farine.
Mélangez bien de manière à ce que chaque morceau soit bien enrobé.
Arrosez avec le vin rouge et l’eau. Ajoutez le bouquet garni le sel et le poivre.
Couvrez et faites cuire 40 à 50 min dans votre cocotte-minute.
Pendant ce temps, faites cuire vos pommes de terre à l’eau ou à la vapeur.
Quand la cuisson est fini, dépressurisez votre cocotte, ôtez le bouquet garni ainsi que les morceaux de viande et faites réduire la sauce à feu vif, en remuant de temps en temps.
Servez la viande et les pommes de terre nappées de cette sauce au vin filtrée (à l’aide d’une passoire).
Petite info complémentaire :
Pour le goût, j’aime bien rajouter 3 clous de girofle en plus des autres aromates.
Pour une sauce avec une couleur un peu moins foncée, vous pouvez rajouter un peu de sauce tomate (mais on s’éloigne de la recette d’origine).
Un plat terroir que je n’avais pas réalisé depuis un bon bout de temps! Je suis assez contente du résultat aujourd’hui ! Ma pâte a bien gonflé, elle n’est pas trop retombée lorsque je l’ai badigeonné d’oeuf avant la cuisson!
Pour cette recette je préfère utiliser de la saucisse de Morteau à cause de son goût fumé. C’est une spécialité du Jura, à base de porc. Elle est se caractérise par un hachage de viande relativement grossier.
C’est très pratique pour les buffets, cela permet de servir pas mal de personnes (une bonne dizaine).
Pour 1 saucisson brioché
Ingrédients :
1 saucisse de Morteau
250g de farine
sel, poivre
1/2 oeuf
90g de lait
1 cac de miel
1/4 de cube de levure fraîche
35g de beurre mou ou de margarine
Préparez la pâte à brioche : dans un gobelet placez la levure émiettée, le lait tiédi avec le miel. Laissez reposez au chaud 1/2 d’heure, le temps que cela mousse.
Dans un saladier, mélangez la farine avec 2 bonnes pincée de sel et du poivre. Creusez un puits et versez y la levure et le demi oeuf battu.
Mélangez, quand vous commencez à éprouver des difficultés pour agglomérer la pâte ajoutez la margarine.
Pétrissez une quinzaine de minutes jusqu’à obtenir une pâte souple, lisse et qui ne colle plus.
Laissez poussez 1h dans un endroit tiède pour que la pâte double de volume.
Pendant ce temps, faites cuire votre saucisse 15 à 20 min à l’eau bouillante.
Egouttez la, incisez la tout du long pour ôter sa peau. (Je me suis retenue d’écrire : « décalottez la saucisse » )
Rincez la à l’eau froide et séchez la.
Quand la pâte a doublé de volume. Ecrasez là pour chasser l’air et étalez la en un rectangle à peine plus grand que la longueur de la saucisse.
Roulez la saucisse dans la pâte et placez ce rondin dans un moule à cake chemisé de papier sulfurisé. Placez bien la soudure en dessous.
Laissez pousser 30min-1h pour que ce la gonfle bien.
Pendant ce temps, préchauffez votre four à 180°C.
Quand la brioche est bien gonflée, dorez la avec le reste d’oeuf et enfournez pour 20 à 30min.
Servez chaud avec une salade ou laissez refroidir.
Un bon petit plat de grand-mère qui marine et mijote longuement, que l’on peut réchauffer à loisir, parce qu’il se bonifie presque à chaque passage à la casserole ! Cela a beau être du sucré-salé, c’est tellement traditionnel, que cela ne choque pas les papilles des personnes âgées les plus rétrogrades! Cela fait partie des basiques de la cuisine française ! C’est facile à réaliser en dépit du temps que cela réclame et ça donne l’impression à sa belle-famille qu’on maîtrise les fourneaux les yeux fermés!
En plus, la lapin n’est pas une viande si chère que ça. Moi qui ne cuisine que les râbles (c’est ce que je préfère manger et c’est aussi parce que j’ai du mal à supporter la vision de l’oeil blanc du lapin mort qui me fixe), je suis dans les 15€/kg, mais si vous n’êtes pas une âme sensible, alors on passe facilement à 7€ le lapin entier et découpé en supermarché. C’est toujours de la viande blanche, mais cela permet de changer du poulet et du porc!
Moralité : on a tout à gagner à préparer un bon vieux lapin aux pruneaux!
Pour 4 personnes
Ingrédients :
4 râbles de lapin (environ 500g de viande)
25cl de vin rouge
1 carotte
1 oignon
1 bouquet garni (thym, laurier et persil)
2 clou de girofle
poivre
1 barquette de lardons fumés (=150g ou 2 tranches de poitrine fumée, c’est meilleur!)
100g de pruneaux ( environ 12 pruneaux, soit 3 pruneaux/râble)
1 cas de farine
Préparez la marinade la veille : émincez l’oignon, pelez et coupez la carotte en rondelle.
Dans un saladier: versez le vin, le bouquet garni, un peu de poivre, les clous de girofle, la carotte et l’oignon, mélangez.
Mettez le lapin à tremper dedans toute une nuit au frais. Pensez à le retournez de temps en temps si vos morceaux ne plongent pas bien dans le mélange.
Le jour même : égouttez les morceaux de lapin.
Retirez le bouquet garni et les clous de girofle de la marinade. Filtrez pour séparer la marinade de la carotte et de l’oignon.
Dans un faitout ou une cocotte, faites revenir les lardons. Puis ajoutez les oignons et les carottes, enfin retirez les.
A la place, faites dorer les morceaux de lapin sur toutes leurs faces.
Quand ils sont bien cuits, saupoudrez les de farine puis ajoutez arrosez de marinade. Couvrez et laissez mijoter une vingtaine de minutes.
Au bout de 20 min ajoutez les lardons, les pruneaux, oignons et carottes. Couvrez et laissez de nouveau mijoter 20 min.
Quand le temps est écoulé, découvrez votre marmite et poussez le feu pour faire réduire la sauce à votre convenance.