Panna cotta à l’amande, pommes et sirop d’épices

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Quoi de mieux pour finir un repas en toute légèreté qu’une panna cotta ? Ici, on sort le grand jeu et on prépare une version extra gourmande, avec un palet breton délicieusement vanillé et sablé, des pommes dans un sirop qui rappelle la chaleur de Noël, et une panna cotta fraîche et toute soyeuse à l’amande.

Pour 4 personnes :

Pour le sablé :

  • 50g de farine
  • 35g de beurre pommade 1/2 sel
  • 35g de sucre (dont 1 sachet de sucre vanillé)
  • 3/4 cac de levure chimique
  • 1 jaune d’oeuf

Pour la panna cotta :

  • 150g de crème semi-épaisse (va pour la 4%)
  • 150g de lait d’amande intense
  • 5g de miel
  • 2 feuilles de gélatine
  • qq gouttes d’arôme d’amande amère

Pour le sirop :

  1. J-1, préparez les panna cotta : réhydratez la gélatine dans de l’eau froide pendant 10 min.
  2. Faites chauffer la crème (pas besoin de la porter à ébullition).
  3. Hors du feu ajoutez lui la gélatine essorée entre vos doigts, puis le lait d’amande, l’arôme d’amande amère et le miel.
  4. Remuez délicatement pour éviter de former trop de bulles et versez dans 4 empreintes à demie-sphère de 7cm de diamètre.
  5. Laissez prendre la nuit au réfrigérateur.
  6. Préparez le sirop : portez l’eau à ébullition, avec le roiboos. Laissez bouillir 5 min. Couvrez, retirez du feu et laissez infuser 10 min.
  7. Filtrez et portez cette infusion à ébullition avec le sucre. Laissez épaissir. Le mélange doit devenir sirupeux.
  8. Pendant ce temps pelez la pomme et coupez la en petits dés. Déposez les avec les cranberry dans un tupperware.
  9. Versez le sirop chaud dessus, refermez le couvercle et laissez reposer une nuit.
  10. Le Jour J, préparez les sablés : blanchissez le jaune d’oeuf avec les sucres à l’aide d’un fouet.
  11. Quand l’appareil est blanc et onctueux, incorporez le beurre travaillé en pommade (malaxé avec une spatule, jusqu’à ce qu’il soit bien tartinable) et lissez le mélange.
  12. Ajoutez ensuite la farine tamisée avec la levure et la pincée de sel. Travaillez la pâte à la spatule jusqu’à ce qu’elle soit homogène.
  13. Aplatissez la entre 2 feuilles de papier sulfurisé sur un peu moins de 0,5cm d’épaisseur.
  14. Placez 1h au réfrigérateur.
  15. Préchauffez le four à 170°C.
  16. Détaillez des cercles de 7 cm de diamètre dans la pâte à l’aide d’un emporte pièce. Vous pouvez regrouper les chutes de pâte et les étalez à nouveau pour redécoupez de nouveaux sablés.
  17. Placez les dans des cercles à pâtisserie non beurré (important pour avoir l’aspect caractéristique des palets bretons)
  18. Enfournez pour 15 à 20 min jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Laissez tiédir avant de démouler.
  19. Dressage : au moment du service, disposez un palet dans une petite assiette, démoulez précautionneusement une panna cotta dessus. Entourez de morceaux de pommes et de cranberries. Nappez avec le sirop épicé.

Petite info complémentaire :

Comme les pommes ont craché un peu de leur jus, j’ai séparé le jour J, les fruits du sirop pour le faire réduire 5-10 min à la poêle, histoire qu’il soit plus sirupeux. Pour ajouter une touche encore plus croquante, n’hésitez pas à parsemez la panna cotta d’amandes effilées grillées.

Cette recette marche aussi très bien avec des poires !

Pain d’épices

On est loin de la période des fêtes où l’on a l’habitude de déguster ce genre de chose. Mais à l’origine, je destinais cette recette à des tapas au bleu, magret séché et pomme. Au final, j’ai eu la flemme de les prendre en photos, mais j’en garde un bon souvenir. C’est une association divine.

C’est la recette de ma co-directrice de thèse ! J’ai adoré son pain d’épices si moelleux et équilibré. Depuis, je ne fais plus que cette recette, même si elle est loin de la tradition, sans oeuf, sans lait et à la farine de seigle. Il faut le préparer au moins la veille pour le lendemain pour qu’il ait le temps de sécher un peu. Il n’en sera que meilleur.

Choisisez un miel au goût plutôt prononcé pour un pain d’épices à la saveur encore plus riche. Comme je le destinais à être mangé avec du fromage, j’ai préféré utiliser un miel doux. Je l’ai donc réalisé avec le miel d’acacia bio de la marque Savimiel que m’a fourni mon partenaire Signé Aquitaine.

Pour un petit pain d’épices
(15 cm) :

Ingrédients :

  • 125g de farine
  • 50g de sucre
  • 50g de miel
  • 10 cl de lait
  • 1/2 oeuf
  • 1/2 cac d’épices pour pain d’épices
  • 1/2 cac de levure
  1. Préchauffez le four à 180°C (150°C pour moi).
  2. Faites tiédir le miel avec lait.
  3. Mélangez tous les ingrédients entre eux, jusqu’à obtenir une pâte lisse.
  4. Versez dans un petit moule à cake chemisé de papier sulfurisé.
  5. Enfournez pour 45 min à 1h.

Fondant au chocolat de Noël aux cranberries [sans beurre]

L’histoire commence par les crèmes au thé de La Ligne Gourmande. J’avais voulu reproduire cette recette avec mon infusion Lovely Glogg. J’ai sorti mon couscoussier flambant neuf (hihi merci Gwladys :-* ) pour la cuisson à la vapeur et là catastrophe …. J’ai obtenu de vieilles crèmes toutes grumeleuses… Résultat, j’ai repris une autre recette pour enfin me faire mes petits pots de crèmes aux oeufs.
Je n’arrivais pas à me résigner à jeter mes petits pots… Le goût était bon mine de rien, en dépit de cette texture peu engageante… Je me suis dit qu’il fallait que je les recycle d’une manière ou d’une autre dans un gâteau… Pour palier aux grumeaux, j’ai mixé le tout. Ô miracle ! Je me suis retrouvée avec une crème danette au goût d’épices à tomber par terre, bien plus proche de la texture soyeuse et douce initialement promise par la recette ! Du coup, le moral regonflé à bloc, j’ai fouiné pour trouver une recette de gâteau avec de la crème de soja. J’ai fini par tomber sur le fondant parfait de la Ligne Gourmande.

En l’arrangeant à ma sauce, j’ai vraiment obtenu une texture hyper fondante mais légèrement gâchée par la poudre d’amande (que j’avais ajoutée, pour suivre un peu la recette tout de même…) qui a donné un côté granuleux. Sinon, j’ai trouvé l’ajout de cranberries vraiment bienvenu. Cela ajoute une touche fruitée un peu acidulée qui se marie bien au reste et contribue à la gourmandise du gâteau. Ne vous laissez pas rebutter par son allure peu attrayante. Sur la langue, c’est un plaisir !

Pour 6-8 personnes :

Ingrédients :

  • 150g de chocolat
  • 300g de crème de soja
  • 50g de farine
  • 30g de sucre complet de canne
  • 2 oeufs
  • 20g de thé Lovely Glogg
  • 25g de cranberries séchées
  • 10cl d’eau bouillante
  • 1 cas de Kirsch
  1. Plongez les cranberries dans l’eau bouillante avec le Kirsch. Laissez les se réhydrater 15 min.
  2. Faites bouillir la crème de soja avec le thé. Laissez infuser 15 min puis filtrer à la passoire.
  3. Préchauffez votre four à 180°C.
  4. Hachez le chocolat (ou râpez le) puis versez la crème de soja par dessus. Mélangez bien pour bien faire fondre le chocolat.
  5. Ajoutez les oeufs puis le sucre et la farine.
  6. Mélangez bien (la pâte aura sans doute une texture bizarre, mais pas de panique).
  7. Versez la pâte dans un moule de 18cm de Ø et lissez la surface. Parsemez avec  les cranberries et éventuellement des amandes effilées pour apporter du croquant.
  8. Enfournez pour 20 min. Laissez refroidir.

Petite info complémentaire :

L’infusion Løvely glogg a fait fureur et il est possible qu’elle soit en rupture de stock. Mais vous pouvez essayer de trouver une infusion similaire ou de concocter un mélange d’épices équivalent. Elle contient donc entre autre : cannelle, raisins, hibiscus, écorces de citron, cassis, cardamome, réglisse.

Foie gras aux poires et poivre du Sichuan

Pour mon anniversaire, une de mes amies a apporté un foie gras fait au Poiregnac (sur le même principe que le Cognac mais à base de poires). L’ayant dégusté avec intérêt, j’en ai parlé à ma mère. Inspirée, elle aussi, elle s’est attaqué à la réalisation d’une version à sa façon que je vous livre aujourd’hui. 

Le fois gras ne se prépare pas sur un coup de tête. Pour un résultat optimal, il faut penser à la préparer 2 à 3 jours à l’avance.

Ici, le rendu est fruité et doux. C’est un mélange très agréable, qui camoufle un peu le goût de foie, sans trop le dénaturer pour autant.

Pour 1 terrine :

Ingrédients :

  • 1 foie gras déveiné d’environ 500g (2 lobes)
  • 2 poires conférences
  • 120g cas de sucre
  • 120g d’eau
  • 3 baies de poivre du Sichuan réduites en poudre
  • 2 cas d’alcool de poire
  • 3 g de sel fin
  1. A J-3, préparez les poires pochées : pelez les poires, épluchez les. Coupez en une en lamelles et une en quartier. Conservez peau et trognon.
  2. Dans une casserole, portez à ébullition les pelures avec le sucre, l’eau et 1 cas d’alcool de poire, le poivre du Sichuan.
  3. Plongez les quartiers de poire 5 min environ dans le sirop frémissant pour qu’elles soient translucides. Egouttez les.
  4. Poursuivez la cuisson du sirop pour le faire réduire jusqu’à obtenir un sirop épais (comme ceux du commerce ou comme une confiture un peu liquide).
  5. Mixez et filtrez le sirop à la passoire pour retirer les épluchures. Laissez refroidir.
  6. Préparez le foie : salez le foie, arrosez le avec 1 cas d’alcool de poire.
  7. Filmez et laissez macérer au frais 1 nuit en retournant les lobes 1 fois.
  8. A J-2, dressage : coupez une poire en lamelles
  9. Tapissez le fond de la terrine avec les lamelles de poires et arrosez d’1cac de sirop.
  10. Déposez un premier lobe par dessus.
  11. Déposez une couche de poire et arrosez encore avec 1 cac de sirop.
  12. Couvrez avec le deuxième lobe.
  13. Cuisson : préchauffez votre four à 150°C.
  14. Ôtez le film de la terrine et placez la terrine dans un bain-marie à 70°C (vous devez pouvoir plongez le doigt dedans sans vous brûler).
  15. Enfournez pour 40 min.
  16. A la sortie du four, prélevez l’excédent de graisse fondue et réservez la dans un ramequin.
  17. Filmez à nouveau la terrine et appliquez un poids dessus. Récupérez la graisse qui s’écoule.
  18. Laissez refroidir complètement puis placez la au réfrigérateur.
  19. A J-1 : Faites fondre la graisse en rab et versez la sur la terrine. Laissez figer puis replacez au réfrigérateur.
  20. Le JOUR J : sortez la terrine 30 min avant dégustation pour qu’elle revienne à température ambiante.

Saint Jacques au sabayon clémentine et poivre Sichuan [Noël 2016]

Voilà ce que j’ai préféré de mon repas de Noël : des noix de St Jacques poêlées, nappées d’un sabayon à la clémentine parfumé au poivre du Sichuan. Ce dernier apporte une saveur chaude et citronnée très vivifiante. On obtient un mariage fin et élégant très léger en bouche et sur l’estomac. L’idée m’est venue de chez Claudine qui a réalisé un sabayon à l’orange avec des quartiers de clémentines.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, réaliser un sabayon n’a rien de compliqué ! C’est largement à la portée de tous ! Il faut juste prêter un peu d’attention à son appareil au moment où on l’épaissit au bain marie et ne pas faire traîner le dressage. C’est du plat minute, qui peut et doit plutôt se préparer dans l’instant.

Pour 2 personnes :

Pour les St Jacques :

  • une dizaine de noix de st Jacque (selon leur grosseur)
  • 5g de beurre
  • 1 pincée de sel

Pour le Sabayon :

  • 2 jaunes d’oeuf
  • 6cl de jus de clémentine (1 grosse clémentine)
  • 2cl de Grand Marnier
  • 10g de beurre
  • 4 baies du Sichuan moulues
  1. Préchauffez votre four sur la fonction grill (à environ 210°C).
  2. Préparez le Sabayon : pressez le jus de la clémentine, mélangez le au Grand Marnier, ajoutez le poivre du Sichuan moulu et les jaunes d’oeuf.
  3. Préparez une grande casserole d’eau avec un saladier adapté pour faire un bain marie (seul son cul doit baigner dans l’eau chaude).
  4. Préparez les saint Jacques : essuyez soigneusement les noix de st jacques avec du papier absorbant (pour retirer l’excès d’eau).
  5. Dans une poêle, faites revenir les noix de st jacques à feu vif environ 2 min par face pour les dorer. Salez les légèrement. Elles doivent cracher du jus.
  6. Retirez les de la poêle et répartissez les dans 2 ramequins (ou mieux des coquilles st Jacques).
  7. Montez le sabayon : fouettez le sabayon sur le bain-marie bouillant. Votre appareil va épaissir et doubler de volume progressivement. Cela ne prend que quelques minutes (parce que la quantité de préparation est faible).
  8. Hors du feu, ajoutez le beurre par petits morceaux tout en continuant de bien fouetter pour l’incorporer.
  9. Nappez les St Jacques avec cette préparation.
  10. Placez 2 minutes sous le grill du four pour faire gratiner le sabayon.
  11. Servez aussitôt avec des mouillettes de pain.

Petite info complémentaire  :

En général on compte 3 à 4 st Jacques par personne. Les nôtres, congelées, étaient minuscules, donc j’ai un peu dopé leur nombre. Par ailleurs, on les sert souvent sans leur corail. Nous aimons ça dans ma famille et j’aime sa touche orangé donc je l’ai laissé.

Mes St Jacques ont aussi craché beaucoup de jus, je l’ai filtré et fait réduire avant de l’incorporer au sabayon.

Je l’ai servi en guise de plat principale avec 2 accompagnements, mais vous pouvez également le proposer en entrée.

Menu de Noël 2016

Bonjour à tous,

Après l’année dernière et le Noël en grande pompe avec toute ma famille, c’est dans l’intimité avec ma mère que je vais le fêter cette année. J’en ai donc profité pour réduire le repas. J’ai passé à l’as une entrée, mais hors de question de faire l’impasse sur le foie gras ! Sinon j’ai plutôt opté pour un plat à base de poisson. Pour compenser ce côté frugal et malgré tout mettre l’accent sur le coté festif, j’ai essayé d’être originale et créative sur les accompagnements. D’une part en recyclant l’idée de l’Escorial et de sa Jack be Little. Et d’autre part, en détournant le succès de Christophe Michalak, en un Fantastik salé. Pour le dessert, j’ai voulu de la gourmandise et je suis partie sur une variante de mon coup de coeur de la Bataille Food #40 du blog Grain de Faim Kelly.

Nous sommes un peu en retard en terme de décorations et d’organisation. Beaucoup de choses se planifie au dernier moment cette année, comme ce fut le cas de la réalisation de ces verrines de Noël. Donc vous aurez les photos plus tard ;-), de mêmes que les recettes de nos réjouissances gastronomiques, qui vont s’articuler autour de :

Entrée :
Foie gras d’oie acheté lors des portes-ouvertes Foie gras & Loupiac
c
ompotée rhubarbe-abricot au romarin
Brochette de petits pains (nature, mie, seigle et noix)

Plat principal : 
St Jacques poêlée au sabayon clémentine
Purée de potimarron-chataigne à la vanille dans sa Jack be Little
FantastiK crème de poivron, chou romanesco et pistache

Dessert : 
Dôme Norvégien à la cerise, fève tonka et brownie

Joyeuses fêtes de fin d’année. Savourez bien ces moments de convivialité et de bonheur jusqu’à la dernière miette ! 

Verrine meringuée au pain d’épices, chiboust mandarine et gelée de cassis [Noël 2016]

Ma soeur nous a conviées au dernier moment à un repas de Noël. Etant donné qu’il est impensable dans la famille que nous arrivions les mains vides et qu’elle travaille beaucoup, nous avons décidé d’apporter le dessert pour la soulager un peu.

Mais là, grosse contrainte, nous venions tout juste de rentrer des courses hier quand cela s’est décidé. Il m’a fallu improviser avec ce que nous avions sur place tout en faisant dans les saveurs de Noël mais sans tomber dans le chocolat noir (mon beau-frère n’aime pas ça).

Histoire de faciliter le transport (et oui, presque 2h de route), j’ai opté pour la solution verrine dans les pots Bonne Maman. Pour faire dans l’esprit des fêtes, j’ai choisi une alliance de pain d’épices, de mandarine et de cassis avec :

  • un palet breton parfumée aux épices pain d’épices pour le croquant
  • une crème chiboust à la mandarine et à l’orange pour son crémeux aérien
  • une gelée de cassis pour le pep’s
  • une meringue suisse pour la décoration et la douceur

Pour 4 personnes :

Pour le palet aux épices :

  • 100g de farine
  • 60g de beurre pommade
  • 60g de sucre (dont 1 sachet de sucre vanillé)
  • 5g de levure chimique
  • 2 jaunes d’oeuf
  • 1/4 cac d’épices Pain d’épices
  • 1 pincée de fleur de sel

Pour la gelée cassis :

  • 150g coulis de cassis
  • 30g de sucre
  • 2 cac de sucre gélifiant pour confiture
  • 1,5 feuille de gélatine

Pour le chiboust mandarine :

  • 3 mandarines + 1/2 orange pour avoir 12,5cl de jus 
  • 1/2 orange
  • 10 + 50g de sucre
  • 50g de lait
  • 10g de maïzena
  • 2 oeufs
  • 1,5 feuille de gélatine
  • 3 bandes d’orange en zeste

Pour la meringue :

  • 2 blancs d’oeufs
  • 100g de sucre
  • 5cl d’eau
  1.  La VEILLE, préparez les palets : blanchissez les jaunes d’oeuf avec les sucres à l’aide d’un fouet.
  2. Quand l’appareil est blanc et onctueux, incorporez le beurre travaillé en pommade (malaxé avec une spatule, jusqu’à ce qu’il soit bien tartinable) et lissez le mélange.
  3. Ajoutez ensuite la farine tamisée avec la levure, les épices et la pincée de sel. Travaillez la pâte à la spatule jusqu’à ce qu’elle soit homogène.
  4. Aplatissez la entre 2 feuilles de papier sulfurisé sur 0,5cm d’épaisseur.
  5. Placez 1h au réfrigérateur.
  6. Préchauffez le four à 170°C.
  7. Détaillez des cercles de 7 cm de diamètre dans la pâte à l’aide d’un emporte pièce et disposez les dans des pots Bonne Maman (ceux de 370g) non beurrés (important pour avoir l’aspect caractéristique des palets breton)
  8. Enfournez pour 15 à 20 min jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Laissez refroidir.
  9. Préparez la gelée : laissez la gélatine se réhydrater dans de l’eau froide pendant 15min.faites bouillir le coulis de cassis avec les sucres.
  10. Essorez la gélatine entre vos doigts et incorporez la au coulis hors du feu.
  11. Laissez tiédir en remuant de temps en temps et commencez la préparation du chiboust.
  12. Préparez le chiboust : mettez la gélatine à se réhydrater dans de l’eau froide une dizaine de minutes. Préparez les bandes d’écorce d’orange en zestes très fins.
  13. Faites chauffer le lait, mettez les zestes à infuser dedans quelques minutes.
  14. Dans un saladier, blanchissez les jaunes d’oeufs avec les 10g de sucre.
  15. Ajoutez ensuite la maïzena et le jus de citron.
  16. Incorporez petit à petit le lait chaud.
  17. Versez à nouveau ce mélange dans la casserole pour le faire épaissir en remuant de temps en temps (en cas d’apparition de grumeaux, sortez votre ami le mixeur). Vous devez obtenir une crème à la consistance un peu plus épaisse que de la crème anglaise.
  18. Essorez la gélatine entre vos doigts et incorporez la à ce mélange. Filmez au contact (pour évitez la formation d’une peau) et laissez tiédir.
  19. Montez les blancs d’oeufs en neige avec les 50g de sucre au bain marie.
  20. Lorsque ce mélange est tiède, retirez le du bain marie et continuez à fouetter jusqu’à ce que ce mélange refroidisse.
  21. Incorporez délicatement cette meringue suisse à la crème anglaise.
  22. Dressage : versez 2 cas de chiboust par pot, par dessus le palet breton. Laissez figer 30 min au congélateur.
  23. Versez 2 cas de coulis de cassis par dessus et laissez figer à nouveau 30 min au congélateur.
  24. Recouvrez le cassis avec le reste de chiboust et laissez figer 2h au réfrigérateur ou dans un freezer.
  25. Le jour J, préparez la meringue : faites chauffer l’eau avec le sucre.
  26. Quand le sirop atteint les 110°C, montez vos blancs d’oeufs en neige très ferme.
  27. Quand le sirop atteint les 118°C, versez le très progressivement en un mince filet sur les blancs en les fouettant au batteur à pleine vitesse.
  28. Continuez à fouettez les blancs jusqu’à ce qu’ils soient froid. La meringue est prête à être utilisée.
  29. Finitions : garnissez une poche à douille avec la meringue. Posez une douille crénelée ou en étoile.
  30. Faites des petits tas de meringue sur le dessus des verrines.
  31. Sortez votre chalumeau et faites dorer la meringue juste avant le service.

Petite info complémentaire :

 

 

J’ai choisi de les servir glacée pour un rendu encore plus frais, léger et digeste mais vous pouvez les servir simplement réfrigérées.

Bûche marron-myrtille

Après ma bûche d’anniversaire à la poire, voici ma bûche pour le pot de Noël de mon laboratoire ! J’avais pas mal apprécié l’association myrtille-marron de La Fabrique Givrée. Alors, bien inspirée, j’ai concoctée une bûche à ma façon avec :

  • une mousse à la crème de marron,
  • un insert à la gelée de myrtille, réhaussé de crème de mûres
  • du praliné blanc amande aux éclats de meringue
  • une génoise au chocolat
  • un glaçage miroir au chocolat

J’aime beaucoup l’idée du praliné croustillant (avec les gavottes) pour apporter une touche en plus aux entremets. Mais avec de la crème de marrons, je trouvais que l’association avec de la meringue serait plus adaptée. Et pour éviter de se retrouver avec un dessert où le chocolat couvrirait trop le goût des autres ingrédients, j’ai préféré du chocolat blanc au chocolat au lait pour réaliser le praliné.

Ce type de bûche se tient toujours mieux servie glacée et celle-ci ne fait pas exception à la règle. La mousse à la crème marrons font comme il faut en bouche et la gelée de myrtilles vient réveiller son goût par sa saveur acidulée.

Cette bûche, c’est aussi l’occasion pour moi de remercier mes amis, en utilisant toutes les petites choses (ils ont allègrement dévalisé les Hema de Bordeaux pour mon plus grand plaisir ^^) qu’ils m’ont offertes pour mon anniversaire !

Pour une bûche de 22cm (8-10 personnes):

Pour la gelée de myrtilles :

  • 50g de confiture de myrtilles
  • 50g de myrtilles surgelées
  • 1 cac de crème de mûres
  • 1 feuille de gélatine

Pour le praliné amande-meringue :

  • 10g d’eau
  • 25g de sucre
  • 60g amandes émondées entières
  • 75g chocolat blanc
  • 3 petites meringues (5g environ)

Pour le glaçage miroir :

  • 50g de sucre
  • 30g d’eau
  • 30g de cacao
  • 60g de crème liquide
  • 1,5 feuille de gélatine

Pour la génoise :

  • 20g de farine
  • 5g de cacao en poudre
  • 25g de sucre
  • 1 oeuf
  • 1 pincée de levure chimique

Pour la mousse de marrons :

  • 250g de crème de marron (ou confiture de châtaigne)
  • 200g de crème liquide ENTIERE
  • 1 feuille de gélatine
  1. Préparez la gelée de myrtilles : réhydratez la gélatine 10 min dans de l’eau froide.
  2. Dans une casserole, mélangez les myrtilles avec la confiture et la crème de mûre.
  3. Quand les myrtilles sont décongelées, mixez l’ensemble, et passez la purée au chinois.
  4. Ajoutez la gélatine égouttée entre vos doigts au coulis. Mélangez bien.
  5. Versez jusqu’à la moitié dans des moules à bûchettes ou à financier.
  6. Placez 2h au congélateur.
  7. Préparez le praliné : dans une casserole, faites bouillir le sucre avec l’eau.
  8. Quand le mélange bout, ajoutez les amandes entières.
  9. Poursuivez la cuisson à feu moyen en remuant très régulièrement pour bien enrober les amandes de sirop et éviter qu’elles ne brûlent.
  10. Progressivement, le sirop va se transformer en caramel. Le sucre va éventuellement sabler. Ce n’est pas grave.
  11. Quand le caramel a pris une belle teinte brune, retirez du feu et versez les amandes sur une feuille de papier sulfurisé. Laissez refroidir.
  12. Mixez les amandes caramélisées. Vous allez d’abord obtenir une poudre puis progressivement une pâte.
  13. Faites fondre le chocolat blanc puis incorporez le à ce praliné.
  14. Brisez les meringues en petits morceaux entre vos doigts et ajoutez les au praliné amande.
  15. Versez ce mélange par dessus les gelées de myrtilles jusqu’à terminer de remplir les empreintes.
  16. Laissez prendre au moins 2h au congélateur.

  17. Préparez la génoise : fouettez l’oeuf avec le sucre pendant environ 5 min le temps que le mélange blanchisse et devienne bien mousseux et crémeux.
  18. Incorporez ensuite progressivement la farine mélangée au cacao et à la levure chimique.
  19. Façonnez un moule en papier sulfurisé de forme rectangulaire de dimension de 23 x 10cm. Versez la pâte dedans. Vous devez avoir 0,5 mm d’épaisseur de pâte environ.
  20. Faites cuire 15 à 20 min. La génoise va gonfler.
  21. Démoulez et laissez refroidir.
  22. Rectifier les bords de manière à ce qu’ils s’adaptent à la base de votre moule gouttière.
  23. Préparez la mousse : réhydratez la gélatine 10 min à l’eau froide.
  24. Placez la crème liquide 10 min au congélateur dans un saladier.
  25. Faites chauffer à feu doux la crème de marron pour la fluidifier.
  26. Hors du feu, incorporez la gélatine essorée entre vos doigts.
  27. Montez la crème en chantilly ferme puis incorporez délicatement al crème de marrons à la spatule, jusqu’à obtenir un mélange homogène.
  28. Dressage : chemisez un moule gouttière avec du film étirable (ou une pochette plastique, le plus pratique).
  29. Versez la moitié de la mousse de marrons.
  30. Démoulez les insert gelée myrtilles-praliné et déposez les à la queue leu leu au centre de la bûche.
  31. Versez le reste de mousse par dessus puis apposez la génoise au contact de la mousse en appuyant légèrement pour qu’elle soit bien au contact.
  32. Laissez prendre 2h au congélateur.

  33. Préparez le glaçage : réhydratez la gélatine 10 min à l’eau froide.
  34. Portez à ébullition le sucre avec l’eau (pas plus de 103°C).
  35. Quand le mélange commence à bouillir retirez le du feu et ajoutez le cacao.
  36. Portez la crème portée à quasi ébullition. Essorez la gélatine entre vos doigts et laissez la fondre dans la crème.
  37. Ajoutez la crème au sirop chocolaté. Mélangez en veillant à ne pas créer de bulles d’air. Le mélange doit être lisse et homogène.
  38. Laissez refroidir à l’air libre en remuant de temps en temps jusqu’à ce que le glaçage atteigne environ 33°C.
  39. Nappage : sortez la bûche du congélateur, démoulez la doucement. Coupez proprement les extrémités pour les égaliser puis placez la sur une grille posée sur une assiette creuse.
  40. Versez le nappage tout du long de la bûche en veillant à bien faire les extrémités. Pour elles, versez un filet de glaçage le long de la tranche.
  41. Décoration : faites comme bon vous semble avec des copeaux de chocolat, des brisures de marrons glacés etc…

Petite info complémentaire :

Il faut toujours prévoir plus de glaçage que nécessaire. C’est ce qui vous permet de réaliser une belle couche uniforme d’un seul tenant. Vous allez vous dire que cela fait beaucoup de gachis, mais vous pouvez recycler l’excès dans du chocolat chaud, tartiné sur du pain ou servi en crème dessert type dannette.

J’ai ajouté un soupçon d’amande amère au praliné. Le résultat m’a vraiment plu. Mais cela reste un arôme très particulier et je vous laisse seul juge d’en rajouter ou non. Sachez simplement que l’ensemble se marie très bien à condition d’avoir la main légère.

Comme tous les gâteaux composés de plusieurs couches et textures, il faut s’y prendre à l’avance. J’ai réussi à tout faire sur une soirée avec le glaçage le lendemain, mais vous serez plus à l’aise en comptant 3 jours. Le premier pour faire la gelée de myrtille et le praliné croustillant amande-meringue. Le second jour est consacré à la génoise et la mousse aux marrons, puis au dressage de la bûche. Et enfin le troisième jour, jour de la dégustation, pour faire le glaçage et la décoration.

Cette bûche est ma deuxième participation au défi Recette.de sur les Bûches.

Feuilletés sapin au jambon, basilic et parmesan

Dans la catégorie des idées toutes mignonnes et sympa pour l’apéritif de Noël repérée sur pinterest, j’ai retenu celle-ci. C’est le même principe que les petits croissants feuilletés qui font toujours fureur aux apéros (dès qu’ils apparaissent, les gens se ruent dessus) sauf qu’on leur donne la forme totalement niaise d’un sapin de Noël. J’ai poussé le vice jusqu’à trouver des piques à brochette un peu fun avec une perle au bout pour faire l’étoile en haut du sapin … Bref, tout ça pour dire que ça peut faire une belle activité avec les enfants et qu’ils seront ravis de leur faire un sort après !

Pour feuilletés :

Ingrédients :

  • 1 pâte feuilletée
  • 4 tranches de jambon blanc
  • 1 petit suisse (60g)
  • 2 cac de basilic surgelé
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • 20g de parmesan
  • poivre
  • oeuf battu
  1. Préchauffez votre four à 210°C.
  2. Mélangez le petit suisse avec le parmesan, le basilic, l’ail et du poivre à votre convenance.
  3. Déroulez la pâte feuilletée et tartinez la avec la préparation au basilic.
  4. Disposez le jambon par dessus et découpez des bandes de 1,5 cm de large dans votre pâte feuilletée.
  5. Pliez chaque bande en accordéon, en rétrécissant progressivement la longueur du repli pour donner la forme conique du sapin.
  6. Piquez un cure dent dedans pour maintenir la forme et déposez sur une feuille de papier sulfurisé.
  7. Badigeonnez avec de l’oeuf battu et enfournez pour 15 à 20 min. Le temps au parmesan de légèrement gratiner et à la pâte de délicieusement dorer.

Petite info complémentaire :

N’hésitez pas à remplacer mon mélange au basilic par du Boursin un peu plus exotique aux noix ou aux figues par exemple.