Voici une salade complète, savoureuse, qui mêle sucré et salé, chaud et froid ! Pour la gourmandise, cette salade accompagne des croquettes de patate douce avec un coeur fondant de fromage.
Pour 2 personnes :
Pour les croquettes :
150g de patate douce
7g de flocons de pommes de terre
1/2 cac de paprika fumé
1/4 cac de coriandre
1/8 cac de 4 épices
30g de fromage à pâte dure (type gruyère, cantal, comté…)
100g de chapelure
1 oeuf
30g de farine
15g de beurre
Pour la salade :
2 grosses poignées de salades mélangées
1/2 avocat
1 mangue
1 tomate
2 tranches de jambon cru
crème de balsamique (assaisonnement)
jus de citron vert (assaisonnement)
sésame (assaisonnement)
Préparez les croquettes : faites cuire la patate douce à la vapeur .
Ecrasez la patate douce en purée à la fourchette. Ajoutez les flocons de pommes de terre et les épices.
Divisez la purée en 6 boules et coupez le fromage en 6 cubes de 5g environ.
Insérez un cube de fromage au coeur de chaque boule.
Roulez successivement les boules dans l’oeuf, la farine, à nouveau l’oeuf et enfin la chapelure.
Réservez sur une feuille de papier sulfurisé.
Dans une poêle, faites fondre le beurre et faites revenir les croquettes jusqu’à ce qu’elles soient dorées. Au besoin rajoutez du beurre.
A la place, faites revenir le bacon jusqu’à ce qu’il soit croustillant.
Dressage : coupez l’avocat en lamelle, la mangue en dés et la tomate en quartiers.
Garnissez 2 assiettes creuses avec la salade.
Répartissez les légumes-fruits (avocat, mangue et tomate) ainsi que le bacon découpé en lambeaux.
Enfin ajoutez les croquettes de patate douce bien chaudes.
Nappez de crème de vinaigre balsamique, d’un filet de citron vert et parsemez de sésame.
Petite info complémentaire :
Pour un résultat plus croustillant et uniforme, faites cuire les croquettes dans un bain d’huile bien chaud, comme des frites.
J’ai une préférence pour la charcuterie croustillante. Mais vous pouvez tout à fait servir cette salade avec les tranches de jambon cru non poêlées.
Un burger hivernal tout droit descendu de la montagne pour venir pour réchauffer ! J’en avais marre de voir l’American Winter de McDo placardé à chaque abribus avec son fromage pané tout fondant. J’en voulais aussi mais avec mes conditions :
de la viande pour commencer, un bon steak bien parfumé comme un steak tartare
mais aussi un bon pain à burger : un bretzel bun dense aux bons cristaux de sel par exemple
et enfin une sauce sympa qui relève le tout : un sauce tartare au raifort !
Préparez les steaks : à la main, mélangez la chair hachée avec les autres ingrédients.
Avec des emportes pièces circulaires, formez 2 steaks de 150g chacun.
Filmez et laissez reposer 30min au moins au réfrigérateur.
Préparez la sauce :
Préparez la raclette panée : superposez les tranches 2 par deux (pour avoir un fromage plus épais).
Trempez les bitranches successivement dans l’oeuf battu, la farine, à nouveau l’oeuf et enfin la chapelure.
Pressez légèrement avec vos doigts pour bien faire adhérer la chapelure.
Déposez sur une feuille de papier sulfurisé en attendant de les cuire.
Préparez la sauce : mélangez le jaune d’oeuf avec le raifort et un peu du vinaigre au batteur.
Quand le mélange est homogène, ajoutez l’huile en filet en fouettant à forte vitesse.
Quand la sauce commence à gagner en fermeté, vous pouvez ajouter l’huile en plus grande quantité et le reste de vinaigre.
Cuisson : dans une première poêle, faites fondre la moitié du beurre pour la raclette panée.
Commencez par poêler une première face.
Quand elle est bien dorée, ajoutez le reste de beurre et retournez les tranches de fromage pour dorer l’autre face.
En parallèle, dans une deuxième poêle, faites cuire les steaks hachés à votre convenance.
Dressage : coupez les buns en deux et grillez la partie basse (au grille-pain ou à la poêle)
Tartinez la base des buns avec la sauce blanche puis ajoutez la salade.
Déposez le steak et quelques rondelles d’oignon rouge puis la raclette panée bien chaude.
Enfin ajoutez les cornichons coupés en deux dans la longueur et recouvrez de l’autre moitié de bun.
Petite info complémentaire :
Pour vous faire profiter de mes erreurs… J’avais choisi de la raclette au poivre. Déception… Le fromage n’était pas assez affiné, il manquait clairement de goût. Moralité, je privilégierais une raclette de fromager, bien affinée avec une sauce plus relevée.
Pour un burger, j’aime les sauces avec de la texture, épaisse, qui tiennent bien. Donc je suis partie sur une sauce mayonnaise, à laquelle j’ai incorporé des grains de poivre noir écrasés. C’était bon mais j’aurais aimé un truc encore plus piquant. Verdict, je mettrai du raifort la prochaine fois ! D’ailleurs, si vous voulez préparer plus de sauce vous pouvez aller jusqu’à 10cl d’huile.
Une recette qui réchauffe, directement inspirée d’un thé Whittard que j’apprécie beaucoup : le chili-mango. J’adore la sensation de chaud qu’il procure associé au fruité de la mangue. Etant donné que le chocolat se marie très bien avec le piment et que la mangue se conjugue aussi à merveille avec le chocolat, c’était évident que je devais tester cette association en brownie !
Il existe de nombreuses tablettes de chocolat aromatisées au piment en grandes surfaces. Personnellement, j’ai pris du chocolat classique auquel j’ai rajouté du piment d’Espelette (puis du Cayenne devant le manque d’effet sur mon palais). Cela permet un dosage plus fin et plus adapté à votre goût. Si vous réussissez bien la cuisson, ce brownie sera un régal de fondant sur la langue !
Pour 9 parts :
Pour le brownie :
130g de chocolat
80g de beurre demi-sel
60g de sucre
30g de farine
2 oeufs
1 cac de piment (Espelette, Cayenne etc..)
Pour le cheesecake :
75g de mangue (1/4 de mangue)
60g de fromage frais
20g sucre dont 1 sachet sucre vanillé
1/2 cac maïzena
2 cas d’oeuf battu
Préchauffez votre four à 180°C.
Préparez le brownie : faites fondre le chocolat avec le beurre. Lissez le mélange.
Ajoutez les oeufs avec le sucre.
Ajoutez la farine en dernier avec le piment de votre choix.
Versez dans un moule carré de max 16x16cm.
Préparez le cheesecake : mixez la mangue pour en faire un coulis.
Mélangez ce coulis au fromage frais.
Ajoutez les sucres mélangé à la maïzena puis l’oeuf.
Versez le cheesecake en lignes parallèles à la surface du brownie.
A l’aide d’une baguette ou du manche d’un couvert, tirez les lignes de cheesecake dans un sens puis dans l’autre pour former des marbrures.
Enfournez pour 15 à 20min. Surveillez bien la cuisson. Votre brownie doit rester très fondant et bien dense !
Pendant longtemps, j’ai goûté en rentrant de l’école avec un pain au lait et une barre de chocolat (ou du nutella quand il y en avait). J’adorais ce côté industriel tout moelleux et sans croûte, la mie très dense aussi. Mais j’aimais tout autant sa version boulangerie avec les petits picots sur le dessus, que je cassais un à un pour les manger.
Traditionnellement, le pain au lait est à mis chemin entre la brioche et le pain viennois. Il s’agit juste d’une histoire de proportions variables entre les oeufs, le lait, le beurre et la farine. Ma recette contient de la crème à la place du beurre. C’est un peu moins traditionnel mais néanmoins tout aussi gourmand et délicieux. C’est une recette extraite du livre Les meilleures recettes de pain autour du monde.
Pour 6 pains au lait :
Ingrédients :
250g de farine
60mL de lait
75g de crème fraîche
1 cas de miel
1 oeuf
5g de levure de boulangerie fraîche
1/8 cac de sel
Délayez la levure dans le lait mélangé à la crème et au miel.
Versez ce mélange dans la cuve de votre MAP. Ajoutez l’oeuf puis la farine mélangée au sel.
Aujourd’hui, c’est la St Patrick, ce brave saint irlandais, qui a fait fuir tous les serpents de cette île. La tradition est de porter du vert et toute référence aux farfadets, arc-en-ciel et autres contes merveilleux sont de mise !
J’ai repris l’idée du site Hungry Happenings avec sa pizza-calzone en forme de trèfle (l’emblème de l’Irlande). Je suis partie sur une version à 3 feuilles car j’avais 3 rocamadour pour la garnir. Histoire de pousser le clin d’oeil encore plus loin, j’ai coloré la pâte en vert grâce à du basilic. Niveau garniture, le basilic m’a tout de suite fait penser à une pizza caprese (la salade de mozzarella, tomate et basilic). J’ai simplement opté pour du rocamadour (un fromage de chèvre) et un peu de jambon sec parce que je suis très gourmande…
Après coup, je me dis que j’aurais peut-être mieux fait de ne pas fermer ma pizza… Bref à vous de voir et de faire selon votre envie ! J’ai adoré l’odeur de basilic qui s’émane de la pâte. Et au final, j’ai trouvé ces petites portions de pizza en chausson vraiment sympa à partager, même si le rocamadour n’était pas assez filant à mon goût. Pour la prochaine fois, je pense plutôt faire un mélange mozza/fromage de chèvre râpé. Autre remarque, je pense qu’une compotée de tomates avec quelques fines lanières detomates séchées serait plus appropriée. Cela prendrait moins de place et simplifierait la tâche au moment du scellage des calzones.
Pour 1 pizza :
Pour la pâte :
125g de farine T65
75mL d’eau
1 cac d’huile d’olive
1 sachet de feuilles de basilic fraîches (± 25g)
1/2 cac de sel
5g de levure fraîche
Pour la garniture :
3 rocamadours (ou 1 boule de mozza)
3 tranches de jambon cru
3 tomates cocktails
herbes de provence et poivre
huile d’olive pour badigeonner
Préparez la pâte : mixez longuement les feuilles de basilic avec l’eau et l’huile d’olive jusqu’à obtenir un liquide vert.
Dissolvez la levure dedans.
Pétrissez la farine mélangée au sel avec cette eau. Vous devez obtenir une boule de pâte lisse et homogène.
Laissez reposer 1h dans un endroit tiède.
Préchauffez votre four à 200°C.
Façonnage : divisez la pâte en 3 boules : deux de ±100g et une de ± 15g.
Divisez une première grosse boule de 100g en 3 pâtons de poids égaux (±33g). Placez les en forme de triangle en les espaçant. (une petite pensée pour le logo de la Trilogie du Samedi sur M6). Faites un boudin avec le pâton de 15g et placez le entre les 2 boules du bas pour former la tige du trèfle.
Etalez votre pâte plutôt finement. Les pâtons vont se coller entre eux. Arrêtez d’épater quand vous avez la place de mettre votre rocamadour avec 1cm de marge autour.
Garnissez chaque « feuille » de trèfle avec le rocamadour, des rondelles de tomates cocktails et le jambon cru coupé en lanières. Poivrez et parsemez de quelques herbes de provence.
Divisez la deuxième boule de 100g en 3 pâtons égaux. Etalez les en cercles de la taille de vos feuilles.
Recouvrez chaque rocamadour de ces cercles de pâte et soudez la pâte comme si vous vouliez former des calzones.
Retournez votre pizza (comme pour une galette des rois) de sorte à ce que les jointures se retrouvent en dessous.
Badigeonnez la surface d’huile d’olive à l’aide d’un pinceau.
Le printemps, c’est après demain ! Promesse du retour du soleil et des beaux jours. Alors pour fêter ça, j’ai préparé de jolis rouleaux de printemps multicolores avec du choux et un peu de pulled duck au whisky. Beaucoup de croquant dans cette recette.
On trouve assez facilement du coleslaw dans le commerce. N’hésitez pas à varier les ingrédients : carotte râpée, céleri, chou rouge, chou blanc, chou de Bruxelles râpé, pousse de soja, concombre etc… Tant que ça croque sous la dent, c’est l’essentiel !
Quand je vais dans une pizzeria, mon coeur balance toujours entre les mêmes pizzas : la reine, la 4 saisons et la napolitaine… Je vous ai déjà proposé beaucoup de ces pizzas mais pas encore de napolitaine. Je l’adore pour son côté outrageusement salé ! Entre les olives, les anchois et les câpres, il vaut mieux prévoir une bonne carafe d’eau pour étancher la soif qui s’ensuit !
Etant donné qu’il y a beaucoup d’ingrédients « humides » sur cette pizza, il est préférable de les égoutter la veille pour que la pizza ne se transforme pas en une soupe sur une pâte détrempée.
Pour 1 pizza :
Pour la pâte :
125g de farine T65
7,5cl d’eau
5g de levure fraîche
1/4 cac de sel
Pour la sauce tomate :
10cl de coulis de tomate
1 cac de farine
1 cac d’origan et basilic séchés
1/2 cac d’échalote semoule
1/2 cac d’ail semoule
sel et poivre à discrétion
Pour la garniture :
1boule de mozzarella (125g)
8 filets d’anchois
une dizaine d’olives noires
1 cas de câpres
feuilles d’origan pour le service
La VEILLE : égouttez la mozzarella et râpez la. Placez la au réfrigérateur dans un bol sans la couvrir.
Egouttez également les câpres.
Le LENDEMAIN,préparez la pâte : suivez les instructions de la recette d’Adib avec ces proportions (on envoie tout ça dans la MAP et on laisse la magie opérer !!!)
Préchauffez votre four à 200°C.
Préparez la sauce : mélangez tous les ingrédients ensemble et faites épaissir à feu moyen dans une casserole en remuant de temps en temps.
Mettez de côté.
Façonnage : à la fin du temps de levée, formez une boule de pâte et déposez la sur une surface bien farinée.
A l’aide de la base de votre main (vos coussinets pour les fétichistes des chats ou vos glômes pour les amateurs d’équitation), écrasez la au centre pour former un « nid ».
Adoptez un mouvement circulaire et repoussez les bords du nid vers l’extérieur à l’aide de la base de votre main. On presse tout en étirant légèrement la pâte. A la longue, vous devez avoir une pâte fine au centre avec un joli cordon de pâte plus épais autour.
Garnissage : tapissez le creux avec la sauce tomate puis recouvrez la avec la mozzarella râpée été bien séchée.
Ajoutez les filets d’anchois en étoile et répartissez les câpres et les olives sur toute la surface.
Enfournez pour 10 à 15 min selon la puissance de votre four et votre envie de croustillant.
Déposez quelques feuilles d’origan à la sortie du four pour le service.
Petite info complémentaire :
Il est important de préparez la mozzarella la veille. Cela lui laisse le temps de sécher. Ainsi elle ne rendra pas trop d’eau lors de la cuisson (ce qui s’est passé sur la mienne). Idem avec les câpres.
Vous pouvez également préparez la pâte la veille et la laisser lever au réfrigérateur toute la nuit, voire plus longtemps. Elle va maturer et gagner en arômes. Pensez à la sortir 30 min avant de l’utiliser pour qu’elle puisse revenir à température ambiante.
La technique pour étaler la pâte est, certes, plus longue que d’utiliser un rouleau mais elle permet d’avoir un beau bourrelet de pâte tout autour.
Ce restaurant asiatique qui a ouvert depuis Décembre dernier à côté du Palais de Justice, ne paye pas vraiment de mine (d’autant plus qu’il est situé juste à côté du Phénix d’Or qui a une très bonne réputation) et pourtant ce fut une agréable découverte et l’occasion de manger une cuisine savoureuse, loin du cliché du restaurant chinois faisant de la vente à emporter.
J’ai trouvé cet endroit un peu décalé. En demi-teinte si vous préférez. Il y a des détails qui sont très bien pensés et bien finis. Tandis que d’autres, dénotent et laissent un peu à désirer. J’ai eu ce sentiment pour plein de petites choses.
Par exemple : une devanture violette avec des fauteuils bariolés, flashy et un peu « design » en terrasse, c’est assez inattendu pour un restaurant asiatique. Lorsqu’on rentre, on se retrouve dans une seule, grande et même salle. Les tables sont assez spacieuses et pas trop serrées les unes contre les autres. La décoration est propre. J’ai adoré l’omniprésence des plantes vertes et les cadres avec des photos du quotidien de la vie orientale. J’ai eu un coup de coeur pour les chaises couleur crème, avec leur motif brodé en fleurons et leur gros brillants. J’adore ce côté bling bling. C’était comme se retrouver dans les boutiques de fringues tenues par les chinois au début de la rue Ste Catherine (surtout si on prend en compte la petite musique chinoise diffusée en fond sonore très discret). Mais à côté de cela, on est confronté au carrelage marron pas très élégant et au plaque du plafond qui font un peu école…
En tout cas, l’accueil est très chaleureux. Notre serveuse s’est enquis après chaque plat de notre avis. Elle était vraiment adorable et attentionnée. J’ai trouvé que beaucoup de douceur se dégageait de sa personne. C’était un repas vraiment très reposant. Entre sa présence discrète et la fréquentation très légère de l’établissement. Pas de brouhaha désagréable autour de nous. Nous avons pu discuter à notre aise.
Petite salade
La carte est très jolie. Voir les plats proposés mis en scène sur de belles photos donne vraiment envie (et complique beaucoup votre choix !). Le rendu final est particulièrement esthétique. Il y a assez peu de plats proposés contrairement à un chinois à emporté qui vous propose un véritable buffet. Ici le choix est limité. Vous êtes dans un vrai restaurant, au sens où l’on vous sert à l’assiette et vous pouvez choisir un menu entrée+plat+dessert comme dans n’importe quelle brasserie. Je dirais d’ailleurs que c’est l’équivalent chinois d’une brasserie française : des plats bons, honnêtes, en quantité très bien dosées pour un prix tout à fait adapté et correct.
Nous avons commencé par des beignets de crevettes et des raviolis à la crevette. Quand j’ai vu les beignets. J’ai un peu grimacé… Ils n’avaient pas l’air aussi appétissant que ceux que l’on trouve habituellement. Mais quand j’ai croqué dedans j’ai clairement revu mon jugement et terminé ma bouchée à pleines dents ! Les beignets étaient délicieux! Gras certes, mais un bon goût de friture et surtout une belle dose de pâte autour de la crevette ! De même, c’est la première fois que je mange des raviolis vapeur aussi bons! La farce à la crevette avait vraiment goût de crevette (on pouvait d’ailleurs voir un morceau de crevette après avoir croqué dedans). La pâte autour était bonne, pas du tout insipide, ni trop gluante, ni collante. Un régal !
Porc caramel
Canard laqué
Avant de déguster notre plat principal, on nous a offert une petite salade de pousse de soja agréablement relevée d’une sauce à la moutarde. En ce qui concerne les plats, j’ai été perturbée par mon canard laqué. Dans la description, il était fait mention de litchi et de framboise. Alors dans mon esprit, je m’attendais à une sauce rouge rosée (à cause des framboises) et à avoir un goût prononcé de litchi. Du coup, j’ai été un peu déçue sur le coup, mais c’était une fois de plus délicieux ! Le gras du canard était croustillant à souhait et la viande bien parfumée et tendre. Je pense que la cuisinière maîtrise parfaitement son art. Cela s’est confirmé lorsque j’ai mordu dans un morceau de porc caramel qui était des plus moelleux. Absolument pas sec, avec un goût de badiane dosé de manière équilibré. Comme, j’ai pu le dire auparavant, j’ai trouvé les quantités du plat principal très adaptées. Ni trop peu, ni pas assez. Toutefois, dans le cadre d’un repas complet avec entrée/plat/dessert, vous ressortez de là avec la panse bien bombée !
C’est idiot mais j’ai apprécié qu’on soit servi à l’assiette. J’ai eu l’impression d’être vraiment au restaurant et non dans une gargote ou un boui-boui douteux. A ma grande surprise, le service qui a été très long pour notre entrée, s’est rapidement enchainé ensuite. Bon, nous avons compris, que c’était parce que tout est préparé à la demande (pas de raviolis réchauffés, idem pour les beignets ou nos plats). Tout est fait dans l’instant et je pense que cela joue beaucoup sur les saveurs vraiment excellentes des plats. Pour clôturer ce repas divin, nous avons pris des perles coco, servies bien chaudes.
C’était une expérience vraiment très agréable. Un restaurant où je retournerais volontiers mais plutôt à garder pour un repas sans prétention entre amis ou pour se faire livrer. On est loin du côté self aseptisé du Thaï express ou de l’abondance démesurée du Chinois Gourmand, mais on ne tombe pas non plus dans le restaurant gastronomique. Un bon équilibre mais des plats hors du commun ! Mon amie avait commandé des Mian Bao à emporter pour son repas du lendemain. Notre serveuse est venue les lui apporter toutes chaudes, au moment de notre départ sans qu’on ait besoin de lui rappeler (à vrai dire, j’avais même oublié qu’on avait pris ça !).
Résumé
« Le Jardin Pékinois »
restaurant chinois
Entrée : 3 à 5€ ( pour 4 pièces)
Menu : 12 à 14€
Lu-Dim : 12h-14h
et 18h30-22h
SAUF mardi et dimanche midi
Sur place
Vente à emporter
Livraison
Arrêt Hotel de Ville (tram A/B)
9 rue des frères Bonie
33000 Bordeaux
Pour vous dépayser, je vous propose un brunch mexicain ! J’avais envie de saveurs chaudes et ensoleillées pour ce weekend alors quoi de mieux que de partir pour le Mexique ?! A la carte, je vous propose :
Je reconnais que le dessert ne fait pas vraiment sud-américain. J’ai hésité à faire une mousse au chocolat au piment, mais j’avais vraiment envie d’un dessert très gourmand après ce repas plutôt raisonnable ! Mis à part la mousse au chocolat, qui doit se préparer à l’avance, le reste ne prend pas plus de 15min.
Devant la recrudescence des mousses au chocolat sur les blogs en moment, j’ai eu envie d’en faire aussi. Chez moi, on suit la recette de la tablette de chocolat Nestlé Dessert : que du chocolat (200g) et des oeufs (6) ! Mais pour une fois, j’ai eu envie d’une version plus riche et beaucoup plus gourmande avec de la crème montée en chantilly en prime pour plus d’onctuosité ! C’est presque la même base que la recette de Séverine de Maman…ça déborde !
Il existe pleins de solutions pour remplacer les oeufs ou la crème : le jus de pois chiche qui monte en neige, mais aussi le lait concentré non sucré qui remplace la crème et monte tout aussi bien en chantilly, s’il est bien froid. Pour ce dernier, il peut être utile de rajouter un petit peu de gélatine si on souhaite une mousse plus ferme.
Pour 2 verrines:
Ingrédients :
100g de chocolat noir
5cl de crème liquide entière (ou de lait concentré non sucré)
3 oeufs
2 cas de dulche de leche (confiture de lait)
chantilly en bombe quantum satis
Préparation de la mousse : placez la crème 15 min au congélateur dans le bol où vous allez la monter en chantilly.
Séparez le blanc des jaunes d’oeufs.
Montez les blancs en neige.
Faite fondre le chocolat puis ajoutez lui les jaunes.
Incorporez 1/3 des blancs à l’arrache pour assouplir un peu le mélange puis les 2/3 restant avec délicatesse à l’aide d’une spatule.
Montez la crème en chantilly bien ferme et incorporez la à son tour avec gentillesse et amour.
Dressage : faites réchauffer quelques seconde la confiture de lait au microonde pour la liquéfier légèrement.
Versez en un peu dans le fond de vos verrines.
Ajoutez une couche de mousse, puis une autre couche de confiture de lait et ainsi de suite. Terminez par de la mousse.
Placez au moins 2h au réfrigérateur avant de déguster.
Petite info complémentaire :
Les proportions permettent de faire 2 verrines de la dimension des verres Nutella. Sinon comptez 4 pots La Laitière.
Si vous souhaitez transformer cette mousse en mousse liégeoise, prévoyez 4 verres Nutella que vous ne remplissez qu’à moitié pour qu’il y ait la place pour la chantilly.
Sachant que les oeufs ne seront pas cuits, privilégiez des oeufs dont la fraicheur n’est pas sujette à caution.