Mamen : le fromage mais pas la crémière !

Le fromage, c’est ma vie ! Des fromageries géniales, j’en connais à la pelle. Je sais où me rendre pour déguster un bon plateau de fromages que ce soit à Bruxelles ou à Bordeaux. Mais là, je vous parle d’une expérience très différente mais tout aussi délicieuse ! Mamen ne se contente pas de vous servir du fromage, il vous le met en scène ! Ici le fromage est travaillé, cuisiné pour vous proposer autre chose que le fromage à l’état brut.

Alors certes, vous allez pouvoir déguster l’authenticité à travers des planches (petite avec 3 fromages ou grande avec 6 fromages) mais ici, c’est surtout le camembert rôti ou la tartinade au chèvre qui nous intéressent ! Et tout ça en plein coeur de Bruxelles, juste à côté des halles de Saint Géry.

On commence par se détendre au contact du sourire et la bonne humeur de nos hôtes : Julie et Alex. Le lieu est tout en longueur avec une déco assez branchée. C’est comme si mémé avait déménagé sa cuisine à Lisbonne à cause des alfajores bleutés et déplacé ses meubles en bois avec tous ses cadres désuets dans un vieux bistrot parisien ou berlinois. J’adore ce mélange très sophistiqué qui donne malgré tout un look très confortable et accueillant. J’ai craqué sur la porcelaine de service dépareillée !

La lecture de la carte ne fait que vous conforter dans l’idée que vous êtes au bon endroit. Du fromage à perte de plats ! mais habilement réparti entre des plats à partager pour un afterwork convivial, des plats chauds pour une ambiance plus restaurant et des desserts pour la gourmandise ! Globalement, rien de très lourd. On n’est pas sur de la tartiflette, de la raclette ou de la tourte franc-comtoise. C’est composé de manière habile , élégante et fine. Aucun risque de lourdeur en sortant d’ici (sauf si vous avez les yeux plus gros que le ventre comme nous…).

Gourmets que nous sommes avec mes collègues, nous avons sans hésitation opté pour une grande planche de fromages et uen assiette de charcuteries à partager avec un camembert au four. La planche est arrivé très rapidement avec une présentation rendu très alléchant et coloré par les grains de raisins et les morceaux d’oignon nouveau. L’eau m’est montée à la bouche en un clin d’oeil ! Et que dire des effluves du camembert nappé de miel qui ont fini de m’achever !!! Le pain, d’origine biologique et de fabrication artisanal, est adapté et bon. C’est un élément vraiment crucial pour moi en cas de dégustation de fromages. Dans l’idéal, je choisi toujours un pain à la croûte craquante avec une mie élastique et un goût de levain. Les baguettes de tradition sont vraiment ce que je préfère. Ou alors, pour les pâtes dures, j’apprécie un pain de seigle.

La serveuse prend le temps de présenter les fromages du plateau en précisant s’ils sont pasteurisés ou non. J’ai beaucoup aimé l’assortiment de fromages. Ici, nous avions un comté 18 mois, du shropshire, du Bleu de Gex, du Gouda au cumin, une tomme de Savoie, un morbier et du Brillat-Savarin. Il avait un bon équilibre entre fromages doux et forts. Il me manquait juste un petit chèvre pour parfaire le tout mais apparemment, ils s’étaient fait dévaster au cours de la semaine. Le camembert était très agréable. Tremper les morceaux de pommes dans ce magma crémeux est très savoureux !

Curieux, nous avons succombé à la tentation des pâtes au poivre, tournées dans la meule entière de Grana Padano. Comment vous décrire ce régal ? La sauce enveloppe bien les pâtes. Elle est délicieusement relevée par le poivre qui est judicieusement dosé pour ne pas chauffer la bouche. Et puis le prosciutto apporte la touche salée qui magnifie l’expérience.

 

Par comparaison, j’ai préféré mon expérience chez Mamen à celle chez La Fruitière. Ce concept de Cantine Fromagère m’a plus plu que la fromagerie qui propose ses fromages à la dégustation sur un plateau. D’où mon titre « le fromage sans la crémière ». Pour La Fruitière, je serais plutôt que « Le fromage dans son plus simple appareil » ou « Le fromage à l’état brut ».

Malheureusement ce repaire n’est ouvert que le soir à partir de 17h. Alors on commence le midi par un passage à La Fruitière et le soir, on bouge vers Mamen, pour profiter de l’Happy Hour rosé et de ses merveilleuses idées autour du fromage !

La Luna : rusticité et tradition italienne

Après vous avoir parlé de notre cantine burger, voici le tour de la pizzeria que nous fréquentons (assidument) avec mes collègues. En général on se concentre sur les pizza mais ils nous arrive de nous raisonner pour un des autres nombreux plats de la carte.

 

A chaque fois que je pénètre dans le restaurant, je suis d’abord accueillie par la douce chaleur du four à bois, avant que mon regard ne soit irrémédiablement attiré par l’énorme corbeille de petits pains tièdes. La première impression est assez sombre, notamment à cause du bois très foncé des tables, le carrelage marron et la brique des cheminées. Ce choix de matériau renvoit vite à une atmosphère assez rustique. Mais ce restaurant abrite un grand patio, surmonté par un puits de lumière et décoré de fresques très colorées de paysages italiens, ainsi qu’une autre salle baignée de lumière, dans le prolongement du four à bois.

Vous aurez le plaisir de manger sur des nappes en tissus, de délicatement essuyer votre bouche sur une serviette également en tissus, de vous perdre dans le choix des couverts (j’exagère), de savourer des amuses bouches qui vous seront proposés spontannement. Bref, quelque chose de plutôt traditionnel. Toujours dans cette idée d’espace assez traditionnel, les tables sont spacieuses, et leur bois sombre colle avec l’atmosphère générale.

On s’aperçoit rapidement que cette mini ambassade italienne est fréquentée par de nombreux d’habitués. La patronne discute avec les clients et se montre toujours très chaleureuse. C’est un peu comme retrouver la maison familiale pour un repas convivial : on vous réserve toujours un bon accueil et le bon mot. Difficile de se sentir plus immergé que lorsque les serveurs.euses tentent de vous expliquer les mets à la carte dans un mélange balbutiant de français et d’italien.  

Le choix de pizza est assez concis mais vous permet de balayer les classiques : 4 saisons, 4 fromages, margerita, marinara… Nous plébiscitons largement la San Daniele avec son jambon cru, et ses généreux morceaux de parmesan, elle est extrêmement satisfaisante. La roquette apporte la touche de verdure parfaite pour relever et faire glisser le tout.

Bon je dois reconnaitre que ce n’est pas mon type de pizza préférée. Je suis plutôt pizza napolitaine,  à la croûte extra généreuse comme chez Nona, mais à La Luna c’est plutôt tendance pizza romaine avec sa pâte fine. Avantage non négligeable cependant : vous pouvez encore assumer votre journée de travail  après ça, sans sombrer dans une somnolence incurable. Pour moi, la pate à pizza est également trop salée. Mais je sais que cela convient à la plupart de mes collègues. Du fait de la cuisson au feu de bois et de la finesse de la pâte, il n’est pas rare que les bords soient brûlés.

canneloni ricotta-épinard

Le reste de la carte a de quoi faire tourner la tête : pâtes, gratins, viandes blanches et rouges et je ne vous parle même pas des entrées ! Vous pouvez retrouver tous les grands classiques : saltimbocca, bolognèse (emilienne), osso bucco … La Luna propose des plats de pâtes aux goûts standards mais qui sont une alternative intéressante aux pizza. J’ai goûté les spaghetti carbonara, des cannelloni épinard-ricotta ainsi que des raviolis gratinés au four dans des cassolettes. C’est bien chaud et rassasiant mais pas trop copieux. J’ai juste été surprise par les carbonara (que j’ai prise à l’italienne, donc à l’oeuf et guanciale et non à la crème et aux lardons) dont le goût de muscade était trop présent pour moi. D’après ce que j’ai pu voir, les pièces de viandes sont généreuses et il vaut mieux avoir un appétit solide avant de s’y attaquer.

spaghetti carbonara

Je signalerai un bémol, malgré un service relativement souriant et teinté d’accent italien : il faut souvent s’armer de patience avant d’être servi. Il est rare sur nos grandes tables (6 à 8 personnes en général) que l’on soit tous servis en moins de 20 min. Même si vous ne voyez pas vraiment le temps passer grâce à la petite entrée offerte et aux petits pains tièdes à beurrer (un régal !), pensez à prévoir large sur votre timing de midi.

L’Harmony : ambiance cosy pour un repas bistronomique

Le quartier de Stockel abrite une table relativement populaire sur le site La Fourchette : l‘Harmony. Et pour cause, cette adresse réussit à combiner une cuisine saisonnière d’inspiration traditionnelle avec un service professionnel attentif, le tout dans un cadre élégant et cosy.

Le personnel commence par vous ouvrir la porte (oui ultra old school comme habitude, mais tellement agréable) avec un grand sourire, avant de vous placer dans cet intérieur aux tons crème et accessoires foncés. L’atmosphère y est très apaisante avec des reproductions de photo en noir et blanc, des fauteuils et banquettes confortables. Il y a même un « homarium » qui diffuse un léger bruit de glouglou. Les tables sont de dimensions correctes mais disposées de manière assez serrées. Cependant, de ce que j’ai pu voir, la clientèle se montre relativement discrète et vous ne vous sentez jamais assourdi. Pour la belle saison, une terrasse spacieuse est à disposition. Je pense qu’il y a à peu près autant de place à l’intérieur qu’n extérieur. Cette terrasse est également chauffée et bien abritée du vent, donc rien ne vous empêche d’apprécier un verre dehors pendant les frimas de l’hiver.

J’apprécie énormément l’ambiance musicale de ce restaurant. Ils diffusent des reprises aux rythmes lounge de nombreux titres populaires récents. C’est tout à fait en accord avec l’atmosphère tamisée, restaurant. La musique est là mais ne couvre jamais les conversations. C’est un léger fond plaisant, qui incite à la détente et au vagabondage de la pensée.

Le menu du marché

 

Le choix des hostilités est assez vaste : entrées, plats de viandes ou de poissons, pâtes, woks et même burgers sont au menu ! En saison, vous retrouvez des plats dédiés à l’asperge. La carte est un véritable melting pot. Il permet de satisfaire autant les plus gourmets avec des ingrédients de luxe comme du homard, de la truffe ou du foie gras que les estomacs plus ordinaires. En parallèle de la carte fixe, vous retrouverez également un menu du marché, renouvelé tous les mois et réalisé à partir d’aliments frais et de saison. N’hésitez pas à vous fier à l’avis des employés de la maison. Ils sont de bons conseils et répondront à vos sollicitations avec le sourire. Attention toutefois, l’addition monte vite. Ce n’est pas une adresse des plus bon marché. Cependant les plats sont globalement à la hauteur de leurs prix. Il n’y a que les desserts que je trouve un peu trop chers. Après les desserts restent toujours le point un peu critique et négligé de chaque restaurant, même si ceux de l’Harmony sont bons (le mi-cuit au chocolat est parfait). Cela vaut la peine de réserver via la fourchette et de bénéficier de 30% de réduction.

Spaghetti tartuffata

Je me suis déjà laissée tenter par les pâtes à la tartuffata ainsi que pour la reviste royale d’un vol-au-vent au coucou de Malines (une race de poule et non pas le véritable oiseau, comme je l’ai cru au départ). Les serveurs sont prêts à vous conseiller et organisent votre repas selon vos instructions. Pendant que nous prenions notre apéritif, on est venu nous demander si on pouvait lancer la préparation des plats ou si l’on préférait terminer tranquillement notre cocktail : une pina colada des plus douces, que j’ai jamais sirotées, servie dans un très joli verre en forme d’ananas.

vol-au-vent royal revisité

En attendant la suite du repas, on vous propose spontanément des tranches de ciabatta avec un petit pot de sauce tomate à l’ail légèrement piquante et de l’huile d’olive. Le service est fluide et sans accro. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’avec le nombre conséquent de différent plats et la nombre de convives, cela ne doit pas être si simple que cela d’assurer un timing parfait.

Mi cuit au chocolat, avec glace vanilel et mini financier pistache

Je n’ai jamais été déçue de ce que j’ai pu commander chez eux. Ma voisine, qui est une habituée, non plus. C’est beau, c’est bon (et plutôt fin) et c’est relativement copieux ! C’est définitivement une valeur sûre, qui fera bone impression à tous les coups (pour emmener dîner belle-maman par exemple) ou vous octroyer un repas en amoureux élégant mais pas snob pour autant.

Pour la digestion, je vous suggère leur thé maroccain à la menthe fraiche, servi avec de la fleur d’oranger. Contrairement à la tradition marocaine, celui-ci n’est pas outrancièrement sucré. Il ne l’est pas du tout, c’est remis à votre discrétion.

Buffalo burger : pour caler une grosse faim

Mes collègues et moi avons quelques restaurants QG autour de notre lieu de travail. La plupart du temps, on alterne l’option pizza avec La Luna avec les burgers chez Buffalo Burger.

Il s’agit d’une petite chaine locale qui se partage entre quatre adresses : à Simonis, à Schaerbeek dans le quartier du Brabant, à Molenbeek sur la place de la Duchesse et dans le centre de Bruxelles. Nous avons longtemps lorgné sur la devanture en travaux avant d’enfin pouvoir franchir ses portes pour la première fois l’été dernier. Depuis nous y sommes bien allés 3 ou 4 fois. Contrairement aux préjugués qu’on pourrait avoir, le service y est agréable, on y retrouve une identité visuelle et un menu alléchant.

C’est une adresse qui est loin de toutes les modes et conventions du moment, mais qui ne tombe pas pour autant dans les travers de la grande chaîne au décor stéréotypé et à la cadence fordienne. Ici, pas d’accent sur l’écologie et le développement durable avec des matériaux recyclés. On est plutôt dans une ambiance Far West, avec des appliques façon rails de chemins de fer au plafond, du bois et de la pierre de façon à évoquer un saloon.

Sur le menu, on retrouve des recettes qui marchent bien et assez classiques. Pas d’étiquette bio, éthique, locale, vegan, artisanale ou quoi que ce soit. Pour autant, C’est bon et votre assiette présente bien avec son burger dodu et généreux. Chaque burger est accompagné avec sa friture en sachet et son petit bol de verdure.

Que ce soient les burgers au boeuf, au poulet pané ou même le végétarien, ils sont tous particulièrement copieux ! Si vous avez besoin de vous faire uen idée, allez jeter un oeil sur la page facebook. En accompagnement, je vous conseille les potatoes qui sont très peu salées. J’ai aussi gouté à l’occasion la version sandwich (pensant que ce serait moins copieux) mais le rendu m’a paru plus sec et tout aussi imposant dans l’estomac.

C’est la bonne adresse pour manger sans prise de tête ou se faire livrer lors d’une soirée foot. Les prix sont modestes (comptez 13€ pour un burger avec accompagnement ou 9€ si pris tout seul). Attention, il ne faut pas y aller pour l’expérience gourmet. Si vous êtes en quête de saveurs plus originales et fines, il vaut mieux vous orienter vers Rachel ou Be Burger.

Sandwich au veau

Adrian’s : bienvenue chez vous !

(cliquez sur les photos pour les voir apparaître nettement et en grand)

Un cuisinier malgache avec un patron polonais, cela donne quoi ? La réponse à cette question digne d’une devinette carambar, c’est le restaurant Adrian’s dans le quartier de Stockel à Woluwe Saint Pierre (pour leur page facebook, c’est par ici). Préparez vous à des plats faits maison avec des produits frais du terroir, artisanaux et pour la plupart provenant de fournisseurs biologiques.

C’est un lieu à la décoration un peu patchwork, qui combine atmosphère industrielle (le sol effet béton brossé, les briques et les gaines apparentes), mur végétal et détails bohèmes dans le choix des petits coussin bariolés et des stickers d’animaux antropomorphiques (oui c’est plus classe que le terme « humanisé ») pour la banquette qui court le long du mur. Il s’en dégage une atmopshère chaleureuse bercée par une lumière jaune assez douce et reposante.

Pour la cuisine, c’est clairement une cantine pour le midi à base d’ingrédients frais et bio. Vous trouverez un menu à 11 ou 14€. On vous sert toutes les formes de plats trendy : bagels et bowls notamment, mais aussi des plats plus tarditionnels comme des pâtes, des pièces de viande. Cela peut aussi être un bon spot pour un afterwork. En effet, ils proposent une planche apéro et plusieurs entrées aux accents italiens (burratta, bresaola…).

Le soir où j’y ai mangé, j’avais choisi une tartine poulet, ma voisine un mexican bowl et ma mère la spécialité polonaise : les pierogies. J’ai beaucoup apprécié ma tartine de pain gris bien épaisse. Elle était copieusement garnie. En revanche, j’aurais apprécié qu’elle soit légèrement grillée. Je pense que la texture aurait été plus ferme et intéressante.

Clairment, la nourriture est bonne. Pas forcément ultra recherchée tant sur l’association des saveurs que la présentation mais très satisfaisant. Ce sont vraiment des plats que vous pourriez faire chez vous. C’est réconfortant d’une certaine manière et plutôt plaisant de ne pas avoir l’impression de manger différemment de chez soi. Je ne me suis pas dit que mon repas au restaurant avait été extravagant. C’était en accord avec mon alimentation habituelle. Rien d’excessivement gras, ni de quantité démesurée.

La serveuse s’est très bien occupée de nous. Le restaurant n’avait pas ouvert depuis longtemps et on sentait qu’elle n’était pas forcément pleinement à l’aise avec la carte mais le service était amical et très souriant. J’ai juste à déplorer un temps d’attente interminable surtout pour des plats aussi simples. Ils se sont peut etre améliorés depuis (notre repas remonte au 29 Mai 2018. D’ailleurs les prix et le menu ont été légèrement revus depuis). En attendant, nous avons pu profiter d’une délicieuse tapenade maison !

Nous nous sommes tellement attardées à discuter que la serveuse a fini par nous proposer les ultimes donuts (de chez Coco Donut du côté du Sablon) qui se languissaient dans la corbeille. Ils étaient loin d’être aussi gras et bourratifs que mes souvenirs américains. En revanche ils sont vraiment copieux sur la taille et il vaut mieux se les garder pour un goûter qu’en guise de dessert.

C’est une cantine charmante où je rêve de retourner pour goûter les raviolis à la truffe… Le cadre est plaisant, les recettes authentiques et sans chichi. Il n’y a peut-être que les prix un peu trop ronds qui ont retenu mon attention.

MISE A JOUR DU 14/06/2019 :

J’ai enfin testé les raviolis à la truffe ! Ils sont très bons, et j’ai adoré la présentation directement dans la poêle. la sauce est agréablement crémeuse et riche en truffe. La quantité n’est pas trop copieuse et permet de bien profiter des saveurs sans trop manger.

En revanche, un fois de plus, le service était assez lent. 

Knees to Chin : la Royce des Spring Rolls

C’est certainement une de mes adresses fétiches sur Bruxelles. Je n’aurais jamais cru que les rouleaux de printemps puissent être un met aussi inspirant ! Les adresses sont éparpillées sur Bruxelles (entre Bailli, Sainte Catherine et Saint Gilles).

Rouleau boeuf (en bas) et Omelette au lait de coco (en haut)

Attention, je ne vous parle pas du bête rouleau de printemps à la crevette un peu sec qu’on vous sert dans la plupart des chinois à volonté. Ici, le rouleau de printemps devient une oeuvre d’art à part entière.  Des ingrédients ultra frais, des recettes aux goûts équilbrés et aux associations élégantes… Votre vision du rouleau de printemps va en être boulversée !

Il y a 8 rouleaux à l’année (dont 2 végétariens) servis avec leur sauce dédiées :

  • bacon-avocat (mon préféré)
  • poivrons caramélisés,
  • poulet-poire-menthe (original et rafraichissant)
  • omelette au lait de coco (très moelleux et dépaysant)
  • canard laqué – rhubarbe (pas mal mais je m’attendais à plus d’acidité)
  • crevettes (un classique mais très bien exécuté)
  • patate douce
  • boeuf

Je suis véritablement admirative du travail de roulage. Clairement les cuisses des cubaines ont de la concurrence. C’est beau de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. Je ne sais pas pour vous, mais si je tente de garnir autant un rouleau de printemps, cela vire systématiquement à la catastrophe (feuilel qui se déchire, rouleau difforme…). Tous les ingrédients sont joliment rangés. Quand on croque, pas un espace libre ne subsiste, la forme est bien ronde et les ingrédients sont répartis de manière homogène. La perfection je vous dis !

Rouleau scampi (en bas) et Emincé de Poulet (en haut)

Si j’ai clairement un faible pour le Crispy bacon (que j’ai refaite à la maison) et celui aux scampi, un de mes plus grands régal chez eux, c’est leur riz à la sauce cacahuète et sésame ! J’en raffole mais il est bien rare que j’ai encore de l’appétit pour y toucher après mes 2 rolls. J’ai fini par craquer et concocter cette sauce un peu relevée chez moi pour pouvoir en profiter pleinement. 

Je suis tellement repue à chaque fois, que je n’ai jamais eu l’occasion de prendre un dessert. Pourtant, je gouterai bien leur glace au sésame noir ou encore leur boules coco (un de mes péchés mignons asiatiques).

Comptez 10.5€ pour un menu avec 2 rolls et un accompagnement (riz, coleslow ou soupe miso) et 13.5€ pour 3 rouleaux de printemps. Le rapport qualité-prix des menus est très intéressant. Beaucoup plus que de prendre les rouleaux à l’unité (4.1€). Pour ceux qui sont vraiment affamés, vous avez aussi la possibilité de craquer pour des extras divers et variés (soupe, raviolis vapeurs ou encore brioche vapeur).

Pour découvrir plus en détails leur offre et les différentes adresses, je vous invite à consulter leur site internet ou leur page facebook pour se tenir au courrant des rouleaux de saison.

 

Cent 33 : un nouveau concept pour plus de convivialité autour de la gastronomie française

Cent33, c’est l’adresse si vous avez envie de bousculer en douceur vos habitudes en matière de restaurant. Adepte de bonne chère française mais toujours indécis quand il faut arrêter votre choix sur un plat, Fabien Beaufour a trouvé la parade : un menu complet de plats au format dégustation pour partager à plusieurs… ou pas !

J’ai été particulièrement séduite par cette expérience nouvelle. Je suis toujours confrontée à des choix cornéliens au restaurant. Tel plat me parle mais j’ai peur de ne pas aimer à cause d’un ingrédient, celui-la pourrait faire l’affaire mais c’est un peu trop traditionnel … Bref, j’aimerais pouvoir tout goûter, mais je sais pertinement que mon estomac et mon portefeuille n’ont pas la carrure pour assumer cette extravagance (sans parler du gaspillage) ! Alors quand on vous propose de tester une formule qui vous permet de tout combiner, on ne se fait pas prier.

Le Cent 33 vous invite à la découverte du quartier des Chartrons avec ses jolies ruelles et son atmosphère plus paisible que le centre. Il est accessible très facilement en tram (entre la ligne B – Chartrons et la ligne C – Camille Godard). La décoration est cosy, chaque table bénéficie de son espace. On y retrouve un long présentoir avec le pain du jour, le plateau de fromage et quelques natures mortes. Tout à fait comme chez Le Glouton. L’éclairage doux incite à la détente. Toute la vaisselle est assortie et, comble du raffinement, a été faite sur-mesure pour s’adapter aux exigences de cette restauration miniature. Détail rétro qui fait mouche : le porte-couteau !

L’objectif est que vous vous sentiez bien, que ce lieu devienne une extension de votre salle à manger. D’ailleurs, si vous interrogez Fabien, vous constaterez rapidement qu’il vous considère comme un hôte et non comme un client. Les plats de la carte tournent pour suivre le fil des saisons et les envies du Chef tout en maintenant des plats signature : comme le foie gras ou le calamar.

J’ai aimé le principe de la carte articulée autour des différents atouts de la cuisine : le piano de cuisine (plutôt pour les accompagnements), le cellier (le fromage), le garde-manger (pour les entrées) et le fameux robotayaki (viandes et poissons rôtis) ! Inspiré de la tradition japonaise, cet outil de cuisson au feu de bois permet de cuire très rapidement et sans fumée.

En cuisine, tout fonctionne de manière fluide. La voix ets ferme, les ordres rapides et précis. On perçoit la maîtrise et le sang-froid du Chef Etoilé qui a fait ses armes dans des adresses prestigieuses. D’ailleurs, il n’y a rien à cacher des méthodes de préparations ou des conditions de travail : la cuisine est intégralement ouverte. Vous pouvez admirer cette mécanique bien huilée. Sauf avis contraire de votre part, le chef va orchestrer votre expérience pour que les plats s’enchaine avec cohérence.

La sélection des entrées : calamar, foie gras et coquillages marinés

J’ai eu la chance de goûter presque toute la carte. J’ai eu de très agréables révélations. Le granola pour commencer est un véritable tourbillon de saveurs et de croquant. Le foie gras en forme de clémentine est spectaculaire. Le pouple allie extérieur croustillant et chair moelleuse. La couleur noire du boeuf d’Aubrac surprend au premier coup d’oeil mais on se laisse vite envoûter par sa tendresse exceptionnelle ! Les carottes fumées avec leur saveurs sucrées-salées vous feront oublier toutes vos mauvaises expériences de carottes Vichy !

Petits plats du robota et du piano : maquereau, céleri, boeuf d’Aubrac et carottes fumées

C’est une adresse que je qualifierai d’élégante et humble (pour se démarquer du terme « bistronomie »), mais rassurez vous, la cuisine y est accessible. Pas de recette alambiquée, aux associations trop audacieuses. C’est harmonieux, plaisant, gourmand et beau ! Contrairement à des adresses à la Philippe Etchebest , vous ne vous sentirez pas emprunté dans ce havre. Partager votre assiette ne sera pas mal vu, bien au contraire ! D’ailleurs, les couverts sont prévus pour : la georgette, hybride entre fourchette et cuillère, permet justement de piocher avec aisance dans le centre de table tout en récoltant sauce et autres délices.

Choix de desserts : Ananas rôti et sa quenelle de glace caramel beurre salé, cheesecake

Si on s’en tient aux recommandations du Chef, c’est-à-dire 4 plats/pers, il faut compter entre 35 et 75€ par personne. C’est un lieu idéal, selon moi, pour un dîner léger à plusieurs ou un afterwork plus haut de gamme. Je ne sais pas exactement comment fonctionnent le menu Table d’Hôtes ou celui du Chef mais cela peut être des formules intéressantes pour toucher à tout. C’est l’occasion de vous octroyer une soirée cocooning pour vous, vos convives et vos papilles, tout en offrant un compromis aux goûts de chacun qu’ils soient végétariens, terre, mer ou terroir !

Ricotta & Parmesan : l’empire des pâtes !

Spaghetti, tortellini, ravioli, conchiglioni, fusilli, tagliatelle sonnent comme une comptine délicieuse à vos oreilles ? Vous ne pouvez concevoir une journée sans manger de pâtes ? Vous êtes nostalgique de votre régime étudiant ? Le restaurant bruxellois Ricotta & Parmesan sera votre nouveau Q.G. !

C’est une adresse italienne populaire sur Bruxelles. Vous pouvez certes y déguster des pizza à la croûte délicieusement bombée et croustillante sans pour autant être trop fine ou trop gonflée, mais c’est clairement plus indiqué pour les pâtovores.

La carte propose de manière assez inédite de composer soi-même son plat. Vous choisissez d’un côté la forme de pâtes (parmi 15 références renouvelées, séparées en pâtes courtes, longues et farcies) et de l’autre vous sélectionnez la sauce de votre choix (parmi 31 possibilités réparties en 4 catégories : viande, poisson, végétarienne et fromage.). J’ai demandé conseil à notre serveur pour le choix des pâtes. J’ai d’ailleurs eu un petit moment de fierté quand j’ai réalisé que mon choix naturel de pâtes étaient tout à fait adapté à la sauce de mes rêves.

Vous pouvez aussi trouver votre bonheur parmi des risotto, des gratins ou encore des viandes ou des poissons. Le menu est véritablement vaste, riche et polyvalentMention spéciale : ils ont fait l’effort de réaliser un menu totalement sans gluten !

Le cadre est assez surprenant. Vous pénétrez dans un espace assez surchargé mais qui pourtant est agréable et accueillant. On se sent comme dans une brocante, ou chez une grand-mère un peu maniaque qui ne jure que par les vieilles marques et les vieux outils de son époque. Une de celles qui refuseraient de jeter la moindre car « ca peut toujours servir ». Les tons ocres des murs vous propulsent dans l’ambiance du bassin méditerranéen. Le restaurant a l’air tout petit à priori, mais en réalité, plus vous évoluez vers le fond de la salle, plus les salles se multiplie. En vous perdant sur le chemin des toilettes, vous découvrirez un énorme four à bois, qui diffuse une agréable chaleur et embaume l’air d’effluves de pain. J’ai eu un gros coup de coeur pour cette décoration et l’atmosphère générale. Je ne peux pas dire que c’est authentique, ni typique de l’Italie mais l’endroit a du charme, un certain cachet, une empreinte bien à lui.

Seul travers, les tables sont au coude à coude. Si vous êtes côté allée, il y a un traffic incessant auprès de vous. Les serveurs évoluent sans relâche. Les va-et-vient ne s’arrêtent jamais. Le service est très fluide et professionnel. L’attente est très raisonnable quand on considère le nombre très important de couverts. En parlant des serveurs, un certain nombre d’entre eux est italien et la communication est parfois un peu approximative… Mais suffisante pour commander un repas en bonne et due forme et apprécier de se laisser bercer par cet accent enveloppant.

Je me suis laissée tenter par des fettucine à la sauce Firenze (petit pois, jambon, champignons, estragon, crème et napolitaine). Mon homme s’est décidé pour des penne au chèvre gratiné, crème de ciboulette et saumon fumé. Clairment le gratin présente ultra bien ! Les pâtes sont proposées en quantité généreuses mais sans trop de chichi niveau présentation. C’est aussi bien que chez vous.

Fettuccine sauce Firenze
gratin de penne, sauce au saumon fumé, chèvre et fines herbes

J’ai été moyennement satisfaite de mon choix. Non pas, parce que c’était mauvais. Non, non, les pâtes étaient bien cuites, les morceaux de jambon généreusement présents, les champignons existants etc… Mais cela ne correspondait pas trop à l’idée que je m’en faisais. C’était d’une part trop salé pour moi (je ne sale pas mes plats donc ici, c’était clairement au dessus de mon seuil de tolérance) et le goût de la tomate était beaucoup trop marqué. J’ai eu l’impression de déguster une sauce faite à partir de soupe de tomate lyophilisé. Cette appréciation est vraiment liée à mon goût personnel et ne remet absolument pas en cause la qualité des ingrédients, ni le savoir-faire de cuisson des pâtes et de la sauce.

Gnocchis façon della Nonna (fontina, parmesan et pancetta)

Pizza delizia (scamorza, courgette et pancetta)

Le jour où si j’y suis revenur avec mon homme, j’ai été plus que comblée par leur pizza. La pâte est épaisse, savoureuse et moelleuse. C’était tellement copieux que j’ai calé au bout de la moitié (arrêt stratégique pour pouvoir apprécier un dessert ensuite ;-). J’ai rapporté le reste chez moi. Mon homme a fait son affaire à un gratin de gnocchi. Il s’attendait à la texture un peu élastique et synthétique des gnocchi du commerce, mais il a eu l’agréable surprise de découvrir des gnocchi fait maison à la texture proche de la purée.

Mi-cuit au chocolat

Mon homme, lui, était visiblement (au sens très propre du terme : il avait un sourire béat) au Nirvana. Son plat était parfaitement salé pour lui (il mange excessivement salé) avec un dosage de chèvre qui comblait ses espérances. Il l’a savouré jusqu’à la dernière miette et goutte avec son Spritz.

tiramisu maison

J’ai préféré ne pas terminer mon plat pour avoir la place de prendre un dessert. Autant vous dire que c’était une très bonne idée ! Le fondant au chocolat servi avec sa glace à la pistache était très bon. Il aurait éventuellement pu être un peu plus coulant, mais le goût de chocolat était parfait. J’ai découvert qu’une simple crème fouettée était bien meilleure avec cette douceur qu’une crème anglaise vanillée ! Cela a largement apaisé ma déception du plat principal.

Mousse au chocolat maison avec sa chantilly

Mon homme a de nouveau était expédié au paradis avec son tiramisu au spéculoos. Il a insisté à plusieurs reprises pour que je goûte (signe incontestable qu’il se régalait). Apparemment le mascarpone était hors du commun.

C’est sur ces notes délicieuses que s’est conclu un notre repas en amoureux dans son cadre pittoresque. Je vous recommande cette adresse, qui vous comblera sans aucun doute possible. Le budget à prévoir est raisonnable par rapport au restaurant et à sa cuisine. Il n ‘y a aucun reproche à faire !

 

Résumé

« Ricotta & Parmesan»
Restaurant italien & Pizzeria
Pasta : 9.5 à 25€
Pizza : 9.5 à 17€
Dessert : 6 à 8 €

rue de L’Ecuyer 31
1000 Bruxelles

Lu-Dim : 12h-14h30
18h-23h
+32 2 502 80 82
Leur site internet Leur page facebook
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
menu exhaustif
cadre pittoresque
très fréquenté
tables serrées

Burger Republic : un burger engagé

Je ne me lasse jamais de manger des burger et je suis toujours à l’affût d’une nouvelle expérience. J’ai eu l’occasion de découvrir le Burger Republic du quartier européen de Bruxelles un soir de semaine avec mon homme.

Burger Republic revendique clairement de nombreuses démarches responsables :

  • des packaging sans plastique à base de matériaux recyclables : verre, papier
  • un recyclage des huiles de friture
  • et plus surprenant : des produits d’entretiens biodégradables !

Loin d’être un critère sinequanon lorsque je choisis mes restaurants, je suis sensible aux établissements qui témoignent d’un engagement citoyen. Je porte clairement plus d’attention à la qualité des ingrédients dans mon assiette et à celui du service en salle. Mais je me rends compte que j’apprécie les restaurants qui font l’effort de limiter leur empreinte écologique, que ce soit en réduisant le nombre d’emballage ou en favorisant des circuits courts.

A sa philosophie environnementale, Burger Republic ajoute une dimension qualitative à ses burgers en jouant la carte du tout frais. On vous parle de pain artisanal en association avec un artisan boulanger, d’ingrédients frais et de préparations faites maison.

Qu’est ce que cela donne dans l’assiette? Des burgers aux formes généreuses avec un pain brillant, parfaitement moelleux et terriblement appétissant. Un steak haché épais, juteux et savoureux à la cuisson maîtrisée (j’ai voulu quelque chose de bien cuit et je l’ai enfin eu ! En général, c’est plutôt un steak brûlé et toujours saignant à coeur). Un burger où le bacon a encore la forme d’une tranche longue qui déborde du pain, où l’on peut identifier la verdure pour ce qu’elle est : une feuille de laitue pliée et non un hachis d’iceberg.

J’ai quelques doutes sur l’intégrité des frites dans cette politique du fait maison. J’ai du mal à croire qu’un restaurateur puisse en toute connaissance de cause décider de peler et couper ses frites lui-même plutôt que de se faciliter la vie en achetant du surgelé. Toutefois, peu importe leur provenance, la cuisson est parfaite ! C’est un régal de les grignoter. Les frites sont croustillantes à l’extérieur et fondantes à coeur ! Les sauces, quant à elles, sans être faites maison, ont été choisies sans colorant ni conservateur.

Attardons nous un peu sur l’identité visuelle. Il y a deux restaurants BR sur Bruxelles : un sur la place du Luxembourg et le second au niveau de la place Flagey. Vous mangez dans un cadre de BD pop art (ces Design façon Z’amours avec des couleurs barriolées dignes d’Andy Warhol). C’est une ambiance à cheval entre publicités seventies/eighties mâtiné d’un soupçon de look industriel avec le mur en brique. C’est frais, propre et moderne en somme. J’ai bien aimé la simili skyline en lattes de plancher le long du mur. Il y a un mix tables hautes et basses. Mon chéri a reproché au tabouret leur étroitesse. Effectivement en terme d’assise mon popotin se sentait un peu à l’étroit (pourtant je suis plutôt catégorie petit format) alors j’imagine assez facilement l’inconfort des personnes au bassin plus large. Donc au choix, prenez une table basse avec banquette.

Burger Republic : la carte

Les 12 burgers à la carte, représentent un choix amplement suffisant, qui s’appuie sur des classiques (équivalents d’un cheeseburger, d’un bacon burger, d’un avocado burger ou encore d’un burger veggie avec un champinon portobello, qui s’impose lentement) mais aussi des recettes plus élaborées. On peut ainsi découvrir un burger avec des oignons rings (le Cowboy), un autre avec un sauté de champignons (Bacon Mushroom melt), un burger 3 fromages <3 (le Cheese). L’accent est  mis sur des produits phares : du reblochon AOC pour le Savoyard, du provolone fumé pour le Burgesaurus ou encore du chorizo pour le burger Espagnol. Certaines sauces sont intrigantes. pas au sens où elles sont démesurément originales mais on les retrouve encore peu fréquemment dans les burgers. Je pense particulièrement à la sauce poivre rose du Savoyard ou la truffe du Bacon Mushroom Melt.

Mine de rien, le choix devient vite rude ! Heureusement que le serveur nous a laissé prendre notre temps. Le prix du menu est raisonnable : 15€ le midi pour un burger + une frite + 1 boisson, contre 17€ le soir. J’ai été agréablement surprise de trouver des oignons rings et des épis de maïs.

Clairement je me suis régalée avec mon Bacon mushroom Melt. C’était très bien équilibré sur les saveurs. J’aurais bien vu une petite poignée de roquetet avec pour compléter l’ensemble. Mon homme était aussi totalement comblé entre ses frites cheddar & bacon croustillant et son Burgesaurus. Il m’a ouvertement dit qu’on y retournait quand je voulais ! J’adore ces visions de fromage dégoulinant. Nous aurions bien craqué pour un dessert mais nous étions plus que repus.

Résumé

« Burger Republic»
Burgers
Menu Lunch : 15€ (burger+ frite + boisson)
Menu Soir : 17€Burger : de 9.5 à 13.5€

Dessert : de 4 à 6€

Lun-Dim :
12h-14h
18h45 à 22h voire 22h30

 Rue Caroly 37
1050 Ixelles
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Burgers délicieux, harmonieux et copieux
Frites très réussies
Ingrédients de qualité
Engagement écologique