L’Harmony : ambiance cosy pour un repas bistronomique

Le quartier de Stockel abrite une table relativement populaire sur le site La Fourchette : l‘Harmony. Et pour cause, cette adresse réussit à combiner une cuisine saisonnière d’inspiration traditionnelle avec un service professionnel attentif, le tout dans un cadre élégant et cosy.

Le personnel commence par vous ouvrir la porte (oui ultra old school comme habitude, mais tellement agréable) avec un grand sourire, avant de vous placer dans cet intérieur aux tons crème et accessoires foncés. L’atmosphère y est très apaisante avec des reproductions de photo en noir et blanc, des fauteuils et banquettes confortables. Il y a même un « homarium » qui diffuse un léger bruit de glouglou. Les tables sont de dimensions correctes mais disposées de manière assez serrées. Cependant, de ce que j’ai pu voir, la clientèle se montre relativement discrète et vous ne vous sentez jamais assourdi. Pour la belle saison, une terrasse spacieuse est à disposition. Je pense qu’il y a à peu près autant de place à l’intérieur qu’n extérieur. Cette terrasse est également chauffée et bien abritée du vent, donc rien ne vous empêche d’apprécier un verre dehors pendant les frimas de l’hiver.

J’apprécie énormément l’ambiance musicale de ce restaurant. Ils diffusent des reprises aux rythmes lounge de nombreux titres populaires récents. C’est tout à fait en accord avec l’atmosphère tamisée, restaurant. La musique est là mais ne couvre jamais les conversations. C’est un léger fond plaisant, qui incite à la détente et au vagabondage de la pensée.

Le menu du marché

 

Le choix des hostilités est assez vaste : entrées, plats de viandes ou de poissons, pâtes, woks et même burgers sont au menu ! En saison, vous retrouvez des plats dédiés à l’asperge. La carte est un véritable melting pot. Il permet de satisfaire autant les plus gourmets avec des ingrédients de luxe comme du homard, de la truffe ou du foie gras que les estomacs plus ordinaires. En parallèle de la carte fixe, vous retrouverez également un menu du marché, renouvelé tous les mois et réalisé à partir d’aliments frais et de saison. N’hésitez pas à vous fier à l’avis des employés de la maison. Ils sont de bons conseils et répondront à vos sollicitations avec le sourire. Attention toutefois, l’addition monte vite. Ce n’est pas une adresse des plus bon marché. Cependant les plats sont globalement à la hauteur de leurs prix. Il n’y a que les desserts que je trouve un peu trop chers. Après les desserts restent toujours le point un peu critique et négligé de chaque restaurant, même si ceux de l’Harmony sont bons (le mi-cuit au chocolat est parfait). Cela vaut la peine de réserver via la fourchette et de bénéficier de 30% de réduction.

Spaghetti tartuffata

Je me suis déjà laissée tenter par les pâtes à la tartuffata ainsi que pour la reviste royale d’un vol-au-vent au coucou de Malines (une race de poule et non pas le véritable oiseau, comme je l’ai cru au départ). Les serveurs sont prêts à vous conseiller et organisent votre repas selon vos instructions. Pendant que nous prenions notre apéritif, on est venu nous demander si on pouvait lancer la préparation des plats ou si l’on préférait terminer tranquillement notre cocktail : une pina colada des plus douces, que j’ai jamais sirotées, servie dans un très joli verre en forme d’ananas.

vol-au-vent royal revisité

En attendant la suite du repas, on vous propose spontanément des tranches de ciabatta avec un petit pot de sauce tomate à l’ail légèrement piquante et de l’huile d’olive. Le service est fluide et sans accro. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’avec le nombre conséquent de différent plats et la nombre de convives, cela ne doit pas être si simple que cela d’assurer un timing parfait.

Mi cuit au chocolat, avec glace vanilel et mini financier pistache

Je n’ai jamais été déçue de ce que j’ai pu commander chez eux. Ma voisine, qui est une habituée, non plus. C’est beau, c’est bon (et plutôt fin) et c’est relativement copieux ! C’est définitivement une valeur sûre, qui fera bone impression à tous les coups (pour emmener dîner belle-maman par exemple) ou vous octroyer un repas en amoureux élégant mais pas snob pour autant.

Pour la digestion, je vous suggère leur thé maroccain à la menthe fraiche, servi avec de la fleur d’oranger. Contrairement à la tradition marocaine, celui-ci n’est pas outrancièrement sucré. Il ne l’est pas du tout, c’est remis à votre discrétion.

Cent 33 : un nouveau concept pour plus de convivialité autour de la gastronomie française

Cent33, c’est l’adresse si vous avez envie de bousculer en douceur vos habitudes en matière de restaurant. Adepte de bonne chère française mais toujours indécis quand il faut arrêter votre choix sur un plat, Fabien Beaufour a trouvé la parade : un menu complet de plats au format dégustation pour partager à plusieurs… ou pas !

J’ai été particulièrement séduite par cette expérience nouvelle. Je suis toujours confrontée à des choix cornéliens au restaurant. Tel plat me parle mais j’ai peur de ne pas aimer à cause d’un ingrédient, celui-la pourrait faire l’affaire mais c’est un peu trop traditionnel … Bref, j’aimerais pouvoir tout goûter, mais je sais pertinement que mon estomac et mon portefeuille n’ont pas la carrure pour assumer cette extravagance (sans parler du gaspillage) ! Alors quand on vous propose de tester une formule qui vous permet de tout combiner, on ne se fait pas prier.

Le Cent 33 vous invite à la découverte du quartier des Chartrons avec ses jolies ruelles et son atmosphère plus paisible que le centre. Il est accessible très facilement en tram (entre la ligne B – Chartrons et la ligne C – Camille Godard). La décoration est cosy, chaque table bénéficie de son espace. On y retrouve un long présentoir avec le pain du jour, le plateau de fromage et quelques natures mortes. Tout à fait comme chez Le Glouton. L’éclairage doux incite à la détente. Toute la vaisselle est assortie et, comble du raffinement, a été faite sur-mesure pour s’adapter aux exigences de cette restauration miniature. Détail rétro qui fait mouche : le porte-couteau !

L’objectif est que vous vous sentiez bien, que ce lieu devienne une extension de votre salle à manger. D’ailleurs, si vous interrogez Fabien, vous constaterez rapidement qu’il vous considère comme un hôte et non comme un client. Les plats de la carte tournent pour suivre le fil des saisons et les envies du Chef tout en maintenant des plats signature : comme le foie gras ou le calamar.

J’ai aimé le principe de la carte articulée autour des différents atouts de la cuisine : le piano de cuisine (plutôt pour les accompagnements), le cellier (le fromage), le garde-manger (pour les entrées) et le fameux robotayaki (viandes et poissons rôtis) ! Inspiré de la tradition japonaise, cet outil de cuisson au feu de bois permet de cuire très rapidement et sans fumée.

En cuisine, tout fonctionne de manière fluide. La voix ets ferme, les ordres rapides et précis. On perçoit la maîtrise et le sang-froid du Chef Etoilé qui a fait ses armes dans des adresses prestigieuses. D’ailleurs, il n’y a rien à cacher des méthodes de préparations ou des conditions de travail : la cuisine est intégralement ouverte. Vous pouvez admirer cette mécanique bien huilée. Sauf avis contraire de votre part, le chef va orchestrer votre expérience pour que les plats s’enchaine avec cohérence.

La sélection des entrées : calamar, foie gras et coquillages marinés

J’ai eu la chance de goûter presque toute la carte. J’ai eu de très agréables révélations. Le granola pour commencer est un véritable tourbillon de saveurs et de croquant. Le foie gras en forme de clémentine est spectaculaire. Le pouple allie extérieur croustillant et chair moelleuse. La couleur noire du boeuf d’Aubrac surprend au premier coup d’oeil mais on se laisse vite envoûter par sa tendresse exceptionnelle ! Les carottes fumées avec leur saveurs sucrées-salées vous feront oublier toutes vos mauvaises expériences de carottes Vichy !

Petits plats du robota et du piano : maquereau, céleri, boeuf d’Aubrac et carottes fumées

C’est une adresse que je qualifierai d’élégante et humble (pour se démarquer du terme « bistronomie »), mais rassurez vous, la cuisine y est accessible. Pas de recette alambiquée, aux associations trop audacieuses. C’est harmonieux, plaisant, gourmand et beau ! Contrairement à des adresses à la Philippe Etchebest , vous ne vous sentirez pas emprunté dans ce havre. Partager votre assiette ne sera pas mal vu, bien au contraire ! D’ailleurs, les couverts sont prévus pour : la georgette, hybride entre fourchette et cuillère, permet justement de piocher avec aisance dans le centre de table tout en récoltant sauce et autres délices.

Choix de desserts : Ananas rôti et sa quenelle de glace caramel beurre salé, cheesecake

Si on s’en tient aux recommandations du Chef, c’est-à-dire 4 plats/pers, il faut compter entre 35 et 75€ par personne. C’est un lieu idéal, selon moi, pour un dîner léger à plusieurs ou un afterwork plus haut de gamme. Je ne sais pas exactement comment fonctionnent le menu Table d’Hôtes ou celui du Chef mais cela peut être des formules intéressantes pour toucher à tout. C’est l’occasion de vous octroyer une soirée cocooning pour vous, vos convives et vos papilles, tout en offrant un compromis aux goûts de chacun qu’ils soient végétariens, terre, mer ou terroir !