Tarte rustique au sarrasin à l’artichaut

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Je me suis inscrite pour l’escapade en cuisine sur le thème des quiches et tartes. Si Gabie du blog Q-e-zine est venue chercher une recette chez moi, je suis allée fouiner dans la catégorie « Pizzas-quiche » de chez Une Liyaas de Bonnes Choses.

Je suis tombée sur sa pizza à l’artichaut, tomate et mozzarella. Je l’ai convertie en tarte pour l’occasion en confectionnant une pâte brisée au sarrasin pour donner plus de goût. L’association de l’artichaut avec la tomate est une bonne idée. Cela a beau être un plat végétarien, il n’en est pas moins gourmand, notamment grâce à la mozzarella et la sauce tomate au parmesan !

Pour 4 personnes :

Pour la pâte brisée :

  • 100g de farine de blé
  • 50g de farine de sarrasin
  • 50g de beurre demi sel mou
  • 45g d’eau
  • 1/4 cac de poivre

Pour la sauce tomate :

  • 70g de concentré de tomate
  • 30g de vin blanc
  • 30g d’oignon
  • 20g de parmesan
  • 1 noisette de beurre
  • 1/2 cac d’origan séché
  • 1/4 cac d’ail semoule

Pour la garniture :

  • 100g de mozzarella
  • 6 coeurs d’artichaut
  • 1 tomate moyenne
  • 1 cas de chapelure
  1. La VEILLE : égouttez la mozzarella et laissez la dans votre frigo. Cette étape a pour but de la faire sécher un peu et éviter qu’elle ne dégorge trop d’eau à la cuisson. Egouttez également les coeur d’artichauts en boîte.
  2. Le jour J, préparez la pâte brisée : dans un saladier, mélangez tous les ingrédients secs pour faire la pâte (farines et épices). Ajoutez beurre coupé en morceaux pour sabler la pâte.
  3. Amalgamez la pâte en une boule en ajoutant l’eau petit à petit.
  4. Vous devez former une boule ferme mais souple qui ne colle pas. Filmez et laissez reposer.
  5. Préparez la sauce tomate : pelez l’oignon et émincez le finement.
  6. Dans une grande casserole, faites revenir l’oignon avec l’ail semoule dans le beurre 5 min.
  7. Mélangez le concentré de tomates, avec le vin blanc et l’origan. Versez sur les oignons, mélangez bien et laissez réduire quelques minutes pour que la sauce épaississe.
  8. Hors du feu, ajoutez le parmesan râpé. Mélangez et laissez tiédir.
  9. Dressage : Préchauffez le four à 180°C.
  10. Etalez votre pâte en un grand cercle un peu difforme sur un peu moins de 5 mm d’épaisseur.
  11. Tartinez le centre de la pâte à tarte avec la sauce tomate.
  12. Saupoudrez d’un peu de chapelure et répartissez les coeurs d’artichauts coupés en deux.
  13. Ajoutez ensuite la tomate coupée et épépinée.
  14. Répartissez la mozzarella coupée en morceaux grossier et saupoudrez du reste de chapelure
  15. Rabattez la pâte sur la garniture en formant des fronces (des plis, si vous préférez).
  16. Enfournez pour 30 à 40 min.

Petite info complémentaire :

Ce sont des ingrédients qui crachent beaucoup d’eau. C’est pour cela que j’ai rajouté un peu de chapelure de pain. Pour absorber l’excès et évite que ma pâte brisée ne soit détrempée à la cuisson.

Brioche parisienne (brioche à tête)

La brioche parisienne ne tient son originalité qu’à sa forme en corolle surmontée d’un chignon. Elle se nomme aussi brioche à tête. Il s’agit simplement d’une brioche au beurre (beaucoup de beurre, pour celle-ci contrairement à ma brioche au lait concentré qui est légère comme une plume à côté !). On utilise la même pâte que la traditionnelle brioche de Nanterre (qui, elle, est présentée sous forme de portions dans un moule à cake, un peu comme la Butchy). C’est la référence du CAP pâtissier.

La difficulté principale de ces briochettes réside dans le fait de conserver la jolie forme de chignon à la cuisson. C’est ici que l’art consommé du boulanger-pâtissier intervient et rend sa brioche quasi-inimitable ! Comme vous pouvez le constater, c’est un échec pour moi ! Mes têtes de brioches se sont clairement fait la malle, produisant un rendu plutôt inesthétique. Après j’essaie de me montrer indulgente avec moi même en me disant que c’était ma première tentative… Et puis on va dire que c’est la faute du moule aussi (flemme d’acheter des minis moules exprès). Pour ce qui est du goût et de la texture en revanche, c’est réussi !

J’ai tenté la recette à nouveau le surlendemain avec des oeufs de ferme. Le jaune était si intense, à se demander si je n’avais pas mis du colorant ! Un vrai régal !

Pour 9 briochettes :

Ingrédients :

  • 250g de farine spéciale brioche
  • 100g de beurre demi-sel mou
  • 40g de sucre
  • 2 oeufs + lait pour arriver à 150g ( un peu moins de 50g de lait)
  • 5g de levure de boulanger fraîche
  • 1 cas d’arôme de vanille (facultatif)
  1. Dans la cuve de votre MAP déposez : les oeufs avec la levure, le sucre, le lait et l’arôme de vanille.
  2. Ajoutez ensuite le beurre coupé en petits morceaux et recouvrez avec la farine.
  3. Lancez le programme Pâte (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).
  4. Façonnage : à l’issue de la pousse, dégazez la pâte sur un plan de travail fariné.
  5. Divisez la pâte en 9 pâtons de 60g chacun.
  6. Roulez les en boule puis à l’aide de votre main en boudin. Ensuite à l’aide de la tranche de votre main, formez une sorte de quille aux 3/4 du boudin. Il faut procédé avec un mouvement de cisaillement, comme si vous sciiez quelque chose mais sans faire de va-et-vient. Il faut toujours aller dans le même sens.
      Pour le façonnage des quilles:
     Pour la mise en forme de tête :
  7. Beurrez des moules à brioche en forme de corolle et déposez les quilles dedans.
  8. Enfoncez la tête de la quille au coeur du corps en appuyant avec vos doigts pour créer le trou.
  9. Laissez pousser 1h30 dans un endroit tiède.
  10. Préchauffez votre four à 180°C.
  11. Badigeonnez la surface des brioches avec du jaune d’oeuf et parsemez de grains de sucre si vous aimez.
  12. Enfournez pour une dizaine de minutes.

Petite info complémentaire :

Normalement, on compte 150g d’oeufs (soit 3 petits oeufs). Comme ma farine spéciale brioche contient de la poudre d’oeuf, j’ai préféré utiliser 2 oeufs et compléter à 150g avec du lait. Je trouve qu’utiliser du beurre demi-sel permet d’obtenir un côté salé très équilibré, sans risque de fausse manip avec le levure !

Chocolat chaud au Baileys

Depuis que je suis en rédaction, j’ai désespérément envie de manger du chocolat. Pour limiter les dégâts, je me suis lancée dans une consommation accrue de chocolat chaud (ça tombe pile poil avec la chute dramatique du mercure). J’expérimente chaque soir de nouvelles saveurs pour ne jamais me lasser : chocolat onctueux vanille, chocolat aux épices, chocolat à la fleur d’oranger…. Je suis très libre sur les arômes mais j’ai toujours une haute exigence en terme d’intensité du chocolat et d’onctuosité. J’aime que mon chocolat nappe la cuillère ! Souvent je rajoute de la maïzena ou de la poudre à flan vanille pour obtenir le rendu adéquat. J’ai mis au point un petit cérémonial avec mon blender pour obtenir une belle mousse sur le dessus aussi.

Au quotidien, je me fais rarement des toppings de folie, mais quand l’envie me prend, je sors le grand jeu avec chantilly (5cl de crème liquide entière avec 1 sachet de sucre vanillé), coulis de chocolat (ou de caramel), brisure de spéculoos etc…

Pour 1 tasse :

Pour le chocolat :

  • 125g de lait
  • 50g de chocolat noir
  • 1 cac voire 1 cas de Baileys (selon votre tolérance)
  • 1,5 cac de maïzena
  1. Portez à quasi ébullition le lait avec la maïzena et le Baileys en remuant régulièrement.
  2. Hachez le chocolat noir au hachoir jusqu’à le transformer en une poudre.
  3. Quand le lait est bien chaud, versez le sur le chocolat « râpé ».
  4. Mixez à nouveau pendant quelques minutes votre chocolat pour l’homogénéiser et l’émulsionner.
  5. Versez dans une belle tasse, garnissez selon vos envies les plus gourmandes et savourez sous la couette avec un bon livre ou avec sa maman et la cheminée !

Matelote de haddock au reblochon

Le reblochon est un des fromages typiques de l’hiver. On le connait surtout pour la tartiflette, mais même si c’est atrocement délicieux, ce n’est pas une raison pour se contenter de le cuisiner ainsi. Pour sortir des sentiers battus, j’ai eu envie de le marier à du poisson. Mais de préférence un poisson avec un certain goût mais pas trop gras non plus. Mon choix s’est donc porté vers le haddock, pour son goût fumé si alléchant.

Pour mon partenariat avec Jean d’Alos, j’ai revisité un plat de mon enfance : la matelote de pommes de terre. Il s’agit d’une recette de ma mère. Elle faisait cuire des pommes de terre coupées en lamelles fines à l’eau avec de l’oignon, du persil et de la crème. Quelques petites recherches m’ont appris que la matelote était en réalité une sorte de râgout de poisson, que l’on servait effectivement très souvent avec des pommes de terre à l’eau ou vapeur. J’ai adapté la recette à ma sauce, avec de la sauge, une cuisson au four et une sauce délicieuse au vin blanc (du Pouilly-Fumé) et au reblochon.

Autant vous dire que j’ai été plus que séduite par le mélange. Etonnament, tout se marie très bien. Les saveurs étaient tout à fait équilibrée (cela reste bien salé tout de même, mais pas choquant quand on s’attends à manger du haddock).

Pour 1 à 2 personnes :

Ingrédients :

  • 250g de pommes de terre
  • 150g de haddock
  • 35g d’oignon
  • 10cl de vin blanc
  • 10cl de crème liquide
  • 1/2 cac de sauge
  • 1,5 cac de maïzena
  • 50g de reblochon
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Coupez l’oignon en lamelles. Pelez les pommes de terre et coupez les en tranches fines.
  3. Déposez les rondelles d’oignons dans le fond d’un plat à four. Saupoudrez avec la sauge.
  4. Disposez par dessus les lamelles de pommes de terre puis le haddock (sans sa peau).
  5. Versez le vin blanc et la crème par dessus et donnez quelques tours de moulin à poivre.
  6. Enfournez pour 30 à 40 min. La pointe d’un couteau doit facilement pénétrer dans les pommes de terre.
  7. Hors du four, récupérez le jus de cuisson. Filtrez le. Ajoutez la maïzena et faites épaissir à feu doux dans une casserole.
  8. Ajoutez ensuite le reblochon coupé en morceaux. Fouettez bien pour obtenir une sauce lisse.
  9. Servez la matelote généreusement nappée de cette sauce.

Petite info complémentaire :

Vous pouvez également préparez cette recette avec une cuisson la casserole. Comptez 30 min de cuisson à partir de l’ébullition.

Ils ont testé :

Claudine de Cuisine de Gut 

Muffin au chocolat blanc et noix de cajou caramélisées

Il s’agit d’une variation autour de mes muffins au chocolat blanc et myrtille. J’avais tenté de rajouter des amandes caramélisées pour mon anniversaire et le résultat avait beaucoup plu. Comme je n’avais pas cherché à immortaliser particulièrement ces muffins, j’en ai refait exprès pour prendre des photos et régaler mon homme. On sent bien le goût du chocolat blanc, alors choisissez de préférence une bonne qualité.

Pour 6 muffins :

Pour la pâte :

  • 150g de chocolat blanc
  • 120g de farine
  • 60g de sucre
  • 60g de petit suisse ou fromage blanc
  • 30g de beurre
  • 1,5 oeuf
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 1/2 cac de levure chimique

Pour la garniture :

  • 80g de de noix variées (amande, noisette et noix de cajou)
  • 30g de sucre
  1. Préparez la garniture : concassez grossièrement les fruits secs de votre choix.
  2. Dans une poêle mettez le sucre à caraméliser à sec.
  3. Quand le caramel est blond, ajoutez les fruits secs et mélangez bien pour les enrober de caramel.
  4. Versez ensuite sur une feuille de papier sulfurisé. Laissez refroidir et concasser grossièrement pour séparer les morceaux les uns des autres.
  5. Préchauffez le four à 180°C.
  6. Préparez la garniture : faites fondre le chocolat avec le beurre.
  7. Dans un saladier, fouettez les oeufs avec le sucre et la vanille.
  8. Ajoutez ensuite le petite suisse et le chocolat fondu.
  9. Incorporez enfin la levure mélangée à la farine.
  10. Répartissez les noix caramélisées dans la pâte.
  11. Versez dans 6 moules à muffins et enfournez pour 20-25 min.

Wok de poulet sauté aux brocolis et champignons noirs

C’est une recette fin de frigo pour moi. J’ai pris les restes : du brocolis qui m’a servi à faire la purée de brocolis des ballottines de poulet et du poulet qui lui venait de mon burger BBQ. J’ai pensé à ce moyen de recycler mes restes après avoir vu la poêlée de crevettes sautées chez Afternoon Tea. Pas grand chose de plus à dire de cette recette si ce n’est que c’est rapide est plutôt équilibré.

Pour 1 personne :

Ingrédients :

  • 100g de brocolis
  • 50g d’escalope de poulet
  • 5g de champignons noirs séchés
  • 20g d’oignon
  • 1/4 cac de gingembre en poudre
  • 2 cas de Sauce Singapour soja aux 5 épices
  • 1/2 cac d’huile de sésame
  1. Emincez finement l’oignon. Coupez le poulet en petits morceaux. Détaillez le brocolis en fleurettes.
  2. Réhydratez les champignons noirs 10 min dans 5cl d’eau bouillante.
  3. Dans une poêle, faites revenir l’oignon dans l’huile de sésame.
  4. Ajoutez ensuite les morceaux de poulets pour les faire dorer.
  5. Ajoutez ensuite les légumes (brocolis et champignons). Saupoudrez avec le gingembre et mouillez avec la sauce soja mélangée au bouillon des champignons.
  6. Faites sauter 5 min. Les légumes vont rester croquants.

Petite info complémentaire :

N’hésitez pas à rajouter d’autres légumes comme des carottes ou des pousses de bambou pour agrémenter un peu plus ce plat et lui donner de la couleur. C’est vraiment parce que je l’ai fait avec mes restes qu’il est aussi pauvre.

Fondant au chocolat de Noël aux cranberries [sans beurre]

L’histoire commence par les crèmes au thé de La Ligne Gourmande. J’avais voulu reproduire cette recette avec mon infusion Lovely Glogg. J’ai sorti mon couscoussier flambant neuf (hihi merci Gwladys :-* ) pour la cuisson à la vapeur et là catastrophe …. J’ai obtenu de vieilles crèmes toutes grumeleuses… Résultat, j’ai repris une autre recette pour enfin me faire mes petits pots de crèmes aux oeufs.
Je n’arrivais pas à me résigner à jeter mes petits pots… Le goût était bon mine de rien, en dépit de cette texture peu engageante… Je me suis dit qu’il fallait que je les recycle d’une manière ou d’une autre dans un gâteau… Pour palier aux grumeaux, j’ai mixé le tout. Ô miracle ! Je me suis retrouvée avec une crème danette au goût d’épices à tomber par terre, bien plus proche de la texture soyeuse et douce initialement promise par la recette ! Du coup, le moral regonflé à bloc, j’ai fouiné pour trouver une recette de gâteau avec de la crème de soja. J’ai fini par tomber sur le fondant parfait de la Ligne Gourmande.

En l’arrangeant à ma sauce, j’ai vraiment obtenu une texture hyper fondante mais légèrement gâchée par la poudre d’amande (que j’avais ajoutée, pour suivre un peu la recette tout de même…) qui a donné un côté granuleux. Sinon, j’ai trouvé l’ajout de cranberries vraiment bienvenu. Cela ajoute une touche fruitée un peu acidulée qui se marie bien au reste et contribue à la gourmandise du gâteau. Ne vous laissez pas rebutter par son allure peu attrayante. Sur la langue, c’est un plaisir !

Pour 6-8 personnes :

Ingrédients :

  • 150g de chocolat
  • 300g de crème de soja
  • 50g de farine
  • 30g de sucre complet de canne
  • 2 oeufs
  • 20g de thé Lovely Glogg
  • 25g de cranberries séchées
  • 10cl d’eau bouillante
  • 1 cas de Kirsch
  1. Plongez les cranberries dans l’eau bouillante avec le Kirsch. Laissez les se réhydrater 15 min.
  2. Faites bouillir la crème de soja avec le thé. Laissez infuser 15 min puis filtrer à la passoire.
  3. Préchauffez votre four à 180°C.
  4. Hachez le chocolat (ou râpez le) puis versez la crème de soja par dessus. Mélangez bien pour bien faire fondre le chocolat.
  5. Ajoutez les oeufs puis le sucre et la farine.
  6. Mélangez bien (la pâte aura sans doute une texture bizarre, mais pas de panique).
  7. Versez la pâte dans un moule de 18cm de Ø et lissez la surface. Parsemez avec  les cranberries et éventuellement des amandes effilées pour apporter du croquant.
  8. Enfournez pour 20 min. Laissez refroidir.

Petite info complémentaire :

L’infusion Løvely glogg a fait fureur et il est possible qu’elle soit en rupture de stock. Mais vous pouvez essayer de trouver une infusion similaire ou de concocter un mélange d’épices équivalent. Elle contient donc entre autre : cannelle, raisins, hibiscus, écorces de citron, cassis, cardamome, réglisse.

Le Comptoir des Remparts : le remplaçant du Pain quotidien

A la place de la chaîne belge Le Pain quotidien, s’est ouvert le Comptoir des Remparts. Pas de changement de décor, ni vraiment de la carte, encore moins des prix. On reste totalement dans l’esprit du lieu et vous ne serez pas dépaysés. C’est à peine, si vous allez noter la disparition de l’enseigne… Vous pourrez toujours vous y régaler de brunchs, de petits déjeuners copieux et d’une cuisine healthy pour fille à papa bien élevées le midi.

A travers cette entrée en matière un peu dure, il faut bien reconnaître qu’on en a presque pour son argent et qu’on a peu de chance d’être déçu du voyage. Le décor est tout a fait pittoresque, un peu dans le style d’un refuge de montagne ou d’un gite un rustique avec du mobilier et des étals à l’ancienne. Il y a de grandes tables communes, un comptoir en bois (même si le bois, c’est un peu le mot d’ordre là-dedans), un vieux lavabo en porcelaine, des carreaux de ciment (tellement désuet mais tellement remis au goût du jour…). Avantage non négligeable de l’endroit, c’est plutôt spacieux. Il y a la première salle, celle par laquelle vous entrez rue des remparts et une autre en contre bas. C’est d’ailleurs ainsi intriguant (pour mon esprit du moins) de me dire que la salle principale correspond en réalité la mezzanine de la salle du bas. Bref. Dans la salle du bas, baignée par la lumière grâce à une immense baie vitrée, vous pouvez retrouver une atmosphère plus salon avec sa bibliothèque avec échelle sur rail, son lustre et ses fauteuils.

La carte est assez simple : 3 brunchs, des sandwichs type bagel ou des tartines, des salades ou un plat du jour. Au départ, nous étions tentée sur le menu. Quand on y pense, 14€ pour un plat + dessert, c’est raisonnable.

Au moment de commander au serveur la salade que nous voulions, on s’entend dire « ah mais non, le menu c’est un plat du jour avec un dessert du jour! Aujourd’hui c’est spaghettis bolonaise et crème cassis en dessert ». Ah… Zut… Nous le menu salade + un des desserts en vitrine, nous tentait beaucoup plus ! Mais ça ne fonctionne pas comme cela ! Tant pis ! Nous avons donc pris chacune une salade. Prévoyez votre temps, le service est un peu long. Ah et petit fait surprenant et aussi un peu désagréable. Nous nous sommes attablées vers 12h15. Nous avons demandé si nous pouvions aller en bas pour profiter du soleil. Ah non désolée, nous n’avons pas fini le ménage. Euuuuuuh … bah pourquoi t’es ouvert alors ? Donc nous avons eu le privilège d‘attendre nos plats et de discuter avec l’aspirateur en bruit de fond.

J’avais choisi la salade des remparts (salade, lentilles, brocolis, oeuf poché) et mon amie la salade de chèvre chaud au miel (au fond sur la photo). C’était pas mauvais du tout il faut le reconnaître, mais j’ai cherché les lentilles et les brocolis. En revanche un bon point pour l’oeuf poché qui était réussi à la perfection ! J’ai bien apprécié le croquant de la salade (pignon de pin). L’idée générale était plutôt bonne. Après cela, vous vous sentez bien et vous pouvez envisager le dessert sans culpabiliser. Et autant vous dire que ça en vaut la peine. Les parts sont généreuses et cela aide à adoucir votre humeur. Vraiment ils font de la pâtisserie de qualité. La tarte au citron était particulièrement bien acidulée sans que la meringue soit trop sucrée justement. L’équilibre était juste parfait. Pour la tarte au noix de pécan, même combat. Pas trop sucrée (ce qui pourtant fait partie de sa définition), une pâte à tarte sablée très réussie. C’est du régal à l’état pur.

Au final, c’est un endroit que je vous conseille plutôt comme salon de thé. Dans ce cas, le prix en vaut la peine. En revanche si c’est pour déjeuner, d’autres adresses conviendront mieux pour un prix plus raisonnable (enfin un rapport qualité-quantité-prix plus intéressant). Je pense que j’y retournerai pour un brunch. Les menus avaient l’air appétissant, copieux et variés pour un tarif somme toute très correct et cohérent avec le prix classique d’un brunch.

Résumé

« Le Comptoir des Remparts»
Cantine, Brunch, Salon de thé
Menu :
14€ : plat+ dessert + café
16€ : entrée + plat + dessert + caféBrunch : de 22€ à 24€
Salade :  ± 12€
Croque / bagel : ±9€

Desserts : ± 4,5€

Lu-Dim : 8h30 – 19hArrêt Hotel de ville (Tram A/B)
64 rue des remparts
33000 Bordeaux
05 56 44 98 22Leur site internet
Leur page FacebookLes ⊕⊕⊕ Les Θ  Parts de gâteau copieuses
Brunchs attractifs
Cadre hyper soignéun peu cher

Pitch à la pomme fait maison

C’est la recette idéale pour s’octroyer un retour en enfance : des pitch à la compote de pomme ! Allez ! vous vous souvenez forcément de ces petits pains au lait fourré de chocolat, de pomme ou de framboise, qui faisait fureur dans les cours de récré ! La version que je vous propose est moins sucrée que l’originale. Et oui en grandissant, on perd un tout petit peu son appétit pour les plats excessivement sucrés.

J’ai eu quelques déboires avec ma garniture. J’en avais mis une quantité trop généreuse donc certains pitchs ont légèrement vomi à la cuisson … Toujours est-il que mon homme les a particulièrement apprécié. Ils avaient le moelleux réglementaire.

Pour 8 pitchs :

Ingrédients :

  • 260g de farine spéciale brioche
  • 150g de lait
  • 30g de sucre
  • 25g de beurre demi sel mou
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 5g de levure fraiche de boulangerie
  • 150g de compote de pomme
  1. Dans la cuve de votre MAP, délayez la levure dans le lait. Ajoutez le sucre, l’arôme de vanille et le beurre mou.
  2. Saupoudez avec la farine et lancez le programme Pâte (1h30 = pétrissage + 1 ere pousse).
  3. Pendant ce temps, répartissez la compote en 8 portions de ±18g dans des empreintes à financier. Placez les au congélateur.
  4. Façonnage : à la fin du cycle, dégazez la pâte et divisez la en 8 pâtons de ± 60g.
  5. Etalez les au rouleau en un ovale.
  6. Déposez une barette de compote au centre et soudez la pâte tout autour pour lui donner la forme d’un pain au lait.
  7. Déposez le pitch sur une feuille de papier sulfurisé, soudure sous le pain au lait.
  8. Laissez poussez 1h30 dans une atmosphère tiède.
  9. Cuisson : préchauffez votre four à 180°C.
  10. Badigeonnez la surface des pitch avec de l’oeuf battu et enfournez pour une quinzaine de min. La surface doit être très légèrement colorée.