Oranais : abricot & pistache

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Traditionnellement les oranais sont faits à partir de pâte levée feuilletée, d’oreillons d’abricot et de crème pâtissière à la vanille. J’ai préféré une variante avec une crème pâtissière à la pistache, sachan que cela se marie très bien avec les abricots (j’ai une recette de tarte rustique pour vous le prouver). Et puis cela apporte un peu de couleur !

J’ai deux façonnages à vous proposer pour cette recette. Le premier est le classique en forme de lunettes et le second est en forme de moulin. Dans un cas, comme dans l’autre, on part d’une base carrée. Le deuxième nécessite moins d’abricot et légèrement moins de crème pâtissière.

Pour 9 oranais :

Pour la pâte :

  • 225g de farine
  • 10g de levure fraîche (1/4 de cube)
  • 1 cac de sel
  • 30g de sucre
  • jus des raisins + lait = 130mL
  • 5g de beurre mou
  • 75g de BEURRE pour le feuilletage

Pour la crème pâtissière pistache :

  • 125mL de lait
  • 1/2 sachet de poudre à flan pistache = 25g
  • 1 oeuf
  • 1 cas de pâte de pistache
  • 1/2 cac de maïzena

Pour les finitions :

  • 18 oreillons d’abricots au sirop
  • 1 poignée de pistaches grillées et salées concassées ou grains de sucre
  • 1 oeuf battu pour la dorure
  1. Préparez la crème pâtissière : faites bouillir le lait.
  2. Fouettez l’oeuf avec la poudre à flan, la maïzena et la pâte de pistache. Puis versez le lait par dessus petit à petit en continuant à fouetter vivement.
  3. Reversez dans la casserole et faites épaissir à feu doux.
  4. Quand votre fouet laisse des traces dans la crème, retirez la du feu et filmez au contact avec du film alimentaire. Laissez refroidir ainsi.
  5. Préparez la pâte levée feuilletée : délayez la levure dans le lait avec le sucre.
  6. Placez ce mélange dans la cuve de votre MAP. Ajoutez le beurre mou puis la farine mélangée au sel.
  7. Lancez le programme pâte (1h30).
  8. A l’issue du programme, dégazez la pâte et enveloppez-la dans un sachet congélation. Puis placez-la 30 min au frais.
  9. Déposez le beurre coupé en rectangle dans un sachet congélation et aplatissez le en rectangle au rouleau à pâtisserie.
  10. Feuilletage : sortez la pâte du frigo et étalez la en un rectangle qui fait la largeur de votre rectangle de beurre et 3 fois la longueur du rectangle de beurre.
  11. Déposez le beurre assoupli au milieu.
  12. Rabattez la pâte qui dépasse de chaque côté du beurre à la manière d’un porte-feuille (un côté après l’autre) pour le recouvrir le beurre.
  13. Faites pivoter la pâte d’un 1/4 de tour vers la droite (par exemple, l’important est de toujours le faire dans le même sens).
  14. Filmez la pâte et placez la pâte 15 min au réfrigérateur. C’est le 1er tour.
  15. Sortez la pâte du réfrigérateur, replacez là comme à la fin du 1er tour et étalez la en rectangle. Rabattez la pâte en portefeuille (comme au premier tour), pivotez d’1/4 de tour à droite, filmez et placez la pâte 15 min au réfrigérateur. C’est le 2eme tour.
  16. Sortez la pâte du réfrigérateur, replacez là comme à la fin du tour précédent et étalez la en rectangle. Rabattez la en portefeuille (comme au premier tour), pivotez-la d’1/4 de tour à droite, filmez et placez la pâte 15 min au réfrigérateur. C’est le 3eme et dernier tour.
  17. Façonnage : étalez votre pâte en un carré de 30 x 30 cm.
  18. Découpez des carrés de 10 x 10 cm de pâte.
  19. Tartinez 1 cac de crème pâtissière sur une diagonale.
  20. Déposez 2 oreillons d’abricots aux coins de cette diagonale.
  21. Repliez les bords sans crème l’un sur l’autre.
  22. Placez la sur une feuille de papier sulfurisé. Protégez avec du film alimentaire et laissez pousser 1h30 dans un endroit tiède.
  23. Cuisson : quand les viennoiseries sont bien gonflées, badigeonnez leur surface avec de l’oeuf battu et saupoudrez de pistaches concassées ou de grains de sucre.
  24. Faites cuire à four préchauffé à 180°C pendant 15 à 20 min.

Brioche ultra filante à la farine de riz gluant

Qui aurait cru que la farine de riz gluant pouvait donner une brioche à la mie aussi parfaite ?! La brioche en elle-même est très fragile. Elle est molle avec une croûte très fine. Impossible et ce serait même criminel que de chercher à en couper une tranche . Le jeu, c’est de l’effilocher à pleine main !

Je l’ai découverte sur le blog Lady & Pups. Les photos promettaient du rêve et c’est bel et bien cela que j’ai obtenu ! Pour preuve, je n’ai pas su résister, elle a durée juste le temps de la soirée et de m’offrir une maxi dose de réconfort !

Autre particularité en dehors du fait qu’elle est à base de farine de riz gluant, elle ne contient pas de jaune d’oeuf ! Seulement du blanc et pas de lait !

Pour 1 brioche :

Ingrédients :

  • 240g de farine de blé (T55)
  • 75g farine de riz gluant
  • 150g d’eau
  • 1 blanc d’oeuf
  • 30g de sucre
  • 15g de beurre mou
  • 5g de levure de boulangerie fraiche
  • 1 cas d’arôme (fleur d’oranger, vanille, rhum … )
  • 1/2 cac de sel
  1. La VEILLE : dans une casserole, faites épaissir à feu moyen la farine de riz gluant avec l’eau en remuant constamment avec un fouet ou une spatule. Vous devez obtenir une pâte collante et très élastique, comme si vous faisiez des bulles de chewing-gum et brillante comme de la préparation pour meringue. Laissez tiédir.
  2. Déposez les ingrédients dans votre machine à pain dans cet ordre :
    1. riz gluant, blanc d’oeuf, arôme, levure et beurre mou
    2. farine mélangée au sel et au sucre
  3. Lancer le programme Pétrissage (1h30 avec 1ere levée).
  4. Quand la pâte a doublé de volume, divisez la en 3 sur votre plan de travail fariné. Façonnez 3 boudins que vous tressez entre eux.
  5. Placez cette tresse dans un moule à bords TRES hauts puis laissez reposez 1 nuit au réfrigérateur.
  6. Le LENDEMAIN : sortez la brioche du frais et préchauffez votre four à 180°C.
  7. Couvrez la brioche avec de l’aluminium et enfournez là pour 25 min (on ne dore pas sa surface).
  8. Retirez l’aluminium et prolongez la cuisson de 15 à 20 min jusqu’à obtenir une belle coloration.

Mohnschnecken : escargot au pavot

Un délice que l’on trouve exclusivement dans l’est de la France ou en Allemagne où les desserts à base de pavot sont très répandus. C’est idiot, mais j’ai tous les ingrédients dont j’ai besoin depuis Novembre dernier. J’ai attendu pour faire ma recette que les coquelicots fleurissent de nouveau, juste pour pouvoir prendre des photos avec … Normalement, les Mohnschnecken ont réellement la forme d’un escargot (comme les pains aux raisins) mais j’ai trouvé ce façonnage vraiment très beau.  

Comme j’adore le rhum, j’en ai mis à la fois dans la pâte à brioche et dans la farce au pavot. Si vous préférez n’en mettez que dans la farce au pavot et remplacez le par de l’arôme de vanille dans la brioche. J’ai à nouveau utilisé ma recette imparable de brioche au lait concentré non sucré. Le résultat est toujours aussi moelleux et filant !

Pour 10 escargots :

Pour la pâte à brioche :

  • 350g de farine spécial brioche
  • 60g de sucre  blanc
  • 10g de levure fraîche
  • 140g de lait concentré NON sucré + un peu plus pour la dorure
  • 1 oeuf (plutôt petit)
  • 60g de beurre demi sel mou
  • 1 cas de rhum

Pour la farce :

  • 100g de pavot
  • 60g de lait
  • 50g de sucre
  • 20g de beurre
  • 1 cac de semoule fine (5g)
  • 1/2 cac de maïzena
  • 1 cac de rhum
  • 2 bandes de zeste de citron
  1. Préparez la brioche : placez vos ingrédients dans votre MAP, dans l’ordre suivant :
      • d’abord la couche liquide avec : lait, rhum, oeuf, beurre et levure émiettée
      • puis la couche sèche avec : farine, sucre
  2. Lancez le pétrissage seul (1h30).
  3. Préparez le fourrage : mélangez tous les ingrédients sec (le pavot avec la maïzena, le sucre, la semoule et les zeste de citron finement hachés).
  4. Mouillez avec le lait, le rhum et le beurre fondu.
  5. Faites épaissir à feu doux en remuant régulièrement.
  6. Quand tous le liquide a été absorbé, laissez refroidir la préparation.
  7. Façonnage : à l’issue du programme (temps de pousse inclus), sortez votre pâte de la cuve et écrasez la avec vos mains pour en chasser l’air.
  8. Divisez la pâte en 10 pâtons de 65g environ.
  9. Etalez un pâton en un rectangle. Tartinez sa surface avec 1 cac bombée de pâte au pavot.
  10. Roulez la pâte en escargot et fendez le en deux dans le sens de la longueur.
  11. Entortillez les deux brins l’un autour de l’autre.
  12. Puis roulez cette torsade sur elle-même en glissant les extrémités sous la viennoiserie.
  13. Déposez la brioche sur une feuille de papier sulfurisé.
  14. Reproduisez avec tous les pâtons.
  15. Couvrez vos brioches d’un torchon et laissez pousser 1h30 dans un endroit tiède.
  16. Préchauffez votre four à 180°C.
  17. Dorez avec un peu de lait concentré non sucré et enfourner pour 15min jusqu’à ce que les mohnsschnecken soient bien dorés et gonflés !

Pain pita

En général quand je cherche une recette, je tape les mots clés et je regarde les photos. Je prends les articles avec les photos les plus appétissantes et je compare les proportions des ingrédients. Cette fois-ci j’étais un peu mitigée, rien ne me convenait… Les photos présentaient soit des pains bien gonflés mais jamais l’intérieur, soit les parois à l’intérieur avaient l’air trop fine, ou le pain trop sec et j’avais peur qu’il ne soit jamais souple…

Bref si vous aussi vous avez traversé ces doutes, arrêtez vous là. J’ai testé. Quand j’ai testé ma recette (les proportions qui revenaient le plus fréquemment), les pitas gonflent effectivement et deviennent bien dodues, et si la croûte a l’air sèches et rigides, c’est un leurre. En refroidissant, elles s’assouplissent et vous pouvez sans problème les replier bien à plat. Et c’est bien véridique, avec cette recette, il y a bien la poche au milieu avec des parois pas trop fines non plus ! Donc beaucoup de photos sur cet article pour étayer mes dires !

Les pitas sont des pains plats grecs ou turques, cuits à four très chaud, que l’on mange avec des souvlaki (des brochettes) ou de la viande de kebab. On peut les toaster comme un panini ou simplement les prendre pour accompagner une salade. J’ai rajouté un peu de ras-el-hanout dans ma pâte et j’ai trouvé que cela faisait du plus bel effet.

Pour 4 pitas :

Ingrédients :

  • 250g de farine
  • 125 mL d’eau tiède
  • 5g de levure de boulangerie fraîche
  • 1 cas d’huile d’olive (10g)
  • 1/2 cac de sel
  • 1/4 cac de ras-el-hanout voire 1/2 cac
  1. Dissolvez la levure dans l’eau tiède. Ajoutez l’huile. Versez par dessus la farine mélangée au sel et au ras-el-hanout.
  2. Lancez le programme pâte de votre MAP (1h30).
  3. A la fin de la pousse, dégazez votre pâte et divisez la en 4 pâtons (100g environ).
  4. Aplatissez les pâtons à la main en forme de disque ou d’ovale sur 5mm d’épaisseur environ.
  5. Déposez sur une feuille de papier sulfurisé et laissez reposer 30 min sous un tissus.
  6. Préchauffez votre four à 240°C.
  7. Posez la feuille de papier sulfurisé avec les pitas sur la plaque de cuisson de votre four (ou la lèche-fritte) et faites cuire 5 min. Les pitas doivent être gonflées et tout juste colorées.
  8. Laissez refroidir quelques minutes (attention à la vapeur qui peut s’échapper de la poche).

Petite info complémentaire :

J’ai opté pour une forme plutôt d’ovale pour pouvoir toaster mes pitas dans ma presse à panini. Par ailleurs, j’ai pris de la farine semi-complète (j’ai du rajouter 5mL d’eau en plus je pense pour avoir une pâte souple comme il faut). Ce qui explique leur couleur légèrement brune.

Pour avoir des pitas bien moelleuses vous pouvez les laisser de refroidir dans un torchon. Elles conserveront ainsi leur humidité et gagneront en souplesse.

Pastis Landais : version brioche rhum-vanille-fleur d’oranger

Le pastis landais est une spécialité du Sud-Ouest. Il s’agit historiquement d’une brioche très dense (on frôle l’étouffe chrétien) et très riche en beurre parfumée de rhum, de vanille, de fleur d’oranger et de citron. Il en existe beaucoup de variantes à l’heure actuelle. Par déformation à cause de son nom, beaucoup son préparé avec de l’anis en guise d’arôme. Et doucement, la pâte à brioche à base de levure boulangère s’est transformée en pâte à gâteau avec de la levure chimique.

Ici je vous propose la version traditionnelle, que j’ai dénichée sur le blog Dans la Cuisine de Sophie. J’ai un peu adapté les proportions. Normalement le pastis se cuit dans un moule à brioche parisienne. Je n’avais que mon moule à Kouglof à disposition, mais cela a très bien fait l’affaire. Pas de panique, la pâte est très très liquide. C’est tout à fait normal. C’est à cause de cela qu’on obtient une brioche à la mie très dense et serrée. Honnêtement, j’ai utilisé ma MAP mais ce n’est pas vraiment une nécessité. Cela peut se préparer exactement comme un gâteau.

J’ai trouvé la mie assez sèche (ou bourrative ou étouffe-chrétien à vous de choisir) comme il se doit. Le goût de la levure se sentait un peu trop selon moi. Sinon c’est à vous de jouer sur l’équilibre entre les différents arômes. J’adore le rhum alors je lui ai donné la part belle…

Pour 6 à 8 personnes :

Ingrédients :

  • 190 g de farine
  • 3 oeufs
  • 50 g de beurre demi sel fondu
  • 75 g de sucre
  • 75 ml de lait tiède
  • 10g de de levure fraiche
  • 1 cac de rhum
  • 1/2 cac de fleur d’oranger
  • 1 bande de zeste de citron détaillé très finement
  • 1/2 cac d’arôme de vanille
  • grains de sucre
  1. Dissolvez la levure dans le lait tiédi avec le sucre.
  2. Versez dans votre MAP : le lait avec les oeufs, le beurre fondu et les arômes. Recouvrez avec la farine.
  3. Lancer le programme pâte (1h30).
  4. A la fin du programme, versez (oui la pâte est liquide) dans un moule à brioche parisienne bien beurré et fariné. Ca ne doit pas dépasser les 3/4 car la pâte va pas mal gonfler.
  5. Laissez reposer 30min puis saupoudrez de grains de sucre.
  6. Préchauffez votre four à 180°C et enfournez pour 30 min.

Pain à la pomme de terre (violette… ou pas!)

Ce pain, d’origine allemande, a une mie souple, élastique, aérée et moelleuse. Je ne m’attendais pas du tout à une telle texture et tout cela grâce à la pomme de terre. Combiné à une cuisson en cocotte, on obtient une croûte parfaite et un pain qui sonne bien creux ! J’ai fait mes premiers pains avec des pommes de terre violettes qui donnent un côté grisâtre à la mie. J’avais repéré la recette sur le blog roumain Retete a la Mama mais vous pouvez aussi la retrouver sur Le Pétrin.

Il m’a fallu 3 essais avant d’y arriver d’une manière acceptable ! La première tentative, avec pommes de terre violettes et cuisson en cocotte, était pas trop mal, mais j’avais ouvert la cocotte en cours de cuisson et le pain était retombé comme un soufflé. La deuxième, encore des pommes de terre violettes et cuisson en cocotte mais sans ouvrir et le pain était plein de zone très denses et non cuite. Je ne l’ai même pas pris en photo, tellement j’en avais honte ! Et enfin la troisième, avec pomme de terre de ménage et cuisson « normale », était la bonne. Mie élastique et moelleuse, une croute qui craque sous la dent. Mon seul reproche est la coloration trop importante sur le dessus pour moi qui aime le pain doré voire blanc… 

Pour 1 grosse boule :

Ingrédients :

  • 200 à 210g de pommes de terre
  • 215g de farine T55
  • 80g de liquide de cuisson des pommes de terre
  • 1/2 cac de cassonade
  • 1/2 cac de sel + 1/2 cac de sel
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 5g de levure fraîche
  1. La VEILLE : faites cuire les pommes de terre à l’eau avec 1/2 cac de sel.
  2. Quand elles sont bien cuites, égouttez les en conservant le jus de cuisson. Laissez refroidir.
  3. Le LENDEMAIN : pelez les pommes de terre et écrasez les en purée.
  4. Ajoutez leur l’huile d’olive et le reste de sel (1/2 cac).
  5. Délayez la levure dans 40g  d’eau de cuisson des pommes de terre et la cassonade.
  6. Placez tous les ingrédients dans la machine à pain et lancez le programme pâte (1h30 = pétrissage + 1ere levée). Ajoutez le reste d’eau petit à petit. La pâte va paraître très difficile à pétrir et à s’amalgamer. Mais après 10 min, elle va devenir de plus en plus lisse et collante.
  7. A la fin de la pousse : préchauffez votre four à 190°C.
  8. Travaillez la pâte sur un plan de travail bien fariné. Donnez lui la forme d’une boule.
  9. Placez dans dans un moule à charnière 22cm (juste la couronne autour suffit) de diamètre chemisée de papier sulfurisé (pour que le pain garde sa forme de boule).
  10. Incisez la surface à votre convenance (croix ou carré le plus souvent), couvrez et laissez gonfler encore 30 min.
  11. Jetez de l’eau bouillante sur la sole de votre four au moment d’enfournez votre pain. Comptez 45 min de cuisson environ.
  12. Laissez refroidir le pain sur une grille et attendez qu’il soit bien froid avant de vous ruer dessus et de le découper.

Petite info complémentaire :

Pour la cuisson en cocotte, je suis partie avec mon four froid. J’ai mis la cocotte fermée avec le pain dedans et programmé le four à 240°C (comme je travaille avec un mini four, je le mets plutôt à 220°C, sinon la sole de mon pain brûle, car ma cocotte est très proche de la résistance du bas de mon four). Ne commettez pas mon erreur d’ouvrir la cocotte en cours de cuisson. C’est ce que j’ai fait et mon pain, qui était magnifiquement gonflé, est retombé comme un soufflé. Contrairement à ce que j’ai pu lire sur un blog :  » A partir de 30 minutes de cuisson vous pouvez enlever le couvercle  pour aider l’humidité de s’échapper plus facilement etmême sortir le pain de la cocotte et le mettre sur la grille du four. Cela reste facultatif sauf dans le cas ou votre pâte serais très humide ça l’aidera bien mieux a cuire. » La mie manquait un peu de cuisson à coeur. J’ai refait ma recette pour vous faire de belles photos toutes appétissantes!

Focaccia tomate & pesto

Lorsque j’ai vu la recette proposée par Dévorez-moi lors de la bataille food # 33, j’ai eu une envie subite de focaccia moelleuse, fruitée et parfumée. Alors, j’ai fait tourner ma machine à pain et préparé un pesto tout frais avec du bon parmesan et du basilic ciselé congelé.

J’ai adoré le résultat. J’ai peut-être étalé ma pâte un peu trop finement mais sans cela, c’était parfait et comme je l’attendais ! Le croquant des pignons, le moelleux de la pâte, le jus de tomate qui explose sous la dent lorsque l’on mord dedans, et enfin le pesto qui exhalait toute la puissance du basilic et l’aigreur lactée du parmesan !

Vous n’utiliserez très probablement que la moitié du pesto. Ce n’est pas grave, cela se conserve plutôt bien dans un petit pot à confiture.

Pour 1 focaccia :

Pour la pâte :

  • 120g de farine T65
  • 70mL d’eau tiède
  • 1/8 de cube de levure de boulangerie (±5g)
  • 1 cac d’huile d’olive + un peu plus pour badigeonner
  • 1/4 cac  de sel

Pour la garniture :

  • 25g de feuilles de basilic
  • 25g de parmesan + quelques copeaux
  • 2 cas d’huile d’olive
  • 1/4 cac d’ail semoule
  • une dizaine de tomates cerises
  • quelques pignons de pin
  1. Préparez la pâte : dissolvez la levure dans l’eau tiède. Laissez reposer 15 min dans un endroit tiède le temps qu’une petite mousse se forme à la surface.
  2. Mélangez les ingrédients secs entre eux (farine et sel).
  3. Versez la levure mousseuse, l’huile d’olive dans votre MAP, répartissez la farine par dessus et lancez votre programme pâte à pizza (1h pour la mienne).
  4. Préparez le pesto : râpez le parmesan.
  5. Mixez le ensuite avec le basilic, l’ail et l’huile d’olive jusqu’à obtenir une pâte encore granuleuse mais très parfumée.
  6. Préchauffez votre four à 220°C.
  7. Façonnage : étalez la pâte en un rectangle d’un peu moins d’1cm d’épaisseur.
  8. Tartinez sa surface avec le pesto, plantez des tomates cerises dans la pâte et répartissez quelques pignons de pin.
  9. Enfournez pour 15-20min.
  10. A la sortie du four, laissez tiédir un peu et parsemez de copeaux de parmesan.

Petite info complémentaire :

J’ai coupé ma farine T65 avec de la farine d’épeautre complète, ce qui explique la teinte assez foncée de la mie de la focaccia. 

Chinois fraise et pépites de chocolat

Les fraises reviennent !!! Les premières sont là !!! Là, je vous propose le petit déjeuner le plus indécent et le plus cocooning possible. Quand on me dit fraise & chocolat, j’ai limite des pensées érotique ! Alors si on me parle d’une brioche roulée avec une compotée de fraise à la vanille (oh oui ! avec des graines d’une vraie gousse de vanille !) et des pépites de chocolat !! Je vous laisse imaginer le résultat !

C’est moelleux, fruité, légèrement acidulé, une pointe sucrée, gourmand comme il faut pour démarrer la journée du bon pied!

Qu’elle bonne idée j’ai eue, de la préparer hier soir et de la laisser lever dans mon réfrigérateur ! Je l’ai mangée encore chaude à la sortie du four… Pour une fois, la séance photo m’a permis de déguster mes créations pile poil à la bonne température ! J’ai été plus raisonnable cette fois ci (par rapport à mon chinois classique). J’ai fait 7 parts et non 6… C’est irrésistible de tomber sur les morceaux de fraises tout fondants… Je ne pense pas que le résultat serait aussi bon et agréable si j’avais utilisé de la confiture de fraise (en dehors du fait que ça serait certainement trop sucré).

Pour 1 chinois de 7 parts :

Pour la brioche :

  • 175g de farine spéciale brioche
  • 30g de sucre  blanc
  • 5g de levure fraîche
  • 70g de lait concentré NON sucré
  • 1/2 oeuf
  • 30g de beurre mou
  • 1/2 cac d’arôme de vanille
  • 1/8 cac de sel

Pour la garniture :

  • 200g de fraises
  • 30g de sucre
  • 1 cas de maïzena
  • 1/2 gousse de vanille
  • ±50g de pépites de
  1. Préparez la pâte : placez vos ingrédients dans votre MAP, dans l’ordre suivant :
    • d’abord la couche liquide avec : lait, oeuf, vanille et levure émiettée
    • puis la couche sèche avec : farine, sucre, sel
  2. Préparez la compotée : équeutez les fraises et coupez les en dés.
  3. Grattez la gousse de vanille pour récupérer les graines et mélangez les au sucre avec la maïzena.
  4. Dans une poêle, faites chauffez à feu moyen les fraises avec le sucre modifié. Les fraises vont progressivement rendre du jus.
  5. Poursuivez la cuisson une quinzaine de minutes, jusqu’à ce que les fraises soient fondantes et que le jus autour soit un peu épais. Cela va s’épaissir encore un peu en refroidissant. Laissez refroidir.
  6. Préparez la pâte : placez vos ingrédients dans votre MAP, dans l’ordre suivant, et lancez le pétrissage seul (1h30 pour moi) :
    • d’abord la couche liquide avec : lait, oeuf, vanille et levure émiettée
    • puis la couche sèche avec : farine, sucre, sel
  7. A l’issue du programme (temps de pousse inclus), sortez votre pâte de la cuve et écrasez la avec vos mains pour en chasser l’air.
  8. Façonnage : étalez la sur un plan de travail fariné en un grand rectangle de 0,5mm à 1cm d’épaisseur.
  9. Recouvrez la surface de compotée de fraise en laissant un bord de 1cm à une extrémité du rectangle.
  10. Parsemez de pépites de chocolat.
  11. Roulez la pâte sur elle même pour former un gros boudin pas trop serré.
  12. Découpez 7 parts de boudin à l’aide d’un couteau bien tranchant.
  13. Répartissez les en étoile dans un moule à manqué.
  14. Couvrez et laissez doubler de volume dans un endroit tiède.
  15. Préchauffez votre four à 180°C.
  16. Badigeonnez la surface de la brioche gonflée avec de l’oeuf battu ou du lait concentré non sucré.
  17. Enfournez pour 20 min environ.

Chinois : brioche à la crème pâtissière et pépites de chocolat

Après avoir vu le chinois au chocolat et pralin de Chrystel d’Entre Rire et Cuisine, j’ai eu une grosse envie de chinois à mon tour. Je suis fidèle au basique : le bon vieux chinois à la crème pâtissière vanille et aux pépites de chocolat. J’ai ressorti ma recette fétiche de brioche au lait concentré et j’ai lancé ma machine à pain ! Telle que je l’ai faite, on obtient 6 grosses parts. C’est indécent mais du pur régal.

Les photos ne sont pas des plus travaillées, elles ont été prises de bon matin, au moment de mon petit déjeuner. Clairement, j’avais bien trop l’eau à la bouche pour faire du travail propre et soigné !

Pour 1 chinois de 6 parts :

Pour la brioche :

  • 175g de farine spéciale brioche
  • 30g de sucre  blanc
  • 5g de levure fraîche
  • 70g de lait concentré NON sucré
  • 1/2 oeuf
  • 30g de beurre mou
  • 1/2 cac d’arôme de vanille
  • 1/8 cac de sel

Pour la garniture :

  1. Préparez la pâte : placez vos ingrédients dans votre MAP, dans l’ordre suivant :
    • d’abord la couche liquide avec : lait, oeuf, vanille et levure émiettée
    • puis la couche sèche avec : farine, sucre, sel
  2. Lancez le pétrissage seul (1h30 pour moi).
  3. A l’issue du programme (temps de pousse inclus), sortez votre pâte de la cuve et écrasez la avec vos mains pour en chasser l’air.
  4. Façonnage : étalez la sur un plan de travail fariné en un grand rectangle de 0,5mm à 1cm d’épaisseur.
  5. Recouvrez la surface de crème pâtissière en laissant un bord de 1cm à une extrémité du rectangle.
  6. Parsemez de pépites de chocolat.
  7. roulez la pâte sur elle même pour former un gros boudin pas trop serré.
  8. Découpez 6 parts de boudin à l’aide d’un couteau bien tranchant.
  9. Répartissez les en couronne dans un moule à manqué.
  10. Couvrez et laissez doubler de volume dans un endroit tiède.
  11. Préchauffez votre four à 180°C.
  12. Badigeonnez la surface de la brioche gonflée avec de l’oeuf battu ou du lait concentré non sucré.
  13. Enfournez pour 20 min environ.

Petite info complémentaire :

Au départ, j’avais disposé mes 6 rondelles en étoile, puis je les ai déplacées en couronne (elles ont tellement bien poussé, qu’elles ont totalement colonisé le moule.  Vous pouvez aussi coupez 7 rondelles et les disposer en couronne avec la dernière part au centre. Le chinois sera juste un peu moins haut comme les rondelles découpées seront moins épaisses.

J’ai fait tomber mon moule par terre (avec la brioche dedans, oui, oui, sinon ça ne serait pas drôle)… d’où sa forme étrange …

Ils ont testé :

Les internautes adeptes du thermomix