Les résultats du Passe-Plat entre Amis #2

Bonjour à toutes !

Il est temps de vous annoncer les résultats du Passe-Plats entre amis #2 sur le thème des Tartes, Quiches et Cakes d’été dont j’étais la marraine. J’ai découvert avec plaisir (et beaucoup de salive) vos blogs. J’ai même pu tester avec succès quelques unes de vos recettes! Maintenant, il est temps que je transmette le flambeau à l’une d’entre vous !

Comme je ne souhaite pas vous faire attendre plus longtemps, passons tout de suite à l’annonce des résultats ! Notre partenaire The Old Friends Company nous a confié qu’il n’avait pas été « facile du tout de choisir un plat, qu’ils semblent tous très bons ». Ce n’est qu’après moult débat, dispute, pause, redébat, redispute, repause … qu’il est parvenu à faire ce choix cornélien. L’élection démocratique de la future marraine s’est fait sur 32 votes pour 40 participations !

La gagnante, qui remporte une bouteille de cocktail Cosy est : 

 Bénédicte du blog « Douceurs maison » pour sa tarte abricots pistaches
inspirée de mon blog

Je prendrais contact avec toi pour voir avec notre partenaire, comment on s’organise pour que tu reçoives ton lot.

La future marraine est :

Séverine de « Maman…ça déborde ! » pour son  cake aux courgettes façon tarte tatin
inspiré du blog Poire et cactus

J’espère que tu prendras autant de plaisir que moi à organiser tout ça !
En tout cas, Bravo à vous deux ! Et une fois de plus, un grand merci à toutes les participantes ! J’ai hâte de découvrir le prochain thème.


Récapitulatif du Passe-plat entre amis #1 : Goûters 
Récapitulatif du Passe-plat entre amis #2 : Tartes, Quiches et Cakes d’été
Récapitulatif du Passe-plat entre amis #3 : Cuisine d’ici ou d’ailleurs
Récapitulatif du Passe-plat entre amis #4 : Les couleurs de l’automne
Récapitulatif du Passe-plat entre amis #5 : Tous aux fourneaux pour préparer les fêtes

Scones beurre de cacahuète et pépites de chocolat

On oublie les scones fruités, fin et délicat. Là, on passe dans le lourd et le gourmand ! Plutôt adapté pour les samedi après-midi pluvieux avec un bon thé noir puissant. Rassurez-vous, l’arôme de la cacahuète est relativement discret. Avec un coulis de caramel, c’est vraiment le pied !

Pour 6 gros scones :

Ingrédients :

  • 200g de farine
  • 50g de sucre
  • 2 cac de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • 60g de beurre de cacahuète
  • 20g de beurre mou ou de margarine
  • 90mL de lait
  • 2 cac d’arôme de vanille
  • 50g de pépites de chocolat
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Mélangez tous les ingrédients secs ensemble (farine, sucre, levure et sel).
  3. Mélangez le beurre mou avec le beurre de cacahuète. Sablez ensuite les ingrédients secs avec ce mélange gras.
  4. Ajoutez les pépites de chocolat.
  5. Puis amalgamez la pâte en ajoutant le lait additionné de l’arôme de vanille. Vous devez obtenir une pâte un peu collante.
  6. Etalez la pâte en une galette de 2cm d’épaisseur. Puis découpez des cercles à l’aide d’emporte-pièce (sinon étalez la pâte en cercle et tranchez comme pour faire des parts de gâteaux).
  7. Déposez sur une feuille de papier sulfurisé et badigeonnez de lait ou d’oeuf battu.
  8. Enfournez pour une douzaine de minutes. Les scones doivent être légèrement dorés et bien gonflés.

Muffin Banoffee

Dans le top 3 de mes muffins préférés du Columbus, on retrouve le muffin Banoffee devancé de peu par le Muffin Gourmand. Le banoffee s’inspire du dessert anglais éponyme que je vous ai présenté en verrine, il n’y a pas si longtemps. Il possède un coeur généreux de confiture de lait, avec des morceaux de bananes répartis un peu partout dans la pâte.

L’original

Pour 6 muffins :

Ingrédients :

  • 190g de farine
  • 2 cac de levure chimique
  • 1/4 cac de sel
  • 80g de sucre
  • 1 oeuf
  • 120mL de lait
  • 30mL d’huile végétale
  • 1 grosse banane ferme (90g) + 1 petite pour le topping
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 6 cac de confiture de lait + 3 cac pour le topping
  1. Coupez la grosse banane bien ferme en rondelles que vous placer au congélateur au moins 1h avant de faire vos muffins.
  2. Préchauffez votre four à 220°C.
  3. Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sel, levure, sucre).
  4. Mélangez les ingrédients humides d’un autre côté (lait, huile, oeuf, arôme de vanille).
  5. Incorporez brièvement les deux mélanges ensemble à l’aide d’une spatule. Ne cherchez pas à rendre la pâte lisse. Ajoutez aussi les rondelles de bananes.
  6. Remplissez vos moules à moitié, déposez 1 cac de confiture de lait et recouvrez à ras bord de pâte.
  7. Enfournez 5 min à 220°C puis baissez à 180°C pour encore 15-20min le temps qu’ils soient bien dorés.
  8. Quand les muffins sont froids, tartinez le dessus de confiture de lait sur laquelle vous déposerez une rondelle de la petite banane en prime!

Petite info complémentaire :

Il n’est pas indispensable de congeler les rondelles de banane, mais cela évite qu’elles partent en purée lorsqu’on les incorpore à la pâte.

Blanquette de saumon à la moutarde au cassis

Pendant mes vacances, je suis allée rendre visite à une grande tante qui vit dans une ferme à colombages à la frontière de l’Orne et de la Manche. Malgré ses 94 ans, elle continue à cultiver et entretenir son « petit » potager. Bien évidement nous sommes reparties avec le coffre débordant de légumes, tous plus beaux et goûtus les uns que les autres ! Ne tenait plus qu’à moi de les transformer en un bon petit plat !

J’ai eu envie d’une blanquette… Traditionnellement, la blanquette se fait avec du veau mitonné avec des carottes, champignons et petits oignon puis servi enrobé de sauce crème. Je suis partie sur une blanquette de saumon, avec une touche de moutarde au cassis qui lui confère une saveur agréablement acidulée. Pour le plaisir, je l’ai enrichie avec des poireaux et des pommes de terre comme un bon pot-au-feu.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 2 petits pavés de saumon
  • 1 petite boîte de champignon de paris entiers
  • 4 mini poireaux
  • 2 carottes fines
  • 4 pommes de terre assez petites
  • 4 oignons nouveaux ou 1 oignon moyen
  • 10g de beurre
  • 7,5cl de crème liquide
  • 7,5 cl de vin blanc
  • 20cl d’eau
  • 1 cac de fumet de poisson
  • 1 cac de farine
  • 1 cas de moutarde au cassis
  • 1 petite poignée de grain de cassis pour le service
  1. Pelez les carottes et les pommes de terre. Coupez les carottes en rondelles. Faites cuire les poireaux, les pommes de terre et les carottes ensemble à la vapeur.
  2. Coupez le saumon en gros dés.
  3. Emincez l’oignon. Faites le revenir dans une casserole avec le beurre.
  4. Quand l’oignon commence à blondir, ajoutez 2 cas d’eau et poursuivez la cuisson jusqu’à évaporation du liquide.
  5. Ajoutez les champignons et les morceaux de saumon. Arrosez avec le vin blanc et poursuivez la cuisson jusqu’à son évaporation.
  6. Ajoutez ensuite le fumet de poisson délayé dans l’eau.
  7. Quand le liquide a réduit de moitié, prélevez 2 cas du bouillon de cuisson pour y délayer la farine. Ajoutez ensuite la crème et la moutarde à ce mélange.
  8. Ôtez à l’aide d’une écumoire les morceaux de saumon, réservez les au  chaud.
  9. Versez le mélange à la crème dans la casserole et faites épaissir à feu doux.
  10. Quand le mélange est bien nappant, retirez le du feu.
  11. Répartissez le saumon dans des assiettes, ajoutez des poireaux, des rondelles de carottes et des pommes de terre. Nappez généreusement de sauce. Ajoutez quelques grains de cassis.

Petite info complémentaire :

Si vous préférez, vous pouvez servir la blanquette de saumon avec du riz blanc plutôt que les pommes de terre.

Pour les poireaux, je les coupe au milieu pour avoir les blancs d’un côté et les feuilles de l’autre. Mais si vos poireaux sont petits, pas la peine de les couper. Dans tous les cas, laver les soigneusement pour enlever tout le sable et la terre. Une astuce consiste à inciser le haut du blanc (côté feuilles vertes) en croix pour ouvrir légèrement le coeur et permettre à l’eau de bien emporter les saletés.

Réussir sa pâte à croissant [pâte levée feuilletée pour viennoiseries]

Voici la base de toutes les viennoiseries. Il s’agit d’une pâte feuilletée mais avec une détrempe qui contient de la levure de boulangerie. La pâte gagne ainsi en volume. C’est le beurre intercalé dans la pâte qui permet d’obtenir les couches de pâtes qui formeront le feuilletage après cuisson. Cette pâte est aussi nommée pâte à couque en Belgique.

Cette pâte est plus longue que compliquée à préparer. Elle nécessite de nombreux temps de pause pour que le feuilletage soit réussi et digne de celui d’une boulangerie. N’hésitez pas, la première fois, à vous y consacrer sur un weekend, pour avoir le temps de bien assimiler les gestes de chaque étapes.

Quelles sont les viennoiseries faites avec ?

Quelles sont les clés de la réussite ?

1- Bien choisir son beurre

Les croissants ne sont définitivement pas compatible avec une alimentation pauvre en graisse. Pour que le feuilletage soit top, il faut utiliser du beurre à 82% de matière grasse. Pas de beurre tendre ou allégé, ni de margarine pour faire le tourage ! Car si le beurre est trop mou, il va s’incorporer à la pâte. En prime, le beurre contribue énormément au goût du croissant.
Dans l’idéal il faudrait du beurre de tourage. Ce dernier contient moins d’eau qu’un beurre classique (le Lescure contient 84% de matière grasse contre 82% pour un beurre usuel).

2- Le choix de la farine

Pour que la pâte lève le plus possible, privilégiez une farine T45 qui est plus riche en gluten. En effet, lors du pétrissage, les protéines de la farine vont former un réseau de gluten, qui confère de l’élasticité et de la résistance à la pâte. Ainsi les gaz produits par la fermentation de la levure seront piégés et feront gonfler la pâte.

3- L’utilisation de la levure de boulangerie fraiche

La levure de boulangerie apporte du goût à la pâte, c’est pourquoi il faut éviter d’en mettre trop. Un cube de levure fraîche de 40g permet normalement de faire lever 1kg de farine. La levure est un organisme vivant exigeant. Il ne faut pas la faire chauffer au delà de 48°C sous peine de la tuer. Par ailleurs, elle n’aime pas le sel, qui nuit à son action levante. C’est pourquoi on incorpore le sel à la farine plutôt que de le mettre directement dans l’eau qui sert à faire mousser la levure. On ajoute souvent un peu de sucre (ou de miel) à l’eau afin de stimuler un peu plus la levure. Cela permet de l’activer et d’accélérer la pousse (au départ tout du moins).  

Je n’ai pas encore tenté de faire des croissants avec du levain. Si vous avez de l’expérience avec cette technique, je serais curieuse de connaître le résultat et que vous m’en parliez.

4- Bien laisser refroidir le feuilletage

Chacun procède à sa sauce concernant le nombre et le type de tour. En général, on opte plutôt pour un double suivi d’un simple. Je vous explique comment faire les deux plus bas.
De plus, il est important de toujours tourner votre pâte dans le même sens pour l’étaler dans le bon sens. Pour ne pas me tromper, je pars du principe que ma soudure doit toujours être à ma gauche et que j’étale en face de moi.
Respectez bien les temps de pause entre chaque tour pour que la pâte soit toujours bien froide et que le beurre de s’y incorpore pas. Sinon on aura une texture de brioche plutôt qu’un feuilletage. Il en découle :

  • travailler la pâte rapidement entre chaque tour et lors du façonnage
  • travailler dans une atmosphère fraiche pour que la pâte ne reprenne pas trop vite en température
5- Faire attention à la température

Que ce soit pour l’action de la levure de boulangerie ou pour éviter de faire fondre le beurre, soyez toujours vigilant sur vos températures.
Pour faire lever vos viennoiseries, ne les placez pas au dessus d’un four en chauffe ou d’un radiateur. Aucun endroit qui dépasse les 29°C, sinon le beurre va fondre et tout le mal que vous vous serez donné sur votre feuilletage n’aura servi à rien ! L’idéal est de les mettre dans un four à 27°C.

6- Avoir le bon coup de main

Pour étaler sa pâte de manière bien homogène, il faut commencer par l’aplatir doucement avec le rouleau à intervalles réguliers. Puis on peut faire glisser le rouleau en un mouvement continu de bas en haut. Vous obtiendrez ainsi des bords bien réguliers.

De même pour que le feuilletage soit régulier, positionner bien les plis bord à bord.

Lors des découpes, procédez par gestes rapides et précis avec une lame bien tranchante.

Lorsque vous dorez vos viennoiseries, ne laissez pas l’oeuf battu couler le long du feuilletage. Cela pourrait l’empêcher de lever (c’est aussi valable pour les galettes des rois par exemple).

Brosser bien la pâte avant de faire les plis pour retirer l’excédent de farine et permettre aux différents feuillets de coller entre eux.

Enfin, soyez délicat avec votre pâte, évitez de lui donner des coups d’ongles ou de l’écraser en la saisissant trop fermement. Cela va impacter le feuilletage et il lèvera moins bien ou avec des imperfections.

Si vous avez besoin d’explication plutôt visuelles, je vous suggère de visionner les deux vidéos suivantes :

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Pâte levée feuilletée : la pâte à croissant

Temps de cuisson 15 minutes
Temps total 16 minutes
Portions 6 croissants

Ingrédients

Pour la détrempe (la pâte de base)

  • 250 g farine
  • 25 g sucre
  • 62.5 g lait
  • 62.5 g eau
  • 10 g levure fraiche de boulangerie
  • 5 g sel
  • 25 g beurre = margarine possible à ce moment

Pour le tourage (création du feuilletage)

  • 125 g beurre à 82% de matière grasse

Instructions

LA VEILLE : pétrissage

  • Mettez tous les ingrédients de la détrempe dans la cuve de votre machine à pain et lancer le pétrissage seul (20 min environ). La pâte va passer de collante, à une belle boule qui se décolle sans problème des parois.
  • Etalez cette pâte en un petit rectangle et filmez la bien.
  • Etalez le beurre de tourage en un rectangle de 20x18 cm de côté entre deux feuille de papier sulfurisé.
  • Réservez la pâte et le beurre 1 nuit au réfrigérateur. Les arômes vont se développer.

Le jour J : feuilletage

  • Fleurez votre plan de travail (recouvrir d'une fine couche de farine). Etalez la détrempe en un rectangle de 42 x 19 cm de côté.
  • Posez le rectangle de beurre en bas et rabattez la pâte par dessus. Soudure en bas, vers vous.
  • Pivotez la pâte d'un quart de tour vers la gauche. Soudure sur la gauche.

Tour double

  • Abaissez la pâte (étalez) sur 50 à 60 cm de long.
  • Rabattez le bas de la pâte sur elle-même sur une largeur de main. Puis venez rabattre la partie haute à hauteur de ce pli pour qu'ils se touchent.
  • Pliez la pâte en deux vers vous. Soudure vers vous.
  • Pivotez la pâte d'un quart de tour vers la gauche. Soudure sur la gauche. Filmez et réservez la pâte 1h au frais (minimum 30 min).

Tour simple

  • Abaissez la pâte (étalez) sur 50 à 60 cm de long.
  • Rabattez le tiers bas de la pâte sur elle-même. Puis venez rabattre le tiers haut restant par dessus ce pli. On fait un portefeuille.
  • Filmez et réservez la pâte 1h au frais (minimum 30 min).

Découpe & façonnage

  • Abaissez la pâte sur 3-4 mm d'épaisseur environ, découpez et façonnez selon vos besoins.
  • Posez les viennoiseries sur une feuille de papier sulfurisé.
  • Laissez pointer 1h30 à 2h dans un endroit qui ne dépasse pas les 30°C. Sinon le beurre va fondre et le feuilletage disparaitre.

Cuisson

  • Préchauffez le four à 160°C.
  • Badigeonnez la surface des viennoiseries avec de l'oeuf battu.
  • Enfournez pour 15 à 20 min selon la coloration que vous préférez.
  • Laissez refroidir les viennoiseries sur une grille pour qu'elles puissent resuer.

Pain de campagne aux noix et sarrasin

Un pain absolument délicieux, aux saveurs prononcées et déroutantes. J’étais très sceptique concernant le résultat (mon impatience chronique m’a poussée à négliger la seconde pousse d’où le résultat raplapla).  Ma mère a adoré et moi aussi  !

Après dégustation nature, je pense que son goût se mariera à merveille avec des huîtres ou du comté ou tout simplement avec du beurre par pure gourmandise ! On en a mangé avec des moules à la normande (sauce cidre, crème et échalote) et c’était un pur régal ! Bref, je le trouve idéal avec les fruits de mer ! Il y a très peu de farine de sarrasin et pourtant le goût est bien là! La croûte est craquante à souhait et le pain sonne divinement creux.

J’étais partie sur 6 petits pains individuels mais je pense qu’en faire seulement 5 serait mieux. J’ai déniché cette recette sur le blog de Miss Crumble. Son pain est légèrement moins tassé que le mien, mais d’une part, elle a réalisé le sien au levain (ce qui permet d’obtenir une mie plus aérée et un goût encore plus riche) et j’ai un peu baclé la seconde pousse (à 35°C dans mon four, c’était beaucoup trop chaud, donc la pâte est retombée). J’ai aussi tenté quelques jours plus tard un format en demi-baguette. J’ai pu en faire 2 avec ces proportions.

Pour 5 pains individuels :

Ingrédients :

  • 225 gr de farine de blé T65
  • 25 gr de farine de sarrasin
  • 150 ml d’eau à température ambiante
  • 4 gr de sel
  • 1 cuil. à café de miel
  • 50 gr de cerneaux de noix
  • 1 sachet de levure de boulangerie
  1. Mélangez la levure avec le sucre et l’eau. Laissez reposez 15 min dans un endroit tiède jusqu’à ce qu’une fine mousse se forme à la surface.
  2. Remplissez votre MAP avec les ingrédients liquides d’abord puis les farines mélangées ensemble avec le sel. Lancez votre programme « pâte »  (1h30). A mi-pétrissage ajoutez les noix grossièrement concassées.
  3. A la fin de la 1ere pousse (fin du programme), façonnez le pain selon votre envie (couronne, petits pains, baguettes….). Déposez-le sur une feuille de papier sulfurisé.
  4. Laissez pousser de nouveau pendant 1 h à 1h30, à l’abri des courants d’air et dans un endroit tiède (entre 22 et 26°C).
  5. Pendant ce temps : préchauffez le four à 220°C, sans chaleur tournante.
  6. Quand le pain a bien levé, faites des grignes, c’est-à-dire que vous entaillez la surface du pain avec une lame très affûtée (un rasoir fait bien l’affaire).
  7. Enfournez et jetez aussitôt un peu d’eau bouillante sur la lèchefrite ou la sole du four. La vapeur dégagée va vous permettre d’obtenir une belle croûte.
  8. Comptez 30 à 40 min de cuisson (moitié moins pour les petits-pains et les baguettes).

Salade espagnole aux beignets de calamar et tapenade

J’adore les beignets de calamar, aussi nommés calamars à la romaine. C’est vraiment un plat typique du bassin méditerranéen. On en retrouve en Grèce, en Italie, en Turquie également. Mais pour moi, cela reste la spécialité espagnole servie sur les plateaux de tapas. Les anneaux de calamar sont enrobés de pâte à frire bien épaisse avant d’être cuits dans un bain d’huile. Traditionnellement on les sert avec du citron ou une mayonnaise à l’ail ou une sauce béarnaise.

Pour un repas plus élaboré, j’ai associé les beignets de calamar à une salade légère (salade, tomate, concombre) ainsi qu’à des toasts de tapenade (ou plus exactement de purée d’olives, puisque je me suis contentée de mixer des olives marinées et farcies). En accompagnement, pour relever les beignets, j’ai opté pour une sauce au fromage blanc parfumée d’estragon séché, de ciboulette et relevée d’un filet de jus de citron. Si vous voulez plus de variété, je vous suggère de rajouter des haricots verts ainsi que du manchego (fromage de brebis espagnol) à votre salade.

Par fainéantise, j’ai opté pour des beignets tous faits, mais il est très simple de les réaliser soi -même. Je vous ai mis la recette de la pâte à beignet dans la Petite Info Complémentaire.

Je participe avec cette petite recette très rapide au défi du mois d’Août de Recette.de sur le thème des Salades Sucrées et Salées.

Pour 2 personnes :

Pour la salade :

  • 10 à 16 beignets de calamar
  • une douzaine de tomates cerises
  • 1/3 de concombre
  • 6 grandes feuilles de salade (laitue, feuille de chêne, frisée…)
  • 4 tranches de baguette ou 4 toasts
  • une quinzaine d’olives marinées et/ou fourrées
  • 2 rondelles de citron

Pour la sauce :

  • 200g de fomage blanc ou de petit-suisse
  • 1 cac d’estragon séché
  • 1 cac de ciboulette ciselée
  • 6 tours de moulin à poivre
  • 1 cas de jus de citron
  1. Mettez votre friteuse à chauffer et faites griller les tranchettes de baguette.
  2. Préparez la sauce : mélangez tous les ingrédients ensemble. Rectifiez l’assaisonnement selon votre goût.
  3. Placez au réfrigérateur en attendant le service.
  4. Préparez les toasts : mixez les olives grossièrement au mieux ou au hachoir.
  5. Tartinez les tranches de baguette avec cette préparation.
  6. Faites cuire les beignets dans l’huile bien chaude suffisamment longtemps pour qu’ils soient bien dorés (environ 5-10min). Egouttez les beignets sur du papier absorbant.
  7. Pendant la cuisson, coupez le concombre en morceaux et découpez les feuilles de salade en morceaux plus petits.
  8. Dressez les plats : déposez la salade dans deux assiettes. Répartissez les tomates cerises ainsi que le concombre. Ajoutez les toasts et les beignets de calamar.
  9. Servez immédiatement avec un petit récipient de sauce par personne et une rondelle de citron.

Petite info complémentaire:

Je préfère le fromage blanc à la mayonnaise. Je trouve le résultat plus léger et moins écoeurant. La sauce sera plus épaisse et crémeuse si vous la faite avec du petit suisse.

Pour faire une pâte à frire :

  • 100g de farine
  • 1 oeuf
  • 1/2 cac de levure chimique
  • sel, poivre et épices de votre choix
  • 10cl d’eau

Mélangez tous les ingrédients ensemble et diluez progressivement avec l’eau. La pâte doit être bien épaisse (surtout pas la texture d’une pâte à crêpes). Laissez reposer 30min puis plongez les anneaux de calamar bien égouttés et séchés avec du papier absorbant dans la pâte. Mélangez bien avec vos mains pour que les anneaux soient bien enrobés de pâte. Faites cuire à l’huile bouillante.

Choisissez de grands blanc de seiche pour découpez les anneaux. Avec des anneaux trop petits, vous n’obtiendrez pas de beau trou au milieu des beignets.

Focaccia ultra moelleuse reblochon, bacon & olive

J’ai été la première étonnée par l’intense « moelleusité » de cette focaccia. Je l’ai faite sur un coup de tête. Plus grand chose à glaner dans mon frigo, un petit reste de farine T65 mais plus assez pour une pâte à pizza, alors j’ai complété avec de la farine semi-complète. Comme je ne suis vraiment pas patiente, je l’ai à peine laissée lever 15min après son pétrissage en MAP.

J’ai obtenu une pâtevraiment très souple à travailler, encore plus tendre qu’une pâte à pizza. Je la qualifierais presque de fluide. Elle a gonflé comme une reine pendant la cuisson, développant un moelleux incomparable : vidéo à l’appui !

Pour 1 personne :

Pour la pâte à focaccia :

  • 80g de farine T65
  • 40g de farine complète
  • 70mL d’eau tiède
  • 1/4 de cube de levure de boulangerie (±10g)
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 1/2 cac de basilic séché ou de brisures de romarin
  • 1/4 cac de mélange pour Country potatoes ou Steakhouse Ducros
  • 1 pincée de sel

Pour la garniture :

  • 35g d’allumettes de bacon
  • 30g de reblochon (ou tout autre fromage de votre convenance)
  • une dizaine d’olives (noires ou vertes selon votre convenance)
  1. Préparez la pâte : dissolvez la levure dans l’eau tiède. Laissez reposer 15 min dans un endroit tiède le temps qu’une petite mousse se forme à la surface.
  2. Mélangez les ingrédients secs entre eux (farines, sel, épices et herbes aromatiques).
  3. Versez la levure mousseuse, l’huile d’olive dans votre MAP, répartissez la farine par dessus et lancez votre programme pâte à pizza (1h pour la mienne).
  4. Préchauffez votre four à 220°C.
  5. Etalez votre pâte en un rectangle approximatif d’un peu moins d’1cm d’épaisseur (cela va beaucoup gonfler à la cuisson).
  6. Répartissez les allumettes de bacon à la surface puis des morceaux de reblochon.
  7. Enfoncez des olives un peu partout.
  8. Enfournez pour 15-20min.

Petite info complémentaire :

J’utilise ces mélanges d’épices Ducros car ils contiennent de l’ail et de l’oignon séchés qui apportent un goût sympa que l’on retrouve dans la préparation pour pâte à pizza Francine.

Scones abricot & amande

Voici de jolis scones au goût délicat pour un Tea Time tout en douceur et en finesse. J’adore le mariage des abricots avec les fruits secs comme la pistache ou l’amande. Après ma tarte rustique abricot-pêche-pistache, j’ai choisi l’amande pour ces scones, histoire de varier les plaisir. C’est un mariage vraiment agréable, suave, délicat, fin, raffiné… Bref vous l’aurez compris, je les ai aimés !

Je vous conseille de les déguster avec un thé au jasmin ou le thé L’Oriental de Dammann & Frères (un thé vert Sencha aux arômes fruit de la passion, pêche de vigne et fraise des bois).

J’en profite pour participer au défi Recette autour d’un ingrédient, créé par Florine de Ma petite cuisine gourmande et marrainé pour cette 5eme édition, par Sylviane du blog Les vagabondages de Viane. C’est l’abricot qui est mis à l’honneur ! Vous avez jusqu’au 11 Août pour participer.

Pour 5 petits scones :

Ingrédients :

  • 100g de farine
  • 30g de poudre d’amande
  • 20g de sucre
  • 1 cac de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • 20g de beurre
  • 60g de crème liquide ou lait ou lait ribot
  • 12 abricots secs (±50g)
  • quelques gouttes d’arôme d’amande amère (facultatif)
  • 15g d’amandes effilées (facultatif)
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Coupez les abricots secs en morceaux
  3. Mélangez tous les ingrédients secs ensemble.
  4. Sablez ensuite avec le beurre puis ajoutez les abricots secs.
  5. Amalgamez rapidement la pâte en ajoutant la crème. Elle doit être légèrement collante (au besoin ajoutez un peu de crème).
  6. Etalez la pâte en une galette de 1 à 2 cm d’épaisseur sur une surface farinée. Puis découpez des cercles à l’aide d’emporte-pièce (sinon étalez la pâte en cercle et tranchez comme pour faire des parts de gâteaux).
  7. Déposez sur une feuille de papier sulfurisé et badigeonnez de lait ou d’oeuf battu.
  8. Enfournez pour une douzaine de minutes. Les scones doivent être légèrement dorés et bien gonflés.